Hot / C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie. Anackiel

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Il a passé l'après midi à répéter, sans jamais se lasser. Les notes défilent dans son esprit et se jouent sur sa guitare sans qu'il ne s'arrête une seule seconde, il est le plus fou et le plus passionné des membres de DNA. La musique est sa vie, ce qui le fait vibrer et presque toute son existence. Presque oui car depuis quelques semaines, une femme, une fille et un bébé sont entrés dans sa vie sans aucune douceur pour s'imposer en lui et faire leur nid au milieu de ses souvenirs. Mais là, aujourd'hui il se retrouve avec les membres de son groupe. Ils jouent, discutent, s'amusent et rient de bon cœur tout en buvant quelques bières. Ils vont bientôt enregistrer ensemble, ils ont déjà choisis les chansons qui seront sur l'album et ils ont même déjà une petite idée sur le prochain single. Tout ceci devrait être décidé rapidement, le plus long est l'enregistrement ça ne fait aucun doute. Rentrer en studio est la partie la plus laborieuse de sa passion, lui il aime être sur scène et communiquer avec ses fans. Les rendre fou et ivre de musique, les voir se défouler à mesure que les morceaux défilent. Mais le studio est obligatoire et il ne peut pas couper à cela, alors ils s’entraînent tous ensemble avant d'attaquer leur album, vraiment. Ils ont besoin de se retrouver tous ensemble, de jouer et de retrouver leurs marques, ils s'accordent tous à la perfection. Si bien qu les heures passent et Ezeckiel ne voit pas l'après midi s'écouler. Ana sait qu'il est ici elle ne devrait pas s'inquiéter trop longtemps. C'est en sortant son portable qu'il se rend compte qu'il est bientôt 19 heures, il devrait être de retour pour le repas. Ainsi il range sans guitare dans sa housse de protection pendant que ses amis en font de même. Ils s'embrassent tous une dernière fois, terminent leur bière avant que Ezeckiel ne quitte le studio tout en envoyant un sms à Ana pour lui dire qu'il arrive dans dix minutes.

Aucune réponse, étrange mais pas étonnant. Elle doit se reposer où peut-être travailler, il pense une seconde qu'elle n'a pas vue son portable. Rien de grave en soit. Il rentre chez eux à pied, ça lui fait tout drôle de dire chez eux. Il vit avec Ana, c'est officiel maintenant qu'il a rendu ses clefs et qu'il a déménagé chez affaires dans leur grand appartement emménagé. Ils ont terminés les travaux la veille, c'est propre et bien rangé, tout est nickel. Lily a sa chambre et son dressing, leur bébé peut déjà arriver qu'il serait bien installé dans sa chambre également. Un fin sourire naît sur ses lèvres, il est heureux. Tout simplement heureux et comblé. Il aperçoit la façade de leur maison alors qu'il arrive en bout de rue. Sa guitare sur le dos, il termine son chemin en sifflotant, tranquillement. Il arrive et sort ses clefs pour déverrouiller la porte. Dans l'entrée il pose sa guitare contre le mur et referme la porte derrière lui. « Bébé ?! Je suis là ! » Lance Ezeckiel, tout sourire tout en rentrant dans le salon. Il voit sa femme assisse à la table, le visage fermé. Pendant une seconde il s’inquiète. « Ca va ? Il c'est passé quelque chose de grave ? » Dit-il en s'approchant d'elle. Sur la table, posé, un magasine people avec Ana et lui en couverture. C'était il y a quelques jours, ils sortaient faire des courses. Ils ne se tiennent pas la main, la photo ne prouve rien mais spécule une liaison entre eux. Une grimace naît sur son visage alors qu'il attrape le magasine et le regarde une seconde. « Je n'étais pas au courant. » Dit-il avant de croiser le regard glacial d'Ana. Et de sentir son cœur se figer dans sa poitrine.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
La journée a été longue, mais elle ne l’a pas vraiment vue passer. Elle est restée derrière son bureau à recevoir les dirigeants des différentes licences de la ville. Les examens de fins d’année approchaient et ils se mettaient d’accord sur les dates pour ne pas mettre dans l’embarras les doubles cursus qui se trouvaient dans l’enceinte de la ville. Ils devaient aussi voir les agencements des salles, le nombre de surveillants nécessaires, et le nombre d’élèves dispensés d’assiduité. Un travail de longue haleine qui lui demandait énormément d’efforts, parce qu’elle voyait du monde défiler dans son bureau. Et la fatigue était présente, du fait de sa grossesse particulièrement difficile le premier semestre. Voir constamment du monde l’obliger à se concentrer, à se maintenir constamment, à parler avec grâce et douceur, alors qu’elle se sentait constamment agacée. Sans compter que plusieurs professeurs posaient sur elle un petit sourire en coin qu’elle n’appréciait pas tellement. Qu’est-ce qu’ils ont ? L’un d’eux lui demanda même « Comment les choses se passent avec Ezeckiel Bennett ? » Il avait reçu un soufflons, un regard noir, et un doigt d’honneur qui l’avait mis terriblement mal à l’aise avant qu’elle ne l’exhorte de se remettre au travail au plus vite pour ne plus voir sa sale gueule. La seule entrave à ses bonnes résolutions. Elle s’en était voulu par la suite. Pas parce qu’elle avait vexé son collègue mais parce qu’elle craignait les représailles de Cornelius qui viendrait encore lui demander si elle voulait prendre quelques jours pour elle. Putain d’abrutis.

Elle sort finalement de son bureau sur les coups de cinq heures, envoyant un message à Ezeckiel pour savoir où il est, à quelle heure il devrait rentrer. Pas de réponses au bout de dix minutes, il doit sans doute se trouver encore au studio. Elle en profite pour rentrer à pied à l’appartement, profitant de l’air printanier et de du soleil qui brille encore au-dessus de sa tête. Elle prend ses écouteurs pour les mettre dans ses oreilles, et s’enfermer dans une bulle de musique. Depuis quelques temps Ezeckiel lui demander de le faire, de temps en temps. Il avait mis des musiques sur son portable parce que la musique c’est la vie. Alors, bien trop heureuse de lui faire plaisir elle l’avait écouté. Elle mettait de la musique dans ses oreilles en mode aléatoire et découvrait son univers. C’est alors qu’elle passa devant un kiosque où elle acheté parfois le journal. Ou un magasine sur la photographie. C’était alors qu’elle était à la recherche de l’un d’entre eux qu’elle sentit un regard persistant dans son dos. Otant un écoueur, et baissant la musique, elle tend une oreille vers deux jeunes femmes qui se trouvent dans un coin : « Je te dis que c’est elle… » Haussement de sourcil sceptique, les deux jeunes femmes rougissent et disparaissent en gloussant, tenant un magasine entre leurs mains qu’elles payent avant de disparaître. C’est quoi ce borde… Son regard tombe sur le magasine en question. DNA : Ezeckiel Bennett et sa dernière conquête. Elle se sait du magasine et découvre alors une photo et d’Ezeckiel, datant – vraissemblablement – de moins d’une semaine. Comme un automate elle passe le payer, et repart ,la tête haute, les yeux dans le vague. La colère qui monte.

Elle arrive à l’appartement, recevant un sms d’Ezeckiel lui disant qu’il rentre à la maison. Fort bien. Elle s’assoit derrière la table du salon, pose le magasine devant elle et attend. En silence. Tentant de réprimer mon envie de hurler. La porte s’ouvre alors. « Bébé ?! Je suis là ! » Elle ne répond pas, elle sent qu’elle pourrait dire des choses qu’elle regrettera par la suite. Mais il lui avait promis. Il lui avait promis qu’il la protègerait. Il ne l’a pas fait.
Elle pose sur lui un regard dur, toujours sans parler. Elle porte encore sa veste, sous laquelle elle a un chemisier bleu outre-mer, et un pantalon en toile noir. Classique. Elle n’a pas prit le temps de se changer, ou même de boire un verre. Elle est figée, attendant. « Ca va ? Il c'est passé quelque chose de grave ? » Sans dire un mot elle lui montre le journal qu’elle fait glisser devant lui. Ce qu’il y a ? Est-ce qu’il jouait à l’idiot ? Elle voit sa réaction, stupéfaite devant l’article. Ouais, il s’attendait sans doute pas à ce qu’elle tombe dessus aussi tôt. Elle qui n’était pas du genre à lire ces choses-là. Elle sert les dents, et les poings qu’elle met sur ses genoux. « Je n'étais pas au courant. » Rire dédaigneux qui sort de la bouche de la jeune femme. Elle s’est fermée, à nouveau. « Je pensais que ca ne devait jamais arriver, alors comment tu l’expliques ? » Demanda-t-elle d’une voix lourde de reproches et de colère. Elle a parlé. Les vannes sont ouvertes. Elle se lève soudainement faisant tomber la chaise par terre, et commence à marcher jusque la cuisine dans l’optique de prendre un verre. Mais non, la colère et les mots l’étranglent, elle a besoin de parler. « Je t’avais demandé de nous protéger !? Tu l’avais promis ! » Dit-elle, d’une voix plus forte à présent, faisant volte-face pour le foudroyer d’un regard de braise. « Imagines que Lily ait été là !? Imagine que j’ai été enceinte jusqu’aux yeux !? A quoi aurais-je eut le droit ? « La dernière conquête engrossée par Bennett » ? Y a de quoi faire un paquet de frics avec ça non ? Faire scandale avec de vous relancer, c’est une pratique courante ? » Elle hurle alors qu’elle parle, contenant douloureusement la tristesse qui cache ses paroles et sa colère. La peur, aussi, de revivre les mêmes choses que la première fois. Les regards, les murmures, les ragots… Tout ce qui l’avait brisée.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Il sent un frisson glacé courir le long de son corps alors qu'il croise le regard de sa compagne. Elle bouillonne de l'intérieur, il le voit et cela le met terriblement mal à l'aise. Il n'a rien fait, pour une fois il n'est coupable de rien si ce n'est de s’être baladé avec sa femme en ville quelque fois. Il n'a vraiment rien fait et ne comprend pas cette couverture de magasine. Il sait que parfois les paparazzis le suivent mais son manager fait en sorte que rien ne sorte sur lui où alors très peu, puis il avait formellement interdit à son manager de parler d'Ana et de la petite Lily. Alors il ne comprend pas, il doit y avoir une faille, quelque chose qui a mal tourné. Il est fautif oui et non mais il sait surtout que Ana ne va pas l'écouter, elle va foncer droit sur lui et l'accuser comme il se doit, il n'aura même pas le temps de se défendre. Elle est injuste lorsqu'elle est en colère, il le sait ça aussi. Et il sent que la conversation à venir va le laisser sur le banc de touche sans qu'il ne puisse trouver une solution adéquate à ce qui se passe. Ezeckiel baisse la tête en tentant tout de même de parler, de se justifier face aux rumeurs que ce magasine vient de lancer sur lui et sur Ana. On en voit rien sur la photo, ils ne se tiennent pas la main et ne s'embrassent pas. Mais ils sont assez proche pour qu'un magasine people puisse penser qu'ils sortent ensemble. Ils font une montagne d'un rien de toute façon, alors une photo pareille leur permet de faire naître une rumeur. Vraie certes, mais qui ne regarde personne d'autre qu'eux au final. Il sent la colère, le regard glacial de sa femme sur lui. Il serre les dents, trouvant la situation injuste. « Je pensais que ca ne devait jamais arriver, alors comment tu l’expliques ? » « Je... » Il n'a pas le temps de parler, de toute façon il ne sait pas quoi dire. Il est conscient que cela ne devait jamais arriver en effet mais il a été dépassé par les magasines peoples là. Elle se lève, il sursaute alors que la chaise tombe au sol. Heureusement que Lily n'est pas là, elle n'aimerait pas entendre ce qui va suivre sans doute. « Je t’avais demandé de nous protéger !? Tu l’avais promis ! » Dit-elle en hurlant. Il serre les poings et se tourne vers elle, tout aussi agacé et en colère qu'elle l'est actuellement. « Je n'étais au courant de rien je te dis ! Ce n'est pas moi, c'est sans doute mon manager qui a déconné ! » Lâche Ezeckiel en tentant de trouver une excuse pour calmer cette colère qui bouillonne en elle.

« Imagines que Lily ait été là !? Imagine que j’ai été enceinte jusqu’aux yeux !? A quoi aurais-je eut le droit ? « La dernière conquête engrossée par Bennett » ? Y a de quoi faire un paquet de frics avec ça non ? Faire scandale avec de vous relancer, c’est une pratique courante ? » Il se tait. Ne dit plus rien. Les reproches le touchent en plein cœur alors qu'il baisse la tête et sent le poids de la culpabilité tomber sur ses épaules. Il fixe un point au sol, ne sachant que dire, quoi répondre à cette attaque puérile et blessante. Il sait qu'elle a peur, les ragots l'ont brisés la première fois. Ils en ont déjà parlés, une seule et unique fois en revanche. Mais il n'est pas comme ça. Elle le voit comme une star arrogante et égocentrique, un portraits que les journaux n'ont pas arrêtés de dépeindre de lui ces dernières années, alors qu'il n'a jamais été ainsi. « Je te dis que je n'étais pas au courant. » Relance Ezeckiel d'une voix froide tout en relevant la tête pour la regarder. « Je suis désolé pour ça. Il y aurait pu avoir Lily au milieu oui et tu aurais pu avoir le gros ventre. C'est le risque... Lorsqu'on sort avec une célébrité. Tu le savais ça. Et même si j'ai juré de vous protéger, je ne peux pas tout contrôler. C'est le travail de mon manager mais il semble que de ce côté là il y ai eu un débordement. » Il se taît une seconde pour reprendre sa respiration et poursuit. « Tu n'es pas qu'une conquête engrossée, mais je te remercie d'avoir cette image de moi. D'une putain de célébrité qui fait scandale pour vendre ses albums. Je pensais que ton image avait changer mais apparemment ce n'est pas le cas.  Dit-il en serrant les dents. « Je me renseigne dés ce soir, j'attaquerais ce magasine en justice. Dés demain il sera retiré de la vente. » Dit-il en attrapant le magasine posé sur la table et en allant le jeter à la poubelle. « Autre chose ? » Demande Ezeckiel d'une voix terriblement froide, presque inquiétante.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
La colère la rendrait folle. Elle n'ose pas même reposer ses yeux sur la couverture du magazine. Elle ne saut pas ce qu'elle serait capable de faire. Elle serait capable de le déchirer, le brûler, le mettre au feu en espérant que tout cela n'est qu'un horrible cauchemars. Soudainement elle se rendit compte que ses peurs étaient fondées concernant la refonte du groupe DNA. Elle était ravie de savoir qu'Ezeckiel prenait plaisir à retrouver le chemin du studio, et bientôt de la scène, mais elle n'était pas prête à voir son visage sur tous les magasines, appelée La conquête de Bennett comme si elle était l'une parmi tant d'autres. La colère qui se dessinaient sur ses traits se répercutaient sur le visage d'Ezeckiel. mais elle n'en avait cure. En colère elle fonçait, n'ayant que peu de cohérence dans ses propos. Et il le savait. « Je n'étais au courant de rien je te dis ! Ce n'est pas moi, c'est sans doute mon manager qui a déconné ! » Tiens donc ! Cela ne l'arrête bien, bien au contraire. Elle se lève, faisant tomber la chaise, et l'invective, le sermonnant avec une voix dure et des mots injustes.

Injustes, ils le sont, mais elle n'en a pas conscience encore. Pour l'heure c'est sa peur qui parle. La peur et le traumatisme d'un passé qu'elle fait tout pour fuir depuis qu'elle est rentré à Oxford. Elle avait réussi à se faire une place, une réputation si sauvage que personne n'osait vraiment l'approcher et faire connaissance avec. Ce qui n'était pas plus mal. Avec la popularité venaient les rumeurs, les ragots et ce genre de situation qu'elle voulait fuir à tout prix. « Je te dis que je n'étais pas au courant. » La voix d'Ezeckiel est froide à présent, ce qui ne fait qu'accentuer la colère d'Anastasia. Il lui parlait sur un ton qu'elle n'appréciait pas. De toute façon dans une telle situation il n'y a pas grand chose qu'elle pourrait facilement accepter ou supporter. Elle sert les poings, lui faisait face sans scier. Elle ne baissera pas le regard, elle ne s'excusera pas. « Je suis désolé pour ça. Il y aurait pu avoir Lily au milieu oui et tu aurais pu avoir le gros ventre. C'est le risque... Lorsqu'on sort avec une célébrité. Tu le savais ça. Et même si j'ai juré de vous protéger, je ne peux pas tout contrôler. C'est le travail de mon manager mais il semble que de ce côté là il y ai eu un débordement. » Le risque lorsqu'on sort avec une célébrité ? Elle voit rouge, les jointures de ses mains sont blanches à présent et elle s'oblige à respirer profondément pour ne pas exploser. « Je ne veux pas de ce genre de risques. » Lâche-t-elle avec une voix mauvaise, désignant le magasine devant elle. Sa voix aussi est dure, mais uniquement parce qu'elle se contraint à ravaler ses hurlements de colères cette fois. Elle ne tiendra pas longtemps, elle le sait bien. « Tu n'es pas qu'une conquête engrossée, mais je te remercie d'avoir cette image de moi. D'une putain de célébrité qui fait scandale pour vendre ses albums. Je pensais que ton image avait changer mais apparemment ce n'est pas le cas. » Stupéfaite qu'elle lui tienne de tels propos elle en perd la parole. Ouvrant et fermant la bouche sans que rien n'en sorte. L'avait-elle accusé de tels propos ? N'était-ce exactement ce que les magasines dépeignaient d'elle après tout ? Toutes ces pensés tournoyaient dans son esprit, et lui donnaient mal à la tête. Elle croisa les bras sur sa poitrine, et recula jusqu'à pouvoir s'adossait au mur.

Elle inspirait profondément; les yeux mi-clos. Elle devait garder son calme, c'était une obligation. Sinon elle risquait fort de dire des choses qu'elle regrettera immédiatement après. « Je me renseigne dés ce soir, j'attaquerais ce magasine en justice. Dés demain il sera retiré de la vente. » C'est le minimum. Elle ouvre les yeux et le foudroie du regard. Le regarde prendre le magasine et le jeter à la poubelle sans préambule. Elle ne bouge pas. « Autre chose ? » Le ton froid qu'il utilise avec elle la fait alors vriller. Les larmes aux yeux, l'angoisse l'étreignant, elle vient se mettre devant lui, prodigieusement en colère. « Tâche de faire des promesses que tu seras capable de tenir la prochaine fois. » Dit-elle d'une voix enflammée par la colère. Son coeur bat dans ses tempes, et elle a un besoin urgent de parler, de frapper, ou de bouger. L'adrénaline envahit son corps, et elle commence à faire les cent pas dans la pièce, tout en parlant d'une voix sourde et colérique. « Je n'ai pas quitté Oxford il y a dix ans, humiliée par ces rumeurs et ces ragots pour me retrouver dans la même situation aujourd'hui ! Je n'ai pas laissé derrière moi mes amis et ma famille pour me reconstruire et être à nouveau détruire ! » Dit-elle, les larmes lui coulant à présent sur les joues, d'une rage mal contenue. « Je ne veux pas être décrite comme l'une de tes conquêtes. Une fan facile que tu as engrossé ! - elle le poussa à se taire d'un geste virulent - Ce ne sont pas tes mots, ce sont les leurs. Et malheureusement dans cette ville nos discours n'ont que peu de poids face à ce qu'un journal, un magasine ou un site internet peut écrire. » Dit-elle en calmant ses hurlements.

Puis elle inspire, elle passe une main lasse sur son visage, et termine en ramenant ses cheveux en arrière. « Débarrasse toi de ce manager. Fais ce qu'il faut pour que ca ne se reproduise pas. » Exigea-t-elle en le regardant dans les yeux cette fois.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Il comprend et ressent sa colère, elle se répercute sur lui alors qu'il lui fait face. Il tente de se défendre, inutilement certes car lorsque Ana est en rage, rien ne peut la calmer sauf eut-être Lily sa fille. Et encore il n'est pas sur, il pense qu'elle enverrait Lily dans sa chambre pour poursuivre dans ses attaques. Ezeckiel tente de se justifier mais rien ne la calme, elle ne le croit pas de toute façon. La colère et la rage la fait parler, la peur aussi. Il la sent percer à travers les mots qu'elle lui lance au visage. Il comprend qu'autre chose parle à la place de sa femme,une terreur sombre cachée à travers un masque indestructible de femme forte et insensible. Quelque chose qu'elle a utilisée pendant dix ans pour ne pas se perdre, quelque chose qui lui a permis de devenir une femme forte et fière. Une femme qui le fait vibrer aujourd'hui. Il comprend qu'elle a peur, tout simplement peur. Mais elle lui crache encore plusieurs mots au visage et bien vite la compassion laisse place à de l'agacement venant de lui. Elle n'aime pas qu'il réponde il le voit, mais si elle attendait un bon petit chien qui allait s'écraser alors elle se trompe. Ezeckiel a du caractère, il en a toujours eu et c'est peut-être cela qui lui fait du tord au final. Il ne peut pas se taire lorsque quelque chose l'agace. Lorsqu'il était plus jeune un producteur a tenté de lui faire fermer son clapet un soir. En guise de vengeance ils ont massacrés la scène en envoyant les instruments voler les uns contre les autres. Des milliers de dollars de matériel bon pour la casse et un Ezeckiel fier de lui, faisant comprendre qu'on ne le fait pas taire aussi facilement. « Tâche de faire des promesses que tu seras capable de tenir la prochaine fois. » Touché en plein cœur, il baisse la tête et sent les larmes monter dans ses yeux. Il y a quelques années de ça il avait promis de protéger sa sœur. Il n'a pas réussi. Il avait également promis de veiller sur Avery et ça encore il n'en a pas été capable. Anastasia le frappe là où ça fait mal, ce qui le pousse à mettre un pied de recul pour se protéger. Aussitôt il serre les dents alors que sa voix devient froide comme la glace. « Je n'ai pas quitté Oxford il y a dix ans, humiliée par ces rumeurs et ces ragots pour me retrouver dans la même situation aujourd'hui ! Je n'ai pas laissé derrière moi mes amis et ma famille pour me reconstruire et être à nouveau détruire ! » Il la voit pleurer et pendant une seconde il ne sait pas quoi faire, il n'ose pour bouger. Enfin elle lui parle, elle lui révèle ses peurs qui explique son état de rage. Ezeckiel s'approche d'elle mais elle poursuit son discours. « Je ne veux pas être décrite comme l'une de tes conquêtes. Une fan facile que tu as engrossé ! » Il ouvre la bouche pour protester mais elle le fait taire d'un geste. Il n'a jamais dit qu'elle était une fan et qu'elle était une simple femme qu'il a engrossé ! « Ce ne sont pas tes mots, ce sont les leurs. Et malheureusement dans cette ville nos discours n'ont que peu de poids face à ce qu'un journal, un magasine ou un site internet peut écrire. » Il s'approche d'elle et doucement, pose ses mains sur son visage pour effacer les larmes qui roulent sur ses joues. Mais bien vite elle se passe une main dans les cheveux alors qu'il a l'impression qu'elle le repousse. « Je m'en occupe. » Dit-il simplement. « Débarrasse toi de ce manager. Fais ce qu'il faut pour que ca ne se reproduise pas. » Il hoche la tête et prend doucement sa main pour l'emmener sur le canapé. Une fois assis, il la prend sur ses genoux, contre lui et dans cette position confortable et intime, il lui offre plusieurs minutes de câlin où ni l'un ni l'autre ne parle. Ils restent simplement là, enlacé à se laisser bercer par la respiration de l'autre. Un moment de calme intense et de repos complet après la dispute qu'ils viennent de subir. « Je suis là. Tu n'es plus la jeune fille seule et bafouée que tu étais lors de ton départ. Lily est là, je suis là. Je suis le père de ton enfant, je suis là en tant que père pour Lily. Tu n'es plus toute seule. Repose toi sur moi un peu... » Dit-il dans un murmure avant d'embrasser son cou. « Je n'étais pas au courant. Mon manager a sans doute pensé que cela ne relancerait mais crois moi je ne suis pas d'accord avec ce genre de pratique. Et les membres de mon groupe non plus. Nous avons tous une famille, nous voulons garder notre vie privée. » Rajoute Ezeckiel en tournant son visage de façon à ce qu'elle le regarde. « Je t'aime Ana. Arrête de croire que tu es seule où que tu vas être traînée dans la boue. Je ne vais pas partir demain, ni jamais. Tu ne seras plus jamais abandonnée... Pas par moi en tout cas. » Puis doucement, il sort de sa poche une petite clé USB. Il la lui tend alors qu'une légère rougeur s'empare de son visage. « Il y a ta chanson sur cette clé. Écoute là, tu comprendras tout. Et tu arrêteras d'avoir peur après ça. » Dit-il en venant l'embrasser sur bout des lèvres.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
L'orage passe, doucement à mesure qu'elle met des mots sur ses angoisses. A mesure qu'elle dit ce qu'elle a sur le coeur, ce qu'elle garde pour elle depuis des années. Parce qu'elle a beau s'être battue, elle n'en a jamais parlé à personne. Elle a préféré le garder pour elle, prétextant que ne rien dire c'était combattre ce problème, ce traumatisme. Ne pas en parlait c'est comme le faire disparaitre. Elle s'est lourdement tromper. Ne pas en parler n'a fait que préserver ce traumatisme jusqu'à ce qu'il sorte au moment où elle est le plus vulnérable. A présent elle laissait les mots lui échapper sans réussir à les contenir, et elle sentait qu'elle perdait pied. Elle pleurait, tremblait, et essayait de se contenir en inspirant profondément. Devant elle, elle voyait le visage d'Ezeckiel refléter toutes ses émotions. La colère, l'injustice, la honte, la compréhension, la compassion. L'amour. Elle sentait sa gorge se serrer et contenait ses larmes. Elle ne voulait pas se laisser aller de la sorte. Elle était vulnérable devant lui. Ses dernières barrières tomber. Il voyait tout d'elle à présent. Absolument tout.
Il s'approche, et elle tremble à son contact. C'est trop pour elle, les émotions l'assaillent et elle ne sait pas les contenir. Elle le repousse doucement, pour calmer les battements de son coeur. Pour calmer son angoisse. Elle a besoin de respirer, l'impression de manquer d'air la saisit. Elle cherche son regard, le trouve, et s'y accroche. Qu'il ne parte pas. Qu'il ne lui en veuille pas. Elle se sent petite, vulnérable, capable de se briser. Doucement il lui prend la main et l'amène sur le canapé. Soudainement épuisée elle se laisse faire, et se met à moitié sur lui, le regardant toujours dans les yeux. « Je suis là. Tu n'es plus la jeune fille seule et bafouée que tu étais lors de ton départ. Lily est là, je suis là. Je suis le père de ton enfant, je suis là en tant que père pour Lily. Tu n'es plus toute seule. Repose toi sur moi un peu... » Elle inspire profondément pour calmer ses sanglots, et ses mots la touchent. Elle sourit à travers les larmes, honteuse de s'être laissé aller soudainement. « Je ne sais pas faire ça... » murmure-t-elle d'une voix étranglée. Mais elle devait apprendre, elle le savait. Habituée à ne compter que sur elle depuis dix ans, comment devait-elle mettre un peu de ses responsabilités concernant Lily ou sa propre existence entre d'autres mains ? Elle a confiance en Ezeckiel. Elle doit le lui montrer à présent.

Il vient l'embrasser dans le cou, et dans un geste naturelle elle passe ses bras autour de son cou pour se coller plus encore à lui. Cherchant sa chaleur et son réconfort. « Je n'étais pas au courant. Mon manager a sans doute pensé que cela ne relancerait mais crois moi je ne suis pas d'accord avec ce genre de pratique. Et les membres de mon groupe non plus. Nous avons tous une famille, nous voulons garder notre vie privée. » Elle acquiesce. « J'peux le virer pour toi ? » demanda-t-elle, essayant vainement de montrer un peu de jeu; elle serait capable de le faire en outre. Elle l'a déjà fait, du reste, et elle n'est pas appelée La Gorgone à cause de l'état de ses cheveux en fin de journée. Elle a un petit sourire, essayant de retrouver son calme, mais elle est encore sous l'emprise de son angoisse, malgré tout. « Je t'aime Ana. Arrête de croire que tu es seule où que tu vas être traînée dans la boue. Je ne vais pas partir demain, ni jamais. Tu ne seras plus jamais abandonnée... Pas par moi en tout cas. » « Je m'attends à te voir disparaitre à tout moment... J'arrive pas à croire que tu sois... toi. » Avoua-t-elle en rougissant. Tant qu'à laisser tomber toutes ses barrières, autant aller jusqu'au bout, et tout dire. Sans se contenir, sans se retenir. Elle se met alors à califourchon sur ses jambes, désireuse de le sentir plus proche d'elle, tendrement.

Il sort de sa poche un petit objet qu'elle regarde avec scepticisme. « Il y a ta chanson sur cette clé. Écoute là, tu comprendras tout. Et tu arrêteras d'avoir peur après ça. » Elle prend la clé, et se lève - à contre coeur - pour aller la branche sur sa chaine-hifi. Rapidement la musique envahie la pièce, et elle l'écoute, debout, les yeux dans le vagues. Elle ne bouge pas, se laissant envahir par les mots, les paroles, la sincérité qui perce dans les mots d'Ezeckiel. Elle se tourne, vers lui, doucement, et à un moment de calme dans la mélodie de simples mots lui échappe. « Je t'aime. » La dernière barrière s'effondre. Elle aussi.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Elle est clairement effrayée à l'idée que les rumeurs et les ragots ne viennent encore leur pourrir la vie. Il ne comprend pas, il faut dire qu'Ezeckiel a très vite appris à ne pas se laisser emporter par le tourbillon des ragots et des mauvais commérages. Mais pour Ana il ne sait pas exactement ce qu'elle a traversé, il comprend juste que c'était assez douloureux pour qu'elle se mette dans une colère noire à l'idée qu'on la traîne encore une fois dans la boue. En temps normal il se serait vexé et une horrible dispute aurait éclaté entre eux, il a mauvais caractère, il le sait et cela peut lui faire défaut. Mais la voir aussi vulnérable, aussi triste et prise d'une crise d'angoisse presque, il n'a pas pu continuer à lui en vouloir. Il a été obligé de se calmer et aussitôt, ce qu'elle a pu lui dire de vexant et de blessant a été relégué au second plan tellement il a senti son cœur se briser en croisant le regard de sa femme. Elle a peur, une peur sourde et horrible lui prend les entrailles et les tord jusqu'à la faire angoisser de la sorte. Il craint une autre colère venant d'elle alors pendant un instant il ne dit plus rien, il attend simplement et ose s'approcher pour effacer ses larmes. « Je ne sais pas faire ça... » Un sourire tendre naît sur ses lèvres. « Tu dois apprendre bébé... » Murmure Ezeckiel en venant la prendre contre lui avant de se poser dans le canapé. Un instant de repos, un câlin pour qu’elle puisse se calmer et se détendre après cette colère. Enfin il lui donne sa clef USB en lui demandant d'écouter sa nouvelle chanson, écrite pour elle. Elle se lève et s'approche de sa chaîne HIFI. Elle met la clef USB en marche et aussitôt, après un instant de calme, les notes de wipes your eyes se font entendre dans toute la maison. Ezeckiel observe Ana, craignant que la chanson ne lui plaise pas où lui fasse peur. Mais au bout d'un certain temps à écouter les paroles, elle s'approche de lui et murmure quelques mots. « Je t'aime. »

Il pense avoir mal entendu, il l'observe, la bouche ouverte et un air ahuris sur le visage. Sérieusement ? Il se lève et vient vers elle. Il l'observe, ne sachant quoi dire, que répondre. Puis, alors qu'un désir violent monte en lui, il vient l'embrasser en posant ses mains sur son visage. Il a besoin d'elle, de la sentir, de la toucher. Un désir impérieux brûle ses hanches alors que sa langue danse avec celle d'Ana. Les mots qu'elle vient de prononcer ont été comme une décharge électrique en lui, dans son esprit et dans son corps qui est déjà soumis à des épreuves lorsqu’elle est dans la même pièce que lui. Elle l'aime, elle vient de le lui dire de la façon la plus naturelle qui existe. Elle l'aime lui, l'homme le plus chanceux du monde. Elle l'aime et c'est tout ce qui compte, ce mot brûle son esprit alors qu'il l’emmène doucement vers le canapé. Il se laisse tomber sur elle alors qu'elle glisse entre les coussins. Il vient au dessus d'elle, incapable de la lâcher ne serais-ce qu'une seule seconde, il l'embrasse, la touche. Ses mains passent de ses hanches jusqu'à ses seins qu'il presse d'un geste impatient. « Arrête moi... » Murmure Ezeckiel alors que sa bouche glisse dans le cou de son amante, qu'il embrasse avec ardeur. Il marque sa peau d'un petit suçon, de ses dents il mordille un endroit sensible et remonte jusqu'à son oreille. « Je t'aime aussi... » Dit-il avant de chercher son regard. Il lui sourit et se penche vers elle pour l'embrasser. Derrière eux, il se rend compte que la chanson tourne en boucle, pour doucement cependant, sans les assommer pour autant. Les mots dansent dans la maison, donnant l'impression d’être enfermé dans une bulle de douceur et d'envie.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
L'orage était-il passé véritablement ? Elle regardait Ezeckiel avec une sorte de honte qui se peignait sur son visage. Elle s'en voulait de s'être révélée de la sorte, de ne pas pouvoir être normale ou adulte. De ne pas pouvoir passer au-dessus du traumatisme qu'elle a subit dix ans auparavant. Peut être qu'elle aurait dû en parler, peut être qu'elle aurait dû le combattre. Mais à l'époque tout lui semblait si énorme. Elle avait ce sentiment atroce que le monde s'acharnait sur elle alors qu'elle n'aspirait qu'à faire sa vie, et se remettre d'un chagrin d'amour douloureux. Le pire n'avait pas été de voir Néo partir, elle aurait sans doute supporter qu'il la quitte si ca avait été pour les bonnes raisons. Il était encore amoureux d'elle, et sans doute serait-il resté s'il avait eut le choix. Ce choix lui avait été ravi par son père et il ne pouvait pas le combattre. Ils n'étaient que des enfants, des jeunes adultes sans argents et sans rien pour eux. Il avait été contraint de partir, et elle avait subi douloureusement de cette disparition. Néo avait été son point d'encrage depuis l'enfance. Il avait été son premier ami, son confident, son meilleur ami, son amant. Son tout. Le voir partir sans pouvoir l'empêcher, sachant qu'il ne le désirait pas, avait été une peine déjà terrible. Voir le reste du monde la juger, et la montrer du doigt n'avait fait qu'accroitre l'impression qu'elle perdait pied. « Tu dois apprendre bébé... » Elle sourit, acquiesce mais ne rajoute rien. Elle devait apprendre, mais comment s'y prendre ? Comment était-elle censée savoir devenir ce genre de fille ? Le genre de fille qui partage ces peurs, qui accorde sa confiance et met sa vie dans les mains d'un autre ? Parce qu'il s'agissait bien de cela dans l'esprit de la jeune femme. Sa réputation fonctionnait comme une carapace, présente pour protéger sa vie privée et tout ce qu'elle avait réussi à sauver de sa première fuite. Elle refusait d'être mise sur le devant de la scène, critiquée et jugée. Elle refusait de voir sa confiance en elle s'effondrait encore. Voir sa famille s'en mêler. Et peut être aller au-delà... Elle ne voulait pas y penser. Elle avait Lily et son futur bébé à protéger. Elle ne pouvait pas penser uniquement pour elle.

La chanson qui envahie l'espace de l'appartement l'emporte. Elle ferme les yeux et se laisse envahir par les mots qui ont été écrits pour elle. Touchée, émue, elle se tourne vers Ezeckiel et les mots qui lui échappent la surprennent. En même temps elle sent son coeur s'emballer, et elle inspire profondément pour contenir les larmes qui pourraient la submerger. Elle lui a enfin dit qu'elle l'aimait. Elle ose enfin regarder ses sentiments en face. Premier pas vers une confiance aveugle qu'elle lui accorde. Sans doute y aura-t-il d'autres disputes à ce sujet parce qu'elle ne peut pas ravaler des années d'angoisse et de paranoïa. Mais elle se sent à présent assez forte pour tenter de les ravaler.
Dans un geste presque désespéré il vient vers elle et la prend dans ses bras avec une passion qui l'emporte. Elle sourit contre ses lèvres, et répond naturellement à son baiser enflammé. Il la guide sur le canapé où il la fait s'allonger. « Arrête moi... »   « Jamais. » Répondit-elle du tac au tac alors qu'il vient découvrir et parcourir son corps étendu. Il vient trouver la peau fine de son cou et la suçote alors qu'elle laisse ses mains glisser dans ses cheveux à présent en désordre. Elle a envie de douceur, de tendresse, elle a envie de lui montrer combien elle peut l'aimer. Elle sent son coeur battre durement dans sa poitrine, et elle s'abandonne totalement à cette étreinte. Souriant et lâchant un grognement quand elle sent les dents d'Ezeckiel torturer sa peau. « Je t'aime aussi... »   Elle le regarde, droit dans les yeux et lui sourit. Avec une douceur extrême elle l'invite à venir l'embrasser encore. Elle joue avec ses lèvres, quémander l'entrer de sa bouche pour jouer avec sa langue. Pendant ce temps ses bras vient chercher le bas de son t-shirt pour le faire passer au-dessus de sa tête, et découvrir son torse musclé. Elle quitte sa bouche le temps de le déshabiller avant de l'attaquer à nouveau. Elle parcoure le contour de ses muscles, comme si elle le découvrait pour la première fois.
Elle vient trouver la boucle de sa ceinture, et tente de la lui ôter, doucement. Elle veut prendre son temps, véritablement. Sa bouche ne que très peu celle d'Ezeckiel, comme si elle se nourrissait de sa présence, de son souffle, de lui. Entièrement. Elle sent son coeur battre contre elle. « Fais moi l'amour, Ez... » demanda-t-elle, en le quittant enfin, l'émotion faisant briller son regard.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Elle est tellement fragile qu'il sent un besoin de la protéger monter en lui, comme si il ne pouvait plus rien lui arriver dans ses bras. Ezeckiel a toujours été quelqu'un de très protecteur avec sa sœur où avec ses amies. Avec Liloo il se comporte comme un grand frère et un meilleur ami, faisant attention à elle comme si elle était la chose la plus fragile sur terre. Pourtant il sait que sa meilleure amie est solide comme un roc, pour preuve lors de leur première rencontre c'est elle qui est venue l'aider alors qu'il était entouré par une horde de fans qui étaient prête à tout pour une photo avec lui. Liloo n'a pas besoin de protection, contrairement à Ana qui est clairement une femme qui a manquée d'une épaule solide sur laquelle se reposer. Il se doute évidemment qu'elle avait Eliakim mais ce n'était pas la même chose avec le départ de Néo, il veut seulement lui faire comprendre qu'il est maintenant cet homme là pour elle. Il n'est pas que le père de l'enfant qu'elle porte ni son amant, il est le socle sur lequel elle peut se reposer, il est son soutien si ça ne va pas et si elle a besoin de se poser pour souffler. Il est là, elle ne sera plus jamais seule mais il se doute que ses angoisses ne vont pas la quitter aussi vite, elle aura encore peur de se retrouver seule avec Lily et leur enfant à naître. Pourtant il n'a pas prévu de l'abandonner, cela prendra du temps avant qu'elle ne lui fasse pleinement confiance. Il en veut à Neo de l'avoir brisée à ce point, il ne devait pas se douter des ravages qu'il pourrait faire en partant sans jamais se retourner. Pour lui il n'a aucune excuse, un point c'est tout.

Pour l'heure ils écoutent la chanson qu'il vient d'enregistrer pour elle, alors qu'elle lui murmure qu'elle l'aime il vient contre elle l'embrasser, la touchant et la prenant plus fort contre lui même, il a un besoin impérieux de la sentir vivante contre son propre corps. C'est trop beau, trop parfait pour ne pas être qu'un rêve, il va se réveiller bientôt. Alors il l'embrasse plus fort, joue avec ses lèvres et quémande l’accès à sa bouche comme si d'un baiser, elle pouvait le sauver. Rapidement ils se retrouvent sur le canapé, lui au dessus d'elle alors qu'elle pose ses mains partout sur lui. Il ne parvient plus à penser correctement, il n'est plus capable de dire quoi que ce soit de logique. Alors qu'il lui demande de l'arrêter si elle ne veut pas, dans un effort surhumain pour dire quelque chose de cohérent, elle lui murmure qu'elle en l'arrêtera jamais. Il vient se coller plus fort en elle en lâchant un râle d'envie. Elle vient accrocher son regard et lui sourit, le moment est magnifique, parfait et lourd de sens. Ils s'aiment, ça ne fait aucun doute pour les gens qui les voient faire. Mais pour eux le moment est symbolique. Même si ils vont avoir un enfant et même si ils vivent ensemble, Ana e lui a jamais dit qu'elle l'aimait. Elle le lui fait comprendre oui, mais elle ne lui a jamais dit en face. En repensant à ces quelques mots, il sent un frisson dévastateur glisser en lui alors qu'elle l'embrasse encore. Il s'accroche à elle comme si il pouvait couler à tout moment mais qu'elle reste son point d'ancrage. Il est incapable de se tenir loin d'elle plus d'une seconde. Pourtant il est obligé de s'éloigner alors qu'elle lui ôte son tee-shirt en le faisant passer par dessus sa tête. Ezeckiel vient embrasser son cou, le haut de sa poitrine en savourant chaque seconde. Il prend son temps, l'envie est bien là et présente mais pour aujourd’hui il veut faire les choses biens. Alors il vient lui enlever son chemisier doucement, dévoilant un soutien-gorge en dentelle noire, ce qui lui arrache un sourire et une petite exclamation. Son chemisier ainsi que son sous-vêtement rejoint le sol alors qu'il embrasse sa peau et vient passer délicatement sa langue sur le bout de ses seins, d'un air gourmand. Juste assez pour lui donner envie et l'entendre râler. Alors il remonte à ses lèvres pour l'embrasser pendant qu'elle tripote la ceinture de son jean et qu'elle cherche à l'ouvrir. « Fais moi l'amour, Ez... » Lui dit-elle alors qu'il l'aide et qu'il enlève son jean, se retrouvant en caleçon entre ses cuisses. Il en profite pour la mettre à son niveau et bien vite, ils se serrent l'un contre l'autre, seul la barrière de leur sous-vêtement les empêche d'être véritablement l'un ancré contre l'autre. Doucement il vient glisser sur sa droite, son dos tombe au sol, sur le tapis alors qu'il invite Ana à venir au dessus de lui. Il se hisse jusqu'à ses lèvres alors que de ses mains, il retrace les courbes fines de son dos. Ses doigts habiles de musicien glissent jusqu'à ses hanches puis viennent narguer l’élastique de son dernier sous-vêtement en dentelle. Il le lui retire enfin, la dévoilant nue et magnifique, offerte sous son regard amoureux.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
La première fois qu'elle avait fait l'amour avec un Néo elle avait quinze ans; Elle était amoureuse de lui depuis ses sept ans - amour d'enfant qui n'avait rien de charnel évidemment - et elle était sûre de ce qu'elle voulait. Ils avaient pris leurs temps, profitant d'une soirée où leurs parents étaient absents, et où Andrea et Sasha avaient décidé de rester enfermés dans leurs chambres. Andrea faisait le gaie pour sa soeur, elle le savait bien. Du reste, elle avait fermé la porte de sa chambre à clé, et elle avait pu profiter de cet instant parfait. Car dans son esprit de jeune femme amoureuse cela avait été une première fois parfaite. Il avait été tendre, sans doute autant stressé qu'elle à l'idée de ne pas être à la hauteur. Ils avaient mis du temps à comprendre comment mettre un préservatif, mais ils avaient à coeur de faire les choses dans le respect et l'amour de l'autre. Elle ne prenait pas la pilule à l'époque. Plus tard elle l'oubliera sans doute, ce qui expliqua sa grossesse non voulue. Elle se souvenait de sa première fois dans un brouillard vague aujourd'hui, remplacés par d'autres étreintes, remplacés par d'autres hommes. Remplacé par Ezeckiel.
Elle s'offrait à lui aujourd'hui comme elle ne l'avait jamais fait. Elle faisait vraiment tout à l'envers avec lui. D'abord ils couchaient comme des bêtes, puis se draguer, puis elle tombait enceinte, il venait vivre chez elle, et elle lui avouait ses sentiments. Pour lui offrir sa première fois, leur première fois. Car dans l'esprit de la jeune femme c'était la première fois qu'elle s'offrait totalement à lui. C'était la première fois qu'elle allait lui faire l'amour comme elle voulait le faire réellement, avec toute la tendresse et la portée profonde des sentiments qu'elle lui portait. Elle l'embrassait comme si elle buvait son inspiration, son coeur battant contre la poitrine du bellâtre. Elle se laissait mettre à nue, doucement, alors qu'il semblait redécouvrir son corps. Le renflement délicat de son ventre qui commençait à montrer qu'elle était enceinte, sa poitrine qui avait prit deux tailles du fait des hormones, les muscles de ses bras, ses longues jambes... Elle le laissait la découvrir avec un soupire d'appréciation.

Elles se laissent danser contre lui, doucement, alors qu'ils se retrouvent rapidement en sous-vêtements. Le parfum d'Ezeckiel l'entoure et elle a la tête qui tourne face à cette violence, cet enivrement subtil. Elle sourit, alors qu'il se fait glisser sur le côté pour se retrouver sur le tapis au sol. Elle ne dit rien, venant sur lui, alors qu'il lui enlève sa dernière barrière de tissu. Elle en fait de même, lui ôtant son caleçon pour découvrir son sexe qu'elle ne touche pas encore. Elle veut savourer, elle veut prendre son temps, et découvrir son corps, encore et encore. Elle revient sur lui, entourant ses hanches de ses jambes, sans toucher son intimité - elle y tient. Elle vient embrasser sa joue, ses lèvres, descend vers sa clavicule, et son cou. Elle remonte vers son oreille, traçant sur sa peau un chemin de baisers humides. Elle soupire d'aise, alors qu'elle descend encore pour embrasser son torse, s'arrêtant sur ses tétons avec lesquels elle joue un moment, les prenant entre ses dents avant d'y passer sa langue, ses mains s'amusant à jouer sur le corps d'Ezeckiel pour le chatouiller ou le faire frissonner. Elle s'amuse un moment, retenant un rire joviale et enfantin. Avant de revenir sur ses lèvres. « Tu es magnifique... »  dit-elle en venant jouer avec sa lèvre inférieur, la suçant doucement, pendant que ses mains descendent caresser son ventre.
Finalement elle descend encore, descendant pour venir se placer entre ses jambes, le regard posé sur le sexe de son amant. Elle caresse la toison qui le surplombe, avec des gestes délicats, presque hésitant, comme si elle s'amusait à découvrir un corps qu'elle connait pourtant par coeur. Doucement, délicatement, elle laisse ses doigts glisser sur le sexe dur, et sourit, fixant son amant et la moindre de ses réactions.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Il ne c'est jamais senti autant en symbiose avec quelqu'un, autant lui même face à une personne qui n'attend qu'une seule chose, l'honnêteté la plus totale et complète. Ezeckiel est lui même, pour la première fois de sa vie il se laisse totalement aller et ne réfléchit plus, il savoure simplement cet instant parfait avec la femme qu'il aime. Elle lui a dit qu'elle l'aimait et cela a été l’élément déclencheur, comme si il n'attendait que ça pour être totalement lui devant elle, comme si il n'avait plus peur de la voir partir car leur relation devenait trop... Trop tout. Car cela a effrayé Ezeckiel bien plus qu'il ne peut le penser, l'idée qu'elle parte car il en faisait trop, l'idée de la perdre car elle laissait ses angoisses et ses doutes prendre le dessus sans qu'il ne puisse rien y faire. Il l'aime Ana et il n'aurait pas pu accepter de la voir partir, c'était cela sa plus grande crainte. Et aujourd’hui alors qu'elle lui dit qu'elle l'aime il sait qu'elle ne partira pas, qu'elle restera avec lui et qu'une belle histoire commence entre eux. Il ne peut sceller que cet amour par quelque chose de beau, une étreinte charnelle et douce où ils garderont un souvenir impérissable d'une première fois pleine de tendresse. Il se laisse déshabiller avec plaisir, elle câline son corps et semble le redécouvrir à chaque instant. Il frisonne dés que ses mains passent quelque part sur son corps, il aime cette douceur dont elle fait preuve, loin de toute les fois où ils font l'amour comme des sauvages. Ils ont tout fait à l'envers, ils ont couchés ensemble comme des fous, ils ce sont disputés et dragués par la suite pour finir par commencer les choses ainsi, tendrement comme une première fois. Sans parler du fait qu'elle attend son bébé, décidément leur couple a quelque chose d'étrange et d'unique qui le fascine évidemment. Bien vite ils se retrouvent nues et c'est avec un amour évident, qu'il redécouvre les formes de sa femme, ses seins qui ont doublés de volume et son ventre qui affiche déjà une légère grosseur, signe que leur bébé pousse et fait sa place à présent. Il l'embrasse, la câline, voulant graver ce moment magique et le garder en mémoire pour la fin de ses jours.

« Tu es magnifique... » Lui dit-elle en venant mordiller sa lèvre alors qu'un petit rire lui échappe. Il ne sait pas quoi dire alors il se penche simplement et l'embrasse, un baiser chaste et plein d'amour. Elle semble hésiter dans ses gestes, comme si quelques mots avaient pu balayer son audace qui la caractérise parfois. Alors il prend les choses en main décide de glisser sur son corps, embrassant chaque parcelle de peau qui parvient à sa bouche chaude. Pendant un temps il la cajole comme une pierre précieuse avant de se retrouver entre ses cuisses, son sexe humide à portée de bouche qui semble n'attendre que cela. Alors il glisse ses mains sur les cuisses de sa femme, la caresse, joue avec elle, dépose quelques baisers proches de son sexe sans jamais lui donner ce qu'elle attend. Ainsi au bout d'un certain temps, il vient poser le bout de sa langue sur elle, savourant son parfum musquée. Guidé par ses râles et ses gémissements, il passe encore et encore sa langue sur elle, jouant avec son petit point de plaisir qui semble durcir au contact de sa langue. Il la mène jusqu'à la jouissance et lorsqu'elle vient, s'accroche à elle pour ne pas qu'elle la repousse et qu'elle puisse savourer chaque instant de plaisir que cette caresse peut lui procurer. Enfin il remonte doucement à ses lèvres, léchant son ventre du bout de sa langue jusqu'à ses seins, laissant une traînée humide sur sa peau. Il la désire avec une violence inouïe, la trouvant belle et sensuelle à chacun de ses gestes. Ainsi il vient l'embrasser et glisser ses mains sous ses cuisses, pour qu'elles les colle sur ses hanches. Enfin, yeux dans les yeux, alors que leur regard sont incapable de se décrocher, il se glisse en elle avec une lenteur toute calculée, frissonnant sous la sensation délicieuse qui l'envahie.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Elle allait faire l'amour avec Ezeckiel, se donnant entièrement à l'homme dont elle était amoureuse sans qu'une quelconque angoisse, et qu'une peur traumatique n'arrête ses gestes. Elle avait l'impression de respirer plus facilement, et d'être bien plus à l'aise. Elle était légère, sereine, en accord avec elle-même et avec ses sentiments. Elle était parfaitement elle-même, entière, laissant tomber les masques et les remparts qu'elle avait hissait autour de sa personne pour se protéger du monde extérieur, et de la ferveur de sentiments qui l'avaient déjà détruite une fois. Anastasia est une femme craintive et méfiante, une chose qu'elle cachait sous un air froid et méprisant. Il était facile de se faire craindre quand on regardait le monde de haut, et qu'on parlait d'une voix dure et cruelle. Qu'on ne faisait pas cas des larmes de la personne en face, ou de ses peurs. Elle était devenue douée pour camoufler ses sentiments, tant et si bien qu'elle était même capable de les oublier. Mais pour ce qui concernait Ezeckiel, la passion qui l'avait envahie était bien trop présente. Elle était bien trop brûlante pour qu'elle l'ignore ou la ravale. Elle avait tenté de la combattre, essayant de se convaincre qu'il ne s'agissait que d'une attirance passagère. Mais elle s'était trompée, et ce qu'elle prenait pour une attirance physique assez délirante, amenait avec elle une flopée de sentiments contradictoires mais brûlants. Elle y était perdue à présent, se laissant envelopper par une chaleur émotive capable de la rendre fébrile.
A chaque baiser elle se sentait gémir, à chaque caresse son corps réagissait et son coeur s'envolait. Elle était prise dans un tourbillon d'émotions et de plaisir qu'elle ne pouvait pas maitriser. Elle tenait fermement Ezeckiel contre elle, désireuse de le sentir le plus proche possible. Nus, tous les deux, sur le sol, elle soupirait constamment, essayant de ne pas laisser des cris de plaisir lui échapper encore. Elle attendait, impatiente, qu'il lui donne enfin ce qu'elle désirait ardemment. Enfin, il vint entre ses cuisses, et elle lui lança un regard vibrant, alors qu'il glissa sa langue entre ses jambes pour gouter à son bouton de plaisir avec toute la sensualité dont il était capable. Elle jette sa tête en arrière, alors que chaque coup de langue provoque une vague de plaisir qui la fait frémir. Elle se mord la lèvre pour ne pas crier, mais gémit encore et encore, pour preuve du plaisir qu'elle ressent. Elle trouve rapidement le chemin pour les cheveux d'Ezeckiel où elle glisses ses mains, le guidant doucement. Doucement elle bouge son corps comme pour trouver une étreinte plus violente, plus dure, plus présente. Mais il reste tendre, la léchant doucement, alors qu'elle sent le plaisir l'envahir doucement. Une vague douce et chaleureuse qui envahit chaque membre de sa personne. Elle soupire, souffle, son teint rouge prouve de son plaisir. Elle ouvre soudainement les yeux, alors que la jouissance vient la prendre doucement, dans une étreinte si douce qu'elle sent ses yeux devenir humide face à ces sentiments biens profonds.

Elle a du mal à retrouver son souffle, mais il revient assez rapidement sur elle, et elle passe ses bras autour de sa nuque pour l'attire contre elle, l'embrassant tendrement. Elle enroule ses jambes autour de ses hanches alors qu'il fond sur elle, et l'envahit, la possédant avec tendresse. Elle sent son corps s'étirer alors qu'il la prend doucement, son sexe tendu chaudement encré dans son intimité. Elle soupire de bien être, et avec ses jambes le pousse à aller au plus profond, gémissant. Elle l'attire encore, et vient l'embrasser, scellant leurs lèvres pendant qu'il danse en elle doucement. Elle aime cette sensation d'être en harmonie avec lui. Elle a le sentiment que leurs coeurs battent en symphonie. Soupire de bien être. Elle gémit alors qu'il tape en elle, sur son point mystérieux de plaisir. Elle sent ses entrailles se tordre de bonheur, et ne désire qu'une chose : continuer de la sorte longtemps encore. « Ez... C'est si bon... » murmure-t-elle en lâchant ses lèvres pendant une seconde. Elle croise son regard et s'y accroche, dans un instant de parfaite harmonie. Synchronisation parfaite. Leurs corps se rencontrent, se complètent, tendrement, doucement. Passionnément. Les minutes s'étirent, alors que le plaisir les envahie doucement, les rendant de plus en plus fébrile, alors qu'elle cherche à l'attirer plus près d' elle encore, désireuse de l'avoir en elle entièrement. Elle voudrait se fondre en lui, ne faire plus qu'un. L'idée que leur enfant grandit en elle alors qu'ils s'aiment de la sorte la rend émue, et elle sourit à travers les larmes, alors qu'une seconde fois, avec une douceur extrême, une jouissance sans précédent vient l'accueillir. Son corps se soulève, et ses yeux se révulsent sous le plaisir, alors qu'un crie de jouissance lui échappe enfin. Tremblante, elle entoure le torse d'Ezeckiel de ses bras, et de ses jambes l'oblige à rester encore dans son intimité quand il vient à son tour. « C'est la première fois qu'on... qu'on fait l'amour comme ça. » Fait-elle remarquer avec un petit rire. « Définitivement, tu as un pouvoir incroyable sur moi... »  Dit-elle avec un petit rire, alors qu'elle le laisse se glisser à côté d'elle. Pendant encore un moment elle reste contre lui, et soupire de bien être, lui souriant. Finalement, au bout d'un moment elle se relève - difficilement car leur étreinte à endoloris ses membres tend elle s'est tendue de plaisir. Et lui tend le bras. « Allons dans notre lit. » Proposa-t-elle en prenant la direction de la chambre.
Elle s'assoit sur le lit, face au miroir de leur placard, et passe une main sur son ventre, un sourire béat sur les lèvres. « Ca commence à se voir, non ? » demanda-t-elle en se tournant vers lui. Elle se mord finalement la lèvre. « Je ne t'ai même pas demandé comment avait été ta journée... » bien trop occupée à l'engueuler en réalité.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Elle se donne à lui avec une facilité déconcertante, comme si elle avait toujours voulu ça quoi qu'il arrive. Pour la première fois ils vont véritablement faire l’amour, tendrement, comme un couple qui s'aime et qui veut le faire sentir à l'autre sans plus de cérémonie. Ezeckiel frissonne partout où elle passe ses mains, il perd la notion du temps et de l'espace, il se concentre sur elle et elle seule existe et a de l'importance pour lui à présent. Il l'embrasse, cherche toujours plus à s’accrocher à elle et à se coller contre son corps chaud. Il est tendre, incroyablement doux alors que sa main glisse sur le ventre de sa femme où une mégère grosseur commence à se voir. Elle porte leur enfant, leur bébé grandit dans l’amour de ses deux parents et cela lui fait monter les larmes aux yeux pendant un instant. Il l'aime tellement, son cœur bat plus vite contre la poitrine d'Ana lors qu'il se presse contre elle. Il la laisse reprendre son souffle, les joues roses après sa première jouissance, délicate comme une pétale de rose qui vient de la cueillir alors qu'elle se laissait aller. Il se fond sur elle, la dominant de son corps et l'invitant pour la première fois à se laisser aller dans ses bras, il est là pour la protéger, il veut qu'elle s'abandonne contre lui. Il veut qu'elle garde cette journée dans sa mémoire, le jour où ils ont fait l'amour intensément comme un couple. Finalement après un autre baiser il vient en elle, lentement, se mouvant avec grâce tout en la regardant. Son corps a été fait pour l'accueillir, tout son être semble avoir été sculpté dans l'optique d'être un jour manipulé par lui. Il la touche partout où il peut, il l'embrasse, la cajole, la chérit avec une fascination incroyable. Elle est tellement belle, tellement sensuelle sous son regard amoureux. « Ez... C'est si bon... » Lui murmure la belle ce qui arrache un frisson au musicien. Cette voix chaude et suave le fait soupirer alors qu'il cale sa tête dans son cou et qu'il embrasse sa peau encore et encore. Il la sent se tendre alors que lui même s'approche doucement de la délivrance. Ainsi en une seconde, sa tête part en arrière et elle vient pour lui, dans un hurlement libérateur de jouissance extrême. Elle hurle pour moi... Cette pensée le fait chavirer alors qu'il se fait cueillir par un orgasme dévastateur également, qui le fait trembler avant de qu'il ne retombe sur Ana. Il se décale un peu pour ne pas l'écraser et enfin, elle vient l'enlacer pour un instant câlin post-jouissance, il aime ces moments.

« C'est la première fois qu'on... qu'on fait l'amour comme ça. » Il sourit alors qu'un petit rire lui échappe, il relève la tête et l'embrasse doucement. « La magie des sentiments ! » Dit-il avant de glisser ses mains sous les hanches d'Ana pour la serrer contre lui, si c'est encore possible du moins. Il est encore en elle, dans une étreinte chaude et réconfortante qu'il ne veut pas quitter. « Définitivement, tu as un pouvoir incroyable sur moi... » Il se laisse glisser à côté, tombant sur le dos alors qu'il reprend son souffle doucement. Il ouvre son bras et invite son amante à venir contre lui pour prolonger leur instant câlin. « Dit-elle alors qu'elle peut me rendre fou d'un regard. » Murmure Ezeckiel en l'embrassant sur le front. Elle l'invite à rejoindre leur lit, il se lève et, nu comme au premier jour de sa naissance, marche jusqu'à la chambre. Il se laisse glisser sous les couvertures et s'étire en baillant sans aucune retenue. « Ca commence à se voir, non ? » Il ouvre aussitôt les yeux et tombe sur une visions adorable, Ana se regarde à travers le miroir en passant une main sur son ventre. « Oui, le bébé pousse ! » Dit-il en l'invitant à le rejoindre d'un signe de main. Lorsqu’elle rejoint ses bras, il se penche et embrasse son ventre qui commence à être tendu. « Tu penses que ce sera un garçon où une fille ? » Dit-il en posant son oreille contre son ventre, mais il n'entend rien encore. « Je ne t'ai même pas demandé comment avait été ta journée... » Il hausse les épaules et reconnaît qu'elle était bien trop occupée à l'envoyer promener comme il le fallait. « On a enregistré une chanson mais on bloque sur l'arrangement d'une autre. Rien de grave on finira par trouver. On est heureux d'être ensemble c'est tout ce qui compte. » Dit-il en venant la prendre contre lui, sous la couette et en câlinant son dos doucement. « Je peux te poser une question ? » Demande Ezeckiel en se tournant vers elle. « L'autre fois tu as murmurée le prénom de Seyrah. Pourquoi ? Même si c'était pour me taquiner... Pourquoi ce prénom et pas un autre ? »

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Elle se perd dans son regard et elle se sent envahie par une chaleur incroyable qui la détend. Elle se sent protégée, et tout ce qu'elle contient depuis des années s'expriment. Elle peut souffler, elle peut se poser sur les épaules d'Ezeckiel sans risquer de le voir partir. Elle en est persuadée, étrangement. Son coeur, son corps, son être entier hurlent de lui faire confiance, aveuglément. De ne plus se poser de questions stupides. Elle aimerait pouvoir les écouter, pour une fois. Quant bien même sa raison lui dit le contraire, quant bien même des années à s'habituer à ne compter que sur elle lui hurle qu'elle a tord. Mais elle doit écouter son coeur, pour une fois. Elle fait taire sa raison, qui lui semble stupide, et elle se laisse aller. Elle se détend, laisse ses émotions paraitre, et redevient elle-même pendant quelques minutes. Parfaitement elle-même, une Anastasia qui avait disparu dix ans auparavant. « La magie des sentiments ! » Elle ne pourrait pas mieux le dire que cela. C'était exactement cela, la magie des sentiments. De l'amour, comme elle l'avait ressenti il y a des années. Et pourtant ce n'était pas le même amour. Elle savait qu'elle était amoureuse, mais c'était différent. Elle regardait Ezeckiel et elle avait l'impression que jamais elle n'avait eut envie d'être avec quelqu'un de cette façon là. Avec Néo c'était différent, ils se connaissaient depuis enfant, et leur amour avait été une sorte de logique à cette relation d'amitié fusionnelle. Mais Ezeckiel, elle ressentait pour lui un amour vibrant. Il n'avait pas été son ami, et elle n'avait pas appris à le connaitre par coeur. Les sentiments étaient là avant. Les sentiments avaient été les premiers à être là. Il l'avait enflammée. Et à présent elle savait qu'elle avait le restant de ses jours pour l'apprendre par coeur.
Elle le taquine, profite de cette instant post-orgasme. « Dit-elle alors qu'elle peut me rendre fou d'un regard. » Elle sourit, ravie d'apprendre qu'elle lui fait ce genre d'effet. C'est grisant, agréable. Elle se sent mise en valeur et sa fierté est touchée. Elle se redresse et sourit de toutes ses dents, avant de finalement prendre la direction de la chambre, totalement nue, mais nullement gênée par sa tenue ou par la fraicheur de l'appartement. Les beaux jours sont revenus, et du reste elle n'est pas vraiment frileuse en règle général. Elle s'arrête un instant pour observer son ventre, croisant son reflet dans les miroirs de la chambre, et laisse un sourire naitre sur ses lèvres. « Oui, le bébé pousse ! » Sa bonne humeur n'en est que plus brillante alors. Ezeckiel semble vraiment toujours s'extasier quand il s'agit de sa grossesse et ca lui fait un bien fout. Elle se sent aimée, elle sait qu'elle n'est pas seule. Elle sait qu'il est heureux d'être un futur père. Elle vient contre lui, et laisse aller dans ses bras. « Tu penses que ce sera un garçon où une fille ? » Elle se colle un peu plus contre lui et réfléchit un moment à la question. « Un garçon. Mais j'étais persuadée que Lily était un garçon aussi alors je pense que c'est une fille. » Logique insaississable, elle laisse partir un petit ricanement avant de se tourner vers lui. « Qu'en penses-tu toi ? » demanda-t-elle, toujours ravie d'avoir ce genre de conversations dont elle avait été privée durant sa première grossesse.

Finalement il pose sur elle un regard introspectif et elle se tend. « Je peux te poser une question ? » Elle le regard étrangement, craignant ce qu'il va lui demander avec cet air soudainement sérieux. Elle se demanda ce qu'elle avait bien pu faire ou dire pour qu'il soit à ce point pensif, mais rien ne lui revint. Elle fit alors un geste de la tête pour lui signifier que oui il pouvait lui poser sa question. « L'autre fois tu as murmurée le prénom de Seyrah. Pourquoi ? Même si c'était pour me taquiner... Pourquoi ce prénom et pas un autre ? » Elle reste bête pendant un instant avant de sentir le rouge lui monter aux joues. Elle ne s'était pas attendue à cela, et en réalité elle avait même oublié cette histoire. Mais pas lui, de toute évidence, et le voila qui venait lui rappeler sa taquinerie. « Tu aurais préféré que je murmure le nom de Néo ? » demanda-t-elle avant de se rendre compte que cette tentative d'humour pouvait être mal interprétée. Elle perd son sourire, prise de panique pour venir au-dessus d'Ezeckiel et lui caresser la joue. « Pas que je pense à lui quand... jamais... Enfin je pense pas non plus à Sey... »  Dit-elle, sentant que tout ce qu'elle dit n'a pas de sens. Elle part dans un petit rire nerveux, et finalement s'agenouille à côté de son amant et le regarde dans les yeux. « Seyrah et moi avons eut ... je dirais pas une histoire mais on a couché ensemble. Parfois. » Dit-elle avec un sourire un peu plus mystérieux, moqueur. « Elle a été la seule femme à avoir le droit à cela d'ailleurs. Mais finalement nous sommes mieux en tant qu'amies, et les hommes nous sont indispensables. » Dit-elle en se penchant vers lui pour embrasser ses lèvres tendrement.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Il n'a jamais été aussi bien avec quelqu'un, en phase avec lui même et en symbiose avec une personne extérieure. Il se sent bien avec Ana, tout simplement bien. Comme si les restes de leur dispute n'avaient jamais existes, comme si il n'avait pas entendu les reproches qu'elle lui avait jetée au visage, il oublie tout. Il comprend qu'elle avait peur et que l'angoisse parlait pour elle, cette peur horrible de le perdre et de se voir traînée dans la boue comme la première fois. Mais par cette façon douce et tendre qu'il a utilisé pour lui faire l'amour, il a tenté de lui faire comprendre qu'il ne partirait pas. Que quoi qu'il arrive elle ne serait pas pour lui un simple jouer pour se satisfaire, qu'elle est bien plus que ça. Ils vont avoir un bébé, elle est la mère de son enfant et même si il a eu du mal à le reconnaître, par peur, elle est la femme qu'il aime désespérément. Cela dépasse tout ce qu'il a pu vivre avant cela, toutes les histoires qu'il a eu, les étreintes partagés, la passion avec les autres. C'est tellement plus qu'avec Avery, qu'avec toutes les autres. Ana a su réveillée quelque chose qui dormait en lui, une passion folle qui lui donne envie de chanter, danser, écrire, jouer, être tout simplement vivant. Elle le rend vivant, elle fait battre son cœur et réveille ses sens, par sa présence, ses mots, ses gestes et surtout, son regard brûlant et plein de douceur. Ainsi c'est sas gêne qu'ils se lèvent et qu'ils marchent vers la chambre, nu l'un comme l'autre. Il la regarde un instant, elle est belle avec son petit ventre tendu et ses seins qui font deux tailles de plus, son corps également semble avoir changé. Ses cuisses sont plus fermes -pas qu'elles manquaient de fermeté attention- et ses hanches semblent être prête à laisser passer un bébé dans quelques mois. Elle change et il trouve ça merveilleux, là où d'autres n'aimeraient pas, lui il trouve ça parfait et hautement sensuel. Il la désire plus encore depuis qu'elle est enceinte. « Un garçon. Mais j'étais persuadée que Lily était un garçon aussi alors je pense que c'est une fille. » « Je suis sur que parfois on peut la confondre. » Dit-il avec un regard sérieux avant d'éclater de rire. C'est totalement ironique, Lily est juste le genre de petite fille très girly, elle aime se pomponner et être toujours propre et bien habillée. Si elle avait entendue cela de la bouche de son beau-père, elle lui aurait sans doute jetée un coussin au visage. « Qu'en penses-tu toi ? »

Il se penche vers son ventre et embrasse sa peau doucement, tout en passant ses mains dessus dans un geste hautement tendre. « Je m'en fou un peu... Une fille j'aimerais. Une princesse ! » Il sourit et se dire que tout de même, tant que le bébé va bien cela sera parfait. Enfin il lui pose une question, cette même question qui lui brûle les lèvres depuis qu'elle a murmurée le prénom de Seyrah. « Tu aurais préféré que je murmure le nom de Néo ? » La remarque le fait bouder un instant alors qu'il jette un regard noir à son amante. Non il n'aurait pas préféré et si elle avait fait ça, ils ce serait tellement vexé qu'ils n'auraient sans doute rien fait de la journée. Elle semble comprendre la portée de ses paroles et aussitôt tente de se rattraper, ce qui a le don de faire rire Ezeckiel qui finalement, se met à sourire. « Pas que je pense à lui quand... jamais... Enfin je pense pas non plus à Sey... » Il penche sa tête sur la droite et regarde son amante tenter vainement de trouver une excuse potable. « J'ai compris bébé ! » Dit-il en riant un peu alors qu'elle s'approche de lui. « Seyrah et moi avons eut ... je dirais pas une histoire mais on a couché ensemble. Parfois. » Ses yeux s'agrandissent sous la surprise que cette déclaration lui apporte. « Sérieux ? » Dit-il alors qu'un grand sourire s'impose sur ses lèvres. « Elle a été la seule femme à avoir le droit à cela d'ailleurs. Mais finalement nous sommes mieux en tant qu'amies, et les hommes nous sont indispensables. » Dit-elle avant de venir l'embrasser doucement. « C'est hyper sexy... » Murmure Ezeckiel en riant avant de venir la prendre contre lui, dans une position qui lui permet de caler sa tête contre le torse de son homme. « Il n'y a plus rien entre vous ? » Demande Ezeckiel en se tournant vers elle alors que de sa main libre, il commence à câliner le dos de sa femme, doucement. « Tu as des nouvelles de Neo ? » Demande le musicien en sachant que le sujet est sensible mais qu'ils doivent en parler. « Tu ne m'en parles plus du tout c'est pour ça... » Il se justifie maladroitement, lui faisant un petit sourire d'excuse. « Et Lily, elle le réclame ? Où plus du tout ? » Après tout il est son père et malgré ce qui c'est passé, elle peut avoir envie de le voir.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
Les deux amants se mettent à discuter tranquillement et la jeune femme se sent incroyablement bien. Elle adore ce genre de moment. Alors que d'autres trouvent leur complaisance dans les choses du sexe dans un couple, elle, elle s'extasie devant les discussions à coeur ouvert, et les plaisanteries sans sous-entendus. Elle aime ces moments qui lui donne le sentiment qu'elle pourrait construire une vie de famille . Une illusion qu'elle avait connu enfant pendant quelques temps - quant bien même son père en était absent - et qu'elle n'avait pas ressenti depuis dix ans. Il n'y avait que Lily et elle, ses amis mais finalement il n'y avait vraiment une famille. Décemment pouvait-elle considérer qu'elle était une famille alors qu'elle était si distante avec sa fille finalement ? Elle adorait Lily, ce n'était pas la question, mais elle se rendait compte qu'elle avait élevé de telle murailles autour d'elles qu'elle s'était même coupée de sa fille. Elle la protégeait comme une chose précieuse et fragile. Mais elle ne s'était pas vraiment dévoilée devant elle. Pas autant qu'elle l'aurait voulu. Quelque part, elle espérait qu'il n'était pas trop tard, et au contact d'Ezeckiel elle sentait qu'elle et sa fille se rapprochaient encore. La jeune adolescente n'avait jamais semblé aussi radieuse et heureuse. Sans compter qu'elle adore Ezeckiel et que cela se voit dans leur manière de se taquiner. Non pas comme un père et sa fille, mais peut être comme un frère et une soeur, ce qui n'est pas plus mal au final. « Je suis sur que parfois on peut la confondre. » Elle laisse échapper un rire alors qu'il se moque gentiment de Lily. L'ironie est évidente alors que Lily est clairement le genre d'adolescente qui aimera se montrer constamment sous son plus beau jour, et commence même à demander à avoir du maquillage. Chose qu'Anastasia lui refuse. Elle va avoir seulement onze ans, c'est bien trop jeune. Définitivement.

Ils en viennent à discuter de leurs futurs bébé, et comme toujours Ezeckiel vient embrasser la peau tendu de son ventre. Parfois elle se dit que d'ici deux ou trois mois, quand la proéminence de sa grossesse sera plus marqué encore, il ne pourra plus résister, et restera la journée accrocher à elle comme un panda. L'image la fait sourire, mais la perspective beaucoup moins. Elle aime qu'il soit tactile. Ce qui l'agace, c'est que tout le monde semble décider à lui toucher le ventre comme si cela allait la réconforter - ou un truc à la con du genre. « Je m'en fou un peu... Une fille j'aimerais. Une princesse ! » Elle lève les yeux au ciel, se disant que cela ne l'étonnait pas vraiment. Si c'est une seconde petite fille, alors sans doute deviendra-t-elle encore plus coquette de Lily. Ezeckiel sera au petit soin pour elle. Elle sourit, le regardant dans les yeux. « Si c'est une fille il faudra la protéger de l'influence des hommes qui ne voudront que profiter de son corps de rêve. » Rappelle-t-elle avec un masque moqueur sur le visage. Il ne doute pas qu'il sera ce genre de père, qui effraie tous les garçons qui oseraient approcher sa petite princesse et prétendre avoir le moindre droit sur elle. « Tu pourras déjà t'entrainer avec Lily cela dit... » Se dit-elle alors qu'il lui ouvre son bras et qu'elle vient y trouver son nid comme toujours, dans la chaleur de son étreinte.

Il en vient à lui poser la question sur Seyrah. Elle s'embourbe, se perd, s'excuse. Et il rit, le bougre de la voir aussi mal à l'aise. « J'ai compris bébé ! » Elle lève les yeux au ciel, et finit par lui avouer sa relation avec la jolie blonde. Ancienne relation, terminée depuis des années maintenant. Mais il y avait encore entre elle des sentiments profondément ancré. Une amitié solide qui avait largement passé les frontières de l'absence et du silence durant des années. Elles s'étaient retrouvées à Oxford il y a six mois comme si rien ne s'était passé, se retrouvant à vivre ensemble comme auparavant. « Sérieux ? » Il semble stupéfait, et elle en rit, lui assurant que c'était bien là la vérité. « C'est hyper sexy... » Froncement de sourcil, elle reste sceptique. « Seyrah et moi c'est sexy ? Tu as ce genre de fantasme toi ? » Demanda-t-elle en haussant un sourcil. Elle était classique dans ses relations sérieuses - une chose qu'il pourrait trouver embêtante. Mais cette pseudo-bisexualité... Elle n'aurait jamais cru qu'il l'accepterait en disant simplement que c'était sexy . Les hommes, pensa-t-elle en levant les yeux au ciel, finalement. « Il n'y a plus rien entre vous ? » Elle lâche un rire crystallin, le retrouvant un peu mieux là; Dans ce genre de propos qui laissait supposer une jalousie cachée, et une possessivité évidente. « C'est ma meilleure amie. On a toujours été là l'une pour l'autre... enfin jusqu'à ce que je m'éloigne du monde. Elle est la marraine de Lily, et elle tient son rôle à coeur. Mais physiquement, non. Plus rien. » Dit-elle, lui assurant malgré tout que Seyrah à sa place dans son existence, et que cela ne changera pas. Elles sont liées à vie.

Finalement il enchaine sur d'autres sujets, ouvrant les perspectives de conversations qui ne vont pas terminer de si tôt. Elle en est ravie, profitant de ce moment de couple partagé. « Tu as des nouvelles de Neo ? » Elle soupire lourdement, et se laisse aller sur le dos, près de lui, pour regarder la plafond. « A ce que je sens il est toujours à Londres, attendant le dernier souffle de son père. Je n'ai pas eut de nouvelle de son avocat, mais Seyrah m'assure qu'il ne pourra rien nous faire. Il n'a pas de droit sur Lily, et il risque même de me verser quelques années de pension. » Dit-elle, faisant écho à cette procédure qu'elle a mise en place sans avoir véritablement eut le choix. Après tout, elle devait surtout protéger sa fille, et la garder auprès d'elle. « Tu ne m'en parles plus du tout c'est pour ça... » Elle hausse les épaules, lui signifiant que ce n'était rien. « Parce que je n'ai pas beaucoup de nouvelle. Je pense que cela viendra avec le décès de mon beau père. J'ai quelques messages de Sasha, mais elle n'est pas très éloquente sur le sujet. » Dit-elle en grimaçant alors qu'elle parle de sa soeur - chose qui arrive rarement. Il faut dire que leurs relations sont un peu ... biaisées.
« Et Lily, elle le réclame ? Où plus du tout ? » Elle se tourne vers lui et pose sa main sur le ventre musclé de son musicien pour le caliner distraitement. « Elle veut le connaitre, mais je sens qu'elle n'ose pas. Elle sait que le sujet est épineux... elle est assez intelligente pour savoir que j'ai la colère contre lui. Malgré cela, si elle comprend qu'elle ne doit plus le voir... Elle veut le connaitre. Elle essaie de m'en parler parfois mais ... Je ne veux pas discuter de Néo à sa fille avec la hargne que j'ai contre lui. Je n'ai pas le droit de lui offrir ce portrait-là de son père. » Dit-elle en grimaçant, sachant pertinemment qu'elle était en tord dans cette histoire. Elle devrait prendre sur elle et en parler calmement à Lily. « Outre cela, elle a dit à toutes ses copines que son beau-père était le beau chanteur de DNA. Et elles exigent toutes des places pour vos futurs concerts. Et de venir ici pour te rencontrer. » Dit-elle sur un ton plus apaisé et moqueur. Elle revient vers lui, caressant toujours son torse avec un air mutin. « Est-ce que je dois m'inquiéter de voir autant de groupies autour de toi ? » Dit-elle avec un sourire moqueur, lui prouvant qu'elle n'est pas inquiète. Plus vraiment en tout cas.
« Et toi ? tu as des nouvelles de tes parents ? De ta soeur ? Tu leur as dit pour... »

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
« Si c'est une fille il faudra la protéger de l'influence des hommes qui ne voudront que profiter de son corps de rêve. » Il lâche un simple grognement en guise de réponse, râlant déjà à l'idée que sa fille soit entourée de garçons qui ne veulent qu'une chose, la peloter. Il sait comment sont les hommes et surtout comment sont les adolescents, il a été ce genre d'ado qui voulait tripoter les filles derrières les bâtiments de cours. Et il le faisait d'ailleurs, étant très beau, déjà musicien et romantique, Ezeckiel avait du succès auprès de ses copines, il avait simplement à claquer des doigts pour se promener avec une fille très jolie. Mais il n'est jamais tombé amoureux avant Ana, il s'amusait voilà tout. En revanche il ne veut pas que sa fille soit ce genre de fille, il refuse clairement qu'elle enchaîne les garçons comme les smarties. Il en deviendrait mauvais si il apprenait qu'elle est ainsi. « Tu pourras déjà t'entrainer avec Lily cela dit... » Il sourit et se tourne vers elle. « C'est déjà le cas. L'autre jour aux courses un garçon a cherché à la draguer, il était bien plus âgé qu'elle. Lorsqu'elle avait le dos tourné j'ai fait signe au garçon que j'allais lui refaire le portraits. Tu n'imagines pas à quelle vitesse il a quitté le magasin ! » Dit-il en riant, fier de lui à l'heure actuelle. Lily d'ailleurs n'a pas compris pourquoi le garçon en question est devenu tout rouge avant de partir tête baissée, tout simplement car il voulait éviter de s'attirer les foudres du musicien. Il faut dire qu'Ezeckiel ne fait pas rire avec sa taille assez haute, ses tatouages de partout et son air rebelle lorsqu'il se met en colère, c'est typiquement le genre de mec qu'on ne cherche pas de peur de perdre une dent. Elle vient contre lui, il soupire de bonheur et de bien-être. Il l'embrasse doucement sur le front tout en lui caressant le dos, la nuque et les cheveux. Tellement tendre et bien, son corps irradie de chaleur et de bien-être. « Seyrah et moi c'est sexy ? Tu as ce genre de fantasme toi ? » Dit-elle alors qu'il avoue qu'il trouve ça sexy. Il sent le rouge colorer ses joues et se mord la lèvre.

« Je pense que je pourrais tout trouver sexy avec toi... » Murmure Ezeckiel en lui sourit doucement. Elle lui assure qu'il n'y a plus rien avec Seyrah et il hoche la tête, satisfait de pouvoir calmer sa jalousie qui montait en lui. Ezeckiel est quelqu'un de très possessif et de très jaloux, sans pour autant trop en faire jusqu'à pourrir la vie de sa promise. Mais tout de même il aime être rassuré, savoir que plus rien n'existe entre Seyrah et Ana l'apaise aussitôt. Finalement ils se mettent à parler de Neo, tranquillement, honnête l'un envers l'autre et heureux de partager ce moment de discussion et de câlin après l'amour. « A ce que je sens il est toujours à Londres, attendant le dernier souffle de son père. Je n'ai pas eut de nouvelle de son avocat, mais Seyrah m'assure qu'il ne pourra rien nous faire. Il n'a pas de droit sur Lily, et il risque même de me verser quelques années de pension. » Ezeckiel sent le coin de sa bouche se relever dans un sourire. « Tant mieux. C'est bien pour la petite. » Dit-il, satisfait de savoir que la petite fille ne risque pas d'être enlevée à sa mère. Elle parle une seconde de sa sœur, Sasha et il la sent grimacer. Il décide de ne pas relever et comprend que le sujet est encore plus sensible que Neo alors, il change de sujet et demande si Lily vit bien le fait de ne pas voir son père. Car même si le musicien l'aime et l'adore de tout son cœur, il n'est pas son père et il comprendrait que la petite fille veuille voir Neo souvent. « Elle veut le connaitre, mais je sens qu'elle n'ose pas. Elle sait que le sujet est épineux... elle est assez intelligente pour savoir que j'ai la colère contre lui. Malgré cela, si elle comprend qu'elle ne doit plus le voir... Elle veut le connaitre. Elle essaie de m'en parler parfois mais ... Je ne veux pas discuter de Néo à sa fille avec la hargne que j'ai contre lui. Je n'ai pas le droit de lui offrir ce portrait-là de son père. » Il l'embrasse une fois de plus sur le front, comprenant qu'elle ne calme pas cette colère qu'elle tient contre son ex. « Laissons le temps à Lily. C'est elle qui doit choisir si elle veut le voir ou pas. » Dit-il comme une fin de discussion, après tout elle est la principale concernée, c'est elle qui choisira de toute façon. « Outre cela, elle a dit à toutes ses copines que son beau-père était le beau chanteur de DNA. Et elles exigent toutes des places pour vos futurs concerts. Et de venir ici pour te rencontrer. » Dit-elle alors que sa main câline ses abdos, ce qui le fait sourire.

Il rit un peu et cale son bras droit sous sa tête. « J'aurais des places, c'est promis. Avec des pass pour venir en backstage. Et... Elles peuvent venir quand elles veulent. » Il se penche vers Ana et l'embrasse. « Alors comme ça je suis un beau chanteur... ? » Dit-il en se collant à elle dans un geste sensuel. Il l'embrasse dans le cou, amoureusement, mordillant sa peau. « Est-ce que je dois m'inquiéter de voir autant de groupies autour de toi ? » Il hausse les épaules. « Je ne vois que toi depuis des mois. Je me moque tellement des autres. Après... Je ne peux pas empêcher les femmes de me trouver à leur goût. » Dit-il en riant et en s'éloignant un peu, craignant qu'elle le frappe avec un coussin. « Et toi ? tu as des nouvelles de tes parents ? De ta soeur ? Tu leur as dit pour... » Pour nous. Pas encore non mais ça ne va pas tarder. « Ma sœur le sait, elle est enchantée et saute partout, elle veut te rencontrer d'ailleurs ! Et mes parents... Je les vois tellement peu que je n'ai pas eu le temps. Mais je m'en occupe bientôt, il faut seulement que je puisse avoir mes parents au téléphone. Avec leur boulot c'est difficile. » Il glisse son ventre entre les cuisses de son amante, sa tête se pose sur le ventre de la belle. « Et toi, tu veux leur dire pour nous ? » Demande le musicien. Il embrasse la peau de sa douce, tendrement. « J'ai hâte de jouer devant toi... » Ce n'est peut-être pas grand chose pour Ana, mais pour lui c'est énorme.

C'est juste un mauvais jour, pas une mauvaise vie.
Anastasia & Ezeckiel
« Laissons le temps à Lily. C'est elle qui doit choisir si elle veut le voir ou pas. » Elle acquiesce, ne sachant que rajouter d’autre, même si imaginer sa fille vouloir passer du temps seule avec Néo la rend malade. Elle le craint, à présent, sentant que sa confiance envers lui a été fortement ébranlée. Elle a toujours été terriblement protectrice avec sa fille, la laissant avec des nourrices de confiance, qu’elle a « testé » et « approuvé » avant de les laisser prendre soin de sa fille. Elle a été infecte avec pas mal de gens pour le bien être de Lily. Elle a toujours tout fait pour qu’elle ne manque de rien, qu’elle soit choyée, qu’elle vive loin de ceux qui pourraient la détruire, et lui faire du mal. Elle l’a cachée du monde dans lequel elle-même a évolué lors de son adolescence. Ce monde d’hypocrisie et de paillettes à la con. Pourtant elle vit et travaille à Oxford. La raison n’est autre qu’un salaire conséquent, et un niveau de vie acceptable selon elle. Elle profite de l’opportunité, pour donner à sa fille encore la possibilité d’être et de faire ce qu’elle veut. Son internat à Londres n’est pas donné, ses cours de gymnastiques et de danse non plus. Mais elle est heureuse, elle est épanouie, et c’est tout ce qu’Anastasia aurait tout donné. Elle ne voulait pas laisser qui que ce soit mettre ca en péril. Pas même Néo. Surtout pas Néo.
Alors elle change de sujet, taquine son homme, sur un ton plus léger. « J'aurais des places, c'est promis. Avec des pass pour venir en backstage. Et... Elles peuvent venir quand elles veulent. » Elle lève les yeux au ciel, assurée que Lily sera ravie de l’apprendre dés le lendemain matin au réveil. Elle n’avait pas osé en parler à Ezeckiel directement, de crainte qu’il refuse. Parfois elle se dit que le comportement de Néo a ébranlé la confiance de la petite (comme il dit). Elle a peut être moins confiance en elle, en Ezeckiel. Elle a peut être peur qu’il la rejette lui aussi. Et pourtant c’était stupide, Ezeckiel ne partira pas. Etrangement, au plus profond de son être Anastasia en est persuadée. Ou alors etait-ce son amour pour lui qui la rendait aveugle ? Peut être. Alors elle en souffrira, et fera souffrir ses deux enfants. Alors elle s’en voudra pour le restant de ses jours. Mais Putain pour une fois elle veut vivre sa vie sans réfléchir aux conséquences. Elle rejette ses craintes dans un coin de son esprit qu’elle verrouille. « Lily en sera ravie. » Assure-t-elle en levant les yeux au ciel. « Alors comme ça je suis un beau chanteur... ? » Prétentieux. Il se colle à elle, et le désir l’étreint rapidement, mais son corps est épuisé, et elle a du mal à réagir. « Je ne fais que reprendre les mots d’une bande de pré-adolescentes. » Dit-elle entre ses lèvres, ne lui donnant pas le plaisir de le flatter sur ce sujet. Ce n’est pas comme s’il l’ignorait après tout. Il était beau, terriblement beau, et il ne pouvait pas l’ignorer. C’était impossible.

Puis elle laisse s’exprimer une crainte, toujours la même qui revient toujours entre ses lèvres, mais masqué sous un rire idiot. Espérant qu’il ne la jugerait pas trop sévèrement pour douter, encore et encore. « Je ne vois que toi depuis des mois. Je me moque tellement des autres. Après... Je ne peux pas empêcher les femmes de me trouver à leur goût. » Il rit, s’éloigne, mais il ne peut pas rater, la claque qu’elle pose sur son torse pour le punir de son effronterie. « Putain de Prétentieux. » Lâche-t-elle à la manière d’une insulte. Elle secoue la tête, et lève les yeux au ciel. Il est irrécupérable, mais terriblement craquant en même temps.

Finalement elle vient lui demander des nouvelles de sa famille, sachant que le sujet est délicat. Il les pour tous les deux, après tout. Encore un point commun qui les rapproche. Une douleur qu’ils partagent. Incapable de compter sur leurs familles, ils sont sur le point d’avoir la leur. Est-ce que lui aussi craignait de ne pas être à la hauteur ? Elle avait beau avoir déjà Lily cette pensée ne la quittait jamais vraiment. La pensée qu’elle fera des erreurs. « Ma sœur le sait, elle est enchantée et saute partout, elle veut te rencontrer d'ailleurs ! Et mes parents... Je les vois tellement peu que je n'ai pas eu le temps. Mais je m'en occupe bientôt, il faut seulement que je puisse avoir mes parents au téléphone. Avec leur boulot c'est difficile. » Sa sœur voulait la rencontrer ? Elle sourit, ravie à cette idée, bien qu’un peu troublée. Elle n’avait pas vraiment pensé à cela. A la perspective de devoir rencontrer la famille d’Ezeckiel, et d’espérer leur plaire. Elle n’était pas douée pour plaire aux autres, se demandant encore pourquoi lui s’était arrêté sur elle ? Après tout elle est terriblement froide, méfiante, et sarcastique. Elle le sait, elle ne cherche pas même à le combattre. C’est sa manière d’être, pour se protéger du monde extérieur. Alors qu’elle se perd dans ses pensés il vient poser sa tête sur son ventre. « Et toi, tu veux leur dire pour nous ? » Elle trouve ses cheveux et commence à les caresser distraitement, comme elle le sait toujours. « Il le faudra bien. Mon beau père sera ravi d’apprendre que je me suis trouvée quelqu’un de connu, sans doute. Bien que je l’imagine mal comme un fan de DNA. Et ma mère trouvera le moyen de me rappeler qu’un second bâtard ne sera qu’une honte de plus pour nous. » Dit-elle en crachant ses mots comme du venin. Sa mère qui avait tant changée. Sa mère qui n’avait plus rien à voir avec la jeune femme protectrice et aimante qu’elle était avant son putain de mariage. Abruti de riches. « J’en parlerai à mes grands parents aussi, mais eux seront ravis. Et demanderont sans doute à te rencontrer. » Dit-elle en souriant à cette idée. Elle adorait ses grands parents même s’ils n’étaient plus tout jeunes à présent. Néanmoins ils tenaient la forme, et ils faisaient tout pour préserver leur jeunesse. Des exemples pour la jeune femme. « Mon frère est au courant par contre. Il me fait te dire qu’au moindre faux pas il te retrouvera pour t’éviscérer. Mais il ne compte pas rentrer en Angleterre avant… la naissance ou le baptême du bébé. Un truc du genre. » Dit-elle en haussant distraitement les épaules.

Il embrasse la peau tendu de son ventre, et elle le regarde faire avec toute la tendresse dont elle est capabel. « J'ai hâte de jouer devant toi... » Elle hausse un sourcil, sceptique. « Devant moi ou devant lui ? » Demanda-t-elle en tapotant la peau de son ventre. « Il parait que la musique est très bonne pour les bébés. Tu devrais jouer pour nous. » Dit-elle distraitement, sans vraiment réfléchir à ce qu’elle dit, la fatigue commençant à prendre le dessus sur le reste. Avant que son ventre ne se mette à faire un bruit terrible. « Je crois que j’ai faim. » Dit-elle en rougissant un peu. « Si tu pouvais me jouer un truc… tu me jouerais quoi ? » Demanda-t-elle finalement, décidant de profiter encore de ce moment, la tête penchée sur le côté, intriguée.