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 on the ending road (alien)

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyJeu 9 Juin - 17:41

on the ending road
Alice & Eden
Elle s'arrêta en bas de l'immeuble d'Eden, prenant son portable pour lui envoyer un ultime sms - je suis là - et attend en laissant le moteur ronronner docilement. Elle a perdu son masque naturel, n'offrant à la jeune Winchester qu'un air profondément indifférent; elle refuse de lui montrer que son comportement l'a blessée, plus profondément que cela n'aurait dû. Elles n'ont pas pu s'expliquer tout de suite, Eliakim étant sur les dents - à l'instar du reste d'Oxford quand il s'agissait d'Alice - et lui assurant que s'il devait croiser Eden il n'en ferait qu'une bouchée. Ce à quoi Alice lui répondait simplement par un haussement d'épaules, avant de se pencher sur ses lèvres pour tenter de lui extraire cette colère. Elle n'était pas vraiment en colère, sceptique tout au plus car elle ne comprenait pas les raisons de cette trahison. Eden était pourtant au courant qu'Alice ne laisserait personne ébranler son couple, d'autant plus pour de telle calomnies. Et qu'importe que ce fut uniquement pour faire le buzz , elle n'escomptait pas laisser passer aussi facilement. Elle ne le ferait pas du tout du reste. Bornée, la Kensington avait déjà fait le choix de ne pas passer l'éponge cette fois sur les frasques de sa soit-disant amie. Parce qu'elle avait eut confiance en Eden malgré tout ce qu'Oxford pensait d'elle, qu'elle avait été présente au moment où sa vie partait en vrille allant la voir à l'hôpital et espérant la voir retrouver le sourire, et parce qu'elle la considérait assez importante pour lui demander d'être sa demoiselle d'honneur au mariage. Eden avait bafoué tout cela sans un regard en arrière, et Alice ne le comprenait pas.

Malgré tout, elle voulait en discuter - ou alors était-ce Eden qui avait envoyé le premier sms ? Elle ne sait plus. Elle s'en moque assez à présent. Elles ont prévu de faire cela, loin d'Oxford, loin de tout, juste toutes les deux pour réussir à mettre fin à cette relation amicale qui ne méritait pas d'être ainsi brisée du jour au lendemain. Du point de vue d'Alice, elles avaient bien trop partagé pour que cela se termine sur des non-dits. Elles avaient bien trop en commun. Alice se demandait si un jour cela cesserait. Si un jour elle pourra avoir une vie où chacun reste à sa place, sans pour autant tenter de tout briser, ou de s'amuser de l'affection et de la confiance les uns des autres. Elle avait le sentiment que son existence vacillait constamment entre la colère et la mélancolie et cela la fatiguait. Le scandale d'Eden n'avait pas été uniquement contre elle, elle avait aussi attaqué Daisy, et - involontairement elle l'espérait - Angelus. Ce dernier était arrivé chez la Kensington trois jours auparavant, ivre, et totalement désespéré. Une chose qu'Alice n'acceptait pas, son cousin étant le seul parent qui avait toujours été là pour elle. Angelus qui adorait Eden. Eden qui l'avait fait souffrir plus que de raison.

La porte de la voiture s'ouvrit, et Alice se tourna pour voir Eden entrer dans l'habitacle. Elle la laisse ranger son sac, mettre sa ceinture, s'engage dans la circulation, toujours dans ses pensés. Angelus, Daisy, Eliakim, elle... Qui restait-il à Eden aujourd'hui à part Mischa Dempsey qui avait reçut les foudres d'Eliakim, victime du scandale sans le vouloir. Il ne fallait pas être aussi proche d'Eden. « On a deux heures de routes avant d'arriver à destination. » Lance-t-elle en coupant la radio qui parlait dans le vide depuis un moment. Toujours altière, décidant qu'il était temps de parler de ce qui les avait amené à se retrouver là, elle inspira profondément, et se concentrant sur la route. Eliakim est parti dans un SPA avec Rae, n'ayant aucune idée de ce qu'Alice fait à l'heure actuelle. Et c'est une bonne chose, elle tenait à ce que cette conversation ne les regarde qu'elles. « Pourquoi Eden ? »

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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyVen 17 Juin - 12:04


    

❝On the ending road❞
Alien

J’ai envie de la voir, j’ai envie de voir Alice. De tout lui dire, tout ce que je n’ai pas eu le cran de dire au moment venu. J’ai beaucoup réfléchi à ce qu’il s’était passé. L’article que j’avais fait sur elle et Eliakim. Je l’avais trahi, j’avais trahi une de mes meilleures amies, une des seules personnes avec qui j’ai aimé faire l’amour. Elle était ma petite bouffée d’oxygène, ma part de lumière dans mes jours les plus sombres et j’ai toujours pu compter sur elle. Mais je l’ai trahi. Pour les Astrals, pour me venger de ceux qui avaient fait ça à Balthazar, de l’Elite en général. Elle n’y était pour rien, j’en étais intimement convaincue mais c’était mon défi, ma porte d’entrée pour rejoindre ce groupe. Je sais, j’aurai pu la prévenir, lui dire que tout cela n’était que du vent mais je ne l’ai pas fait, je n’y ai pas pensé. J’y ai pensé bien après, après avoir parlé avec Mischa, après qu’il m’ait aimé encore une fois. J’avais beaucoup réfléchi cette nuit-là, je n’avais pratiquement pas dormi même. Je l’avais perdu, j’avais perdu Alice. Mais je comptais bien arranger la situation.

Et c’est parce que je voulais arranger la situation que j’ai accepté de la voir, de parler avec elle, d’aller à Manchester, en terrain neutre. Là où il n’y a pas d’Oxymoron, là où nous ne sommes que deux jeunes femmes banales. Nous ne serons pas Alice Kensington et Eden Winchester. Nous serons inconnues aux yeux des personnes de Manchester. Je me suis habillée simplement et Mischa est au courant de ma sortie avec Alice. Il est au courant mais il n’en saurait rien et je sais qu’il n’est pas du genre à quémander des informations. Je sors de ma chambre, habillée sobrement avec juste un jean noir, une blouse blanche ave des manches trois quarts et des Converses de la même couleur. Sobre. C’est parfait. Mon maquillage est léger aussi et j’avais remonté mes cheveux en une queue de cheval haute. Mischa était sur le canapé et je m’avachie sur lui, posant ma tête sur ses cuisses. Voilà. J’ai peur. Je suis conne. Nous parlons, il essaye de me détendre avec des blagues de merde et ça marche. Je ris et mon portable me coupe dans mon élan. Un SMS d’Alice. Elle est devant chez moi et elle m’attend. Je me lève, enfile ma veste en cuir, prends ma besace que je mets en bandoulière. Je me redirige vers Mischa, dépose un doux baiser sur ses lèvres.

« En espérant que je ne finisse pas sur un piquet. »

Je ris nerveusement et je sors.

Je repère aussitôt la voiture de mon am… ancienne amie, je suppose et je monte. Elle démarre et le début du trajet se déroule dans une ambiance glaciale. Seul le bruit de la radio et des chansons pop ridicules du moment remplit l’habitacle. Puis elle l’arrête et je tourne la tête vers elle. Elle m’annonce qu’il reste deux heures de route et je la regarde, hochant la tête en lui lançant un sourire crispé.

« D’accord, je ne pensais pas Manchester si loin »

Encore un rire nerveux et là, je sais que j’ai perdu toute crédibilité. Je me gratte nerveusement le crâne et je pose ma tête contre la vitre. Puis elle reprend la parole et me demande juste pourquoi. Pourquoi ? Je me tourne à nouveau vers elle et je lui réponds simplement :

« Je hm… Je ne pensais rien de ce que j’ai écrit. C’était un moyen pour moi de montrer ce que je pensais pour les hm… »

Ma voix est hésitante, trop hésitante. Putain je me suis entrainée devant mon putain de miroir et là, décontenancée. Je ne sais pas si je peux lui parler des Astrals. Je pensais qu’elle sait qu’ils existent et tout ça et … et puis merde. Elle sera bien au courant un jour ou l’autre que je fais partie de ce groupe. Et puis Alice, elle n’est pas comme les autres. Elle n’est pas comme Daisy, ou James. Elle est elle. Alors je reprends.

« J’ai fait ça pour les Astrals, c’était un défi et si tu savais à quel point je m’en veux. Je ne pensais rien de tout ça c’était juste… pour rentrer dans leurs rangs. »

Je ne sais pas si elle allait comprendre ou quoi mais je n’avais, et je n’ai, rien contre elle.  Alice ne m’a jamais attaqué. Elle sera incapable de faire du mal à qui que soit. Si je l’avais prévenu. Mais c’est trop tard et maintenant, à moi d’assumer et d’essayer d’arranger cette merde.


    
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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyJeu 23 Juin - 21:48

on the ending road
Alice & Eden
« D’accord, je ne pensais pas Manchester si loin » La voix d'Eden est égale à la sienne, tentant de sembler détacher sans savoir vraiment sur quel pied elle devait danser. Mais alors qu'Alice aurait été touché par cette gêne quelques mois auparavant, elle en jouissait presque à présent de la mettre dans cet état. Alice est très clairement ce que l'on peut appeler une Hypocrite, une manipulatrice, et une stratège. Elle avait apprit enfant à reconnaitre les personnes dont elle devait être proches, et celle qu'elle pouvait dénigrer sans risquer de voir sa réputation altérer. Elle portait si bien son masque que peut osait croire qu'elle était capable de détruire quelqu'un en quelques coups de téléphone. Elle avait l'Oxymoron dans ses favoris depuis ses quinze ans - depuis qu'elle avait décidé qu'un jour elle irait à Oxford. Elle n'hésitait pas à envoyer des photographies compromettantes, que ce soit de ses alliés ou de ses ennemis. Mais elle le faisait avec une stratégie particulière : pour faire parler des autres, pour engager leurs réputations, pour leur permettre de se détruire. Mais devant le reste du monde, Alice c'était une fille souriante, gentille, à l'écoute, qui avait toujours un mot gentil, et qui ne semblait pas faire de différence entre les riches et les boursiers - à l'inverse de Daisy qui affirmait haut et fort ses convictions concernant ces derniers. Alice n'en avait cure, des boursiers, elle elle ne s'intéressait qu'à ceux qui pourraient lui être utiles plus tard. Pas qu'elle n'accorde pas d'importance à l'amitié ou à l'amour, mais si elle avait quelque chose à y gagner ce n'était que mieux.
Eden avait échappé à cette logique, mais à présent Alice se rendait compte que faire confiance à Eden avait été une erreur : elle était entrée dans le jeu sans qu'elle ne s'y attende et elle avait failli en être affectée. Fort heureusement, la loyauté qu'elle avait gagné auprès de ses alliés était bien plus tenace que l'affection qu'ils auraient pu avoir pour Eden.

Malgré cela, Alice avait besoin de comprendre le geste de son ancienne amante. Elle avait eut confiance en Eden, elles avaient partagé plus qu'elle ne laissait les autres entrevoir. Mais Eden faisait partie de ce monde-là, et Alice l'avait oublié. Eden savait aussi jouer avec l'Oxymoron, les rumeurs, les photographies, les réputations. Et elle n'avait pas hésité à s'attaquer à elle, quant bien même Alice ne comprenait pas ce qu'elle avait eut à y gagner. Alors elle se retrouvait là, à lui parler, se jurant que cette conversation serait la dernière. Coupant la radio, elle attend. Posant la seule question qui l'intéresse : « Je hm… Je ne pensais rien de ce que j’ai écrit. C’était un moyen pour moi de montrer ce que je pensais pour les hm… » Gênée la Winchester ne semble pas trouver ses mots, et la Kensington ne fait rien pour l'aider. Elle garde le regard fixé sur la route, attendant sans rien dire de plus. Elle n'est pas là pour lui rendre la tache facile, bien au contraire, et la gêne d'Eden la ferait presque sourire. Mais elle n'a pas le coeur à sourire, ou à s'en réjouir. Elle sent que cette conversation mettra fin à leurs amitié définitivement. Alice est résolue à ce sujet. Eden doit disparaitre de sa vie, devenir un de ces êtres qu'Alice s'évertue à ignorer. Pas à mépriser, cela lui accorderait encore une importance qu'elle a perdu. Elle l'ignorera, simplement. « J’ai fait ça pour les Astrals, c’était un défi et si tu savais à quel point je m’en veux. Je ne pensais rien de tout ça c’était juste… pour rentrer dans leurs rangs. » Les Astrals. C'était sans doute la seule réponse à laquelle Alice n'aurait pas pensé, et qui lui arracha un rire sarcastique et moqueur. « Les Astrals ? Ce groupe d'étudiants anonymes qui se combler à dire qu'ils sont meilleurs que les Posh ou les Riot, alors qu'ils usent des mêmes procédés ? » Demanda-t-elle avec moquerie, n'osant croire que ce fut vrai. Qu'Eden le fasse par pure méchanceté ou pour s'amuser aurait été plus plausible aux yeux d'Alice. Qu'elle le fasse pour intégrer un groupe de pseudo-rebelle-sociale était risible. Surtout alors qu'eux-mêmes annoncés détester ce genre de pratique. « Tu es donc une Astral aujourd'hui, félicitations. J'espère que ça valait le coup de tourner le dos à tes amis. » Puis elle se rattrape. « Pardon. De leur planter le couteau dans le dos, je dirais plutôt. Tu savais pourtant Eden, je ne te l'ai pas caché. Tu savais ce qu'il en couterait de s'en prendre à Eliakim et à moi. De mettre en doute notre amour et notre relation. » Lâche-t-elle avec un voix bien plus sourde, emplie de ressentiments. Elle en veut à Eden, elle lui en veut d'avoir mis fin à leur relation de cette manière là.

« Tu n'as pas hésité une seule seconde, n'est-ce pas ? Il était plus important d'intégrer les Astral que de préserver notre amitié. Et aujourd'hui ? Moi Posh, toi Astral. Qu'adviendra-t-il ? »


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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyMar 28 Juin - 23:23


    

❝On the ending road❞
Alien

J’ai merdé. J’en ai pleinement conscience. Et je l’ai su au moment où j’ai posté ce foutu article. Et tout ceci se ressent dans la voiture. L’ambiance est froide, le visage d’Alice est fermé, aucune émotion n’y passe. J’essaye de faire bonne figure. J’essaye de ne pas montrer que je m’en veux, que je suis gênée mais j’échoue lamentablement. Pourtant dans ce jeu social, on ne doit rien montrer. Rester impassible. Tout cacher. Si vos adversaires viennent à déceler la moindre émotion, vous êtes foutus. Ils vous détruiront, vous assommant avec vos peurs, vos craintes, vos doutes. Alors j’essaye de me reprendre mais lorsque je parle, ma voix tremblote, incertaine. Il faut dire aussi qu’elle en impose, Alice. Elle est fière, avec son air suffisant et son regard qui pourrait tuer. Et moi je suis là, me demandant s’il ne faudrait pas mieux que je saute de cette bagnole en marche. Mais non. Il faut que j’assume. Et il faut qu’on parle, c’est inévitable.

Elle me demande alors pourquoi. Pourquoi j’ai fait ça, pourquoi je me suis retournée contre elle, pourquoi je l’ai trahi, pourquoi j’ai trahi mon meilleur ami. Ouais, tellement de questions derrière ce simple mot. Je bégaye. Encore une fois. Il faut que je me rattrape, et vite. Elle ne me répond pas, le regard perdu sur la route. En même temps que répondre à ce que je viens de dire ? Un enchainement ridicule de mots, même pas une phrase complète. Je me reprends alors, lui parlant des Astrals et elle lâche un rire sarcastique. Moqueuse, avec une voix froide, elle demande si l’on parle bien des mêmes Astrals. C’est à mon tour de lâcher un rire sarcastique. C’est le déclic. Plus de gêne. Plus de tremblotements. Je sais que je ne pourrais pas rattraper tout ça. D’une voix aussi froide que la sienne, je réplique :

« On ne prétend pas être meilleur que vous. Et Alice, nous jouons tous au même jeu. Même jeu, même règles. »

Elle ne veut pas y mettre du sien. Elle veut continuer à me prendre de haut alors soit. Je ne pensais pas, quand je suis montée dans sa voiture qu’elle allait être comme ça et c’est sûrement ce qui m’a déstabilisé. Mais si Alice veut jouer, alors je vais jouer. Et je ne compte pas perdre ce soir. Fausse, sarcastique, elle me félicite et avant que je n’ai pu dire quoique ce soit, elle poursuit. J’entends dans sa voix qu’elle m’en veut. J’aime Alice, je l’aimerais toujours. Mais là, c’est la fin. Ce qu’elle me dit me frappe à la gueule comme un train lancé à pleine vitesse. Mais bien vite, je me rattrape aussi. Je fais taire mes émotions.

« Pitié, ne sois pas si dramatique. Combien de réputations as-tu détruite, toi ? Même s’ils n’étaient pas tes amis, ça revient exactement au même. »


Froide. Mes mots sont détachés. Je parle comme un putain de robot. Qu’elle pense ce qu’elle veut, je sais déjà que notre amitié est foutue. Je n’ai plus rien à perdre alors je m’en fous. Elle reprend la parole, me demandant ce qu’il adviendra de nous maintenant. Je réfléchis un court instant avant de lui répondre :

« J’ai hésité, Alice. Je peux te le jurer. J’en suis même venue à me dire que non, je ne les intégrerais pas si je dois te descendre. Mais tu connais mes convictions. J’ai toujours défendu les boursiers, je les ai aidés. Alors ouais, j’ai détruit notre amitié avec une fausse rumeur et alors quoi ? »

Je lâche un ricanement avant de reprendre :

« Ce qu’il adviendra ? J’en sais foutrement rien. Je suppose qu’on va s’ignorer, s’oublier. »

Et c’est la vérité. On va bien finir par s’oublier, un jour ou l’autre. Du moins je l’espère. Je ne pourrais pas passer le restant de mes jours en pensant à elle, à nos nuits endiablées, à notre amitié, sans pouvoir lui parler. Alors je vais essayer de l’oublier, de la faire sortir de ma tête. Le reste de la route se fait en silence. Je réfléchis à tout ça. Et je me dis que c’est de la merde. Toute cette histoire c’est de la merde. Alors qu’on arrive à Manchester, je lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis des semaines :

« Et toi Alice, pourquoi as-tu cru à tout cela ? N’avais donc tu pas assez confiance en moi pour croire à tout ça directement ? Ne me connaissais-tu pas assez pour savoir que ce que je disais n’était que pur mensonge ? »

Ma voix est toujours aussi froide. Puis j’ajoute :

« Alors au fond, laquelle de nous deux a créé le vrai scandale ? »



Ouvre moua :perv::
    
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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyMer 29 Juin - 2:29

on the ending road
Alice & Eden
Eden avait été un souffle d'air frais sur son existence tendue où chaque chose était à sa place prédéfinie et ne pouvait pas en bouger. Eden était arrivée dans sa vie, soudainement, sans qu'Alice ne l'ait décidé, et elle l'avait embrassée. Elle l'avait allongé. Elle l'avait faite hurler. Elle l'avait mise à nue, et Alice s'était laissée faire, quant bien même elle n'était pas de ce genre là. Elle n'avait eut qu'Eliakim entre ses cuisses, elle n'avait aimé que lui, et ne s'était donné qu'à lui. Pas qu'elle soit profondément romantique au départ, mais il l'avait possédée si violemment et puissamment qu'elle n'avait pu s'en défaire. Elle s'était refusée aux autres, quant bien même elle avait eut quelques flirts, et quelques petits amis officiels qui se targuaient de pouvoir lui ravir sa première fois. Mais sa première fois avait déjà été ravi, et personne ne le savait. Elle s'était toujours refusé aux autres, appréciant d'être imprenable. Mais Eden avait tout fait volé en éclats, et dans ses bras Alice s'était sentie libre pendant un temps. Elle avait fait voler en éclat ses responsabilités, sa réputation, tout le reste. Rien n'avait eut d'importance que les mains d'Eden dansant sur son corps, et l'impression grisante des drogues sur son organisme.
Eden avait fait volé en éclat ce souvenir et l'importance qu'Alice lui accordait. A présent il n'y avait plus de sentiment de liberté. Les choses avaient retrouvé leur place finalement. Elles se parlent froidement, et Alice a replacé son masque impassible. Parce qu'il était dur de voir Eden s'éloignait d'elle ainsi, et qu'elle ne voulait pas lui courir après. « On ne prétend pas être meilleur que vous. Et Alice, nous jouons tous au même jeu. Même jeu, même règles. » « Vous prétendez montrer le bon chemin , défendre de véritables idéaux, ce genre de connerie. C'est stupide d'user des armes des hypocrites que vous exécrez. » Lâche-t-il avec une condescendance folle, fixant toujours la route, amusée par la candeur d'Eden à cet instant. Elle la trouve adorable à penser que les Astral ont été un bon choiX. Ma foi, après tout c'est le sien, qu'est-ce qu'Alice peut dire là-dessus ?

Elle regrette simplement d'avoir été un outil pour y entrer. Réduite à pas grand chose. Quelques mots dans un article presque injurieux. « Pitié, ne sois pas si dramatique. Combien de réputations as-tu détruite, toi ? Même s’ils n’étaient pas tes amis, ça revient exactement au même. » « Tu justifie ton choix en arguant que je n'ai aucun reproche à te faire ? Une défense qui a le mérite d'être intéressante. » Elle reste impassible, elle joue des nerfs d'Eden, de ses mots, de sa manière de faire. Elle reste droite, fière, digne. Mais tente de comprendre malgré tout. Parce qu'elle en a besoin. Elle a besoin de comprendre pourquoi elle ne peut pas simplement avoir cet espace de liberté dans son existence. Pourquoi Eden lui avait été arrachée injustement. « J’ai hésité, Alice. Je peux te le jurer. J’en suis même venue à me dire que non, je ne les intégrerais pas si je dois te descendre. Mais tu connais mes convictions. J’ai toujours défendu les boursiers, je les ai aidés. Alors ouais, j’ai détruit notre amitié avec une fausse rumeur et alors quoi ? »
« C'est dommage. » Pourtant on pourrait croire qu'elle ne le pense pas tant elle est détachée. Mais derrière ces simples mots percent une douleur bien plus encrée. Le deuil d'une relation perdue à présent. « Je n'ai jamais attaqué les boursiers, je n'ai jamais mis en doute des convictions, et je n'ai jamais cherché à t'en détourner que je sache. Alors pourquoi moi, je me le demande encore. »  Et pour la suite ? « Ce qu’il adviendra ? J’en sais foutrement rien. Je suppose qu’on va s’ignorer, s’oublier. »

Alors elle l'ignore pour le reste du trajet, ne disant plus un mot. Pas vraiment vexé, plutôt touchée par ses mots. Eden sonnait le glas de leurs amitiés, fort bien. Alice n'irait pas vers elle ramper pour espérer qu'elle s'excuse et qu'elle lui revienne. Elle ne peut plus lui revenir, elle avait fait une erreur, et Alice ne pardonne pas. Jamais. Alors elle se gare près du centre ville, et coupe le moteur. « Et toi Alice, pourquoi as-tu cru à tout cela ? N’avais donc tu pas assez confiance en moi pour croire à tout ça directement ? Ne me connaissais-tu pas assez pour savoir que ce que je disais n’était que pur mensonge ? » « Bien sur que si je le savais. Calomnie bien stupide en réalité. Après tout, j'étais directement concernée. Nos étreintes ne me manquent pas, et mon refus d'avoir un enfant avec Eliakim n'a rien à voir avec toi. Je ne suis pas devenue stupide, Eden. Là n'est pas la question. » Dit-elle en récupérant son sac, ses lunettes de soleil, et en ouvrant la porte. « Alors au fond, laquelle de nous deux a créé le vrai scandale ? » Elle sort de la voiture, attend Eden, et la ferme, lui faisant face à nouveau. « Toi. Parce que la question n'est pas de savoir si je savait que les choses étaient fausses... mais de les balancer au reste d'Oxford impunément. Parce qu'Oxford fonctionne sur les calomnies et les qu'en-dit-on. Parce que si je n'avais pas si bien posé mes pions tu aurais pu me faire chuter. Fort heureusement pour moi, je suis meilleure à ce petit jeu que toi, Eden. Et c'est toi qui a le plus perdu au final. » Elle parle toujours de sa voix mesurée, avançant sur les rues pavés pour rejoindre le centre ville et la cathédrale, marchant sans savoir où elle va. « J'aurai peut être mieux supporter que tu uses de vérités. Tu aurais pu trouver quelque chose contre moi, ce n'est pas si dure. Mais il était plus simple de balancer ce genre d'inepties j'imagine. Je te pensais plus douée que cela. » Elle marche, inspire profondément une odeur de crêpes qui se mèle à l'air. « Veux-tu que nous déjeunions ? »
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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyJeu 30 Juin - 22:04


    

❝On the ending road❞
Alien

Comme quoi, la vie peut changer du tout au tout en un rien de temps. Avec Alice, tout allait bien. On a fait une course à cheval il n’y a pas si longtemps que ça et maintenant, on était comme deux étrangères. L’atmosphère était froide, tendue. Ça change radicalement de l’atmosphère qui nous entourait lorsque nous partagions le même lit, le même air. Ce n’était pas de l’amour, ô que non, c’était juste passionnel, passionnant et disons qu’elle était une bouffée d’oxygène quand j’avais l’impression d’étouffer. On a tant partagé ensemble et maintenant, nous en sommes à là. Par ma faute. Principalement. Dans l’habitacle du véhicule alors que nous roulons vers Manchester, on est aussi froide que du marbre. L’ambiance est glaciale. Et c’est compliqué pour moi, cette situation. On parle des Astrals, elle dit que c’est stupide d’user des mêmes outils qu’eux. Je lève les yeux au ciel, ajoutant simplement :

« Chacun ses idéaux. Chacun ses guerres. C’est comme ça. »


Ma voix est froide et tranchante. Jamais je n’ai parlé comme ça à Alice et pour être honnête, ça me fait étrange. Mais elle est froide aussi alors hors de question de je tente de tout rattraper. C’est déjà foutu de toute façon. Mais je suis sure que les Astrals finiront par gagner. On a des ressources, ils ne savent pas à quel point. Un jour viendra où l’égalité régnera à Oxford. Fini les riches qui se croient tout permis, fini les pauvres qui se font refouler à cause de ces riches. Tout ça, cette échelle sociale, c’est de la merde, c’est n’importe quoi. Alice est impassible et je ne décèle rien sur son visage. Et ça a le don de m’énerver à un point… Elle me parle alors de ma défense qu’elle qualifie ironiquement d’intéressante et je décide de ne pas répondre. En même temps, que répondre à ça sans déconner ? J’en viens ensuite à lui avouer que j’ai hésité, que je ne voulais pas lui faire ça. Mais je l’ai fait quand même, alors quoi ? Elle me répond qu’elle n’a jamais attaqué les boursiers et elle me demande pourquoi elle. Je lui réponds aussitôt, sachant très bien la raison :

« Nous étions trop proches. Et je suppose que pour m’avoir dans leurs rangs, je devais couper court à tout ça. Histoire de ne pas me contredire ou je ne sais quoi. »

Puis on s’ignore le reste du trajet, après que j’ai dit que dans le futur, on va surement s’ignorer, s’oublier et en finir avec cette histoire. De toute façon, après tout ça, Alice veut aussi mettre fin à notre amitié. Il n’y a plus rien à récupérer et désormais, il ne me restera que des souvenirs. Des souvenirs agréables qui n’appartiendront qu’à moi. Ça sera mon jardin secret. Arrivées à Manchester, Alice se gare dans le centre-ville et je lui demande pourquoi elle a cru à tout ça. Et sa réponse est comme un poignard en plein cœur. Bordel elle savait que c’était un mensonge, elle savait que tout cet article n’était que pure connerie et non, elle a juste décidé de tout envenimer. Et moi qui croyais qu’elle croyait à tout ceci. J’hallucine. Je ne dis rien, reprenant rapidement mon visage impassible. Je lui demande juste qui de nous deux a créé le vrai scandale. Je sors et la rejoins dehors et elle me répond, bien évidemment, que c’est moi. Ce qu’elle me répond me touche de nouveau mais encore une fois, je ne montre rien. Alors qu’à l’intérieur, j’explose, je bouillonne.

« Je savais que t’avais des pions, je savais que tu saurais t’en sortir. Parce que t’es Alice Kensington et que oui, effectivement, tu es meilleure dans ce jeu dont je suis lasse. Mais non, je ne pense pas avoir le plus perdu. Tu ne sais pas ce que j’ai gagné au fond. »

Je ricane alors que l’on commence à marcher dans les rues pavées de Manchester, en se dirigeant vers la cathédrale. On marche côté à côté mais pourtant, nous sommes assez loin l’un de l’autre. Des étrangères, encore une fois. Elle m’avoue qu’elle aurait préféré que je balance des vérités sur elle.

« Des vérités Alice ? Mais mon but n’était pas de te détruire. C’était juste… de balancer un truc. Jamais je n’aurais pensé que ça prendrait de telles proportions. Et à Oxford, savons-nous vraiment ce qui est vrai et ce qui est faux ? »

On continue de marcher et une odeur de crêpe vient me titiller les narines, réveillant mon appétit. Elle me propose alors si je veux que nous déjeunions et je lui réponds, d’une voix moins froide que précédemment :

« Je veux bien oui. As-tu une préférence pour l’endroit ? »

Au fond, malgré tout ce que je peux dire, je sais que c’est moi qui a le plus perdu. J’ai perdu une amie, une de mes meilleures amies, une des rares personnes à, me connaitre presque par cœur. Je lui ai dit tellement de chose sur moi, je me suis confiée et bordel, je regrette tout ça.

« Tu sais, je ne suis pas une garce malgré ce que tu peux penser. Et si jamais c’était à refaire, vues les proportions que ça a pris, je ne le referais pas. »

Ma voix est de nouveau froide mais sincère. Ouais, je suis putain de sincère. Et j’ai besoin qu’elle le sache.

    
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyLun 4 Juil - 19:20

on the ending road
Alice & Eden
« Chacun ses idéaux. Chacun ses guerres. C’est comme ça. » Conclusion hâtive qui a le mérite de couper court au débat, et Alice n'a pas le coeur de le relancer. Elle n'est pas du genre à comprendre les ASTRAL, et elle préfère de loin les ignorer, persuadée que ce genre de rassemblement ne pas tenir. Ils n'ont pas l'histoire et les valeurs du Riot et du Posh, attachés à leurs traditions et à ce que leurs ancètres ont pu érigé. La mère et le père d'Alice ont fait partis des Clubs, et elle après eux, dans une logique presque héréditaire. Mais elle avait surtout dû gagner sa place, et à présent elle comptait bien la préserver. Qu'importe ce qu'une bande d'étudiants rebelles pouvaient avoir à redire à cela - elle préfère les observer de loin et continuer sa petite vie. Elle allait à présent toucher le paroxysme de sa réussite personnelle et elle ne laissait personne se mettre en travers de son chemin, que ce soit pour des raisons légitimes ou non. Elle s'en moquait pas mal, même si elle souffrait de voir Eden loin d'elle, sa confiance avait été touchée et elle ne comptait pas revenir sur son désir de la voir quitter son existence. Mais avant cela elle tenait à comprendre, à savoir pourquoi. Parce qu'Alice détestait ne pas comprendre les choses, et encore plus lorsque cela touchait ses proches. « Nous étions trop proches. Et je suppose que pour m’avoir dans leurs rangs, je devais couper court à tout ça. Histoire de ne pas me contredire ou je ne sais quoi. » Elle hausse un sourcil, comprenant par là que les ASTRAL obligeaient leurs futurs membres à faire des choix difficiles, et à couper les ponts avec les membres des Clubs. Elle trouvait cela stupide, mais au moins Eden était franche avec elle, cette fois.

Le reste se fit en silence, jusqu'à ce qu'elles sortent du véhicule et reprennent la conversation. « Je savais que t’avais des pions, je savais que tu saurais t’en sortir. Parce que t’es Alice Kensington et que oui, effectivement, tu es meilleure dans ce jeu dont je suis lasse. Mais non, je ne pense pas avoir le plus perdu. Tu ne sais pas ce que j’ai gagné au fond. » Elle la regarde, sceptique, n'osant croire à ses mots. Qu'avait-elle gagner avec les Astral ? Une famille ? des amis ? Un confident ? L'amour de sa vie peut être ? Elle avait tout cela avant, alors qu'est-ce que cela changeait ? Les rumeurs sur elle allaient toujours bon train et en plus de cela elle ne pouvait plus compter sur le soutien de quiconque. « J'sais qui tu as perdu. Tu sais qu'Angelus est venu chez moi ce soir-là ? J'imagine que lui faire du mal à lui aussi c'était dans l'contrat ? Ou alors il est juste un dommage collatérale pour atteindre Daisy. » Dit-elle, sourde à la morale pseudo-noble d'Eden qui disait ne plus vouloir jouer ce jeu alors qu'elle le joue encore terriblement bien, faisant plus de mal que de bien autour d'elle. Tout du moins était-ce le point de vue d'Alice sur la question.

Surtout alors qu'elle ne lance que des rumeurs, fausses pour ce qui la concernait, afin de trouver sa place parmi les siens . « Des vérités Alice ? Mais mon but n’était pas de te détruire. C’était juste… de balancer un truc. Jamais je n’aurais pensé que ça prendrait de telles proportions. Et à Oxford, savons-nous vraiment ce qui est vrai et ce qui est faux ? » « C'est complètement absurde. Ton but était de balancer un truc pourquoi ? Prouver qu'Oxford est régi par le qu'en-dira-t-on et la trahison ? Que la vérité ne compte pas tant qu'il y a quelqu'un pour croire à ce que l'on dit ? Que l'Oxymoron a bien plus de pouvoir que ce que beaucoup le pense ? La vérité est un bien plus précieux que tu ne le penses. C'est ce qui fait la différence entre perdre de la crédibilité et détruire les autres. Tu as menti, tu as perdu - c'est les règles du jeu malgré tout. » Dit-elle d'une voix monocorde, balançant ce qu'elle pense avec son esprit analytique et son discours bien ficelé. Comme une putain de machine bien huilée, parce que c'est ce qu'elle sera à présent aux yeux d'Eden. Plus d'impulsivité, plus de passion. Plus rien de tout cela ne lui sera offert sur un plateau.

Elle lui propose malgré tout de manger, de trouver une place pour s'arrêter si elle le désire. « Je veux bien oui. As-tu une préférence pour l’endroit ? » « Je connais pas bien Manchester, mais nous trouverons bien un bistrot ou quelque chose dans ce gout-là. » Propose-t-elle en commençant à marcher dans les ruelles. Jusqu'à arriver sur une place ombragée où quelques bistrots sont ouverts, et où Alice prend une place en terrasse, faisant un geste vers Eden pour l'inviter à la rejoindre. « Tu sais, je ne suis pas une garce malgré ce que tu peux penser. Et si jamais c’était à refaire, vues les proportions que ça a pris, je ne le referais pas. » « Je continue de penser que tu as agis impulsivement, et stupidement. Que ferais-tu différemment ? » Demanda-t-elle en faisant signe au serveur de venir les voir. « Et dis moi, tu te targue d'avoir trouvé des choses inestimables... Mais qui te reste-t-il à par Mischa aujourd'hui ? Et pour combien de temps Eden ? Il ne connait pas ce monde-là et toi tu continue de t'y foutre autant que tu le peux que tu le veuille ou non. Combien de temps avant que ce soit lui qui soit touché ou l'un de ses proches ? Combien de fois te choisira-t-il par amour ? »


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Eden A. Winchester




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ASTRAL — against the system


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MessageSujet: Re: on the ending road (alien)   on the ending road (alien) EmptyDim 31 Juil - 23:04


    

❝On the ending road❞
Alien

Lorsque l’on arrive à Manchester, l’ambiance est encore tendue. Durant une bonne partie du voyage, on ne s’est rien dit. Je me suis contentée de penser. J’ai pensé à toute cette histoire et aux conséquences que cela a pris. Des conséquences bien trop importantes. Au départ ce n’était qu’un article. Un article faux, d’ailleurs. Au départ ce n’était qu’entre Alice, Eliakim et moi. Et puis il y a eu Daisy et en attaquant Daisy, j’ai attaqué Angelus. Et un gamin innocent. Sans le vouloir. Mais je suis impulsive et je n’ai pas réfléchi, je l’avoue. J’ai lancé cette nouvelle sur le bébé sans le vouloir, en voulant blesser Daisy. Et seulement elle mais un bébé a deux parents, c’est bien connu. Bien évidemment. J’aurai dû y penser. Mais non. J’ai brisé mon meilleur ami. Je le sais, je l’ai su à la seconde où j’ai posté ce message. Et Alice le sait aussi et elle me le rappelle bien. Elle sait jouer, ça ne fait aucun doute. Je me contente juste :

« Laisse Angelus en dehors de ça. Il a déjà été trop impliqué. »

Puis j’en viens à lui dire que mon but n’était pas de la détruire. Au fond, tout ça n’était qu’un putain de défi. Elle évoque la joyeuse société d’Oxford, l’Oxymoron, ce jeu social dans lequel on est tous impliqués. Je dois avouer qu’elle sait parler, Alice. Elle sait tenir un discours et elle sait utiliser ses arguments. D’une voix tout aussi monocorde, je lui réponds d’un discours bien moins ficelé :

« L’Oxymoron régit toute cette ville, je pense que t’es toute aussi au courant que moi. Les gens disent Amen à chaque article publié par ce torchon alors bien évidemment qu’il a du pouvoir. Et la vérité… la vérité ne sert à rien si ce journal dit le contraire. Les gens croient ceux qui ont du pouvoir »

Il n’y a plus que de la rancœur entre nous, il n’y a plus rien. Plus de passion, plus de clin d’œil entendu, plus de rire, plus de taquinerie. Tout est mort. Mais malgré cette tension et le reste, nous mangeons quand même ensemble. Enfin Alice propose et j’accepte. Elle me dit qu’on trouvera bien un bistrot ou un truc du genre et j’acquiesce de la tête avant de la suivre. On arrive à une place avec plusieurs bistrots et Alice choisit une table. Elle me fait signe de la rejoindre, ce que je fais. Puis je lui dis que je ne le referais pas si c’était à refaire et elle me dit qu’elle pense tout de même que j’ai agis impulsivement et stupidement. Ouais. Je suis au courant, merci.

« Ce que je ferais ? Je te préviendrai surement. On ferait l’article ensemble. Et on en rigolerait en buvant une coupe de champagne »

Je souris légèrement en pensant à cette scène. On pense toujours à ce que l’on aurait dû faire bien après l’acte. Et c’est de ça que naisse les regrets. Puis elle me pose une série de question sur Mischa, sur ce qu’il fera si jamais il est un peu trop plonger dedans. Elle ne sait rien. Elle ne sait rien sur ma relation avec Mischa, sur mon amour pour lui, sur son amour pour moi. Elle ne sait rien du tout. Alors je ris doucement. Un rire faux.

« Tu ne sais rien Alice. Rien de mes projets, rien de ma vie, rien de la sienne. Il me reste bien plus que Mischa, tu n’es pas juste pas au courant de tout »

Le serveur arrive, interrompant la conversation. Je commande un simple jambon beurre avec un Coca et une tartelette à la fraise. Puis je me tourne vers Alice et lui demande :

« Et toi, tu prends quoi ? »

J’attends qu’elle passe sa commande, le serveur aussi, puis il repart. Et moi, je poursuis, regardant Alice :

« Tu sais Alice, ton couple n’est pas le seul qui peut durer. Les liens qui m’unissent à Mischa sont bien plus forts que tu ne le penses mais bon je remarque un truc : au fond, t’es juste comme Daisy. »

Ma fois est froide, tranchante et me connaissant, elle sait très bien que la comparer à Daisy n’est pas un compliment. C'est surement la rancoeur ou je ne sais qui la rend comme ça. Car avant, jamais elle n'avait parlé ainsi. avec ce ton condescendant. Mais elle est comme elle. Je sens qu’elle méprise ma relation avec Mischa. Nous ne sommes que des bêtes noires. Des choses à écraser. Mais on est forts, ils n’ont pas idée.


    
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