(inachevé) I just want to know you - Eliakim & Hazel

I just want to know you.
Hazel & Eliakim
Il sent quelque chose de chaud et doux se poser sur son torse et couper sa respiration une seconde. Il tente de le repousser mais peine perdue, la chose revient sur lui et glisse même sa tête poilue dans son cou. Il soupire en comprenant que c'est Kinaï, son chat qui meurt sans doute de faim et qui fait ça pour le réveiller. « Kinaï... Arrête... » Mais évidemment, Chester le chat d'Alice arrive à la rescousse et lui piétine les parties intimes en grimpant sur lui. Il comprend que le combat est perdu alors, il se lève en pestant après sa femme qui elle, évidemment, dort confortablement et enfin, descend jusqu'à la cuisine. Il sert une belle portion de croquettes aux deux monstres qui sautent sur le bar pour venir manger dans leur grande gamelle. Summer et Ocklahoma, les chiens, demandent également à sortir alors Eliakim, se fait couler un café et rejoint le jardin pour lâcher les deux fauves qui partent courir sur la pelouse et se défouler comme il se doit. Il est encore tôt, un rapide coup d’œil à sa montre lui indique qu'il est à peine 7h du matin. Bon il bosse dans deux heures mais au moins il aurait pu dormir encore un peu. Tant pis, adieu sa dernière demi-heure de sommeil ! Il déguste son café, assis au bord de la piscine. L'air est frais, il a un peu froid car il est encore torse nu et ne porte qu'un short pour dormir. Mais au moins cela le réveille. Enfin il appelle les deux chiens qui rentrant, joyeux après leur course dans l'herbe et qui aussitôt, rejoignent leur panier. Eliakim part se prendre une douche et s'habille d'une chemise claire et d'un jean clair également, tenue décontractée pour les deux heures de cours qu'il doit assurer. En fin de matinée d'ailleurs il doit se rendre dans une boutique de costumes pour regarder les modèles qu'ils proposent, il aura le temps de tout faire avant midi et cet après midi, il sera libre. Alors qu'il avale un deuxième café et une part de tarte aux pommes, fait la veille par sa femme, cette dernière se lève et vient lui quémander un bisou. Il lui fait son thé, lui prépare de quoi grignoter et la laisse se réveiller tranquille alors qu'il doit déjà partir. « On déjeune ensemble mon ange ? » Elle grommelle quelque chose qui ressemble à un oui alors qu'il part. Il arrive à la FAC et rentre rapidement dans son bâtiment avant de monter dans sa classe. Quelques élèves attendent déjà mais ce n'est pas l'heure encore donc personne n'est en retard. Il s'installe, sort son ordinateur et ne voit pas les autres élèves arriver. Alors qu'il regarde les nouveaux arrivants, une phrase attire son attention. « T’es qui toi ? » Il fronce les sourcils et se lève aussitôt. « Un peu de respect Monsieur Kenway. Vous connaissez le tact et la délicatesse ? » Le jeune homme en question s’empourpre et baisse la tête en bredouillant des excuses. Eliakim s'approche de la jeune fille, brune, très jolie mais l'air perdu. Elle regarde partout autour d'elle et pendant une seconde, Eliakim a l'impression qu'elle ne le voit pas. « Bonjour, je suis le professeur Crowlley. Tu t'es peut-être trompé de salle, qu'est ce que tu dois avoir comme cours normalement ? »

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Hazel & Eliakim
Eliakim n'aime pas le manque de respect et l'impolitesse dont ses élèves peuvent parfois faire preuve. Cela le met hors de lui, il pourrait coller deux heures de retenues à un étudiant seulement car il manque cruellement de savoir vivre. Ils sont à Oxford, la meilleure université du pays et sans doute d'Europe. Ils doivent faire preuve de classe et de bon goût, dans chacun de leurs gestes ils représentent l'université et ils doivent lui faire honneur, à tout moment. C'est impressionnant de voir des jeunes hommes et femmes se dévergonder en un claquement de doigt, oubliant des années d'éducation et de respect que des professeurs ont tentés de leur apprendre. Alors c'est avec plaisir qu'il rembarre ce jeune homme alors qu'il agresse véritablement cette jeune fille. Ce dernier baisse la tête et cherche à fuir le regard inquisiteur d'Eliakim. Ce dernier le regarde d'un œil mauvais, il a déjà eu des problèmes avec ce jeune homme, au moindre écart il en profite pour lui tomber dessus. Le professeur s'avance vers la jeune fille en lui parlant doucement, conscient qu'elle regarde partout et qu'elle semble paniquée. « B-Bonjour monsieur Crowlley.. Je...J'ai cours d'informatique...Excusez-moi pour le dérangement.. » Et aussitôt, elle part sans qu'il ne puisse rien ajouter. Il remarque qu'elle fait tomber un carnet en partant. Il le ramasse aussitôt et se met en tête d'aller le lui rendre lorsque son cours sera terminé. En repartant derrière son bureau, il entend quelques rires et surprend même des mots à vois basse. « Quelque chose à ajouter Mr Kenway ? » Demande Eliakim alors que le jeune homme en question hausse les épaules. « Bien. Vous viendrez en retenue ce soir à 18H. Je n'apprécie pas votre air supérieur. » Le jeune homme ouvre la bouche pour protester mais face au regard noir d'Eliakim, il se ravise aussitôt et se plonge dans son bouquin. Eliakim est un professeur cool mais exigeant, en revanche il ne faut pas trop le chercher car il a tendance à être sévère avec ceux qui le méritent. Enfin, dans le silence, il reprend son cours qui passe rapidement. Au bout d'une heure voilà que la sonnerie annonce aux élèves qu'ils peuvent partir. Eliakim range ses affaires et prend rapidement le carnet pour se rendre dans la salle d'informatique en question. Heureusement en arrivant, il voit la jeune fille qui range ses affaires également. Il s'approche d'elle après avoir adressé au professeur un signe de tête et tend à la jeune fille le carnet. « Excuse moi, tu as fait tomber ça en partant. » Dit-il avec un sourire. Voyant qu'elle semble avoir du mal, il se rend compte qu'elle ne semble pas voir autour d'elle où qu'elle cherche des yeux les formes. Alors pour l'aider, il lui met le carnet dans la main doucement. « Tu sais, ce n'est pas grave si tu t'es trompée de salle. Ca arrive à tout le monde. » Ajoute Eliakim d'un ton très doux.

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Il est habitué aux étudiants ma élevés, la faute à des familles bien trop riche qui pensent qu'elles peuvent tout acheter. Qu'elles ont tous les droits et que leurs enfants sont des perfections incarnées qui ont droit à tout. Souvent, lorsque un de leurs enfants fait une bêtise, ils sortent le chéquier pour aligner les zéros afin d'effacer l'ardoise de leur enfant. Mais rien n'efface le manque de respect aux yeux d'Eliakim, il ne supporte pas et le fait clairement comprendre. Il y a quelques jours de ça, une étudiante est venue le voir après avoir raté ses examens. Elle n'avait pas travaillée, elle passait ses journées à discuter et à se faire les ongles, évidemment elle ne pouvait pas suivre. Il c'est toujours demandé ce qu'elle faisait dans cette matière mais il a vite compris qu'elle était là à cause de son père qui voulait la voir dans un domaine scientifique. Sauf que ce matin là elle est venue vers lui et lui a demandé combien elle devait donner pour faire changer son zéro en un dix tout juste afin qu'elle passe et qu'elle ai ses examens. Elle est repartie sans rien, avec 4 heures de colles et une convocation dans le bureau du doyen. Il n'a pas hésité non plus à quémander un entretien avec ses parents pour leur faire comprendre qu'on achète pas les notes avec Eliakim. Il est professeur, il aime son métier et il n'a pas besoin de chèques pour arrondir ses fins de mois. Qui plus est il prend un plaisir sadique et pervers à faire retomber ses étudiants qui se pensent au dessus des lois et des règles de vie. Finalement il termine son cours sans problème, c'est là qu'il remarque le carnet de la jeune fille et il décide de le lui ramener, elle doit en avoir besoin. Il rejoint la classe et l'accoste avant de le lui donner. « Merci beaucoup monsieur Crowlley. Et ça m'arrive assez souvent ces derniers temps, je suis un peu tête en l'air. » Il marque un petit rire et hoche la tête. « Aucun problème ! C'est un plaisir de te le ramener. » Dit-il alors qu'elle range son carnet dans son sac. Puis elle commence à jouer avec ses doigts, ce qui l'étonne. Ce geste prouve d'un grand malaise soudain. « Dîtes, euhm..Serait-il possible de discuter seul à seul s'il vous plaît ? » Il regarde tout autour de lui, seul le professeur d’informatique reste dans la classe. « Tu peux nous laisser ? Je fermerais. » Demande Eliakim à son collègue. Ce dernier le regarde et hoche la tête avant de prendre ses affaires et de quitter la pièce. Eliakim s'approche d'un beau et s'assoit dessus en croisant ses bras sur son torse. « Qu'est ce qui se passe ? Je t'écoute. » Dit-il en posant ses yeux sur elle.

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Alors qu'elle lui demande de s'éloigner pour avoir la paix, il s’exécute rapidement. En tant que professeur cela lui arrive souvent que des étudiants viennent lui parler et lui demander de garder tel où tel secret. C'est aussi son rôle, lorsqu'un étudiant n'a pas une oreille attentive chez lui, il peut se confier à Eliakim qui aura un rôle de grand frère et de conseiller. Il aime cette facette de son métier, sentir qu'il aide un jeune qui a besoin de parler et d'être écouté, il n'y a rien de mieux et de plus gratifiant. Une sorte de lien se crée et mieux encore, il sent qu'il est utile, que quelqu'un a véritablement besoin de lui. C'est un grand honneur que d'avoir quelqu'un qui vient vers lui en lui disant qu'il a besoin de lui parler. Alors avec un sourire il suit cette jeune fille sans attendre. « Merci pour me laisser l'occasion de vous adresser quelques mots, ça euh..concerne vous et moi. » Finalement il est un peu moins enchanté qu'au début. Aussitôt, le doute s'installe dans son esprit et il ouvre la bouche pour protester. Mais aucun son n'en sort. Elle ne va pas lui dire qu'elle est amoureuse de lui où quelque chose comme ça ? Non parce qu'il en serait extrêmement flatté mais tout de même il va se marier et cela le mettrait dans une position délicate. Alors il décide de la laisser poursuivre. « Je suis née à Dublin. Mon géniteur n'a pas voulu me reconnaître comme étant sa fille... Alors, je grandis avec ma mère, dans le secret le plus total. Le jour de mes 15 ans, ma maman me révéla l'identité de cet homme qui est mon géniteur...Il s'agit de votre père. » A mesure qu'elle parle, tout sourire quitte Eliakim. Son visage devient blanc comme du marbre alors qu'il fixe cette jeune fille qui vient de lui annoncer une nouvelle qui tombe comme un boulet de canon. Il a toujours su que son père n'était pas le plus fidèle des hommes, il trompait allègrement sa mère sans une once de honte. Il y a un an quasiment, il a appris l'existence de deux frères jumeaux, plus jeune que lui. Aedan et Mischa. Cette nouvelle l'a remplie de joie et de fierté, il aime ses frères ça ne fait aucun doute. Mais il en s'attendait pas à apprendre l'existence d'une sœur en plus de ça. « Je suis votre demi-soeur... » Lui dit-elle alors qu'un soupir franchit ses lèvres et qu'il ferme les yeux pour assimiler l'information. « Et bien... Si je m'attendais à ça ! » Dit-il avec un petit rire tout en se passant une main dans les cheveux. « Tu le savais depuis quand ? » Demande Eliakim en oubliant le vouvoiement, il n'en a plus besoin maintenant. « Je dois t'apprendre aussi l'existence de deux frères... Aedan et Mischa. Je ne sais pas si tu le savais. » Dit-il en la regardant. « Je suis désolé pour... Mon père. »

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A mesure qu'elle parle, son visage se décompose et se vide de ses couleurs pour un teint blanc et cireux, preuve qu'il est choqué et qu'il a peur de ce qu'elle pourrait lui annoncer. Il a une sœur enfin une demi-sœur, la nouvelle le laisse choqué pendant quelques secondes avant qu'il ne recommence à déglutir et respirer convenablement. Lorsque sa mère a eu Eliakim, elle n'a plus été capable d'avoir des enfants à cause d'un accouchement violent qui c'est mal passé. Depuis cette époque là il sait que la relation entre ses parents se dégradait dangereusement, au point que son père aille voir ses maîtresses assez régulièrement dans le dos de sa femme. En revanche il n'aurait jamais pensé que son père irait faire des enfants un peu partout, inconscience folle qui a poussée des enfants à grandir sans leur père biologique. Ce qui fait enrager le professeur d'ailleurs, il se met parfois à la place de ses frères et se dit que leur enfance sans père n'a sans doute pas été toute rose. Mais son père était un homme violent qui a marqué le dos de son fils à cause de ses coups, pour cela il est satisfait de l'avoir eu lui même et pas ses frères ni sa sœur au final. Au moins il n'aura été violent qu'avec lui, c'est toujours ça de gagné. Eliakim hoche la tête et laisse un blanc passer alors qu'elle lui avoue qu'elle sait cela depuis quelques temps apparemment. Il a une sœur, bien, l'information devra faire son chemin dans son esprit mais cela ne devrait pas mettre longtemps. Il a toujours rêvé d'avoir des frères et sœurs et voilà qu'il se retrouve à la tête de deux jumeaux et d'une jeune fille. Finalement un petit sourire naît sur ses lèvres alors qu'il s'excuse pour son père, il est désolé d'avoir eu un père aussi peu fiable et responsable. Elle s'excuse d'être née, il lève les yeux au ciel. « Ne t'excuse pas pour ça voyons ! » Dit-il avec un sourire en croisant les bras devant lui. « Je suis heureux de savoir que j'ai deux frères et une petite sœur. Quel est ton prénom ? » Il se rend compte qu'il ne sait même pas comment elle s'appelle et sous cette pensée, une rougeur s'installe sur ses joues. Il manque cruellement de politesse pur l'heure. « C'est bien si tu es au courant pour Mischa. Aedan en revanche a un caractère un peu plus étrange... Il risque peut-être de t'envoyer promener avant de revenir vers toi. » Il rit un peu, son deuxième frère est assez étrange parfois. « Parle moi un peu de toi... » Murmure Eliakim doucement. Il veut en apprendre plus sur cette nouvelle sœur qu'il découvre.

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Eliakim a longtemps espéré qu'un jour quelqu'un se présenterait à lui pour lui annoncer qu'il a des frères et des sœurs. Il a longtemps prié pour que sa mère attende un enfant, un petit garçon où une petite fille adorable pour illuminer ses nuits et le faire rire aux éclats très souvent. Mais tout c'est effondré à mesure qu'il grandissait et qu'il se rendait compte que sous ce masque charismatique et parfait, son père cachait un caractère violent et cruel. Et surtout que sa mère ne pouvait plus porter d'enfant à cause d'un problème de santé lors de son accouchement. Alors il c'est fait une raison et au lieu de se dire qu'un jour il deviendrait frère aîné d'une grande fratrie, il a trouvé des frères et des sœurs chez ses amis. Ana et Rae sont comme des petites perles qu'il protège et Liam est son frère de cœur, ce qui se rapproche le plus des liens du sang. Même si depuis quelques semaines il ne le voit que très peu, entre-coupé entre deux cours. Son ami vient d'être père pour la seconde fois, il a encore du mal à gérer sa nouvelle famille et à apprivoiser son nouveau quotidien alors, Eliakim le laisse. Il sait que Liam reviendra au bon moment. Pour l'heure il vient d'apprendre qu'il a une petite sœur. Demi-sœur certes mais le professeur ne s'arrête pas à ce genre de détail. Pour lui, Mischa et Aedan son ses frères et il ne fait pas la différence entre l'un et l'autre. Il sent une bouffée de joie monter en lui. C'était il y a un an qu'il apprenait l'existence des jumeaux et voilà qu'il vient de découvrir qu'il est le frère d'une jeune fille. Finalement ses rêves d'enfance se réalisent et il se sent sourire sans pouvoir s'arrêter. Alors il lui demande son prénom en se rendant compte qu'il a totalement oublié de le lui demander. « J'en suis heureuse, je craignais ta réaction. Je m'appelle Hazel. » C'est jolie et original, voilà un prénom qu'il n'a jamais entendu mais qu'il a déjà croisé dans des livres, entre deux pages. « Je ne sais pas si tu le sais mais je m'appelle Eliakim. » Dit-il, après tout c'est possible qu'elle ne le connaisse qu'à travers son nom de famille. Ils parlent un instant des jumeaux alors qu'il partage son rire. Ca ne sera pas facile avec Aedan mais il garde espoir tout de même. Enfin il lui demande de parler d'elle, il veut en savoir un maximum sur cette sœur qu'il vient de rencontrer. Même si ils auront toute une vie pour apprendre à se connaître. « Je suis née à Dublin sous X, j'ai donc vécu une bonne partie de ma vie avec ma mère. Ma scolarité c'est mal passé, car j'étais très ronde, alors les autres enfants se moquaient de moi. Je me suis ensuite repris en main et ai perdu du poids, ça m'a fait un bien fou de pouvoir de nouveau faire du sport et ne plus craindre les regards ! Et j'ai perdu 80% de ma vue lors d'un accident, il y a environ un an juste avant que j'arrive ici, à Oxford. » Ce qui explique le fait qu'elle ne semble pas vraiment le voir alors qu'elle le fixe depuis tout à l'heure. Il comprend et hoche la tête, ne voulant pas s'attarder sur ce sujet sensible pour ne pas la mettre mal à l'aise. Ils en parleront un jour peut-être, lorsqu'elle le voudra. « A ton tour, je veux tout savoir ! » Il sourit et réfléchit un peu, cherchant à faire un condensé de sa vie sinon il va parler pendant des heures. « J'ai eu une enfance relativement normale avant d'arriver à Oxford où j'ai fait un Master en biologie et biochimie. Je suis maintenant professeur ainsi que précepteur du club de science. Je vais me marier dans quelques semaines avec Alice, nous... Sortons plus où moins ensemble depuis six ans. » Il oublie volontairement son enfance difficile avec son père et le fait aussi, qu'avec Alice au début, c'était une simple relation basée sur du charnel. Il vaut mieux éviter de donner ce genre de mauvais exemple. « Que voudrais-tu faire plus tard ? » Demande Eliakim en pensant qu'il a fait un résumé assez complet de sa vie au final. Toute sa vie tourne autour d'Alice et de son travail.

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« Oui, ça ne te dérange pas si je t'appelle Elia quand nous sommes tous les deux ? » « Non aucun problème ! » Il a tellement l'habitude de ce surnom, c'est presque comme cela que tout le monde l'appelle de toute façon. Puis il n'aime pas son vrai prénom, Eliakim est le prénom de son père, lui n'est que junior et son père Senior. Cela lui rappelle qu'il est le fils de cet homme violent et coureur de jupon qui a laissé des enfants un peu partout en Angleterre et sans doute ailleurs, Elia ne serait pas étonné de voir un jour arriver un véritable troupeau de personnes lui annonçant qu'ils sont frères et sœurs. Mais pour l'heure il est heureux et rien ne pourra assombrir la joie et le bonheur qui déferle en lui. Il a une petite sœur et il est véritablement enchanté de le savoir et de la rencontrer, c'est une bonne chose qu'elle soit venue à lui car lui n'aurait jamais pris connaissance de son existence. En effet son père entretien souvent les enfants illégitimes qu'il a avec les autres, c'est le cas de Mischa et Aedan qui ont toute leur enfance, eu droit à des chèques venant de son père. Mais sans ça, Eliakim n'aurait jamais pu retrouver ses frères car il ne savait même pas qu'ils existaient. De ce fait si Hazel n'était pas venue alors Eliakim n'aurait jamais su quel lien les unis. « Oh c'est génial ! Je suis contente pour toi, tu parais heureux, je peux le sentir dans le son de ta voix. J'espère que je pourrais rencontrer Alice, un jour. » Il hoche vivement la tête à cette idée. « Tu es bien évidemment invitée au mariage ! Je te ferais passer un faire-part. » Dit-il avec ce même sourire enchanté qu'il a depuis le début de cette conversation.

Il veut voir tout le monde lors de son mariage, ses frères et sa sœur même si ses parents seront là. Son père sera sans doute là sans l'être, bien plus intéressés par les jolies filles que par le mariage de son enfant. De toute façon il sera présent à la cérémonie mais pas au repas, Eliakim ne l'a pas invité et il s'en félicite. Il voudrait éviter de mettre ses frères et sa sœur devant leur père, la situation est assez douloureuse comme ça au final. Sa mère sera là mais même chose elle ne pourra pas rester, elle est très prise ailleurs et elle ne viendra que pour la cérémonie. Au moins elle sera là, c'est assez pour faire plaisir à Eliakim. Puis il y aura sa famille, ses amis, il n'en est que plus heureux et ne s'attend pas à autre chose pour le plus beau jour de sa vie. « Alors là...J'en ai aucune idée...Informaticienne ? » Il marque un petit rire. « Au moins nous ne nous ressemblerons pas là dessus. Je suis nul en informatique. » Dit-il en riant encore un peu. « Je suis heureux... De te rencontrer. » Avoue Eliakim qui a pourtant du mal à dire ce qu'il ressent. « Tu es venu à Oxford pour nous retrouver ? »

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Hazel & Eliakim
Il capte son regard et lui sourit, trouvant qu'elle a des yeux magnifique malgré l'accident qui lui a apparemment coûté la vue. Il n'ose pas lui en demande d'avantage, c'est privé et surtout gênant surtout si elle ne veut pas en parler. Après tout le sujet est sans doute sensible et assez douloureux pour elle, il ne sait pas ce que ça fait mais il n'ose pas imaginer ce que sa sœur a pu vivre. Pour l'heure il est seulement heureux de se découvrir une petite sœur, agrandissant la famille qu'il a construis avec ses deux frères, les deux jumeaux aussi semblable que différent à la fois. Ils ont toute une vie pour apprendre à se connaître avec Hazel et il a hâte d'en savoir plus sur elle, ce qu'elle aime, sur sa vie, sur tout ce qui fait d'elle la femme qu'elle est actuellement. Ils ont le temps et une fois le contre coup de cette nouvelle, ils pourront peut-être envisager de passer une après midi ensemble pour parler. Comme il vient de lui dire il aimerait qu'elle vienne à son mariage, après tout il ne voit pas pourquoi il refusait de l'avoir auprès de lui alors qu'elle est sa petite sœur. Elle lui parle d'Alice, il hausse les épaules et fait un geste vaste de la main. « Aucun problème pour ça ! » Dit-il pour assurer qu'Alice ne sera pas gênée de savoir qu'Hazel vient au mariage. Il doit lui annoncer pour sa petite sœur d'ailleurs, peut-être ce soir où demain, il se laisse le temps de savourer cette nouvelle et d'en ressentir toute la joie qu'elle lui procure. Elle lui assure aussi que si il a besoin d'aide en informatique elle peut l'aider, il hoche la tête et sourit de plus belle. « Je garde ta proposition, merci ! » Il est une catastrophe en informatique, parfois il ne sent sort pas et surtout cela l'agace vite, il préfère bouquiner où travailler à l'ancienne. « Moi aussi je suis heureuse de te rencontrer. Je suis venue ici pour vous retrouver oui. La fac propose la filière que je souhaite, alors c'est tout bénef. » Évidemment c'est une bonne idée d'être venue à Oxford qui propose un grand choix de matière et de cours. C'est une des facultés les plus diverses d'ailleurs. « Si un jour tu as besoin d'aide aussi, tu peux me demander. Après tout je suis professeur ici ! » Et il se fera une joie de l'aider. « Tu as autre chose à me dire sur toi ? Tu vis ici, seule ? Tu connais quelques personnes où pas du tout ? »