AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 palabra di amor (alikim)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyLun 28 Mar - 23:35

palabra di amor
Alice & Eliakim
Elle fulminait. Elle tentait de contenir la rage qui risquait de ravager son corps, assez difficilement elle l’avouait. Elle pensait pourtant cette histoire réglée, et n’avait pas pensé devoir se réduire à faire une telle chose. Mais il avait merdé, réduisant à néant un contrat qu’ils avaient passé. Et elle détestait revenir sur ses engagements. Pas qu’elle n’avait pas respecté les siens, elle avait même été terriblement correcte sur ce coup-là : c’est lui qui n’avait pas respecté sa partie du contrat. Et Alice se retrouvait à devoir lui rappeler les closes de ce contrat. Cet enfoiré avait refait surface. Et il pensait qu’elle ne l’aurait pas su, qu’elle ne l’aurait pas vu. Mais Alice n’est pas si stupide, et quand elle annonçait qu’elle ne laisserait rien ni personne se remettre au travers de son chemin elle ne plaisantait pas. Elle ne laissait rien au hasard, pas même les actes et les réactions de Maxime de Langlais.

Elle observait l’écran de son ordinateur avec le même scepticisme, et soupira lourdement. Prenant son téléphone portable elle retrouva rapidement le numéro de cet enfoiré pour taper sur son nom avec rage. Elle regardait les messages que Maxime avait envoyé à Eliakim. Sur son portable. Il y a quelques mois de cela elle avait rencontré Maxime dans un tête à tête particulièrement intéressant, et depuis des mois elle l’avait caché à tout le monde, ne prenant nullement part aux réactions des uns et des autres sur le départ soudain et inexpliqué de l’amant d’Eliakim. Elle seule en connaissait les raisons, et elle s’était bien gardée de les dévoiler. Ca faisait parti du contrat après tout. Mais voilà, incapable d’avoir confiance en lui, elle avait demandé à un étudiant en informatique de pirater le téléphone d’Eliakim pour lui permettre de surveiller les échanges de son amant. Et elle avait bien eut raison de le faire. Sur l’écran s’afficher le sms que Maxime avait envoyé à Eliakim le matin-même. Une phrase en particulier lui sauter aux yeux, et elle grinçait des dents face à la stupidité de cet homme. Tu devrais te demander quel rôle a joué ta femme dans mon départ. Sais-tu vraiment qui tu épouses ? Et toi, sais-tu vraiment qui tu accuses ? Elle faisait fi du reste, accablée par son insolence alors qu’il avait juré de ne plus re-contacter eliakim. Il aurait dû disparaître de sa vie, et ne plus jamais refaire surface. Un cafard qu’elle aurait dû écraser. Elle se rattraper à présent. Tu n’as pas respecté ta part du contrat, De Langlais. Pensa-t-elle alors qu’elle tombait sur son répondeur. Soupirant lourdement elle raccrocha, et réappela.

Elle quitta l’application qui lui permettait de surveiller son homme et c’est une fenêtre tout autre chose s’affichait à présent sur son ordinateur. Les mots de son père lui revenaient. Le Lord était le seul au courant de son entreprise. Ne laisse personne te dicter ta conduite, Alice, prends les rennes. Elle sourit. Son père l’avait aidée à trouver l’épée de Damoclès des De Langlais à l’époque, et elle n’avait pas réfléchit des années avant de prendre sa décision : elle utilisa cette faiblesse face à Maxime. Mais voilà qu’il jouait au con. Elle tomba à nouveau sur le répondeur, grinça des dents, et ferma l’écran de son mac avant de se lever.
Elle était chez elle, rentrée depuis une heure tout au plus. Elle portait encore l’uniforme d’Oxford, et elle ôta enfin sa cravate, avant d’enlever ses talons, son téléphone toujours à l’oreille. Elle avait mis sur pied la seconde partie de son plan. Il voulait jouer au con ? Elle était plus fourbe que lui encore. Pendant un instant elle se demanda la raison de ce message, et son regard tomba sur des magasines que son homme avait ramené la veille. Sur l’un d’entre eux, leurs fiançailles étaient annoncés. Le célibataire de l’année avait finalement passé la bague aux doigts à la jeune Kensington, une chose qui ravissait les investisseurs et les élites londoniennes. Il veut empêcher ce mariage. Il aurait dû y penser avant. « Allô ? » Elle sursaute à la voix de Maxime qui répond soudainement, et reste un instant silencieuse. Elle descend l’étage, pour se retrouver dans le salon. « Tu pensais que je ne me rendrais compte de rien De Langlais ? » demanda-t-elle simplement, retrouvant son calme.

Oklahoma et Summer viennent la trouver et remuent la queue en demandant à sortir dans le jardin. Le retour du beau temps la pousse à leur ouvrir et ils partent en courant dans l’herbe verte, aboyant. « J’ai vu le message que tu as envoyé à Eliakim. C’est décevant. Je pensais t’avoir dit de l’oublier. » Elle entend un hoquet de stupeur de l’autre côté du combiné, et sourit. « Il a le droit de savoir quel genre de fille tu es. » Elle hausse un sourcil, prend une clope, la porte à sa bouche, alors qu’elle s’adosse à la fenêtre pour regarder les chiens qui jouent dans le jardin. « Tu lui as vraiment TOUT raconté Maxime ? » Silence. Evidemment. « Je lui ai dit la vérité. » Elle soupire lourdement, jouant la comédie avec brio – sans entendre la porte d’entrée qui s’ouvre dans son dos. « La vérité De Langlais ? La vérité c’est que tu as merdé, et que tu n’as pas respecté notre accord. La vérité c’est qu’à présent Kensington’s est l’actionnaire majoritaire de ce qu’il reste de l’entreprise de ton père. » « Tu n’as pas… tu me menaces ? » Elle sourit, tirant sur sa clope. « Non, Maxime. Je te rappelle juste les règles du jeu. Et tu as perdu. Définitivement. Je me répète : sors de nos vies. Que je n’ai plus à entendre ton nom, ou je te détruirai définitivement. » Elle n’attend pas, raccroche, tremblant de colère. Avant que finalement elle sente un regard sur elle, et se retrouve dans le regard clair et froid d’Eliakim. Elle ne se départie pas de son masque de fierté et de dédain, assumant, qu’importe ce qu’il savait. Ou ignorait. « Ca fait longtemps que tu es rentré ? » Et qu’as-tu entendu ?


Revenir en haut Aller en bas
Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyMar 29 Mar - 1:32

Palabra di amor.
Alikim
Il fixe l'écran de son portable, il n'arrive pas à croire qu'un sms de Maxime s'affiche. Ce dernier qu'il n'a pas revu depuis la rentrée vient de lui envoyer un message, là, accusant Alice de l'avoir payé pour qu'il parte et qu'il laisse le couple vivre sa vie tranquillement. Eliakim relit le sms encore une fois et pose son portable sur son bureau. « Ca va Monsieur ? » Il relève la tête et regarde une de ses étudiantes, une jeune fille gentille et bonne élève. Il sourit et hoche la tête, il doit avoir un air ahuris sur le visage et le teint livide, il doit se reprendre très vite avant que la rumeur tourne à Oxford. « Vous terminerez chez vous. Vous me rendrez tout demain, j'ai une urgence. » Pendant une seconde ses étudiants sursautent, ayant l'impression d'avoir rêvé où mal entendu. Eliakim les libère avant l'heure ? Impossible ! Et pourtant si ! Pour appuyer ses paroles il se lève et range son ordinateur, aussitôt ses élèves en font de même, sans besoin de se faire prier pour rentrer chez eux et terminer leur journée. En quelques minutes, tous les étudiants sont dehors. Il quitte sa classe également et sur le chemin de sa voiture, pense au sms qu'il vient de recevoir. Comment Maxime a eu son numéro ? Il lui avait donné certes mais entre-temps il a changé de portable justement. Et pourquoi le contacter des mois après, pour lui dire cela qui plus est ? Pourquoi ? De rage il tape une réponse claire, net et précise. Elle a été la seule a ne jamais m'abandonner. Crache Eliakim dans un sms clair et vif, cachant à peine sa colère. Même à des kilomètres, son ancien amant réussi toujours à le mettre dans tous ses états. Il doit rentrer chez lui, retrouver sa femme, avoir une explication. Vite, très vite, il sent déjà qu'il étouffe. Il ne sait pas si c'est la fatigue où si c'est ce sms, mais il a l'impression de ne pas avoir dormi depuis des jours. Comme si d'un coup il se sentait épuisé. Il monte dans sa voiture et roule jusqu'à leur maison. Il arrive après dix bonnes minutes de route, heureusement conduire lui permet de ne pas penser. Enfin, il prend son sac et rejoint la grande maison, la plus belle de toutes qu'ils ont achetés il y a de ça plusieurs semaines. Il rentre chez eux et remarque que les chiens ne viennent pas lui faire la fête, signe qu'Alice est déjà là. Il la trouve adossée à la fenêtre, elle est au téléphone et ne semble pas l'entendre arriver. Il parvient seulement à surprendre une phrase, une seule et unique. « Non, Maxime. Je te rappelle juste les règles du jeu. Et tu as perdu. Définitivement. Je me répète : sors de nos vies. Que je n’ai plus à entendre ton nom, ou je te détruirai définitivement. » Il s'arrête aussitôt alors qu'il venait vers elle. Il ne bouge plus, la douche froide glisse en lui et lui arrache un frisson alors qu'il pose ses yeux sur la silhouette de sa femme.

Maxime a raison, elle l'a payée pour qu'il parte et ne revienne pas. Pourquoi ? Pour la paix ? Mais ne pouvait-elle pas lui faire confiance ? Il ne sait pas ce qui est le plus douloureux, la trahison de sa femme où le fait que son ancien amant ce soit enfuis pour une somme d'argent. Son amour ne valait qu'un petit chèque ? Il aurait pu le lui faire si il n'y avait que ça. Eliakim baisse la tête et sent des larmes monter dans ses yeux. Des larmes de douleur, des larmes d'un amour autrefois fort et puissant et qui ne ressemble qu'à une vaste mascarade aujourd'hui. Il relève les yeux alors qu'Alice se tourne vers lui. « Ca fait longtemps que tu es rentré ? » « Assez longtemps pour entendre ta dernière phrase. » Dit-il alors qu'il lance dans un coin son sac contenant ses fiches de cours. Il se détourne d'elle et monte à l'étage. Là il se déshabille et se glisse sous la douche. Il espère qu'une douche va le calmer mais peine perdue. Lorsqu'il sort après dix minutes de la cabine de douche, il se sent encore plus agacé. La fatigue se mélange en lui et lui donne envie de quitter cette maison, il a l'impression que l'hypocrisie est partout et qu'il ne pourra jamais rencontrer quelqu'un qui sera honnête avec lui. Enfin il s'habille d'un tee-shirt et d'un short avant de rejoindre la cuisine. Il se sert dans un petit verre une belle dose de scotch, prend son paquet de cigarettes et rejoint le jardin pour aller fumer dehors en compagnie des chiens. Il prend au passage son portable, guettant un possible second sms de Maxime. Au bout de quelques minutes, son portable vibre, annonçant l'arrivée d'un message. Il le lit, Maxime évidemment. « Tu es sur de toi Eliakim ? » La réponse de son ancien amant le fait grincer des dents alors que son portable part aussitôt à l'autre bout du jardin, jeté de toutes ses forces par le professeur. Il se fracasse dans l'herbe et aussitôt, le silence se fait. Il sait qu'Alice est là, il la sent derrière lui. « Tu comptais me le dire ? » Demande le professeur en fumant sa première cigarette et en prenant une gorgée de scotch. « Combien tu lui as donné ? » La réponse ne vient pas, ce qui l'agace. « Dis moi combien tu lui as donné Alice ! Que je sache à combien il estime son amour pour moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyMar 29 Mar - 23:33

palabra di amor
Alice & Eliakim
Elle a merdé. Putain. Elle a merdé et elle n’arrive pas à voir où a été son erreur. Peut être de ne pas faire changer leurs numéros. Ou peut être de ne pas les avoir mis sur liste noire, de sorte que personne ne puisse les retrouver dans les annuaires ou sur internet. Elle ne sait pas, elle y réfléchit, se torture l’esprit mais elle ne voit pas où elle a commis son erreur. Personne n’a sut qu’elle avait rejoint Maxime ce soir-là. Personne ne les a vu discuter pendant presque deux heures dans le loft que le père d’Alice a offert à sa fille il y a sept ans. Loft vide parce qu’Abigail travaillait, et qu’Oliver était encore en Suisse. Elle avait servi une tasse de thé à Maxime, et ils avaient discuté. Beaucoup, longuement, tentant de garder leur calme des deux côtés. Elle se souvenait du regard perplexe, et méfiant de Maxime a son égard. Elle lui avait cependant fait une offre qu’il n’avait pas eut à cœur de refuser. L’argent peut tout acheter, elle en reste persuadée. Les gens sont toujours plein de bons sentiments, affirmant que l’argent ne fait pas le bonheur . mais il y contribue, assez fortement. Alors quand on se retrouve devant un gros chèque on est tenté de revoir son jugement. Ou de ravaler un vieil amour impossible et déçu. Maxime n’avait pas été long à convaincre, et elle s’en souvenait avec un sourire narquois. Qu’il vienne lui faire la morale après, elle, elle était revenue. Ne partant que pour laisser le choix à Eliakim de se choisir une autre vie, un autre amour. Elle était revenue quand il l’avait choisie elle. Elle avait eut le bon sens de ne pas le laisser l’attendre indéfiniment. Elle avait pansé ses plaies, et à présent qu’elle était à ses côtés, elle comptait bien y rester pour longtemps encore.
Qu’importe ce que Maxime de Langlais avait bien pu lui envoyé comme message. Qu’importe ce qu’il avait pu vouloir lui faire comprendre. Etait-ce une manière de revenir pour son esprit tordu ? Etait-une manière pour lui de rappeler à Eliakim qu’il était toujours là, quelque part ? C’était stupide. Surtout alors qu’Alice gardait un œil sur lui constamment. Elle raccrocha férocement et se retrouva sous le regard brûlant d’Eliakim. Elle ne perdit par son air hautain et sa fierté. Elle ne baissera pas la tête devant son futur mari, elle ne l’avait jamais fait, même si le regard de son homme lui signifiait clairement qu’il n’était pas ravi. « Assez longtemps pour entendre ta dernière phrase. » Elle grimace, alors qu’il part sans demander son reste. Elle le suit du regard, fronçant les sourcils. Perplexe. Il ne restait pas pour lui expliquer sa manière de penser ? Il ne restait pas pour la fustiger pour lui avait caché la vérité. Rapidement elle entendit la porte de salle de bain se fermer, puis l’eau de la douche se mettre en marche.

Elle sort, allant chercher un verre de vin blanc qu’elle pose sur la table de la terrasse. Elle termine sa clope, en allume une autre. Elle va fumer, elle le sait. Comme toujours quand l’angoisse prend le dessus sur le reste de ses émotions. Elle inspire profondément, essayant de  calmer son esprit embrumé par la colère. Maxime et son comportement d’idiot la mettent dans une position délicate. Eliakim venait d’apprendre une chose qu’il aurait dû continuer d’ignorer. Et Maxime avait mis ses parents dans une situation délicate. A présent actionnaire majoritaire dans l’entreprise qu’il essayait de remonter, elle pouvait les faire couler à tout instant. Elle sourit, mauvaise, en tirant une latte de sa clope. Elle regarde ses ongles, et se rend compte qu’ils ne ressemblent à rien. Elle a recommencé à les ronger sans même s’en rendre compte. Elle prend le verre à vin entre ses doigts et en boit une gorgée. Elle n’a pas même prit le temps de se changer et son collant commence à la faire sérieusement chier. Mais elle ne bouge pas. Cinq minutes passent, dans le silence et le calme de cette campagne loin de tout. « Tu comptais me le dire ? » Elle glisse sa cigarette entre ses lèvres, jouant avec son verre. « C’était pas prévu non. » Répondit-elle avec un naturel déconcertant et peut être un peu trop désobligeant. Autant jouer la carte de la franchise à présent qu’il savait tout ce qu’il devait savoir. Crétin de Langlais. Elle fulmine entre ses dents, quelques insultes bien placées pour l’ancien amant de son homme. « Combien tu lui as donné ? » elle se tourne vers lui, et l’observe. Il grince des dents, et hésite à répondre. Est-ce qu’il lui en voudra d’avoir fait un chèque à son amant. D’avoir… Vendu son amour ? Elle soupire. Mais elle n’a pas l’occasion de chercher à éviter la conversation qu’il la foudroie d’un regard glacial. « Dis moi combien tu lui as donné Alice ! Que je sache à combien il estime son amour pour moi. » Elle prend le verre et boit encore une gorgée. « Un million. » elle n’aurait pas pu lui en donner moins, il avait besoin de ça pour que sa famille trouve un semblant de moyen et qu’il accepte de partir d’Oxford. Elle avait tout calculé. Et cet argent ne lui manquait pas. Elle l’avait bien amortie depuis, déjà. « Les De Langlais ont de sacré problème financiers. C’est pour palier à ce… soucis, qu’il devait épouser Liloo Gonzales – dont les parents sont riches à millions grâce à quelques bons placements financiers. » Se sentit-elle obligé de rajouter sans quitter son amant des yeux, comme pour sonder la moindre de ses réactions. Elle est assise sur la chaise en acier, le dos bien droit, les jambes croisés, dans une parfaite stature d’aristocrate à la con. Elle à sa clope entre les doigts, qu’elle amène à sa bouche de temps en temps.   « Il a pas été long à convaincre cela dit. En contre partie il m’a fait promettre de rester en dehors de votre… rupture. Je ne devais rien te révéler des raisons de son départ, et il promettait de ne pas revenir. De disparaître. » Termina-t-elle en le quittant du regard alors que la colère de la trahison lui revenait de plein fouet. Cet enfoiré n’avait pas respecté sa part du contrat. « Il t’a envoyé un message n’est-ce pas ? » Demanda-t-elle connaissant déjà la réponse.


Revenir en haut Aller en bas
Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyJeu 31 Mar - 16:42

Palabra di amor.
Alikim
Sa femme a payée son ancien amant pour qu'il ne revienne pas. La trahison lui laisse un horrible goût amer dans la bouche alors qu'il se rend compte qu'Alice lui cache encore des choses. Elle ne sera jamais honnête avec lui, elle fera toujours les choses dans son dos et fera en sorte qu'il ne se rende compte de rien. Elle agira toujours ainsi car elle a été formée, élevée comme cela. Lui non où du moins il n'a pas laissé son père l'élever de cette façon. Et la trahison, la douleur l’étouffe et lui donne envie de prendre sa voiture pour rouler, tracer en ville et ne pas revenir avant plusieurs heures. Mais cela n'arrangera rien au contraire, il doit affronter Alice. Et il sait d'avance qu'elle ne va pas baisser la tête, elle n'aura aucune honte et le regardera bien en face malgré ses erreurs, c'est peut-être cela qui va le mettre le plus en colère après tout. Alors, il rentre chez lui et part prendre une douche, espérant que cette interlude le calmera. Mais alors qu'il se sert un verre et prend une cigarette, il se rend compte qu'il est toujours autant en colère, pire encore depuis qu'il a croisé le regard arrogant de sa femme en plus. Elle lui dit d'une façon un je t'avais bien dis que Maxime n'était pas digne de confiance. Il le sait ça, il le sait mieux que personne mais il n'a pas besoin que sa femme le lui crache au visage dés qu'elle pose ses yeux sur lui. Finalement il se pose dans le jardin en sachant qu'Alice est là, qu'elle fume aussi. Il entend la cigarette grésiller à chaque fois qu'elle prend une latte, il la sent tendue tout proche de lui. Il boit et pendant quelques secondes ne dit rien. Finalement il lui demande si elle lui aurait dit un jour. Il connaît la réponse et pourtant cette dernière lui arrache un rire sans joie.

« C’était pas prévu non. » Évidemment. « J'ai encore une fois l'impression d'être le dindon de la farce. Comme lorsque mon père voulait que tu m'épouses. » Dit-il en baissant la tête et en riant encore une fois. Il ne pouvait pas en attendre mieux venant de personne comme cela de toute façon. Enfin, pour se faire un peu plus mal encore, il lui demande combien elle lui a donnée. Elle semble hésiter alors il la pousse à parler. Il veut savoir, il a besoin de l'entendre. « Un million. » C'est tout ce que coûtait sa relation avec Maxime au final. Très bien, au moins il est clairement fixé. « Les De Langlais ont de sacré problème financiers. C’est pour palier à ce… soucis, qu’il devait épouser Liloo Gonzales – dont les parents sont riches à millions grâce à quelques bons placements financiers. » C'est évident, tout est une question de pouvoir de toute façon. A force, il va finir par douter même de sa relation avec Alice. « Il a pas été long à convaincre cela dit. En contre partie il m’a fait promettre de rester en dehors de votre… rupture. Je ne devais rien te révéler des raisons de son départ, et il promettait de ne pas revenir. De disparaître. » Il prend une autre latte de sa cigarette et avale une gorgée de scotch. L'alcool lui brûle la gorge, il grimace pendant un instant. « Mais il n'a rien écouté. » Dit-il en relevant la tête et en regardant ses chiens jouer dans l'herbe. Ils se courent après, se mordillent le gras des cuisses. Ils ont l'air heureux eux au moins. « Il t’a envoyé un message n’est-ce pas ? » Il se tourne vers Alice et la foudroie du regard.

« A ton avis Alice ? Tu le sais très bien non ? Depuis quand tu as mon portable sous surveillance ? Oui ça aussi il me l'a dit par sms, que tu étais capable de me faire surveiller aussi. Alors, depuis quand tu me caches des choses ? Tu as encore des secrets ? » Dit-il en haussant le ton de sa voix. Il se lève et sans la lâcher des yeux, poursuit sur sa lancée. « Tu me parles de fidélité, d'honnêteté mais depuis quand tu me mens ? Tu étais là le soir où Maxime est parti, tu étais là pour me changer les idées et... Tu savais qu'il était parti à cause de toi. Parce que TU l'as payé. Tu n'avais aucun scrupule, rien ! Comment peux-tu remettre en doute ma fidélité, comment pouvais-tu croire que j'allais retourner avec lui alors qu'il était de retour ! » Il se détourne et commence à marcher autour de la piscine. « Tu parles de la famille Gonzales et de leur argent qui aurait pu aider la famille de Langlais, mais qui me dit que tu n'es pas avec moi pour le pouvoir, comme le voulait ton père au final ? Tu es tellement prête à tout pour plaire à ton père de toute façon. » Crache Eliakim avant de rentrer dans la maison, refusant de rester plus longtemps dans le jardin sous le regard brûlant de colère de son amante. Il part dans la cuisine et allume une seconde cigarette, il tire dessus en tremblant tout en terminant son verre de scotch. Puis, alors qu'il baisse la tête, adossé à un des comptoirs de la cuisine, il sent les larmes couler sur ses joues. Maxime est parti. Pour de l'argent. Uniquement pour ça.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyVen 1 Avr - 0:08

palabra di amor
Alice & Eliakim
La conversation va être terrible, elle le sait. Elle le sent, et elle angoisse. Elle sait qu’elle va subir une nouvelle dispute avec Eliakim, et comme toujours elle n’aura pas la présence d’esprit de simplement baisser le regard et le supplier de lui pardonner. Comme toujours elle soutiendra son air blessé et colérique pour lui répondre avec une franchise si déconcertante qu’elle ne fera que le blesser plus encore. Jusqu’à ce que cette colère ne s’exulte dans des retrouvailles charnelles terribles. Le sexe n’était jamais aussi bon qu’après les disputes, mais si elle adorait ce moment de « retrouvailles » elle en était loin. Et ce regard fier, hautain qui la pousse à soutenir l’air affligé de son futur époux, elle le doit à son père. Le Lord Kensington lui avait appris à ne jamais courber l’échine, et à assumer ce qu’elle était. Constamment. Qu’importe qu’elle ait fait des erreurs, ou qu’elle ait été découverte. Elle était une Kensington, elle était fier. Toujours. Putain d’orgueil. Un orgueil qui pouvait lui coûter gros elle le savait. Mais ce qu’elle savait plus encore c’est qu’elle ne pouvait pas vivre sans Eliakim, tout comme il ne pouvait pas vivre sans elle. Pourtant il était ce qu’il était : amoureux, ivre, passionné. Et elle était ce qu’elle était : jalouse, possessive, manipulatrice. Lui un tombeur, elle une garce. Un duo qui ne pouvait faire que des étincelles. C’était évident. « J'ai encore une fois l'impression d'être le dindon de la farce. Comme lorsque mon père voulait que tu m'épouses. » Elle subit le coup sans broncher, ne révélant pas même combien la remarque peut la blesser. Elle avait été horrible avec lui, c’était un fait. Elle avait tenté de le manipuler en ravalant ses sentiments au profit de ce qu’elle devait être. Ce qu’elle devait accomplir. Masque social, réussite sociale… Même si je devais me perdre pour cela . Mais finalement elle s’était ravisée, elle l’avait perdue, et elle avait failli en crever. Elle n’était plus la même aujourd’hui, même si son acte (répréhensible au demeurant) risquait de lui montrer le contraire.
Oui, elle avait payé Maxime. Non, elle ne comptait pas le dire à Eliakim. Et pourquoi ? Parce que c’était dans les termes du contrat, simplement. « Mais il n'a rien écouté. » Elle hoche la tête, froide et calculatrice. « Et il en subira les conséquences. » Dit-elle distinctement, le regard fixé devant elle, alors qu’elle amène sa cigarette entre ses lèvres, encore.

Puis, elle pose la question qui lui faudra l’explosion de son homme. Elle le sait, mais elle est assez stupide pour la lui poser quelque même. Trois secondes. Et soudainement il explose. Elle ne bouge pas, restant figée, droite. « A ton avis Alice ? Tu le sais très bien non ? Depuis quand tu as mon portable sous surveillance ? Oui ça aussi il me l'a dit par sms, que tu étais capable de me faire surveiller aussi. Alors, depuis quand tu me caches des choses ? Tu as encore des secrets ? » La colère qui coule dans les veines de son homme se répercute chez elle, et elle se lève aussi pour le toiser avec ton son mépris. La dispute s’étend, elle sait qu’elle sera violente, mais leurs caractères enflammées n’arrangent pas la situation. Jamais. « Je n’avais pas le choix ! » Répondit-elle simplement, alors qu’elle s’insurge de ses allégations. Elle ne lui a rien caché d’autre… pas qu’elle sache. Rien qu’il ne devait savoir en tout cas.  Bon… peut être qu’elle n’aurait pas dû surveiller son portable. Mais alors comment… comment… Elle ne sait pas. Elle sent la panique, et l’angoisse la saisir, se changeant en colère. Pour se protéger. Pour ne pas montrer que ce manque de confiance est toujours présent. Enfouie, certes mais présent. Et pour le combattre elle utilise ses armes : le contrôle et la manipulation. Elle a besoin de tout contrôler, c’est dans sa nature. « Tu me parles de fidélité, d'honnêteté mais depuis quand tu me mens ? Tu étais là le soir où Maxime est parti, tu étais là pour me changer les idées et... Tu savais qu'il était parti à cause de toi. Parce que TU l'as payé. Tu n'avais aucun scrupule, rien ! Comment peux-tu remettre en doute ma fidélité, comment pouvais-tu croire que j'allais retourner avec lui alors qu'il était de retour ! » Parce que tu l’as déjà fait ! Elle se retient, sert les poings, croise les bras sur sa poitrine, et se tait. Elle se tait parce que si elle explose elle remettra sur le tapis une histoire qu’elle préfère garder enfouie. Autant qu’elle le peut. Mais c’est là, présent. Dés qu’il s’agit de Maxime elle sent les plaies s’ouvrir à nouveau. Alors elle l’a fait fuir. Parce que c’était plus facile de le maîtriser.
Eliakim – pour sa part – s’enfuit pour aller vers la piscine, et elle le suit du regard. « Tu parles de la famille Gonzales et de leur argent qui aurait pu aider la famille de Langlais, mais qui me dit que tu n'es pas avec moi pour le pouvoir, comme le voulait ton père au final ? Tu es tellement prête à tout pour plaire à ton père de toute façon. » Stupeur. Les larmes montent à ses yeux sans qu’elle puisse les réprimer face à cette attaque terrible.

Il passe près d’elle et pendant un temps elle reste stupéfaite. L’air a été explusé de ses poumons, et elle se sent perdue. Idiote. Putain. Elle ne comprend pas l’attaque, injuste et puérile. Il tire là où ca fait mal. Elle grimace, la colère prenant le pas sur le reste alors qu’elle prend sa suite et va le trouver dans la cuisine où il fume à nouveau. Elle, elle a jeté sa clope avant de rentrer, et elle fulmine, rouge de rage : « Sache Crowlley, pour ta gouverne que si c’était une question de pouvoir je ne me serais pas entiché de toi mais j’aurai pu tout aussi bien me tourner vers James Caroll, ou un autre fils à papa bien plus riche et plus haut placé que toi. » Cruelle, injuste, elle l’était sans aucun doute, mais elle s’en foutait royalement. Les mots sortaient de ses lèvres sans qu’elle ne puisse les contrôler, dans un débit incroybalement rapide, une voix terriblement meurtrière. Elle se tient au bar, face à lui, le foudroyant de son regard humide, alors que lui même pleure. Pour Maxime. Et cette vision la révulse d’autant plus. « Tu pleures pour un homme qui n’a jamais su t’aimer comme j’ai pu le faire. Pour un homme qui t’a bien plus détruit qu’il ne t’a rendu heureux. Tu le vois là ? Tu penses qu’il reviendrait pour toi lui ? Tu pense qu’à ma place il serait revenu ? Il aurait pu partir seul pour te laisser une chance de m’aimer moi ? entièrement ? » Demanda-t-elle alors que les larmes de rage coulent sur ses joues aussi.
« Quand tu m’as trompé avec lui, je suis partie. Je suis partie parce que la douleur était trop forte, et pour te laisser une chance de choisir une autre voie. Quand tu m’as trompé, me prouvant que tu tenais encore à lui, j’ai eut l’intelligence de te laisser et de lui laisser le champs libre. Parce que je préférais te savoir heureux avec un autre… » Dit-elle d’une voix sourde, sans hurler, sans le quitter des yeux. Les mots lui échappent les larmes aussi, et les regrets, la colère, l’injustice de cette situation. Puis soudainement, son visage se durci, elle frappe contre le bois pour réprimer sa rage. « Mais Lui ! Lui est resté, comme une putain d’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Il était là, constamment. Présent, sans savoir où était sa putain de place ! Il aurait dû te laisser. Il aurait dû comprendre que c’était la seule chose à faire bordel ! » Dit-elle, hurlant, espérant qu’il comprenne sa position. Espérant qu’il comprenne la peur qui l’avait tiraillée durant des mois ; la peur de le voir lui échapper encore quand la tentation sera devenue trop grande. L’envie trop présente. Parce que Maxime avait encore une putain de place dans son cœur, et qu’elle ne pouvait rien faire contre cela. « Alors oui. Je l’ai payé. Et j’ai même été étonnée de le voir accepter à vrai dire. Ca m’a conforté dans l’idée qu’il … Qu’il ne te méritait pas. Et je n’arriverais pas à regretter cette décision, parce qu’elle te prouve qu’entre lui et moi, celle qui tient le plus à toi au final… c’est moi. » Dit-elle avec toute sa force de conviction. « Alors tu peux douter du fait que je t’aime ce soir. Tu peux me haïr. Fais. Mais sache une chose Eliakim : moi, je ne partirai plus. Jamais et sous aucun putain de prétexte. Encore moins un chèque. »

Revenir en haut Aller en bas
Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptySam 2 Avr - 17:52

Palabra di amor.
Alikim
Il connaît Alice, il sait de quoi elle est capable pour lui. Elle serait capable du pire pour sa réputation où pour garder son honneur, où même son homme. Il le sait et il doit avouer qu'en temps normal, cela lui plaît. Il adore, il adule sa femme, ce qui ne fait rien pour calmer son ego déjà très imposant. Mais c'est comme ça, c'est qu'il fait quelque chose il est dans les extrêmes de toute façon. Ils fonctionnent comme ça et malgré tout ce qu'on pouvait penser, pendant six ans tout a bien tourné entre eux. Même si leur relation était uniquement basée sur du sexe et qu'il n'y a que depuis un an que c'est sérieux, tout se passait bien entre eux. Ils se retrouvaient pour coucher ensemble et c'était formidable, c'est tout. Mais hors le sexe, ils ce sont découvert des caractères violents, limite dangereux tant ils en deviendraient agressif l'un envers l'autre lorsqu'ils poussent le bouchon. C'est pour cela qu'Eliakim évite au maximum les disputes, il sait que parfois sous la colère il peut dire des choses qui blessent, pire encore il peut avoir des gestes violents. Mais aujourd'hui Alice a poussée le bouchon et en guise de vengeance, il tape là où ça fait mal. Il connaît sa femme, il sait comment elle fonctionne et surtout, il sait ou toucher pour la blesser. Tout comme elle sait où le taper pour le faire plier. Elle assure que Maxime subira les conséquences du non respect du contrat, il hausse les épaules et lève les yeux au ciel. Encore cette stupide vengeance, il devrait en avoir l'habitude à force. Pour autant, il refuse de se laisser trop emporter alors quand il sent qu'il dépasse les bornes, il se décide à rentrer et à la laisser dans le jardin. Il rejoint la cuisine où il laisse quelques larmes couler sur ses joues. Il ne pleure pas pour Maxime, il pleure pour cette trahison qui lui fait mal. Alice lui cache encore des choses, il se demande si elle lui cache encore beaucoup de chose.

Mais sa femme le suit et bien vite, la dispute reprend de plus belle, dans la cuisine cette fois-ci. « Sache Crowlley, pour ta gouverne que si c’était une question de pouvoir je ne me serais pas entiché de toi mais j’aurai pu tout aussi bien me tourner vers James Caroll, ou un autre fils à papa bien plus riche et plus haut placé que toi. » Lui crache sa femme au visage alors qu'il se tourne vers elle. « Ba va-y, va voir James et épouse le. Si il est mieux que moi, plus friqué où avec plus de réputation ! » Dit-il aussi bas qu'elle dans son attaque. Ils en deviennent gamins. « Tu pleures pour un homme qui n’a jamais su t’aimer comme j’ai pu le faire. Pour un homme qui t’a bien plus détruit qu’il ne t’a rendu heureux. Tu le vois là ? Tu penses qu’il reviendrait pour toi lui ? Tu pense qu’à ma place il serait revenu ? Il aurait pu partir seul pour te laisser une chance de m’aimer moi ? Entièrement ? Quand tu m’as trompé avec lui, je suis partie. Je suis partie parce que la douleur était trop forte, et pour te laisser une chance de choisir une autre voie. Quand tu m’as trompé, me prouvant que tu tenais encore à lui, j’ai eut l’intelligence de te laisser et de lui laisser le champs libre. Parce que je préférais te savoir heureux avec un autre… » Dit elle en pleurant également, mais cela ne calme pas la colère d'Eliakim qui la toise, conscient de ses erreurs. Elle les lui balance au visage, il détourne une seconde le regard. « Tu vas me cracher mes erreurs au visage encore longtemps ? » Dit-il en serrant les dents et les poings. « Mais Lui ! Lui est resté, comme une putain d’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Il était là, constamment. Présent, sans savoir où était sa putain de place ! Il aurait dû te laisser. Il aurait dû comprendre que c’était la seule chose à faire bordel ! » Lui dit-elle en hurlant. « Et ? Qu'est ce que je pouvais faire contre ça Alice ?! » Répond Eliakim, sur le même ton qu'elle.

« Alors oui. Je l’ai payé. Et j’ai même été étonnée de le voir accepter à vrai dire. Ca m’a conforté dans l’idée qu’il … Qu’il ne te méritait pas. Et je n’arriverais pas à regretter cette décision, parce qu’elle te prouve qu’entre lui et moi, celle qui tient le plus à toi au final… c’est moi. Alors tu peux douter du fait que je t’aime ce soir. Tu peux me haïr. Fais. Mais sache une chose Eliakim : moi, je ne partirai plus. Jamais et sous aucun putain de prétexte. Encore moins un chèque. » Il s'adosse contre la table de la cuisine et cherche ses mots, pendant une seconde il tente de se calmer, effaçant ses larmes d'un geste rageur. « Je ne pleure pas pour lui. Je pleure pour cette trahison... Il est parti pour de l'argent. Je ne comptais pas pour lui... Où je ne comptais plus. Je ne sais pas. Cette histoire me touche encore, j'en suis le premier désolé ! » Dit-il en la toisant d'un regard brillant. « Tu me caches encore des choses ? C'est le moment va-y, j'aimerais l'apprendre de toi et pas des autres ! » Ajoute Eliakim avant de marcher dans la pièce, tournant en rond comme un lion en cage. « Jusqu'où tu irais pour moi ? » Dit-il et en baissant la tête, il ajoute quelques mots. « Parfois ça me fait peur... »
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyLun 4 Avr - 0:21

palabra di amor
Alice & Eliakim
La colère les rend acerbes, stupides, et méchants. Elle le sait, c’est toujours comme cela que les choses se passent entre eux. Ils ne savent pas se contrôler, se laissant glisser doucement dans la folie de leur ressentiment. Ils ne s’écoutent pas vraiment, arrachant à leur contexte des monceaux de phrases qu’ils retournent contre l’autre pour le blesser plus qu’ils ne le sont eux-mêmes. C’est un bras de fer, féroce et enragé, où ils vont perdre des plumes. « Ba va-y, va voir James et épouse le. Si il est mieux que moi, plus friqué où avec plus de réputation ! » Regard haineux d’Alice qui se retient de lui sortir un J’y vais de ce pas me faire baiser. Mais se retient. Pourquoi ? sans doute parce que cela n’aurait aucun sens. Il prend ce qu’il veut dans ce qu’elle déclare, et le retourne contre elle. Ce qui l’énerve d’autant plus. « T’es vraiment un abruti quand tu t’y mets. » Sort-elle, acerbe. Elle le foudroie du regard, ses yeux lançant des éclairs alors qu’elle a juste le désire de l’étriper sur place. Il ne l’écoute pas, borné dans ses retranchements, pleurant un homme qui ne l’aime pas. Et elle le dit, elle l’exalte cette colère qui pourrait la rendre folle. Elle la laisse la saisir, et l’étreindre, la tordre et la rendre folle. Elle a envie de le frapper, de le gifler, de lui montrer qu’elle est là, qu’il n’a rien perdu, que cela ne change rien. Et en somme c’est la vérité. Aux yeux d’Alice le départ de Maxime ne change strictement rien à sa vie, ou à celle d’Eliakim, qu’importe les raisons qui l’ont poussé à partir. D’autant plus si ses raisons prouvent que son attachement à Eliakim a bien disparu. Ou qu’il était feint, ce qui est pire sans doute.
Mais pour l’heure elle crache son venin, sa peur et sa peine. Elle voit le regard tordu de son amant, preuve qu’il se retient de pleurer ou de hurler. De frapper le mur à défaut de lui mettre une baffe. Qu’importe, elle exulte, gueulant à plein poumons son désespoir, et sa haine de Maxime de Langlais. « Tu vas me cracher mes erreurs au visage encore longtemps ? » Elle lève les bras en l’air sans une posture de résignation. « Non ! Non ! Puisqu’il est parti à présent ! » Dit-elle, mettant sur le dos de Maxime toutes les erreurs passées d’Eliakim. Mais comment oublier l’infidélité de son homme alors que la raison de son infidélité était encore si proche ? Comment ne pas avoir la peur au ventre de le voir recommencer ? Après tout pourquoi aurait-il été dans le lit de Maxime une fois, sans pouvoir se contrôler, et pourquoi le pourrait-il aujourd’hui ? Qu’est-ce qui avait changé ? Rien. Absolument rien. Enfin si maintenant tout avait changé. Maxime n’était plus un problème, et Alice en était ravie. Profondément ravie.  

Mais il ne semblait pas le comprendre, alors elle allait plus loin encore. Maxime c’était la faiblesse d’Eliakim. Leurs histoires était encrée en eux, et elle ne pouvait pas combattre cette fatalité. Ils étaient attachés l’un à l’autre, ils s’aimaient encore d’une certaine façon, et elle qu’avait-elle de plus ? Elle n’était pas Maxime de Langlais, et elle ne voulait pas vivre et construire sa vie avec l’ex-petit-ami d’Eliakim aussi proche. Son amant. Son putain d’amant. « Et ? Qu'est ce que je pouvais faire contre ça Alice ?! » Elle hausse un sourcil, sourire mauvais sur les lèvres. « Lui demander de dégager ? Couper les ponts définitivement ? » Proposa-t-elle, un air sarcastique et cruel sur les lèvres.
ET elle continue, ne pouvant s’arrêter, incapable de réfléchir les mots poussent la barrière de ses lèvres ans qu’elle ne puisse les retenir. Elle parle, vite, fort, les émotions prenant le dessus sur sa raison. Mais elle est sincère, terriblement sincère, dans tout ce qu’elle annonce. Jamais elle ne pourrait le quitter, pour aucune raison que ce soit ; Et le comportement de Maxime la révulse autant qu’elle le dédaigne. Qu’il ait honte pour le reste de sa vie, qu’importe il l’avait bien cherché. « Je ne pleure pas pour lui. Je pleure pour cette trahison... Il est parti pour de l'argent. Je ne comptais pas pour lui... Où je ne comptais plus. Je ne sais pas. Cette histoire me touche encore, j'en suis le premier désolé ! » Elle hausse les épaules, dédaigneuse. Elle aurait été normalement compatissante envers son homme, mais elle en avait assez de passer après les conneries de Maxime de Langlais. Cet enfoiré avait bien plus détruit Eliakim que n’importe qui d’autre. Il l’avait blessé, détruit, laminé, et qu’importe qu’il revienne après cet abandon… c’était toujours le même regard qu’ils se portaient. Et la douleur de son départ en était d’autant plus insupportable. Putain de premier amour. « Et s’il revient tu trouveras le moyen de le lui pardonner j’imagine. » Dit-elle, mauvaise – elle le sait – mais sa crainte est là. Et elle sait que c’est pour cela que Maxime a tenté cette approche. Pour revenir. Pour resté proche d’Eliakim. Putain d’enfoiré.
« Tu me caches encore des choses ? C'est le moment va-y, j'aimerais l'apprendre de toi et pas des autres ! » Elle croise les bras sur sa poitrine, et alors qu’il marchait en rond dans la pièce elle réfléchit un temps. Il y avait bien une chose qu’elle lui cachait encore, mais qu’elle cachait à tout le monde. Ce n’était cependant pas le moment d’en parler. « Je te parlerai de Oli-May un jour. » Dit-elle en chassant d’un mouvement de main toute protestations. « Mais pas ce soir. » Son ton était sans appel. Oli-May c’est le secret des Kensington. Elle n’y pensait jamais, du reste. Et soudainement le souvenir de cette pseudo-petite-sœur lui revenait en plein visage comme une gifle magistrale. Qu’elle reçut sans broncher. « Jusqu'où tu irais pour moi ? » « Je tuerai pour toi. » Répondit-elle sans même réfléchir. Elle n’avait pas de limite pour le garder. Elle n’avait pas de limite pour l’avoir à ses côtés pour toujours. « Parfois ça me fait peur... » Elle hausse un sourcil. Il s’est calmé, pas elle. Elle est toujours tendue, sur les nerfs, excédée. C’est mauvais, vraiment, et cela se ressent dans son ton sarcastique et moqueur. « Tu me connais. Je n’ai aucune morale ni aucune limite. » Dit-elle , proprement sarcastique. « Si tu ne peux pas le supporter il te reste trois mois pour partir d’ici. Parce que le seul que je ne veux pas obligé à m’aimer, et à reste, c’est toi. » Dit-elle en posant sur lui un regard dur, le visage fermé.


Revenir en haut Aller en bas
Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyMar 5 Avr - 3:26

Palabra di amor.
Alikim
Parfois cette femme peut le faire sortir de ses gonds. Elle va le rendre fou, c'est certain. C'est sans doute la seule personne au monde qui peut se vanter de lui faire perdre pied aussi vite. Eliakim est quelqu'un d'impulsif à la base et il ne met pas longtemps avant de s’emballer jusqu'à chercher le conflit et parfois même, les coups. Mais Alice dépasse tous les records, elle doit prendre un malin plaisir à le voir ainsi, il ne voit que ça pour expliquer le fait qu'elle lui balance des phrases aussi basses juste pour le faire réagir. C'est ce qu'elle cherche de toute façon alors il se met au même niveau et lui crache au visage quelque chose en rapport avec James. C'est petit, c'est bas et mauvais mais sur l'instant il n'a trouvé que ça de toute façon. Puis il est trop fatigué pour faire des grands discours, il s’embrouillerait tout seul de toute façon. « T’es vraiment un abruti quand tu t’y mets. » Il lève les yeux au ciel et hausse les épaules, complètement insensible à ce qu’elle vient de lui dire. Oui il est con, clairement et abruti par la colère c'est sur et certain. Eliakim a tendance à jouer et à attaquer avec ce qu'on lui donne, si Alice le lance sur le sujet de James alors il ne mettra pas longtemps avant de rebondir dessus. « Lui demander de dégager ? Couper les ponts définitivement ? » Qui te dit que je voulais qu'il parte? Cette pensée le choque tant elle est égoïste et fausse en même temps. Il se retient de cracher ça, conscient que ça marquerait sans doute la fin de son couple. Il est en colère, il aurait tendance à dire tout et n’importe quoi, surtout ce qui peut blesser Alice tout comme il se sent trahie actuellement. Il sait que c'est faux, il aime sa femme et si il devait choisir alors il prendrait Alice sans une once d'hésitation. Mais il est enfantin lorsque quelque chose le touche et sa pensée est plus rapide. Heureusement il ne le dit pas tout fort, ce qui lui permet de réfléchir une seconde et de souffler pour remettre de l'ordre dans ses pensées. Chose assez difficile après une journée de travail et de fatigue où il aurait voulu retrouver sa future épouse et se reposer. « Et s’il revient tu trouveras le moyen de le lui pardonner j’imagine. » « Si tu le dis. » Dit-il avec le même sourire mauvais. « De toute façon j'aurais beau jurer le contraire, tu continueras à penser que je lui pardonnerais tout. Alors à quoi bon  discuter ? Je suis le méchant. Je t'ai trompé, je suis le futur mari qui prendra son erreur au visage dés qu'il ouvrira la bouche. Très bien, amuse toi ! Dis moi que tu me détestes de t'avoir fait pleurer, de ma trahison, de mon adultère. Dis le moi qu'on en finisse une bonne fois pour toute ! »

Elle prononce vaguement un prénom qu'il retient dans un coin de sa tête. Elle lui signale également qu'elle ne lui en parlera pas ce soir. « Évidemment. Un autre secret va... C'est le dernier ? » Dit-il en croisant les bras sur son torse. « Tu me connais. Je n’ai aucune morale ni aucune limite. » Lui dit-elle alors qu'il s'éloigne un peu d'elle. C'est vrai, aucune morale, aucune limite, persuadée que l'argent peut tout faire et tout acheter, sa femme est prête à tout. « Si tu ne peux pas le supporter il te reste trois mois pour partir d’ici. Parce que le seul que je ne veux pas obligé à m’aimer, et à reste, c’est toi. » Il relève les yeux et la regarde. « Je pensais que notre histoire t'avait calmée, un peu assagie oui je l'avoue. Mais même avec moi tu peux être froide et dure. Je suis ton futur époux et au final je ne te connais pas. Tu oses être en colère contre moi ? Mais de nous deux mon amour qui mérite d'être en colère ? Qui joue avec les gens ? Tu as fais partir Maxime parce que tu n'as pas confiance en moi mais surtout, et c'est la raison principale, tu n'as pas confiance en toi. Tu penses que tu ne seras pas capable de me retenir. Peut-être que tu as eu raison de le faire partir. Je pense juste que j'aurais mérité de le savoir par toi même. A la rigueur j'aurais piqué une colère pendant une heure mais ça serait passé. Mais ce soir... C'est le fait que tu me le caches qui m'exaspère. J'en ai marre des mensonges, des cachotteries. Je veux t'épouse oui, mais je refuse qu'il existe encore le moindre non-dit entre nous. Si tu continues à jouer double jeux comme ça, notre mariage ne fonctionnera pas. C'est toi qui m'a demandé à ton retour d'être honnête. Je l'ai été avec toi, totalement. Toi en revanche, tu n'es pas capable de l'être avec moi. » Il se détourne et prend sa veste. « Tu n'as jamais compris que je serais revenu vers toi même si Maxime avait été là. Et qu'on aurait envisagé tous les deux de partir où de s'éloigner au maximum. Je l'aurais fais virer même si tu m'avais dis que sa présence à l'université te faisait peur. » Il respire un peu. « C'était toi et ça aurait toujours été toi. Mais tu es trop fière pour reconnaître que tu a déconné de toute façon. »
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyMer 6 Avr - 0:03

palabra di amor
Alice & Eliakim
« Si tu le dis. » Elle sert les dents, ne supportant pas son air non-chalant quand il lui parle ainsi. Il y a des tics de langage chez Eliakim qui ont le don de la mettre hors d’elle. « Si tu le dis » ou « Fais ce que tu veux » qui fonctionnent chez lui comme des invitations à la colère et à la dispute. Une manière de lui faire savoir qu’elle était en tord, et qu’il la regardait avec son air supérieur d’aîné. Parce qu’il l’était – son aîné – et il avait vécu plus de choses, il connaissait mieux la vie, ou une connerie du genre. Elle ne le supporte que très mal, son égo meurtri par son regard soudainement voilé par son assurance. Elle se trompe, il le lui hurle sans même le dire, et elle déteste cela. Ainsi donc il ne serait pas du genre à pardonner à Maxime s’il revenait un jour ? Non, elle n’en croit pas un seul mot, et lui est persuadé qu’il pourrait lui résister – apparemment. Mais comment le savoir ? Alors qu’il l’avait détruit une fois déjà il l’avait pardonné avant même de pouvoir discuter de tout cela avec Maxime. Elle ne pouvait pas croire qu’il lui résisterait. Définitivement pas. « De toute façon j'aurais beau jurer le contraire, tu continueras à penser que je lui pardonnerais tout. Alors à quoi bon discuter ? Je suis le méchant. Je t'ai trompé, je suis le futur mari qui prendra son erreur au visage dés qu'il ouvrira la bouche. Très bien, amuse toi ! Dis moi que tu me détestes de t'avoir fait pleurer, de ma trahison, de mon adultère. Dis le moi qu'on en finisse une bonne fois pour toute ! » Elle l’observe, stoïque, et ne dit rien, ne rajoute non. Non, elle ne le détestait pas pour l’avoir trompée. Elle ne le détestait pas pour l’avoir faite pleurer, car de toute évidence elle avait aussi son lot d’erreurs. Ce n’est pas lui qu’elle détestait de toute la force de son affliction. C’était Maxime. Maxime qui était revenu, couchant avec Eliakim sans prendre cas de la présence d’Alice dans sa vie. Maxime qui était si beau, si doux, si gentil, si serviable. Maxime qui était resté même alors qu’Eliakim avait fait son choix, prétextant un mariage auquel il ne semblait pas accorder plus d’importance que cela au final. Maxime qui posait toujours un regard doux, et désireux sur Eliakim quand il lui parlait, qu’il le croisait. Maxime… maxime… Jamais aucun homme n’aurait causé chez elle plus de peine et de souffrance. Le méchant dans son histoire, son croque-mitaine, son démon. C’était Maxime, personne d’autre. « Tu ne comprends pas. » Voilà un de ses tics de langage à elle, ou à lui, qu’importe. Une autre manière de crier à l’autre qu’il a tord d’une manière détourner. Une autre manière d’éluder une question, et de ne pas rentrer dans les détails. Une autre manière de le prendre de haut, buter, tétue. Elle ne baisse pas le regard mais le détourne.

La conversation s’enchaine, parlant des secrets, remettant en cause la confiance et la franchise entre eux. Elle ne sait pas faire cela. Elle est habituée à garder des munitions, à ne pas tout dévoiler. Jamais. Elle sait qu’un secret peut détruire des vies et des réputations. Elle sait que certaines des choses qu’elle savait ne lui appartiennent pas vraiment. Ainsi quand elle passe un contrat avec Maxime, et qu’il lui demande de ne pas dire à Eliakim les raisons de son départ, elle ne le fait pas. Parce que ce secret n’est pas le sien, et qu’il fait parti du contrat. Quand son père envoie à l’autre bout du monde une autre Kensington pour les protéger, ce n’est pas non plus son secret, mais celui des siens, de sa famille, du Lord. Un secret qui pourrait détruire leur réputation. Mais cela Eliakim ne le sait pas encore. Dans un souffle elle lui promet de lui en parler. Il est déçu. Elle grimace. « Évidemment. Un autre secret va... C'est le dernier ? » elle hausse les épaules avec désinvolture. « Pour l’instant. » SA voix laisse parraitre une ironie désobligeante. Après tout est-ce qu’elle est vrament faite pour la franchise ? Est-ce qu’elle est vraiment capable de tout lui dire, de tout partager ? Ca allait à l’encontre de tout ce que son père lui avait appris. Pour survivre, pour garder le contrôle. Dire ce qu’elle savait c’était se mettre en danger, dans une situation délicate. Mais il s’agit d’Eliakim …. Son mari. Son futur mari, son amant, l’amour de sa vie, son premier amour. Elle lui confierait sa vie – sans rire – sans réfléchir. Mais elle était incapable de lui dire les choses qui risqueraient de lui faire mal ou de le faire fuir. Elle était ainsi, sans doute, était-ce un moyen de les protéger tous les deux.
Les protéger d’elle-même, de ce qu’elle était, de ce qu’elle faisait sans cesse. Mentir, manipuler, trahir.

Alors, sachant qu’il était déçu par son comportement, par sa manière d’agir elle lui lance une perche, la possibilité de fuir s’il ne se pensait pas capable de le supporter. Elle pourrait le laisser partir – avec difficulté – et disparaîtrait par la suite. S’il ne voulait plus d’elle, que lui restait-il ? Des rêves, des fantasmes ? Une vie contrôlée, mesurée par son géniteur. Elle pourrait être Alice Kensington, le masque social collant sa peau, l’aidant à s’oublier. Sans Eliakim elle ne serait que cela : une coquille vide. « Je pensais que notre histoire t'avait calmée, un peu assagie oui je l'avoue. Mais même avec moi tu peux être froide et dure. […] Qui joue avec les gens ? Tu as fais partir Maxime parce que tu n'as pas confiance en moi mais surtout, et c'est la raison principale, tu n'as pas confiance en toi. […] C'est toi qui m'a demandé à ton retour d'être honnête. Je l'ai été avec toi, totalement. Toi en revanche, tu n'es pas capable de l'être avec moi. » Elle le regarde droit dans les yeux, ne cillant pas une seule fois pendant son discours. Et ce qu’il dit n’est que trop vrai, elle le sait. Elle ne pourra jamais le dire à haute voix, sans doute. Mais elle le sait. Elle n’a pas confiance en elle, elle ne sait pas être ainsi. Elle ne sait pas ce qu’elle est vraiment, ce qu’il voit en-dessous de la couche de maquillage, de manipulation, de jeux de mots, de jeux de séduction. Elle ne sait pas ce qu’il voit en elle qui le pousse à vouloir l’aimer, à vouloir qu’elle soit franche. Est-ce qu’elle a même quelque chose en-dessous ? Elle, elle se voit comme cette enfant capricieuse et joueuse. Cette enfant qui sait comment manipuler les autres, comment les anéantir, comment les avoir à sa botte. Une enfant qui fait des caprices, qui joue avec le monde comme avec une poupée. Mais en dehors de cela, elle n’a rien à offrir. Strictement rien. Elle n’avait ni bonté, ni générosité ou altruisme. Elle n’avait qu’elle, son égo surdimensionné, et ses jeux. Alors pourquoi aurait-elle confiance ? Elle n’avait que cela à se raccrocher. Et une fois qu’il s’en rendra compte, il partira. « Tu n'as jamais compris que je serais revenu vers toi même si Maxime avait été là. Et qu'on aurait envisagé tous les deux de partir où de s'éloigner au maximum. Je l'aurais fais virer même si tu m'avais dis que sa présence à l'université te faisait peur. » Elle sent une boule de colère et d’affliction lui enserrer la gorge, et prend un verre d’eau. Elle veut l’engloutir, la faire disparaître. Elle lui tourne le dos pendant ce temps-là, ouvrant le robinet pour se servir son verre. Elle ne dit toujours rien. « C'était toi et ça aurait toujours été toi. Mais tu es trop fière pour reconnaître que tu a déconné de toute façon. » Elle boit, terminant son verre rapidement, d’une seule traite avant de le poser bruyamment sur le plan de travail.

Elle se sent colérique, triste, fatiguée. Elle ne sait plus comment gérer cette situation. Non, elle n’avait pas eut tord de faire ce qu’elle avait fait. Sauf peut être de le lui cacher, et encore, ce n’était pas de sa faute. C’était les termes du contrat, une chose qu’il ne pouvait pas comprendre. Parce que contrairement à elle, pour lui c’était l’humain et l’émotionnel qui passait en premier. Certainement pas le contractuel. Elle, elle faisait confiance aux lois, aux contrats, aux règles établies. Aux limites précises et claires. « Tu es incapable de voir que je ne cherches qu’à te protéger. » Dit-elle d’une voix sourde. Elle lui tournait toujours le dos, mais s’était redressée. Elle tournait et retournait ses mots dans son esprit, et elle inspira profondément. « Je ne te manipule pas, je ne joue pas la comédie face à toi, et je ne te mens pas sur mes sentiments. Mais le reste du monde est un jeu d’échec, Elia. Les gens ne sont ni tendres, ni honnêtes, eux. Le reste du monde cherchera toujours à nous détruire parce que ce sont les règles du jeu. » Dit-elle en se tournant doucement devant lui. Et de cela elle en était sûre. Elle l’aimait parce qu’il était honnête ; entier, et droit. Mais elle savait que dehors ils ne l’étaient pas. Qu’elle ne l’était pas. Parce qu’elle avait grandi dans cette société faite de non-dits, d’hypocrisie et de sourires en coin. « Je n’ai pas eut tord et je ne regrette rien de ce que j’ai pu faire. Tes sentiments sont nobles, à n’en pas douter. Mais ceux que Maxime ne l’étaient pas. Sa … manière d’être là, de te regarder, de rechercher ta présence sans se soucier de la mienne… Non, définitivement cela n’avait rien d’honnête. » Elle parlait calmement, un peu trop calmement, contenant le flot d’émotions qui se déversait en elle dans de grandes vagues. « J’ai appris les règles de ce jeu depuis que je suis enfant. Tu sais combien il m’est difficile… de renier ce que je suis. Je le fais, j’apprends. Pour toi. Mais qu’arrivera-t-il quand tu te rendras compte qu’en dehors de cela… je n’ai pas grand chose à t’offrir ? »



Revenir en haut Aller en bas
Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyVen 8 Avr - 0:03

Palabra di amor.
Alikim
Il est arrogant il le sait, il sait que pour se protéger il peut laisser un air supérieur prendre le dessus et de ce fait, cela met Alice encore plus en colère. Comme si il la regardait de haut où comme si il lui faisait comprendre qu'il est l’aîné et qu'il sait des choses qu'elle ne soupçonnerait même pas. Le problème est qu'il ne se voit pas faire lorsqu'il est ainsi, Alice commence souvent en première et il la suit, il lui fait comprendre en quelques phrases que de toute façon il ne peut pas parler avec elle car elle ne veut pas voir la vérité et la logique des choses. Elle aussi a ses phrases toutes faites. « Tu ne comprends pas. » Voila ce qu'elle lui dit souvent, un tic de langage qui pourrait faire hurler de colère Eliakim, il serre le dents et grince des dents. « Je suis trop idiot pour comprendre apparemment. » Dit-il en haussant les épaules. Il sait que ses remarques sont déplacés et méchantes mais il ne peut pas s’empêcher de la piquer lorsqu'ils se disputent. C'est un de ses plus gros défauts d'ailleurs, Eliakim aime piquer les personnes qu'il n'aime pas où lors des disputes, plus c'est violent, plus il pique et il cherche la personne en face pour la faire sortir de ses gonds. Et Alice en bonne impulsive qu'elle est, sort très vite de ses gonds d'ailleurs. « Tu es incapable de voir que je ne cherches qu’à te protéger. » Lui dit-elle d'un ton froid qui lui arrache un violent frisson. Il sent la colère de sa femme, elle tiraille ses trais et tend ses muscles dans une position défensive qui n'annonce rien de bon pour lui. Eliakim baisse la tête et réfléchit un instant. Elle ne le protège pas, elle protège leur couple et surtout elle s protège elle même d'une autre souffrance, d'un autre adultère et d'une autre trahison. Il la comprend, mais il voudrait seulement qu'elle ai le courage de l'annoncer ainsi et qu'elle ne tente pas de lui faire avaler qu'elle le protège à lui. Alice pense à leur couple en premier et à l'image que ce dernier renvoie. Maxime la faisait passer pour une femme trompée et bafouée qui se laissait traîner dans la boue par son futur époux, nul doute que l'image était trop violente il le sait et il le comprend. Contrairement à ce que Alice a toujours pensée, Eliakim connaît les règles de ce jeux auquel elle joue bien malgré lui. Il connaît mais il refuse délibérément d'y participer pour le bien être de tout le monde et surtout pour sa propre conscience. Eliakim n'arriverait plus à se regarder dans une glace si seulement il s'amusait à faire tourner tout le monde et surtout les autres en bourrique. Il n'est pas fort comme Alice, il n'est pas manipulateur et n'aime pas jouer comme elle, il est quelqu'un de loyal et de franc qui déteste l'idée de pouvoir écraser quelqu'un pour arriver au sommet.

Si il fait du mal à quelqu'un pour servir ses intérêts alors il sait d'avance qu'il le vivra assez mal, c'est une chose qu'il a toujours refusé et détesté chez son père d'ailleurs. Alice joue à cela depuis l'enfance, grand bien lui fasse si elle a été élevée ainsi, mais elle ne peut pas s'attendre à ce qu'il cautionne en fermant les yeux. Il n'est pas un stupide pantin qui ne dira rien face aux mensonges de sa femme. Si elle veut mentir aux autres et bien soit ! Mais pas à lui, leur couple sera basé sur le respect et la confiance ainsi que l'honnêteté sinon ils peuvent dés à présent annuler leur mariage. « Je ne te manipule pas, je ne joue pas la comédie face à toi, et je ne te mens pas sur mes sentiments. Mais le reste du monde est un jeu d’échec, Elia. Les gens ne sont ni tendres, ni honnêtes, eux. Le reste du monde cherchera toujours à nous détruire parce que ce sont les règles du jeu. » Il hausse les épaules, agacé avant de relever la tête vers elle. « Le monde. Pas nous. Je refuse que tu te comportes dans notre couple comme tu agis dehors. Je veux que nous soyons honnête l'un avec l'autre, je veux que l'on se parle, pas qu'on fasse les choses dans le dos de l'autre ! » Dit-il en marquant un geste d'agacement. « Je n’ai pas eut tord et je ne regrette rien de ce que j’ai pu faire. Tes sentiments sont nobles, à n’en pas douter. Mais ceux que Maxime ne l’étaient pas. Sa … manière d’être là, de te regarder, de rechercher ta présence sans se soucier de la mienne… Non, définitivement cela n’avait rien d’honnête. » « C'est vrai. » Dit-il calmement en la regardant. « Oui, il cherchait bien plus qu'une simple relation de confident. » Il n'est pas idiot et il sait reconnaître que Maxime ne jouait pas franc jeux, que Maxime était revenu que dans l'idée de lui offrir une relation d'amant sans qu'il ne se passe rien de plus. Chose que Eliakim n'aurait pas accepté au final. Il aurait vécu avec la peur bleu de le voir partir un jour pour la seconde fois, ce qui a fini par arriver. « J’ai appris les règles de ce jeu depuis que je suis enfant. Tu sais combien il m’est difficile… de renier ce que je suis. Je le fais, j’apprends. Pour toi. Mais qu’arrivera-t-il quand tu te rendras compte qu’en dehors de cela… je n’ai pas grand chose à t’offrir ? » Dit-elle calmement, trop calmement. « Arrête avec ça ! » S'emporte Eliakim en recommençant à tourner en rond. « J'en ai marre que tu penses que je suis avec toi pour... Je ne sais pas ! Que je vais finir par ouvrir les yeux sur un quelconque défaut trop important et que je finirais par partir ! Alors qu'est ce que tu proposes ? On se sépare ? C'est ça que tu veux entendre ? » Dit-il en se tournant vers elle et en la regardant dans les yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  EmptyDim 10 Avr - 1:01

palabra di amor
Alice & Eliakim
Elle avait huit ans quand son père lui a apprit à jouer aux échecs. Elle n'avait pas été douée au début, ne comprenant pas tous ces déplacements et la logique complexe du jeu . Mais son père mettait un point d'honneur à ce qu'elle sache y jouer, et c'était devenu une véritable obsession chez la jeune femme. Une enfant, elle n'était qu'une enfant, mais il développait déjà chez elle un esprit tordu, fourbe, et abstrait. La capacité de prévoir le mouvement de l'ennemi, de deviner sa réaction, ou ses coups à l'avance. Quand elle rentrait de l'école, son père plaçait le jeu d'échec devant elle. Tous les jours elle devait déplacer un pion. Un seul pion, jusqu'au lendemain. Son père ne jouait pas devant elle, de sorte qu'elle ne voyait pas l'expression de son visage, ou sa main qui dansait au-dessus des pièces avant de se saisir de celle qu'il voulait voir bouger. Elle ne devait faire confiance qu'à son sens de l'observation. A force, elle avait mémorisé les cases, et appris diverses combinaisons. Jusqu'au jour où elle réussit à battre son père. Alors il lui avait sourit, et l'avait prise dans ses bras, dans une étreinte emplie d'une fierté incroyable. Depuis ce jour ils jouaient encore, de temps en temps, pour le plaisir . Et le reste du temps, elle calculait tous ces coups, tous ses gestes, toutes ses paroles. Comme sur un immense plateau d'échec. Où elle, elle serait la Reine, le pion majeur, à protéger. Le monde était un jeu d'échec, elle ne pouvait pas le voir autrement. « Le monde. Pas nous. Je refuse que tu te comportes dans notre couple comme tu agis dehors. Je veux que nous soyons honnête l'un avec l'autre, je veux que l'on se parle, pas qu'on fasse les choses dans le dos de l'autre ! » Elle sert les dents, et se retient de lui hurler qu'il devait arrêter de voir le monde comme une utopie. Qu'elle n'était pas comme cela, et qu'elle aurait du mal à toujours tout lui dire. Parce que son esprit tordu ne pouvait pas toujours tout prévoir. Ce qui l'agaçait. Comme aujourd'hui : elle n'avait pas prévu que MAxime irait sacrifier sa reine. Il avait perdu. Echec au roi. Un sourire fin se dessina sur ses lèvres pendant un instant fugace avant de disparaitre.
Eliakim lui demandait d'être parfaitement honnête avec lui. Elle se demanda un instant si Eliakim avait déjà joué aux échecs. S'il pouvait comprendre toute la subtilité de ce jeu, et toute l'importance qu'il avait dans la vie de sa futur femme. Est-ce que, si elle était parfaitement honnête avec lui, il pourrait comprendre ses prochains coups, et la raison de ses actions ? « Si tu n'arrives pas à faire la différence entre mon comportement avec toi, et celui avec le reste du monde... » elle parlait entre ses dents, comme un sifflement haineux, colérique. Elle lui en voulait, elle lui en voulait de ne pas sembler comprendre.

Pourquoi elle agissait comme cela ? Elle s'emportait, parlant rapidement, et férocement de l'agissement de Maxime. DE sa manière d'être avec elle, avec Eliakim. Sa manière de le regarder avec cet espoir brillant dans ses pupilles. Comme s'il espérait encore. Quelque chose, un instant, un geste, un baiser. A cette idée elle se renfrogna et serra les poings. « C'est vrai. » Stupeur. Elle s'attendait à ce qu'il tente de prendre la défense de Maxime. Après tout la présence du jeune homme ne semblait pas le déranger plus que cela. Peut être parce qu'il faisait mine de ne pas voir son petit manège, ou parce que très justement ce manège lui plaisait. A cette pensée le ventre de la jeune femme se tordit d'une jalousie aigre et amer. Peut être qu'Eliakim avait aimé être le centre de l'intérêt de Maxime, après tout. Ce qui pouvait expliquer sa colère contre elle. Peut être qu'il aurait désiré continuer ce jeu-là. Ne sois pas stupide Alice, Eliakim t'a choisie toi... Peut être. Mais le regrettera-t-il un jour ? Comme souvent dans ce genre de dispute, quand il s'agissait de Maxime, elle remettait tout en cause. Elle n'était pas le genre de femme à douter d'elle, parce que montrer aux autres que l'on peut douter de soit c'est être faible. Elle n'a pas le droit d'être faible, les autres s'en serviront. Elle le sait. Mais face à Eliakim elle est destabilisée. Elle sent remonter tout ce qui la terrifie, en vague de colère ou de désespoir. « Oui, il cherchait bien plus qu'une simple relation de confident. »   « Tu le savais, et tu ne faisais rien contre cela. » dit-elle en levant les yeux vers lui, sur un ton de reproche. S'il le savait - ce qu'il confirmait à présent - alors pourquoi n'avait-il pas mis Maxime hors de leur vie plus tôt ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle s'en mêle ? Pourquoi ?

Ses angoisses, elle ne les maitrise pas. La colère n'est pas passée, elle reste présente mais elle s'est changée en une voix froide et distante. Elle reste en retrait, incapable de l'approcher. Elle ne comprend pas pourquoi il réagit ainsi. Pourquoi c'est à elle qu'il en veut ? Pourquoi ne s'en veut-il pas de n'avoir rien fait ? Pourquoi n'en veut-il pas à Maxime ? Ou peut être que si... Il est déçu, attristé par le départ de son amant pour cette raison. Mais il est en colère contre elle. Et c'est une chose qu'elle n'accepte pas. Alors elle se le demande : pourquoi ? Peut être parce qu'elle a fait partir la personne à laquelle il se raccrochait, au cas ou... Au cas ou quoi ? « Arrête avec ça ! » Elle ne bouge pas d'un cil, et le fixe. Mauvaise. Il est en train de battre ses dernières cartes, elle le sait. La dispute a atteint son apogée, son climax. La stupide est dans l'air comme du poison, et ils s'enivrent de ces effluves. Violent. « J'en ai marre que tu penses que je suis avec toi pour... Je ne sais pas ! Que je vais finir par ouvrir les yeux sur un quelconque défaut trop important et que je finirais par partir ! Alors qu'est ce que tu proposes ? On se sépare ? C'est ça que tu veux entendre ? »   Silence. Ils se jugent d'un regard sévère, autant l'un que l'autre. Qu'ils se séparent. L'idée la traverse comme un poignard en plein coeur. Elle sait qu'elle aurait dû se calmer. Elle sait qu'elle aurait dû baisser les armes, et courber l'échine. S'avouer vaincue, admettre qu'ils ont été trop loin. Elle en première en payant Maxime sans le lui dire. Elle aurait dû. Elle ne le fit pas. « Ais-je dit cela ? Si l'idée t'es si familière peut être devrais-tu la mettre à exécution. » Mauvaise, elle croise les bras sur sa poitrine, et retient la boule d'émotions qui se forme dans sa gorge. Partir, il le pourrait. Peut être que... « Dégages. » Elle murmure le mot une première fois. Avant d'inspirer profondément, combattant la colère qui l'envahie. Sans y parvenir, elle fonde sur lui, en hurlant des mots qu'elle regrettera par la suite : « PUISQUE TU Y TIENS TANT VA ! PARS ! SORS D'ICI !! Quitte moi... Tu sembles y tenir. Alors vas. Je ne te retiens pas. » Dit-elle en tournant les talons. Elle ouvre le frigo, en sors une bière. Prends ses clopes. Se ferme complètement. Et sors dans le jardin pour s'en griller une. Encore. Et pas la dernière. Elle le sait, alors que dans son dos la porte claque dans un bruit rageur.


THE END.
Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé




palabra di amor (alikim)  Empty
MessageSujet: Re: palabra di amor (alikim)    palabra di amor (alikim)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
palabra di amor (alikim)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» HOT / Shadows at night. ALIKIM
» Welcome to the Mad House ALIKIM
» Burberrys. (alikim)
» La vie de tous les jours. ALIKIM
» La jalousie est une garce. ALIKIM

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jusqu'à l'excès  :: Le coin des petits whiskies :: Archives Administratives :: Les RPs égarés-
Sauter vers: