(terminé) May we meet again ~ Séraphin & Sasha

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 14/10/2015 **☆ potins balancés** : 407

❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Qui dit dimanche, dit fin de semaine, dit repos. Et pourtant, Sasha n’en pouvait plus, elle était au bout du rouleau. Les derniers jours ont été plutôt éprouvants pour elle, son moral, son sommeil. Elle n’avait pratiquement pas fermé l’œil. Elle n’arrêtait pas de réfléchir, de cogiter, de se repasser en boucle une séance avec un de ses patients la semaine dernière : Séraphin. La façon dont il est parti, ce doigt d’honneur plutôt splendide il faut le dire. La russe n’avait pas voulu l’énerver à ce point. Elle le cherchait, le testait. Jamais elle n’aurait pensé qu’il partirait comme ça, avant la fin de la séance. Elle pensait qu’elle l’avait perdu pour de bon, qu’il ne reviendrait plus à leurs séances. Ils n’avaient pas prévu d’autres séances en plus de cela. La blonde pousse un soupir d’exaspération et se frotte le visage de ses mains. Pour la première fois depuis le début de sa carrière, elle est complètement perdue et elle ne sait véritablement pas quoi faire. Et puis il y a aussi ce truc qu’elle ne peut expliquer. Quand elle pense à lui, son cœur se compresse, loupe un battement, voire plusieurs. Elle n’arrive plus à réfléchir correctement. Il faut qu’elle sorte de chez elle. Elle étouffe. Elle a besoin d’air et maintenant. Elle se lève en vitesse de son canapé et file prendre une douche. Une dizaine de minutes après, la voilà habillée, prête pour aller dehors. Elle a besoin de se changer les esprits. Elle siffle ses chiens qui rappliquent aussitôt près d’elle et se mettent assis, attendant qu’elle les attache. Elle les attache à la doublette et sors de son appartement. Elle court dans les escaliers pour trouver l’air extérieur et respire un bon coup. Elle se dirige vers l’endroit mythique, pour elle, qui peut la calmer lorsqu’elle est sur les nerfs : l’arbre d’Alice.

Sasha marche vite, bien trop vite, si bien qu’elle bouscule des passants. Elle s’excuse en russe. Déboussolée. Il faut avouer que jamais elle n’avait connu une telle défaite avec un de ses patients. Elle déteste cette sensation, cette sensation d’échec après seulement une séance. Séance incomplète en plus de cela. Putain, pense-t-elle alors qu’elle se presse vers ce lieu qu’elle chérit. Elle entre dans le parc où l’arbre se trouve et à la fin, elle court. Elle manque d’air. Jamais elle n’avait ressenti ça. Elle le déteste. Elle le déteste lui et son air suffisant. Lui et son arrogance. Lui et sa mèche blonde lui tombant devant les yeux. Lui. Elle le hait. Une seule heure a suffi. Elle arrive enfin près de l’arbre et elle s’écroule, s’appuyant contre le tronc. C’est ici que la cher Alice s’est endormie pour partir vers des horizons meilleurs. Les Pays des Merveilles. Elle détache ses chiens, afin de les laisser aller se promener seuls. Ils ne fugueront pas de toute façon. Malgré tout, Thanatos, le plus le téméraire des deux, part en courant alors que Hypnos se couche aux côté de sa maitresse, regardant son frère courir comme un possédé dans le parc. Sasha caresse distraitement son chien puis ses yeux se ferment doucement. Et tout aussi doucement, elle s’endort contre cet arbre, le soleil d’avril dansant dans ses cheveux blonds, son chien veillant à ce que personne ne la dérange.

Environ une demi-heure après, Sasha est réveillée par les grognements de ses chiens. Thanatos avait décidé de revenir apparemment. Elle ouvre difficilement les yeux en poussant un grognement. Merde elle est en public. Elle est soudain pleinement éveillée et regarde ce qui fait grogner ses chiens. Ou plutôt qui. Elle écarquille les yeux sous la surprise. Ok bon, restons calme. Séraphin. Juste devant elle, la surplombant de toute sa hauteur. Gênée, ne sachant quoi dire, elle se trompe encore de fuseau horaire et lance :

« Privet ! »

Elle se remet alors bien en contexte et elle rougit, gênée. Elle se lève, calme ses chiens qui continuent à montrer les crocs puis tend une main à celui qui l’a réveillé.

« Pardon. Bonjour Monsieur Prescott. »

Sa voix est sèche. Elle le regarde, impassible. Maintenant elle était pleinement réveillée et elle n’allait pas le lâcher ce coup-ci. Elle lui courrait après s’il le faut mais elle voulait des explications sur la semaine dernière.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/02/2016 **☆ potins balancés** : 72

May we meet again.
Sasha & Séraphin
Il vient d’emménager au Coffre, rejoindre sa meilleure amie Willow et les autres garçons de l'appartement emménagé. Il se fait sa place doucement, sa chambre est grande et au fond du Coffre, il est tranquille. Il a fait installer une petite planche à dessin, de quoi s'exercer lorsqu’il tournera en rond. Il espère que ce bien être ambiant va durer, il a tendance à laisser sa phase connard prendre le dessus même si il tente toujours de se contrôler, ce n'est jamais facile pour lui. Mais Willow est là et elle a jurée de le calmer si il devient trop invivable pour les gens autours de lui. Il sait que les autres garçons du Coffre ont du caractère, ils n'hésiteront pas à l'envoyer promener si il est trop chiant. Mais Séraphin est conscient aussi que lorsqu’il est dans sa mauvaise phase, il ne supporte aucune remarque et monte vite sur ses grands cheveux. De ce fait il se ba,t souvent, très très souvent même. Mais depuis une semaine qu'il est ici ça va, il a eu déjà deux baisses de moral mais il a réussi à calme cela en allant courir où en sortant pour dessiner où se trouver une fille à ramener. Comme toujours, le sexe le calme et l'apaise. Où alors il rejoint son clan pour effectuer quelques combats de rue et se mettre un peu d'argent dans la poche. D'ailleurs ce matin il a gagné un combat, par chance il n'a quasiment pas été touché. Une simple douche pour effacer le sang de son arcade et il semble neuf et propre comme après une bonne nuit de sommeil. Pour l'heure il est encore au Coffre, il termine de s'habiller d'un tee-shirt et d'un pantalon assez large. Il enfile une chemise par dessus son tee-shirt, de quoi se donner un look de bad boy qui colle bien avec ses tatouages. Son chien est allongé sur son lit, il le regarde faire en remuant la queue, espérant que son maître l’emmène en balade. Il peut sortir aujourd'hui, il n'a aucune corvée à faire.

Il a fait sa part du contrat hier, contrairement à ce qu'il pouvait penser il accepte bien le fait de devoir mettre la main à la patte. Il fait la vaisselle lorsque c'est son tour et passe un coup dans la pièce principale à vivre lorsque vient son tour également. Il ne sait pas si cela va durer mais depuis une semaine, ça se passe bien. Il a bien évidemment gardé sa femme de ménage avec qui il s'entend incroyablement bien, il la paye pour qu'elle fasse sa chambre, chose qu'il ne parvient pas à garder propre malgré ses efforts. Elle a moins de travail au final, surtout parce que Séraphin vit en communauté maintenant et qu'il participe. Il sort de sa chambre, Darwin sur les talons. « Bébé ? Je bouge ! Je ne reviens pas tard. Je t'ai laissé ma part pour le loyer. Ainsi qu'un petit plus, te prend pas la tête ce soir on s'enfile un bon snack. » Dit-il en lui montrant sur la table une pile de billets. Willow lui sourit et vient l'embrasser sur la joue, il la serre une seconde contre lui. Elle vient de perdre officiellement son frère, elle est mal dans sa peau et il le comprend. De ce fait ils dorment ensemble toutes les nuits et ils partagent beaucoup de moment l'un avec l'autre.

Mais aujourd'hui elle travaille et lui n'a pas cours, alors il ira se dégourdir les jambes au parc en compagnie de son petit chien. Willow fourre la pile de billets dans son sac en promettant d'aller tout déposer à la banque et de revenir avec un snack le soir même. Puis il lui adresse un dernier signe de la main et se détourne pour quitte le Coffre. Juste avant de partir il attrape sa pochette à dessins posée sur le meuble de l'entrée. Son chien, tout heureux d'une balade, le suit en jappant, sans avoir besoin d'être tenu en laisse. Il est petit et écoute très bien, un véritable bonheur. Séraphin arrive rapidement au parc où se trouve l'Arbre d'Alice, il traîne pendant quelques minutes dans le parc avant de s'arrêter sous un arbre pour dessiner. Son chien court autour de lui, de temps en temps il lui jette un morceau de bâton que le chien ramène toujours. Puis au bout d'un moment il se lève après avoir terminé un de ses dessins. Il commence à marcher dans le parc, jouant avec son chien tout en tenant sa pochette à dessins sous le bras. Il s'arrête sous l'arbre d'Alice en voyant une jeune fille endormie dessous. Il reconnaît sa psychiatre, cette femme avec qui il ne s'entend pas et à qui il a clairement fait comprendre que cette séance qu'ils ont partagés resterait unique. Elle est accompagnée de deux molosses qui se mettent à grogner alors qu'il s'arrête devant. Mais alors qu'il l'observe, se demandant une seconde si elle va bien, elle se réveille. « Privet ! » Pardon ? Il se recule alors qu'elle se lève, son chien toujours à ses côtes, fixe d'un œil mauvais les molosses de la jeune femme. « Pardon. Bonjour Monsieur Prescott. » « Bonjour Miss Koroleva. Comment allez vous ? » Demande Séraphin d'un ton respectueux. « Vous pourriez dire à vos monstres d'arrêter de me grogner ? » Dit-il en l'observant. « Quel bon vent vous emmène par ici ? »

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❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Sasha adorait passer du temps à l’extérieur. Dans un parc, sur un banc près d’une fontaine, près d’un lac ou même d’une mare. La Nature l’apaisait et lui permettait de réfléchir. Le chant des oiseaux, le bruit que fait le vent dans les feuilles des arbres, tout. Alors après une trop longue journée, des patients trop compliqués, elle s’isole dans un parc, avec un bon roman ou ses chiens. Ou les deux à la fois. Elle a toujours préféré la campagne à la ville mais pour exercer son métier, il vaut mieux être à la ville. C’est pourquoi elle s’est acheté une petite maison, perdue dans la campagne oxfordienne. Une maison banale, qu’elle avait rénovée de A à Z. La maison avec quelques hectares de terrains tout autour et quelques arbres fruitiers. Elle aimait flâner dans son verger l’été, s’éloigner de tout le temps d’un week-end ou d’une semaine. Mais faute de temps et la maison étant à plus de deux heures de route de la ville, elle a décidé de se réfugier sous l’arbre d’Alice. Elle aime lire sous cet arbre et son histoire la passionne. Alors rien de mieux que ses chiens et la douceur du printemps. Sauf que comme à chaque fois qu’elle se sent calme et détendue, quelque chose vient briser tout ce moment.

Alors qu’elle partait paisiblement vers le monde des rêves, les grognements de ses chiens l’ont réveillée. Perdue et dans le brouillard, elle ouvre difficilement les yeux et observe l’individu qui se trouve en face. Séraphin Prescott. Elle est soudainement pleinement réveillée, sur terre et pas du tout dans le brouillard. Enfin presque pas. Elle aurait préféré se rendormir. Ses chiens grognent toujours contre lui et elle ne pense même pas à les arrêter. Elle lance un bonjour en russe, preuve qu’elle s’est trompée de fuseau horaire (comme après chaque sieste) mais c’est après sa bourde qu’elle se retrouve pleine réveillée, ce coup-ci plus de brouillard. Elle est bien là, à Oxford, sur Terre, face à Prescott, ce patient qui avait fui la seule séance qu’ils avaient eu ensemble, ce patient qui mettait toute la mauvaise du monde lorsqu’il voyait des psychiatres, ce patient qui rendait Sasha complètement folle et qui lui faisait perdre pied. Il l’énervait mais pourtant, il la fascinait. Il avait ce truc qu’elle ne pouvait expliquer. Jamais encore elle n’avait connu ça. Et pourtant. Elle se décide à se lever, histoire d’avoir un peu de prestance et il recule. Génial, les hostilités sont lancées, pensa-t-elle. Mais bon, c’est surement à cause de son ‘privet’ que le jeune homme recule. Qui sait ? Toujours est-il qu’il regarde les deux chiens de Sasha d’un air mauvais avant de répondre à sa salutation plus formel. Il ne l’agresse pas de suite, c’est un bon début. Peut-être les hostilités ne sont pas lancées finalement.

« Je vais bien merci, et vous ? »

Elle décide de ne pas l’attaque tout de suite, de ne pas lui parler de la séance catastrophique du dernier jour. Juste des salutations formelles entre une psy et son patient. Séraphin poursuit en demandant à la russe de faire taire ses chiens. Elle leur jette alors un regard, un seul, et les chiens se taisent et se couchent l’un contre l’autre, gardant quand même un œil sur l’homme qui parle à leur maitresse.

« Veuillez m’excuser, ils sont comment dire… protecteur ? »

Elle rit doucement et trouve étrangement que l’atmosphère entre les deux est calme. Enfin disons qu’elle est moins tendue qu’il y a quelques jours. Peut-être bien qu’elle ne le hait pas finalement. Ils peuvent très bien discuter sans que pour autant elle l’analyse. Non, elle n’est pas ce genre de psy à analyser ses patients lorsqu’elle les croise. Un échange de banalité et c’est tout. Rien de plus. Séraphin reprend la conversation en lui demandant ce qu’elle fait ici. Elle montre l’arbre du bras et se lance dans son explication :

« Eh bien j’avais besoin d’air et j’avais besoin de me ressourcer. Ma maison de campagne étant bien trop loin, j’ai décidé de venir ici. Ce parc et cet arbre m’apaisent, bien que je ne sache pourquoi »

Encore un petit rire. Un petit rire nerveux. Mais elle se reprend vite :

« Et vous dites-moi ? Qu’est-ce qui vous amène ici ? »

Son ton est léger, on dirait une enfant. Jamais on ne pourrait croire qu’elle est psy. Et pourtant, lorsqu’elle est dans son bureau, elle devient la femme autoritaire qui sommeille en elle. Le regard de la blonde se porte alors sur le petit chien assis aux pieds de son maitre. Elle se penche vers lui et lui caresse la tête. L’animal semble heureux et appuie sa tête contre la paume de Sasha. Elle se relève pour recroiser le regard de Séraphin et son cœur loupe un battement. bordel . Elle toussote légèrement histoire de se donner plus de contenance.

« Il est mignon ! J’adore les chiens. Comment il s’appelle ? »

Voilà, parler des chiens c’est bien. Elle aime les animaux, il a l’air de les aimer aussi.

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May we meet again.
Sasha & Séraphin
Il a un incroyable besoin de sortir et de se dégourdir les jambes, lui qui vit maintenant en communauté et qui a besoin d’apprivoiser cette nouvelle façon de vivre. Séraphin est du genre difficile à vivre et là, depuis qu'il a déménagé au Coffre, il prend sur lui pour calmer cette bipolarité agressive qui menace à tout moment de sortir et de le pousser à envoyer tout le monde sur les roses, simplement car ils auront eu le malheur de se retrouver sur sa route. Pour l'heure le parc sera une excellente option, qui plus est il doit s'éloigner une heure ou deux de Willow, elle qui a perdue son frère et qui est en plein deuil, elle est incroyablement mal et il doit reconnaître que pour assurer, il doit aller bien dans sa tête lui aussi. Si il veut l'aider, il doit se vider l'esprit pour trouver les bons mots pour l'apaiser et être le meilleur ami parfait qu'il a toujours tenté d'être avec elle. Surtout qu'il sait depuis la veille qu'ils vont aller à Paris pour l'enterrement de William et cette épreuve va être difficile, très difficile pour tout le monde, même pour Séraphin qui va voir sa meilleure amie s'effondrer sous la douleur et sous la perte de son frère jumeau. Mais il sera là quoi qu'il arrive, il ne la lâchera pas même si elle lui demande le contraire. Ainsi une balade dans ce parc, alors que le soleil est haut et que son chien est heureux d'être avec lui, fera incroyablement de bien au jeune homme qui doit souffler. Sa bipolarité le laisse tranquille depuis le matin même, il est dans un de ses bons jours et son humeur est au beau fixe, tout naturellement il sifflote sur le chemin en tenant fermement sa pochette à dessin, de quoi s'occuper le temps que son chien aille sautiller dans l'herbe et sans doute sauter dans une flaque non loin. Finalement c'est sur sa psy qu'il tombe, endormie et protégée par deux molosses qui semblent prêt à sauter à la gorge de Séraphin, ce dernier n'est pas rassuré au final et se demande si il ne doit pas partir.

Puis il se rend compte que Miss Koroleva se réveille et il se dit qu'il ne peut plus fuir. Finalement il lui demande si elle va bien aimablement après l'avoir saluée. « Je vais bien merci, et vous ? » Il lui fait un sourire et hoche la tête avant de lui demander de calmer les molosses. Ces derniers, après un regard noir de leur maîtresse, se calment aussitôt et se posent juste à côté d'elle comme deux gardes du corps. « Veuillez m’excuser, ils sont comment dire… protecteur ? » « J'ai remarqué oui ! » Dit-il avec un sourire en se disant qu'il va éviter de câliner ces deux monstres au risque de perdre une main. « Je vais très bien ! » Il est dans son bon jour alors tout va bien pour lui ! Il lui demande ce qu'elle fait par ici, trouvant étrange de sa part d'être dans ce parc. Il la voyait plus sévère, courant les boutiques pour du shopping plutôt qu'une balade dans un parc très calme. « Eh bien j’avais besoin d’air et j’avais besoin de me ressourcer. Ma maison de campagne étant bien trop loin, j’ai décidé de venir ici. Ce parc et cet arbre m’apaisent, bien que je ne sache pourquoi » Il hoche la tête et laisse ses yeux dériver sur l'arbre d'Alice, un magnifique arbre immense qui a plusieurs années, il est sans doute centenaire. Il ne connaît pas l'age de cet arbre alors l'étudiant ne se risquera pas à donner une date de plantation, il va éviter de se faire remarquer et peut-être rembarrer aujourd'hui. « Et vous dites-moi ? Qu’est-ce qui vous amène ici ? » Il la regarde et hésite pendant un moment, lui qui ne parle jamais de ses passions il se demande si il peut lui en parler, de toute façon elle est sa psy et elle finira par savoir. Elle va être une des rares à savoir qu'il adore dessiner, elle est chanceuse. « Le dessin. » Dit-il en levant sa pochette contenant tous ses dessins et ses graffitis. « J'aime venir ici pour dessiner, ça m'inspire pas mal comme endroit. » Pour une fois il est totalement honnête et ne lui ment pas, l'ambiance est tranquille, légère même, ils discutent simplement et ne se balancent pas des piques, c'est apparemment très rare.

Elle se penche pour caresser son petit chien qui, sous l'attaque de câlins, se met à remuer la queue d'un air enchanté avant de venir quémander plus d'attention encore. Séraphin se met à sourire à son chiot, il perd toujours sa mauvaise humeur lorsqu'il regarde son chien, comme si sa bipolarité n'existait plus en un claquement de doigt. Elle relève la tête et croise le regard de l'étudiant mais semble détourner les yeux très vite, ce qui arrache un petit rictus à Séraphin. Je lui fais de l'effet ? Un autre jour il aurait joué avec ça mais pas aujourd'hui étrangement. « Il est mignon ! J’adore les chiens. Comment il s’appelle ? » « Darwin. Comme... Charles Darwin. Original hein ? » Au moins il n'entend pas ce prénom chez tous les chiens. « Et les votre ? » Dit-il en montrant de la tête les deux monstres qui sont toujours assis par terre. « On marche un peu ? Ca vous dit ? Où peut-être que vous voulez rester tranquille. » Propose Séraphin en se rendant compte qu'il la dérange sans doute et qu'elle a autre chose à faire que de parler avec un de ses patients. Et pas le plus agréable en plus.

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❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Elle ne s’attendait pas vraiment à le revoir. Pas après la séance catastrophique qu’ils ont eu. La seule, d’ailleurs. Et elle pensait même qu’il serait parti et qu’il ne serait pas rester ici, devant elle. Mais non, Séraphin était là et il avait l’air de bonne humeur. Enfin, si on peut dire ça d’un bipolaire. Elle ne savait pas vraiment comment régir, ce qu’elle devait lui dire, ce qu’elle devait faire. En réalité, Sasha ne sait jamais comment réagir lorsqu’elle croise un de ses patients dans la rue. Mais avec Séraphin, c’était plus délicat. Il était compliqué, il pouvait exploser à n’importe quel moment et elle ne voulait pas qu’il redevienne violent comme il l’avait été lors de leur seule séance. Elle devait prendre des pincettes. Etre neutre. Ne pas dire un mot plus haut que l’autre. Ça risque d’être compliqué, elle n’a aucune filtre et parle assez librement. Au pire, j’ai mes chiens, pense-t-elle. Mais il n’allait rien lui faire. Il ne pouvait pas, il y avait du monde autour d’eux. Enfin, elle essaye de se rassurer comme elle peut. Il hoche la tête, l’informant qu’il va bien. Tant mieux. Elle calme rapidement ses chiens et elle s’excuse auprès de son patient. L’atmosphère est légère. Ça fait du bien. Le blond lui demande ce qu’elle fait ici et elle lui répond simplement que ce parc l’apaise. Elle a toujours aimé la nature, la verdure. Les yeux de Séraphin s’attardent sur l’arbre derrière Sasha et elle en profite pour l’observer. Il est beau, charismatique, elle ne peut pas le nier. Elle remarque alors une pochette à dessin et elle est étonnée. Elle ne savait pas qu’il dessinait. La russe lui demande à son tour ce qu’il fait ici et il répond simplement qu’il vient pour dessiner. D’où la pochette.

« Oooh ! J’ignorais que vous dessiniez. Pourriez-vous m’en montrer quelques-uns ou c’est peut-être trop personnel ? »

Elle lui sourit doucement en baissant la tête, se rendant compte qu’effectivement, c’est peut-être trop personnel. Tant pis. Elle préfère demander. Et s’il jamais se braque… elle tentera de calmer le jeu à nouveau. Elle se penche ensuite afin de caresser le chien du jeune homme. L’animal remue joyeusement la queue et quémande un peu plus d’attention que Sasha lui donne. Puis elle se relève afin de demander le nom du petit chien. Séraphin lui dit alors qu’il s’appelle Darwin. C’est original. Elle aime bien. Elle lui sourit et il lui demande le nom de ses chiens à elle. Elle montre du doigt le chien le plus proche d’elle

« Lui c’est Hypnos, le plus calme, si on peut dire ça »

Elle rit doucement avant de montrer son autre chien du doigt :

« Et lui c’est Thanatos, le plus téméraire et le plus protecteur. Thanatos et Hypnos était jumeaux, fils de Nyx dans la mythologie grecque. »

Chaque fois qu’elle parle de ses chiens, elle a ce sourire niait sur le visage. Elle les aime, ils sont tout pour elle. Puis elle remarque comment Séraphin regarde ses chiens. Elle rit doucement avant de dire :

« Ils ne sont pas méchant et voyant qu’on parle ensemble, ils ne vous feront rien. Vous pouvez les caresser, si vous voulez bien-sûr. »

Ils n’allaient pas mordre. Sasha était en confiance, l’atmosphère détendue alors ils n’avaient aucune raison de morde. Hypnos regardait le jeune homme en face de sa maitresse en penchant la tête sur le côté, acquiesçant en quelque sorte les propos de sa maitresse. Le blond propose ensuite une promenade. Sasha siffle ses chiens qui se relèvent, près à courir.

« Avec joie ! Il fait si beau, autant en profiter ! »

Elle rit doucement et ils se mettent en marche. Il y a un peu de monde dans le parc mais pas autant que d’habitude. C’est calme, ça l’apaise. Elle se sent bien. Ses chiens courent autours d’eux, aboyant, jouant avec des bâtons ou des feuilles. Ils s’arrêtent un moment, regardant étrangement Darwin. Thanatos se tapit au sol, remuant la queue et jappant doucement, invitant le petit chien à venir avec eux. Sasha rit doucement devant ce tableau.

« On dirait bien qu’ils ont envie de jouer avec Darwin. Ce n’est pas souvent qu’ils acceptent d’autres chiens »

Elle est étonnée par un tel comportement. D’habitude, ils jouent juste tous les deux, sans autres chiens. Ils sont jumeaux, ils se complètent. Elle relève la tête vers Séraphin qui la dépasse d’une tête. Elle observe discrètement les traits de son visage avant de lui demander :

« Alors dites-moi, que dessinez-vous habituellement ? Des paysages ? Des portraits ? »

Elle était curieuse et désireuse d’en apprendre plus sur lui. Elle sait qu’elle ne devrait pas avoir cette ‘relation’ avec lui, car elle reste sa psychiatre et lui son patient. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, elle veut le connaitre d’avantage.

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May we meet again.
Sasha & Séraphin
Il a trop de fierté pour avouer publiquement que voir un psy lui fera du bien. Cela serait reconnaître ouvertement qu'il est malade et il ne le veut pas, Séraphin arrive à assumer sa maladie devant ses amis et devant sa famille mais face à un psy, il n'y arrive pas. Il faut dire qu'il voit des psychiatres depuis sa plus tendre enfance, il a couru après les médecins et les examens pour savoir ce qu'il avait, si son cerveau avait été touché et si cela pouvait être réparable. Depuis le jeune garçon refuse de voir des médecins, il aimerait seulement être tranquille et part du principe que si les gens n'étaient pas si agaçant, il n'aurait pas besoin de se mettre en colère. Mais le monde n'est pas façonné comme il le veut et heureusement d'ailleurs. Ainsi il voit une nouvelle psy et les débuts ont été catastrophiques, il a piqué une cris de colère et il a été violent. Évidemment ses parents se doutaient que cela allait mal se passer ainsi le soir même sa mère l'a appelé pour prendre des nouvelles. Il n'a pas pu lui mentir et lorsqu'elle a su qu'il avait été tête brûlée avec sa nouvelle psy, il a été jeté comme un enfant de 5 ans qui vient de faire une énorme bêtise. Ce auquel il a évidemment répondu, provoquant une crise de quasi-hystérie à sa mère qu'il juge folle depuis plusieurs années. Il est sur au fond, qu'elle est bien plus folle que lui mais qu'elle n'en a pas conscience, c'est pire au final. Ses parents l'ont encore menacés de couper ses vivres si il ne se laissait pas soigner, mais comme toujours il n'écoute pas. Il sait que si il n'a plus l'argent de ses harets il pourra vivre quand même, ses combats lui rapportent assez pour qu'il puisse s permettre de se plus compter sur papa et maman. Qui plus est depuis qu'il vit au Coffre, il a bien moins de loyer et dépense peu au final. C'est avec une étrange sensation de nouvelle vie qu'il rejoint le parc avec le besoin de prendre l'air et de se balader.

La journée est tellement douce et belle, que des couples et des familles ont emmenés leur enfant, ainsi que leur chien pour une balade dans ce petit coin de paradis. Lui voudrait dessiner, il adore ça et reconnaît qu'il n'a plus vraiment le temps depuis que les cours ce sont intensifiés et qu'il vit au Coffre. Il doit être là pour Willow et lorsqu'il prend son crayon, c'est souvent pour dessiner les futurs tatouages que son amie va afficher dans le salon. Il tient sa pochette à dessins sous le bras en rejoignant sa psy, étrange rencontre alors qu'ils ce sont quittés avec une colère folle. « Oooh ! J’ignorais que vous dessiniez. Pourriez-vous m’en montrer quelques-uns ou c’est peut-être trop personnel ? » Il hésite un instant, par gêne souvent il refuse de montrer les rares dessins qu'il garde, souvent il en jette. Mais Willow récupère le tout dans la poubelle aussi, c'est l'une des rares personnes à voir ses dessins. Finalement il hoche la tête et lui donne la pochette avec un petit sourire. Enfin elle lui présente ses chiens et lui annonce également que leur prénom vient de la mythologie. Il hoche la tête et regarde les deux chiens, trouvant les prénoms originaux et très beau, il ne connaît pas beaucoup la mythologie, étant très nul en histoire depuis son enfance. C'est une des rares matières où Séraphin ne dépassait pas les 5 de moyenne générale. Finalement, prudent, il avance sa main droite vers un des chiens après avoir été invité à les caresser. Il leur grattouille le sommet du crane en étant prudent tout de même, il ne serait pas surpris que les chiens sentent son mauvais tempérament et qu'un des deux ne lui morde le bras, en guise d'avertissement. Mais ils ne font rien et Séraphin, plus rassuré, leur adresse des caresses derrière les oreilles et dans le cou. « Ils sont beaux ! » Dit-il alors que son chien vient lui gratter la jambe, jaloux de voir qu'il n'a pas l'attention qu'il réclame.

Le temps est propice à une promenade ainsi sans attendre il lui propose de marcher un peu, les chiens suivent, bien trop heureux à l'idée de se dégourdir les pattes enfin. Ils commencent à marcher sous les arbres, une légère brise fraîche vient les rafraîchir alors que les deux chiens de Miss Koroleva partent en courant pour jouer. Darwin les regarde faire, le sachant pas vraiment si il peut se joindre à eux. Mais un des deux chiens vient vers le chiot et se tapit devant lui, dans une posture presque ridicule, l'invitant à venir jouer également. « On dirait bien qu’ils ont envie de jouer avec Darwin. Ce n’est pas souvent qu’ils acceptent d’autres chiens » Séraphin regarde son chien et sourit en le voyant partir en courant, se mêlant à la partie de course que font déjà Thanatos et Hypnos. « Darwin adore jouer mais il a peur des gros chiens. Il a été placé dans un refuge lorsqu'il était encore chiot et apparemment plusieurs gros chiens l’empêchaient de manger. Depuis... Il est toujours avec moi et ne supporte pas d'être tout seul. Je le prends même en cours. » Dit-il avec un sourire en voyant son chiot sautiller partout. « Alors dites-moi, que dessinez-vous habituellement ? Des paysages ? Des portraits ? » Il l'invite d'un regard à ouvrir la pochette et à regarder par elle même. « Ca dépend. Des animaux mythologiques, des croquis de tatouage. Je le fais pour ma meilleure amie qui est tatoueuse. Je peux faire des paysages si cela m'inspire mais rarement des portraits. Ca m'agace, ça n'a aucune saveur les portraits. » Il se tourne vers elle avec un petit sourire. Il est bien aujourd'hui, vraiment. « Je fais beaucoup de dessin religieux également... Et les plus beaux finissent en tatouage sur mes bras. » Il devrait d’ailleurs ralentir, bientôt on ne distinguera plus la couleur de sa peau.

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❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Sasha n’était pas du genre à ressentir quelque chose pour un homme. Elle couchait souvent avec des mecs différents, profitant de son corps et de sa jeunesse. Enfin oui, nous pouvons dire qu’elle est encore jeune. Elle n’était jamais tombée amoureuse, elle n’avait jamais eu de relation sérieuse. Elle s’en foutait, elle préférait de cent fois une soirée avec sa folle de meilleure amie à trainer les rues de Londres plutôt que de passer une soirée avec un homme. Sasha était comme ça, elle l’avait toujours été. Et il faut avouer que son père, alcoolique comme pas deux, n’avait pas vraiment contribué à ce qu’elle se fasse une bonne image des hommes. Alors elle profitait de sa vie, tout simplement. Mais depuis l’arrivée de Séraphin dans sa vie, elle sent que quelque chose à changer. Elle s’est plus d’une fois surprise à penser à lui. Elle repense souvent à leur première, et seule, séance et elle essaye de ré-imaginer des scénarios. Mais la russe n’a rien fait ou dit de mal, elle a agi en fonction de lui. Elle le cherchait, le repoussait dans ses retranchements mais il semblerait que le jeune homme ait un caractère pire que celui de la blonde. Il est parti. Sans se retourner, sans demander son reste, laissant Sasha dans son bureau, se demande où est-ce qu’elle avait bien pu foirer. Mais le destin est bien décidé à se foutre de sa gueule, en remettant son patient (ou ancien patient ?) sur son chemin.

C’est une belle journée sur Oxford et Sasha est de bonne humeur, bien que fatiguée. Et miraculeusement, Séraphin est lui aussi dans un bon jour. La russe ne sait pas si ça va durer mais elle en profite. Elle veut le connaitre, savoir s’il y a encore un espoir pour qu’il lui laisse une chance. Elle se fait des films, bercée par une douce illusion. Mais comme on dit, qui ne tente rien n’a rien. Alors elle parle avec lui, elle rit, sourit. Il lui apprend qu’il dessine et étonnée, et agréablement surprise, elle lui demande s’il peut lui montrer. Il lui tend la pochette après un moment d’hésitation, elle regarde juste la première planche et elle doit admettre qui est doué. Incroyablement doué. Elle referme la pochette, se concentrant sur lui et ses chiens. Il les caresse. Elle veut éviter qu’ils mordent. Sait-on jamais s’ils sentent quelque chose qui émane du blond. Mais ils ne vont rien. Ils en viennent à apprécier les caresses de Séraphin et Sasha sourit. Bien qu’ils n’aient jamais mordu, Thanatos et Hypnos se laissent rarement approcher. Ils toléraient Killian lorsque Sasha l’invitait et bien évidemment Liloo mais pour le reste, c’était limité. Le jeune homme dit alors qu’ils sont beaux et Sasha sourit. Ouais, ils le sont.

« Au départ je ne devais en avoir qu’un mais vu qu’ils étaient jumeaux, je ne me voyais pas laisser l’autre seul »

Elle rit en repensant à ce moment. Il faut avouer qu’avec les chiens, elle est faible. Elle adore les animaux. Et si ça ne tenait qu’à elle, elle en aurait plein, toute une animalerie. Ils décident ensuite de marcher un peu, la pochette à dessins de Séraphin toujours sous le bras de Sasha. En le regardant, elle remarque qu’il est plus grand qu’elle. D’au moins une tête, une tête et demie. Elle remarque aussi ses nombreux tatouages, pour la seconde fois. Elle les aime toujours autant. Les deux malinois de la russe sont en tête, courant, jouant comme des possédés. Après qu’ils soient venus vers Darwin, l’invitant à les rejoindre, le petit chien se met à courir avec eux. Sasha apprécie ce tableau. C’est vraiment une bonne journée. Séraphin lui raconte un peu l’histoire de son chien et c’est bien la première fois que Sasha le voit franchement sourire. Elle sourit en retour. Elle l’admire quelque part. Elle change de sujet, décidant de parler de ses dessins. Il l’incite à rouvrir la pochette, ce qu’elle fait, regardant plus en détails. Il lui dit qu’il fait beaucoup d’animaux mytholigique et des croquis pour sa meilleure amie, tatoueuse. Elle acquiesce de la tête tout en parcourant les feuilles. Il conclut en disant qu’il n’aime pas les portraits.

« Il faut avouer aussi que les portraits sont compliquées à dessiner. Il faut décrypter les émotions du modèle, savoir les reproduire, alors je vous comprends. »

Elle poursuit et tombe sur un dessin de phénix. Elle le regarde pendant un petit moment. Un magnifique dessin. Le phénix est probablement l’animal mythologique qu’elle préfère. Le grand oiseau qui meurt et renait de ses cendres. Elle l’écoute en même temps, elle l’écoute parler de son art, de ses tatouages. Elle quitte le phénix des yeux pour les poser sur ses tatouages. Il en a tellement, on voit à peine la peau en dessous.

« J’ai toujours été fascinée par les tatouages. J’aime beaucoup celui-là ! »

Elle pose sa main sur la chouette située en dessous de son coude puis la retire aussitôt, se rendant compte qu’elle est peut-être un peu trop tactile. Elle a toujours été comme ça. Mais c’est Séraphin. Son patient. Normalement.

« Excusez-moi, ce geste était surement un peu déplacé »

Elle rit nerveusement, remettant ses cheveux en place. Mais elle aimait les personnes qui sortaient de l’ordinaire, elle aimait ceux qui se foutaient des conventions. Elle pense soudainement à un truc. Tenant toujours la pochette sous son bras, elle retire sa veste en jean, en veillant bien à ne pas faire tomber les précieux dessins. Puis elle montre l’intérieur de son avant-bras droit, là où son tatouage se situe. Des pattes de chats revisitées, formant un chemin et au début de ce chemin, près de son poignet, la lettre L. L pour Liloo, sa meilleure amie.

« J’ai fait ce tatouage quand j’avais bu, trop bu, avec ma meilleure amie. Elle a l’autre moitié du tatouage. Les pattes de chats sont plus des pattes de démons mais je l’aime tellement »

Elle sourit en expliquant tout ceci à Séraphin. Il va la prendre pour une folle. Mais au moins, ils avaient un point en commun.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/02/2016 **☆ potins balancés** : 72

May we meet again.
Sasha & Séraphin
Séraphin est un jeune homme qui aime la vie, qui aime sortir et s'amuser. Il enchaîne les filles et les garçons sans se préoccuper du lendemain, sans se demander si il leur brise le cœur et si ils ont des sentiments. Il est clair lorsqu'il accepte quelqu'un dans ses draps, du sexe et uniquement cela car il n'a rien d'autres à offrir après tout. Il ne veut pas offrir autre chose, ce n'est pas pour lui l'amour et tout ça. Il ne sait pas aimer, dés qu'il aime quelque chose cela se détruis et on lui balance en plein visage que c'est sa faute car il massacre tout ce qu'il touche. Seul sa meilleure amie a toute son attention et sa douceur, avec Willow il est tendre, présent, câlin mais avec les autres il n'est qu'un queutard qui se laisse guider par ses envies. Après tout pourquoi chercher à être autrement ? Lorsqu’il était enfant il a vu la mort de très prêt et il a pensé qu'il resterait dans cet accident, qu'il allait en mourir. Étrangement lucide étant donné son age très jeune mais tout de même, il a pris conscience ce jour là que la vie est courte et qu'il faut en profiter. Il c'est juré que plus tard il ne regretterait aucun instant de sa vie car il le vivrait à fond, même si il devait pour cela laisser quelques personnes derrière lui. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets de toute façon. C'est ainsi qu'il dirige sa vie et pour le moment il ne s'en ai pas trop mal sorti. Certes il ne c'est jamais posé avec quelqu'un simplement car il ne veut pas tomber amoureux, il pense que l'amour est inutile et qu'il l’emmène que des problèmes. Il suffit qu'il regarde Willow et Yoenaï, elles s'aiment mais leur histoire est trop compliquée alors il se contente d'avoir du sexe, c'est bien aussi et ça fait plus d'amour à donner à sa meilleure amie.

Et puis avec sa maladie il a conscience qu'il et difficile à vivre et que pour une fille, ce sera trop dur de supporter son besoin de liberté et ses crises passagères de colère. Une femme n'acceptera jamais ça il en a conscience mais il n'a pas envie de se soigner non plus. Finalement il est bien comme ça. Sa famille le laisse tranquille pour peu qu'il aille voir son psy et il a des amis, tout pour être heureux au final. Séraphin ne veut pas changer et ce n'est pas parce qu'il discute avec sa psy qu'il va changer d'avis. Les cachets ne sont pas pour lui, il ne veut pas se droguer et courir les médecins en espérant qu'un jour sa bipolarité se calme. Il veut se gérer tout seul même si il a du mal pour l'instant. Au moins il en a conscience. Et c'est peut-être un premier pas vers la guérison. Pour aujourd'hui il va bien, dans ses bons jours il est agréable avec tout le monde et sa famille en profite pour passer du temps avec lui. Manque de bol pour eux ils ne sont pas là aujourd'hui, ils sont partis à Londres pour voir de la famille et c'est cela qui a poussé Séraphin à venir dans ce parc. Une balade avec son chien, sortir du Coffre et prendre l'air ne peut que lui faire du bien. Il en apprend un peu plus sur sa psy, Miss Koroleva semble aimer parler lorsqu'on la lance sur un sujet et c'est en souriant qu'il l'écoute lorsqu'elle lui explique que ses chiens sont jumeaux et qu'elle ne pouvait pas les séparer. « Il faut avouer aussi que les portraits sont compliquées à dessiner. Il faut décrypter les émotions du modèle, savoir les reproduire, alors je vous comprends. » Dit-elle après avoir regardé ses dessins encore et encore. Il hoche la tête et approuve ce qu'elle vient de dire, les portraits sont ce qu'il y a de plus difficile et ce qu'il aime le moins faire. De ce fait il refuse, même si la somme proposée est conséquente. Il faut avoir l’œil sur chaque détail pendant un portrait et surtout il faut pouvoir transmettre l'émotion du sujet.

Trop difficile, lui qui aime faire des choses fluides et ne pas se prendre la tête. « J’ai toujours été fascinée par les tatouages. J’aime beaucoup celui-là ! » Elle vient lui toucher le bras pour désigner une chouette proche de son coude. Il sursaute et se tourne vers elle, surpris par ce contact soudain dont il ne s'attendait pas. Elle se retire aussitôt et s'excuse, consciente qu'elle est tactile et que ça peut déranger. « Ho non aucun problème ! » Dit-il en tournant son bras et en regardant son tatouage aussi. « C'est la chouette d'Athéna, Vara. Vous connaissez ? » Dit-il en lui souriant. « Enfin avec des chiens qui ont des prénoms mythologiques vous devez connaître oui ! » Elle vient également lui montrer un tatouage après avoir ôtée sa veste. Il le regarde et sourit alors qu'elle se remet à parler. « J’ai fait ce tatouage quand j’avais bu, trop bu, avec ma meilleure amie. Elle a l’autre moitié du tatouage. Les pattes de chats sont plus des pattes de démons mais je l’aime tellement » Il l'observe attentivement pendant plusieurs secondes. « Il est très bien fait ! Et original ! » Dit-il en souriant de plus belle. « Je ne vous pensais pas fétarde au point de faire un tatouage après une soirée trop arrosée. » Ca c'est plutôt son genre à lui, il voyait sa psy comme quelqu'un de sage. « Qui est votre meilleure amie ? Elle est à Oxford ? » Trop curieux mais tant pis.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 14/10/2015 **☆ potins balancés** : 407

❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Il y a des jours comme ça où Sasha se sent vidée. Avant de venir à l’arbre d’Alice, elle se sentait oppressée, comme prise au piège de ses propres démons. Elle doutait d’elle, de ses capacités. Avec Séraphin, c’était la première fois qu’elle échouait. Jamais un seul patient n’avait quitté son cabinet comme il l’avait fait quelques jours auparavant. Elle avait juste besoin d’air, de sortir, de se retrouver. Alors elle a quitté son appartement pour retrouver l’endroit qu’elle préfère dans tout Oxford. Puis elle s’est endormie comme Alice il y a des années de cela et c’est Séraphin lui-même qui a été la cause de son réveil soudain. La blonde ne savait pas trop quoi faire avec lui, elle ne savait pas dans quelle phase il pouvait mais … il semblait bien. Enfin il lui répondait bien, il engageait même la conversation alors c’est pour ça qu’elle a décidé de poursuivre leur échange, de marcher avec lui. Et c’est si étrange ce moment qu’elle l’apprécie encore plus. Elle se sent mieux avec elle-même et elle se dit que finalement, son patient devait être dans un mauvais jour.

Sasha aurait aimé que la première séance avec Séraphin se passe comme le moment qu’ils sont en train de passer en ce moment. L’atmosphère est légère, Séraphin n’est pas sur la défensive, et tout est tellement plus simple. La russe ne ressent pas le besoin de l’attaquer, de se défendre et lui, il ne l’attaque pas non plus. Elle trouve cela étrange mais au fond, ça lui plait. Sasha aime ce moment et elle en profite. Elle veut apprendre à le connaitre, à savoir ce qu’il aime, ce qu’il fait. Il aime son chien, son petit chien qui est en train de jouer avec ses deux molosses. Il aime le dessin et les tatouages. Et elle trouve cela fascinant, jamais elle n’aurait pensé qu’il serait un artiste. Et il est véritablement doué, elle admire ses dessins au fur et à mesure qu’ils marchent dans ce parc. Et puis ils en viennent à parler d’eux et Sasha parle un peu d’elle, de ses chiens. Ils aiment les bêtes, ça leur fait un point commun. Jamais la russe n’aurait pu croire cela, qu’ils aient un point commun. Ils sont tellement différents, tous les oppose. Et pourtant. La vie est pleine de miracles, enfin si on peut réellement appeler ça un miracle. Pour Sasha, s’en est un. Le fait que son patient ne soit pas parti en l’ignorant, comme il l’a fait lors de cette fameuse séance, est un miracle.

Ils parlent de dessin, Sasha expose son point de vue et Séraphin acquiesce de la tête. Elle sourit au fil que les feuilles bougent devant ses yeux. Les dessins sont magnifiques. Et ils expriment tellement de chose. Jamais elle n’aurait pu deviner qu’il était un artiste. Puis de fil en aiguille, ils parlent de tatouages et elle ferme la pochette à dessins, se concentrant sur les tatouages du jeune homme qui marche à ses côtés. Elle pose sa main sur la chouette près de son coude et il sursaute en même temps qu’elle. Ouais. Contact imprévu et soudain. Elle n’aurait pas dû. Il pose son regard sur elle et elle poursuit dans ses excuses, encore plus gênée. Il lui dit qu’il n’y a aucun problème et elle lui sourit. Le tatoué lui explique alors que c’est la chouette d’Athéna. Elle l’avait reconnu, elle qui est une fan absolue de la mythologie grecque. Elle acquiesce donc de la tête avant d’ajouter, riant un peu :

« Vous venez de confirmer mes doutes ! J’adore la mythologie Grecque, c’est de loin ma préférée. »

Puis elle enchaine sur son tatouage à elle, le montrant à Séraphin. Il regarde le dessin tout en l’écoutant parler. Puis il prend la parole et dit qu’il est bien fait. Elle sourit, fière. C’est peut-être le seul compliment qu’il ne lui a jamais fait.

« Oh merci ! Je l’adore aussi, on n’en voit pas partout. Et j'aime ne pas être comme les autres. »

Elle rit et le laisse continue. Il lui confie qu’il ne la pensait pas si fêtarde et elle rit de plus belle.

« Eh bien comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. Je suis russe, c’est de l’alcool qui coule dans ma veine »

Elle rit encore un peu. Elle se sent véritablement bien, contrairement au début de journée qu’elle avait passé. Puis curieux, le jeune homme demande à la russe qui est sa meilleure amie. Souriante comme à chaque fois qu’elle parle d’elle, elle lui parle d’elle :

« Elle s’appelle Liloo, Liloo Gonzales. Et elle est folle à lier. On se complète assez bien. Elle est psychologue à l’université, je ne sais pas si vous la connaissez ? »

Elle le regarde d’en bas, attendant sa réponse. Puis le petit Darwin revient vers eux avec un bout de bois dans la gueule. Elle s’arrête et se met accroupie. Le petit chien lui donne le bâton et elle lui lance. Il court aussitôt et elle se redresse, recroisant le regard de Séraphin.

« Et vous, votre meilleure amie ? Où se trouve son salon ? Je pourrais avoir envie d’un nouveau tatouage un jour »

Ouais, elle apprécie vraiment ce moment avec lui. Et elle veut en savoir plus sur lui, elle s’en fout d’être curieuse. Il l’intrigue tellement.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/02/2016 **☆ potins balancés** : 72

May we meet again.
Sasha & Séraphin
Il se sait terriblement impulsif, ce qui peut parfois le pousser au pire alors qu'il devrait justement se calmer. C'est cela que ses parents ne supportaient plus chez lui, son besoin d'agir avant de réfléchir et surtout, se mettre en danger alors qu'il pouvait éviter les problèmes. Pour preuve le jour où il a piqué une colère après Mis Koroleva, il faut avouer qu'elle l'avait poussée et que dans son dossier son tempérament volcanique et impulsif était mentionné. Ses anciens psychiatres ont clairement écrit noir sur blanc qu'il ne fallait pas trop le pousser ni l'attaquer de front car il ne supportait pas cela et ça le faisait entrer dans des colères noires. Mais la psy ne semble pas avoir réalisée qu'il est dicté par ses pulsions et non plus par son esprit. Il ne réfléchit pas, il fait et se rend compte après que ses actes ne sont pas bon. Et même après ça il s'en moque, il veut seulement qu'on le laisse tranquille et qu'on ne cherche pas à le faire sortir de ses gonds lorsqu'il va bien. Où plus où moins bien. Il s'en veut un peu pour son comportement, comme toujours lorsqu'il est dans ses bonnes phases et qu’il réalise qu'il est souvent invivable pour toutes les personnes autours de lui. Il s'en veut mais la culpabilité part rapidement pour laisser place seulement à son caractère d'ours mal léché, qu'il faut apprendre à dompter. Si il accepte de se laisser dompter du moins, en gros jamais. Il n'y a que sa meilleure amie qui parvient à lui faire fermer son clapet lorsque Séraphin se met à trop l'ouvrir, un exploit qui inspire de l'admiration pour toutes les personnes qui ont déjà été victime des colères du jeune homme. Il faut dire qu'il ne faut pas beaucoup le pousser pour qu'il se mettre en colère, c'est même très rapide si on parvient à trouver les bons mots. Ainsi sa psy a été victime de cela et dés le premier jour il lui a fait comprendre qu'il n'était pas son pote, mais justement un garçon mal dans sa peau qui ne se laissera pas faire pour autant. Si elle pense pouvoir le dompter c'est impossible. Si aujourd'hui il accepte de parler c'est parce qu'il est dans ses bonnes journées, c'est tout. Et il sait que cela ne va pas durer, dés demain il sera dans une sale humeur qui le poussera à râler sur tout et tout le monde, sauf sur Willow comme toujours qui s'amusera de le voir ainsi et imbuvable avec tout le monde. Autant de Miss Koroleva en profite.

Quand il est ainsi il parle de tout et de rien, acceptant d'aborder des sujets aussi divers et variés sans que cela ne le dérange une seconde. Ainsi, ils parlent de tatouage et avec un sourire il admire celui qu'elle porte. Original et étonnant, cela le fait sourire après avoir abordé le sujet de ses propres dessins, tellement imposant qu'on ne voit quasiment plus la couleur de ceux de ses bras. Il faut dire que ses tatouages cachent aussi les cicatrices laissées par les piqûres qu'il s'injectait lorsqu'il était plus jeune et qu'il se droguait. Il n'est pas fier de cela mais c'est ce qui est aujourd'hui, cela fait partie de lui et de son passé de ce fait, il ne peut rien changer. Il doit seulement assumer ce qu'il a fait, comme toujours. Il pourrait revenir en arrière et éviter la drogue il le ferait, cela n'a fait qu’aggraver son état au final et le rendait plus violent qu'il n'était déjà. « Eh bien comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. Je suis russe, c’est de l’alcool qui coule dans ma veine » Il se met à rire et hausse les épaules. « Donc tous les Russes aiment l'alcool et la fête ? C'est une bonne chose. Une façon de voir la vie ! » Dit-il en calmant son petit rire. « Elle s’appelle Liloo, Liloo Gonzales. Et elle est folle à lier. On se complète assez bien. Elle est psychologue à l’université, je ne sais pas si vous la connaissez ? » Il grimace mais heureusement d'une façon discrète qui empêche sa psy de voir quoi que ce soit. « Je la connais oui. » Car il couche régulièrement avec elle. Elle est jolie et intelligente, c'est tout ce qui lui convient au final, il ne demande pas grand chose à part un instant volé dans son bureau. « Ils ont hésites à me la donner comme psy. Avant que finalement le fardeau vous soit envoyé. » La pointe d'humour le fait sourire de plus belle. Son chien revient vers eux et dépose devant Miss Koroleva un bâtonnet qu'elle s'empresse de lui rejeter au loin. Darwin part en courant sans attendre, bien trop heureux de voir qu'on joue avec lui. « Et vous, votre meilleure amie ? Où se trouve son salon ? Je pourrais avoir envie d’un nouveau tatouage un jour » Un sourire tendre naît sur ses lèvres comme à chaque fois qu'il doit parler de Willow. « Dans le centre d'Oxford. C'est le salon le plus réputé de la ville. Moyennant quelques billets en plus le dessin sera unique et sans doute fait par moi. Elle s'appelle Willow et... » Il s'arrête et se tourne vers elle. « C'est le talent incarné. Cette fille est une perle. » Il se perd dans ses yeux, se noyant dans le regard profond de la jeune blonde et pour la première fois, il se sent simplement bien. Discutant de tout et de rien, dans cette journée magnifique.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 14/10/2015 **☆ potins balancés** : 407

❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Sasha ne sait pas trop à quoi s’attendre avec séraphine. Il faut dire que leur premier rendez-vous avait été catastrophique. Et encore, c’est un euphémisme. Ils sont opposés sur beaucoup de points et le truc des opposés c’est faux. Enfin à moitié faux, mais on reviendra sur ça plus tard. Le truc c’est que la russe est butée et elle n’est pas du genre à lâcher l’affaire. Lorsqu’un patient se montre un peu trop sûr de lui, un peu trop en confiance, elle riposte et forcément, ça dégénère. Mais jamais ça n’avait dégénérer comme avec Séraphin. Elle s’en est voulue, elle se pensait incompétente, pas assez qualifiée pour gérer un bipolaire de ce type. Elle s’est remise en question pendant les jours qui ont suivi, elle en a parlé à Phoenix, qui tentait de la rassurer, à Liloo, qui la sortait afin qu’elle ne se morfonde. Sasha n’avait jamais échoué auparavant, c’est ce qui avait fait sa réputation d’ailleurs. Et c’est grâce à cette réputation qu’elle a rencontré Phoenix. Mais Séraphin était d’une nature susceptible et il s’énervait vite. La psychiatre l’a bien vite compris et elle sait désormais que l’attaque n’est pas la meilleure décision.

Mais quand elle marche à côté de lui sous le soleil timide d’Oxford, elle se dit que finalement, sa malade est la raison à tout ça. Ils parlent bien, tellement bien. Et lui aura suffi de quelques minutes avec Séraphin pour dissiper ses doutes et ses craintes. Il lui a redonné confiance en elle rien qu’en lui parlant et en marchant avec elle. C’est assez fou quand on y pense et même Sasha ne peut l’expliquer. Ils en viennent même à rire, à plaisanter et la russe en avait besoin, elle avait besoin de rire, de déconner, de juste lâcher prise. La blonde précise qu’elle est belle et bien fêtard et Séraphin demande si vraiment tous les russes sont ainsi. Elle rit en retour, son rire faisant écho au sien et elle répond :

« Bien évidement ! On nous biberonne à la vodka ! »

Elle rit de plus belle avant de se calmer afin de parler sa meilleure amie, Liloo. Elle est la personne que Sasha aime le plus. Liloo est tout pour elle, elle compte énormément. Une forte amitié lie les deux jeunes femmes et Sasha serait dévastée si elle venait à la perdre. Elle demande alors au tatoué s’il la connait et celui-ci répond que oui. Sasha est curieuse et connaissant sa meilleure amie, elle est persuadée qu’il est l’un de ses amants. Mais elle préfère ne rien dire à ce sujet et elle préfère aussi ne pas demander. Ils se parlent bien, elle ne veut pas tout gâcher.

« Oh comme le monde est petit ! »

Elle lui sourit franchement avant qu’il ne lui dise qu’il a failli l’avoir en psy, ajoutant que le fardeau lui est finalement revenu, à elle. Elle en vient à se demander comment ça se serait passé avec Liloo. Il faut dire que malgré leur amitié, les deux jeunes femmes sont totalement différentes.

« Arrêtez, vous n’êtes pas un fardeau. Mais il aurait peut-être mieux fallu avoir Liloo, je pense qu’elle est plus… facile en tant que psy. Elle attaque rarement dès la première séance »

Elle lui jette un regard en coin avant de rire. Ouais, ça lui fait du bien de rire de ça. Elle espère seulement qu’il ne se braquera pas. Enfin il n’y a pas de raison, mais sait-on jamais. Puis Sasha, curieuse comme jamais, lui en demande plus sur sa meilleure à lui et aussitôt, elle remarque ce sourire qui nait sur les lèvres du jeune homme. Un sourire franc preuve que sa meilleure amie est importante pour lui. Il lui indique où se trouve son salon de tatouage et Sasha voit très bien le bâtiment que c’est, étant passée devant à plusieurs reprises. Puis il se tourne vers elle et lorsqu’elle croise son regard, son cœur loupe un battement. Bordel … Sasha lui sourit, ne quittant pas ses yeux. Puis après quelques secondes elle se reprend, un peu gênée :

« Il se pourrait bien que je me retrouve avec un de vos dessins sur le corps alors »

Elle rit doucement, imaginant quelle sorte de tatouage elle pourrait bien se faire. Elle aime bien finalement, avoir de l’encre sur sa peau, savoir que ça restera à vie sur son corps. Et elle a besoin de conseil. Elle demande alors à son patient :

« Je vous sens expert dans le domaine. Et j’ai vraiment envie d’un autre tatouage. C’est comme une drogue pas vrai ? »

Elle rit doucement avant de poursuivre :

« Que me conseillerez-vous en motif ? Un truc… original. Et qui me corresponde. »

Elle est curieuse de savoir ce qu’il peut bien lui conseiller. Et puis ce sujet n’est pas u sujet à dispute ou quoi. Alors elle poursuit, ne voulant pas arrêter cette promenade.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/02/2016 **☆ potins balancés** : 72

May we meet again.
Sasha & Séraphin
« Bien évidement ! On nous biberonne à la vodka ! » Il éclate de rire et hoche la tête, heureux de cet instant de calme et de sérénité qu'ils partagent. Séraphin est conscient d'avoir abusé la dernière fois mais c'est son caractère, il est comme ça et ne peut pas changer. Cela fait partie de lui même, il n'aime pas qu'on le prenne de haut et qu'on tente de le dominer, il ne peut pas accepter cela, pas avec la maladie et l'impulsivité qu'il a en lui, qui coule dans ses veines et qui le rend agressif avec chaque personne qui veut le dompter. Elle n'est pas la première à se heurter contre lui avec une telle violence, lorsqu’il était bien plus jeune ses parents et surtout son père ont tentés de le calmer et de le canaliser. Ils n'ont rien pu tirés de lui car il c'est butté avec une telle force, qu'il c'est montré agressif avec toute personne qui tentait de le raisonner, même sa mère ne pouvait plus rien lui dire. On ne peut pas vouloir et espérer tirer quelque chose de bon avec lui si on ne le prend pas d'une manière détournée et non pas agressive, c'est impossible de penser cela en connaissant Séraphin. Seul sa meilleure amie a toujours compris comment on pouvait agir avec lui et lorsqu’il abuse elle n'hésite pas à l'envoyer promener pour qu'il se calme. Lorsque c'est fait il revient gentiment vers elle en s'excusant, rare fois où il s'excuse, c'est vraiment qu'il prend conscience que là il a abusé sinon il ne le fait pas. Jamais, même auprès de ses parents et de sa sœur il ne c'est jamais excusé, il n'a pas à le faire de toute façon ils n'ont jamais vraiment essayé de comprendre ce qu'il a en tête, ils l'ont simplement jugés sans plus de cérémonie et l'ont envoyé le plus loin possible dans un asile pendant une année, assez pour le rendre plus haineux et colérique qu'il n'est déjà. Si seulement ils lui avaient parlé au lieu d'agir ainsi et de ne pas chercher à comprendre, peut-être que Séraphin n'aurait pas autant de colère pour eux à l'heure d'aujourd'hui. De tâte façon il n'a pas envie ni le temps de s'arrêter sur ses parents et sur sa famille, il doit avancer et si une thérapie doit lui faire du bien alors il veut bien tenter de parler à sa psy et se confier à elle pour aller mieux. De toute façon il est dans son bon jour, ainsi il prend tout beaucoup mieux et il relativise très vite.

Il hoche la tête lorsqu'elle lui avoue que le monde est petit car il connaît sa meilleure amie. En effet Liloo et lui sont régulièrement amant entre deux cours, ce qui leur permet de passer le temps sans se prendre la tête, une simple relation amicale agrémentée d’un bon moment. Puis il doit avouer que Liloo est du genre belle fille, il ne voit pas pourquoi il se priverait d'un moment avec elle. « Arrêtez, vous n’êtes pas un fardeau. Mais il aurait peut-être mieux fallu avoir Liloo, je pense qu’elle est plus… facile en tant que psy. Elle attaque rarement dès la première séance » Il hausse les épaules et sourit au petit clin d’œil qu'elle lui fait en rapport avec leur première rencontre. « J'ai abusé, je le sais. » Dit-il en espérant qu'elle prenne cela comme des excuses car il est incapable de le formuler à voix haute. Heureusement ils partent sur un sujet bien moins délicat et plus léger, un sujet qu'il maîtrise totalement et dont il parle avec facilitée, sans gêne et sans problème. « Il se pourrait bien que je me retrouve avec un de vos dessins sur le corps alors » « Il suffit de demander ! » Il dessine tellement de toute façon qu'un dessin de plus ou de moins, ça ne changerait pas grand chose. Surtout que sa meilleure amie part fouiller dans ses poubelles à la recherche de ses dessins qu'il jette, il ne veut pas les garder souvent, c'est rare même si Willow râle dés qu'il avoue avoir jeté un de ses croquis. « Oui c'est pire qu'une drogue encore. Lorsqu'on connaît la douleur d'un tatouage, qu'on parvient à dompter la peur, c'est difficile de ne pas recommencer. » Dit-il en souriant à son chien lorsque ce dernier vient entre ses jambes pour quelques câlins. « Que me conseillerez-vous en motif ? Un truc… original. Et qui me corresponde. » Il se passe une main dans les cheveux en réfléchissant. « Parlez moi un peu de vous... Ca me permettrait de décider et de me faire un profil pour vous proposer un bon tatouage. Vous seriez plutôt quel genre ? Tatouage religieux où plutôt Old-School ? »

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❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Séraphin se met à rire lorsque Sasha parle d’un cliché russe : la vodka. Et son rire entraine celui de la russe et à ce moment précis, elle sait que son patient a agi ainsi à cause de sa bipolarité. Elle a eu peur durant ces jours qui ont suivi la séance catastrophique. Mais au final, il semblerait que les deux s’entendent plutôt bien. Ils rient et Sasha reprend confiance en elle au sujet de Séraphin. Il a des chances de se sortir de ça, elle le sait, elle le sent. Cependant, elle n’ose pas aborder de suite le sujet d’une prochaine séance. Il est calme et elle ne veut surement pas le brusquer. Ils parlent de tout et de rien et ils en viennent finalement à parler de Liloo, la meilleure amie de Sasha, meilleure amie que Séraphin connait. Il lui dit qu’il aurait dû avoir Liloo en psy et Sasha ramène sur le tapis, en riant, leur première séance ensemble. Il hausse les épaules avant de sourire alors que Sasha rit doucement. Elle aime l’atmosphère qui règne autour d’eux. C’est paisible, calme. Le tatoué en vient alors à avouer qu’il a abusé. Sasha se tourne vers lui, le regarde et elle prend ces paroles comme des excuses. Parce que ça l’est, non ? Elle tente alors de le rassurer :

« J’ai abusé aussi, je n’aurai pas dû vous attaquer ainsi. Disons que c’est oublié ? »

Elle préférait oublier, que ça reste dans le passé et basta, on en parle plus. Ça l’arrange elle, de repartir sur de bonnes bases avec lui. Elle ne voudrait pas l’envoyer chez un autre psy. Il l’intrigue, elle veut en savoir plus sur lui, sur sa vie, ce qu’il fait et tout ce qui va avec. Alors ils en viennent à parler tatouages, un sujet qui plait autant à Séraphin qu’à Sasha. Il faut avouer que depuis qu’elle a fait sont tatouage à Camden, l’envie d’en refaire un lui trotte dans la tête. Mais elle n’a pas d’idée précise, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. Mais elle sait que, quand elle verra quelque chose qui lui tape dans l’œil, elle le voudra immédiatement et sans entendre. Elle est comme ça, elle fait la plupart des choses sur un coup de tête, sans réellement réfléchir. La russe lui dit alors qu’elle pourrait se retrouver avec un de ses dessins sur le corps et lui dit qu’il suffit de demander. Elle acquiesce de la tête, notant ceci dans un petit coin de sa tête. Elle adore les dessins de Séraphin, elle sait qu’il pourra l’aider si jamais elle a une illumination. Elle dit alors que les tatouages sont comme une drogue et Séraphin approuve.

« Personnellement, je n’ai pas eu trop mal. Enfin après, l’alcool m’avait surement anesthésiée »

Un nouveau rire puis un regard attendri devant Séraphin qui caresse son chien. Ils ont une belle complicité, elle doit l’avouer. Ses chiens, quelque peu jaloux, viennent aussi à ses pieds, réclamant des caresses. Elle les caresse, les gratouille puis ils repartent en courant. Elle lui demande alors des conseils de motifs, de ce qu’elle pourrait faire en tatouage. Il passe une main dans ses cheveux puis il lui demande de parler d’elle, de son genre, si elle plutôt religieux ou old-school.

« Asseyons nous, ça risque que d’être long, j’ai une vie pa-ssio-nante »

Elle rit à nouveau, elle n’arrête pas. Puis elle se reprend et s’assoit sur le banc qu’il y a à proximité d’eux, la pochette à dessins sur ses genoux.

« Alors déjà je suis russe, mais vous devez le savoir. Ensuite… j’aime la mythologie grecque et ça aussi, je vous l’ai dit plus tôt. »

Elle le regarde en souriant puis reprend :

« Mon deuxième prénom est Harley, je l’ai choisi en arrivant ici, je voulais quelque chose d’anglophone histoire d’oublier… mes problèmes. Parce que oui, je déteste la Russie. Je n’ai rien connu de bon là-bas. »

Elle baisse la tête sur la pochette à dessins et mordille doucement sa lèvre en se rappelant ses parents alcoolique et sa sœur, disparue elle ne sait où. Elle doit avoir quoi… 22 ans maintenant. 22 ans… c’est fou à quel point le temps passe vite. Elle respire un bon coup puis tourne de nouveau sa tête vers lui afin de continuer :

« Sinon j’aime les tatouages assez léger, je ne veux pas un truc énorme dans tout mon dos. Quelque chose avec des traits fins, un peu de couleur aussi… Et pitié surtout pas de religieux et hm… »

Elle s’arrête de parler et réfléchis quelques instants avant de se rendre compte qu’elle ne sait pas ce qu’il appelle « old school ». Alors elle lui demande :

« Qu’appelez-vous Old School ? Veuillez m’excuser, je suis novice »

Sasha lui sourit franchement et profite de la chaleur de ce soleil de printemps. C’est vraiment une excellente journée.

« Et vous dites-moi, quel est votre style de tatouage préféré ? »

Encore une fois, elle est désireuse d’en savoir plus sur lui, ses goûts, ce qu’il aime. Elle veut apprendre à le connaitre et elle espère au fond d’elle, que l’envie est réciproque.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 26/02/2016 **☆ potins balancés** : 72

May we meet again.
Sasha & Séraphin
« J’ai abusé aussi, je n’aurai pas dû vous attaquer ainsi. Disons que c’est oublié ? » C'est sans doute le mieux pour tout le monde alors il hoche la tête d'un air satisfait et reprend leur conversation là où elle en est restée. Elle doit en profiter aujourd’hui il ne serra pas toujours comme ça lorsque sa bipolarité aura repris le dessus et qu'il redeviendra froid et violent, assez mauvais avec tout le monde sauf avec Willow comme d’habitude qui ne connaît quasiment que ses bons côtés. Ho bien-sûr il est parfois gamin et gonflant avec sa meilleure amie mais principalement il est un homme doux et tendre, complice et protecteur avec celle qu'il considère comme sa sœur de cœur, et presque de sang tant ils sont fusionnel. Il ne supporterait pas qu'on la touche où qu'on lui dise quoi que ce soit, Willow est parfaite, tout son contraire au final. « Personnellement, je n’ai pas eu trop mal. Enfin après, l’alcool m’avait surement anesthésiée » « Vous avez eu de la chance. Les tatoueurs refusent parfois de tatouer si la personne en face a bus ! » Dit-il en riant un peu, cela lui est déjà arrivé d'ailleurs. Un soir il sortait de boite et il avait bu plus que nécessaire. Il a suffit d'un simple défis lancé par un de ses copains pour qu'ils se retrouvent tous dans un salon de tatouages et pour qu'il veuille un dessin grave sur sa fesse droite.

Heureusement et ça malgré tous les billets posés sur le comptoir,le tatouage, très professionnel, a refusé de faire quoi que ce soit à Séraphin car il avait trop bu. Le lendemain il est allé le remercie d'ailleurs car sinon il se serait retrouvé avec un dessin de calamar sur la fesse, si le tatoueur avait accepté par amour de l’argent Il a eu de la chance, lui qui veut toujours des dessins qui veulent dire quelque chose, c'est une chance que ce jeune tatoueur ai refusé sinon Séraphin aurait été obligé de se le faire enlever. Et il préfère éviter cela, il parait que la douleur est extrême. Enfin elle lui demande un conseil pour un futur dessin et avec plaisir il accepte de l'aider mais avant cela elle doit lui parler d'elle, car après tout il ne peut pas la conseiller si il ne la connaît pas. Elle lui demande de s'asseoir, ce qu'il fait aussitôt sur un banc non loin. Elle lui avoue être Russe, ce qu'il a remarqué étant donné l'accent qui coupe chacun des mots qu'elle prononce. Et la mythologie aussi n'est pas une surprise, il aura deviné avec les prénoms de ses énormes chiens. « Sinon j’aime les tatouages assez léger, je ne veux pas un truc énorme dans tout mon dos. Quelque chose avec des traits fins, un peu de couleur aussi… Et pitié surtout pas de religieux et hm… » Il s'arrête et la regarde, souriant toujours alors que quelques idées viennent dans son esprit. Il commence à cerner le personnage et un dessin prend forme dans sa tête. Alors il reprend doucement sa pochette à dessins qu'elle tient toujours. Il l'ouvre et sort une petite trousse de son petit sac en bandoulière qui ne le quitte jamais. Tout en l’écoutant il commence à tracer quelques trais sur une feuille blanche et vierge.

« Qu’appelez-vous Old School ? Veuillez m’excuser, je suis novice » Il relève la tête et la regarde avant de relever sa manche et de lui montrer justement un tatouage Old-School. « C'est le genre Américain. Beaucoup de couleurs, parfois trop. C'est un eu difficile à porter en fonction du style de la personne. Mais je ne vous vois pas avec ça, c'est trop voyant et un peu vulgaire si c'est mal fait. » Dit-il avant de reprendre son dessin et de le terminer. « Et vous dites-moi, quel est votre style de tatouage préféré ? » « Ca dépend. De mon état d'esprit, de ce don j'ai besoin. J'aime assez les tatouages religieux... » Il met quelques couleurs à son dessin avant de le lui tendre. « C'est le petit prince. Dans le plus beau et le plus triste des paysages. Il est assez peu rependu et nous pourrions ajouter quelques couleurs... J'imagine bien à ses pieds un pissenlit qui se détache doucement vous savez ? Avec les aigrettes qui s'envolent... » Il regarde son dessin avec un sourire avant de relever le visage vers elle. « Enfin c'est une première idée, juste comme ça ! » Dit-il en rangeant ses crayons dans son sac. « Vous avez peut-être un film où un dessin animé que vous adorez ? Quelque chose qui vous parle. Ca peut-être un livre également. »

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 14/10/2015 **☆ potins balancés** : 407

❝May we meet again❞
Séraphin & Sasha

Sasha aime cette atmosphère détendue. Ils rient, ils se parlent de leurs vies respectives et Sasha se sent bien, après une semaine des plus catastrophiques niveau moral. Elle apprécie ce moment avec lui et elle se dit même que leur relation pourrait s'améliorer encore plus. Elle sait désormais que les tatouages sont un sujet qui lui plait et elle se rend compte qu'elle aime aussi cet univers. Surtout depuis qu'elle y a goûté, en fait. Elle est avide d'en savoir plus sur lui. Elle apprend à le connaitre de par ses dessins et de part ce qu'il lui raconte. Elle lui dit quel style de tatouage lui plait et lui correspond le plus et il l'écoute attentivement. Ils s'assoient sur un banc et Sasha continue sur le style de tatouage qu'elle aime. Séraphin lui sourit doucement et reprend sa pochette à dessin que Sasha tenait encore sur ses genoux. Il sort ensuite une trousse de son sac et Sasha le regarde dessiner au fil de ses mots. Mais perplexe, elle l’interrompt afin de lui demander des précisions sur le tatouage Old School. Il relève sa manche et Sasha regarde les dessins sur sa peau. Elle est fascinée. C'est magnifique. Il accompagne ce geste d'explications et elle hoche la tête au fur et à mesure de ses explications. Puis elle rit doucement et répond:

"Effectivement, je ne me vois pas non plus avec ça. Mais vous le portez bien ! Enfin, ça va bien avec le reste dirons nous."

Puis elle reprend en lui demandant son style préféré, à lui. Toujours avide de le connaitre d'avantage. Elle apprend alors qu'il aime les tatouages religieux, tout en finissant ce qu'il dessine.

"Religieux? Je n'aurais jamais pensé. Comme quoi les apparences sont trompeuses "

Elle rit doucement puis il lui tend la feuille sur laquelle il a dessiné. Elle reste sans voix devant le dessin tant il est beau. Les traits sont fins, elle adore. Et elle adore le Petit Prince en plus de cela. Elle ne détache pas ses yeux du dessin et elle sent qu'il lève les yeux vers elle. Il dit que ce n'est qu'une première idée avant de ranger son matériel.

"Je l'adore. Mais vraiment. Le Petit Prince est le premier conte français que j'ai lu. J'y suis beaucoup attachée "

Elle ne cesse de sourire et elle adore vraiment ce dessin. Elle imagine bien le pissenlit s'envolant. Il continue en lui demandant son livre ou on film préféré. Elle relève alors les yeux vers lui avant de répondre:

"Eh bien, j'aime beaucoup les fils d'horreur et ceux de science fiction. Mais je n'ai pas de film que je préfère en particulier. Et maintenant, je n'ai que le Petit Prince en tête. "

Elle rit doucement puis elle se lève alors que ses deux bêtes reviennent en courant vers elle. Elle les caresse et lance à Séraphin:

" Je pense me faire tatouer votre dessin rapidement, enfin je vous en ferais part si jamais je le fais. Merci beaucoup pour ce dessin et cette balade"

Elle lui sourit puis elle rattache ces chiens avant de poursuivre:

" Il se fait tard, je vais y aller afin d'éviter les mauvaises fréquentations du soir. Encore une fois merci et à bientôt, je l'espère. Bonne soirée, Séraphin."

Un dernier sourire et elle s'en va, l'esprit soulagé, en paix avec elle-même. Ils se recroiseront, elle en était certaine.

FIN

Spoiler:

Pando

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