( Ouvert) souvent le plus beau jour finit par un orage (alikim & co)

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

Souvent le plus beau jour finit par un orage
Alikim & co.
Jour J. Entouré de rouge sur le calendrier qui trônait sur le frigidaire de la cuisine des Crowlley - aujourd'hui elle pourra dire « Les Crowlley » comme s'ils se mettaient à former une seule et même entité en dehors de toute logique biologique. Symbolique; ils ne feront plus qu'un, couple liée devant l'éternité, Dieu, ou elle ne sait qui. Ses amis, sa famille, en premier lieu, et n'est-ce pas le plus important; ce qui prime sur le reste, finalement. Elle souffle, se regardant dans le miroir une fois encore, sentant une angoisse monstrueuse lui couper le souffle, et lui tirailler le ventre. Elle sent s'affairer autour d'elle les demoiselles d'honneur en train de parfaire également leurs attirails pour la journée. Trois en tout - @Daisy Hamilton avec toute la prestance et la grandeur que son nom et son éducation lui ont attribué; @Oli-May Kensington qui a hérité de la même beauté blonde et lumineuse qu'Alice, bien qu'elle fut bien plus naturelle et jolie que sa soeur ainé (ou cousine qu'importe); et la fille d'@Anastasia S. Fitzwilliam, Lily, la filleul d'Eliakim qui du haut de ses onze ans est aussi grâcieuse qu'elle est souriante, et excitée à l'idée de participer à son premier véritable mariage . Mariage de princesse, ou pas vraiment. Si Alice a mit les petits plats dans les grands elle n'a pas pour autant sortie l'argenterie. Eliakim a négocié avec elle un mariage plus modeste que celui de la famille royale, et elle a accepté par amour pour lui, sa modestie, et son désir d'être simplement entouré des gens importants, de l'aimer, de l'épouser parce que c'est tout ce qui comptait.
Soupire, la jeune femme est perdue, éperdue, devant son reflet qui lui renvoie l'image d'une Alice qu'elle reconnait à peine - tout en sachant que c'est bien elle. Elle porte une robe blanche, longue, qui forme une traine - à la manière d'une auréole - autour d'elle. La poitrine est à peine cachée par le jeu des dentelles blanches et crème, et ses bras sont recouvert d'un fin tissu qui fait scintiller sa peau. Un ras-du-coup qui appartenait à sa mère (cadeau du Lord) et qu'elle touche du bout des doigts. Ongles manucurés, cheveux bouclés - retenus par des pinces invisibles pour une coiffure classique. Un maquillage léger parce que l'été est là, qu'il fait chaud et qu'elle ne désire pas en faire trop . Naturelle, plus qu'elle ne l'aurait imaginé pour le jour de son mariage. Eliakim en rirait en disant qu'ils sont déjà mariés - à Vegas, ca compte pas, rétorquerait-elle en levant les yeux au ciel.

Ses talons hauts, scandales dessinant des arabesques sur ses pieds et ses chevilles, sont assez confortables pour la journée, ce qui lui convient. Elle inspire profondément, se tourne vers les demoiselles derrière elle alors qu'elle leur sourit. Le Cloitre de Magdalen, où un prêtre doit venir les unir pour l'éternité - ou tout du moins pour le restant de leur vie. Elle se trouve dans une pièce aménagée non loin pour finir de se préparer. Une allée marquée par un tapis rouge, où Lily ouvrira la marche en balançant des pétales de fleurs blanches - comme la mère d'Alice l'avait voulue pour son propre mariage - elle sera suivit des demoiselles et de leurs cavaliers; puis d'Alice avec le Lord, qui rejoindra Eliakim, passant du bras du père à celui de son mari - symbolique qui la laisse perplexe, mais qu'importe puisque les choses doivent être ainsi. « Je stress. » Lance-t-elle en espérant que cela ne se voit pas trop, sourire timide et tremblant sur les lèvres, sans comprendre ce sentiment. « Vous êtes magnifiques. » Dit-elle en s'avançant vers elles, venant embrasser la joue de sa soeur, avant de saisir Daisy dans ses bras, et que Lily vient jouer avec sa traine, la lui donnant pour qu'elle la mette. Inspiration. « C'est l'heure ? » Demanda-t-elle en se tournant vers Daisy, sentant son coeur battre à la chamade, et son angoisse la faire tressaillir.

Pas d'erreurs aujourd'hui, elle est sûre d'elle (n'est-ce pas) et va s'unir à Eliakima, ce qu'elle a toujours voulu, sans se l'avouer pendant longtemps. Et lui, de l'autre côté du Cloitre, sans doute aussi penser à cet instant. L'instant où leurs deux âmes se retrouvent enfin.

HJ - Eliakim poste en second, puis tout le monde peut participer à ce rp, il est totalement ouvert.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Souvent le plus beau jour finit par un orage.
Le grand mariage
« Le plan de table est prêt ? Les invités sont là ? Le traiteur a tout livré ? Alice est prête ? Ca va bien se passer ? » Il enchaîne les questions à une telle vitesse que personne n'a le temps de lui répondre. Eliakim tremble, il est nerveux et en stress à l'idée de se marier aujourd'hui. De toute façon aujourd’hui où un autre jour il serait dans le même état de nerf, rien ne changerait sauf peut-être le temps et encore, c'est une magnifique journée, ils doivent en profiter. Pour l'heure il termine de nouer sa cravate alors que ses mains tremblent, il a un peu de mal à faire son nœud de cravate droit mais au bout d'un certain temps, il parvient à faire quelque chose de passable. « Calme toi Eliakim. » La voix d'Anastasia le fait sourire alors qu'elle s'approche et que doucement, elle passe ses mains sur son col pour arranger sa chemise et le rendre plus parfait encore. Une femme fait des miracles lorsqu'il est question d'habiller un homme. « Je suis très calme. » Dit-il alors que l'ombre d'un sourire naît sur ses lèvres. Elle éclate de rire et lève les yeux au ciel, d'un air te-fou-pas-d'moi, mais ne fait aucun commentaire qui pourrait le mettre plus mal à l'aise qu'il n'est déjà. Sa réaction est normale, il a peur que le mariage ne soit pas parfait et pourtant il sait qu'il ne sera. Il va épouser la femme qu'il aime, celle avec qui il a toujours voulu passer sa vie, rien ne pourrait être plus parfait qu'à cet instant. Peut-être est-ce l’appréhension, la peur de se dire que ce soir ils seront vraiment mariés mais pour l'heure, il ne contrôle pas les battements de son cœur.

Dans une heure ça ira mieux. Lorsqu'il aura croisé le regard de sa femme tout ira mieux finalement. Car Alice est déjà son épouse dans sa tête, certes dans un seul et unique état d'Amérique, marié devant un Elvis miteux dans une chapelle sale et mal décorée mais tout de même, ils sont mariés. Il devrait faire comme à Las Vegas, boire quelques verres et avaler des pilules, cela le calmerait. Mais qu'est ce qu'il raconte ? Il ne va pas se mettre à l'envers pour son mariage. Surtout qu'il a encore les effets de sa gueule de bois du à son enterrement de vie de garçon avec les Riot, Ezeckiel et Mischa. Il a tellement bu qu'il a un trou de mémoire d'une heure, il est sur de ne rien avoir fait de répréhensible c'est toujours ça. Apparemment Mischa et Ezeckiel le surveillaient pendant que les Riot lui servaient toujours plus d'alcool. Il a passé une bonne soirée finalement. Même si tu as encore une légère migraine à cause des vapeurs d'alcool. Alice a refusée de ne lui dire ce qu'elle avait fait pour son enterrement de vie de jeune fille et il se doute que cela n'était pas mieux que lui. Une dernière soirée avant de se jurer fidélité et amour éternel, c'est un bon compromis. Pour terminer de se préparer, il attrape une petite rose rouge dans un bouquet, posé sur la coiffeuse pour l'occasion. Il coupe la tige et fait passer la petite fleur dans la poche de sa veste de costard. Il ajoute également ses boutons de manchette à ses poignets. En or blanc, cadeau de son Feu son grand père le jour de ses dix ans. Je suis très vieux Eliakim. Je ne serais sans doute plus de ce monde lorsque tu te marieras mais sache qu'avec ça, je serais là lorsque tu épouseras la femme que tu aura choisi.

Un sourire triste étire ses lèvres alors qu'il regarde le cadeau de son grand père, c'est très élégant et distingué, tout ce que cet homme représentait pour lui. Et il avait raison, aujourd'hui il sera avec lui, chargé de supporter le stress de son petit fils qui monte d'un cran lorsqu’il réalise qu'il est prêt. « Comment je suis ? » Dit-il en se tournant vers ses deux témoins, Rae et Anastasia. Magnifique, rayonnante, ses amies. Il s'approche d'elles et leur accorde un sourire crispé tout en se regardant dans la classe encore, refusant de laisser passer le moindre détail, la plus petite des imperfections doit être traquée. Dans la salle non loin il entend quelques personnes parler, il se doute que les invités arrivent déjà. « Mon chéri ! » La voix de sa mère le fait sursauter alors qu'il se tourne vers elle. Elle vient l'embrasser et lui caresse la joue tendrement. « Tu es magnifique mon ange... Ton père et moi allons voir Alice, on repasse te voir après ? Tout va bien ? » Il hoche la tête et la serre brièvement dans ses bras. « J'ai peur. Ca ne va pas tarder à commencer de toute façon. » Dit-il à sa mère alors qu'elle l'embrasse encore avant de repartir. Gracieuse, élégante comme toujours, sa mère si belle qui a fait le déplacement de New-York. Eliakim s'approche de l'entrée de la pièce, les mains dans les poches, ça ne va plus tarder maintenant. Il se tourne vers Rae et Ana et leur fait un sourire, simplement. Merci d'être là.

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 2583

à la vie, à la mort

Alice, Alice, Alice - au début, au tout début, l’Irlandaise n’a connu que l’autre demoiselle à travers les récits et mails d’Eliakim. Même de l’autre côté de l’océan, le nom de la Kensington revenait souvent dans la conversation ; et si Rae pensait qu’il ne s’agissait que d’un amour de jeunesse, à présent, elle ne peut nier que cet amour s’est mue en quelque chose de plus fort et de plus durable. Sentiment exécrable, que celui de l’amour, sentiment qui dégouline de mièvrerie et de niaiserie ; à quoi bon s’attacher ? Alors, dans les premiers temps, la trentenaire n’avait pas apprécié (euphémisme) l’autre blonde car elle était auprès d’Eliakim lorsqu’elle n’y était pas, car elle avait attiré son attention et l’avait transformé, car elle ne le méritait pas, elle, fille de Lord bien plus jeune qui ne connaissait rien à la vie, ne serait-ce que de savoir comment déplacer avec merveilles ses pions. Elle se disait reine d’Oxford, elle, alors que sa cour se limitait à l’Université ; elle se prétendait reine alors que sa cour ne dépassait pas la ville – si on exclue ses ancêtres, prêt à tout lui céder. L’animosité qui les séparait ne s’est jamais éteinte, seulement étouffée lorsque les deux jeunes femmes avaient dû travailler main dans la main pour l’Université. Relations courtoises, empreintes d’un soupçon de professionnalisme – et Dieu que c’était suffisant.

Pourtant, coincée dans une robe verte bouteille, l’Irlandaise regarde son ami aux mains avec Anastasia. L’autre roux semble agité, trop excité par l’évènement qui se prépare, peu serein. La trentenaire étire ses lèvres carmin en un sourire qui se veut rassurant alors que l’autre blonde, l’ancienne Cambridgienne, prend les choses en main. A y regarder de plus près, les yeux de la brune sont légèrement larmoyant – si elle n’est pas une fan d’afficher ses émotions, elle ne peut se retenir face à son ami. Et dire qu’il y a un an à peine, ils se sont embrassés pour que sa mère – cette conne – lâche un peu l’affaire. L’idée la fait sourire encore plus, l’amuse, avant qu’elle ne se reconcentre sur la situation présente. Azur, la mère du marié, ne tarde pas à pointer le bout de son nez – et de sa chevelure gris sel ; elle lâche quelques compliments à son fils avant de prendre la tangente. Rae grimace en se rendant compte que le père d’Eliakim est aussi invité ; elle connait le lien qui les unie (ou les désunie, au choix) et ça l’emmerde de savoir qu’il serait dans la salle, à témoigner de leur union, alors qu’il n’a jamais été là pour lui. Ou là, mais pas pour les bonnes raisons. Alors, la trentenaire souffle dans les airs, sans pour autant se départir de son vague sourire.

« J’ai peur. Ça ne va pas tarder à commencer de toute façon. »
« Tu as bien raison d’avoir peur, » suspend-elle dans les airs, amusée, tentant d’opter pour une touche d’humour. « Une fois marié, c’est à la vie – à la mort. C’est les p’tits déjeuners au lit et les engueulades quant à l’électricité. C’est les baisers à toutes heures et les réflexions sur les révisions de la voiture. Pour le reste … » Pause. Les lèvres de la brune s’étirent un peu plus. « Pour le reste, cette journée va être parfaite. Car vous l’avez organisée à deux. Et qu’elle vous est dédiée. Alors n’aie pas peur et épargne-moi de passer par un deuxième mariage, je risque de claquer si je dois faire encore preuve de tant de niaiserie. En attendant, ta mère a raison … tu es magnifique. »

Le pseudo-Irlandais s’approche alors de la porte et les regarde, Anastasia et Rae, avec un sourire qui en dit long. Pour le mettre à l’aise, la brune lève ses deux pouces en sa direction, espérant que cela va le distraire un peu. Un minimum. Et, quelques secondes plus tard, alors que les murmures se sont tus dans la pièce voisine : elle le sait. C’est l’heure. Accompagnée d’Anastasia, Rae vient se placer aux côtés de son ami, la main dans son dos, prête à le pousser s’il décide de se défiler.

lumos maxima

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 17/04/2015 **☆ potins balancés** : 2573

Pour le meilleure et surtout pour le pire

Toi + moi + eux

Il était rentré. Le grand jour est arrivé. Enfin pas pour moi, bien-sûr mais pour Alice et Eliakim. Bien que l’on soit en froid et que nos relations sont comment dire… inexistantes, Mischa avait été invité et de ce fait, moi aussi. Enfin, on devait venir accompagné, il me semble alors soit. Et puis Alice m’avait prévenue aussi et elle m’avait bien dit de me tenir, de ne pas faire d’esclandres. Je ne suis pas conne au point de ruiner un mariage, tout de même. Je souffle devant mon dressing, hésitant entre trois robes. Une rouge, une rose poudrée et une bleue pastelle. Toutes les trois les bustiers. Mischa est dans la salle de bain, je l’entends chanter, ce qui a le don de me faire rire. Je ris donc en silence et j’opte finalement pour la bleue. Ouais, elle est parfaite. Je l’enfile et avec elle une paire de sandales dorées à talon histoire de me grandir. Je me poste devant ma coiffeuse et je me tresse une natte africaine qui retombe sur le côté. Pour une fois que je la réussis du premier coup. Puis je me maquille. Fond de teint, un peu de poudre pour pas luire telle le crâne d’un serveur de chez Mac Do’, blush pour une bonne mine, du mascara, un trait de crayon et un rouge à lève rose clair. Le résultat me convient et Mischa rentre dans la chambre. Je le regarde et je ne peux me retenir de rire. Son nœud de cravate est … particulier. Mais son costume lui va à merveille. Il est beau. Il est mien. Je me lève et lui dis alors :

« Viens par-là Dempsey. Avec un nœud de cravate pareil, j’ai bien peur qu’on ne nous laisse pas rentrer. »

Je ris doucement avant de défaire ce nœud horrible. Puis en quelques secondes, je lui noue un parfait double nœud Windsor autour du cou. Je lui frotte les épaules, puis je lui souris. Il avait réussi à dompter ses cheveux, ce qui est un véritable exploit. Je l’embrasse doucement avant de dire :

« C’est beaucoup mieux ainsi. Je suis prête si tu l’es »

Je prends la pochette dorée que j’avais préparé avec mon portable, de l’argent, mes clopes et du maquillage si besoin de retouche. Dans ce monde, il faut faire bonne figure et être parfait sous tous les angles. Je me dirige vers la cuisine et je prends le sac contenant le cadeau pour les mariés afin de le mettre dans ma pochette. Tout de même, c’est un peu la base. On avait choisi de leur offrir un week-end de trois jours tout compris en thalasso, sur une petite île au large de l’Espagne. Grâce à des contacts, mon oncle possède le spa, ça n’est pas revenu excessivement cher et je savais que Mischa tenait à payer la moitié. Sans ça, nous aurions dû payer 1000€. Chacun. Merci tonton de nous avoir fait payer que 300€. En tout. Finalement, il arrive, enfin prêt et nous sortons afin de regagner le parking sous-terrain où est garer le Range Rover. Je suis SAM aujourd’hui, j’ai dit à Mischa qu’il pouvait boire autant de bon champagne qu’il le souhaitait. Je me contenterais d’une coupe et d’un cocktail sans alcool. Nous montons et je m’engage dans la circulation et plus on se rapproche du Cloitre, plus j’ai peur. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai peur. Genre qu’on me foute au cachot. Je cherche la main de Mischa et entrelace nos doigts, conduisant à une main. C’est une boite automatique. C’est tellement pratique. Puis au final nous arrivons et je regarde Mischa en soufflant un bon coup. Ça va aller. Il fait beau. Le soleil brille. Ça va aller.

Nous arrivons dans le cloitre où quelques personnes sont déjà installées. Fort bien. Nous nous installons où il y a de la place et nous attendons l’arrivée des mariés. Ma main ne quitte pas la sienne, j’ai besoin de sa présence. La musique retentit. Les murmures cessent. Le marié ne va pas tarder à arriver. Marié qui veut ma mort. Probablement. Et bordel je suis visible. Il faut vraiment que j’arrête de me faire des films.

Invité Invité

They'll say "yes"

Everybody

One choice can transform you ✻✻✻ Le jour J est finalement là, aujourd'hui, à l'instant t à la seconde s. Eliakim et Alice vont se marier et se promettre fidélité jusqu'à la mort. Une vie de couple qui promet de belles années, des années où ils vont ensemble faire face aux désagréments de la vie, mais également aux plaisirs. Ils vont vibrer, pleurer tous les deux, épaules contre épaules. Puis, peut-être avoir un enfant, un chien et une grande maison. N'est-ce pas le rêve de toutes les femmes ? Fonder une famille que l'on chérit de tout son coeur. Hazel sait qu'il s'agit là du bonheur, de la vie tranquille qu'elle cherche. Ce matin, la jeune femme se lève toute excitée et s'empresse de prendre une douche et s'apprêter. La serviette autour du corps, la blonde fouille dans son armoire à la recherche d'une tenue adéquate. Elle opte finalement pour une robe à fleurs plutôt simple et reflétant bien sa personnalité. La tenue est accompagnée de talons noirs et ses cheveux sont joliment tressés, soigneusement, avec des gestes précis. Sa cécité n'est franchement pas gênante pour se coiffer, bien qu'au début, la précision laissait à désirer, celle-ci s'acquiert avec le temps et de la pratique.

Quittant son appartement, Hazel prend le chemin de l'église pour rejoindre les invités dans le cloître. Constatant que presque tous sont présents, elle s'installe là où il y a de la place, à tâton évidemment, par crainte de s'asseoir sur quelqu'un par mégarde. Ses sens sont certes sensibles, mais le bruit et l'émotion les affaiblissent. Elle assise à côté de Mischa et Eden qu'elle ne reconnaît pas. Les chuchotements cessent et la musique démarre, laissant présager l'arrivée du marié. La Murrough esquisse un doux sourire.
✻✻✻

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