(inachevé) 50shades of us #ADRIAN

es parents sont en ville.. enfaîte c'est tellement rare que je ne peux pas leur refuser d'aller à cette soirée en l'honneur de ne sait trop quoi.. enfaîte je n'en fiche royalement.. j'imagine juste que l'alcool serait gratuit et que je vais pouvoir profiter. Pour l'occasion bien sûr je me fais payer une petite robe.. Enfin petite.. son prix était surement loin de l'être mais rien n'est trop beau lorsque je vois mo père, ma mère elle, elle peut brûler dans l'enfer, je viens surtout pour papa. Je suis une véritable petite fifille à papa, je l'adore littéralement, bien que j'aimerais pouvoir le voir heureux pleinement sans ma mère qui lui pourrit la vie.. et gaspille les trois quart de sa fortune. Elle m'énerve.. et pourtant elle ne fera  jamais tâche dans ce genre de soirée.. elle vient de ce monde aussi.. juste qu'elle est une sangsue.. elle n'a jamais travaillé, juste fait quelques études ici.. alors qu'est ce qu'elle s'imagine ? Qu'elle peut m'enseigner la vie sans l'avoir elle-même vécu ? Pas du tout et elle sait parfaitement que c'est hors de question puisque plusieurs années.. Enfin bref ce soir je suis de la partie ce qui veut dire que ce débile de fiancé aussi.. tiens en parlant de ma mère, c'est elle qui a insisté pour que nous nous rencontrions.. et elle m'a collé un gay en plus de ça.. ok elle n'est pas au courant, il cache bien son jeu, on s'arrange tous les deux, mais c'est un gay connard ambulant.. quoi vous ne me croyez pas ? Je vous jure que la conjugaison de gay et connard c'est possible, il en faut.. Alors ce soir j'ai cette robe longue en velours noir. Elle est fendue au milieu de ma cuisse droite, un peu plus haut que le milieu même si on veut mon avis.. des bas en dentelles dessous, on peut presque les voir, j'en connais une qui n'aimera pas tellement, mais moi c'est tout à fait ce que j'aime porter, la provoc chic. Les petits vieux de la soirée me matent déjà.. piouf ce qu'il faut chauuuud c'est hot.. ( sarcasme vous l'aurez compris ). Mes cheveux roux sont ondulés en mode années 30 et mes yeux noircis comme du charbon tout autour de leur verts perçants. J'arrive au bras de Connor.. lui aussi bien habillé que moi.. Il sait parfaitement jouer les hétéros.. parfois on croirait qu'il profite.. Genre là.. j'ai ma coupe de champagne et on s'est fait accaparé par des amis de ses parents à lui.. il descend discrètement sa main sur mes hanches.. puis le haut de mes fesses.. Si je me permets de lui faire la remarque ce ne sera pas crédible pour deux jeunes fiancés "amoureux". Je regarde alors ailleurs en buvant une grosse gorgée de champagne, j'en grimace, les bulles piquent ! Je le vois alors.. à quelques mètres.. smoking.. beau comme un dieu.. ce mec m'intrigue, il semble si parfait que cela en devient louche.. il me ressemble trop.. je veux dire.. il fait le gentil.. mais l'est-il ? Briana me considère comme fausse gentille.. parce que je suis une petite peste par derrière.. J'aime critiquer.. je ne bois pas que du champagne et je ne prend pas que des petits fours si vous voyez ce que je peux dire. Avec Adrian.. on flirte.. enfin non, enfaîte je ne sais pas tellement ce que nous faisons.. mais il m'intrigue et m'attire, on ne peut pas nier qu'il est carrément séduisant.. tout à fait le genre que l'on mange à 4 heures.. mais si je le drague trop.. je me ferais avoir et les autres feraient que ma situation de future mariée n'est que trop bidon.. pas question. Alors je suis discrète et avec lui je joue la fille modèle.. c'est complexe, il faudrait qu'un jour je puisse avoir l'occasion de le voir sans une robe de soirée.. apprêtée comme pour aller marcher sur le tapis rouge de Cannes dans le sud de la France. Je me colle un peu plus à Connor qui semble un peu surpris.. je ne sais pas s'il comprend mon jeu mais il parle politique américaine ou française j'en sais rien.. et semble passionné. Moi je veux Adrian.. Connor en profite je crois, est-il vraiment gay ou joue-t-il bien ? Cette question va me tarauder encore toute la soirée.  Je lance un regard qui veut tout dire à Adrian.. un léger sourire peut-être.. oh je me mord la lèvre tout en faisant semblant d'écouter un truc dont je me contre fiche.

moking sur mesure, chaussures hors de prix et noeud papillon noir, me voilà dans la peau de mon personnage. L'apparence aussi sacré que la parole dans ce genre de soirée. J'ai été convié, comme la plupart des gros bonnets de cette ville, à un gala de charité dont personne ne sait vraiment qu'elle cause il défend. C'est surtout un moyen pour cette société si sélective de se jauger, de voir qui saura tirer son épingle du jeu par quelque moyen que ce soit. Certains donnant énormément pour prouver à tous à quel point leur fortune est grande, à quel point ils peuvent se le permettre. Si vous pensez un seul instant que ces personnes viennent ici par pure générosité, qu'ils sortent leur carnet de chèque en faisant suivre plusieurs zéros à la suite juste pour une quelconque cause humanitaire, vous vous trompez lourdement. Et je ne déroge pas à la règle. Cette petite soirée est avant tout pour moi l'occasion de représenter ma chère famille, d'asseoir un peu plus mon autorité sur chacune des personnalités présentent ici. La générosité ne fait pas partir de notre monde, de mon monde. Elle n'est qu'une façade que je revêtis ce soir, comme on porte une veste ou une chemise.
Et je dois dire que j'adore ça.
J'arrive donc au démarrage de la soirée. Beaucoup d'invités commencent déjà à rentrer, donnant chacun à leur tour leur nom à celui qui tient la liste. Mon chauffeur me dépose juste devant l'entrée, et nous ne manquons pas à notre petit rituel. « Votre heure pour rentrer sera la mienne monsieur. » Une petite tape sur son épaule, et je peux enfin dire que ma soirée commence. J'entre sans problème, saluant quelques amis au passage, quelques conseillers ou autre qui aurait travaillé avec ma famille ou avec moi. Je prends une coupe de champagne au serveur qui passe, puis je me dirige à l'intérieur. Grande et belle salle décorer en l'honneur de cette association pour laquelle nous sommes tous là, mais dont à peu près tout le monde n'a jamais entendu parler avant. Je parle avec un sénateur américain, ici en voyage de courtoisie d'après lui. Mon oreille est distraite, assez attentive pour pouvoir lui répondre à peu près correctement, mais j'ai autre chose en tête. Car devant moi se tient Primrose, magnifiquement vêtu, sur le fil de la décence dans ce genre de soirée comme à son habitude, au bras de son fiancé d'après ce que j'ai entendu dire. Elle me lance des regards appuyés que je prends pour une invitation à jouer. Car c'est ce que nous faisons toujours, nous jouons, nous flirtons. Nous mettons un peu de piment dans cette vie mondaine. J'ai un petit plan pour me débarrasser de son celui qui se tient avec elle, ainsi que les autres personnes avec qui elle discute, que par chance je connais un peu par relation de mes parents. Innocemment je dis au sénateur que j'ai quelques personne à lui présenter, et je me dirige vers le groupe. En arrivant, je salue chaque personne, ne manquant pas de complimenter chacune d'entre elle comme à mon habitude, ou de serrer un peu trop fort la main de ce « fiancé ». Puis laissant la conversation au sénateur qui semble se lancer dans un discours des plus passionnant pour eux, je me tourne vers l'homme qui se tient avec Prim. « Puis-je vous l'emprunter ? J'ai vu une piste de danse à quelques pas d'ici et ce serait dommage qu'elle reste vide, vue la fabuleuse musique que nous entendons. En tout bien tout honneur bien sûr. »
Mon sourire est légèrement provocateur. Il ne peut pas refuser, pas devant toutes ces personnes que je connais et auprès de qui je peux défaire sa réputation en une seule soirée. Alors, je tends ma main vers la jeune femme, hochant la tête pour l'inviter à la prendre.

e genre de soirées.. et bien je commence à avoir l'habitude.. un peu trop. Je commence même à en avoir marre, on serre les mains des mêmes personnes importantes, on fait les mêmes sourires totalement hypocrites. Les mêmes tenues hors de prix.. à force on tourne en rond et on sait que l'on ne peut plus rien n'attendre de ce genre de choses. Mais c'est une corvées à laquelle on ne peut pas échapper. Je n'échappe alors pas à ce soir, surtout que mon pour fois mon père sera là. Il est tellement rare qu'il soit présent généralement j'ai ma mère qui est avec moi et elle m'empêche de m'amuser comme je l'aimerais parce qu'elle me colle.. elle critique elle me saoule. C'est une femme froide et mauvaise parfois, elle regarde les gens de haut mais elle est surement la pire de toute les mégères que l'on retrouve ici. Moi même ce soir je suis prisonnière d'une image que je dois porter à la perfection. Je n'ai pas le droit à l'erreur, je ne peux pas être juste moi, cette fille qui aime s'amuser le pire dans tout ça c'est que j'ai un "fiancé" qui me colle légèrement aux trousses et que j'aimerais vraiment m'en débarrasser parce que j'en ai marre qu'il fasse comme s on était heureux en ménage alors qu'on ne peut pas se supporter en vrai. C'est insupportable lorsque je sens sur mes hanches une pression qui veut clairement dire.. non tu restes avec moi. Bordel, j'ai mis les choses au claire pourtant, je ne suis pas à lui, je suis libre, et je ne veux pas devoir m'excuser en l'insultant devant tout le monde. Il m'insupporte. Ce que je voudrais là maintenant ? C'est aller rejoindre Adrian qui est à l'autre bout de la salle. Je lui lance des regard insistant, un espèce de SOS mais aussi un jeu entre nous parce que j'aime beaucoup le séduire, il cache un truc, je suis sûre qu'il ne peux pas être aussi clean.. il a ce regard qui en dit trop long.. j'adore. Qui n'aimerait pas les yeux aussi bleus que ce gentleman? Moi je succombe j'avoue.. largement, honteusement que lorsque je suis sous son regard je ne répond plus vraiment de moi-même. Je suis presque sûre que c'est le lot de toutes les filles qu'il séduit et je ne sais pas pourquoi mais j'aurais préféré être la seule, j'aime avoir cette exclusivité.

J'ai l'impression que cette soirée va me faire mourir d'ennuie, je t'apporte aucun intérêt à la politique et de quoi parle mon fiancé fan de politique ? BINGO vous avez tiré le gros lot, c'est la politique. Bordel, je crois que je vais éclater. Je lance des regards brûlants à Adrian s'il ne te bouge pas maintenant je vais faire un massacre. Je crois qu'il parle avec un sénateur ou un truc dans le genre, je ne connais pas sur le bout des doigts tous les titres des gens. Lorsque je le vois traverser pour venir dans ma direction, je remets ma longue robe sombre de velours en place et fait presque comme si je ne l'avais pas vu venir.. il faut savoir être une bonne comédienne, je suis assez fière de ça.. je crois que pourrait.. faire carrière, enfin je le fais déjà mais ça c'est plus ou moins secret. Je n 'en parle pas tellement je crois qu'une personne est au courant jusqu'à ce jour et je pense que c'est largement suffisant, je ne suis pas sûre que mon père apprécie et je ne suis pas prête à m'engueuler avec lui. Alors Adrian se pointe avec l'homme en question, si c'est vraiment un politicien comme je l'imagine et bah je suis ravie, il va pouvoir passionner mon fiancé de pacotille. Les présentations sont faites, je reste un peu distante avec Adrian et je lui souris. Mais je crois qu'il n'y a que lui pour comprendre le regard que je lui lance, je le bénis et en même temps.. bah là je le dévore. J'inspire de soulagement lorsqu'il demande ma main pour danser à l'homme qui me retient prisonnière. De toute façon il n'a pas le choix que de me laisser partir. Je lance un regard noir.. et immédiatement j'ai le droit de partir, bien que ce droit je le prend toute seule. J'attrape sans hésiter une seconde de plus, la main d'Adrian pour m'échapper loin. Je m'éclipse alors que j'entend que dans mon dos.. la conversation repart de plus belle, c'est parfait. " tu n'imagines même pas comme je te suis redevable ce soir ! " je sais que ce n'est pas le genre de chose que je dis mais là je saturais vraiment, je le suis donc vers cette petite piste de danse où quelques couples évoluent. Parfait, on ne sera pas les seuls et donc on ne sera pas trop épiés. Je me tourne vers lui et j'enlace son cou de mes bras pour un slow assez lent. " tu m'aurais presque manqué tu le sais ça ? " Je me mord la lèvre, j'aime le provoquer. " je dois t'appeler mon sauveur alors ? tu lui a refourguer qui pour qu'il me laisse partir de la sorte ? " Je me mords la lèvre à nouveau.. " peu importe, tu es un peu à moi ce soir non ? " ce jeu, je l'aime.. j'ai tellement envie de pouvoir aller plus en profondeur.. il faudrait surement que l'on arrive à faire l'école buissonnière.. je ne suis pas sûre qu'on y parvienne.. quoique, rien n'est impossible.