heavy metal broke my heart. (ar)

The story of my life
« Avery? J'en ai chié avec elle, clairement. Jamais elle me laissait l'embrasser ou même lui prendre la main en public. Selon elle, c'était un signe de possession, comme si je voulais clamer à tout le monde qu'elle m'appartenait, et ça lui était insupportable. Au final, je sais pas bien si c'est parce qu'elle était trop indépendante ou si y'avait quelque chose d'autre qui lui faisait peur. J'crois que c'est une fille qui a peur, mais j'ai jamais réussi à découvrir de quoi. » son ex.

« Avy et moi, on se ressemble assez. De toute façon, depuis qu'on est petit, la famille a toujours été un truc important, vous auriez du voir comment l'ambiance à la maison était toujours joyeuse. Que ça soit avec moi ou avec les autres, elle s'est toujours entendue avec tout le monde, même si je crois que c'était celle qui se faisait disputer le plus souvent. C'est qu'elle était désobéissante, et qu'elle ne voulait jamais s'excuser. Une fois, elle a cassé l'épée en bois de Charles et ils ne se sont plus parlés pendant une semaine parce qu'elle avait refusé de lui demander pardon. Avy aimait pas trop sourire aux inconnus, être polie lors des dîners qui étaient parfois organisés à la maison. Je crois que les gens l'aimaient pour ça, curieusement. Ils la trouvaient rafraîchissante, pleine de vie et on la pardonnait car c'était une enfant. Elle n'a jamais changé, et c'est peut-être ça qui l'a rendue moins sociable et plus renfermée. À part pour nous. » son frère jumeau.

« Une vraie petite peste, insolente en plus de ça! Jamais je n'ai réussi à la supporter, déjà lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant. J'avais souvent fait part à ses parents de mes doutes envers son éducation, mais ils m'avaient toujours assuré en souriant que ça ne les dérangeait pas et que l'on ne vivait plus au XVIIIème siècle, mais tout de même, ça n'était pas le comportement pour une fille de bonne société. Et ces cheveux rouges, quelle horreur. Je crois que les Rosenbach ont quand même un peu honte de leur fille, c'est pourquoi on ne la voit plus beaucoup. De toute façon, les enfants sont tous le contraire de leurs parents : malpolis, ingrats et imsupportables. Ils se croient au-dessus de tout, surtout elle, mais ils verront bientôt qu'on ne peut rien avoir dans ce monde en étant en constante rébellion. » une amie de sa mère.

« On l'aimait bien, c'est con qu'elle soit partie à Oxford parce qu'on n'aura sûrement plus de nouvelles d'elle maintenant. Avery c'est pas du genre à envoyer des messages pour prendre de vos nouvelles, loin de là. On dirait que rien ne compte pour elle et c'est parfois bien chiant mais on avait appris à vivre avec. Elle était pas forcément facile à vivre, carrément pas même, mais faut avouer qu'on se marrait bien. Toujours partante pour sortir, pour faire des conneries, on aurait pas pu rêver meilleure amitié à cette époque, pour des ados qui découvrent la vie. » son groupe de potes de londres.

« Pour tout vous dire, elle me faisait flipper. Je sais pas, j'avais l'impression qu'elle pouvait nous bouffer en un regard. On n'osait pas trop l'approcher. Elle avait quelques amis, curieusement attirés par son "aura". Aura mon cul, c'était juste une fille qui se la jouait brillante et spéciale, alors qu'elle était juste flippante et bizarre. Je crois qu'au fond, elle se donnait beaucoup trop d'airs, avec tout le fric de ses parents, et c'est ça qui faisait qu'elle n'avait pas beaucoup d'amis. » un gars de sa classe au lycée.

« Avery Rosenbach? Connaît pas. » le boucher du coin. en même temps, c'était jamais elle qui allait faire les courses.

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