(inachevé) La vérité c’est quand on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer... [Poppy]

Depuis mon retour de Toronto, je n’étais pas sorti, j’avais trop de chose à mettre en ordre, trop de nouveaux sentiments à gérer. Aujourd’hui j’avais pris la décision d’aller boire un verre afin de m’aérer la tête.  Je n’avais pas particulièrement envie de passer la soirée avec des personnes que je connaissais. Oui, un peu de solitude ne me ferait sans doute pas de mal.  Mon après midi avait fini par un cours sur la politique internationale post seconde guerre mondiale. Ce cours m’avait permit de comprendre le fonctionnement de mon pays d’origine un peu plus précisément. Après que le professeur eut terminé sa conclusion, je pris la direction de ma chambre. Le froid commençait réellement à se faire ressentir et moi qui habituellement aimait flâner sur le chemin du retour, je fis le trajet très rapidement cette fois.
Finn et mon autre colocataire ne semblaient pas là, je pris donc le temps de me laver avant d’enfiler un jean et un polo.  Je pris le temps de mettre une autre montre et de me coiffer. Puis après avoir enfilé une écharpe et des gants et je pris la direction du Duke de Cambridge.  Ce lieu me plaisait particulièrement, il était réputé certes mais je ne suis pas du genre à vouloir me montrer. J’aime l’ambiance de ce lieu et le fait de pouvoir boire du bon vin. J’avais pris l’habitude de boire un verre de vin avec mon père. Il m’avait initié à la joie que peux procurer un grand cru. Je dois avouer que lorsqu’on  veut réfléchir, un bon verre de vin peut parfois faire des miracles.
Après avoir marché quelques minutes, j’étais enfin  arrivé sur le lieu où j’allais passer ma soirée. Je retirais donc mon manteau et pris ma place au bar. Le serveur me regarda et me demanda ce que je souhaitais.  Après avoir regardé la carte je me laissai tenter par une bouteille de Domaine François Lamarche, La Grande Rue 2006. Un grand cru que mon père m’avait fait goûter il y a quelques mois de ça.
Je pris donc un verre de ce délicieux breuvage tout en regardant les gens qui étaient présents dans cet établissement. Je connaissais de vue la majorité d’entre eux. Certes je ne faisais pas partie des personnes souhaitant être populaire, mais je faisais partie de ceux qui profitait au maximum de leurs années à Oxford.  Un sourire était présent sur mon visage, j’avais en tête le chemin que j’avais effectué depuis mon arrivée ici. Je dois avouer que le garçon qui avait peur de sortir et qui ne savait pas s’amuser et bien loin désormais...