(inachevé) (alice) yes he wore a cowboy hat

Yes, he wore a cowboy
Billy & Alice
Elle terminait tard les cours. C'était sa matinée la plus remplie, mais elle savait que le l'après midi sera plus calme, principalement parce qu'elle sera en entrainement et dans les écuries. En tant que capitaine du club d'équitation d'Oxford elle avait des obligations dans ce domaine. Elle devait organiser les prochains concours, les équipes, et les recrutements qui n'allaient pas tarder à commencer. Elle était prête à concourir pour sa part, et Idalgo était plus en forme que jamais. Elle le montait tous les deux jours, l'amener sur le parcours de Cross et de sauts. Elle ne savait pas encore dans quelles épreuves elle allait s'inscrire, mais elle avait encore quelques jours pour se décider. Elle avait déjà une dizaine de récompenses à son actifs, alors qu'elle n'avait rejoint l'équipe que deux ans auparavant. Elle n'était pas du tout inactive, et son rôle de Capitaine avait été amplement mérité.
Pour l'heure elle rentrait dans son appartement quand elle se décida à regarder ses mails. Sortant son Iphone de sa poche elle fut étonnée d'avoir un message de Billy. Salut ma belle, Benji et moi ne pourrons pas venir demain aux écuries. Désolé. Des bisous ! Elle répondit que ce n'était pas grave, mais qu'au cas où elle y sera elle toute l'après midi.
Elle adorait Benjamin, c'était un petit garçon incroyable, qui avait une joie de vivre communicatif. Elle l'avait trouvé trainant dans les écuries il y a quelques semaines de cela. Il se trouvait avec Petit Igloo , le poney du club. Il n'était pas souvent monté, même si il était dressé pour. Il servait surtout à tenir compagnie aux chevaux qui se trouvaient longtemps au pré durant les vacances. Les propriétaires ne pouvaient pas venir les monter constamment, et Petit Igloo était là pour leur éviter de déprimer. Cependant le petit Benjamin avait tellement semblé apprécier le poney qu'Alice n'avait pas résisté à l'envie de le faire le monter. Quand elle découvrit le jeune garçon elle fit appeler l'Université à la recherche de son père qui fut rapidement retrouver. Après tout son père était professeur de psychologie à l'Université. Il retrouva le jeune garçon de six ans dans l'écurie, à donner du foie au petit poney en compagnie d'Alice. Ils revinrent assez souvent depuis et une forme d'amitié était née entre le garçon et l'étudiante. Elle adorait ce petit bonhomme.
En outre, elle était plutôt déçue d'apprendre qu'ils ne viendraient pas. Ce n'était pas du genre de Benjamin de manquer une séance d'équitation, elle pensa qu'il devait être malade, et nota d'aller les voir pour leur offrir un peu de soupe chinoise pour lui tenir chaud. Les durs froids d'hiver commencer à arriver, et personne n'était à l'abris d'un gros rhume. Pour sa part elle arriva aux écuries à treize heures. Elle prit son café à la machine automatique de l'accueil et alla rejoindre son étalon directement. Elle le brossa, lui cura les sabots, et lui mit une scelle afin d'aller le monter un petit peu. Elle décida cependant de le nourrir avant. Et alla chercher son casque. Il était déjà quatorze heures trente lorsqu'elle fut prête à aller sur les chemins autour de l'écurie. C'est alors qu'elle fut prise au piège d'un petit monstre. « Alice ! » Elle se mit à rire, alors que le petit Benjamin venait de faire son entrée comme une bombe sur les lieux. Elle se disait aussi que son absence aurait été étonnante. Le petit garçon adorait Petit Igloo, il ne le manquerait pour rien au monde. Alors qu'il se trouvait sur son dos, Alice se débattait gentiment pour le faire descendre. « Salut petit singe ! » Dit-elle alors que son père venait à la rescousse de l'étudiante. Ils se firent la bise. «  Je dois dire qu'avec lui c'est impossible de manquer un rendez-vois avec toi... ou plutôt le poney. » Alice se mit à sourire, et se tourna vers le petit monstre qui cherchait déjà son ami à quatre pattes des yeux. Alice lui tendit une main amie pour le mener jusqu'au poney, laissant Idalgo attaché dans un coin de l'écurie en attendant. « J'ose croire qu'il vient aussi un peu pour moi ! Mais je ne vous attendais pas, je suis désolée. Petit Igloo est encore dans son box, tu te souviens où c'est ? » demanda Alice au jeune garçon. Celui-ci acquiesça et partie en courant dans l'écurie, allant au fond à gauche sans aucune hésitation. Le box était plus petit que les autres, et une pancarte avec Petit Igloo écrit en lettres d'or surmontait la porte. Alice et Billy le rejoignaient plus lentement, Alice avait pris la corde de son cheval pour le mener quand même dehors. « Je peux te proposer un café ? Vous avec déjeuner avant de venir ? » demanda-t-elle en regardant Benjamin. Il portait des lunettes de soleil, et ne doutait pas que cela cachait un visage à moitié mort-vivant. « Tu vas bien ? Dure nuit ? »  
Ils arrivèrent dans le box de Petit Igloo, et Alice intima l'ordre à Benjamin de rester dehors le temps qu'elle le prépare pour lui. Cela ne prendra pas beaucoup de temps mais elle ne voulait pas que le jeune garçon se trouve au milieu. Quand à Idalgo, il restait à côté du box sans bouger, sans broncher, habituée à l'excitation du jeune Benji.


 

Yes, he wore a cowboy
Billy & Alice
Alice adorait le petit Benjamin, sans doute car il représentait tout ce qu'elle aurait voulu avoir. Un petit frère, un peu coquin, et surtout plein de vie avec lequel jouer. Auquel apprendre beaucoup de choses, plus stupides les unes que les autres. Alice était fille unique, et bien qu'elle considérait Oliver comme son frère jumeau, ils n'avaient passé qu'une infime partie de leur adolescence ensemble. Finalement elle avait grandit toute seule. Sa mère était décédée dans un accident de voiture, et elle gardait très très peu de souvenirs d'elle. Finalement ils se réduisaient à quelques photos et des vidéos de famille. Elle n'avait pas été très proche de sa belle-mère - la mère d'Oliver. Bien qu'elle ne se soit pas rejoint de son décès non plus. Elle ne la détestait pas, mais ne l'aima pas comme une fille pouvait aimer sa mère. Elle l'appréciait, apprécier le fait qu'elle aime son père. Rien de plus.
Peut être ne voulait-elle pas s'attacher, de peur de remplacer une mère qu'elle n'avait connu que trop peu. Alice avait souffert de cette disparition précoce, oui, comme tous les enfants en souffre. Mais elle n'en parlait jamais, elle refusait d'en parler, encore moins avec son père qu'avec les autres. Elle avait le sentiment que cela ne servirait à rien.

Passons. Elle se trouvait dans les écuries avec la petite boule d'énergie et son père auquel elle proposa un café par politesse. Elle aimait bien les moments passer avec eux, même si cela empiété sur son propre entrainement. Elle montait assez Idalgo pour le connaitre par coeur, et ils n'avaient plus besoin de faire leur preuve. Elle était la Capitaine de l'équipe depuis le début de l'année, et elle était très douée, toutes les filles de l'équipe  le reconnaissaient sans peine. Elle avait une grâce incomparable lorsqu'elle montait son cheval. Elle avait plaisir - en outre - à apprendre des choses à Benjamin. Il était très concentré quand il s'agissait de Petit Igloo et le poney le lui rendait bien. Alice avait pour habitude de les amener au manège ou sur un des terrains du centre équestre de l'université pour leur apprendre deux ou trois petites choses : faire tourner un cheval, galoper, trotter, voir sauter au-dessus de petit obstacle. Elle s'amusait parfois de la réaction de Billy, inquiet pour son fils. Un vrai papa poule. « On peut rien cacher. Non, j'ai pas eut une belle nuit et oui je te prendrais bien un café, le mien est assez loin. Non, je n'ai pas manger, mais ça va aller, ne t'inquiète pas.» Alice sourit, alors que le Petit Igloo était prêt elle donna la corde à Benjamin pour qu'il le mène dehors, et entra dans la salle d'accueil pour prendre une seconde tasse de café. Elle prit au passage un bagel et un bretzel et amena le tout aux deux garçons qui se trouvaient à côtés. A Billy elle donna un café avec un bagel et offrit le bretzel à Benjamin. Billy avait déjà aidé son fils à monter sur le petit poney, et Alice les amena sur le terrain. Elle ouvrit la barrière, laissant Idalgo sur le côté, attaché mais avec assez d'espace pour pouvoir manger l'herbe environnant. Elle lui donna une carotte, et se concentra sur le petit Benji. « Tu te souviens ce que je t'ai appris Benji ? Tu fais un tour s'il te plait ? » dit-elle d'une voix douce. Elle s'assit sur la barrière qui entourait le terrain, et profita de voir Benji concentré pour discutera avec Billy qui semblait bien en avoir besoin. « Il a fait des cauchemars toute la nuit, je n'ai pas vraiment eut le temps de dormir, je suis épuisé. Je me demande encore comment je fais pour tenir debout. Il s'est endormit à quatre heures trente environ. Je ne sais pas s'il s'est réveillé à nouveau. Je me suis endormi à cinq heures. » Il se mit à bailler et elle sourit. « Comment se fait-il qu'il ne dorme pas ? Quelque chose le tracasse en ce moment ? Si tu veux te reposer tu peux me le laisser, je vais rester ici toute l'après midi, je peux le reconduire chez toi ce soir. » Proposa-t-elle par pure politesse sachant d'avance que Billy ne laissait pas son enfant loin de lui. Jamais. Elle pouvait comprendre cela, et elle adorait voir un père aussi impliquer dans la vie de son fils. Elle, elle n'avait pas eu un père aussi présent. Elle ne lui en voulait pas cela dit, son père était un homme très occupé par un métier parfois ignoble. Elle l'adorait, l'aimait profondément. C'était les règles du jeu.
« Si tu as besoin de parler je suis là tu sais. Je sais écouter et je peux même être bons conseils parfois ! » Dit-elle d'une voix plus enjouée.