| Sujet: kenny ◊ il a besoin d’une main sur sa peau. Lun 22 Déc - 22:04 | |
| Kennedy Bentley ... il a besoin que quelqu’un le prenne dans ses bras. Et de sentir son souffle entravé par cette étreinte.
identification complète kennedy maximilian bentley. âge 25 ans. lieu/date de naissance 10 septembre à Brighton. études suivies et année sixième année de droit public job chanteur (guitariste et pianiste). orientation sexuelle hétérosexuel statut célibataire. statut social ££££ caractère généreux, déterminé, possessif, nerveux, sensible. groupe oxford students. avatar julian schratter.
Welcome to the jungle J’aime beaucoup les Beatles mais sûrement pas l’image que l’on se fait d’eux. Je déteste ces richards qui ne peuvent s’empêcher d’humilier ceux qui n’ont pas assez de revenus à leur goût. Je n’aime pas l’injustice, et pourtant, on en voit chaque jour sans rien y faire, au point d’avoir un plaisir presque pervers d’apprécier l’injustice que les autres subit quand celle-ci est à notre avantage. Je n’aime pas le quartier dans lequel ma soeur vit, et dans lequel j’ai vécu. Ma soeur est tout pour moi et j’espère pouvoir lui offrir une vie meilleure, qu’importe si elle dévient dépendante de moi. J’aurais préféré une meilleure situation pour mon père. Je le déteste d’ailleurs mais je ne peux m’empêcher d’avoir de la pitié pour cet homme qui a seulement vrillé. Je donnerais n’importe quoi pour que ma mère soit en vie. Je suis anglican, peut-être un peu pratiquant, somme-nous pratiquants lorsque nous prions seulement ? Si je pourrais, je vivrais de ma musique mais la vie me ramène souvent à la réalité. Je déteste les chats, bien trop hautains, les chiens sont mieux selon moi, plus câlins. Je ne supporte pas laisser une personne dans la détresse. Je suis altruiste, au point de m’oublier par moment. J’adore lire, mais je n’arrive pas à trouver le temps à cause des études. Ma première paie, je l’ai versé à ma soeur pour qu’elle puisse s’acheter un scooter et se trouvait aisément un travail. J’ai l’espoir de revoir un vrai sourire sur le visage de mon père… Dernièrement, il a subi une crise cardiaque. J’angoisse souvent. J’ai dans l’intention de récupérer mon chiot lorsqu’il sera un peu plus grand et que je pourrais me permettre de m’acheter mon propre appartement. J’aime le thé, comme tout anglais se respectant, mais seulement le thé noir. Je rêverais de pouvoir visiter la France, l’Espagne, la Nouvelle-Zelande… Tous ces pays si attirants. Pourtant, je ne supporte pas l’avion. Je tombe facilement malade, les rhumes m’aiment énormement. Si j’ai des fleurs à offrir, c’est exclusivement des roses rouges, les préférées de ma défunte mère. Je déteste lorsqu’un animal meurt dans un film, par ailleurs, je ne pourrais plus jamais regarder « je suis une légende ». Il y a des films que j’adore, mais que je ne pourrais jamais regarder de nouveau. Je joue souvent de ma guitare. J’aime chanter pour un rien.
J'espère pouvoir réussir à décrocher un travail super, pour pouvoir aider financièrement ma soeur ainsi que mon père. Au vue de sa santé défaillante, je prévois le pire.
The story of my life « - Monsieur Bentley … Pourrais-je vous parler en privée ? » A ce moment-là, lorsque mon père se leva de la chaise pour disparaitre dans la chambre de ma mère, je n’aurais jamais douté que je ne le reverrai plus jamais. J’avais tenu ma petite soeur dans mes bras, alors qu’elle jouait avec ses petites poupées, elle m’avait clairement fait comprendre que je la dérangeais. Du haut de mes dix ans, je comprenais la situation que notre famille subissait. Maman était malade, et sa maladie la rongeait chaque jour, sans autre issue possible. Je ne me souviens plus du temps exact entre le moment où papa était entré dans la chambre et le moment où il en était ressorti en pleur. Il tentait vainement de ne pas montrer ses larmes, et ce fut la première fois que je le vis aussi désarmé et impuissant. D’un mouvement un peu brusque, il arracha ma soeur à ses occupations pour la prendre dans ses bras et attrapa ma main. Il me tenait fort, tellement fort qu’il me fit mal, et à ce moment-là, par cette poignée de main, j’avais ressenti toute la douleur qui chamboulait son corps. Une fois à la maison, je crus supporter un poids. Un énorme poids en plus du silence grave qui plombait l’ambiance familiale. Lors du dîner, qui n’était pas fameux je me souviens, nous n’avions dit mot, hormis Angie qui prévoyait de se marier avec un prince comme dans Cendrillon. Elle rêvait de chaussures et de robes de bal alors que je rêvais que maman ne puisse mourir et nous abandonner ainsi. Déjà, si jeune.
Maman est morte deux jours après, je n’avais pas eu le droit de la voir. En vérité, je n’avais jamais réellement eu le droit de la voir lors de sa dernière semaine. J’avais écouté quelques conversations entre ma grand-mère et mon père, il avait dit qu’elle était belle… Comme si, lorsqu’elle fut morte, toute la douleur et la souffrance de sa maladie s’en était allée avec elle. Et s’il n’y avait eu que cela… L’amour de mon père aussi s’en était allé. Il était devenu un homme distant, froid et brusque. Un homme violent qui passait ses nuits à boire sa bouteille d’alcool et à crier de tous les côtés alors que ma soeur ne comprenait toujours pas pourquoi une personne pouvait dérailler ainsi. Alors qu’elle devait rêver de paillettes et d’étoiles, elle avait vécu la violence et la peur. J’étais devenu son frère protecteur et je m’étais promis de lui faire vivre une vie meilleure dès que j’en aurais l’occasion, l’arracher des griffes de mon père et de sa tristesse profonde.
Une coeur brisé ne se guérit pas. Tout comme la maladie de ma mère n’avait pu guérir à son tour.
Lors de l’enterrement, je n’avais pu approcher la tombe de ma mère. J’entendais les échos comme quoi elle était magnifique… Lors de la cérémonie, dans l’église, on m’avait encouragé à aller lire ce que j’avais pu écrire sur elle. On me disait que j’avais un don pour l’écriture, et pour la musique en général. J’étais un garçon du monde, un garçon à émotion, un garçon de coeur… Devant toutes ces personnes, qu’elles aient aimé ou non ma mère, je ne pus correctement lire ce texte. Je crois bien que je l’avais rangé dans ma poche, et tentant de ravaler mes sanglots je m’étais exprimer librement avec une certaine maladresse et non comme l’aurait fait tout enfant de mon âge « - Je vous entends tous dire que ma maman est belle. Que ma maman est belle dans ce cercueil. Que ma maman est belle avec ses yeux fermés. Que ma maman est belle lorsqu’elle est muette… Mais ma maman était belle aussi quand elle était vivante, comment une personne peut être belle sans son âme, sans ce qui fait qu’elle est belle justement ? Comment pouvez-vous dire que ma maman est belle alors que vous ne le lui disiez jamais lorsqu’elle était encore parmi nous !? Ma maman était belle lorsqu’elle était une guerrière, lorsqu’elle combattait sa maladie, lorsqu’elle avait l’espoir de vivre encore… Lorsqu’elle était encore là. Lorsque je savais que je pouvais lui faire des câlins et lui dire que je l’aimais. Ma maman elle était belle, tellement belle que même les morts étaient jaloux d’elle… Dieu la voulait auprès d’elle, parce qu’il était jaloux. » Des voix de protestations s’étaient élevées dans l’église, et on me reporta plus tard que j’avais vexé les plus pieux d’entre eux, et simplement les âmes fragiles, ceux qui avaient quelque chose à se reprocher. Mon père m’avait emmené dehors « - T’es inconscient ! Un vrai petit con ! Le jour de l’enterrement de ta mère tu réussis à créer la polémique ! » m’avait-il crié dessus, alors qu’impuissant je ne pus que pleurer. Je m’étais senti coupable d’avoir gâché les funérailles de ma mère. Par la suite, il m’avait interdit de parler pour le reste de la journée. Je n’avais pas parlé pour le reste de l’année. Je m’étais enfermé dans une sorte de mutisme qui m’avait valu quelques moqueries. C’était dur d’avoir le coeur transpercé par le manque. Le manque d’une mère, le manque par la mort, le manque d’amour. Mon père n’osait plus m’accorder un seul regard, et ma soeur subissait tout cela. On ne devrait pas prendre autant de maturité à cet âge-là, ce n’est pas bon.
Je n’étais pas mauvais à l’école, j’étais même assez bon pour pouvoir obtenir une bourse et ainsi attraper l’opportunité d’aller à Oxford, ce qui n’était pas le cas de ma soeur qui, au contraire, avait choisi de suivre les mauvaises fréquentations. Pour aider notre père, elle travaillait en tant que serveuse dans un bistrot mal fréquenté par la même occasion. Mon père, quant à lui, était devenu moins violent au fur et à mesure des années, acceptant peut-être la mort de ma mère par la bouteille d’alcool. Il était alcoolique. J’étais parti de la maison, et j’étudiais à Oxford en droit public pour pouvoir ainsi m’assurer un avenir plus ou moins rentable. Je n’avais jamais eu de problème au sein de l’université, je m’étais même fait des amis et j’avais pu m’ouvrir aux autres. Ce ne fut pas facile les deux premières années, mais avec persévérance on arrive à beaucoup de chose. J’ai pu me trouver quelques petits boulots, notamment un qui me plait particulièrement : chanteur et guitariste dans un petit restaurant pour faire plaisir aux oreilles. Je me débrouillais comme je le pouvais financièrement, tout en étant généreux avec ma soeur. Parfois, il lui arrive de passer un weekend avec moi pour éviter cette ambiance morose au sein de notre minable appartement et en compagnie de notre père bourru. « - Et quand tu seras avocat, tu auras de belles voitures, de belles fringues, de beaux appartements et de belles nanas? » J’esquissai un sourire. Ma soeur rêvait de nouveau aux strass et paillettes, mais pas comme une enfant. Elle aimait les objets de luxe, ainsi que l’argent, chose qu’elle n’avait jamais réellement eu. Nous avions tout deux des rêves, peut-être un peu superficiels mais que voulez-vous demander à des personnes qui n’avaient jamais eu d’argent, ce qu’elles voudraient si elles avaient la possibilité d’avoir tout ce qu’elles veulent. « - J’espère bien, je ne m’embête pas à étudier tous ces livres ennuyeux pour un rien! » dis-je en montrant ma pile d’article sur l’actualité juridique et de livre de droit. Elle fronça les sourcils avant de rire, et je ne pus m’empêcher de la suivre. Elle avait le même éclat de rire que notre mère, comme elle avait les mêmes yeux. Je crois bien que c’est pour cela que mon père n’avait jamais pu lever la main sur elle, et heureusement. « - Papa est toujours aussi grognon ? » Son visage semblait de plus en plus dépité dès que ses doigts caressaient mes livres. Elle soupira longuement : « - Tu sais qu’il a eu un arrêt cardiaque. » Effectivement « - S’il arrêtait de se mettre mal avec l’alcool. » répondis-je, presque sans coeur. C’était une carapace que je m’étais construite notamment au sujet de mon père, pourtant je ne pouvais m’empêcher d’espérer le meilleur pour lui et de l’aider avec le peu que je gagnais grâce au restaurant. Angie leva son regard vers moi, et fit une légère grimace « - Son coeur est mal. » Je me levai alors, avant de me diriger vers ma fenêtre pour pouvoir fumer « - On ne répare pas un coeur brisé, Angie. » Elle me rejoignis aussitôt « - Médicalement parlant. Je crois que… » soudainement, je sentis quelques sanglots dans le fond de sa voix, et je ne pus m’empêcher que d’être triste aussi. « - Je crois qu’il pourrait y passer aussi… Je … Je ne veux pas. » Je la pris aussitôt dans mes bras « - Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » demandai-je, curieux de savoir ce qu’avait mon père « - Je n’ai pas tout compris, j’étais un peu sous le choc… Mais le médecin à l’hôpital m’a dit que s’il continuait ainsi, tout allait lâcher. Son foie aussi n’est pas en très bon état, et son coeur a … Je ne sais trop quoi. On lui donne cinq ans, tout au plus s’il continue ainsi et je… Je n’arrive pas à le raisonner. » Angie pleurait, et je tentais de ne pas faire de même « - Tout le monde nous abandonne Kenny… Ce sera qui le prochain, toi ? Toi aussi tu m’abandonneras ? » Ses mots me blessèrent et je m’efforçais pourtant à comprendre sa peur « - Tu es folle ! Je ne t’abandonnerai jamais ! » Je voulais qu’elle voit le fond de mon regard, qu’elle croit en moi, qu’elle voit que je disais la vérité, depuis toujours. Je lui proposais mon petit doigt « - Je te promets. » insistai-je alors qu’elle reprenait ses esprits. Elle attrapa de son petit doigt et le mien et fit le serment comme lorsque nous étions gamins « - Papa prend des médicaments ? » Elle hocha négativement de la tête « - Enfin… » commença-t-elle « - Il en a, mais ne les prend jamais… » C’était embêtant. Avait-il trouvé une solution pour aller droit vers la mort sans passer par le suicide qui le déshonorerait ? « - Bien, assure toi qu’il suive son traitement, et fais toi aider par mamie. Ou un médecin. Je t’assure que je vous sortirais de là… » A ce moment-là, je ne savais pas que cette promesse allait devenir l’objectif d’une vie toute entière et encore plus élargie : celle d’aider les autres.
Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ? Que représente Oxford pour toi ? un moyen d'écrire l'histoire de ma vie, dans le sens que je le désire, de m'assurer un avenir et pourquoi pas soutenir ma petite soeur dans un futur proche... Oxford, c'est une chance, une échappatoire. Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? les shots de tequila ! qui voudrait réellement siroter un bon scotch hormis les maniérés qui puent l'fric ? Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? tout excès est mal, la drogue c'est mal, la boisson c'est mal, la malbouffe c'est mal et l'amour c'est mal. et la vie, est-ce mal ? As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? peut-être avoir inconsciemment empêcher ma soeur d'avoir pu faire des études correctes... Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? les gens aiment parler et je suppose que je suis un bon sujet de conversation, que l'on parle de moi en bien ou en mal, on parle de moi, c'est peut-être tout ce qui importe ? je ne pourrais pas compter sur ces quelques futilités plus tard. Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? je ne peux m'empêcher de faire craquer mes os.
pseudo/prénom mélie. âge 18 yo. lieu d'habitation vous m'donnez un peu de pastaga et j'vous dis . où as-tu connais le forum aswenn . t'en penses quoi? mygod comme il est trop kulllll et cette sorte de BA :42: :42: :42: . Scénario ou Inventé? scenaaaar. un dernier mot? :50: .
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[b]Julian Schratter[/b] ✗ Kennedy M. Bentley
Dernière édition par Kennedy M. Bentley le Mar 23 Déc - 18:11, édité 10 fois |
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