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 (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyMer 31 Déc - 22:09

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

L'avion arrive à New York alors que le professeur termine de ranger ses fiches. A ses côtés une jeune femme serre nerveusement un petit mouchoir blanc en tissu. « Ça va aller ? » Il s'inquiète pour elle, il ne voudrait pas la voir tourner de l’œil. Elle tourne son visage vers lui et lui sourit, peu rassurée. Le stress de l'atterrissage il connaît bien, lors de ses premiers voyages la sensation avait le don de le mettre en panique totale. Avec un sourire bienveillant il lui tend sa main droite pour qu'elle la serre en cas de besoin, chose qu'elle fait aussitôt ses doigts entremêlé avec ceux d'Eliakim. Sentir une chaleur humaine la calmera un peu, pas assez étant donné qu'elle est actuellement entrain de lui broyer la main mais tout de même, cela évitera qu'elle se rende malade. L'avion de pose, Eliakim est manchot lorsqu'elle lâche sa main avec un petit sourire d'excuse. « Merci et... Désolé. » Il lui assure que ce n'est rien et masse ses doigts endoloris avant de se détacher de son siège, attraper sa petite valise ainsi que sa sacoche avec son ordinateur qui contient tous les travaux dont il a besoin. Alors qu'il sort de l'appareil et marche jusqu'à la sortie après la fouille habituelle, il sent le stress monter. Il ne veut pas penser à ça pourtant il ne peut s'en empêcher. Il est à New York pour présenter une recherche sur laquelle il travaille depuis des mois avec une équipe de chercheur et dont ils viennent de faire une découverte importante. Il sait que ce soir il sera jugé par les plus grands de sa profession. Il les connaît déjà pour avoir souvent présenté ses travaux aux même personnes, et pourtant à chaque fois c'est un stress violent qui monte en lui.

La reconnaissance pour son travail est importante pour lui, il en a besoin pour être sur qu'il ne c'est pas trompé de voie et que surtout, il n'aura jamais besoin de rejoindre son père. Ce sera une honte que de rejoindre la marque Burberry, tout simplement car son travail est inutile aux yeux des plus grands cerveaux de ce monde. Il ne le supporterait pas et surtout son père aurait gagné, chose qu'il ne peut accepter. Alors ce soir, il joue sa réputation et ses diplômes encore une fois, pourtant il adore ça. L'an prochain il sera sans doute encore ici à New York pour présenter une autre découverte, il n'arrête jamais. Un taxi l'attend à l'entrée de l'aéroport, sans doute pour l'emmener à l’hôtel. Il remercie le chauffeur alors qu'il attrape ses affaires pour les mettre dans le coffre, laissant Eliakim s'installer à l'arrière du véhicule.

Ils roulent pendant plusieurs minutes, les lumières de la ville éclatent dans les yeux du professeur qui sourit face à ce spectacle. New York est la ville qui ne dort jamais, tout le temps, toute la journée vous pouvez trouver quoi faire à New York. Le Yellow Cab s'arrête devant un palace de luxe de la grand pomme alors que Eliakim sort du véhicule. Il récupère ses affaires et entre dans le palace. A l'accueil on lui donna la clé de sa chambre qui rejoint sans plus attendre. Après quelques heures de sommeil pour éviter le décalage horaire, ainsi qu'une bonne douche le voilà prêt à rejoindre ses parents. Un appel de son père ne se fait pas attendre, lui demandant de le rejoindre dans une des plus grandes salle de la ville, où les plus grandes stars ont défilés pour des marques prestigieuses. Sans doute pour présenter la nouvelle collection. Un peu à contre cœur Eliakim appelle un taxi et obéit à son père, cela lui changera les idées. Une fois arrivé c'est une avalanche de journalistes et de paparazzis qui l'accueille, c'est rare de voir le fils Crowlley au défilé de Burberry. Il leur accorde quelques questions et sourires hypocrites avant de rentrer dans l'immense battisse pour rejoindre son père. Le défilé commence, sa mère est prêt de lui, hypnotisé par la nouvelle collection. Eliakim lui scrute des yeux la foule, espérant voir le visage qu'il attend depuis des semaines mais rien. Alice devrait être là au milieu des grands stylistes de ce monde, elle est chez elle.

Soupirant ses yeux se posent sur la scène alors qu'elle fait son entrée dans l'une des dernières robes Burberry, magnifique et pétillante, une fin sourire sur les lèvres. Sa beauté le frappe en plein visage alors qu'elle semble à l'aise et qu'elle marche sur le podium comme si elle avait été faite pour cela. Chacune de ses courbes est mise en avant par une robe magique parsemée de paillettes, il est littéralement en admiration devant celle qui autrefois était son amante. Autrefois... Malheureusement. Il l'aime, plus que tout, plus que sa vie et il ne vit plus depuis leur dispute. Il est devenu fou par la colère et la jalousie, la peur de la perdre était si forte que finalement elle c'est enfuie loin de ses bras. Depuis leur dispute il c'est plongé dans le travail pour l'oublier, en vain alors que ce soir tout lui est jeté au visage sans aucune douceur. Il voudrait s'excuser, la supplier de lui pardonner mais il ne peut pas. Alice prendrait le dessus et ça serait leur fin à tous les deux.

Alors il se contente de la regarder, la dévorer des yeux en pensant encore une fois au grain de sa peau sur sa langue, la douceur et la finesse de ses courbes. Aucune femme ne l'a jamais rendu aussi bien et aussi fou. Il l'aime, dieu qu'il l'aime plus que tout au monde. « Père l'heure tourne, je dois vous laisser la conférence commence dans une heure et j'aimerais me préparer. » Ses parents l'embrassent en lui promettant de venir le voir présenter son projet ce soir mais il n'y croit pas. D'avance il sait que le défilé terminera en soirée mondaine et que donc, ses parents ne seront pas libres. Ce n'est pas la première fois mais il apprécie le geste. Son père est bien amical aujourd'hui... Mettant ça sur le compte du succès du défilé, il monte dans un taxi et donne l'adresse de la salle de conférence, sans doute déjà plein. En arrivant, un professeur l'accueille avec un sourire et une chaleureuse poignée de main. Ses affaires sont déjà là lui dit-il, ainsi que son ordinateur avec ses fiches. Eliakim souffle enfin, pourtant l'angoisse ne cesse de monter. Il n'aurait pas du voir Alice, cela va le détruire si il persiste à voir son visage partout. Il étouffe alors pour reprendre de l'air il enlève sa cravate et ouvre les deux premiers boutons de sa chemise. Tant pis il ne sera au top dans l'élégance pour les grands de ce monde.

Son portable sonne dans sa poche. Un message de Samuel pour lui souhaiter bonne chance, et un de Rae pour lui dire que son petit chien est entre de bonne main. Ne pouvant emmener Summer dans un voyage aussi long il l'a confié aux bons soins de son amie. Il leur envoi un message de remerciement ainsi que des mots tendres. Son portable en vibreur, il marche jusqu'à l'assemblée de professeur et rejoint ceux qui doivent passer pour présenter leur projet. Quelques visages connus, des étreintes chaleureuses comme lorsqu'il était à l'école, Eliakim se sent chez lui. On lui offre un verre de champagne qui déguste avec plaisir. L'heure de passer arrive, il sort ses fiches et ses petits discours de sa poche afin de les relire.Une dernière cigarette, une coupe de champagne vidée en quelques gorgées et voilà que son nom est annoncé aux plus grands scientifiques du monde qui attendent sagement qu'il fasse son entrée sur la scène. Il se jette sous quelques applaudissements dans la lumière et salue son auditoire. En un instant ses yeux se posent sur Alice. Elle est là, au milieu des scientifiques, ses parents sont là aussi. Sa mère le regarde en souriant, fière de son enfant, son père semble un peu ennuyé mais autant dire qu'il ne devait pas avoir le choix. Il est perdu pendant une seconde, il perd ses repères et tout ce qui pouvait le rendre fort vient de s'écrouler. Le stress monte alors que la dernière phrase d'Alice tourne en boucle dans sa tête. « Comment pourrais-je aimer un lâche Eliakim ? Tu n'es pas digne d'être aimé. » Il baisse la tête et se racle la gorge. Il prend également une gorgée d'eau plate à disposition avant de commencer.

Quelqu'un tousse dans la salle, lui se perd dans les yeux de glace de son ancienne amante. Pour se donner du courage il touche une petit croix en or qu'il porte toujours autour du cou.« Cher collègues, amis scientifiques bonsoir... » Il est lancé, même Alice ne peut plus le troubler.

© Chieuze

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyJeu 1 Jan - 23:26

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Alice entra dans le vestiaire d'un pas décidé. Sans attendre son reste elle s'avança vers l'une des glaces et sitôt qu'elle fut assise une coiffeuse et deux maquilleuses vinrent s'occuper d'elle. Elle resta immobile alors qu'elles mettaient divers produit sur son visage et son corps afin que les lumières ne se reflètent pas sur sa peau. Elle regardait sa métamorphose dans le miroir. Ses cernes disparurent les premiers, ses cheveux ternes devinrent plus brillants, et les traces de larmes furent masquer également. Elle n'était plus qu'une loque humaine depuis des semaines. Elle dormait peu, et assez mal, ses nuits étaient envahis par des cauchemars infâmes dont elle n'arrivait pas à se défaire. Elle grimaça lorsque la maquilleuse prit son poignet entre ses mains. Elle baissa alors les yeux sur un bleu encore très perceptible, dernière trace de son altercation avec Eliakim.

Elle se souvenait de la peur immense qui l'avait prise alors qu'elle c'était enfuie. Il n'y avait pas d'autre mot pour désigner son comportement. Elle avait lancé ses quatre vérités à Eliakim, lucide sur la personne ignoble qu'il était. Elle avait dit adieu à cet amant, à son amour. A son premier amour . Elle avait été se réfugié chez Iseult et avait séché trois jours de cours. Elle était restée dans son lit à pleurer, mangeant très peu, et buvant de temps à autre. Elle n'avait pas ouvert la bouche pendant tout ce temps et sa meilleure amie l'avait laissée tranquille, se débrouillant pour lui faire avoir les cours durant son absence. Alice était choquée, prostrée dans un silence endeuillé. Elle avait vécu son premier chagrin d'amour, avec le goût amer de la rancoeur dans la bouche. C'est Oklahoma qui la sortie de sa torpeur. En effet, sa meilleure amie avait été cherchée sa chienne dans son appartement. Elle aboyait à la mort, apeurée de ne pas voir revenir sa maitresse. Alors Alice prit la chienne, se leva, se doucha, s'habilla, et décida de vivre à nouveau du mieux qu'elle pouvait.
Alors, s'enfermant dans un rythme inverse, elle se mit à fond dans ses études, ne restant pas un seul instant sans rien faire. Elle jooglait entre les cours, les compétitions d'équitation avec Oxford, les entrainements - du même fait - ses obligations dans le comité des élèves, et ses allers-retours à Londres pour son nouveau travail d'égérie. Elle ne dormait pas, ou peu, elle commença à prendre plusieurs sortes de vitamines, des substances plus ou moins nocives. Elle refusait de se retrouver face au regard fou d'Eliakim dans son sommeil. Elle en avait horriblement peur. De temps en temps elle regardait les traces autour de son poignet quand il avait retenu sa gifle. Ou encore les coupures qu'elle avait aux cuisses et dans le bas du dos lorsqu'il l'avait poussé contre la table et qu'il avait déchiré sa robe. Dans un coin de sa chambre, sur une habilleuse, la robe était exposée à la manière d'une relique. Elle était là pour rappeler à Alice ne plus tomber amoureuse, de ne plus donner sa confiance. De ne plus être une enfant naïve.
Les premières photos de Burberrys furent publier, et on pouvait admirer une magnifique photo d'Alice à l'entrée même de l'Université de sciences d'Oxford. Une situation qu'elle trouvait assez comique au finale. Eliakim devait sans doute la croiser chaque fois qu'il allait en cours. Elle espérait qu'il regrettait ses gestes à son égard. La manière dont il l'avait prise violemment contre lui ....

Elle revint à la réalité quand la maquilleuse lui demanda de fermer les yeux. C'était une chose qu'elle détestait mais il fallait bien passer par là. Elle se trouvait à New-York depuis quelques heures. Elle était venue pour quelques jours afin de présenter la nouvelle collection de Burberrys à tout le gratin de Manhantan. Elle était arrivée avec les autres filles et les Crowley. Elle avait très peu parlé avec les parents d'Eliakim, mais les regards d'Azur étaient assez expressifs pour qu'elle sache. Alice n'était pas dupe, la mère d'Eliakim avait compris beaucoup de choses. Alors elle la salua mais évita de lui parler plus avant. Par contre elle n'échappa pas au père d'Eliakim qui vint lui expliquer comment se déroulerait ces journées. Elle allait montrer les pièces maitresses de sa nouvelle collection, puis ils iront à une conférence et à une réception où ils devaient se rendre pour être présenter à quelques riches acheteurs. Le jour suivant ils iront faire un shooting dans Central Park, puis dans les rues de Mahnattan. Elle aura la soirée de libre pour faire ce qu'elle voudra, comme la journée suivante, puis le soir elle devra être au défilé exceptionnel pour une riche acheteuse qui voulait avoir le privilège des modèles. Pour l'heure elle allait défiler pour la marque, et elle se préparait mentalement pour cela. Elle se vidait l'esprit, se laissa habiller, et poser les dernières retouches.

Elle s'avança sur le podium, la lumière des projecteurs l'aveuglèrent un instant avant qu'elle n'avance d'un pas décidé sur la piste. Elle avait des longs talons, et une robe assez légère, blanche, et avec quelque chose d'excentrique. Elle était échancrée jusqu'à mi-cuisse sur le devant, une bretelle transparente venait par dessus son épaule, cassant le bustier blanc profond. Elle avait les cheveux lâchés sur les épaules en de magnifiques boucles, et elle souriait alors qu'elle tournoyait sur le podium sous les feux des projecteurs. La jeune femme avait du succès, et elle le savait. Elle ne vit pas le regard d'Eliakim. Elle ne savait pas qu'il se trouvait dans la salle, et sans doute si elle l'avait si cela n'y aurait rien changé. Elle était elle-même, belle comme le jour alors que le feu des projecteurs la faisait chavirer.
Elle portait la nouvelle robe de mariée de la marque.

Plus tard elle retrouva son patron et sa femme. Elle portait une robe plus simple, rouge, avec des motifs en dentelle noir sur le dessus. Bustier, la doublure en dentelle venait se dessiner sur ses épaules, et son cou. Elle arrivait un peu au-dessus des genoux, et elle portait des talons hauts rouges pour compléter l'ensemble. Il avait été choisi par Monsieur Crowley, une création originale, unique, qui devait être présentée aux acheteurs ce soir. Mais pour l'heure Alice rejoignit le couple pour rejoindre une conférence. Elle ne posait pas de questions, elle n'en avait pas besoin. Elle ne savait pas ce qu'ils allaient voir mais cela devait être important pour que la mère d'Eliakim lui prenne le bras - comme pour s'assurer qu'elle ne s'enfuira pas. Apparemment elle tenait à ce qu'Alice soit présente. La jeune oxfordienne n'eut pas à coeur de lui refuser. Ils s'assirent dans la salle, et bien vite Alice trouva que ce public était particulier. Surtout des hommes mûres portant parfois des badges avec leur nom et leur profession : professeurs, médecins, chercheurs. Les lumières s'éteignirent et Alice comprit alors. Sur la scène son ancien amant se présenta. « Cher collègues, amis scientifiques bonsoir... »  Alice écouta sa voix tendre et douce, le regardant sans savoir comment réagir. D'abord choquée, perdue, elle se laissa bientôt emporter par le flot de paroles de son amant. Le silence était incroyable dans la salle tout le monde était suspendu à ses lèvres. Elle n'en revenait pas. Ses mots lui revinrent en pleine figure. Tu n'es pas digne d'être aimé. Tu n'es qu'un lâche. Elle y repensait, et ajouter à sa liste qu'il était un menteur. Il ne lui avait jamais parlé de ce qu'il était, ce qu'il faisait. Elle ressentit une intense tristesse, et une fierté immense en le voyant sur scène. Alors qu'il terminait son discours sur ses recherches, les mains se levèrent pour poser quelques questions.
C'est alors qu'Alice sentit un contact soudainement chaud sur sa jambe. Elle baissa les yeux sur la main de Monsieurs Crowley. Elle croisa son regard, méfiante, alors qu'il relevait sa main sur sa cuisse, et semblait prêt à aller plus loin encore. Alors que sa femme était à côté. Alors que son fils était sur scène. La seule chose qui fait qu'il te garde à ses côtés pour l'instant c'est qu'il convoite ce décolleté et ta délicieuse chute de hanche. Tant qu'il ne l'aura pas il te traitera comme son égal. Certainement pas. Alice repoussa la main baladeuse de son patron, et lui envoya un regard sévère. Outrée, la jeune femme se leva. Sans un même temps le public se mit à applaudir Eliakim pour son intervention. La jeune femme se fraya un chemin, et tourna le dos à la scène pour sortir de la pièce. Elle attendit les Crowley à l'extérieur. Elle se trouvait sur un petit balcon pour les fumeurs, et prit une des cigarettes qu'elle avait dans sa pochette. Elle l'alluma. C'était une mauvaise habitude qu'elle avait depuis quelques semaines. Cela lui donnait l'impression de la calmer. Et surtout c'était un bon moyen pour rencontrer des gens. Et ne pas être seule à restée en cours quand les autres allaient fumer dehors.
Elle inspira une première bouffée, et ferma les yeux. La porte derrière elle s'ouvrit. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle se trouvait là, mais sans doute la salle de conférence avait-elle dû se désemplir pour aller rejoindre le buffet et le bar à disposition des participants. « Excusez moi Mademoiselle, auriez-vous du feu s'il vous plait ? » Alice se tourna vers l'inconnu et lui offrit son briquet. « Gardez le. » Elle éteignit sa cigarette à peine entamée et inspira un grand coup avant de rejoindre la salle. Elle n'eut aucun mal à retrouver Eliakim qui avait rejoint ses parents. D'un pas décidé Alice alla les rejoindre. Elle sourit à Azur, lança un regard noir au père d'Eliakim avait de se tourner vers lui. « Bonsoir Eliakim, c'est une joie de te voir ici. » Dit-elle pour commencer la conversation. Elle était véritablement très heureuse de le voir, très heureuse de l'avoir écouté ce soir, et très fière de l'homme qu'il était. Elle n'avait pas pardonné ce qu'il s'était passé entre eux, mais elle ne pouvait pas nier qu'elle avait pu se tromper sur son compte. Plusieurs personnes vinrent le féliciter, et Alice regardait cette scène avec beaucoup de tendresse. Elle se sentait bien à ses côtés à cet instant précis. Il était beau comme un dieu. « Ton discours était... très intéressant, et plutôt impressionnant, toutes mes félicitations. J'imagine que bientôt nous pourrons soigner Azheimer en partie grâce à tes recherches. » Dit-elle avec un sourire, et une pointe d'humour. Elle sentit l'émotion la prendre et inspira profondément pour la cacher au mieux. Là, sous le regard d'Eliakim elle sentait rejaillir l'amour passé et meurtrie qu'elle avait pour lui. « Comment vas-tu ? »


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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyVen 2 Jan - 1:29

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il parle calmement, ses yeux baignent la salle. Parfois ils s'accroche au regard d'un homme très important, chercheur ou scientifique dans les plus grands laboratoires du monde. Sur sa droite, un homme lui sourit, auquel Eliakim répond sans attendre. Cette personne est le dernier médecin à avoir greffé un visage sur un patient ayant été brûlé au 3eme degré. Il est connu et reconnu parmi les personnes présentes dans la pièce. Eli se sent intimidé pendant une seconde alors que tous les regards le percent et le détaillent. Ils peuvent tous lire en lui, comme si sa colère violente auprès d'Alice passait tel un film derrière lui. Il peut être jugé, taillé, poignardé d'un simple regard pourtant il ne lit dans leur yeux qu'un profond respect et un intérêt total.

Il souffle un bon coup, tente de calmer les tremblements dans ses mains et se tourne vers un plan qui vient de s'afficher sur l'écran derrière lui. « Comme vous le voyez, nous avons isolés des cellules malades afin de les soumettre à différents traitements. » Il appui sur un petit bouton dans la télécommande qu'il tient dans sa main droit. L'image change. « Vous pouvez remarquer que les cellules se régénèrent » Un bruit de stupeur raisonne dans l'immense pièce. Il sourit aux personnes présentes, pas peu fier de son effet. « Bien évidemment cela concernera les débuts de la maladie aux premiers symptômes, mais aussi les patients jeunes. » Il voudrait parler mais sa voix est coupé dans son élan. Il ne respire plus, l'air ne pénètre plus ses poumons. Pire encore il suffoque, sa bouche devient sèche alors que ses yeux fixent la main de son père sur la cuisse d'Alice. Contraste ignoble entre la peau bronzée de son père et celle blanche comme la neige de la femme qu'il aime. Au même moment ses yeux se posent sur sa mère qui lui sourit tendrement, elle ne voit rien. Ne se doute de rien. Alice se tourne vers son patron et lui jette un regard noir en repoussant sa main. Comédie où est-elle sincère ? Il foudroie son père du regard alors que ce dernier affiche un air déçu. Il semblerait que Alice ne lui cède pas, quel dommage !

Tu viens d'avoir 10 ans. Tu rejoins ton père dans sa voiture alors qu'il promet à ta mère de t'emmener jouer au base ball. Tu es heureux, pensant partager un moment avec ton père. C'est si rare ! Tu t'assois au coté passager alors qu'il démarre. Vous roulez, il te demande de regarder dans la boite à gants. Tu ouvres et tombes sur un sac de bonbons et un billet de 20 livre sterling. « Non papa pas encore... » Il coupe le moteur, se tourne vers toi et t'attrape par le col du tee-shirt. « Écoute moi, si tu parles, si tu dois quoi que ce soit à ta mère tu ne pourras plus parler tellement ton visage sera enflé. Tu as bien compris ? » Tu baisses les yeux, tremblant et hoche la tête. Il t’emmène dans une grande maison, il monte à l'étage avec une belle femme brune que tu ne connais pas. Tu restes dans le salon devant la télé. En partant tu sautes dans une flaque de boue afin de te salir, tu ne peux pas aller jouer au base ball et être propre comme un sou neuf. Cela recommencera un samedi sur deux, à chaque fois ton silence sera acheté par des bonbons et un billet.

Avec rage il serre ses mains sur le pupitre, ses doigts deviennent blanc sous la force qu'il met dans le geste. Il reconnaît ses fautes, elle ne lui a pas cédé. En revanche il ne lâchera pas l'affaire et reviendra à la charge encore jusqu'à ce qu'elle cède. « Pour conclure, d'ici 2020 nous pourrons sans doute soigner des patients atteint d’Alzheimer précoce. » Un torrent d'applaudissement nourrit ses paroles alors qu'il porte sa main droite sur son cœur et qu'il hoche la tête en direction des personnes présentes. Il sort de scène sous les applaudissements, accueillit par les accolades des scientifiques présents derrière la scène. Mais son attention est ailleurs si bien que lorsqu'on lui propose de rejoindre l'autre pièce afin de prendre un verre, il suit ses collègues sans protester. Aussitôt il retrouve ses parents, son père le serre brièvement dans ses bras, il ne peut pas continuer car Eliakim le repousse. Sa mère l'embrasse sur la joue, fière de son enfant. « Alice arrive, elle est dehors. » Elle lit dans ses pensées, il lui sourit tendrement.

« Bonsoir Eliakim, c'est une joie de te voir ici. » Il se retourne vers cette voix douce. Frappé par sa beauté, il se perd un instant dans ses yeux de glace. En véritable gentleman il lui saisit la main droite et lui offre un baise main des plus sensuels. « Enchanté de vous voir ici ma Lady. Je ne pensais pas que ce genre d'assemblée vous intéresserait. » Alors qu'il lâchait sa main et qu'il terminait sa phrase, quelques scientifiques vinrent le féliciter, il prit quelques cartes en promettant de rappeler dés que son emploi du temps le lui permettrait. « Ton discours était... très intéressant, et plutôt impressionnant, toutes mes félicitations. J'imagine que bientôt nous pourrons soigner Azheimer en partie grâce à tes recherches. » Il hocha la tête en lui souriant. Depuis combien de jours il ne l'avait pas vu ? Trop bien-sûr. Elle lui avait tant manqué que cela en devenait douloureux. Il s'en voulait, pire que ça il était devenu fou par la douleur et le désespoir. Se noyant dans l'alcool et la drogue comme l'être faible qu'elle lui avait décrit. Et puis il avait travaillé lorsque ses souvenirs l'avaient laissés en paix. Il avait terminé ses recherches, grâce à cela il pouvait se présenter avec un projet terminé aujourd'hui. « Je ne suis pas seul. Toute une équipe est derrière moi. Je ne suis que le visage du projet, c'est eux qui font tous les tests. » Il ne cherchait pas à être modeste, seulement réaliste. Il ne pouvait pas récolter les honneurs alors que toute une équipe travaillait avec lui régulièrement pour découvrir des nouvelles méthodes de guérisons.

Elle prit une grande bouffée d'air, il admira son visage marqué par quelques cernes et une profonde tristesse au fond des yeux. « Comment vas-tu ? » Un serveur passe prêt d'eux, il attrapa deux coupes de champagne sur le plateau et offrit un verre à Alice. Il lui offrit également son bras gauche afin qu'ils puissent s'en aller et discuter tranquillement. « Tu m'accorderais un moment d'intimité ? Loin... Du bruit ? » Il se sentait étouffer et les gens autours de lui allait l’asphyxier dans quelques secondes alors, après avoir présenté ses excuses à ses parents il emmena Alice dehors, pour prendre l'air et pour se retrouver face à face. Sans avoir son père sur le dos, et son regard salace sur Alice. Une fois sur le balcon il s'approche de la rambarde et admire un instant le vide. Sauter ? Pour terminer tel un œuf dont la coquille se brise au contact d'une surface trop dure.

« Je suis désolé. » Ses mots tombèrent comme une bombe alors qu'il se tournait vers Alice, la mort dans l'âme et l'air sincère. « Je t'ai jugé, trop vite. Je pensais que tu lui avais cédé, qu'il t'avait eu dans ses bras mais je me suis trompé. » Il baissa la tête, ses yeux se posèrent sur le badge qui portait son nom et son statut, chercher en biochimie cellulaire et moléculaire. Ce n'est rien, et surtout ça n'excuse en rien son comportement. « Je suis heureux de te voir ici et je pense que ce sera l'un des derniers moments où je pourrais t'admirer. Je ne peux rien faire pour excuser mon comportement, il est inacceptable et tu ne méritais pas ça. » Il s'approcha d'elle, trop prêt, réduisant à néant de cercle personnel de la nouvelle égérie de Burberry. « Tu me manques. » Il voulait la toucher, poser ses mains sur son visage mais il ne pouvait pas se le permettre. Alors il attrapa doucement sa main et toucha ses doigts, il baissa la tête et regarda la main d'Alice, voulant l'embrasser pour sentir sa peau. Mais sur son poignet une vilaine trace violette frappa Eliakim en plein visage. Il la toucha du bout des doigts. Sa faute, ses colère a laissé des traces sur le corps de la femme qu'il aime. Comme brûlé il lâche la main d'Alice et recule de quelques pas. Ne voulant plus la toucher, comprenant qu'il est néfaste pour elle et qu'il vaut mieux qu'il se tienne loin. Il ne sait que lui faire du mal, elle est trop bien pour lui.

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyVen 2 Jan - 17:06

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Eliakim est un homme incroyablement intéressant et cultivé. Alice le découvrait enfin sous son véritable visage. Elle découvrait un homme sûr de lui, qui était applaudi et apprécié dans son milieu de prédilection. Elle ignorait cette part de lui, et elle le découvrait avec plaisir. Elle ne pensait pas qu'il était si célèbre dans le milieu scientifique, et adorait l'écouter parler de ses recherches, et de ses avancés. Il aidait les autres, il aidait le monde à avancer, à être meilleurs, ou en tout cas moins pénible. Elle se sentit tout à coup minuscule face à lui, folle d'avoir pu dire de tel horreurs à son sujet. Il était un homme merveilleux, meilleurs qu'elle ou que son père. Il était un passionné, et il lui semblait cependant apercevoir un autre Eliakim que lorsqu'ils couchaient ensemble. Moins torturé, moins fou, moins immature. Elle n'arrivait pas à expliquer ce changement chez lui, mais elle adorait le voir comme cela. Il était bien mieux sans elle, elle en était persuadée aujourd'hui.
Pour sa part elle avait l'esprit plus libre, elle s'était totalement renfermée sur elle, et recommencer à avoir un rôle important dans l'université. Dans le comité des élèves, dans le club d'Equitation qu'elle présidait, et également en cours. Elle avait retrouvé son objectif premier : intégrer le POSH club, et être ainsi l'une des personnes plus importantes à Oxford. Elle ne se laisserait plus déconcentrée à présent. Il faut dire qu'avec son nouveau rôle d'égérie elle avait de plus en plus d'élèves qui semblaient la prendre pour modèle. Ses abonnés Instagram avait doublé, et elle recevait des tonnes de mail sur son compte à l'université d'élèves qui voulaient la connaitre. Elle se sentait exister, regarder, et libre. Elle adorait cela, même si parfois la solitude et le manque d'Eliakim lui pesait. « Enchanté de vous voir ici ma Lady. Je ne pensais pas que ce genre d'assemblée vous intéresserait. » Alice sourit alors qu'Eliakim lui prit la main pour la baiser. Elle retint l'appréhension qui lui tiraillé l'estomac alors qu'il était proche d'elle physiquement. Sa folie avait laissé une trace indélébile dans l'esprit de la jeune femme, et il lui faudra sans doute un peu de temps pour avoir confiance en lui à nouveau. Elle l'avait vu sous son pire jour, et l'image de sa cruauté était encore vive dans son esprit. Elle n'arrivait pas à passer outre ce souvenir douloureux, elle ne le pouvait pas encore. C'était la première fois qu'ils se retrouvaient depuis ce terrible jour, et elle avouerait volontiers que la foule autour d'eux la rassurer. Elle aurait été terrorisée d'être seule face à face avec lui.
Il avait beau semblé être le même que l'homme dont elle était tombée amoureuse, elle n'arrivait pas à se sentir totalement détendue. Elle ne pouvait tout simplement pas se laisser aller à être aussi intime avec lui qu'avant. Sans doute ne le retrouvera-t-elle jamais. Ce n'était sans doute pas plus mal, il semblait être un meilleur homme sans elle. Il devait rester hors de leur monde, elle n'avait pas le droit de le contraindre à la rejoindre dans la corruption et la bassesse des riches. Elle aimerait être aussi généreuse que lui, aussi altruiste, mais elle ne l'avait jamais été. Elle avait toujours fait les choses pour son propre compte, d'une manière totalement égoïste. Elle n'était pas quelqu'un de bien, contrairement à Iseult, sa meilleure amie connue pour être une grande donatrice pour les bonnes causes, et être une bénévole assidue dans les associations caritatives.
Elle parlait avec Eliakim, d'une voix calme et posée, afin de le féliciter pour son travail. « Je ne suis pas seul. Toute une équipe est derrière moi. Je ne suis que le visage du projet, c'est eux qui font tous les tests. » Elle sourit, et baissa un peu les yeux. Plusieurs personnes vinrent le féliciter et un cours instant Alice se demanda ce qu'ils faisaient là. Enfin, elle comprenait totalement la présence des Crowley, qui étaient venus soutenir leurs fils, mais elle qu'était-elle venue faire ici. Elle tourna son attention vers Azur qui regardait son fils avec tant de fierté dans le regard qu'Alice sentit l'émotion la prendre. Elle était devenue horriblement émotive et fleur bleue, et détesté cela. Elle n'était pas du genre à montrer ses émotions au grand jour et cela ne devait pas changer. Elle sentit alors une présence dans son dos, et n'eut pas le temps de se retourner que le père d'Eliakim parlait déjà à son oreille. « Nous ne resterons pas longtemps, nos acheteurs nous attendent à l'étage inférieur. » Alice sentit ses mains bien trop proches de son corps et se détourna violemment pour le regarder droit dans les yeux. « Laissa moi féliciter votre fils comme il se doit, je vous rejoindrais ensuite. » Il grimaça, sans doute déçu de la voir lui résister une fois encore. Elle n'était pas de ce genre-là, elle n'était qu'à Eliakim, ou du moins à personne, et encore moins à son patron. Monsieur Crowley embrassa chastement sa femme, et descendit sans demander son reste. Alice aura le droit à quelques instants avec Eliakim. Elle se sentait étonnement plus en sécurité avec lui qu'avec son père. « Tu m'accorderais un moment d'intimité ? Loin... Du bruit ? » Alice prit la coupe qu'il lui présentait et acquiesça, posant sa main sur le bras qu'il lui présentait. Elle calma les battements de son coeur, toujours en proie à la panique et à l'insécurité, et le suivit dehors. Elle eut une envie terrible de cigarette pour tenter de se détendre, à la place de quoi elle termina sa coupe d'une traitre - chose qu'elle faisait rarement car elle tenait mal l'alcool.
« Je suis désolé. » Alice posa sa coupe vide sur le plateau d'un serveur venu les voir, et resta en arrière d'Eliakim qui regardait le vide sous eux. « Pour ? » Demanda-t-elle en refusant de reparler de leur dernière altercation. Le souvenir était trop vivace dans son esprit, et elle ne se sentait pas assez forte pour revivre ce moment. Il l'avait totalement déstabilisé, et sans doute ne le voyait-il pas. Elle ne restait jamais seule, avait appris à sa chienne à attaquer tout ceux qui oserait l'approcher de trop près, et elle demandait souvent à Oliver ou Iseult de rester avec elle. Elle se plongeait dans la foule avec plaisir, gardait toujours son esprit occupé, ne repensait pas à lui. Jamais. Elle montait aussi beaucoup à cheval, parfois hors de l'Université, dans des lieux plus abruptes, où elle lançait son étalon au triple-galops. Juste pour se sentir forte. Elle n'arrivait plus à se sentir forte. Elle n'arrivait plus à être forte. Elle devait réapprendre à être une Kensington. « Je t'ai jugé, trop vite. Je pensais que tu lui avais cédé, qu'il t'avait eu dans ses bras mais je me suis trompé. » Elle lui sourit et baissa les yeux une fois encore, gênée par la conversation qu'ils allaient avoir, mais sans doute ne pouvait-elle pas y échapper. Ils devaient parler, c'était une chose inévitable à présent. Elle avait la tête qui commençait à tourner, l'alcool faisant son effet sur son organisme. Elle ferma les yeux, et sortie de sa pochette une seconde cigarette. Elle prit un briquet - elle en avait toujours deux sur elle - et l'alluma. Elle tremblait. « On fait tous des erreurs, et les règles du jeu étaient clairs entre nous : pas d'engagement. Tu as très bien pu te méprendre. » Dit-elle pour ne pas risquer de le mettre en colère une fois encore. Elle se sentait comme une enfant, et elle ne pouvait pas être aussi faible face à un homme, encore moins face à Eliakim. Mais quand elle le voyait il lui semblait plus grand que la dernière fois, plus costaud, et plus imposant. Elle n'était pas grand chose face à lui.
« Je suis heureux de te voir ici et je pense que ce sera l'un des derniers moments où je pourrais t'admirer. Je ne peux rien faire pour excuser mon comportement, il est inacceptable et tu ne méritais pas ça. » Il approcha d'elle, et elle fit un mouvement de recul quand il approcha aussi près d'elle. Elle déglutit avec difficulté, et le regarda dans les yeux. Elle réfréna une fois encore la vague de panique qui la prit. Ce n'était qu'Eliakim. Il ne lui fera pas de mal, pas dans un lieu public. Cette dispute les avait poussé à bout, elle ne risquait rien avec lui... Elle devait s'en persuader. Elle prit une bouffé de sa cigarette, et fit un pas sur le côté pour priser cette intimité soudainement entre eux. Elle ne pouvait pas faire cela. Elle ne pouvait pas être aussi proche. Tu ne peux pas être aussi faible, ressaisis-toi. Elle inspira profondément, recracha la fumée qui lui brulait la gorge, et revint près d'Eliakim. Elle relevait la tête et lui sourit. « Je suis heureuse de te revoir Eliakim. Pour ne reste, n'en parlons plus. Laissons le passé où il se trouve... » Demanda-t-elle. « Tu me manques. » Elle ouvrit la bouche, mais ne trouva rien à dire. Il prit sa main délicatement, mais posa son pouce sur le bleu qui barrait le poignet d'Alice et elle laissa échapper une grimace. Il vit alors la marque qu'il avait laissé sur sa peau. Elle n'arriva pas à le retenir alors qu'horrifié il brisa l'intimité entre eux. Elle s'en sentit soulagée, respirant plus librement quand il se trouvait loin d'elle.
Elle prit un instant pour reprendre son souffle et ses esprits, elle tira une autre bouffée sur sa cigarette, et s'avança près d'Eliakim qui se laissait aller contre la rampe au-dessus du vide. Elle regarda le flot des voitures en contre-bas et les lumières de la ville qui semblait illuminée comme en plein jour. Elle aimait New-York. Elle venait souvent avec son père depuis qu'elle était enfant, ils avaient un appartement à Manhattan. Elle allait faire les boutiques sur la cinquième avenue, et elle se promenait avec sa chienne dans Central Park. Oklahoma était venue avec elle, et l'attendait sagement à l'hôtel. Elle avait une vie plus équilibrée à présent, mais elle ne pouvait pas nier qu'elle se sentait horriblement seule. « Tu me manques aussi. Mais nous avons fait énormément d'erreurs Eliakim. » Dit-elle sans le regarder, quant bien même elle sentit ses yeux s’humidifier une fois encore. Elle était prête à être totalement honnête avec lui ce soir, elle savait ce qu'elle voulait, ce qu'elle devait faire, mais elle avait peur. Elle avait constamment peur ces temps-ci. « Nous n'avons réussi qu'à nous faire du mal. A nous détruire. Je... je ne peux pas... Je n'ai pas confiance en toi, je ne te connais pas. Ce soir j'ai découvert un autre homme. » Elle se tourna vers lui, et lui sourit avec douceur. « Et je l'ai adoré. » Avoua-t-elle, toujours avec cette lueur de fierté dans son regard. « J'ai envie d'en savoir plus sur lui... Sur toi. Sur celui que tu es réellement. » Dit-elle en se tournant vers lui. Elle était persuadée qu'ils pouvaient faire des choses extraordinaire ensemble. Il l'avait brisé, certes, elle n'était plus elle-même, touchant le fond, n'arrivant plus à reprendre son souffle alors qu'elle se noyait. Mais à ses côtés elle pourra sans doute être assez forte. « Tu as l'air de bien mieux t'en sortir sans moi. Je t'ai poussée à bout ce soir-là, et tu m'as ... remise à ma place. Je pense avoir retenue la leçon. » Elle baissa les yeux et laissa échapper un rire gêné. Elle ne pouvait pas y repenser sans fondre en larme. Elle inspira profondément, retenant les sanglots qui venaient envahir sa gorge. Sa violence, sa folie, sa poigne de fer. Elle tordit son dos alors qu'elle sentait que sa blessure la tiraillait. Ce n'était rien, elle pouvait survivre à la douleur. « Je comprendrais que tu ne veuilles plus me revoir mais... si jamais tu le souhaitais, je pensais que nous pourrions reprendre du début, et apprendre à nous connaitre, vraiment. »
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyVen 2 Jan - 20:35

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il est un étranger face au regard d'Alice. Elle ne sait plus qui est l'homme qu'elle a aimé, elle ne sait pas comment réagir et cela se voit. Elle est mal à l'aise, pire encore elle se tend lorsqu'il s'approche trop prêt d'elle. Il sait qu'il est fautif, que tout ça est à cause de cette colère qu'il a gardé au fond de lui trop longtemps. Il voulait mettre un mot sur son comportement, mais rien ne pouvait excuser ces gestes. Jamais, au grand jamais il ne c'était montré aussi violent envers une personne. Même envers Samuel. Alice avait le don de le rendre fou, à l’extrême, à tel point que ce soir là il aurait pu la frapper. Pas la violer non surtout pas, mais si elle l'avait giflé il aurait riposté par réflexe. Ses démons, enfouis depuis longtemps, avaient resurgis du fin fond des ténèbres sans qu'il ne puisse les arrêter. Honteux, pire qu'un enfant qui vient de faire une énorme bêtise, il se recule d'elle alors qu'il se rend compte qu'elle porte encore les marques de leur dispute sur le poignet.

Sa peau blanche dont il était fou, était coloré d'une marque violette dont il était le responsable. Il l'aime, et pourtant il n'est bon qu'à la faire souffrir moralement et physiquement. Après tout, voilà six ans qu'ils ont passés ensemble et il lui à accordé des moments de bonheur bref, caché dans l'appartement de l'un où de l'autre. Rien de plus, surtout pas se montrer car elle doit rester la jeune fille inaccessible pour les autres hommes. Et lui ? En rien il n'a fait en sorte que ça change. Par peur, par lâcheté, par crainte de se heurter à un mur et de la perdre comme le lâche qu'il est. Elle a raison, il ne lui a rien promis et inversement. Elle alluma une cigarette, ce geste le fit sourire. Alice ne fumait pas d'habitude. Il en fit de même et sortit une cigarette de sa poche. Il lui prit son briquet après lui avoir demandé et l'alluma. La nicotine l'apaisa automatiquement. Il ferma les yeux une seconde pour savourer. La présence de son ancienne amante avait le don de faire remonter tout les souvenirs mais aussi la soirée catastrophique de leur dispute.

« Tu me manques aussi. Mais nous avons fait énormément d'erreurs Eliakim. Nous n'avons réussi qu'à nous faire du mal. A nous détruire. Je... je ne peux pas... Je n'ai pas confiance en toi, je ne te connais pas. Ce soir j'ai découvert un autre homme. » Il baissa la tête, honteux et profondément désolé. Elle n'arriverait sans doute jamais à lui faire confiance après la colère dont elle avait été victime. Il s'en voulait comme jamais, elle n’imaginait pas comme le besoin de sauter de ce balcon était tentant pour lui à cet instant. « Et je l'ai adoré. » Il lui sourit en tournant son visage vers elle, touché par ses mots. Il n'était pas fie,r bien au contraire. Elle aurait du, elle méritait de voir l'homme qu'il était vraiment depuis le début de leur relation. Mais aucun des deux n'avait laissé à l'autre le loisir de se découvrir pleinement. « J'ai envie d'en savoir plus sur lui... Sur toi. Sur celui que tu es réellement. » Elle se tourna vers lui, son sourire réchauffa le cœur d'Eliakim, mort depuis plusieurs semaines. « Tu as l'air de bien mieux t'en sortir sans moi. Je t'ai poussée à bout ce soir-là, et tu m'as ... remise à ma place. Je pense avoir retenue la leçon. » Non, elle ne pouvait pas dire ça. Il leva une main vers elle afin de la couper. « Je ne suis pas mieux sans toi. Je ne suis qu'une enveloppe vide depuis que tu as claqué la porte de mon appartement. Je... Tourna aux drogues et à l'alcool depuis ce soir là. » Cette dernière phrase sonna comme un aveux alors qu'il baissait la voix. Pour que personne ne l'entende mais aussi par honte d'être si faible face à cette femme qui au bont du compte, était tout pour lui.

Il prit une bouffée de sa cigarette et recracha la fumée alors que le soleil face à eux commençait à se coucher. Le ciel, d'habitude si clair, était baigné d'une lueur orangée magnifique. Ils pouvaient être pris pour un jeune couple vivant ses premiers moments romantiques. C'était ce qu'il voulait avec Alice. Une vie simple, beaucoup d'amour, sans jugement et du romantisme jusqu'à en faire une overdose. Il termina sa coupe de champagne alors qu'il jetait par dessus le balcon le mégot de sa cigarette. « Je comprendrais que tu ne veuilles plus me revoir mais... si jamais tu le souhaitais, je pensais que nous pourrions reprendre du début, et apprendre à nous connaitre, vraiment. » Il ne pouvait espérer mieux, mais ce n'était pas le moment alors, un peu méfiant il lui proposa quelque chose. Il avait peur qu'elle refuse mais il ne pouvait pas savoir si il ne lui demandait pas. « Je sais que tu dois rejoindre mon père. Peut-être que ce soir nous pourrions dîner dans un petit restaurant non loin de là ? Nous... Ne l'avons jamais fait et surtout nous pourrons discuter. » La base charnelle de leur relation lui sauta aux yeux alors qu'il finissait sa phrase.

Un simple repas à deux, ils ne l'avaient jamais fait de peur d'être pris pour des amants. Ils avaient dîner ensemble oui, mais chez l'un où l'autre. Jamais publiquement. Il ne voulait pas traiter les femmes ainsi, par comme son père et pourtant c'est ce qu'il avait imposé à Alice pendant six années. Et elle avait semblé heureuse et satisfaite de cette situation pendant tout ce temps. « Nous serons que tout les deux mais... J'aimerais tout mettre en œuvre pour que tu me fasses confiance. Encore une fois. » Sa phrase fut coupé par Azur, sa mère qui venait d'ouvrir la porte séparant le balcon de la salle de réception. Elle leur sourit, tendrement alors que son fils lui tendait sa main droite pour qu'elle les rejoigne. « Mon chéri ce soir nous pensions dîner tous ensemble avec ton père et Lady Kensington si elle le désire... Veux-tu te joindre à nous ? » Il sera brièvement sa mère contre lui et l'embrassa sur le front alors qu'il lui souriait, tel l'enfant qu'il ne serait plus. Ses yeux croisèrent le regard d'Alice pendant une seconde, juste une seule pour lui signifier qu'il voulait être avec elle.

« Mère... » Il n'eut par le temps de terminer que déjà elle posait un doigt sur les lèvres de son fils. Avec un sourire bienveillant elle parla à sa place. « Je trouverais une excuse à ton père. » Il partit sans demander son reste, laissant une agréable odeur de parfum à la lavande autour d'eux. Il se tourna vers Alice qui n'avait pas bougée et avec un sourire il lui demanda, un peu perdu. « Mais qu'est ce que j'ai dit ? Elle ne peut pas comprendre en un regard... Si ? » L'heure tournait et déjà, il vit son père dans la salle, sans doute cherchant la nouvelle égérie pour l'emmener voir les acheteurs. Il lui ouvrit la porte afin qu'elle entre au chaud, l'air commençait à se rafraîchir. « Tu... Étais magnifique sur scène tout à l'heure. » Laissant une distance de sécurité entre eux, il vit son père s'approcher, des étoiles dans les yeux. « Je serais dans deux heures en bas de l'immeuble, je t'attendrais. Si tu ne viens pas... J'imagine que ma proposition sera refusée. » Il lui prit la main, déposa un baiser sur la paume. Le contact de cette peau chaude sur ses lèvres le fit frissonner alors qu'il posait un dernier regard sur la femme dont il tombait éperdument amoureux.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 4 Jan - 1:08

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Elle avait l'impression de découvrir un autre homme, un homme riche, doué pour ce qu'il faisait, et reconnu dans son domaine. Eliakim pourra faire de grande chose dans sa vie, qu'il allait sans doute changer le monde, et elle eut honte pendant un court instant. Elle voulait le pouvoir, elle avait la richesse, et pensait avoir la beauté. Mais qu'allait-elle en faire au final ? Certes elle n'avait pas son âge, elle était au milieu de ses études, et ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait devenir plus tard. Elle n'avait pas de grands projets, elle n'avait pas grande idée. Elle vivait au coup de sang, au coup du sort, au hasard, à la chance. Elle était devenue l'égérie de Burrbery par chance, elle avait intégré Oxford par chance. Ou plutôt grâce à son charme naturelle et à ses relations. Voire même grâce à son nom. Elle n'avait pas de mérite dans ce qu'elle avait, alors qu'Eliakim avait été le seul responsable de sa réussite. La seule personne à l'avoir mené où il en était aujourd'hui c'était lui-même. Il savait ce qu'il voulait faire de sa vie, et il avait tout fait pour être là où en était aujourd'hui. Il avait des ambitions, des buts précis. Elle l'admirait pour cela, elle l'adorait pour cela. Et aujourd'hui elle sentait une fierté immense l'envahir.
Mais voila, avec elle il n'avait jamais montré cette facette de sa personne, et elle se demanda soudainement pourquoi. Est-ce qu'il pensait qu'elle ne pourrait pas l'apprécier ? Est-ce qu'il n'avait jamais eu confiance en elle ? Est-ce qu'il ne l'aimait pas assez, ou ne l'appréciait pas assez pour être totalement honnête avec elle ? Alice ne comprenait pas, mais elle ne voulait pas vraiment y penser. Après tout elle n'avait jamais essayer de savoir qui il était vraiment. Elle s'était donnée dans une relation intime, cachée, et presque honteuse. Toujours chez lui ou chez elle, ils couchaient ensemble, sans arrêt. Mais jamais ils ne discutaient, jamais ils ne sortaient. Jamais ils ne s'étaient comporté comme un couple. Un vrai couple. Alice avait déjà eut des petits amis avant Eliakim, même si elle n'avait jamais couché avec aucun d'entre eux. Elle était sorti dans des restaurants, des cinéma en plein air, voir même parti en week end dans des maisons de vacances. Elle savait ce que cela signifiait être en couple . Mais jamais elle n'avait eu ce comportement avec Eliakim. Elle le regrettait aujourd'hui. Elle voulait tout reprendre de zéro. Mais pour avoir cette prise de conscience elle avait eut besoin d'un électrochoc, et voir Eliakim autant en colère contre elle avait été décisif. « Je ne suis pas mieux sans toi. Je ne suis qu'une enveloppe vide depuis que tu as claqué la porte de mon appartement. Je... Tourna aux drogues et à l'alcool depuis ce soir là. »  Elle se tourna vers lui, en fronçant les sourcils. Elle n'aimait pas les drogues. Elle comprenait les gens qui voulaient boire, bien qu'elle n'acceptait pas les gens qui étaient assez faible pour se laisser allait à l'extrême de l'addiction et de l'alcoolisme. Mais boire cela permettait d'être détendu, de se désinhiber, sans pour autant s'oublier. Les drogues, c'était de l'auto-destruction pure et dure. Elle en voulait à Oliver de toucher aux drogues, et faisait tout son possible pour le sortir de là. Elle détruisait ses ennemis avec la drogue de Newt. Elle jouait avec cette arme cruelle, et savoir qu'Eliakim en prenait ... Lui faisait beaucoup de mal. Elle ne voulait pas le voir s'autodétruire, par à cause d'elle. Pas alors qu'il avait tant à offrir. « Je suis là maintenant. Tu n'as pas... à te détruire. Tu as beaucoup trop à offrir à ce monde, et je ne vaux pas la peine de tout envoyer en l'air. » Dit-elle avec une certaine sévérité dans la voix. Elle ne pouvait pas accepter cela. Elle ne voulait pas le voir sombrer.
Ils changèrent de sujet, et Alice lui proposa de tout reprendre de zéro. Elle était si mal sans lui, elle ne savait plus qui elle était. Elle se donnait dans ses études et ses activités pour ne plus penser à quoi que ce soit d'autres, et surtout ne plus penser à leur dispute. Elle ne voulait pas revivre ces instants encore et encore, plus douloureux que la fois précédentes. Mais la nuit elle ne pouvait pas y échapper. Il avait laissé une marque indélébile chez elle. Il avait brisé son armure, aussi solide fut-elle. Elle avait une fissure dans son amour propre et sa confiance en elle. Elle était cependant toujours la même pour le monde extérieur. Avec des gants et ses manches longues en plus pour cacher ses marques. Mais elle avait du mal à regarder les hommes droit dans les yeux, et encore moins Eliakim que les autres. Mais elle se sentait aussi incroyablement bien près de lui. Elle ne savait plus sur quel pied danser, chose qu'elle détestait. Alors autant ... Faire des efforts, et tenter de changer cette situation merdique. « Je sais que tu dois rejoindre mon père. Peut-être que ce soir nous pourrions dîner dans un petit restaurant non loin de là ? Nous... Ne l'avons jamais fait et surtout nous pourrons discuter. » Elle se tourna vers lui, et sourit, heureuse de voir qu'il n'était pas contre son idée. Il voulait dîner avec elle - en public - chose qu'ils n'avaient réellement jamais fait. Ils allaient être obligés de discuter, sans doute, de se dévoiler - surement - et Alice se demanda si elle était prête à se dévoiler, à être totalement honnête avec lui. Cela allait être compliqué, surtout avec son besoin constant de se protéger du monde extérieur. Mais elle fera un effort, pour Eliakim elle pouvait le faire. « Nous serons que tout les deux mais... J'aimerais tout mettre en œuvre pour que tu me fasses confiance. Encore une fois. » Elle prit une bouffée dans sa cigarette et tapa la cendre pour la faire tomber. C'était une bonne idée, qui la stressait, certes, mais qui lui plaisait aussi beaucoup. « Ca sera avec... » Elle se tourna vers la porte qui venait de s'ouvrir. La mère d'Eliakim les surprit alors qu'ils étaient assez proches l'un de l'autre. Alice remarqua qu'Eliakim ne bougeait pas, restant près d'elle, la frôlant presque alors qu'il tendit une main vers sa mère pour l'inviter à les rejoindre. Alice sourit. Elle pensa à nouveau au Je t'aime qu'il lui avait insufflé chez lui. Peut être avait-il était honnête finalement. Cela lui réchauffa le coeur de le penser. « Mon chéri ce soir nous pensions dîner tous ensemble avec ton père et Lady Kensington si elle le désire... Veux-tu te joindre à nous ? » Alice croisa le regard d'Eliakim. Il avait une telle intensité, une telle émotion qu'elle eut la gorge nouée. Elle ne pouvait pas croire qu'il souhaitait être avec elle à ce point là. Il voulait réellement rattraper les choses entre eux. Il semblait attendre beaucoup de chose de ce dîner. Elle sourit en retour, acquiesçant d'un léger mouvement de tête. Il bougea alors pour s'approcher de sa mère. « Mère... » Elle l'arrêta. « Je trouverais une excuse à ton père. »  Alors qu'elle fit demi-tour, elle croisa le regard d'Alice. Les deux femmes se sourirent. Azur semblait être la mère parfaite, avec tout ce qui allait avec, comme l'instinct maternelle. Elle comprenait son fils mieux que lui-même ne se connaissait. Alice rougit et baissa les yeux alors qu'elle disparaissait en laissant échapper un soupire ravi. « Mais qu'est ce que j'ai dit ? Elle ne peut pas comprendre en un regard... Si ? » « Je te dirais bien que les mères sentent ces choses là, mais je pense surtout que ton regard était assez éloquent. » Dit-elle, se moquant gentiment d'Eliakim. Il ne se voyait pas faire. Il était un véritable livre ouvert, et elle ne s'étonnait pas qu'Azur ait tout comprit. Sans doute le savait-elle depuis longtemps en outre. Elle termina sa cigarette et la fit tomber par-dessus le balcon comme Eliakim plus tôt. Elle se tourna vers lui, et lui sourit. Il lui ouvrait la porte, attendant qu'elle rentre à nouveau. Se jetant dans la fosse aux lions. Elle n'avait pas vraiment envie d'y aller, préférant rester avec Eliakim. Il était le seul être qu'elle préfèrerait à son nouveau boulot sans doute. Surtout ce soir après les gestes déplacés de son patron. Il se fera sans doute de plus en plus insistant, mais elle s'en fichait. « Tu... Étais magnifique sur scène tout à l'heure. » Elle passait alors à côté de lui et rougit. Il l'avait vu sur scène ? « Tu es venue me voir ? » Elle était étonnée. Il avait été si énervée de la voir rejoindre l'entreprise de son père, elle ne pensait pas qu'il serait venue la voir, ni même qu'il la complimenterait. Elle s'en sentait ravie, reprenant une envie inégalée. Sans même s'en rendre compte elle s'était redressée sur ses talons hauts, et elle s'avança dans la salle avec un grand sourire sur le visage. Une véritable petite adolescente amoureuse. « Merci du compliment... » Murmura-t-elle. Ils rejoignirent le père d'Eliakim qui attendait Alice avait impatience. Les acheteurs devaient sans doute attendre. Eliakim lui tint la main, lui faisant un baise-main plus séducteur encore. « Je serais dans deux heures en bas de l'immeuble, je t'attendrais. Si tu ne viens pas... J'imagine que ma proposition sera refusée. » Elle sourit, s'approcha de lui, et lui posa un baiser sur la joue. « A toute à l'heure. » Elle suivit son patron, et descendit à l'étage inférieur pour jouer son rôle d'égérie.

Les deux heures suivantes furent extrêmement rapides pour Alice. Elle allait d'un acheteur à un autre, virevoltante dans sa magnifique robe, unique création. Elle fut complimentée pour sa beauté, et sa prestance, souvent par des hommes, et elle jouait le jeu pour satisfaire à son patron. Et surtout parce que c'était agréable d'être reconnue comme étant douée. Ces personnes connaissaient son nom, quant bien même elle ignorerait les leurs. Elle eut du succès, et elle but quelques coupes de champagne. Quand elle fut enfin libérée elle avait un peu la tête qui tournait, elle était pompette comme on dit, et elle descendit en bas de l'immeuble comme lui avait demandé Eliakim. Elle le retrouva, avec quelques minutes de retard cela dit. Il semblait un peu nerveux, et elle avança vers lui en souriant, les joues rouges. Elle trébucha et se retrouva dans ses bras. « Quelle maladroite ! Pardon je ... ces chaussures sont beaucoup trop hautes ! » Elle se tint contre lui, et ôta ses chaussures, marchant pied nu, ou plutôt à travers les bas qu'elle portait. Elle se mit à rire comme une petite adolescente, et prit la main d'Eliakim. « Viens, je vais te montrer un des endroits que je préfère ici ! TAXI ! » Elle leva le bras, et un de ces célèbres véhicules jaunes s'arrêta près d'eux. Elle demanda à aller plus haut dans Manhattan, dans une des ruelles près d'Harlem. Ils arrivèrent dans un quartier beaucoup moins clinquant, ils se firent déposer près d'une petite église d'Harlem où un groupe de Gospel chantait la messe de minuit. Alice tapait des mains en rythme, et invita Eliakim à la suivre dans une ruelle proche. Ils arrivèrent près d'un petit jardin, où s'élevait une maison hors du temps. Un petit italien, qui offrait un cadre tout à fait particulière, et surtout qui se trouvait loin des parents d'Eliakim. De son père surtout. Alice n'avait pas envie de risquer de le croiser. Elle voulait être seule avec Eliakim. Elle entra dans le restaurant et le gérant les accueillir avec plaisir, leur proposant une table double au dans le fond du restaurant. Ils s'assirent. « Nous venions souvent ici avec mon père. C'est ma grand mère qui l'amenait ici quand il était enfant. Elle est venue ici pour son premier rendez vous. J'adore cet endroit. » Elle se sentait réellement bien. Sans doute à cause de l'alcool qu'elle avait ingurgité, et de l'ambiance chaleureuse. Elle avait incroyablement chaud. Elle demanda de l'eau, et le serveur leur posa des gressins. « Alors, monsieur Crowley. Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle en se penchant vers lui avec une lueur de défis dans le regard.
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 4 Jan - 2:23

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il devait avouer qu'en venant à New York il avait été angoissé au début, complètement mort de peur par la suite et déprimé en voyant son ex amante sur scène. Pensant finir la soirée au fin fond d'un bar, saoul et sentant la transpiration mais il n'en était rien. Alice venait d'accepter sa proposition avec un plaisir visible. Ils prirent le chemin de la réception et, en guise d'au revoir elle déposa un baiser sur sa joue. Automatiquement il sentit son cœur se réchauffer alors qu'un sourire idiot de jeune garçon vivant ses premiers émois s'affichait sur sa joue. Un serveur passa devant lui, il prit une coupe de champagne en regardant Alice s'enfuir par un des escaliers menant à l'étage inférieur. Accompagné de son père, il sentit une angoisse monter en lui. Il avait bien vu les regards, surtout le dernier de son géniteur en direction de la chute de rein d'Alice alors qu'elle descendait les escaliers. Sa main serra le verre de champagne alors qu'il baissait les yeux, refusant d'affronter la foule devant lui. Quelques personnes vinrent le féliciter encore, il les remercia, touché par tant de reconnaissance.

Il n'en espérait pas autant et, automatiquement, il donna comme nom l'université d'Oxford. Comme ça certain chercheurs n'hésiteraient pas à appeler l'école. Il préférait faire une bonne pub plutôt que s'attirer tous les remerciements. Contrairement à ce qu'il pouvait penser les deux heures passèrent rapidement. Il se retrouva bientôt en bas de l'immeuble, impatient de voir si Alice le rejoindrait.
Il sortit de sa poche son paquet de cigarette, en l'ouvrant il trouva un joint roulé par ses soins quelques heures auparavant. Seulement il voulait être sobre et clair pour elle ce soir alors, en soupirant de ses propres faiblesses, il sortit la cigarette trafiquée et la jeta dans une flaque non loin de là. Il prit plutôt une cigarette simple qu'il alluma. La fumée disparut alors que l'air devenait plus frais. Face à lui une jeune femme en jogging passa en courant, un homme assis au sol, une casquette sale posé devant lui. Il fouilla, sa cigarette dans la poche, le fond de sa poche. Quelques billets et des pièces. Il compta le tout et marcha jusqu'à l'homme pour déposer le tout dans la casquette. Un remerciement, une cigarette tendue vers cet homme et le voilà à nouveau devant l'immeuble.

Une porte qu'on ouvre, une jeune femme en sort. Titubant, bien trop heureuse pour être dans son état normal. Il sourit en la voyant faire, amusé par ce comportement qu'il ne lui connait pas. Pourtant, elle trébuche vers lui et par réflexe il tend ses bras vers elle. Si bien qu'en tombant contre son amant, ils se retrouvent, très, trop proche. Elle s'excuse, prétend être sur des talons trop haut. Il rit et hoche la tête, approuvant ses paroles. Pourtant ce n'est pas la première fois qu'il la voit perché sur ses talons si haut, à une époque elle portait pire même. Mais ne voulant pas relever il la regarde alors qu'elle retire ses escarpins. Elle est ainsi pieds nues, en quelque sorte. Elle est ivre, il ne voit que ça pour expliquer ce comportement. Alice n'aurait jamais au grand jamais osé marcher sans escarpin dans les rues de New York. Cette nouvelle facette lui plaît, il note dans un coin de sa tête de la faire boire plus souvent. Un peu de vodka dans son thé, une goutte de whisky dans son sirop d'érable sans qu'elle ne s'en doute.

Il veut la voir ainsi souvent, tout le temps pour tout avouer. Il la veut, pour lui seul. Il refuse qu'un autre homme ose la regarder sans savoir si elle est prise où libre. Il veut affiche au monde entier son amour pour elle, et surtout il ne veut plus qu'on se pose la question de savoir si elle est où non promise à un autre. Cette Alice, lâchée, détendue, c'est ainsi qu'il veut la voir tous les jours alors qu'il ouvrira les yeux dans leur lit. Il s'égare, son esprit part loin alors qu'il se surprend à penser à un avenir commun. Il ne devrait pas, pourtant l'amour qu'il lui porte devient bien trop fort pour qu'il se permettre de ne pas penser à Alice à son bras tous les jours.

Elle lui prend la main et appelle un taxi, il ne peut rien dire alors que aussitôt ils s'engouffrent dans un Yellow Cab typique de la ville. Pendant les quelques minutes où ils sont dans la voiture, il ose la prendre contre lui et lui accorder quelques caresses chastes sur le bras et l'épaule. Il voudrait l'embrasser, mais il ne peut pas se permettre de briser le moment ni l'instant. Ils veulent recommencer depuis le début après tout. Le taxi s'arrêta en plein milieu d'Harlem, devant une église où un chant Gospel résonnait dans toute la rue. Par réflexe il fit un signe de croix devant l'église alors qu'Alice tapait dans ses mains en rythme avec la musique. Il lui fit un sourire en la voyant faire. En véritable pile électrique, elle lui reprit la main et l'emmena dans une ruelle, dans un petit restaurant ouvert 24H sur 24. Ils entrèrent et aussitôt le serveur leur proposa une table au fond. Ils pouvaient être ensemble, tranquille sans avoir peur des regards autour d'eux. Ici, ils n'allaient pas croiser des journalistes ni même son père. Tel un gentleman il poussa sa chaise vers elle afin de l'aider à s'asseoir. Il prit également une seconde pour retirer sa veste et la déposer sur les épaules, nues, de la femme de sa vie. Elle pouvait avoir froid et surtout il ne voulait pas attirer les regards avec cette robe certes magnifique, mais aussi légèrement voyante. « Nous venions souvent ici avec mon père. C'est ma grand mère qui l'amenait ici quand il était enfant. Elle est venue ici pour son premier rendez vous. J'adore cet endroit. » Ses yeux se posèrent sur la décoration autour d'eux, des vieilles affiches de cinéma et de publicité, des autographes de star soit disant venu dîner ici. Une petite musique de fond, l'odeur d'une pizza dans le four. Il sourit, tout ceci parait irréel.

Il est dans un restaurant loin du luxe, avec Alice, ils sont comme deux amoureux, libéré de tout. Pas possible, il doit rêver. Il s'attend à se réveiller sur son canapé, nu, cuvant une mauvaise bière qui ne passe pas et encore saoul de la veille mais rien ne vient. Il est bien ici, l'air qui remplit ses poumons existe bel et bien. Son attention se reporte sur la jeune et jolie égérie. « C'est magnifique. Vraiment. » Alice demanda de l'eau, la carafe mit une seconde pour arriver avec une jolie poignée de gressins dans un petit panier en osier. « Alors, monsieur Crowley. Qui êtes-vous ? » Terminant sa phrase, elle se pencha vers lui en souriant. Il ne pu s’empêcher de l'admirer un instant. Ses yeux bleus, ses lèvres fines, les pommettes de ses joue. Alors, poussé par ses désirs il posa sa main droite sur sa joue et caressa sa peau pendant quelques secondes sans lui répondre. Voulant juste apprécier un moment de douceur.

Un moment où ils peuvent être ensemble, sans se cacher, seulement eux. Il revient dans le monde réel en prenant une longue bouffée d'air. Depuis combien de temps il ne respire plus déjà ? « Je ne suis qu'un simple professeur de Biochimie. » Il croise son regard et rit légèrement. Il décide de reprendre l'histoire de sa vie, pour elle, et tout lui raconter. « Bon d'accord... Je suis né un 8 Août 1984. Le soleil venait de se coucher lorsque je suis arrivé dans un petit hôpital de Londres. Je suis le fruit d'un mariage arrangé, sans amour et sans trop de tendresse. Ma mère malgré tout l'amour que je lui porte était une femme effacée et mon père... Disons que je suis comme beaucoup d'héritier, un simple nom pour reprendre une marque. » Il ne veut pas se faire plaindre, mais il veut être honnête avec elle et ne veut rien lui cacher de sa vie ni même de son point de vu. « Mon enfance était calme, même si j'avais tendance à m'attirer des ennuis car j'aimais un peu trop les bagarres. A 15 ans mon père m'a envoyé à Oxford pour m'éloigner des mauvaises fréquentations. C'était bien, je me sentais libre ici et surtout je pouvais faire ce que je voulais. Étudier la biologie sous toutes ses formes. Vers 17 ans j'ai commencé à suivre un cursus biochimie pour ne plus arrêter. Enchaînant les thèses et les recherches. J'ai été dans le Riot Club sans y rester bien longtemps, je ne voulais pas me penser supérieur aux autres par rapport à mon argent. Autant dire que ce club n'était pas pour moi. » Il passe outre son histoire avec Samuel, ne sachant si il peut et doit en parler. Cela fait partie de son jardin secret qu'il veut garder scellé. « Mon... Père pensait que je reprendrais la marque lorsque le moment se présenterait mais je n'en veux pas. Tout cet argent, le luxe, les paillettes... Ce n'est pas pour moi. Ce n'est pas mon monde. A cause de ça... J'ai eu des parents distants, et un père un peu trop violent, pensant que les coups étaient une bonne éducation. » Il termina sa phrase dans un murmure, ne sachant pourquoi il venait de sortir ça d'un coup.

Lui aussi avait abusé du champagne et peut-être que cela commençait à lui taper sur le système. Le serveur arriva pour prendre leur commande. « Maintenant, puis-je en savoir un peu plus sur ce qui se cache sous ton beau visage ? » Il voulait apprendre des choses sur elle, prêt à lui répondre cependant si elle voulait lui poser des questions sur sa vie.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyLun 5 Jan - 0:16

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
« C'est magnifique. Vraiment. » Alice lui sourit, alors qu'elle regardait autour d'elle. Ce restaurant était bien loin de tout le faste qui entourait toujours la jeune fille. Il était modeste, avec des photos de célébrités au mur au côté du gérant. Des vieilles affiches de films, et un drapeau italien délavé. On sentait dans l'air l'odeur des pâtes fraiches, et de la sauce tomates. Il y avait quelque chose d'hors du temps ici, on se croyait partie vers un autre monde, une italie profonde et bien loin de l'agitation de New York. La ville qui ne dormait jamais. Elle se sentait bien dans cette ville. Alice avait toujours adorait l'agitation, elle était de ces jeunes filles qui sortaient constamment, qui ne restaient pas en place. Elle voyageait beaucoup, elle avait toujours des projets pleins la tête, et elle faisait tout pour les mener à bien. Elle ne se posait pas, ou rarement. Alors quand Eliakim et elle s'étaient quittés, et qu'elle était restée prostrée dans le silence pendant trois jours, Iseult avait eu de quoi s'inquiéter. Eliakim l'avait touché au plus profond de son être, avait pris quelque chose en elle sans qu'elle ne sache ce que c'était. L'amour était-il si douloureux ? Elle ne pouvait pas le croire, et pourtant il lui semblait bien que sous son regard ce soir-là elle était capable de tout. Elle se sentait poussée des ailes, et inventer de nouveaux projets complètements fous : acheter une île et faire failler le visage d'Eliakim dans la roche. Payer un streetartist pour les tager nus sur un mur de Berlin. Aller sur la lune et hurler son amour pour lui dans le néant. Cette pensée la fit rire, un rire crystallin. Celui d'une enfant insouciante. Elle était d'humeur joueuse ce soir-là. Elle se pencha vers lui et lui demanda qui il était vraiment. « Je ne suis qu'un simple professeur de Biochimie. » Silence. Elle ne bougeait pas, le regardant avec un air entendu Te fous pas de moi , et haussa un sourcil dédaigneux. Apparemment la manière d'agir de la jeune femme amusait grandement son ancien amant qui se mit à sourire à son tour. Il devait jouer le jeu, sinon ce n'était pas amusant. Ils étaient là pour faire connaissance, pour créer des bases solides à une possible nouvelle expérience amoureuse, et sexuelle des plus enrichissantes. Sexuelle... l'entre jambe de la jeune femme la brûlait. L'alcool, la chaleur, et le parfum entêtant d'Eliakim la rendait ivre de désir. Mais elle réfrénait son envie. Elle devait être forte. « Bon d'accord... Je suis né un 8 Août 1984. Le soleil venait de se coucher lorsque je suis arrivé dans un petit hôpital de Londres. Je suis le fruit d'un mariage arrangé, sans amour et sans trop de tendresse. Ma mère malgré tout l'amour que je lui porte était une femme effacée et mon père... Disons que je suis comme beaucoup d'héritier, un simple nom pour reprendre une marque. » « Tu me l'as joue Poète anglais ? » demanda-t-elle en faisant référence à son air emphatique alors qu'il lui faisait part du jour de sa naissance. Le 8 Aout, elle le nota dans sa mémoire, et même dans son téléphone qu'elle sortie à ce moment-là pour le noter. Le 8 Aout, Anniversaire Eliakim. Elle fit une moue attristée alors qu'elle apprenait qu'il n'avait pas grandit dans une famille unie et aimante. Tout du moins pas en privée. Comme la majorité des familles riches penserez-vous, et vous aurez sans doute raison. Mais Alice avait eut la chance d'être aimée par son père. Il l'avait protégé comme la prunelle de ses yeux. Elle demanda un bon vin rosé pour la suite, qui vint quasiment tout de suite, et servit leurs verres alors qu'il racontait la suite de l'histoire. « Mon enfance était calme, même si j'avais tendance à m'attirer des ennuis car j'aimais un peu trop les bagarres. A 15 ans mon père m'a envoyé à Oxford pour m'éloigner des mauvaises fréquentations. C'était bien, je me sentais libre ici et surtout je pouvais faire ce que je voulais. Étudier la biologie sous toutes ses formes. Vers 17 ans j'ai commencé à suivre un cursus biochimie pour ne plus arrêter. Enchaînant les thèses et les recherches. J'ai été dans le Riot Club sans y rester bien longtemps, je ne voulais pas me penser supérieur aux autres par rapport à mon argent. Autant dire que ce club n'était pas pour moi. » Alice prit son verre et le porta à ses lèvres. Il était véritablement tout son contraire. Elle ? Le Posh club elle en rêvait depuis l'âge de sept ans. Depuis qu'elle avait appris que sa mère en avait fait partie lorsqu'elle étudiant à Oxford. Depuis que son père lui avait parlé de cette université, et de ces clubs de prestige. Elle faisait tout pour intégrer le club depuis qu'elle était arrivée à l'Université. Mais son père était un carriériste, il n'avait pas de nom ou de titre. Alors elle devait faire ses preuves, et semblait plutôt bien réussir dans ce domaine d'ailleurs. Elle était tout le portrait de sa mère dans ce domaine. « Mon... Père pensait que je reprendrais la marque lorsque le moment se présenterait mais je n'en veux pas. Tout cet argent, le luxe, les paillettes... Ce n'est pas pour moi. Ce n'est pas mon monde. A cause de ça... J'ai eu des parents distants, et un père un peu trop violent, pensant que les coups étaient une bonne éducation. » Elle eut de la peine en apprenant qu'il avait été frappé par son père. Elle n'aimait pas les gens violents, encore moins envers les enfants. Elle n'avait rien contre une bonne fessé lorsque c'était nécessaire, mais rien d'autre. Elle prit la main d'Eliakim dans la sienne et lui sourit tendrement.
Un serveur arriva pour prendre leur commande, et Alice fit signe à Eliakim de lui laisser prendre les devants. Elle connaissait très bien la maison et avait très faim. Alors elle passa une longue commande : « Nous prendrons des Gnocchis, des Lasagnes, un plateau de jambon de Parme, d'autres gressins, et des pâtes carbonara. Je vous remercie. » Le serveur partie avec un sourire sur les lèvres. Elle avait envie de manger tout ce qu'elle pouvait trouver ici, et avait commander ce qu'elle préférait pour montrer cela à Eliakim. La jeune femme prit un gressin entre ses dents et commença à le dévorer. « Maintenant, puis-je en savoir un peu plus sur ce qui se cache sous ton beau visage ? » Elle rougit au compliment, et joua quelques instants avec la nappe en papier. « Et bien ... Je suis née le 30 Juin, à Londres également. Mes parents se sont rencontrés à Oxford, et ils sont tombés amoureux au premier regard. Ma mère venait d'une famille noble et riche. Mon père d'un milieu modeste, mais il avait de grand projet pour l'avenir, et il est devenu quelqu'un d'important. Je suis fille unique, parce qu'après le décés de ma mère, mon père refusa d'autres enfants. Elle est morte dans un accident de voiture, je devais avoir cinq ou six ans. J'ai très peu de souvenir d'elle... » Elle souriait tristement en se remémorant l'enterrement, et les pleurs de son père durant les mois qui suivirent. Elle se souvenait à travers les yeux d'une enfants de six ans qui ne comprenait pas pourquoi elle ne revoyait pas sa mère à nouveau. Pourquoi elle l'avait enfermé dans une boite alors qu'elle dormait. Elle n'avait pas compris ce qu'était la mort. C'est à ce moment là que son père était devenu l'homme carriériste, égoiste, et cruel que tout le monde connaissait dans le milieu. C'est là qu'il avait commencé à la former pour supporter la vie et ses obstacles. Pour devenir quelqu'un de fort, de puissant, d'intouchable, d'indomptable. Il aurait voulu la protéger de la tristesse et de la souffrance en faisant d'elle une femme emplie de pouvoir. Mais elle n'en était pas moins humaine, et l'amour avait fini par la rattrapper.
« Mon père m'a élevée seule à partir de là. Il était souvent absent pour le travail, mais je le comprenais. Il m'apprenait à être parfaite en société, à devenir indépendante... A assumer notre rang sociale. Il m'a insufflé le désire de pouvoir que tu me connais. Être important, exister aux yeux du monde. Être fort, plus fort que la mort même. La défier, la braver, aller au-delà de cette fatalité... C'est pour cela que je suis entrée à Oxford, c'est pour cela que je veux être une Posh, que je suis capitaine de l'équipe d'Equitation, et que je fais partie du comité d'accueil des élèves. » Enuméra-t-elle. Mais elle avait d'autres choses à dire sur elle. Elle avait des choses à dire sur ce qu'elle avait pu faire, sur des choses dont elle n'était pas très fière du tout, et elle se demanda si elle devait en parler à Eliakim. « Très peu de personne ont compté pour moi. Iseult, ma meilleure amie, me connait depuis l'école maternelle. Elle sait tout de moi, nous avons vécu des choses... Terribles ensemble, qui nous ont lié à jamais. Et Oliver mon demi-frère, ou mon jumeau. Il me comprend mieux que quiconque, et je ferai tout pour lui. Pour le protéger de lui-même et de sa tendance à s'auto-détruire depuis la mort de sa mère. La deuxième femme de mon père. » Dit-elle. Leurs plats arrivèrent, posés entre eux deux pour qu'ils puissent goûter à tout. Elle s'abattit sur les gnocchis en premier. Elle mangea une première bouchée puis regarda Eliakim avec un air grave. « Es-tu prêt à tout entendre Eliakim ? A tout savoir de moi ? Même ... Les choses plus atroces que j'ai pu faire pour survivre ? » Elle sentit soudainement le poids des années de culpabilité l'envahir. Elle avait besoin de parler à quelqu'un, de tout dire à cet homme qu'elle aimait. Elle avait envie de lui faire confiance, et ne se demanda pas si c'était à cause de l'alcool, de cette ivresse qui l'empêcher de contrôler ses mots, et sa langue.
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyLun 5 Jan - 22:18

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il lui parlait de sa vie, lui racontait simplement ce qu'il avait vécu sans vouloir lui faire de la peine ou se faire plaindre. Seulement, elle voulait tout savoir de lui et cela passait par les coups de son mère, son enfance effacé et le peu d'amour qu'il avait reçu. Il lui parlait avec honnêteté comme l'aurait fait un ami qui raconte sa vie. Il ne voulait pas être jugé, prit en compassion. Il ne supportait pas la pitié et trouvait ce sentiment horrible pour celui qui en est victime. Quand il eut terminé son récit elle lui prit la main. Avec un sourire il porta sa main à ses lèvres pour embrasser ses doigts. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit le serveur arriva. Elle fit signe à Eli' de se taire, chose qu'il fit en prenant une gorgée de son verre d'eau. Elle prit une commande, à rallonge pour tout avouer. « Tu attends du monde ? » Elle fit comme si rien n'était et prit un gressin qu'elle grignota avant de lui raconter son histoire également.

Enfin seulement une partie, sans tout lui dévoiler. « Et bien ... Je suis née le 30 Juin, à Londres également. Mes parents se sont rencontrés à Oxford, et ils sont tombés amoureux au premier regard. Ma mère venait d'une famille noble et riche. Mon père d'un milieu modeste, mais il avait de grand projet pour l'avenir, et il est devenu quelqu'un d'important. Je suis fille unique, parce qu'après le décés de ma mère, mon père refusa d'autres enfants. Elle est morte dans un accident de voiture, je devais avoir cinq ou six ans. J'ai très peu de souvenir d'elle... » Il ne dit rien, il la regarde en silence et une tendresse dans le regard. Elle ne lui a jamais parlée de sa mère, comme si c'était un secret voilé entre eux. Il se doutait que peu de personne avaient eu le privilège d'entendre parler de madame Kensington, alors, silencieux il n'osait pas la couper. Elle sourit, un sourire triste. Il pose sa main sur la sienne et caresse ses doigts avec douceur. La poussant à continuer son récit.

« Mon père m'a élevée seule à partir de là. Il était souvent absent pour le travail, mais je le comprenais. Il m'apprenait à être parfaite en société, à devenir indépendante... A assumer notre rang sociale. Il m'a insufflé le désire de pouvoir que tu me connais. Être important, exister aux yeux du monde. Être fort, plus fort que la mort même. La défier, la braver, aller au-delà de cette fatalité... C'est pour cela que je suis entrée à Oxford, c'est pour cela que je veux être une Posh, que je suis capitaine de l'équipe d'Equitation, et que je fais partie du comité d'accueil des élèves. » Un besoin de combler un vide également, boulimique de travail pour ne penser à rien et surtout ne pas laisser son esprit vagabonder. Il connaissait ça, mieux que personne et il n'avait pas besoin d'avoir fait des études de psychologie pour savoir que Alice avait sans doute cette même manie. S'occuper, pour ne pas penser. Il comprit mieux aussi son besoin de perfection, de pouvoir et surtout de contrôle. Alice fait partie des femmes qui doivent tout gérer, rien ne doit être imprévu. Sauf ce soir, elle ne devait pas se douter qu'elle finirait la soirée avec son ex amant. « Très peu de personne ont compté pour moi. Iseult, ma meilleure amie, me connait depuis l'école maternelle. Elle sait tout de moi, nous avons vécu des choses... Terribles ensemble, qui nous ont lié à jamais. Et Oliver mon demi-frère, ou mon jumeau. Il me comprend mieux que quiconque, et je ferai tout pour lui. Pour le protéger de lui-même et de sa tendance à s'auto-détruire depuis la mort de sa mère. La deuxième femme de mon père. »

Il connaissait Iseult pour avoir dîné avec elle un soir, la rencontrant dans un petit bar d'Oxford. Et Oliver il l'avait vu parmi les élèves. Il savait quel lien unissait Alice et lui, sans savoir à quel point sa sœur pouvait aimer son frère. Il trouvait cela adorable et, souriant, attendri, il fronça tout de même les sourcils alors qu'elle lui apprit qu'il touchait aux drogues. Il ne pouvait pas juger, depuis leur dispute il tournait lui même aux calmants, drogues en tout genre et à l'alcool. Sauf ce soir, parfaitement sobre sauf quelques verres de champagne. Les plats arrivèrent, il lâcha sa main pour se reculer et laisser au serveur le loisir de poser la nourriture sur leur table. En partant il fit un sourire à Alice qui, elle, ne le remarqua même pas. Il lui jeta un regard noir alors qu'il s'éloignait de leur table.

« Il te drague. » Un ton froid, presque assassin en direction du jeune et beau brun qui osait convoiter son amante. Il ne supportait pas l'idée qu'un homme ose la regarder ainsi, tout en voyant qu'elle est accompagnée. Il repensa un instant à la main de son père sur la cuisse d'Alice, et son air vexée alors qu'elle repoussait la main de son patron. Affamée elle prit une fourchette et piqua dans les gnocchis avec un air gourmand, la première bouchée fut rapidement engloutit alors que Eliakim, plus calme, piquait quelques morceaux de jambon de Parme. « Es-tu prêt à tout entendre Eliakim ? A tout savoir de moi ? Même ... Les choses plus atroces que j'ai pu faire pour survivre ? » Il tendit l'oreille et se retint de lui lâcher un Je t'écoute.. Il voyait qu'elle avait besoin de se lâcher et de se confier ce soir alors il écoutait sans rien dire. Avec un sourire tout le même il lui tendit un morceau de jambon pour qu'elle le goutte.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyMar 6 Jan - 20:43

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Ils étaient face à face, pris dans une discussion qui changerait tout à leur relation, et ils en avaient conscience tous les deux. Alice était stressée, inquiète par la tournures que prendraient les évènements. Jamais elle n'avait pris autant de risque, jamais elle ne s'était sentie aussi incertaine, et vulnérable. Elle détestait cela, elle détestait se sentir faible, prise sur le faite, incapable de maitriser son avenir, ses mots, ou de prédire la réaction de ses interlocuteurs. Elle avait été habituée à choisir très précisément ses mots, à toujours tourner la conversation à son avantage. Elle ne se laissait jamais submergée par ses sentiments, et elle ne laissait personne voir ce qu'elle ressentait et pensait vraiment. Elle n'avait pas le choix, elle se devait de se protéger dans un monde fait de personne prête à tout pour utiliser vos faiblesses contre vous. Elle le savait mieux que personne. Pour détruire ses ennemis elle les faisait tomber dans l'alcool, la drogue ou la luxure, persuadée qu'aucun homme ne résiste à ses plus bas instincts. La seule personne qu'elle protégeait de ce monde d'excès c'était Iseult, sa meilleure amie. La jeune femme était un exemple de vertue et d'excellence, tout le contraire d'Alice sur bien des points, et pourtant elles étaient de véritables âmes soeurs. Elles terminaient les phrases l'une de l'autre, se complétaient entièrement et ne portaient aucun jugement sur les actions de l'autre.
Mais elles portaient aussi un terrible secret depuis plusieurs années maintenant. Elles s'étaient promises de ne jamais en parler à qui que ce soit, par peur de sombrer dans la déchéances. Mais Alice voulait tester sa confiance en Eliakim, et l'amour qu'il disait lui porter. C'était l'ultime secret, la chose la plus abominable qu'elle lui cachait, qu'elle cachait au monde entier. Partager ce secret avec lui, c'était mettre sa vie entre ses mains, de manière littérale car elle risquait de voir disparaitre tout ce à quoi elle tenait : son père, sa place à Oxford, son demi-frère, sa réputation, son avenir… Elle n'aurait plus rien si jamais on apprenait ce qu'elle avait fait. Les meurtres ne sont pas passible d'une durée de prescription elle le savait. Elle avait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, et elle avait envie soudainement de partager ce fardeau avec quelqu'un.
Il faut dire aussi que l'alcool avait toujours un effet pervers sur Alice. Là où d'habitude elle était dans le contrôle constant, l'alcool lui faisant perdre cette maitrise des choses pour la mettre dans des situations plus bancale : elle prenait des risques. Elle aimait jouer avec le feu, quitte à se brûler. C'était une tare dont elle n'arrivait pas à se défaire. Lorsqu'elle était ivre elle draguait n'importe qui, partait seule dans les ruelles sombres des villes où elle se trouvait, et mettait sa vie en périls que ce soit physiquement ou alors par un aveux comme ici. Eliakim semblait s'amuser de la situation, mais lorsqu'elle lui demanda si il était prêt à tout entendre à son sujet elle sut qu'il ne s'attendait pas à quoi que ce soit de terrible. Il avait toujours son sourire craquant et lui proposa un morceau de jambon de Parme qu'elle dégusta avec avidité. Elle pensa soudainement C'est peut être mon dernier repas de femme libre. Alors autant ne profiter, elle prit encore des gnocchis pour les déguster. Elle prit ensuite son verre de vin, et s'adossa contre sa chais, regardant Eliakim avec un air à la fois attendri et angoissée. Elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait pas lui faire peur ou le décevoir, mais elle devait être honnête.
Elle se pencha vers lui, et perdit son sourire et son enthousiasme pour un sérieux plutôt inquiétant. « J'ai tué un homme. »  Dit-elle avec tout le sérieux du monde. Elle le regardait avec intensité, attendant de voir comment il allait réagir, avant de se décider à lui en dire plus sur ce qu'elle avait fait. Elle prit un gressin et le mordilla alors qu'elle racontait cette histoire. Pour une fois la nourriture lui permettait de se calmer et de cacher sa terrible angoisse. « J'avais seize ans. Avec Iseult nous étions seules chez moi pour une soirée films d'horreurs. On se mettait dans le noir et on se passait des films jusqu'à devenir paranoïaques. Ensuite en général on ne dormait plus de la nuit, on allumait toutes les lumières et on se mettait des dessins animés jusqu'au matin. Mais cette fois ci… » Elle regardait le vide, revivant la scène à mesure qu'elle la racontait à Eliakim. Elle regarda autour d'elle, s'assurant que personne ne les écouter, ou ne les épier, et elle fut ravie de voir que les serveurs les avaient oubliés, et que personne n'était assis autour d'eux. Elle parlait doucement cela dit, au cas où. « Cette fois-là nous avons entendu du bruit dans la maison. Quelqu'un qui nous épiait, qui se trouvait là … alors nous sommes montées dans le bureau de mon père et j'ai pris son silencieux. Nous nous sommes cachées, mais … Il nous a retrouvé, et paniquée j'ai tiré. Une balle en plein milieu du front. » Dit-elle avec un air absent, refusant de regarder directement Eliakim alors qu'elle avouait son meurtre pour la première fois de sa vie. « C'était un de nos camarades de classe. Il … apparemment il avait voulu nous faire peur. C'était réussi. Nous avons cachés le corps, et nous avons fait croire à un suicide. Personne n'a jamais remis en cause cette hypothèse. » Dit-elle rapidement. Elle prit un autre gressin, et termina son verre de vin cul sec. Elle leva ensuite les yeux vers Eliakim.
Elle avait dit tout cela sans un seul tremblement dans la voix, sans une seule hésitation, et sans aucun air de tristesse. Elle était comme un robot, ou une psychopathe. « Je n'ai jamais ressenti aucune culpabilité pour cela. Est-ce que ca fait de moi un monstre ? J'ai tué quelqu'un, et je me dis qu'il vaut mieux … Le penser suicider, que de me voir en prison pour le restant de ma vie. Ou une majorité. » Dit-elle. Elle ne savait pas que penser. Elle n'était pas quelqu'un déranger par la morale ou pas le bien commun. Elle ne se demandait jamais si elle avait prit la bonne décision, elle le savait au fond d'elle-même. Elle n'en doutait pas. Mais la dernière discussion qu'elle avait eut avec Iseult à ce sujet la rendait perplexe. Est-ce que réellement elles risquaient quelque chose en s'approchant du frère de leur victime ? Il ne se doutait de rien. Personne ne se doutait de rien. Alice avait eut la preuve une fois encore que les gens ne voulaient bien voir que ce qu'on leur montrer. « Voila. Tu connais mon secret. Me dénonceras-tu ? » Demanda-t-elle avec un air plus enjoué, moqueur. Elle regardait Eliakim dans les yeux, comme pour le défier de parler de tout cela à qui que ce soit. Elle prit conscience qu'il avait sa vie entre ses mains, et elle était la plus vulnérable des deux. Elle sentit la panique la prendre une fois encore. Elle devait arrêter de faire cela avec Eliakim. Il pourrait faire n'importe quoi d'elle, elle serait d'accord. Parce qu'il était Eliakim. Parce qu'il était l'homme dont elle tombait amoureuse.
« Et toi ne caches-tu aucun secret ? »
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptySam 10 Jan - 23:20

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il pique quelques morceaux de lasagne du bout de sa fourchette avant de la porter à sa bouche. Il savoure les saveurs qui explosent dans sa bouche. Il n'aurait jamais penser vivre une soirée avec Alice comme ce soir. C'est trop beau pour être vrai, pire encore, de loin on pourrait penser à un jeune couple en sorti au restaurant. Un jeune couple riche certes, mais en couple quand même. Il sourit en pensant à cela, et en la regardant surtout. Il la trouve magnifique, belle comme jamais alors que la faible lumière du restaurant fait ressortir les reflets miel de ses cheveux. Il voudrait l'embrasser, goûter à ses lèvres et sa peau mais il ne peut pas. D'ailleurs il chasse ses pensées très vite en sentant un désir violent monter entre ses hanches. Ce n'est pas le moment d'avoir une érection visible et gênante alors qu'ils ce sont promis d'être honnête l'un envers l'autre.

Il la veut, il a envie d'elle là maintenant. Il est honnête, c'est une bonne chose et on ne pourra pas l'accuser du contraire. « J'ai tué un homme. » Il perd son sourire en même temps que son envie. Cette dernière fuit comme si il venait de penser à sa mère alors qu'il pose un regard perdu sur la femme qu'il aime. « J'avais seize ans. Avec Iseult nous étions seules chez moi pour une soirée films d'horreurs. On se mettait dans le noir et on se passait des films jusqu'à devenir paranoïaques. Ensuite en général on ne dormait plus de la nuit, on allumait toutes les lumières et on se mettait des dessins animés jusqu'au matin. Mais cette fois ci… » Il attrape son verre de vin rouge et prend deux grandes gorgées. L'alcool lui brûle la gorge, lui fait du bien et le dégoûte en même temps. Il n'aime pas le vin rouge, pourquoi il en boit alors ? Par bêtise, bien évidemment. Avec un sourire d'excuse il pose son verre vers Alice et lève le bras pour en demander un autre ainsi qu'une bière.

Il doit boire quelque chose, ça fera passer la pilule alors que Alice poursuit son récit. « Cette fois-là nous avons entendu du bruit dans la maison. Quelqu'un qui nous épiait, qui se trouvait là … alors nous sommes montées dans le bureau de mon père et j'ai pris son silencieux. Nous nous sommes cachées, mais … Il nous a retrouvé, et paniquée j'ai tiré. Une balle en plein milieu du front. » Il devrait être effrayé où pire partir en courant. Pourtant la première pensée qui passe dans son esprit est Elle tire bien, je devrais l'emmener à la fête foraine tirer des peluches... Il voudrait se gifler pour ses pensées idiotes mais après tout, il est le seul à les entendre. Sauf si il parle à voix haute, mais ça c'est une autre histoire. « C'était un de nos camarades de classe. Il … apparemment il avait voulu nous faire peur. C'était réussi. Nous avons cachés le corps, et nous avons fait croire à un suicide. Personne n'a jamais remis en cause cette hypothèse. » Elle termine son verre et attrape un gressin qu'elle grignote d'un air angoissé.

Avec un sourire doux Eliakim attrape sa main droite qu'il serre doucement, voulant se montrer réconfortant. Il ne la juge pas, bien au contraire il ne sait pas comment prendre ce secret qui pourtant est bien gardé. « Je n'ai jamais ressenti aucune culpabilité pour cela. Est-ce que ca fait de moi un monstre ? J'ai tué quelqu'un, et je me dis qu'il vaut mieux … Le penser suicider, que de me voir en prison pour le restant de ma vie. Ou une majorité. » Un instant il réfléchit, se mordille la lèvre en cherchant une réponse acceptable. « C'était un accident et je ne pense pas que cela fait de toi un monstre. Enfin... Je ne suis personne pour juger. Seul le très haut le peut et j'ose croire qu'avec toute la miséricorde dont il est capable il comprendra que cela est un simple accident... »

Voila qu'il parle comme un prêtre et qu'il vient aussi de lui avouer un des secrets qu'il garde pour lui, de crainte de s'attirer des rires moqueurs. « Voila. Tu connais mon secret. Me dénonceras-tu ? » Il lève la tête vers elle et affiche une mine un peu vexé, limite blessé. Elle devrait le connaître un peu mieux que ça ! « Non car comme je t'ai dis je ne suis personne pour juger. » Une lueur de défis alluma le regard d'Alice alors qu'elle ne le lâchait pas des yeux. Il pouvait comprendre ce sentiment, il avait à cet instant précis, sa vie entre ses mains. Il pouvait en faire ce qu'il voulait et décider de son futur. Certain auraient joués mais pas lui contrairement à ce qu'on pouvait penser. « Et toi ne caches-tu aucun secret ? » Un peu comme un enfant prit en faute Eliakim baisse la tête et réfléchit une seconde. Il cache des choses oui, mais doit-il lui avouer ? Rien ne sera pire que ce qu'elle vient de lui dire après tout.

« Je suis croyant et très pratiquant. J'ai été élevé dans la religion et Oxford m'a fait baigné dedans et puis... la science et la religion peuvent coexister je pense. Enfin j'ai ma propre vision de la religion. » Il lui sourit alors que le serveur lui apporte un verre propre ainsi qu'une grande bière. Il ouvre cette dernière et prend une gorgée afin de se donner un courage qu'il ne se connaît pas. Il va lui parler de son plus grand secret, celui que personne ne connaît. Avant ça il prend encore une fourchette de lasagnes.

« Lorsque j'étais enfant j'ai grandi avec un garçon de mon age, Samuel. Et en grandissant nous avons été à Oxford tout les deux. D'abord amis notre relation est devenue plus intime et surtout... Charnelle. Nous avons été ensemble 4 ans. » Il prend une autre gorgée d'alcool et prend une seconde pour penser. Les sensations sont nette, très, trop même pour son esprit fatigué et blessé par tout ce qu'il a vécu depuis plusieurs semaines. Il voudrait être indifférent mais il sait que au fond de lui, il ressent toujours une infinie tendrement pour l'homme qui l'a fait tomber amoureux. Alors il soupire et poursuit son histoire sans trop oser la regarder dans les yeux. De peur de voir du dégoût, pire encore du rejet qu'il ne supporterait pas. Il ne sait pas si Alice est au courant de sa bisexualité évidente. « Un matin je me suis levé il était parti. Il n'a plus supporté notre relation cachée et il a fuit vers un autre pays. Nos parents n'auraient jamais acceptés de toute façon. C'est de l’histoire ancienne. »

Il sait que ce n'est pas le cas, surtout depuis qu'il croise Samuel dans les couloirs de l'université.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 11 Jan - 22:21

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Elle sentait sa tête tournait, mais manger lui faisait du bien. Elle ne tenait plus sa langue, elle était prête à tout raconter de sa vie à Eliakim. Elle avait beaucoup trop bu ce soir, sans compter le stress, le décalage horaires et les heures passées debout à présenter des vêtements à des riches acheteurs. Elle adorait son nouveau boulot, ce n'était pas le souci, mais c'était fatiguant. Elle ne voyait plus vraiment le fond du tunnel. Elle était constamment prise entre ses responsabilités dans les clubs d'Oxford, avec Burberrys et avec les cours. Elle avait commencé à prendre des vitamines assez puissantes, et se demandait si elle ne devrait pas commencer à se droguer si il le fallait. Elle n'avait plus l'esprit clair. Elel ne se rendait pas même compte qu'elle était en train d'avouer son crime à Eliakim, prenant le risque de se voir en prison le lendemain. Même sa peur n'était pas fondée. Eliakim l'aimait, jamais il ne lui ferait une chose pareille. Et elle avait des raisons d'avoir tiré : elle avait eut peur. Certes le gamin en question n'était pas armé, mais il l'avait cherché point. « C'était un accident et je ne pense pas que cela fait de toi un monstre. Enfin... Je ne suis personne pour juger. Seul le très haut le peut et j'ose croire qu'avec toute la miséricorde dont il est capable il comprendra que cela est un simple accident... »  Elle acquiesça, et planta sa fourchette dans un morceau de lasagne avant de le mettre à sa bouche. Elle s'arrêta un instant - cependant - sur ce qu'il venait de dire à propos du le très haut . Elle n'avait jamais réellement pensé à la religion. Son père n'était pas très croyant, en tout cas moins que la mère d'Alice. Seule Iseult était un symbôle de vertue pour la jeune oxfordienne. Elle voyait dans les yeux d'Iseult une lueur particulière qu'elle adorait. La dévotion, l'amour, l'espoir peut être. Une raison d'être, une raison de vivre, une raison de vouloir avancer et de croire. Elle adorait cela, elle l'enviait même parfois, et ce soir elle remarquait cette même lueur dans les yeux d'Eliakim. L'amour religieux. Quelque chose de particulier, qui leur appartenait, un amour qu'ils ne partageaient qu'avec ... l'au-delà, le plus grand, le plus haut. Quelque chose qui lui rendait plus humain que les autres. Meilleurs que les autres. Elle n'aurait jamais pensé cela d'Eliakim, connu pour être un homme sans réelle limite. Mais pourquoi pas, après tout chacun est libre de faire ce qu'il veut. Et ce soir elle trouvait même que c'était une bonne chose s'il ne la dénonçait pas. « Non car comme je t'ai dis je ne suis personne pour juger. »  « Cool... Je ne pensais pas que... un croyant pouvait accepter mon meurtre. Peut être que mon âme n'est pas totalement perdue finalement. » Dit-elle sans réellement pouvoir expliquer pourquoi. Elle n'avait jamais pensé aller au paradis, elle n'avait même jamais pensé à ce qu'il y avait après la mort. Pour elle il n'y avait rien, simplement rien. Le néant, le vide, l'absence. Rien, il n'y avait même pas de mot pour désigner ce qu'elle pensait de l'au-delà. L'absence totale d'existence, de chose. L'absence même du rien. C'était plutôt déprimant. Alors penser qu'elle pouvait peut être se rattraper pour aller au ciel c'était une bonne chose.
Elle lui demanda ensuite ce que lui lui cachait, aimant l'idée qu'ils doivent être à égalité. Elle prit une autre bouchée de Gnocchi, et enchaina avec un verre de vin, et un gressin. Elle devait sans doute arrêter de boire, elle commençait à avoir l'impression de partir dans un ailleurs, sa tête tournait, et elle voyait le monde beaucoup plus lumineux qu'il ne l'était. Son désir pour Eliakim devenait violent, et elle « Je suis croyant et très pratiquant. J'ai été élevé dans la religion et Oxford m'a fait baigné dedans et puis... la science et la religion peuvent coexister je pense. Enfin j'ai ma propre vision de la religion. »  « Laquelle est-ce ? De vision ? » Dans l'état où elle était elle pouvait tout entendre et tout accepter. Plus sans doute que lorsqu'elle était sobre. Il pouvait même lui annoncer qu'il était gay elle trouverait cela bien normal. Elle voulait même discuter de cela avec lui, elle avait envie de parler de l'au-delà, d'autre chose, de sortir des sentiers battus, et de découvrir autre chose. Elle voulait aller plus loin, voir de nouveaux horizons. Elle voulait grandir, devenir plus forte, meilleure, plus elle-même. Mais apparemment ce n'était pas tout, Eliakim avait d'autres choses à lui dire, alors elle écoutait en continuant à manger ce qu'ils avaient devant eux. Ele se sentait comme un gouffre sans fond, capable de tout manger, tout avaler sans s'arrêter.
« Lorsque j'étais enfant j'ai grandi avec un garçon de mon age, Samuel. Et en grandissant nous avons été à Oxford tout les deux. D'abord amis notre relation est devenue plus intime et surtout... Charnelle. Nous avons été ensemble 4 ans. »  Elle arrêta sa fourchette dans son mouvement, laissant ses lasagnes en l'air alors qu'elle le regardait la bouche ouverte. Il est gay. Pensa-t-elle alors qu'il venait de lui avouer qu'il avait été en couple durant 4 ans avec un homme. Elle s'imagina Eliakim avec un homme sans doute aussi sexy que lui, et trouva étonnement l'image très séduisante. Elle aimait même ce que son imagination bourrée pouvoir imaginer sur ce sujet. Elle voyait dans son esprit se réaliser un fantasme de toutes les femmes normalement constituées : elle entre deux étalons. « Un matin je me suis levé il était parti. Il n'a plus supporté notre relation cachée et il a fuit vers un autre pays. Nos parents n'auraient jamais acceptés de toute façon. C'est de l’histoire ancienne. »  Elle fit une moue déçue, s'attendant à quelque chose de plus romanesque. Il était simplement partie, sans raison, sans explication, sans lettre ? C'était bien humain, trop normal pour l'esprit romanesque de la jeune femme. Elle aimait quand c'était romantique, violent, passionnelle. « Il ressemblait à quoi ? »  Demanda-t-elle en mettant sa tête sur sa main. Elle le regardait avec un air intriguée, très curieuse qu'il lui en dise plus sur ce jeune garçon, Samuel avait-il dit. Elle ne pensait pas à mal, très excitée à l'idée qu'il ait été l'amant d'un autre. « Tu es un passif ou un actif ? Ca veut dire que tu es gay ? Ou bisexuel ? C'est la mode la bisexualité. Les gens sont ouverts d'esprit de nos jours. C'est marrant. » Dit-elle en souriant. Elle ne le prenait pas mal du tout, elle ne prendrait rien mal de toute façon.
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 11 Jan - 23:34

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

« Cool... Je ne pensais pas que... un croyant pouvait accepter mon meurtre. Peut être que mon âme n'est pas totalement perdue finalement. » Un fin sourire barre ses lèvres alors qu'il la regarde, tendrement. Non son âme n'est pas perdue, Alice peut-être une femme géniale et pleine de douceur et d'empathie lorsqu'il le faut. Ce n'est pas tout le temps certes, mais il lui arrive d'être une femme exemplaire. Elle est née parmi les plus grands de ce monde et a appris à manipuler le monde aussitôt qu'elle savait marcher. Et puis comme il lui avait dit il ne pouvait pas la juger, il est rare que Eliakim juge les gens autour de lui. Par principe, par respect en quelque sorte. Il n'est personne, un simple chercheur et professeur dans ce bas monde.

Ses trouvailles sauveront des gens dans quelques années, il l'espère. Pour l'instant il n'est rien pour se sentir supérieur et de ce fait, se permettre de juger et avoir un avis sur Alice. Il sourit alors qu'elle utilise le mot croyant pour parler de lui. C'est rare qu'il ose avouer ce secret aux gens autour de lui, seulement car il ne vit pas comme un catholique pratiquant. Il lui avoue qu'il pratique une religion, le catholicisme et rajoute que sa religion à ses yeux, est très spéciale. « Laquelle est-ce ? De vision ? » Il prend une gorgé de bière et la regarde. Pendant quelques secondes il réfléchit à une réponse correcte. « J'ose croire que ma religion me permet de m’élever spirituellement sans rien m'interdire. Je sors, je bois, je fume et... Enfin... Je ne suis pas marié. » Il préfère éviter de lui dire qu'il saute sur tout ce qu'il bouge. Certes moins depuis qu'ils sont ensemble mais tout de même.

« J’obéis aux règles simple comme ne pas mentir, être fidèle lors du mariage. Enfin pour cette dernière je a suivrais, n'étant pas encore fiancé. En bref, je suis croyant mais pas fanatique. Même si ma religion m'accompagne tout les jours. D'ailleurs je porte les prénoms Eliakim et Abel. Le premier comme un des descendants de David et donc ancêtre sur Christ. Abel comme ce personnage de la Genèse, tué par un frère jaloux et premier humain à mourir selon la bible. »
Il fait allusion à son tatouage barrant tout son dos. Un ange au milieu des enfers. Lui même il y a de ça quelques années, après la fuite de Samuel. Il se voyait comme un être perdu dans un monde qu'il ne reconnaît. Un être ayant fermé les yeux pendant trop longtemps pour se rendre que son quotidien est mort et triste. C'était bien le seul dessin gravé à vie qu'il s'accordait. Sauf peut-être le prénom de ses enfants lorsqu'il en aurait. Enfin... Si il en avait ! Pendant plusieurs minutes il prit le temps d'avouer le secret qu'il gardait pour lui depuis des années. Son passé homosexuel. Pas par honte, seulement la douleur était toujours présente.

« Il ressemblait à quoi ? »
Lui dit-elle, intéressée, une mine d'enfant en mettant sa tête sur sa main. Il lui fit un sourire en la voyant faire et se tourna pour attraper sa sacoche contenant son porte monnaie et son portable. Dans un petit porte-feuille noir il trouva ses papiers et surtout une vieille photo de lui et Samuel. Une des rares qu'il avait retrouvé ces derniers mois. L'image représentait un couple heureux et amoureux, torse nu au bord de la plage. Samuel dans un geste tendre avait couché sa tête sur le torse d'Eliakim et souriait comme un enfant. Eli' lui, tenait l'appareil photo du bout du bras pour prendre un clicher simple ais naturel. Le rouquin également avec un sourire déposait, sur l'image, un baiser entre les cheveux bruns de son homme. Cette image le fit sourire et lui cracha au visage les années perdus. Il la tendit à Alice pour qu'elle voit à quoi ressemblait l'homme qui avait partagé la vie d'Eli'. Il ne pouvait pas décrire Samuel, il se serait laissé emporter. Alors il préférait lui montrer une photo. Il la gardait toujours sur lui, pour lui rappeler son passé et de ne plus jamais faire souffrir la personne qu'il aime.

« Tu es un passif ou un actif ? Ca veut dire que tu es gay ? Ou bisexuel ? C'est la mode la bisexualité. Les gens sont ouverts d'esprit de nos jours. C'est marrant. » La première question l'étonna et le fit éclater de rire. Un rire franc et sonore tant sa surprise était grande. Elle pouvait se montrer si franche parfois, qu'il en restait étonné ! Une légère gène colora ses joues d'un rose visible alors qu'il baissait les yeux. Après tout il était avec Alice depuis six ans, il pouvait répondre à cette question simple. Alors après avoir attrapé un gressin et avoir grignoté quelques morceaux il prit la peine de lui répondre. « Je suis actif. Sauf avec Samuel j'étais... Les deux. » C'est bien le seul homme avec qui il acceptait d'échanger les rôles. Il secoua sa tête pour éviter de penser à ça, son désir plus que présent pour Alice allait le mettre mal à l'aise, ce n'était pas le moment de penser aux nuits brûlantes avec son ancien amant. « Je suis bisexuel. Mais vraiment... Je veux dire j'aime autant les hommes que les femmes. Je ne suis pas plus sur l'un où l'autre. » Lui avoua-t-il comme une confession, souriant légèrement en la voyant faire. Il ne pensait pas qu'elle le prendrait si bien, pire elle semblait intéressée par cette information. Un instant l'image d'Alice entre lui et un autre homme s'imposa dans son esprit. Une envie violente prit ses hanches si bien qu'il trembla une seconde, assez pour terminer sa bière et effacer le film que son cerveau composait. « Tu devrais... Ralentir la boisson. » lui dit-il avec un moue amusée. Plus pour elle qu'autre chose, il remarquait qu'elle parlait sous l'effet de l'alcool. Cette soirée ayant mal commencée avec ses parents, elle terminait plus que bien. Il se sentait soulagé après lui avoir tout avoué et se sentait charmé d'en savoir autant sur elle.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyMer 14 Jan - 1:05

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
« J'ose croire que ma religion me permet de m’élever spirituellement sans rien m'interdire. Je sors, je bois, je fume et... Enfin... Je ne suis pas marié. »  C'était totalement irréaliste et pourtant elle se trouvait dans un restaurant de Harlem à parler religion avec Eliakim alors qu'ils mangeaient des pâtes à l'Italienne. Elle avait l'impression d'être dans un de ses rêves, ne comprenant pas tout à fait ce qu'il était en train de se passer, elle regardait le monde autour d'elle et participait aux conversations sans réellement en avoir conscience. Elle répondait à ce que lui disait Eliakim d'une manière totalement naturelle sans prendre le temps de penser ses réponses comme elle l'aurait fait en temps normal. Elle faisait toujours attention aux mots qu'elle employait, à la meilleure manière de tourner les choses à son avantage. Mais avec Eliakim elle avait toujours du mal à trouver ses mots, elle avait toujours du mal à se contrôler face à lui. Sans doute parce ses sentiments prenaient toujours le dessus sur le reste. Elle ne savait pas se contrôler avec lui, elle ne savait pas prendre du recul. Parce que son coeur et son âme étaient engagés dans un amour dévorant qu'elle ne maitrisait pas. C'était la première fois qu'elle tombait amoureuse, elle ne savait pas comment réagir. Ils n'étaient pas faits pour être ensemble, voila comment elle s'était convaincue jusqu'à présent de garder sous silence ses sentiments. Aujourd'hui elle était perdue. Elle voulait apprendre à le connaitre. Elle voulait faire sa rédemption. Devenir meilleure.
Cela voulait-il dire qu'ils devaient se marier avant de se remettre à coucher ensemble ? Ils ne devaient pas retoucher ensemble. Cela les détruisait. L'amour charnel les avait enfermé dans une obsession qui avait failli les détruire tous les deux. Ils devaient apprendre à se connaitre, et à se faire confiance. Alors seulement elle décidera de ce qu'il conviendrait de faire. « J’obéis aux règles simple comme ne pas mentir, être fidèle lors du mariage. Enfin pour cette dernière je a suivrais, n'étant pas encore fiancé. En bref, je suis croyant mais pas fanatique. Même si ma religion m'accompagne tout les jours. D'ailleurs je porte les prénoms Eliakim et Abel. Le premier comme un des descendants de David et donc ancêtre sur Christ. Abel comme ce personnage de la Genèse, tué par un frère jaloux et premier humain à mourir selon la bible.  »  Elle buvait littéralement ses paroles et elle comprit pourquoi les élèves adorait aller à ses cours. A Oxford certains professeurs étaient boudés, et les élèves allaient à leur cours pour profiter du radiateur et du réseau sans fil. Mais personne ne ratait jamais les cours du Professeur Crowlley. Parce qu'il était passionnant. Il envoutait littéralement son auditoire, et elle était son élève privilégiée ce soir. Elle voulait l'entendre parler religion plus en avant encore. Elle prit une gorgée de vin, et une fourchette de lasagne. « Pourquoi tu n'as pas fait des études de Théologie ? Tu as l'air d'être ... passionné par tout cela. »  Dit-elle tout naturellement. Elle l'imagina un cours instant avec un habit de prêtre. Il serait un ecclésiastique incroyablement sexy. Elle serait du genre à aller à l'église tous les dimanches à ce compte là. Alice sourit en l'écoutant parler. « Tes parents sont des croyants ? Ton père n'a pas l'air d'être de ce style... »
Ils parlèrent ensuite d'un autre sujet. Le passé d'Eliakim. Alice prenait conscience qu'elle ne savait rien de lui, absolument rien. Et elle ne s'attendait pas à apprendre qu'avant elle - sans doute - il avait été homosexuel. Ou en tout cas il était tombé amoureux d'un autre homme. Un certain Samuel, dont il lui montré une photo pour qu'elle se fasse une idée de ce à quoi il ressemble. Elle regarda la photographie vieillie pour découvrir deux hommes heureux, sur une plage, se prélassant au soleil. Elle sourit en voyant cette image de bonheur. Ils étaient très mignon tous les deux. Elle s'arrêta un peu plus longtemps sur le visage du dit Samuel, et eut comme une impression de déjà vu. Il lui faisait penser à quelqu'un. Elle essaya de fouiller dans sa mémoire sans réussir à mettre un mot sur cette impression. Elle mémorisa l'image de Samuel avant de rendre la photo à Eliakim. « Tu as définitivement bon goût. » Dit-elle avec un sourire conquis. Elle posa ensuite une question qui lui brûlait la langue et qui laissa Eliakim stoïque pendant un instant. « Je suis actif. Sauf avec Samuel j'étais... Les deux. »  Elle acquiesça comme si elle était ravie d'avoir eut enfin cette réponse. Il était actif, elle aurait dû s'en douter, il était tout à fait du genre à être actif. En tout cas avec elle il avait été très actif. « J'aurai dû m'en douter. Tu es très bon en actif. » Dit-elle avant de rire comme une petite fille. Elle prit à nouveau une fourchette pour terminer les gnocchis, et se resservit un verre de vin. Elle se sentait bien, infiniment bien. Elle était partagée entre l'instant présent et les souvenirs de ses caresses auprès d'Eliakim. Ils avaient eu quelques parties de sexe vraiment torrides tous les deux. Elle se demanda cependant s'il était juste une victime des modes sexuelles ou si c'était un véritable bisexuel. « Je suis bisexuel. Mais vraiment... Je veux dire j'aime autant les hommes que les femmes. Je ne suis pas plus sur l'un où l'autre.  »  Elle sourit, elle trouvait cela adorable. Elle prit une gorgée encore de vin, et la boisson lui semblait écoeurante. «Tu devrais... Ralentir la boisson.  »  Elle le regarda et leva un sourcil. Il se prenait pour son père ? Elle savait boire. Elle n'avait jamais eu de problème avec l'alcool. Sauf cette fois-là où elle avait tellement bu qu'elle avait fini dans le même lit qu'Iseult, toutes les deux à demi-nues. Mais elles n'avaient rien fait à part sauter sur le lit en riant toute la nuit. Elle avait vomi aussi, mais forte heureusement, cela lui avait évité de finir dans le coma. Mais ce soir elle allait bien. Elle avait la tête qui tournait, elle se sentait hilare, mais elle allait bien. « T'en fais pas pour moi, ça va. » Répondit-elle pour le rassurer malgré tout. Elle sortie une cigarette de son paquet, mais ne l'alluma pas, ils n'avaient pas le droit de fumer dans les lieux publics, et ils ne se trouvaient pas dans le coin fumeur. Elle garda donc la cigarette sur un coin de la table. « Tu n'as pas de préférence, et tu ... ne m'as jamais été fidèle hein ? Je veux dire. Tu as eu d'autres ... amants ? » Demanda-t-elle, histoire de savoir, d'être sure. Cependant une autre question la taraudait. « Quand est-ce que Samuel est parti ? Où est-il aujourd'hui ? » 
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyJeu 15 Jan - 21:44

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il lui raconte sa vie, simplement comme il l'aurait fait avec une personne qu'il vient de rencontrer. Sauf que cette fois ci ce n'est pas une inconnue qu'il regarde mais bien la femme qu'il aime et avec qui il est depuis six ans. Six longues années ensemble, à s'aimer entre deux cours, sans parler d'une avenir possible, parce que cela était impossible entre eux. Ils ne le voulaient pas et Eli' voulait sa liberté, tout comme Alice. Enfin c'était ce qu'il avait voulu faire croire alors qu'il tombait petit à petit amoureux d'elle. Cela n'était pas arrivé depuis Samuel, il avait fuit l'amour comme on fuit la peste. Il couchait avec tout ce qui passait, seulement pour se persuader que Alice n'était pas la seule dans sa vie. Il avait agit de la même façon après le départ de Samuel, devenant boulimique de travail et de sexe pour oublier une douleur trop présente. Alors qu'il lui parlait de sa vie elle semblait pendu à ses lèvres. Elle lui demanda pourquoi il n'avait pas étudier la Théologie, il lui répondit avec un sourire qu'il préférait la biochimie.

C'était vrai, et puis il ne voulait pas devenir prêtre. Tout simplement car les ordres n'étaient pas fait pour lui. Elle lui demanda si ses parents étaient croyants, avec un soupir il lui répondit, un sourire d'excuse sur les lèvres. Comme un enfant prit en faute et ayant peur d'être jugé. « Ma mère est croyante, mais pas autant que moi. Mon père... Il ne croit en rien d'autre qu'en l'argent. » Il est dur mais cela le fait sourire avec les années, alors qu'il ouvre les yeux sur l'homme qu'est son paternel. Il ne ressent plus de colère envers le monde entier comme lorsqu'il était jeune. Seulement une grande lassitude de voir que malgré le temps, son père n'a pas changé. Et à part l'argent et le sexe, rien n’intéresse cet homme avide de pouvoir. Un manque, un vide à combler ? Peut-être. C''est ainsi qu'il voit les hommes déjà riche, entasser leur argent plus qu'il n'en faudrait. Eli' n'est pas un saint c'est évident, mais il n'a pas l'avarice comme défaut.

De toute façon son père n'a que mépris pour les religions et même la science. Sauf quand elle pourra lui sauver la vie bien-sûr. Elle lui dit avec un sourire qu'il avait bon goût en regardant leur ancienne photo avec Samuel. Elle lui rendit alors qu'il lui souriait, amusé par sa phrase. Il reprit la photo pour la cacher dans son porte monnaie. Il ne la sortait pas souvent mais parfois, le besoin de revoir un visage amoureux lui redonnait le moral. « J'aurai dû m'en douter. Tu es très bon en actif. » Avec un rictus charmeur il hausse un sourcil vers elle. Si ils n'avaient pas déjà coucher ensemble il aurait juré qu'elle le drague ! Il prit sa fourchette pour grignoter encore quelques morceaux de lasagne, par pur gourmandise car il devait avouer qu'il ne souffrait plus de la faim.

Totalement calé, il devait l'avouer. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas prit un si bon repas. « T'en fais pas pour moi, ça va. » Lui dit-elle en prenant une autre gorgée de vin. Il haussa les épaules d'un air désinvolte, c'était un simple conseil pour pas qu'elle termine malade. Sa dernière mine remontait à quelques jours et il avait fini malade comme un chien, alors il préférait la prévenir. Mais après tout, c'est elle qui allait porter des lunettes noires et se perfuser au doliprane. « Tu n'as pas de préférence, et tu ... ne m'as jamais été fidèle hein ? Je veux dire. Tu as eu d'autres ... amants ? » Elle sortit une cigarette alors que le serveur emportait les plats vides en cuisine et avant de revenir avec deux belles coupes de Tiramisu. Par respect elle posa sa cigarette dans un coin de la table alors qu'il sortait son paquet pour le poser également sur la table. Il n'avait pas envie de fumer pour l'instant, mais c'était le passage obligatoire pour finir un bon repas comme ça. Pourtant la suite de la discutions allait le mettre mal à l'aise. « Tu m'as tant dit que je n'étais rien pour toi et que rien ne serait jamais possible alors non, je ne te suis pas resté fidèle. Je suis en tord aussi, je ne dis pas le contraire. » Un peu mal à l'aise il termine un verre d'eau, le liquide lui fait du bien et lui permet de retrouver ses couleurs. Elle lui demande également où est Samuel à présent et surtout où est-il parti. Sincère il lui répond. « Je ne sais pas où il est allé. Et il vient de revenir à Oxford... » Il laisse sa phrase en l'air avant d'attraper sa cuillère pour déguster la gourmandise dans les coupes posé devant eux.

Avec une mine gourmande ils s'attaquèrent au dessert. Eli fut le premier à prendre un morceau et à le tendre à Alice avec un sourire. Il admira un instant ses lèvres roses goûter la pâtisserie. Ce simple geste déclencha dans ses hanches un frisson, automatiquement il resserra sa prise sur la cuillère sans pourtant lâcher des yeux cette bouche sensuelle enrober le gâteau. Il la voulait si fort qu'il manqua d'air. Sentir ses lèvres sur sa bouche, dans son cou, sa peau, sur son... Il sursaute et revient à la réalité, dans ce petit restaurant si chaleureux. Rougissant il porte son attention à son dessert qu'il déguste avec un sourire gourmand, un véritable enfant. Pourtant l'heure tourne et ils devraient rentrer. Alice est fatiguée, même si elle ne le sent pas, des petites cernes barrent la peau sous ses yeux. Eliakim attrape une petite liasse de billets de sa poche et les pose sur la table sans même compter. Pour le service, le repas et surtout la soirée qu'ils viennent de passer il ne peut pas fixer de prix.

Le serveur s'avance pour lui rendre sa monnaie mais il l'arrête d'un geste de la main, lui signifiant qu'il peut tout garder. Avec un sourire il offre son bras à Alice alors qu'ils sortent du restaurant. La soirée est fraîche alors, gentleman il enlève sa veste et la pose sur les épaules, nues, d'Alice. Elle risque d'avoir froid et pour ne pas prendre ce risque, il préfère la couvrir. Elle est charmante dans la veste de son... Ancien amant ? Trois froid trop grande pour elle, elle flotte. On dirait une petite fille ayant piqué les vêtements de son père. Peu sur de lui mais tentant tout de même, il ose passe son bras droit autour de ses épaules avant de poursuivre leur route. Ainsi ils sont l'un contre l'autre. Ici il peut sentir son parfum, l'odeur sucrée de son shampoing, il voudrait tant l'embrasser mais il ne peut pas. La peur d'un rejet est si violente qu'il n'ose pas. « Tu veux rentrer ? » Quelques taxis passent devant eux, il lui reste à tendre le bras pour en arrêter un. Il n'est pas loin de trois heures du matin, Eli' lève la tête pour admirer une seconde les étoiles. Au loin la sirène retentit, rien n'est jamais calme dans la ville qui ne dort jamais.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 25 Jan - 1:09

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
« Ma mère est croyante, mais pas autant que moi. Mon père... Il ne croit en rien d'autre qu'en l'argent.  »  Alice acquiesça. Elle n'avait jamais reçu d'éducation religieuse, principalement car sa mère n'était pas très croyante et son père encore moins. Il pensait que l'homme ne devait sa réussite qu'à lui même et que de trouver des réponses dans le ciel ou la religion était preuve de folie et de faiblesse. Il avait réussi parce qu'il avait travaillé dur pour cela et qu'il avait su faire les bons choix. Elle n'était capable de penser les choses autrement aujourd'hui. Elle ne voulait pas vraiment croire en une entité supérieure parce qu'elle ne souhaitait pas être jugée. Elle savait qu'elle n'avait pas une vie vertueuse, qu'elle n'était même pas quelqu'un d'appréciable. Elle jouait à des jeux souvent dangereux, et prenait un plaisir malsain à faire du mal autour d'elle. Alice était une véritable garce, tout le monde le savait, mais personne ne le disait à voix haute de peur d'être pris pour cible. Elle savait se faire craindre et respecter, et elle était fière de cela. En règle générale. Mais si il y avait quelqu'un qui l'attendait pour juger ses actes après ? Quelqu'un qui savait qu'elle détruisait ses ennemis en les enfonçant dans l'addiction et en les rendant fous ? Alors sans doute n'aurait-elle pas accès à un monde de calme et de paix après la mort. La mort était loin. Elle ne voulait pas y penser, elle en avait peur. Alice Kensington avait peur de mourir.
Elle but un verre pour oublier, puis un second, et ils continuèrent à parler des amours perdus d'Eliakim pour l'heure. Elle lui demanda des détails sur le beau Samuel, où il se trouvait, comment ils s'étaient quittés... Si Eliakim lui avait été fidèle car ils n'étaient pas mariés. Elle n'avait peur de la réponse, bien au contraire. Elle savait qu'elle n'allait pas l'apprécier, mais elle ne pourrait rien dire. Elle ne lui avait rien promis et vice-versa. De plus ils n'étaient plus rien l'un pour l'autre aujourd'hui, si ce n'est des amis en devenir. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour une chose qui les avait fait souffrir tous les deux. «  Tu m'as tant dit que je n'étais rien pour toi et que rien ne serait jamais possible alors non, je ne te suis pas resté fidèle. Je suis en tord aussi, je ne dis pas le contraire. »  Elle lui sourit, lui signifiant par là qu'elle ne lui en voulait de rien, et qu'elle ne s'en voulait pas non plus. « Mon père me dit toujours qu'il faut laisser le passé au passé. Une erreur ne peut être rattrapée que par le temps, non par les regrets. » Dit-elle. Elle avait été fidèle à Eliakim, sans doute car il était son premier amant et qu'elle refusait de rendre réelle les rumeurs sur elle véridiques. Beaucoup pensaient qu'elle était une  fille facile qui couchait avec tout ce qui avait un pénis. Mais ce n'était pas le cas. Heathcliff Blackbird l'avait même quitté car elle avait refusé de coucher avec lui malgré leur année de relation. Elle ne le regrettait pas. Elle ne regrettait jamais rien à vrai dire car elle se refusait la nostalgie d'une si blessante émotion. Elle avait au moins cette fierté de ne s'être jamais donnée facilement à un homme, seulement à Eliakim pour qui elle avait eut des sentiments.
Ils parlèrent ensuite de ce qu'était devenu Samuel. Alice était curieuse sans réellement savoir expliquer pourquoi. Cela l'intriguait de savoir qu'Eliakim avait aimé un homme avant elle. Elle voulait savoir qui était ce curieux personnage. «  Je ne sais pas où il est allé. Et il vient de revenir à Oxford... »  Oh... Etonnée la jeune femme souleva un sourcil d'une manière intriguée. Samuel se trouvait à Oxford ? Peut être même l'avait - elle déjà croisée. Elle eut d'autres questions qui lui vinrent en tête, sans doute étaient-elles déplacées mais elle n'en avait cure. Elle était d'une nature curieuse et elle savait faire ses recherches, tant et si bien qu'elle avait un dossier sur chaque étudiants et professeurs de l'université dans son ordinateur personnel. « Que fait-il à Oxford ? Il est professeur ? »  Demanda-t-elle d'abord. Puis après avoir terminé son verre de vin. « Tu comptes le côtoyer à nouveau ? » 
Il paya l'addition sans qu'elle n'en ai rien à redire. Elle sourit en le voyant faire mais laissa tout de même un bon billet sur la table pour remercier leur serveur. Ils avaient passé une merveilleuse soirée. Ils se levèrent et il posa galamment sa veste sur ses épaules. Elle lui sourit, et passa lorsqu'il lui ouvrit la porte pour sortir du magasin. Avec un accent anglais qui fit sourire les personnes dans le restaurant elle leur souhaita une bonne soirée.   «  Tu veux rentrer ?»  Elle sourit et lui prit le bras à la manière d'une lady avec son prince. Elle trouvait cette soirée délicieuse et elle n'avait aucune envie de s'en retourner à sa chambre d'hôtel en attendant la journée du lendemain, se demandant inlassablement si elle n'aurait pas pu faire plus, profiter plus de la présence de son ancien amant. Elle avait envie de rester auprès d'Eliakim et elle avait envie de se laisser aller à son envie. Elle était ivre mais pas bourrée, assez pour ne pas trop se poser de question, pas assez pour oublier et pour ne pas assumer ses décisions. « Tu es souvent venu à New-York ? » Pour toute réponse à sa question elle se mit à sa marcher en direction de Central Park. Ils n'étaient pas loin d'un endroit qu'elle trouvait fort poétique et qu'elle aimait beaucoup. Central Park était un lieux dangereux la nuit, quoi qu'aux bras d'Eliakim elle avait l'impression qu'elle ne risquait rien. Mais là où ils les menaient il n'y aurait rien de dangereux elle le savait. Ils marchaient dans la rue, elle appréciait l'air frais qui lui remettait les idées en place. « Je suis souvent venue ici. Avec mon père, avec Iseult, même avec Oliver. On passe notre temps à parcourir Manhattan, les lieux branchés, les musées, et Time Square. On prend dix milles photos, on boit, on danse, et on parle jusqu'à plus soif. Jusqu'à en perdre la voix. Mais il y a un endroit que j'adore parmi tous les autres. » Ils entrèrent dans le park et elle lui montra le lieu. C'était une petite place sous les arbres. Il y avait quelques bancs, et surtout une immense fresque sur le sol même de Centra Park avec un simple mot Imagine . John Lennon avait été assassiné deux rues plus loin. Ici, des guitaristes et des fans, des hippies, ou même des idéalistes venaient poser des fleurs toutes l'années. Ils venaient chanter et prier pour la paix dans le monde. Elle trouvait cette endroit paisible et relaxant. Poétique.
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyDim 25 Jan - 21:29

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Ils sortent du restaurant, l'un contre l'autre, Alice portant sa propre veste trop grande pour elle. Un sourire vint fleurir ses lèvres alors qu'il remarqua qu'elle n'éteignait pas le bout des manches. Il prit le temps de lui répondre que non il comptait pas revoir Samuel, enfin il allait tenter par tous les moyens. C'était mieux pour sa santé mentale, et pour la relation qu'il espérait avec Alice. Se tenir loin de Samuel, par tous les moyens possibles. Il allait échouer il le savait, pourtant l'espoir fait vivre et heureusement c'est un sentiment qui est bien présent dans l'esprit d'Eliakim. Elle lui demanda si il venait souvent à New York. En la serrant doucement contre lui il prit une seconde pour respirer le parfum de ses cheveux, lui déposer un baiser chaste sur le front avant de réfléchir à une réponse convenable.

Avant qu'il ne puisse lui répondre elle prit de l'avance et marcha devant lui, vers Central Park. Il la suivit sans lâcher son sourire amusé et charmé, il devait avouer qu'il la trouvait magnifique sous la lumière de la lune. Des reflets clairs, presque blanc parsemaient ses cheveux pourtant déjà blond. Il se surprit à ressentir un amour sincère et pur pour cette jeune fille, un amour qu'il n'avait pas su maîtriser. Cela avait été la même chose pour Samuel. L'amour, ce sentiment si beau et doux lui était tombé dessus sans qu'il ne veuille et sans qu'il ne le maîtrise. Certes, quand les sentiments sont là on ne le prévoit pas mais tout de même il aurait du s'en rendre compte, pourtant rien. Il c'était aperçu de son amour lorsqu'il avait failli la perdre et pour ça, il en serait devenu fou. Il l'aimait, plus que tout. Plus que sa vie, et ne s'en relèverait jamais si elle n'acceptait plus Eliakim comme amant et surtout en amour. Il voulait tout d'elle, trop de chose sans doute. Cela pouvait l'effrayer, pourtant pour elle il serait prêt à arrêter tous ses excès et se ranger.

Pourtant, pour l'instant il prendra ce qu'elle lui offre, même si c'est une simple soirée comme deux amis. Soirée qui est magique il doit l'avouer. « Je ne viens pas autant que je l'aimerais, simplement car je n'ai pas le temps. Mais j'aime cette ville, surtout le soir lorsqu'elle s’apaise. Et qu'elle devient plus dangereuse aussi. » Il termine sa phrase alors qu'ils entrent dans Central Park. Ses yeux se posent sur sa gauche, sur un groupe d'hommes assis sur un banc. Ils se passent un énorme joint entre eux. Par réflexe Eliakim détourne le regard et se rapproche d'Alice afin de la protéger. Ce n'est pas qu'il sent le danger, seulement cet endroit magnifique n'est pas sur, surtout le soir et à cette heure-ci. Elle lui parla de ses virées régulières à New York avec son frère, Iseult sa meilleure amie où même son père. Il l'écouta en souriant légèrement, ravi d'en apprendre encore un peu plus sur elle. Et puis elle parla d'un lieu qu'elle aimait tout particulièrement alors docile il la suivit, calmement sans pourtant la lâcher.

Ils arrivèrent sous une petite place loin de tout, au milieu des arbres. Sur le sol une plaque orné du mot Imagine semblait briller dans la nuit noire. Un hommage à John Lennon, tué par un fan devenu fou. Il remarqua les bouquets de fleur, des cadeaux plus personnels encore et même quelques dessins d'enfant. Des gens du monde entier venaient ici afin de prier quelqu'un qui était disparu trop tôt, fauché au milieu d'une vie où il n'avait pas pu accomplir tout ce qu'il aurait voulu. Un chanteur espérant la paix de le monde, mais qui ne l'aurait jamais car l'être humain est incapable d'apporter la paix a ses frères. Poussé par un désir fou, sans doute à cause de cet endroit romantique et porté par l'amour, il se mit à caresser le dos d'Alice avant de l'embrasser sur le front. Ce geste, loin d'un baiser chaste sur la joue où même les lèvres, est un signe de respect et d'amour. Même de protection d'après certaine personne. Alors pour ce soir il n'ira pas plus loin, sauf sur Alice fait le premier pas.

Pendant une seconde ils regardent autour d'eux, le silence est seulement brisé par quelques voitures non loin, une sirène de pompier et même un groupe de jeunes, sans doute rentrant de soirée. L'air est frais mais c'est supportable, ils sont bien, tellement bien. Rien ne dure, il devrait le savoir alors que des pas se font entendre derrière eux. Eliakim se retourne. Deux hommes plus petit que lui regardent le couple avec un sourire qui peut être tout, sauf rassurant. Par réflexe le professeur de biochimie pose une main sur Alice pour qu'elle recule et se mette derrière lui. Son angoisse monte, son pouls s'accélère. Il sait d'avance que ça ne sera pas bon et que cette intrusion n'est pas simplement pour demander l'heure. Alice est bien trop séduisante pour son propre bien, il se doute que ces deux hommes font parti du groupe posté à l'entrée du parc. Et surtout qu'ils ont fait attention à Lady Kensington dans sa robe magnifique. C'est sans compter sur Eliakim qui va défendre son... Amie ? Amour, jusqu'à en laisser la vie si besoin se fait sentir.

« Alors tapette, on sort sa pute ? » Il sent Alice se tendre dans son dos, pourtant il reste très calme et lève ses deux mains en signe de non violence. Il voudrait éviter toute altercation, pas qu'il a peur pour lui. Il est parfaitement capable de défendre Alice, il aura le dessus par sa taille et par ses années d'entrainement au combat. Seulement son casier judiciaire est déjà bien plein à cause de ses bagarres répétées. « Écoutez on va partir. » Mais avant qu'il ne puisse ajouter une chose, ni même se retourner afin de tracer loin de cet endroit, l'un des deux hommes sort un canif de sa poche et l'ouvre sous les yeux des deux amants. « Et si on ne veut pas te laisser partir ? Surtout avec le canon derrière toi... » Celui avec le couteau s'élance sur le professeur de biochimie qui l'évite dans un réflexe qu'il ne se connaissait plus. Le combat est engagé, c'est elle qu'ils veulent et il est prêt à mourir pour la protéger.

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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyLun 26 Jan - 0:10

Aimer fait souffrir, rien d'autre.
Eliakim & Alice
Ils marchaient calmement dans Central Park. Elle ne remarqua même pas le groupe de jeunes qui se trouvaient sur leur droite lorsqu'ils arrivèrent entre les arbres. Elle était trop concentrée sur le contact de la main d'Eliakim sur son dos pour s'en soucier. Elle était assez bonne pour ignorer ce genre de groupe en générale, et ils ne venaient que rarement la trouver. Parce que la jeune Kensington savait se défendre malgré tout. Elle n'était pas le genre de demoiselle en détresse qui ne savait pas comment réagir lorsqu'un taré venait pour profiter de son corps ou de son argent. Lorsque l'on est jolie, riche, et que l'on aime les grandes villes de nuit on a forcément croiser ce genre de personnage. Alice avait toujours joué de chance et d'audace jusqu'à aujourd'hui.
Souvent il faut dire qu'elle prenait sa chienne, et la vue d'un Berger Allemand en bonne santé faisait fuir les hommes dangereux. Sans compter le fait qu'Oklahoma n'était pas du genre à se laisser approcher sans grogner ou montrer les dents. Alice avait payé des cours de dressage pour tenir sa chienne au doigt et à l'oeil. Elle savait où mordre pour dissuader les gens à faire du mal à Alice. Malheureusement la jeune femme n'avait pas sa chienne avec elle. Alors elle devait faire sans, mais ce n'était pas pour cela qu'Alice s'inquiétait réellement. Elle était sûre d'elle, elle avait toujours été sûre d'elle. Trop peut être.
Elle avoua sans peine qu'elle fut assez étonnée de voir deux jeunes hommes venir vers eux. Elle ne les regarda pas tout de suite, trop prise dans la contemplation de la stèle commémorative pour un grand homme parti trop tôt. Eliakim fut beaucoup plus rapide qu'elle pour réagir, et elle tourna uniquement la tête pour voir deux petits adolescents habillés en racailles - avec cependant des vêtements et des casquettes à 300$ remarqua-t-elle - leur parler comme s'ils étaient amis depuis toujours. «  Alors tapette, on sort sa pute ? » C'est toi la tapette, tu as vu ton slim moule-boule et ta casquette de gay ? pensa Alice en se tournant. Elle avait levé un sourcil d'une manière tout à fait équivoque. Elle regardait les deux garçons de haut en bas, sans gêne, calculant ses chances de pouvoir les démonter sans même sortir son arme secrète. Eliakim se plaça devant elle d'une manière virile qui la fit craquer. Elle regardait son dos, souriant comme une petite princesse. Mais elle n'était pas une princesse. Alice avait apprit à faire avec ce genre d'énergumènes. De l'argent, un chien de garde, ou un flingue. Son père lui avait offert une arme à feu lorsqu'elle était entrée à Oxford, à partir du moment où il n'avait plus été constamment là pour elle. Elle avait l'arme dans son porte-jartelle, cachée comme bien souvent, mais elle ne le sortie pas tout de suite. Elle voulait voir comment Eliakim s'en sortait. Beau comme un Dieu il voulait la protéger sans doute, et elle trouvait cela adorable. « Ecoutez, on va partir. » Une fois encore l'expression d'Alice fut assez sceptique. Ces deux jeunes hommes ne semblaient pas décider à les laisser s'en aller sans demander leurs restes. Alice s'approcha d'Eliakim et mit une main sur son épaule, signe qu'elle était présente, et qu'elle était prête à se battre s'il le fallait. Enfin, elle ne se salirait pas les mains non plus.
« Et si on ne veut pas te laisser partir ? Surtout avec le canon derrière toi...» Tout se passa très vite, le jeune homme fondit sur Eliakim qui l'évita dans un geste qui poussa Alice à se reculer. La racaille se retrouva devant elle, et dans un geste leste et rapide, elle récupéra son arme à feu et la brandit vers le visage du ravisseur. Tout s'arrêta. « Je propose que toi et ton copain vous nous laissiez tranquille ou le canon dangereux fera exploser vos cervelles de tapettes véritables. »  Dit-elle avec une voix de petite fille, alors qu'elle lui souriait. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que ce genre de phénomène soit horriblement plus rapide qu'une jeune femme perchée sur des talons et ivre. Dans un geste leste et ample il frappa le bras de la jeune femme, qui en levant son arme tira un coup qui explosa au-dessus d'eux, alertant sans doute le reste du groupe. Le jeune homme prit son bras, le tordit pour qu'elle lâche l'arme et se mit contre elle. « Enfoiré. » siffla-t-elle entre ses dents...

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre.   (terminé) New York. Eli&Ali / Aimer fait souffrir, rien d'autre. EmptyLun 26 Jan - 3:09

Alice & Eliakim

« Aimer fait souffrir, rien d'autre. »

Il n'est plus habitué à se battre contrairement à ce qu'on pourrait penser, il évite le plus souvent de se retrouver au milieu d'une bagarre. Lorsqu'il était jeune il était le premier à foncer dans le tas, toujours en première ligne pour encaisser et surtout donner des coups. Si bien qu'une cicatrice rose barre encore son avant bras, reste d'un règlement de compte où son adversaire lui a planté un morceau de verre. Il en aura gardé une balafre rosée qui lui pique quelque fois, mais aussi une faiblesse de la main droite lorsqu'il force trop dessus. Mais ça il le garde pour lui, et ne sait même pas si Alice aura un jour fait attention à ses cicatrices. Pourtant il est bon combattant, seulement il ne sait pas s'arrêter et lorsqu'il est pris dans l'action, il ne sent plus la douleur. Cela fait de lui une machine violente qui laisse ses adversaires proche du coma.

Son casier judiciaire est assez lourd, son passé de bagarreur et de petite frappe aura laissé des traces au sein de la justice. Il n'en a pas honte, en revanche il voudrait éviter que ce soir cela tourne mal. La soirée ayant si bien commencée, il voudrait qu'elle termine bien mais c'est sans compter les deux hommes qui sont bien campés sur leur position et surtout, qui ne vont pas lâcher les deux amants. Eliakim se tient sur ses gardes et se tend légèrement lorsque l'un des hommes sort un couteau. La lame brille dans la nuit, menaçante et fascinante comme un astre brûlant si on s'approche un peu trop. Le canif ne lui fait pas peur, après tout il a été tabassé avec une batte de base-ball dans un règlement de compte, lorsqu'il avait 16 ans. Bon il l'avait cherché certes, il avait envoyé un membre rival à l’hôpital, mais tout de même il aura récolté des belles fractures cette fois là. Alors autant dire que l'autre avec son petit couteau fait sourire Eli'. Ce qui l'angoisse un peu plus, c'est les autres hommes qui peuvent rappliquer. Il n'est pas sur de faire face en revanche.


Alice dans un geste très tendre posa sa main sur son épaule pour lui rappeler sa présence mais aussi, il l'espérait, lui envoyer une forme de soutien. Il trouva cela adorable et tourna légèrement la tête vers elle. Dans un regard rassurant il la supplia de ne rien faire et surtout ne rien répliquer, il gérait totalement. Seulement il pouvait rêver. Il connaissait Alice et savait que si elle en avait l'occasion, elle se jetterait sur un des deux hommes. Pourtant il n'eut pas le temps de penser d'avantage que déjà celui avec le couteau se jetait sur Eli' qui l'évita en réflexe, l'homme trébucha et se vautra devant Alice qui recula de quelques pas. Pourtant l'autre homme ne bougeait pas et semblait pétrifié alors que la voix de la seule femme présente raisonna comme un son aiguë, une voix de petite fille qui vient de gagner sa partie. « Je propose que toi et ton copain vous nous laissiez tranquille ou le canon dangereux fera exploser vos cervelles de tapettes véritables. » Eliakim se tourna vers elle. Alice tenait du bout des bras un revolver très proche du visage se l'homme qui c'était relevé doucement vers elle. Elle lui souriait, mais on pouvait voir que l'alcool était très -trop- présent dans son corps et qu'elle n'avait pas les même réaction que les personnes sobres. Seulement le jeune homme, plus rapide et surtout sobre frappa le bras de la jeune femme qui tira en l'air, loin du visage de son agresseur. Le coup fit se tendre les quatre personnes et pourtant l'agresseur tordit le bras d'Alice qui lâcha son arme avant de se coller à elle.

Eliakim pourtant reprit ses esprits et s'approcha de l'autre jeune homme qui n'avait toujours pas bougé. Dans un geste rapide il l'attrapa par le col de son blouson et lui mit un coup sec et violent à la gorge. Privé d'air il tomba à genoux, cela allait le calmer pendant plusieurs secondes. Laissant le temps au deux amants de s'enfuir. Sans attendre il vint de poser derrière l'homme qui ne lachait plus Alice et qui tentait de prendre le dessus. Avec force il posa sa main sur son épaule gauche et le fit se retourner. Un premier coup de point qui tombe au coin du nez. Ce dernier craque et un leger filet de sang coule. Pourtant le trentenaire de s'arrête pas et frappe encore. Cette fois-ci sur le menton alors que les dents s'entrechoquent et qu'une se brise sous la force du coup. Pourtant il est stoppé dans son élan par son adversaire qui répond et lui colle une bonne droite au coin de la bouche. Eli' sonné une seconde serre les dents sous la douleur. Poussé par sa colère il saisit l'autre homme par la gorge et le frappe encore plusieurs fois, l’assommant et le laissa à terre. Tout cela aura duré 15 secondes ? 20 maximum. Il ne sait pas, il a l'impression que ça fait des heures qu'ils sont dans ce parc à présent. D'un geste pressé il ramasse l'arme de son amante, enclenche la sécurité et la cache dans une poche de son pantalon. Rapidement il attrape Alice par sa main gauche car la droite ne répond plus, elle est en sang et ses phalanges sont abîmées et ouvertes. « Viens il ne faut pas traîner. » Ils sortent tant bien que mal du parc, en courant presque même si Alice est perchée sur des talons magnifiques certes, mais peu pratique pour courir.

Une fois loin du parc, sur un des trottoirs d'une rue fréquentées ils se posent quelques secondes. Eli' se tourne vers la femme qu'il aime et pose délicatement sa main valide sur sa joue. Avec une voix douce et inquiète il lui parle doucement. « Comment vas-tu ? Tu n'as rien ? » Il inspecte son cou et même ses mains un peu inquiet il doit l'avouer. Ils sont loin des autres hommes qui auraient pu venir en renfort aider leur ami. Par chance ils ne devraient pas risquer grand chose ici. Elle ne semble pas être blessée, au pire elle aura quelques bleus sur les bras à cause de la poigne un peu trop forte de son adversaire. Il ne sait même pas qu'elle heure il est, pourtant au loin le soleil se lève. Ils auront passés la nuit dehors, une bonne soirée tout de même. Quelques joggeurs passent autour d'eux, les gens ont déjà la forme de si bonne heure et surtout, personne ne se repose à New York. Ils sont à quelques pas d'un petit bistrot style Français que Eliakim connaît bien, car il vient toujours là lorsqu'il est en conférence dans la grande pomme. « Viens, allons prendre un café, cela nous détendra et nous permettra de nous apaiser avant de rentrer à l’hôtel. Sinon mon père va hurler en voyant sa beauté dans un tel état. » Il fait référence à sa robe légèrement déchirée, cela le fait sourire car il la trouve adorable.

Ils marche jusqu'à la destination prévue et en effet, lorsqu'ils entrent dans le café vide de si bonne heure une odeur de croissant typiquement français, de jus d'orange, de café et même de confiture maison explosent dans leurs narines. « Je viens ici à chaque fois que je peux. Cela me donne l'impression d'être dans un autre pays en plein milieu de New York. » Le patron, un homme d'un certain age reconnaît de suite Eliakim et lui montre une table au fond du restaurant, proche de la cheminée où on bon feu crépite. Ils prennent place sur les banquettes alors que le gérant de l'endroit vient vers eux avec un sourire charmant. « Je vois que monsieur n'est pas seul aujourd'hui. C'est un honneur de rencontrer une magnifique jeune femme tel que vous. » Avec respect il se penche légèrement en avant pour saluer Alice. « Ne rajoutez rien, je m'occupe de tout ! » Avec un sourire il s'éloigne de la table sans que le couple de puisse répliquer. Cela doit se voir sur leur visage, qu'ils ont eu une nuit douce et pourtant agitée. Alors ici ils auront la paix. « Même si je connais le patron depuis dix ans maintenant, il persiste à m’appeler monsieur. Sans doute la politesse Française. Tu aimes la France ? » Une question bête mais il note dans sa tête qu'un jour, peut-être ils pourront se rendre à Paris. Tous les deux.

Rapidement le vieil homme revient avec un plateau plein de viennoiseries, des petites confitures maison, deux cafés, verres de jus d'orange, du thé et même de quoi se faire deux chocolats chauds si les deux amants le désirent. Sur le plateau traînent également de la pâte chocolatée, des fruits frais, du pain tranché et une motte de beurre. C'est bien trop pour deux personnes, mais ils auront de quoi se faire plaisir au moins. Le sucre leur fera du bien après le stress qu'ils viennent de vivre. En silence et avec un sourire rassurant il pose également sur la table un tube de doliprane, du coton et même une bouteille d'alcool pour désinfecter les plaies. C'est à ce moment là que Eliakim se rend compte que sa lèvre est légèrement fendue et qu'elle le fait souffrir. Le professeur de biologie jette au vieil homme un regard débordant de remerciement. Avant de partir il tend à Alice une veste blanche, très jolie. « J'ai prit la liberté de penser que cela vous irait, et vous permettrait de vous réchauffer, l'air est frais dehors et vous risquerez de tomber malade lorsque vous sortirez. » Sans un autre mot il se détourne de la table et retourne en cuisine, un sourire heureux sur les lèvres. « Tu vas bien Alice ? » Il lui posa la question doucement, tendant une main vers elle pour serrer ses doigts quelques secondes. Il fait référence à ce qu'ils viennent de vivre.

© Chieuze

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