| Sujet: + dis-moi qu'on brûle encore Dim 1 Fév - 19:58 | |
| Leandre Lafayette Sur la mappemonde à vol d'oiseau on se dit qu'on peut gagner gros, qu'on a le ciel dans une goutte d'eau, on cherche tous un bon destin
identification complète Leandre Gaspard Herbert Lafayette-Ampleforth, on le devine le sang français, n'est-ce pas ? c'est long à écrire sur les copies, mais je ne m'en plains pas, j'en suis même fier. âge vingt ans, les responsabilités commencent à peser. lieu/date de naissance un 13 mars, à londres, comme ma mère. je suis anglais, malgré mes origines françaises très marquées. études suivies et année deuxième année en science politique, sur les traces de mon paternel. job mon seul job c'est de faire plaisir à mes parents en étant un fils parfait. techniquement, ce n'est pas rémunéré, mais j'ai le droit à la cb de papa et maman, alors je compte ça comme un job à plein temps. orientation sexuelle en ce moment, ça se résume à ??!!??!!?!?. disons hétérosexuel pour ne choquer personne, et surtout pas mon paternel s'il tombe sur ça. statut fiancé. ouais, fiancé. putain, même moi je n'y crois pas, réveillez-moi de ce cauchemar. statut social ££££(££) merci papa, merci maman, merci les ancêtres. caractère hautain, colérique, capricieux violent, insupportable, têtu, solitaire, manipulateur, je m'en foutiste, mais .. sensible, tolérant, loyal, généreux, solidaire et compréhensif. groupe the riot club. avatar baptiste radufe.
Welcome to the jungle il vient d'une famille très riche de la capitale anglaise ; un père embassadeur, qui a hérité de gros biens immobiliers. il a bien joué son coup en épouse la fille d'un lord à la tête d'une grande société de marchandise dont elle a hérite d'une partie des bénéfices. il a une soeur jumelle également, rien d'autres, deux enfants ça suffit. + il sait très bien que son avenir est tout tracé ; reprendre la place de son paternel dans la politique, peut-être même aller plus haut que lui. se marier, avoir des enfants pour perpetuer la lignée Lafayette, puis surtout, rester parfait. il le sait depuis qu'il est petit, il s'en est fait une raison et il ne cherche pas à aller contre son destin. + il ne sait pas trop se positionner sur sa sexualité ; il se dit hétéro, n'aimant uniquement les femmes, il se pense gay, mais dans les faits il partage ses draps avec tout le monde. il ne parle pas de ses doutes cependant. sa position sociale l'empêche d'aimer autre chose que les femmes, et la tolérance sur ce genre de sujet n'est pas au niveau maximal dans sa famille. peut-être qu'une fois marié, il sera comme ces vieux refoulés qu'il croise parfois dans le quartier pauvre ; leur costume à 5000£ et leur rolex au poignet, à la recherche d'un gigolo qui voudra bien passer la nuit avec eux pendant que leur femme se console en planifiant des rendez-vous chez le chirurgien esthétique. + des amis, il en a des tas. des vraies amis, très peu. il ne fait pas facilement confiance, et il sait parfaitement qu'il ne dégage pas non plus un sentiment de confiance aux yeux des autres. tout le monde se méfie de lui, et peut-être qu'ils ont raison.
The story of my life L'heure avançait dangereusement et par conséquent le déjeuner avec mon père également. Rien de grave, un truc père fils qu'il a tenu à instaurer dès mes quinze ans pour ne pas briser les liens sacrés de la famille, pour ne pas être un de ces clichés ambulant de famille de riche qui ne se connaissent pas. Mais moi je le connais mon père, je le connais très bien même, au point que je sais qu'un costume Marc Jacob lui est plus approprié qu'un Armanie et que par ce temps mon parfum habituel l'insupporterait. Je le connais tellement bien que je suis arrivé avec cinq minutes d'avance sur l'heure prévue, parce que je sais qu'il arrive toujours un quart d'heure avant l'heure qu'il fixe, que le fait d'attendre plus de dix minutes le met de mauvaise humeur. Et par conséquent, le fait d'être de mauvaise humeur l'empêche de manger ses toasts au foie gras, et que sans ses toasts au foie gras, il est exécrable toute la journée. Parfois je me demande si son entourage, ses associés, ses employés, ma soeur, ont conscience que le bon déroulement de leur journée tient uniquement à ma ponctualité. Je sauve des vies moi, mine de rien.
« HEY ! Papa ! Comment allez-vous, je -- Je me suis penché pour embrasser sa joue, mais ses doigts ont empoignés ma mâchoire et je n'ai pas pu retenir un couinement de douleur. Pile sur l'hématome qui encadre ma joue. Merde. Ses doigts ont fait pivoter mon visage et je n'ai tenté aucune résistance. Il a desserré son emprise tout en laissant échapper un soupire d'agacement. - Tu ne peux pas savoir comment tu m'exaspères, Leandre. »
J'ai lâché un soupire en m'asseyant à ma place, face à lui. Mes bleus sont bien cachés, mais ça fait longtemps qu'il n'est plus dupe, et je doute qu'il croit encore véritablement à mes mensonges, ou du moins, il a la gentillesse de me laisser faire ce que je veux. Mais les 'je fais ce que je veux' chez les Lafayette, s'accompagnent toujours en contre parti de devoir à remplir, d'obligations jamais marrantes. La mienne ? Me marier et avoir des enfants. La blague. J'ai attendu que mon père finisse sa coupe de champagne avant de poser mon regard sur qui nous entoure. La grande salle de réception du restaurant favoris de mon paternel était entourée de murs blancs et de baies vitrées donnant sur un petit jardin fleuri. Les autres clients, on les connaît tous. Des familles que l'on hait, d'autres que l'on s'efforce d'apprécier par simple intérêt, quelques couples qui ont fait faillites et qui pensent nous duper avec des vêtements de contre-marque, les hommes mariés accompagnés d'escortes, les duos père-fils mère-fille à différentes tables, des futures héritiers d'empire commerciaux, comme moi, qui doivent se plier aux exigences de leurs parents pour des raisons qui n'ont aucun sens pour eux. « Tu prends quoi ? J'ai mis un temps avant de réaliser que c'est à moi que mon père s'adressait. - Oh, euh, comme vous. » Il a hoché la tête et fait signe à une serveuse qui s'est empressé de nous rejoindre. Ses talons hauts qui claquent contre le carrelage impeccable du restaurant, un grand décolleté-attrape-pourboire, et un sourire qui mériterait un bon blanchissement des dents. J'en ai pitié. Je lui aurais bien offert une séance, mais je fais pas dans la charité. Si dans la rue je me contre-fout des apparences, le naturel revient au galop quand je suis dans mon monde, et je n'en ai aucun remord. Je ne suis pas idiot. Voir et être vu. Critiqué et être critiqué. Je suis certain d'avoir entendu mon nom prononcé à la table d'à côté. « Alors, tu comptes m'expliquer cette fois ? Malheureusement pour moi, mon père m'a fait son regard, celui qui dit qu'il vaut mieux pas que je mente si je ne souhaite pas voir mon héritage divisé par trois. Et mine de rien, j'ai beau parler, j'y tiens à ce frique. - J'étais à Newham. - Merci bien, j'avais deviné tout seul. C'était quoi cette fois ? La drogue ? Les putes ? Ton pseudo-projet de fac ? - Mon .. pseudo-projet de fac. - Si j'avais su qu'étudier les sciences politiques t'obligerait à te déformer la gueule, j'aurais réfléchi à deux fois avant de faire une donation à ton école. » J'ai lâché un rire. Mon "pseudo-projet de fac", c'est ce que j'avais inventé pour couvrir la plus part de mes emmerdes. J'ai choisi mes études aux hasards (science politique, sérieusement, qui choisit ça par plaisir ?) et au final ça c'est avéré plus utile que prévu. J'ai inventé un projet, une étude, un dossier, qui m'oblige à me trouver aux coeurs des quartiers de sensibles , dans le but d'étudier la misère social sous un angle géo-politique et de tenter de trouver des causes. Ça n'a pas emballé mon père. Pas du tout. Comme Harlem et l'Upper East Side, c'est le Sahara face à la banquise. Mais il a fini par changer d'avis, parce que c'est bien, c'est bien parce qu'il 'faut savoir donner l'impression qu'on est proche du peuple sans l'être pour autant' dixit l'associer de mon père. J'ai rien eu à faire, il a réussi à le convaincre seul que mon mensonge était une idée excellentissime et que j'étais sur la bonne voie pour être autre chose qu'une tête d'affiche avec 0,0004% des voies lors délection sans importances. Mais il est pas idiot mon père, et il a vite compris que mon pseudo-projet, comme il l'appelle, cache autre chose. Pour lui, c'est une fille, une fille des rues dont je suis tombé amoureux et qui compte liquider ma fortune après m'avoir forcé à lui demander sa main. Moi ça me fait rire, ça me fait rire parce qu'il est complètement aveugle : on est vendredi. On est vendredi et Oscar déjeune avec son père dans une demie heure. Et dans une demie heure il ira se laver les mains aux toilettes, au même moment où moi, j'aurais une envie pressante. On y restera tous les deux pendant un petit quart d'heure, et on y ressortira chacun notre tour, à trois minutes d'intervalles, les cheveux ébouriffés, le souffle haletant, et le visage en sueur. Comme chaque vendredi. Quel con.
« Leandre ? Elle a plus de six zéro sur son contrat d'héritage au moins ? Et sur le coup, j'ai pas compris de quoi il parlait, mes pensées étaient resté sur l'image du corps nu d'Oscar contre le carrelage du mur des toilettes du restaurant. Leandre ? - Oui ! Oui. Oui bien sur. » Tout sauf convainquant, mais je crois qu'il a bien trop besoin de rassurer pour me laisser bredouiller un nouveau mensonge. Pourtant c'est perdu d'avance, et je comprend pas qu'il puisse en douter autant. Bien sur que je vais l'épouser sa belle fille de rêve. Bien sur que je vais lui donner des petits enfants, des petits fils qui porteront son nom. Bien sur qu'il en sera fier. Bien sur que je me tuerai à la tache dans un métier qui ne me plaira pas mais qui gonflera la fortune des Lafayette. Il a déjà gagné. Depuis longtemps. Il faut juste qu'il comprenne que c'est à lui de choisir la fille, que je n'irai pas chercher à sa place, je me contenterai de ce qu'on me donnera, je ne partirai pas à la chasse.
« Au fait, tu devrais voir ta soeur. Avec les préparations du mariage elle a vraiment besoin de quelqu'un qui la comprenne, et j'aimerais qu'elle étripe quelqu'un d'autre que son mari, du moins jusqu'à l'échange des alliances. Et là aussi, je me demande s'il a conscience qu'il a gagné. Ma soeur se marie, et je suis profondément convaincu qu'elle n'est pas amoureuse, mais son fiancé est un bon parti, elle l'est tout autant, y a pas à chercher plus loin. - Je le ferai. - Je suis fier, de toi, Leandre, pour tout. J'espère que t'en as conscience. - Bien sur. J'ai marmonné en fixant mon assiette de crudité, pas franchement convaincu. Il est fier de l'image que je renvoie, ce qui, sincèrement, ne m'a jamais demandé d'effort sur humain. - Et j'aimerais vraiment que tu me la présente. - Plus tard, quand je serai certain que c'est la bonne. Je veux pas que vous vous enflammez pour rien. Je veux être sur qu'elle soit capable de porter le poids du nom Lafayette. » Dieu merci, son sourire me laissa supposer que mon mensonge était assez convainquant pour qu'il n'en reparle pas au court du repas.
Je me demande parfois à quel point une envie peu nous bercer d'illusion. Quelle puissance a l'idée que tout va bien quand tout se casse la gueule dans la foutue réalité. Je suis gay. Je ne compte pas me marier. Je suis une petite racaille. Pas un fils bien rangé.
Oscar a capté mon regard en passant à côté de ma table, le sourire aux lèvres, le sourie que je prend comme une invitation. J'observe son reflet dans la baies vitrés à côté de moi. Je le vois embrasser son père, s'asseoir avant de demander la permission de quitter la table. Je reporte mon attention sur le mien : « Je reviens dans quelques minutes. » Il acquiesce et je souris. C'est beaucoup trop facile.
Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ? Que représente Oxford pour toi ? une grosse étape de ma vie, je suppose. celle où je construis qui je serai pour le restant de mes jours ; le métier, mais ma personnalité aussi. c'est dingue à quel point on peut grandir dans ce genre d'environnement. mais pas toujours dans le bon sens malheureusement. Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? le scotch pour le plaisir, lors des discussions avec des gens de mon rang, avec des hommes d'affaires ou en rendez-vous avec mon paternel. les shots de tequila, c'est juste quand j'ai envie de me déchirer la gueule et oublié que j'ai tout un tas de responsabilité qui m'écrase les épaules. Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? j'en ris. tant que je jouis, je m'en contre fout que ce soit bon pour la morale ou non. As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? tout un tas de chose, comme élargir ma sexualité, ou mon expérience des drogues et autres substances illicites. Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? j'en suis presque .. fier ? je m'en fous, comme on dit "parlez de moi en bien ou en mal, tant que vous parlez de moi" .. je me sens important. puis c'est un bon entrainement, dans quelques années, peut-être que comme mes parents, je ferais la une des tabloïds. Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? j'ai un rire assez hautain que je ne contrôle pas. plus un souffle qu'un rire d'ailleurs. a siffle entre mes dents. un réflexe, quand on me dit un truc qui ne m'interesse pas, ou que je trouve stupide. alors quand on me dit : "ma copine a baiser mon meilleur pote", petit rire, il l'a mérité. "je retape pour les troisièmes fois", petit rire, à quoi tu t'attendais ? "mon père me déshérite", petit rire, et un de moins dans la course.
pseudo/prénom camille. âge 18ans. lieu d'habitation france. où as-tu connais le forum bazzart. t'en penses quoi? :50: Scénario ou Inventé? inventé Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? pourquoi pas ? :40: un dernier mot? .
- Code:
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[code][b]Baptiste Radufe[/b] ✗ Leandre Lafayette[/code]
Dernière édition par Leandre Lafayette le Lun 2 Fév - 0:27, édité 5 fois |
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Rae I. Fitzpatrick ADMIN — Wisdom's speaking to you
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 2583
| Sujet: Re: + dis-moi qu'on brûle encore Lun 2 Fév - 0:40 | |
| Félicitations, tu es validé ! jusqu'à l'excès Je ne te mets pas dans le groupe des RIOT, cette place se gagne en jeu :) Comme je te l'ai dit, j'aime beaucoup ton personnage alors, si tu veux mon commentaire, retourne sur la page une Seulement, je dirais, je me perds parfois dans tes dialogues. Des fois, j'arrive pas à distinguer les paroles des actions mais ça, c'est parce que je dois être blonde. Ou fatiguée. Vérifie que ton avatar est dans le bottin. Tu intègres, à partir de maintenant, les OXFORD'S STUDENTS . Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Tu peux aller demander des liens, des rps, ou encore intégrer un club ! Ouvres toi une page Instagram, et crées-toi un téléphone portable ! Tu peux aller flood ou discuter sur la Chatbox ! N'hésites pas à proposer un scénario ou à poster une recherche de lien important ;) Si tu as des questions n'hésite pas Et surtout éclates toi sur Jusqu'à l'exces ! |
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