Voulez-vous coucher avec moi ? DAISY&ALICE

Voulez-vous coucher avec moi ?
Daisy & Alice
Alice allait à Paris. Les choses s’étaient enchainées bien trop rapidement et la jeune femme avait besoin de prendre l'air et de rejoindre son cousin pendant quelques temps. Elle allait sans doute voir son oncle aussi, s'ils n'étaient pas encore partis, et l'idée lui plaisait énormément. Elle avait un besoin fou de voir sa famille. Elle avait besoin de se sentir entourée, et comme son père le lui avait dit au téléphone elle devait apprendre la discrétion à présent si elle ne voulait pas bafouer le nom des Kensington . Elle lui faisait honte c'était officiel, mais au moins elle avait eu des nouvelles de son père.
Elle se trouvait dans un avion commercial, ne devant plus utiliser le Jet privé de la famille pour ses petites affaires. Elle lisait un tabloïd, page 14 et grimaça en voyant la photo sur la page Les people en vacances, entre excès et décadence. Un très beau titre cela dit. Elle vit une photo de Heathcliff en train de boire une tequilla paf sur le nombril d'une mannequin hyper connue, et cela la fit sourire. Elle reconnue tout de suite Zacharia qui se trouvait nu sur un yacht au large des Seychelles, mais ce qu'elle reconnue surtout c'était une photo d'elle. Ivre morte, les cheveux en vrac, avec une grande robe blanche de mariée, face à Eliakim alors qu'Elvis Prelsey les liait par les liens sacré du Mariage, avant de lui offrit des jetons de casino. Une soirée sans doute mémorable mais dont elle n'avait aucun souvenir. Mais son père avait fini par retrouver cette photo. Sans doute un paparazzi qui les avaient reconnus. Après tout ils étaient une légende en Angletrre tous les deux, alors…

Alors elle avait reçu un appel de son père, le lendemain de l'attentat contre Andrea le jour de son mariage. Parfois elle se demandait comment autant de choses négatives pouvaient arriver en si peu de temps. Sans en avoir le choix elle se trouvait dans un avion pour Paris, où son oncle devait l'attendre, ou au moins son cousin. Après une semaine chez eux, elle partira pour la Sicile où elle espérait qu'Aaron la rejoindra, le tirant de cette vie d'enfer qui s'abattait sur lui. Elle sortie son téléphone et demanda à son meilleur ami des nouvelles. Elle espérait qu'il n'y aurait rien de grave. Avant de découvrir ce qu'il s'est passé. S'il y a bien une chose qu'Alice n'accepterait pas c'est que l'on fasse du mal à ses amis, et Aaron était devenu son meilleur ami. Elle fera en sorte que personne ne se mette en travers de son bonheur.

Elle arriva à Paris à la fin de la matinée, et appela son cousin pour lui annoncer qu'elle arrivait. Il avait fait envoyer une voiture pour elle à la sortie de l'aéroport Charles de Gaulle et l'attendait à la maison avec une surprise ! Elle sourit avant de regarder la ville défiler sous ses yeux jusqu'à arriver chez sa famille. Son oncle et sa tante était encore là pour la journée, et son cousin lui annonça l'arrive de Daisy Hamilton, deux jours plus tard, lorsque les vieux seront partis  ! Une excellente nouvelle en effet !
Les deux journées passèrent bien trop vite. Alice se promena un peu avec sa tante dans les Halles, à la recherche de quelques nouvelles tenues à porter. Quant à son oncle il lui expliqua à quel point il était inquiet pour elle. Refusant de voir la fille de sa chère et tendre sœur devenir une junkie ou une paria. Alice le rassura. Ce n'était pas son intention. Elle avait fait des expériences, des erreurs, certes, amis elle avait vécu des choses. Elle n'avait aucun regret. Une déclaration qui lui valut une gifle, lui rappelant qu'elle n'était pas n'importe quel gamine des bas quartiers. Prends du temps pour réfléchir Alice, c'est pour ton bien. Quand ils partirent un bleu était apparu sur la joue de la jeune femme.

C'est elle qui se décida à aller chercher Daisy à l'aéroport. Elle ne voulait pas laisser son amie arriver seule, ca ne serait pas correct, et de toute façon son cousin dormait encore, après une nuit de beuverie dans le quartier du Marais. Une chose qu'il adorait faire apparemment. Mais Alice ne l'avait pas suivi. Elle devait être discrète après tout… Elle attendit alors Daisy à l'aéroport, habillée d'un short en jean trouvé, et d'un t-shirt vert avec des motifs floraux. Elle portait des petites tropézienne très confortables, et un panneau avait écrit Hamilton en gros. Elle était près de la sortie, attendant l'arrivée de son amie.

Voulez-vous coucher avec moi ?  
Daisy & Alice
Dans la famille d'Alice l'image et la réputation étaient deux choses d'une importance capitale. Pour son père, il était important de faire honneur au nom des Kensington, qui représentait avant tout sa réussite sociale et professionnelle. Il faut dire que c'était le nom de son entreprise qui était en jeu, et Alice n'avait pas à salir cette réputation et ce professionnalisme qui le caractérisait tant. Du reste elle portait aussi l'image de cette marque déposée. Elle était une de ces célébrités mise sur le devant de la scène dés son plus jeune âge sans avoir rien choisi. Elle n'avait pas le droit à l'erreur, et son père le lui avait bien faire comprendre. Tout du moins le lui avait-il rappelé. Elle avait bien retenue la leçon pour une fois, et ressentait à nouveau le poids du masque sociale sur ses traits. Elle ne pouvait pas révéler son caractères ou ses envies. Elle devait être Alice Kensington, elle ne pouvait pas être une petite fille de riche pourrie gâtée et capricieuse. Elle devait être une jeune femme généreuse, souriante et avenante. Elle devait être un modèle pour tous, et non pas faire le buzz. Elle avait assez fait parler d'elle, cela commençait à faire parler le conseil d'administration de son père.
Pour ce qui concernait son Oncle, c'était surtout le souvenir de sa soeur qu'il voulait préserver en surprotégeant sa nièce. Alice devait être un exemple de réussite pour son oncle, quant bien même son cousin pouvait bien faire ce qu'il voulait pour la majorité du temps. Elle avait le même physique que sa mère, elle lui ressemblait beaucoup trop, et il attendait d'elle qu'elle soit à la hauteur de la perfection de sa mère. Ce qui rapprochait les deux hommes cependant c'était la virulence de leurs propos. Le père d'Alice pouvait lui couper les vivres, quant à son oncle sa main avait laissé une belle marque sur sa joue. Assez efficace pour que la jeune femme n'ait rien à objecter.

Elle était déprimée, un peu ailleurs et ne savait plus ce qu'elle avait le droit de faire ou pas. Elle s'était mariée à Las Vegas, elle avait touché à toutes les drogues possibles, et elle avait encore quelques petites pilules dans son sac, elle fumait, buvait, et elle avait oublié le dernier mois de sa vie tant elle était restée stone. Elle gardait un sourire de façade, alors qu'elle se montrait en publique, allant chercher une de ses proches amies à l'aéroport. Elle ne pouvait pas paraitre triste, ou désorientée, ou même complètement à l'ouest. Elle devait restée forte en toute circonstance, et ne jamais avoir de faiblesse. C'était cela une Kensington. C'était cela qu'elle devait être. Alors elle attendait Daisy avec une pancarte à son nom, habillée bien gentiment et simplement, peut être même un peu trop simplement pour ce qu'elle était. Mais elle n'en avait cure, elle se sentait bien dans des habits populaire : short, débardeur et baskets c'était presque de la négligence de sa part. Mais elle s'en fichait, elle voulait passer inaperçue.
Daisy apparut, belle comme le jour, et offrit à Alice un sourire magnifique, que l'anglaise lui rendit avec plaisir. Elle vint vers elle, et Alice laissa son panneau tomber au sol alors qu'elles s'étreignaient. « Je suis si contente de te rejoindre, chez ton cousin » Alice sourit. « Et je ne sais pas si tu es plus ravie de me voir moi ou mon cousin si charmant. » Dit-elle en riant à moitié. Elle ne savait pas toute l'histoire entre Daisy et Angelus, mais elle s'en moquait, tant qu'ils se promettaient de se rendre heureux un jour. Elle aimerait voir ces deux êtres si chers à son coeur heureux. Mais ils lui semblaient si incompatible. Angelus était un coureur de jupons qui aimait plaire aux femmes. Daisy avait beaucoup plus de classe que cela. Mais Alice remarquait les regards, et les sous-entendus dans leurs paroles. Elle ne connaissait pas leur secret, mais un jour elle le découvrira sans doute.
Daisy la sortie de ses pensés. « Comment vas-tu ? Ton début de séjour en famille s’est bien passé ? » Alice sourit, et ne répondit pas tout de suite. « La voiture nous attend dehors, viens. »  Dit-elle en lui proposant son bras pour l'accompagner dehors. Elle ne pouvait plus garder ce masque ravie, elle sentait les larmes lui tordre la gorge, et elle n'avait pas vraiment la force de se battre. Elle fit un signe au jeune homme qui portait les bagages de Daisy de les suivre, et elle la guida jusqu'à une superbe berlin. Le chauffeur ouvrit la porte des deux jeunes femmes et Alice perdit son sourire dés que la porte fut fermée derrière elles. « Tu as lu les tabloïds j'imagine. Mon mariage délirant à Vegas n'est pas passé inaperçu hein ? J'ai une magnifique photo avec Elvis en guise de photo de mariage, c'est génial. » Dit-elle avec tout le sarcasme dont elle était capable. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire à présent. Elle caressa sa joue meurtrie... « Mon oncle... m'a offert un accueil digne de ce nom je dirais. Il n'est pas méchant, il s'inquiète. Et je n'ai pas été ... à la hauteur ces derniers temps. Je vais me reprendre, me faire plus discrète. Et rien de mieux qu'un petit voyage en famille pour cela. » Dit-elle en souriant, mes les yeux humides.
Elle était fatiguée et à bout de nerfs. Mais sous le regard de Daisy elle se sentait soulagée, entourée, soutenue, et surtout elle n'était pas jugée, ce qui changeait des habitudes de sa famille. « Je suis contente que tu sois là. Et toi comment vas-tu ? »