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 (abandonné) galadriel ღ age is no guarantee of maturity

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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
ADMIN — Wisdom's speaking to you


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 2583


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MessageSujet: (abandonné) galadriel ღ age is no guarantee of maturity   (abandonné) galadriel ღ age is no guarantee of maturity EmptyLun 9 Fév - 16:25


age is no guanrantee of maturity
galadriel & rae

Bout de papier froissé. Papier mâché. Papier déchiré. Des doigts, l’Irlandaise chiffonnait l’imprimé d’un geste frénétique. Les mots disparaissaient à mesure, se laissaient enfermer, se laissaient recouvrir. S’il lui avait fallu quelques minutes de réflexion pour mettre au point le texte, quelques secondes lui avaient suffi pour qu’elle cache ses essais à la vue de tous. Les mots ne lui venaient plus, restaient ancrés dans son esprit, s’évanouissaient chaque fois qu’elle s’en approchait. Les mots lui manquaient, simplement, la fuyaient. Soufflant plus que de raison, Rae était à deux doigts d’abandonner, de hisser le drapeau blanc. Mais l’idée de la défaite l’énervait bien plus – ce n’était pas dans ses habitudes, de perdre. La demoiselle ne perdait pas, au contraire. Elle abordait tout résultat négatif d’un œil nouveau, tentait de trouver la faille pour tourner chaque chose à son avantage. Mais là, pour le coup, c’était son esprit qui lui faisait défaut – elle n’arrivait pas à trouver ses mots. La corbeille eut tôt fait de recueillir plusieurs brouillons (elle n’était pas pour utiliser Word, écrire et effacer, recommencer) et les secrétaires du département comprirent rapidement qu’il n’était pas question de venir la déranger en cette matinée. Tapotant du pied contre le sol, Rae soufflait de ne pas trouver – elle était scientifique, voyez-vous. Mais en réalité, elle pestait contre l’association des sciences. Depuis que l’Université les obligeait à concourir contre le club de lecture, l’Irlandaise avait multiplié les réunions interminables pour savoir ce qu’ils pouvaient bien faire. Elle courrait d’un bâtiment à l’autre, devait vérifier que les imprimés avaient bien été reçus, être certaine qu’ils avaient assez de fond pour l’évènement. Si d’ordinaire les étudiants étaient bien impliqués, leurs actions se faisaient plus disperses dernièrement. La faute aux examens (et à la nouvelle génération). Résultat des courses : les précepteurs avaient dû s’impliquer un peu plus. Et entre ça, ses cours d’aide en physique, son boulot et ses déplacements, l’Irlandaise trainait de la patte. Elle avait tenté d’échapper à la tâche, de la refiler à quelqu’un d’autre en toute discrétion mais son département avait anticipé la chose : qui de mieux qu’elle pour encadrer alors qu’elle s’occupait des financements scientifiques ? A voix basses, elle avait râlé, soufflé, accepté.  Ils lui avaient tendu le même piège pour le Diner de Snell en Décembre. Heureusement, Eliakim était à ses cotes et jamais il ne s’était plaint de ses états d’âmes.

En tout et pour tout, il avait fallu une bonne partie de la matinée pour que Rae puisse mettre le point finale à sa prose. Elle n’en était pas spécialement fière mais elle considérait que ça suffisait largement. Désirant prendre l’air, la demoiselle passa la tête par l’encadrement de sa porte donnant place sur l’open space des secrétaires. Elle récolta quelques regards inquiets, d’autres dédaigneux – mais elle s’en moquait bien – alors qu’elle leur indiquait qu’elle allait être injoignable dans l’heure qui suivait. Afin de joindre l’action à la parole, Rae déposa son cellulaire sur le bureau de la première secrétaire avant d’enfiler une gabardine bleu sur son chemisier en soie. Elle se savait légèrement couverte pour la saison mais s’en contrefichait, une fois de plus. Si elle avait passé les dix dernières années de sa vie à Philadelphie, elle n’en demeurait pas moins Irlandaise. Elle connaissait les hivers doux mais tranchants. Elle savait les hivers humides et pénétrants. Une brise glacée l’accueillit à la sortie de son bureau. De la neige subsistait çà et là. Le sol était verglacé par endroit. Mais, tout était sec. Les dernières feuilles  craquaient sous ses pas (à moins que ce ne soit le givre) à mesure que ses talons rencontraient le sol. La tête haute, la démarche sure, Rae se déplaçait sur le campus, grande d’avoir une chose en moins sur ses épaules. Elle se sentait finalement libre, bien qu’un morceau de papier gribouillé par ses soins sommeillait dans le chaud de se poche. Elle se sentait libre, aussi, de tout regard. Elle pouvait déambuler sans aucun problème, sans avoir à penser au moindre rapport qu’elle devait rendre, narguant les étudiants un peu trop pressé. Ses pas ne tardèrent pas à la mener à l’allée d’Addison – elle avait toujours aimé les arbres et leurs cachettes. Du temps où elle avait été étudiante, elle avait adoré fouillé dans le coin, échanger quelques mots par papier interposé. Tapotant le contenue de sa poche, elle s’apprêtait à reprendre ses habitudes. Pourtant, non loin sur un banc, une voix lui parvint aux oreilles. Tournant la tête, Rae découvrit une brune. Elle avait la gueule d’une première de la classe, l’air sainte-nitouche et, dans le même temps, celui d’une pétasse de première. Du moins, c’était ainsi qu’elle la voyait -  et qu’elle voyait la plupart des étudiants foulant le sol d’Oxford. L’Irlandaise aurait très bien pu passer son chemin si un accent français ne lui était pas venu chatouiller ses oreilles. Etirant ses lèvres en un sourire rosé, Rae remit la raison de sa venue à plus tard. Pour le moment, elle avait besoin d’extérioriser toute sa frustration, de la lâcher sur quelqu’un -  et cette française était la candidate idéale. Ca plus l’absence de limites de Rae, il ne fallut qu’un instant pour que l’Irlandaise n’engage la conversation.

« Excuse my French tentative de parler français, certainement un échec mais tu lis quoi ? ». La voix de la trentenaire s’était faite douce, tout aussi doux que le sourire qu’elle abordait. Elle se voulait amicale, facile d’accès … Pourtant, elle n’avait pu s’empêcher d’insister fortement sur son accent Irlandais. Il y avait une chance sur deux que l’autre brune ne puisse pas la comprendre et, malsaine par nature, c’était l’incompréhension qui était recherchée, couverte par une couche de pseudo-gentillesse.


Dernière édition par Rae I. Fitzpatrick le Mer 31 Aoû - 17:47, édité 1 fois
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Carrier Pigeon




Carrier Pigeon
PNJ — vous ne passerez pas !


☆ date d'arrivée : 07/03/2015
☆ potins balancés : 60


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MessageSujet: Re: (abandonné) galadriel ღ age is no guarantee of maturity   (abandonné) galadriel ღ age is no guarantee of maturity EmptyMar 23 Juin - 11:52

Défis   : à l'attention de Rae
jusqu'à l'excès

Bonjour Rae,
Voici le défis que l'on te lance : TAQUINER GENTIMENT LA DEMOISELLE AU VISAGE D'ANGE, JOUER SUR SON ACCENT IRLANDAIS POUR QUE LA DEMOISELLE EST ÉNORMÉMENT DE MAL À LA COMPRENDRE PENDANT PLUSIEURS MINUTES, TOUT EN SAVOURANT LE RÉSULTAT./b>

Bonne chance !
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