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 (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen

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Oxide Radio




Oxide Radio
PNJ — vous ne passerez pas !


☆ date d'arrivée : 17/10/2014
☆ potins balancés : 894


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MessageSujet: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMer 11 Fév - 21:15


Joyeuse St. Valentin
jusqu'à l'excès
I. Description de la soirée.
Si je devais décrire ma soirée parfaite pour la saint Valentin ce serait bien simple. Il suffirait de remonter le temps et de me retrouver à l'époque où nous étions un couple heureux. Notre amour était si pur et intense à cette époque là ... Si vous avez une horloge pour remonter le temps je suis preneur, je voudrais juste l'avoir mien pour le restant de ma vie, remonter le temps à cette période où nous étions les plus heureux et où tout le mal qui s'en suivit était loin d'être dans mes préoccupation ...

II. Le lieu de la soirée.
Le cloitre de Magdalen est un des lieux les plus secrets de l'Université. On y trouve - le soir de la St. Valentin - des photographies d'anciens couples. Certains élèves envoient des photographies de leurs anciennes vies pour revenir ici vivre ces jours heureux. Les lanternes éclairent les chemins pour mener vers un passé plus glorieux. Les personnes seules s'y rendent dans l'espoir de revivre un amour passé. Afin d'être heureux à nouveau. On trouve également des bancs cachés dans l'ombre. Les instants ici sont volés, disséminés dans le temps.

Les amoureux arrivent masqués. Si la soirée vous plait, et si vous voulez en savoir plus sur votre valentin/valentine alors ôtaient votre masque et dévoilez vous.
Il ne vous reste plus qu'à poster pour savoir qui est votre Valentin(e).


Dernière édition par Oxide Radio le Jeu 30 Avr - 20:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMer 11 Fév - 21:54

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ La soirée de Saint-Valentin. Un jour où le romantisme se sent à des kilomètres. Les couples adorent cela, ils respirent la joie de vivre, l’amour. Mais les célibataires, ou également ceux qui ont des histoires compliquées, ce jour peut ressembler à un véritable calvaire. Et c’était mon cas. Je m’étais levé du pied gauche ce matin, de très mauvaise humeur, et ce n’est pas mon café matinal qui a changé cela. En plus c’était un samedi, même pas une journée où je pouvais me réfugier dans le travail. Bon soit, je trouverais certainement d’autres occasions de m’occuper jusque ce soir. Jusqu’à cette fameuse soirée, où j’ai eu l’idiotie de m’inscrire et de croire que ça pourrait être romantique. Mais bon, maintenant que je m’étais engagé, je n’allais pas me défiler.

M’occupant l’esprit en faisant un brin de ménage, puis en prenant du temps pour corriger mes copies, ce que je ne faisais jamais le samedi, mais force est de constater que j’avais vraiment besoin de m’occuper l’esprit pour éviter de penser à cette journée, et à celui qui, normalement, aurait dû la passer avec moi. Aaron, s’il hantait mes esprit avant que je ne le revoit, c’était encore pire maintenant. Lui faire entendre la vérité relevait presque de l’obsession, il faut dire que nos retrouvailles n’ont pas aidées. Au grand dam de ma famille qui commençait à insister que je passe à autre chose, même si je sais qu’elles adorent Aaron. Peut-être avaient-elles raison. Et dans ce cas-là, cette soirée spéciale Saint-Valentin, organisait par l’université était l’occasion rêvée.

Arrivant au lieu du rendez-vous, j’étais habillé d’un smoking noir, d’une chemise blanche au pourtour noir. Et d’un masque de loup recouvrant pratiquement l’ensemble de mon visage, ne laissant que la mâchoire et mes yeux de visible. Pénétrant dans ce cloître, dans un des endroits les plus reculés d’Oxford, mais aussi les plus magique par sa beauté. Une fois à l’intérieur, je profite pour me promener entre les photographies. L’ambiance était douce, calme, et ça me faisait énormément de bien. J4étais le premier arrivé apparemment, mais j’étais un peu en avance. J’avais quand même hâte que mon cavalier arrive, ne serait-ce pour essayer de deviner qui ce sera.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyJeu 12 Fév - 12:49

"Happy Valentine's Day."

La Saint-Valentin qu’elle bien grande mascarade si vous voulez mon avis. À vrai dire si j’étais en couple et dans une situation où je filerais le parfait amour, je pourrais peut-être trouvé ça un brin romantique et agréable, mais étant dans une situation toute contraire, je trouve cette célébration de l’amour purement commerciale et ridicule, c’est paradoxal quand même cette vision que l’on peut avoir des choses en fonction de notre humeur, de la situation c’est même plutôt déroutant quand on y pense vraiment.

Nous étions donc aujourd’hui le samedi quatorze février, le jour tant attendu par des milliers de couples amoureux et rien qu’en sortant dans la rue ou bien même en traînant sur les réseaux sociaux je pouvais voir toutes ces personnes si heureuses, si amoureuses et excitées à l’idée de fêter la Saint-Valentin. De mon côté je me retrouvais bien bête, puisque j’avais reçu une invitation à une soirée en compagnie de l’élu de mon coeur. Bien entendu cette invitation n’était pas le fruit du hasard, bien au contraire elle était même la conséquence de mes actes. Et oui depuis que j’avais à nouveau succomber au charme de Andrea, dans son bureau, ma vie était devenue pitoyable, je m’étais durant plusieurs semaines remis à boire à outrance, tellement que je n’avais plus été en cours et que j’avais ainsi dû m’inscrire à cette stupide soirée, sans me souvenir ce que j’avais bien pu marquer dessus le calepin d’inscription. Je pouvais donc me retrouver en face de n’importe qui si jamais je me rendais à cette soirée. Heureusement pour moi mon état d’épave ambulante s’était terminé il y a un peu plus d’une semaine, je m’étais repris en main et j’avais décidé de faire face à mon destin, si je devais revoir Andrea quotidiennement pour les besoins de ma thèse, je devrais m’y faire et surtout je devrais résister à son attraction. J’avais baissé la garde la dernière fois et je m’en étais terriblement voulu, mais maintenant j’étais prêt à passer au-dessus de ça, après tout nous avons tous les deux mûrit durant ces six dernières années, je pouvais donc ainsi espérer pouvoir être assez fort pour lui résister.

Si au départ j’avais rayé l’idée de ma tête de me rendre à cette soirée, plus la journée avait avancée et plus ma curiosité m’avait donné l’envie de m’y rendre afin de découvrir qui j’avais bien pu noter sur ce bout de papier il y a quelques semaines : cela se jouerait certainement entre Romeo le beau blond avec qui j’entretenais une relation ambigüe, ou bien Eliakim le sexy professeur avec qui j’avais l’habitude de jouer un jeu dangereux, voir même Clyde le professeur d’économie qui m’aidait à ses heures perdues, le plus drôle serait de me retrouver en face de Grace ma rivale de cours … ce dont j’étais bien sûr c’est qu’il ne pouvait en aucun cas s’agir de Andrea puisqu’au vue de nos dernières retrouvailles, ma culpabilité ne m’aurait jamais permis de pouvoir inscrire son nom. Une heure avant le dit rendez-vous, je filais alors sous la douche avec un enthousiasme débordant, une fois lavé de tout péché j’enfilais alors un smoking de couleur bleuté et une chemise blanche, avant d’aller farfouiller dans mon placard, à la recherche d’un masque, car le thème de la soirée était bel et bien « Soirée masquée ». Je trouvais enfin un masque rouge qui recouvrait une majeur partie de mon visage, ne laissant entrevoir que la pupille de mes yeux et le bas de mon visage à savoir ma bouche et mon menton. Cela ferait suffisamment l’affaire, de toute façon le but de cette soirée était de faire tomber les masques si l’affinité se crée donc j’espérais ne pas le garder bien longtemps. Arrivant ainsi sur les lieux quelques minutes plus tard, je fus surpris de découvrir cet environnement si secret et magique. Je n’avais jamais eu vent de ce cloître ou du moins je ne m’y étais jamais aventuré auparavant. Ce lieu semblait à part de tout espace temps, il semblait vivre à son propre rythme, il y avait cette pureté et cette plénitude qui régnaient en maître. Je me sentais serein et enthousiaste au fur et à mesure de mon avancée. Il y avait ces petites lanternes qui éclairaient à peine les lieux et qui lui donnait cet aspect chaleureux, le plus marquant sans doute sont ces photographies qui arpentent les murs et qui font part de toute la magie de l’amour. En voyant tous ces couples sur les photos, je regrettais presque de ne le pas être. Arrivant finalement au bout de l’allée, j’apercevais une silhouette dans la pénombre, pour le moment je reconnaissais la corpulence d’un homme, ce n’était donc certainement pas Grace j’en étais sûr, mais qui cela pouvait bien être. Il avait répondu à l’invitation lui aussi ce qui était déjà pas mal, mais il fallait que je découvre de qui il s’agissait vraiment. Je m’avançais alors doucement en sa direction et arrivant dans son dos, je me laissais à lui chuchoter quelques mots « Ton valeureux prince charmant est arrivé … »

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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyJeu 12 Fév - 22:07

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻Cette soirée promettait d’être soit sacrément ennuyeuse, soit sacrément extraordinaire. Oui je ne me faisais pas les choses à moitié. Après tout c’était quand même moi qui avait décidé de m’inscrire à cette soirée. Et même si la Saint Valentin n’avait aujourd’hui plus aucun intérêt pour moi, je voulais prouver à ma famille que je ne me laissais pas autant aller qu’ils ne le croient.

Pourtant sur cette liste, j’avais fais figurer le prénom d’Aaron, et en plus en haut de cette liste. J’étais certainement sadomasochiste pour avoir fais cela. Mais c’était plus fort que moi. J’avais besoin de le revoir, ça en devenait vital même. Pourtant notre dernière écartade, Aaron m’avait bien fait comprendre que ce serait la dernière fois. Mais je n’arrivais pas à me résoudre à croire que notre histoire n’était plus que du vent. Que je n’avais pas compté pour lui. C’était tout bonnement impossible, sinon il n’aurait pas pris autant de plaisir dans mes bras la dernière fois. Je refusais de croire le contraire. De mon côté, même si la douleur de la dernière fois était bien présente, on ne s’est pas quitté forcément en bon terme, je m’étais encore plus entêté dans la réalisation de ce fameux complot que j’étais persuadé d’avoir fais les frais avec Aaron. Et il y avait bien quelques avancées. Mais j’avais fini par engagé quelqu’un, comprenant que tout cela me dépassait. Il avait fini par réunir quelques preuves qui pourraient peut-être convaincre Aaron de mon innocence de cette fameuse tromperie inexistante et qui avait ruiné tout simplement ma vie même si je ne le laissais pas paraître. J’attendais que toutes les preuves soient réunies pour mettre Aaron face à la vérité, aussi désagréable qu’elle soit. Même si vraiment cela ne me plaisait pas de le mettre à dos de sa famille encore plus qu’il ne l’est déjà. Mais j’étais vraiment prêt à tout pour qu’il y ait un nous qui existe de nouveau. Sa famille ne m’a jamais apprécié, car j’étais celui qui avait perverti leur fils. Et l’animosité était réciproque, qu’on se le dise.

J’avais vraiment hésité à y aller à ce fameux rendez-vous, j’y étais même allé en traînant des pieds. Mais bon, un engagement est un engagement. J’avais quand même une certaine boule au ventre qui ne me quitte pas depuis que je suis rentré dans ce cloître, j’espérais sincèrement que la surprise serait bonne et donc que la soirée serait tout aussi agréable que je ne l’imagine. J’essayais de ne pas imaginer qui pourrait être là. Toujours est-il que mes trois prétendants me ferait plaisir, mais certainement pas au niveaux. Et aucun ne pourraient surpasser Aaron dans mon coeur. Je soupire profondément, et voilà que je commençais à me torturer l’esprit pour savoir qui cela est. L’effet de surprise, c’est justement de ne savoir que quand on pose ses yeux dessus. Je ne suis vraiment pas très patient ce soir, j’espérais que mon cavalier allait arriver rapidement. Il faut que je m’occupe le cerveau, sinon j’allais continuer à gamberger. Lissant mon costume, ce qui ne sert strictement à rien, puisque deux secondes après je me mets à déambuler dans ce cloître, profitant de cette ambiance calme et romantique à souhait. Je réajuste mon loup, dont la couleur s’harmonisait à la perfection avec mon costume. Je l’avais acheté pour l’occasion. Mais j’espérais quand même à ne pas avoir à le garder trop longtemps. Ce n’était pas très agréable à porter, et ma barbe de trois jours commençais déjà à me démanger. Je devais me retenir de le retirer pour effacer cette démangeaison, mais ce serait quand même bête que mon partenaire arrive justement à ce moment-là. Admirant les photographie de divers couples, tout aussi différents les uns que les autres, je me fis la réflexion qu’il n’y avait pas beaucoup de couples homosexuels, même pas du tout. Pas parce qu’il n’y en avait pas, mais peut-être simplement parce qu’ils n’avaient pas oser s’afficher, ce que je trouvais dommage. Main dans les poches j’attendais presque sereinement l’arrivée de celui avec qui j’allais partager cette soirée, je m’évadais simplement dans mes pensées, m’imaginant avec Aaron dans cet endroit magique. Les regrets au goût amer envahissent ma bouche, me faisant déglutir difficilement. Je secoue la tête pour effacer tout ces souvenirs lorsque j’entendis cette voix. Je me fige soudainement. Non, ce n’était pas possible. Oui je l’avais inscris, mais je croyais véritablement qu’ils n’enverraient pas Aaron, il était un élève, et qui plus et celui que je suis pour sa thèse. Mais cette voix, je l’aurais reconnu entre mille. Je ferme durant quelques instants les yeux, me décidant quoi faire. Mais je ne pouvais pas laisser passer cette chance de passer cette soirée avec l’homme que j’aime. Je me retourne donc, plantant mes yeux dans les siens « Bonsoir Aaron. » Je n’ai pas besoin de préciser, je sais qu’il m’aurait reconnu. Je ne peux cependant pas m’empêcher de l’admirer, le trouvant plus sexy que jamais avec ce masque.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyJeu 12 Fév - 22:57

"Happy Valentine's Day."

Ce genre de situation c’est quitte ou double. Soit vous tombez sur l’élu de votre coeur, sur la personne dont vous aviez toujours rêvé, soit au contraire vous pouvez tomber sur un véritable inconnu, un pervers, un psychopathe ou bien tout simplement votre pire ennemi. De mon côté c’était bien là ma principale crainte, je n’avais plus aucune idée, mais vraiment plus du tout de la personne ou des personnes que j’avais bien pu inscrire, sur le papier que j’avais remis lors de mon inscription à cette soirée. Voilà qui m’apprendrait à boire à outrance, tellement pour ne plus être à même d’avoir le contrôle de mes actes et surtout un brin de souvenir. Je crois que c’est vraiment la situation la plus délicate à abordée, l’inconnu. C’était le soir de la Saint-Valentin et je n’avais vraiment aucune idée de comment la soirée allait se dérouler (je n’ai jamais vraiment fêté cette fête à vrai dire) et encore pire avec qui allais-je passer cette nuit placée sous le signe du romantisme et de l’amour. Heureusement pour moi ma curiosité semblait plus forte que ma peur et c’est ainsi que je m’étais laissé embarqué dans cet engrenage sans même vraiment trop comprendre ce qu’il se passait réellement.

J’étais donc arrivé sur les lieux avec une seule optique en tête, passé une soirée agréable sans pour autant penser à finir dans les bras de mon bel inconnu. C’était une occasion de pas ressasser en cette soirée rose, mes sentiments bien trop bouleversés par le retour de Andrea. Si j’étais restais chez moi, j’aurais passé ma soirée devant un film du genre comédie romantique, je me serai alors sentit seul, terriblement seul et j’aurai alors transplanté toute ma peine dans la nourriture et ce n’était pas la meilleure option, pire même j’aurais pu me laisser tenter par boire encore et encore, alors que je venais tout juste de me rétablir depuis une semaine. Non cette invitation tombée donc à pique et c’est avec un élan de curiosité donc et un mélange d’excitation à l’idée de découvrir qui était venu là pour moi ce soir que je déambulais dans le cloître, mon lieu de prédilection pour la soirée. Ce n’est certainement pas celui que j’aurais choisi de moi-même, mais plus j’avançais dans ce lieu, plus je le trouvais intéressant, romantique, imprégné de bonnes ondes …

J’apercevais enfin la silhouette de l’homme qui m’attendait à l’autre bout de l’édifice. Oui c’était un homme, ou bien une femme qui avait une carrure beaucoup plus développé que la mienne, se qui risquerait de mettre un coup à mon orgueil. Plus j’avançais et plus j’avais cette sensation que cette ombre lointaine m’était familière. Arrivant finalement à sa hauteur, je lançais quelques mots tout en me faisant à l’idée que je connaissais cette personne, mon odorat fut envahit par un parfum si intense et puissant qu’il me fallut être ramené à la réalité par le son de la voix de mon bel inconnu … et quelle voix ! Comment était-ce possible que ce soit toi ! Non ce n’est pas possible, tout le monde, mais pas toi Andrea ! Et pourtant tu me saluas rapidement de mon nom et vint à me faire face et malgré ton masque j’aurais pu reconnaitre ton regard, la forme de tes lèvres parmi des milliers. Ravalant ma salive difficilement, je reculais d’un pas avant de retirer mon masque et de le jeter à terre « Non mais dîtes-moi que c’est une blague ! Comment ai-je pu me retrouver le soir de la Saint-Valentin avec toi ! … c’est une caméra cachée ? un sale coup de cette garce de Grace ?! » je n’en croyais pas mes yeux ! J’étais loin de m’imaginer que ce soir, jour tant attendu par des milliers de couples sur cette Terre, j’allais moi Aaron William Evans passer ma soirée avec toi Andrea Mathew Fitzwilliam, tu es quand même l’homme avec qui je m’imaginais le moins passer cette soirée, mais il semblerait que le destin en ai décidé tout autrement « Je pensais ne plus devoir à te voir, du moins pas en dehors de tes supervisions en tant que tuteur … je ne peux pas Andrea, comment veux-tu que je puisse passer cette soirée-là avec toi … » Mon coeur était tellement serré tout à coup qu’il venait à me faire souffrir. Il y a six ans, j’aurais adoré passer cette soirée avec toi, mais ce soir c’était tout simplement impossible, du moins pour le moment. Ne voulant pas te montrer mon regard qui devenait de plus en plus humide, je te tournais le dos et je me dirigeais alors un peu plus loin vers le mur où les photos de couples heureux. Contempla toutes ces photographies, je sentis finalement ta présence dans mon dos et complètement perdu je me laissais même à une confidence que je n’aurais jamais cru te confier « Cela aurait pu tellement être nous sur ces photos là … »



Dernière édition par Aaron W. Evans le Dim 15 Fév - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyVen 13 Fév - 16:57

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ Ces lieux étaient magiques, peut-être que si Aaron était là ce soir, cela nous permettrait de faire une petite trêve, en tout cas je l’espérais. Ces fêtes de ce genre étaient pour moi l’occasion de faire la paix pour un court moment. Mais tout le monde ne pensait pas ainsi. Mais bon cette fameuse soirée était riche en mystère avant même d’avoir commencé. Et donc ça me forçait à rester, alors qu’il n’y a même pas cinq minutes je venais à reculons. Au moins ça aurait le mérite d’être parvenu à me faire changer les idées et à ne plus penser constamment à Aaron. Parce que force est de constater que je commencer sérieusement à devenir cinglé avec toute cette histoire, et que la dernière fois ne m’aide pas à remettre de l’ordre dans mon esprit, au contraire. Je me surprend bien trop souvent à m’imaginer recommencer avec lui. L’évidence, le fait que c’est avec lui que je dois être est encore plus forte qu’avant. Et rien ne peut ébranler cette pensée.

Il ne manquait qu’à cette endroit une musique d’ambiance et tout serait vraiment parfait. J’avais d’en découvrir un peu plus, voir qui je devais découvrir lors de cette soirée. Et penser à tout sauf à Aaron. Cette soirée ne lui serait pas consacré, sauf si c’est lui qui se présente bien entendu. J’espérais quand même qu’on saurait mettre nos tensions de côté, afin de passer un moment agréable ensemble. J’étais convaincu que l’on avait pas tout perdus tous les deux. Tout n’avait pas pu disparaître entre nous, je refusais de le croire. Et la dernière fois me confortait dans mes idées. S’il n’avait plus aucun sentiment à mon égard, alors il n’aurait pas pu me sauter dessus comme il l’a fait. À moins qu’il ne l’ai fait dans l’intention réelle de me faire souffrir, ce qu’il avait parfaitement réussi dans ce cas. Mais pour le moment, je devais vraiment arrêter de penser à tout ça, sinon ça risque réellement de ruiner ma soirée, ce qui serait quand même dommage pour mon invité surprise, parce qu’il n’a rien demandé.

Mais cet invité surprise finit par arriver. Sans même que je ne l’entende au début. Mais une fois qu’il est dans mon dos et qu’il prend la parole. Je ne peux pas ne pas reconnaître sa voix. Je l’ai entendu tellement de fois, dans toutes ses intonations, que je la connais par coeur. Même après des années je saurais encore la reconnaître, parce qu’elle est ancrée définitivement dans mon esprit, dans chaque recoin de mon cerveau. Comme un tatouage que l’on ne peut pas retirer. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que dans cet instant il a un sourire ravageur qui pourrait me faire fondre en une seconde. Mais je ne suis pas bête au point d’ignorer que cet instant magique va se briser dès que je me retournerais, c’est donc en partie pour cela que je prend tout mon temps pour lui faire face. Déglutissant, incapable de bouger face à son accès de fureur, mon coeur se brise, une nouvelle fois; Et bon sang comme c’est bruyant un coeur qui se brise. Les mots sont cruels, blessant, et pourtant si vrai. Mais au fond j’avais un infime espoir que tout cela ne soit pas réel. Je ferme les yeux, bien plus brillant que d’ordinaire, quelques secondes pour me reprendre et ne pas lui répondre par la fureur. J’ouvre la bouche mais je suis finalement bien incapable de lui répondre quoique ce soit. Mais les paroles suivantes sont encore plus blessantes. Je fronces les sourcils, incapable de contenir tout ce que je ressens « Alors c’est ça ? Tu ne veux plus rien avoir à faire avec moi ? Si tu veux je peux m’arranger pour que ta thèse soit remise à un autre professeur, si c’est vraiment ce que tu veux. » Ma voix est bien plus rauque que normalement. J’étais blessé par sa haine, sa colère alors que je n’avais strictement rien fait. Mais ô grand jamais je ne voudrais qu’il me refuse le seul moment où je peux encore le voir, j’ai simplement parlé sur le coup de l’émotion, de la colère. Je soupire longuement, décidant de retirer mon masque, de toute façon la soirée venait de tourner au vinaigre, et je ne peux rien faire pour la rattraper, les cartes sont dans les mains d’Aaron. Reprenant son masque je me dirige vers lui, avant d’avoir la gorge qui se serre un peu plus à ses paroles. « Ca aurait dû être nous. » soupirais-je en regardant les couples heureux, mais avec douleur cette fois-ci. Je lui tend son masque « Tiens tu devrais le garder, il te rend encore plus magnifique que tu es... » Une fois qu’il a repris son masque je montre du doigt la sortie « Je crois que je vais ... y aller... Cette soirée était peut-être le signe qu’il fallait qu’on prenne un nouveau départ, mais il faut que les deux le veuille, et je ne peux pas te forcer.. En revoir Aaron... » Je contiens tant bien que mal mes larme, ma vois, elle, est chevrotante tandis que je lui tourne le dos pour sortir.

✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyDim 15 Fév - 16:53

"Happy Valentine's Day."

L’invité surprise de ma Saint-Valentin était loin d’être le meilleur des choix que j’aurais pu avoir. Te voir là dans cette ambiance romantique et vouée à une soirée placée sous le signe de l’amour, je dois avouer que cela m’a dessuite complètement bouleversé. Encore une fois, mes sentiments étaient mélangés entre haine et tristesse. Depuis notre dernière retrouvailles dans ton bureau et ce qui s’était passé entre nous à ce moment là, je m’étais retrouvé encore plus perdu que je ne l’avais été jusqu’à présent. Déjà que ma vie n’était pas un long fleuve tranquille, alors là depuis ton retour je dois avouer qu’elle est devenue encore plus tumultueuse. Comment pouvais-je rester neutre, calme et serein alors que le grand amour de ma vie, le seul homme que je n’avais su aimer et qui m’avait brisé le coeur en mille morceaux était de retour dans mon quotidien. C’était bel et bien là mon problème et c’est ainsi que j’étais venu à passer plusieurs semaines après notre ébat dans ton bureau à me bourrer la gueule tous les jours, dans l’espoir que l’alcool ou du moins ses effets puissent être bénéfique à mon rétablissement moral. Bien entendu tout ça n’avait fait qu’empirer mon état de déprime à mon plus grand regret. Et c’est durant cette période que j’avais sûrement dû remplir ce bulletin d’adhésion à cette soirée Saint-Valentin … mais était-ce possible que j’ai pu y inscrire ton nom ? … après mûre réflexion cela semble logique, l’alcool étant devenu le maître de mon corps, de mes moindres décisions, il avait sans doute dû ainsi me jouer un mauvais tour et j’avais inscris alors le nom de la personne dont je désirai à ce jour le moins revoir, donc ton nom Andrea. Je dois certainement paraître pour une mauvaise personne de te haïr autant, je le sais et je sais que je te fais du mal, mais il faut aussi me comprendre, tu as été le premier et le seul homme pour qui mon coeur a chavirer il y a six ans, le seul avec qui je m’étais imaginé pouvoir construire un futur, tu étais le seul et le premier à croire en moi, à être aussi présent et attentionnée à mon égard, malgré toute la réticence de ma famille à notre union. Et pourtant du jour au lendemain, j’avais découvert que sous ce voile parfait, tu dissimulais une bien plus triste réalité, beaucoup plus sombre et déroutante à mon égard. Je ne peux ainsi aujourd’hui plus être capable de te pardonner, de pouvoir passer du temps avec toi, sans que ces horribles souvenirs de ces photos te mettant en scène avec un autre homme resurgissent dans  ma tête. Ce qui s’est passé dans ton bureau la dernière fois peut certainement faire croire le contraire, mais non, c’était juste une pulsion animale, un instinct naturel, une nécessité pour nos deux corps de se retrouver après tant d’années, rien à voir avec la probabilité que j’éprouve à ce jour un quelconque sentiment positif à ton égard … et pourtant …

Nous nous retrouvions donc tous les deux dans ce cloître à l’ambiance si propice à la réunion de deux anciens amants, amoureux dans l’optique de se réconcilier, de renouer, de retenter leur chance. Cependant je n’en étais pas capable, comment pourrais-je te laisser avoir à nouveau accès à mon coeur sans crainte que tu ne viennes à le détruire à jamais. Depuis toi, il n’y avait plus eu personne qui puisse le faire battre comme tu l’avais fait. Il était devenu cette pierre inoxydable et infranchissable. Pourtant je savais au fond de moi, qu’il y avait toujours cette lueur d’espoir pour qu’un jour un homme puisse à nouveau me faire ressentir tout un tas d’émotions, qui pourraient ainsi lui redonner l’envie de fonctionner à nouveau. Et ce soir tout était réunis pour que cela soit toi qui obtienne ce privilège, à croire que l’on se joué définitivement de toi, de nous. Je ne tardais alors pas à te faire part de tout mon ressentiment à ton égard, je n’y allais pas de mains mortes je le savais, mais c’était indéniable à ma survie. Mes mots étaient peut-être cruels et blessants, mais ils en étaient pas moins véridiques. Tu m’avais fait tellement de mal, que je ne pouvais pas tout oublier en l’espace de quelques secondes, par le simple fait que ce soir l’amour devait être célébré. Je me respectais assez pour ne pas tomber à nouveau dans tes bras aussi facilement, pour ne pas me laisser berner par l’être parfait que tu ne cessait de vouloir me montrer. J’avais beau vouloir rester fort et imperceptible, en réalité j’étais bien plus faible que je ne le pensais et c’est ainsi que je me retrouver à te tourner le dos pour éviter que tu ne vois mes yeux remplis de larmes. Me retrouvant rapidement devant tous ces portraits de couples plus heureux et unis les uns que les autres, te sentant arriver vers moi, j’avais lâché une confidence dont j’allais sûrement me mordre les ongles plus tard. D’ailleurs tu ne tardas pas à la prendre en considération, puisque tu appuyais mes mots, ce qui rendait la situation encore plus délicate qu’elle ne l’était. Au-dessus de nous planait cette douleur déchirante de notre rupture, on pouvait ressentir à des kilomètres la souffrance que nous vivions chacun de notre côté. On avait tous les deux soufferts dans cette séparation c’était certain, alors pourquoi était-ce si dur de pouvoir y mettre des mots. Je ne croise pas ton regard, je reste muet tout comme toi, jusqu’au moment où tu me tends mon masque tout en me complimentant, je préfère ne pas répondre, je ne sais en réalité quoi te répondre à ce moment là. Par contre dès que tu me fais part de ton désir de quitter les lieux, tout en essayant de me faire comprendre qu’on ne semble pas être sur la même longueur d’onde vis à vis d’une certaine seconde chance que l’on pourrait s’accorder, instinctivement mon sang bouillonne en moi et ne te laissant pas le temps de faire tes premiers pas j’attrape ta main pour te ramener vers moi avant de te plaquer contre l’un des murs, venant même à faire tomber l’un des portraits sur le sol « Andrea arrête ! … Arrête de me faire passer pour celui qui empêcherait le fait que l’on se remette ensemble ! … tu crois être le seul à vouloir que notre couple puisse être à nouveau d’actualité ? détrompe toi ! … Je ne t’ai jamais oublié, jamais ! Depuis plus de six ans tu es le seul qui a eu la clé de mon coeur, le seul que j’ai aimé de tout mon être ! … Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai toute ma vie Andrea ! Tu es le seul qui puisse embrasser mon coeur, le seul qui fasse partie de mes rêves chaque nuit ! … Seulement comment veux-tu que tout cela puisse être possible après ce qu’ils s’est passé … » Voilà, j’avais laissé échapper tout ce que je retenais au fond de moi, je venais de t’avouer que mon amour pour toi ne cesserait jamais d’exister et que si il y avait une chance pour que l’on se remette ensemble j’aurais tout fait pour la saisir, mais comment voulais-tu que cela puisse être possible et envisageable après ce que tu m’avais fait ? Je ne comprenais pas ton entêtement à vouloir y croire, alors que tu étais le principal fautif dans l’histoire. Ne contenant plus mes larmes, elles ruisselèrent alors le long de mes joues alors que je relâchais la pression sur ton torse exercée par mes mains « Maintenant tu sais à quel point je suis faible … faible et imbécile de t’aimer encore après toutes ces années, après ce que tu m’as fait …  Je suis désolé, tu étais le soleil, la lune pour moi, on était au paradis … j’en aurais jamais assez de toi, mais le nous au présent n’est juste plus envisageable … » terminais-je en larmes, ne pouvant plus contenir mon émotion face à notre histoire. Je ne pouvais nier l’aimer encore si fort aujourd’hui, cependant j’étais bien trop rancunier et surtout sa faute avait été si douloureuse que lui pardonner ce qu’il avait fait paraissait pour moi, impossible.

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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyLun 16 Fév - 23:11

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ Moi qui avait songé, les premiers temps, à passer une soirée agréable, je pouvais désormais un trait dessus. Je m’en souviendrais, avec un certain goût amer dans la bouche, de cette Saint Valentin. Ca me donnait encore moins envie de fêter cette fête. Non pas le fait que ce soit Aaron mon cavalier mystère mais parce que ça semblait pour lui tellement improbable, et surtout très douloureux. Ca ne me laissait encore plus perdu que depuis qu’il avait fui de mon bureau. Je ne comprenais pas vraiment tout, et je ne cherchais plus à comprendre. Mais cela n’empêche pas ma souffrance d’être belle et bien présente. Mais je sais que lui souffre tout autant. Je ne suis pas égoiste au point de croire qu’il n’y ait que moi qui souffre et que le reste du monde va bien. Mais je ne sais pas quoi faire pour lui faire entendre raison. Et, de toute manière je sais qu’il souffrira encore plus avec la vérité. Et au fond, je me demande si ce n’est pas mieux qu’il continue à s’acharner sur moi, même si au fond ce n’est pas juste. J’étais quand même face à un dilemme entre le laisser dans l’ignorance ou lui dire la vérité. cela ne m’empêchait pas cependant de continuer à compléter le dossier. Après tout, je le faisais également pour moi, au moins j’aurais la conscience tranquille. Maintenant cette soirée risque vraiment de tourner au vinaigre, et d’autant plus que je suis dans l’incapacité de bouger sous toutes tes accusations, comme paralysé. Comment on en était arrivé là ? À s’aimer autant que l’on se déteste. Pourtant je sais que je serais bien incapable de me passer de toi même si on en venait à se détester. Tu es et tu resteras essentiel à ma vie. Tu es celui qui m’a fait découvrir la beauté de l’amour, la violence de la passion et des sentiments. Tu as été ma première histoire d’amour, et la seule à ce jour. Tu as été mon meilleur amant, mon meilleur souvenir. Bien sûr que j’aimerais recommencer cette histoire d’amour, pouvoir tout effacer pour que l’on soit heureux ensemble et que notre histoire perdure. Mais tout cela semblait tellement lointain maintenant. Pourtant j’avais toujours une once d’espoir que l’on pouvait retrouver au moins un semblant de complicité. Parce que je ne voulais pas croire que ce qui s’est passé dans mon bureau ne voulait absolument rien dire. Parce que je suis certain que ce n’était pas qu’un besoin vital que ‘lon se retrouve, j’avais ressenti cette puissance de l’amour.

Ils aurait mieux fait de nous mettre dans un endroit public, cet endroit suintait le romantisme à plein nez. Et ce n’était définitivement pas pour nous. Parce qu’il semblait incapable d’avancer et même de le vouloir. Moi, je n’attendais que cela, même si je semblais tout faire sauf avancer avec cette fichue histoire de tromperie. Je stagnais, je voulais absolument résoudre cette affaire, parce qu’il me pourrissait vraiment mon quotidien. Et à cause de tout cela, j’étais bien incapable d’ouvrir mon coeur à quelqu’un d’autre. Je ne voulais pas souffrir de nouveau comme je souffrais avec cette histoire. Même si je passais pour le salaud de service, enfin ceux qui avaient eu connaissance d’une partie de l’histoire. Je pouvais tout accepter de ta part. Des mots, des gestes, des regards, par contre j’avais beaucoup plus de mal avec les étrangers à notre histoire. Maintenant j’avais l’impression que c’était nous les étrangers pour l’autre. J’accusais le coup de la violence de tes mots, Je ne bronchais pas et n’arrivais pas à répondre. J’avais l’impression de revenir des années en arrière, au moment de notre rupture. J’avais été sous le choc, comme ligoté par mes sentiments. Pourtant, j’étais plutôt un impulsif à la base, il n’y a qu’à se rappeler de la manière dont je pouvais m’emporter quand on s’en prenait à mes proches, et plus particulièrement à toi. Mais j’étais incapable de m’emporter réellement contre toi. Parce que je n’arrivais à te blesser intentionnellement, et je ne le pourrais jamais. Tu m’es trop précieux pour que je sois cruel. Et puis on l’a déjà bien été avec toi, comment pourrais-je en rajouter une couche, je ne suis pas cruel, même si on m’a rapidement donné le rôle du méchant dans cette histoire, tout est bien plus compliquée. Mais, lorsque j’admire ces photos, légèrement derrière toi, je ne m’empêcher de penser que l’on aurait pu être sur ces photos. Et une boule dans la gorge m’obstrue la parole. Mais, je réponds, j’ai besoin de parler, de ne pas me laisser envahir par ce silence instable, lourd d’une je ne sais quoi qui m’angoisse encore plus. Parce que le silence était lourd de non-dit. Et je ne savais pas sur quel pied danser avec le silence. Ni même comment le prendre. Mais je n’étais pas non plus quelqu’un qui ne peut pas s’arrêter de parler, je n’ai pas la diarrhée de la parole. Je finis par lui rendre son masque, tout en laissant traîner un compliment. Je n’attends pas de sa part un retour ou même un mot, un geste ou quoique ce soit d’autre. Mais maintenant que la soirée était véritablement gâchée, je n’avais aucune envie de rester sur place. Pourquoi rester alors qu’il n’a aucune envie d’être en ma compagnie. Je ne t’en voulais pas trop, j’étais certainement bien trop gentil comme me le rabache bien trop souvent ma mère et ma soeur. Mais j’étais incapable de te tenir tête, et tu le savait très bien. Me retrouvant acculé contre le mur, je serre les poings pour contrôler les sensations qui sont en train de monter en moi. Je te laisse débiter ton discours, et mon calme se faisait à chaque seconde un peu plus la malle. «  Mais tu crois que je fais ça pour remettre la faute sur toi ? Tu crois que tu es le seul à souffrir de cette situation ? Tu crois qu’un seul jour je n’ai pas espéré me réveiller à tes côté ? Que tout ceci n’était qu’un putain de cauchemar ? Mais non c’était l’horrible réalité. » J’essaie de m’éloigner de sa poigne. Mon coeur battait la chamade. Pour toi, tu est bien trop proche pour que je puisse penser correctement. Je secoue la tête et fini par exploser « Mais putain, j’ai rien fait ! Enfin la seule chose que j’ai fait ce jour-là, à cette heure-là c’est de t’acheter une bague de fiançailles ! Parce que ouais, j’avais l’intention de te demander de m’épouser le jour où tu m’as mis dehors ! » Je te pousse, commençant à faire les cents pas devant toi. Passant une main extrêmement nerveuse dans mes cheveux, je ne peux maintenant plus reculer. « Putain mais c’est ta famille qui a tout manigancée, encore et toujours elle. Tu crois vraiment qu’un jour elles ont voulu ton bien ? » C’est les larmes coulant librement, incapable de les empêcher de couler, tant de souffrances s’exprimant dedans. « Tu crois que j’ai pas souffert que tu puisses me croire capable de te tromper alors que tu es celui pour qui je donnerais ma vie. Tu as toujours eu, et as toujours, les plein pouvoir sur moi, sur ce que je suis. » Je m’éloigne de lui, comme pour mettre une distance entre lui et moi. Passant une main dans ma poche, je sors cette fameuse bague, elle ne m’a jamais quittée tout au long de cette année. Me rapprochant de lui, je lui prend sa main et dépose la bague à l’intérieur. « Alors garde-là, cette bague est la clé de mon coeur, et mon coeur t’appartient. Personne d’autre ne pourra le posséder comme tu le possèdes. » Je soupire profondément en reprenant cette distance de sécurité. « On a souffert tous les deux, maintenant tout t’appartiens. Un seul mot de toi et je suis tout à toi. » Je passe une main dans ma nuque, la tête baissée, tellement honteux de montrer toutes mes faiblesses qui m’accompagnent depuis notre séparations. Jamais je n’étais apparu aussi faible durant toute notre histoire.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMar 17 Fév - 1:18

"Happy Valentine's Day."

S’il est un mythe répandu dans le paysage amoureux, c’est sans conteste celui de l’âme sœur qui remporte la palme ! Pour s’en rendre compte, il suffit de demander autour de soi ou de consulter les sites Internet qui autorisent chacun à donner son avis : la plupart des personnes interrogées affirment croire en l’existence d’une âme sœur. Et si ce n’est au grand jour, elle se surprennent néanmoins à nourrir le secret espoir de la rencontrer une fois. Cependant, autant cette croyance est répandue, autant il est difficile de définir exactement ce qu’est une âme sœur. L’opinion majoritaire semble indiquer qu’il s’agirait de notre partenaire amoureux idéal. C’est-à-dire une personne qui nous corresponde à la perfection sur tous les plans. Avec elle, la symbiose et l’harmonie seraient totales, la compréhension mutuelle évidente et sans effort, les conflits inexistants. Certains parlent de l’âme sœur en termes de grand amour, du seul, du vrai. Serais-tu alors mon âme soeur Andrea ? C’est la question à laquelle à l’époque j’avais rapidement répondu positivement, cependant aujourd’hui il en est tout autrement. Puisque pour que tu sois mon âme soeur ne faudrait-il pas que l’on soit toujours ensemble ? Peut-être pas en réalité, puisque qui dit âme soeur ne dit pas forcément lien indissociable. Je pense donc que tu as été mon âme soeur un jour, que nous nous sommes trouvés, puis perdu. J’ai perdu la seule personne qui était réellement importante à ma vie, la seule personne qui avait su me faire rêver à un avenir meilleur.

Ma famille m’avait depuis mon plus jeune âge embrigadé dans une vision de la vie totalement faussée par leurs croyances et leur manque d’ouverture d’esprit. Je me demandais encore aujourd’hui comment j’avais pu réussir à grandir de manière plus ou moins stable au sein de cette famille qui me répugnait plus que tout aujourd’hui. À vrai dire, je m’étais rapidement rendu compte que si je voulais obtenir certaines choses, il faudrait que je ne compte que sur moi même, car si je ne respectais pas les normes qu’ils m’imposaient, ils se montraient tout aussi intransigeant. Vous imaginez alors ainsi le moment de la fameuse révélation de mon attirance pour les garçons. J’avais cru bien faire en en parlant à ma mère, mais celle-ci bien trop emprise de mon père et de leurs stupides croyances, préféra me jeter dans la gueule du loup et pensa régler le problème que j’étais pour eux, en m’envoyant chez un psy. Je me souviens m’être senti comme violé de devoir dire ces pensées très intimes à un véritable inconnu. J’ai le souvenir d’avoir détesté ma vie à ce moment là, d’avoir eu envie de tout quitter. Mais sûrement de par mon jeune âge et mon manque d’initiative à cette époque, je m’étais alors renfermé sur moi même et j’avais simulé un rétablissement à la norme en acceptant les différents rendez-vous que ma mère m’arrangeait avec différentes jeunes filles. Ma famille a donc essayer de me conditionner, mais rien à faire, je ne changeais pas.

Ce ou plutôt celui qui m’avait permit de m’émanciper de ma famille, c’es toi et je t’en serai toute ma vie reconnaissant. Grâce à toi Andrea, j’ai pu rencontrer et apercevoir ce qu’était réellement une vraie famille en entrant dans la tienne. Ta mère et tes deux soeurs ont toujours été aux petits soins et des amours vis à vis de moi et leurs présence me manque terriblement encore aujourd’hui. Toi tu es mon prince charmant celui qui est venu me secourir de l’enfer que je vivais au sein même de ma propre famille. Tu m’as libéré de leur étreinte, de leur pouvoir et tu as fait de moi l’homme le plus heureux de cette planète. Outre ton acte chevaleresque, tu as été la personne la plus importante de ma vie, tu as été la première et le seule personne à faire vivre mon coeur, à lui apprendre à aimer inconditionnellement. Tu as été mon premier amour et le seul, je ne le répèterai jamais assez je crois. D’ailleurs c’est fou comme tant d’amour peut se faire ressentir pour une seule et unique personne. Je pense que ce que j’ai ressenti pour toi va au delà de toutes les sciences que l’on connait, au delà de toutes les émotions, il n’y a que moi qui puisse savoir à quel point je t’ai aimé et t’aimerais toute ma vie.

C’est pourquoi ce soir lorsque tu es venu à me reprocher le fait que je ne veuille pas tenter ma chance à nouveau avec toi, que je n’ai pu contenir toute ma rage et mon envie de te faire entendre à quel point je t’aime Andrea. L’amour que j’ai pour toi me consume chaque jour et cela depuis le premier jour où nos regards se sont croisés. Alors oui je me refuse à t’accorder cette seconde chance, mais tu devrais être conscient du pourquoi. Tu m’as trompé avec un autre alors que tu savais réellement à quel point je comptais sur toi pour que je puisse vivre ma vie. Je me retrouvais donc en larmes face à toi, après t’avoir fait entendre mes derniers mots. Derniers mots se voulant être l’écho de mon amour pour toi et ainsi de ma plus grande faiblesse. Il ne s’en fallut alors pas longtemps pour que tu prennes à ton tour la parole et je dois avouer que les mots qui sortirent de ta bouche vinrent à amener le doute, la confusion dans mon esprit. Incapable de pouvoir contrer tes mots sur le moment, je restais figé et muet, c’est comme si mon monde autour de moi s’était arrêté, je n’entendais plus que ta voix. Lorsque tu prononças l’achat d’une bague de fiançailles, mon coeur se déchira en mille morceaux; une partie de moi ne voulait même pas y croire, tandis que l’autre espérait au plus profond que ce soit vrai. Tes mots étaient ancrés de douleur, de puissance et d’amertumes, si bien que mes larmes continuaient de couleur encore et encore. Comment pouvais-tu oser encore mettre ça sur le dos de ma famille, je trouvais cela bien trop facile comme excuse, comme moyen de détourner la réalité, j’étais conscient que ma famille ne me portait plus dans son coeur ou dans ses convictions depuis belle lurette, mais je me laissais toujours à croire que c’était le parfait alibi pour toi et que tout cela sonnait ainsi bien faux à mes oreilles. Cette histoire de bague me resta malgré tout coincé dans un creux de ma tête et au moment où tu vins à me déposer cet anneau dans ma main, mon coeur s’arrêta de battre. Ce fut tel un coup de massue, un véritable choc, un état d’alerte optimal. Tout me semble irréel et impalpable. Je perds conscience durant quelques instants, avant de finalement reprendre le dessus. Je regarde alors ma main, la bague s’y trouvant avant d’essayer de comprendre, de remettre tout en ordre dans ma tête qui se trouve être dans un désordre épouvantable « Euhh … » Je ne trouve pas les mots, je ne sais quoi dire, quoi penser de ce que tu viens de me dire, de me prouver. Comment était-ce possible ? Mon esprit inquisiteur reprit alors le dessus « Si tout ça est vrai Andrea, pourquoi aujourd’hui ? … Pourquoi ne pas être venu me retrouver plus tôt … Pourquoi ne pas être venu me montrer cette bague bien avant … cela fait six ans … » Je n’arrivais pas à comprendre réellement pourquoi il avait mit tant de temps à me mettre la vérité sous les yeux « Tout le monde sait que depuis cinq ans le fils Evans étudie à Oxford ! Je fais la une des tabloïds chaque semaine ! … » Essayant de me calmer, pour comprendre au mieux ce qui était entrain de se passer là, j’avançais finalement vers lui, posant ma main sur son épaule « Regarde moi Andrea … Et dis moi que tout ça est vrai, dis moi que tout ça n’est qu’un malentendu … » Plongeant mon regard dans le tien, plein de larmes, je viens alors du bout de mes doigts tremblants essuyer tes yeux, tes joues trempés « Dis-moi tout, je veux tout savoir, ne m'épargne rien Andrea je t'en supplie … peu importe le mal que cela me fera, j’ai juste besoin d’entendre la vérité et seulement la vérité … il n’y a que comme ça que j’accepterai que tu me mettes cette bague au doigt … » Oh que oui j’en rêvais de cette bague à mon doigt, oh que oui j’avais envie que tu sois à nouveau le seul homme qui partage ma vie ! C’était mon souhait le plus cher, mais avant de pouvoir y accéder j’avais besoin de comprendre. Comprendre ce qui s’était réellement passé, pourquoi tu avais mis tant de temps … la seule chose dont j’étais sûr à l’instant même, c’est de notre amour qui embaumé tout ce lieu magique.

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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptySam 21 Fév - 0:31

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ L’amour. Il y a tellement de préjugé sur ce sentiment, que l’on chercher tous à obtenir à un moment ou l’autre. Les âme soeurs, les opposés qui s’attirent. Comme si tout le monde était capable de s’aimer. Mais si c’était le cas il n’y aurait pas de guerre, ni même de conflit. J’ai toujours pensé que l’amour était indescriptible, une sensation que l’on ne peut pas expliquer. Un méandre de sensations qui font que l’on a l’impression de planer, que rien ne peut nous atteindre tant que l’on est avec cette personne. Et c’est exactement ce que j’avais ressenti, chaque jour passé en ta compagnie, Aaron. Tu m’apportais la sécurité, le bien-être. Et plus les jours passaient, et plus c’était fort. Le véritable amour c’était cela, être capable de se renouveler chaque jour, d’ouvrir les yeux et de regarder la personne en face de nous comme si c’était le premier jour qu’on la voit et qu’on tombe amoureux. Mes yeux n’avait cesse de s’émerveiller de ta présence à mes côtés, et de t’aimer encore plus fort. Même aujourd’hui, je ressentais encore les affres de mon amour pour toi, comme si rien ne s’était envolé.

La famille est souvent le vecteur de beaucoup de conditionnement. De mon côté j’ai vraiment eu beaucoup de chance. Ma mère a été un modèle de courage pour nous élever, mes soeurs et moi, seule. Elles ont été d’une tolérance incroyable quand je leur ai avoué que je préférais les hommes. Notre relation n’en a été que renforcé même. Je sais que j’ai énormément de chance d’avoir une telle famille, qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être vraiment accepté comme on est par les personnes qui nous sont les plus proches. J’avais toujours voué une certaine admiration à ceux qui n’ont pas eu la même chance que moi. Tu es bien entendu le premier à avoir toute mon admiration. Je n’arrive pas à imaginer tout ce que tu as dû vivre avec ta famille, mais le peux que tu m’en as conté, j’étais horrifié. Je n’arrivais pas à comprendre comment une famille pouvais faire autant de mal à quelqu’un et de le vouloir sciemment en plus de cela. On ne choisit pas sa sexualité, et je t’ai toujours trouvé admirable d’avoir pu supporté tout ce qu’ils t’ont fait subir sans même commettre un meurtre, je ne suis pas certain d’en pouvoir supporté autant. Je n’étais pas aussi courageux que toi. Je suis peut-être lâche enfin de compte.

Alors quand on s’était rencontré, au bord de cette route, c’est avec joie que je t’avais ouvert les portes de ma famille. Elles t’ont accueillies et accepté comme leur second fils ou frère. Elles t’ont de suite appréciées, il faut dire que tu me rendais heureux et que ça leur suffisait amplement. Comme le disait si bien ma mère, elle ne pouvait pas rêver mieux comme gendre. Aujourd’hui encore, je sais qu’elle considère Aaron comme son propre fils. Mes soeurs, quant à elles sont un peu plus réservées, et en colère contre lui. Parce que ce sont elles qui ont dû me ramasser à la petite cuillère. Mais je sais qu’elles ne pourront pas lui en vouloir trop longtemps. J’avais vraiment été très heureux pour toi, quand je remarquais ton épanouissement dans ma famille, tu en avais tellement besoin que je te devais bien ça pour tout le bonheur que tu me procurais. Jamais personne ne m’avait poussé à me dévoiler, à autant me mettre à nous que tu as su le faire. Tu as été le seul à me connaître par coeur, je n’avais aucun secret pour toi. Tu me connaissais mieux que tout le monde. Et, encore maintenant, j’étais prêt à n’importe quoi pour toi, même à donner ma vie pour toi. Tu es le seul pour qui le sacrifice peut être envisageable. Même loin de toi, physiquement ou psychiquement, je ferais tout. Ma vie tourne autour de toi, comme si j’étais né pour cela, pour te protéger, pour ton bonheur.

Mais ce soir, on est à mille lieux de ton bonheur. Encore une fois, j’ai cette amère constatation que je te fais souffrir plus que de raison. Et je ne voulais pas cela. Alors peut-être que je suis finalement égoïste et que mon bonheur passe avant le tien. Tes paroles ne font que me persuader de cela et c’est encore plus douloureux. J’encaisse sans rien dire, acceptant tes reproches qui sont pourtant teintés d’amour, je ne ressens au plus profond de mon être. Je devais me mettre à ta place, essayer de ressentir la douleur que tu as pu avoir en ayant cru que j’avais pu te tromper. Pourtant, je me dis que si tu avais vraiment eu une confiance aveugle en moi, tu n’aurais pas cru cette histoire aussi facilement. Il y avait une colère latente en moi, qui me criait de ne pas te croire. Pourtant je ne l’écoutais pas, et fermait les yeux douloureusement à tes mots. Je ressentais ton amour, et je devais me faire violence pour ne pas essuyer tes larmes, pour ne pas les embrasser pour t’enlever cette douleur. Sais-tu à quel point c’est difficile de te voir aussi malheureux ? C’est pire que de la torture. Je ne pouvais pas supporter de te voir aussi mal, alors je laisse les barrières que je m’étais construite durant ces dernières années pour laisser place à mes propres larmes. Et, une nouvelle fois j’avance l’histoire du complot. Mais cette fois-ci je n’omet aucun détail, et surtout pas cette histoire de bague de fiançailles. Je ne voulais plus me battre avec toi, et si tu ne me croyais pas cette dernière fois, alors je te promets que je lâcherais l’affaire et que je te rendrais ta liberté, même si je n’aurais plus rien à faire dans ce monde. Car l’espoir de te retrouver est la seule chose qui me permet de tenir debout. Je ne vis que pour toi. Je n’avais pas parlé de cette bague avant, tout simplement parce que c’était comme rajouter de l’huile sur le feu, et te connaissant tu me m’aurais probablement jamais cru. Tu étais capable d’être aussi borné qu’un âne. J’appréciais cette qualité, parce que tu parvenais toujours à obtenir ce que tu voulais. Et si je ne t’amenais que mon ticket, je sais que tu réfuteras en bloc le fait que je puisse dire la vérité. Mais aujourd’hui, beaucoup de choses ont changées, et j’ai bien plus d’éléments à te présenter. Je suis presque certain de parvenir à te convaincre cette fois-ci. Je me recule, les mains tremblantes. J’étais dans tous mes états, en larmes et en proie à une crise de nerf imminente. Pourtant si tu acceptes de m’écouter, je repousserais tout cela au maximum pour te faire entendre, une nouvelle fois ma version des faits. « Parce que tu aurais accepté de m’écouté à ce moment-là ? Je te connais Aaron, je sais que tu as besoin de preuves concrètes pour que tu puisses me croire, alors oui, c’est maintenant que je te le dis, parce que j’ai les moyens... Et j’avais perdu tout espoir....» Je finis par aller m’asseoir, passant ma main dans mes cheveux, j’étais complètement dévasté, et mon esprit était vraiment mis à mal ce soir. « Je sais... » Je soupire doucement avant de sursauter à sa main, c’est un regard apeuré que je t’envoie. J’étais mis à nu, et ça me fais peur, parce que je suis en terrain miné, et j’ai peur de ta réaction, de ne pas survivre si tu ne me croies pas, je ne pourrais pas supporter un nouveau rejet de ta part. J’emprisonne tes doigts avant de plonger mon regard dans le tien. « Je te jure que c’est la vérité, que jamais je n’aurais pu envisager une seule seconde de te tromper. Tu étais essentiel à ma vie. » Je soupire, alors que tu me demandes de tout t’expliquer. Je tire sur ton bras pour que tu t’assoies, car tu en auras bien besoin. « À vrai dire, je ne sais même pas par où commencer, tellement tout cela est gros. Mais je n’ai rien vu venir avant ce fameux soir. Si je n’ai pas compris ce qui m’est tombé dessus tout de suite, je savais que l’on m’avait joué un coup fourré, parce que je n’avais fait que les bijouteries pour te trouver la bague parfaite, avec ma soeur.... Mais je ne savais pas encore sur quoi j’allais tomber. Je devais déjà essayer de sauver notre couple, enfin tenter de le sauver, plus exactement... Puis... J’ai croisé ton père un peu plus tard, il m’a lancé un regard effrayant, empli de suffisance.. Je ne sais pas ça a fait tilt. C’est à ce moment-là que j’ai commençais à chercher la vérité.. Et ça a tourné en véritable obsession. Je m’enfermais là-dedans au grand dam de ma mère et mes soeurs. Je ne sortais plus, et refusais tout ce que l’on me proposait, je travaillais le strict minimum. J’étais acariâtre, impossible à vivre, et je ne te parle pas de mes pensées noires, voire suicidaire. Mais, lorsque j’étais à la recherche des preuves, et déjà de qui était le mec sur la photo, c’était comme si, d’une certaine manière, j’étais avec toi. J’avais besoin de cela pour survivre. Mais, je stagnais rapidement, j’avais rien retrouvé, il faut dire que je n’avais pas beaucoup de moyen pour y parvenir, mais je savais intuitivement que c’était lié avec tes parents. Je commençais de nouveau à me renfermer sur moi-même, à avoir les idées sombres. Et si je suis ici, à Oxford, c’est grâce à ma soeur, qui a envoyé mon dossier... Et.. Cette dernière fois, dans le bureau, ce n’était peut-être rien pour toi, mais pour moi c’était comme si l’espoir réapparaissait... Alors je me suis fais aidé de quelqu’un... Et j’ai réussi à trouver ce fameux lien entre cet inconnu, ces photos et tes parents. » Je soupire, n’ayant pas poser mon regard une seule fois sur aaron pendant ce long discours, mais je serrais ses doigts entre les miens. « Je.. J’étais prêt à laisser tomber, si j’avais su que tu étais plus heureux sans moi. Je ne voulais que ton bonheur, même si je n’étais pas celui qui te rendait heureux. Même si ma vie était insupportable sans toi à mes côtés. » Je regarde sa bague, dans sa main, la reprenant je la fais tournoyer entre mes doigts, laissant la gravure à l’intérieur de l’anneau : un signe infini et deux A entrelacés, signe de notre amour infaillible, mais pas tant que ça.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptySam 21 Fév - 19:33

"Happy Valentine's Day."

Fataliste ou pas, nous avons tous un destin et c’est ainsi que destinés, nous étions tous les deux destinés... Chacun est-il maître de son destin ou sommes-nous les jouets de la fatalité... Comment savoir réellement ? Les hommes ont inventé le destin afin de lui attribuer les désordres de l’univers, qu’ils ont pour devoir de gouverner, mais en réalité le destin c'est simplement la forme accélérée du temps. J’avais toujours été certain que toi et moi avions un destin commun, depuis notre première rencontre sur cette route où j’avais eu ma panne de voiture et où en parfait grand prince que tu étais, tu avais eu l’amabilité de m’aider, on connait tous les deux la suite, à savoir notre rapprochement et surtout notre belle histoire d’amour. Comment peut-on ainsi passer à un début si prometteur, à la situation dans laquelle nous nous trouvions maintenant aujourd’hui ? J’étais bien loin de me doutait de la vérité ou bien étais-je trop bornée ou trop blessé pour l’entendre.

À l’époque de la révélation de ton infidélité à mon égard, tu m’avais alors dès le départ avoué que tout cela n’était que balivernes, que mensonges et diffamations à ton égard, mais j’étais pourtant resté de marbre face à tes mots et je n’avais alors écouté que ma raison au détriment de ma passion, qui essayait tant bien que mal de vouloir trouver une explication à tout cela. Mon amour pour toi m’avait pourtant tirailler dans les plus profond méandres pour tenter de me convaincre que tout cela n’était pas possible, que tu n’étais pas capable de cette trahison si douloureuse et pourtant même si mon amour pour toi était bien plus fort que beaucoup d’autre chose, ces preuves accablantes jouant contre toi et le récit de certaines personnes, en particulier membres de ma famille m’ont complètement bouleversées et déstabilisées et ont fait de moi cet être froid et pas du tout confiant dans l’amour que nous avions. Tous ces éléments ont réussi à me faire douter de toi, de ta sincérité et pire encore de ton amour à mon encontre. Je m’étais alors souvent posé la question de savoir si j’avais fait le bon choix en te quittant et en ne te laissant aucune occasion de pouvoir t’expliquer dignement comme tu l’aurais mérité. J’avais alors préféré la facilité en me renfermant sur moi même, en vivant seul ma totale dépression post-rupture, j’en étais même venu un jour à tenter de mettre fin à mes jours, par chance le destin sembla vouloir me dire que ce n’était pas mon moment de dire adieu à ce monde et c’est ainsi que je m’étais réveillé non pas dans un monde parallèle, mais bien dans une chambre d’hôpital, ma foi bien vide. De là s’en est alors suivit des années de suivi psychologique et surtout un nouveau moi. C’est dès ce moment là que je suis devenu l’homme que je suis aujourd’hui, un être n’accordant plus aucune place aux sentiments amoureux, seul le sex est autorisé dans ma définition de ma nouvelle vie.

Oui mais voilà, cette définition semble belle et bien s’éloignée de plus en plus et cela uniquement parce que tu es à nouveau entré dans ma vie depuis quelques semaines maintenant. Je dois avouer que lors de nos retrouvailles dans ton bureau le sentiment qui avait le dessus sur tous les autres était peut être pas celui auquel je m’attendais. En effet, c’est ma passion, mon amour pour toi qui ont littéralement pris le dessus sur ma colère, ma haine, ma rancoeur à ton encontre. Comme quoi l’amour reste le plus fort de tous les pouvoirs que l’homme peut posséder. Et ce soir plus que jamais je me rends compte que notre amour est bien plus fort que tout.

Nous sommes tous les deux en larmes, nous sommes tous les deux à bout de nerfs, nous sommes tous les deux encore tellement liés par cet amour qui nous consume encore à petit feu aujourd’hui. Comment est-ce possible après tant d’années de pouvoir encore aimer une personne comme je peux t’aimer Andrea, comment est-ce possible que tu représentes à la fois l’homme qui m’aura fait le plus souffrir (excepté mon père) et celui qui me procure autant de sentiments intense au plus profond de moi. Nous sommes loin ce soir de la définition du bonheur et pourtant plus je laisse mes mots se libérer de la prison dans laquelle ils avaient trop longtemps échappé, plus je me sens bien. Plus tu m’exprimes que ton amour pour moi est toujours aussi présent et fort, plus mon ventre se noue, se tord, si bien que je commence à en avoir mal. Mes larmes qui coulent me libèrent du poids de notre histoire bien trop douloureuse. Ce soir, j’ai l’impression que ce sera soit la fin de notre histoire, soit la place à une seconde chance. Nous sommes tous les deux comme deux acteurs en représentations, tous nos gestes, nos mots, nos regards … nos êtres tout entier expriment sans limites le moindre des sentiments que l’on ressent, on ne maîtrise plus rien. Te voir en larmes ainsi face à moi est déchirant, c’est pire que de la torture, je tiens encore tellement à toi, que voir que toute cette histoire te blesse autant toi que moi, me rend malade. J’aimerais que jamais nous ne nous sommes rencontrés, pour t’éviter toute cette peine. Pourtant à ce moment même l’espoir de retrouver la seule chose qui avait réellement compté dans ma vie était bien plus forte que ce désir de ne t’avoir jamais rencontré. L’espoir en moi de pouvoir te retrouver réapparaissait progressivement au fil de tes mots. Que ce passait-il comment pouvais-je espérer une chose pareille, c’était impossible … mais pourtant vrai. Je me laissais alors à t’écouter réellement pour la première fois depuis six ans, je te laissais enfin l’opportunité de me faire part de ta version de toute cette histoire. Ma seule obsession maintenant était de découvrir la vérité, tu venais de me lâchais une véritable bombe en me dévoilant cette bague, je voulais en connaître la suite. T’écoutant alors mon regard ne te quittant plus, je séchais mes larmes, essayant de rester fort face à ces révélations fracassantes. Je venais de te demander de me dévoiler toute la vérité sans en opter le moindre détail, même si cela devait me blesser encore plus que je ne l’avais été, je voulais tout connaître de ta version des faits. Tu ne tarda pas ainsi à prendre la parole. Durant tout ton monologue, je ne réagissais pas, je restais là muet et concis à t’écouter sans broncher. Il me fallut tout de même plusieurs longues secondes avant de pouvoir trouver mes mots face à ce que tu venais de me dévoiler et qui paraissait soudain si probable, beaucoup plus que tout ce que j’avais pu m’imaginer durant toutes ces dernières années.

Prenant ma tête entre mes mains, je m’effondre complètement. Mes larmes coulent, coulent encore et encore sans même que je ne puisse tenter de les arrêter. C’est un torrent d’une puissance incontrôlable. Je suis à ce moment là anéanti, mais à la fois soulagé par ce que tu viens de me dire. Je te regarde finalement jouer avec cette bague qui représente tellement. C’est à ce même instant que je remarque l’inscription gravé à l’intérieur. Je ne peux plus douter de toi, j’ai été un terrible imbécile et je crains alors que tu ne puisses jamais pouvoir me pardonner d’avoir ainsi pu douter de toi. Ne pouvant ainsi pas réussir à te regarder droit dans les yeux, trop honteux de ma personne, je laisse entendre mes premiers mots « Je … je suis désolé Andrea … tout ça me fait me rendre compte que je ne t’ai jamais mérité … » … je me relève alors plus énervé que jamais contre moi-même « Comment ai-je pu être aussi con ! Comment j’ai pu douter de toi, de nous ! … Comment ai-je pu penser que ma famille disait la vérité à ton sujet ! » terminais-je en venant taper mon poing contre le mur de béton se trouvant face à moi, venant ainsi à me blesser « Eh merde ! ». Le poing en sang, je ne sentais pas réellement la douleur de cet incident, la seule douleur que je ressentais là, c’était bien celle provenant de mon coeur. Gardant ainsi mon poing serré, car je n’arrivais plus concrètement à le bouger, je venais à te faire face à nouveau en m’asseyant à tes côtés, me laissant complètement tomber dans tes bras, ma tête se retrouvant contre ton torse. En pleurs mes prochain mots furent difficiles à entendre « Je n’ai jamais cessé de t’aimer Andrea, mais j’ai bien peur que tu ne puisses jamais pardonner ma stupidité et ma naïveté … » Je restais blottis contre ton torse pour finalement relever mon visage est ainsi me rapprocher de tes lèvres, fermant les yeux, je m’approche encore et encore dans l’optique de partager un baiser qui je l’espérais tu allais accepter … Ce baiser allait ainsi devenir le symbole de notre réunion ou bien celui de la fin de notre histoire, tout allait dépendre de ton choix, allais-tu accepter ou non ce baiser. Allais-tu pouvoir pardonner le fait de ne pas avoir eu confiance en toi durant toutes ces années, j’avais bien peur que la réponse à toutes ces questions ne soit pas celle que j’attendais.

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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyLun 23 Fév - 23:32

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ Le destin, drôle d’invention de la vie. Je n’y croyais pas trop habituellement. Mais force est de constater que j’avais plutôt changer d’opinion avec l’histoire avec Aaron. Cette histoire quand on la regarde un peu plus objectivement, je ne pensais pas qu’un jour je pourrais vivre une histoire aussi puissante que la notre. Je ne contrôlais rien, mais je sais que je n’ai jamais été aussi heureux que lorsque nous étions ensemble, toi et moi. Je pourrais même dire que toute idée de bonheur avait même disparu ces dernières années. Le bonheur était éphémère et j’en avais fait l’expérience, bien trop jeune pour cela même.

Bien sûr que, lorsque tu m’avais mis à la porte avec perte et fracas, je n’avais pas compris et c’est avec douleur que j’avais pris la direction d’un hôtel. Pourtant pendant notre confrontation, j’avais défendu corps et âmes que tout ceci n’était que mensonges et complots. Mais tu n’avais rien voulu entendre, alors je m’étais résigné. J’avais baissé les bras tandis que tu me faisais déguerpir de notre chez nous, Un petit appartement que l’on avait pris rapidement, sur un coup de tête pour tout avouer. Mais je n’avais jamais regretté ce choix, même si c’était un peu rapide par rapport à notre relation qui était encore assez récente. Mais quelques jours dans un hôtel miteux, avant de retourner chez ma mère avait suffi pour comprendre que, si j’avais été dans la même situation que toi, j’aurais certainement eu du mal à te croire. Peut-être que j’aurais réagi de la même manière que toi, je n’en sais vraiment rien. Mais il est vrai que j’aurais plus tendance croire ma famille, même si contrairement à toi, j’étais bien plus proches d’elle que la tienne ne l’était de toi. Mais même, c’est naturel de toujours croire en notre famille, même si celle-ci n’était parfois pas tendre. Mais j’aurais au moins aimé que notre relation te donne le bénéfice du doute, parce que même si j’aurais été catégorique les premiers temps, j’aurais rapidement douté et j’aurais tout compte fait chercher à savoir, du moins c’est ce que j’ai toujours pensé depuis ce jour tragique. Et même si je ne devais pas, cela ne m’empêche pas de m’en vouloir, de souffrir. Parce que oui, je regrettais chaque jour d’être parti, de t’avoir tourné le dos. Chaque jour j’étais tenté de partir et de te rechercher pour te faire comprendre que j’étais incapable de te faire le moindre mal. Mais, ma mère et mes soeurs m’en ont empêché, alors je me rabattais sur le téléphone, espérant qu’un jour tu arrêterais de me filtrer. Mais, les jours et les mois passant, j’ai fini par me résigner et à apprendre à vivre avec cette douleur.

Depuis que l’on s’est retrouvé, mon fragile équilibre quotidien était mis à mal. Il faut dire que nos retrouvailles avaient étaient plutôt mouvementées physiquement et qu’elles avaient été loin de me déplaire. Mais j’avais dû me faire une raison que jamais tu ne serais capable de me pardonner, et j’étais en train de nouveau de me laisser aller à petit feu. Je ne supportais plus cette distance que tu t’évertuais à mettre entre nous depuis ce fameux écart qui n’en était pas un pour moi. Je sais qu’un jour ou l’autre j’allais menacer d’exploser et que ce ne serait bon pour personne. Mais bon sang tu étais celui qui dirigeais ma vie, ça ne s’oubliait pas en un jour, ni même en quelques années. Et je ne voulais pas oublier de toute manière.

Décidément cette Saint-Valentin ne serait en rien bénéfique pour que l’on reconstruise quelque chose de solide entre nous, même si ce n’était que de l’amitié, car je ne peux pas rester loin de toi, c’est comme ça et j’ai fini par l’accepter. Tu es essentiel à ma survie, à ma vie. Tu as tous les droits sur moi, n’en doute pas. Pourtant je n’aime pas que l’on dicte ma vie, mai toi tu n’as même pas besoin de dire quoi que ce soit, je suis simplement fou de toi, et je ne peux pas le nier. Tu peux me faire tout le mal que tu veux, tu peux même me tuer que mes sentiments ne disparaitront jamais. C’est fini maintenant, je ne veux plus les repousser loin de moi, et si je devrais mourir d’amour pour toi, alors ce serait comme ça. Mais ce ne serait pas sans défendre une ultime fois ma vérité, notre vérité. Et alors si tu ne me crois pas, alors promis je te laisserais tranquille, et je disparaitrais à jamais de ta vie si c’est ce que tu veux. Alors je suis mon propre avocat, défendant bec et ongles son affaire, pourtant ce n’est pas ton mal que je veux. Je veux simplement que tu ouvres les yeux sur l’ampleur de la force de persuasion de ta famille. Sur le mal qu’elle peut te faire, tout ça parce que ton orientation ne leur plait pas. Elle sait où appuyer pour que ça marche. Et le résultat est là, en face de nous. Te voir aussi détruit, démunis, en pleur, ça me déchire littéralement le coeur. Je ne peux pas supporter te voir autant souffrir que cela. Cela m’est insupportable. Mais pour autant je préfère souffrir, que me dire que tout cette souffrance n’existerait pas si nous nous étions jamais rencontrés au bord de cette route, moi te venant en aide. parce que l’amour que je ressens pour toi est bien plus fort que tout. Mais l’espoir est en train de grandir à nouveau en moi. Je vois l’intérêt nouveau que tu sembles me porter avec cette bague. Cela me fait presque regretter de ne pas l’avoir sorti avant. Mais je soutiens mon idée que ça aurait été trop tôt avant. J’avais pressenti le bon moment. Et j’avais finalement raison. Mais, le temps n’avait pas guéri nos blessures, bien au contraire, j’avais l’impression qu’elle était encore aussi vive comme si tout cela s’était passé hier. Et même si le récit de tout ce que j’avais découvert me retournait les tripes, je sais que je te devais ça, tu le méritais, tu avais bien assez attendu comme cela. Je déballais tout, sans omettre le moindre détail de mes souvenirs, même si je sais que ce sera plus complet avec tout ce que j’ai amassé comme preuves. Mais ton manque de réaction commençait doucement à m’effrayer, je n’aimais pas vraiment cela. Je préférerais te voir tempêter, m’insulter ou autre, mais pas ce manque de réaction.

Tu finis cependant par réagir, et mon coeur se brise en te voyant éclater en pleur de cette manière. Je comprends rapidement que tu t’en veux, plus que nécessaire. Parce que moi, j’ai finis de t’en vouloir, depuis longtemps. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier, et c’est encore pire quand c’est toi, je suis incapable de t’en vouloir. Cette bague entre mes doigts, représente tout ce que tu es pour moi : l’infini d’une relation qui perdurera dans l’éternité, nos deux A entrelacés comme une évidence éternelle. Cette bague ne m’a jamais quitté, comme un incessant rappel qu’un jour je pourrais peut-être te reconquérir, et ce jour semble être (enfin) arrivé. Je cherche ton regard, je veux y lire ce que tu ressens. Je ne veux pas que tu me caches quoique ce soit. Les secrets ont bien failli avoir la peau de notre amour. « dis pas n’importe quoi... Tu es le seul qui me mérite, ne doute jamais de ça... » Et c’est bien ce que je craignais, tu t’en voulais au point d’être bien trop en colère contre toi-même. Et je sais que ce n’est pas bon du tout, tu es quelqu’un d’impulsif, explosif, tu ne fais jamais rien à moitié. Je te connais comme si tu étais mon jumeau. J’amorce un geste pour te prendre dans mes bras mais tu t’échappes et commence à t’agiter devant moi, ça ne présage rien de bon. Je n’ai pas tort quand je te vois éclater ton poing contre le mur. « Arrête ! » Je ne peux pas supporter te voir te faire du mal, physiquement, mais tu reviens vers moi avant que je n’ai pu bouger. L’accueillant dans mes bras, j’entoure son corps de mes bras, posant ma tête sur la sienne. « Arrête de te faire mal, tu sais que je ne supporte pas cela. » Glissant mes doigts dans ses cheveux, je le berce comme un enfant, je ne veux plus l’entendre pleurer. « Il y a bien longtemps que j’ai cessé de t’en vouloir, je t’aime trop pour cela... » Je soupire doucement alors que tu recules ta tête. Je plonge mes yeux dans les siens, je te vois avancer, je ne cache pas mon sourire comprenant ce que tu voulais. Je trouve cependant que tu vas bien trop lentement, j’avance mes lèvres jusqu’à rencontrer les tiennes, ma main glissant sur ta nuque. T’embrassant légèrement, je ne quitte pas tes lèvres avant un long moment avant de susurrer « J’attendais cela depuis tellement longtemps. » Je caresse sa joue, les larmes aux yeux, de souffrance, mais surtout de bonheur de te retrouver, enfin.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyJeu 26 Fév - 17:52

"Happy Valentine's Day."

Qui aurais-pu imaginer quelques heures plus tôt, que je terminerais ma soirée dans tes bras Andrea ? Qui aurais-pu imaginer que la vérité sur notre histoire n’était pas celle que je m’étais pourtant gardé de croire durant ces six dernières années ? Le destin nous réservait donc pas mal de questions auxquelles nous n’aurons sans doute jamais de réelles réponses. Peu importe, tout ce que je savais à cet instant précis c’est que me retrouver dans tes bras maintenant était la chose que j’appréciais le plus. Blottis tout contre toi, le coeur encore palpitant de par ta révélation au sujet de toute la mascarade mis en place par ma propre famille dans le but de t’éloigner de moi à jamais, mes yeux ne cessant de couler, j’avais tout de même voulu entreprendre un dernier geste afin d’obtenir la réponse qui me paraissait la plus importante à mes yeux à ce moment précis, à savoir si tu pouvais me pardonner le fait de t’avoir pendant toutes ces années posé comme le seul coupable à notre rupture. C’est ainsi que je cherchais à obtenir un baiser de ta part, si tu l’acceptais nous pourrions alors très certainement repartir sur de bonnes bases et pourquoi pas aspirer à vivre enfin l’histoire d’amour que nous méritons, ou au contraire si tu le refusais, cela marquerait à jamais la fin de notre relation à jamais. Par chance ou simplement par pur amour, tu ne tarda pas un seul instant pour accélérer notre rapprochement et ainsi fini par m’embrasser. Ce baiser fut si intense et si sincère que je n’avais maintenant plus aucun doute sur ta sincérité et sur les mots que tu avais pu me faire entendre plus tôt. Tu avais autant souffert que moi durant toute ces années et si je n’avais pas été aussi stupide et rancunier à écouter toute ma famille qui avait fait de toi le parfait coupable et bien peut-être qu’aujourd’hui la bague que tu m’avais acheté à cette époque là, je la porterais autour de mon doigt, nous serions même peut-être même pères, qui sait. Préférant ne pas devenir mélancolique, je profitais du moment présent et ne put m’empêcher de sourire à tes mots auxquels je ne tardais pas à réagir « C’est tout ce que j’ai toujours espéré dans mes rêves les plus fous … » Te volant un nouveau baiser tout en me redressant un peu plus, j’essayais d’ouvrir mon poing qui commençait réellement à devenir douloureux, mais en vain « Je crois bien que je me suis cassé quelque chose … » Je ne pus alors m’empêcher de rire nerveusement tout en croisant ton regard inquiet « Ne t’en fais pas, je souffre … mais ce n’est rien comparé à toutes ces années passées loin de toi ».

Fouillant par la suite de mon autre main dans mes poches de pantalon, puis dans ma veste en cuir, j’en ressortais mon téléphone et après quelques minutes de recherche, je me relevais droit devant toi, te faisant face avec un sourire malicieux au coin des lèvres. « Lève toi et accorde moi cette danse Andrea … après tout c’est bien la Saint-Valentin aujourd’hui non ? » Ne lui laissant pas le temps de répondre, je mettais en marche le lecteur audio et les premières notes de la musique Love Me Like You Do de Ellie Goulding, qui était la chanson parfaite à notre relation en ce moment précis. Posant finalement mon smartphone sur le rebord de la murette sur laquelle on était assis, je te tendais la main afin que tu veuilles bien m’accompagner pour cette danse. « Allez tu ne vas quand même pas me planter là, le soir de la Saint-Valentin ? Tu me dois bien une danse après toutes ces années hein » You’re the light, you’re the night, You’re the color of my blood, You’re the cure, you’e the pain, You’re the only thing I canna touch, Never knew that it could mean so much, so much … les paroles étaient vraiment parfaitement adaptées à tout ce que je pouvais ressentir à cet instant présent, elles étaient le reflet parfait de mes sentiments à ton égard. Attrapant ta main rapidement, puisque tu te faisais attendre à venir me rejoindre, je te tirais alors vers moi, pour finalement que tu te retrouves debout. Me rapprochant alors de toi, toujours un léger sourire en coin qui semblait ne plus vouloir me quitter maintenant, je laissais alors venir mes bras entouré ton cou, tandis que je te laissais posé mes mains dans le bas de mes reins. Plongeant mon regard dans le tien, je commençais alors à bouger au rythme de la mélodie se propageant dans tout le cloître. L’ambiance se voulait dès plus romantique et partagé ce moment avec toi était tout ce que je pouvais espérer de mieux pour cette soirée placée sous le signe de l’amour. « Je pense que les paroles parlent d’elles mêmes, mais je préfère te le dire quand même … Je t’aime Andrea Matthew Fitzwilliam n’en doute jamais ». À la suite de mes mots, les paroles de la musique de Goulding repartirent de plus belle So love me like you do, love me like you do, love me like you do, love me like you do, touch me like you do, touch me like you do … What are you waiting for ?. Profitant de cet instant, je profitais de notre slow pour poser ma tête dans le creux de ton cou y déposant même un tendre baiser. La soirée avait plutôt mal débutée, mais je dois avouer que maintenant je me trouvais être l’homme le plus heureux de toute la terre entière, je n’aurais jamais pu rêver de meilleure Saint-Valentin que celle-ci, puisque retrouver l’homme de ma vie c’était là le plus merveilleux des cadeaux que le destin ait pu me réserver.

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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyDim 1 Mar - 20:48

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ Jamais, ô grand jamais, je n'aurais imaginé que l'issue de cette soirée serait aussi favorable. Au contraire, je n'avais même pas imaginé que l'on puisse reformer un couple ce soir. J'avais même perdu tout espoir ces derniers jours. Comme quoi il ne faut jamais désespérer dans la vie. J'avais enfin l'impression que mon coeur se remet à battre correctement. J'ai même l'impression de revivre. Ce sentiment, je ne l'avais jamais ressenti, comme si c'était prendre enfin conscience que notre vie n'avait plus d'importance, comme si on se laissait vivre par simple nécessité. T'entourant de mes bras, je ne cessais de te bercer pour te calmer. Te voir pleurait était vraiment déchirant pour moi. Je laissais mes mains virevoltaient le long de ton dos, cherchant à te calmer. Je ferme les yeux, ne voulant pas ajouter mes larmes à ta peine. Embrassant tes cheveux, je me recule lorsque tu me pousses légèrement, fronçant les sourcils. Je me demandais bien ce qui te passait par la tête. Laissant une main sur sa joue, je te vois avancer vers mon visage, bien trop lentement. Alors j'amorce le mouvement et pose mes lèvres sur les siennes. Ce baiser était doux, un peu hésitant, comme si c'était notre premier baiser. Ma main glisse dans sa nuque pour le maintenir au plus proche. J'approfondis le baiser, glissant mes doigts à la base de ses cheveux. J'espérais que cela suffirait à te rassurer à ce que je peux ressentir pour toi. Que tu n'as plus besoin d'avoir peur que je ne te pardonne pas, parce que je suis incapable de t'en vouloir plus que nécessaire. J'avais mal, je souffrais, mais maintenant je sais que l'on pourrait réparer toutes nos blessures, doucement, en prenant notre temps. Tout n'allait pas se faire du jour au lendemain. Mais mes blessures psychologiques n'étaient rien comparé à celles que lui devaient ressentir avec tout ce qu'il a à supporter. Je ne préférais pas penser à ce qu'on serait aujourd'hui si tout cela ne s'était pas passé. Je ne voulais pas nous imaginer peut-être marié ou même père. Je préférais me dire que cela allait se faire maintenant que nous étions de nouveau ensemble, j'avais bien l'intention "Alors comme cela on est deux. C'était même inespéré." Caressant ta nuque je prolonge longuement ton second baiser avant de reculer et de baisser mon regard sur ton poing avant de grimacer. Je prends délicatement ma main douloureuse entre la mienne. Passant mes doigts délicatement dessus, je finis par déposer un baiser dessus "On devrait aller soigner cela, tu ne crois pas ?" Je fronce les sourcils avant de secouer la tête "Arrête de dire ça, tu n'en est vraiment pas responsable. C'est ta famille qui est coupable, pas toi."

Je caresse sa joue avant de reprendre la bague qui m'avait servi pour lui prouver la vérité. Je la glisse à son annulaire droit avant qu'il ne prenne son portable. Je lui souris simplement, sans rien dire, cette bague lui a toujours appartenu, alors c'est normal qu'elle soit à son doigt. Je lève un sourcil, il sait pourtant que je suis un piètre danseur. Je ne suis pas du genre à me laisser entraîner dans une danse, telle qu'elle soit. Je ferme simplement les yeux aux premières notes de musique s'échappant de son portable. Cette musique était douce, et absolument parfaite à ce que l'on était en train de vivre en ce moment même. Je te vois revenir, tu ne sembles pas vouloir lâcher le morceau si facilement. Je secoue la tête de gauche à droite, un sourire collé à mon visage. "C'est bien parce que c'est toi et pas cette fichue saint Valentin que j'accepte..." J'attrape sa main avant de me leveret de glisser mes bras autour de sa taille fine. Je soupire doucement, plongeant mes yeux dans les siens, je ne me lassais pas de le regarder. Commençant à me mouvoir en rythme avec toi et la musique, j'aime beaucoup cette ambiance romantique qui s'installe entre nous. Je vivais un vrai rêve. Je profitais du silence pour écouter les paroles. Glissant mes mains dans le bas de ton dos, je te rapproche un peu plus de moi, collant un peu plus nos deux corps. mes doigts s'agitaient en de douces caresses à travers son haut. Bon finalement j'allais peut-être prendre goût à danser avec toi, parce que ce serait quelque chose que j'associerais à nos retrouvailles. J'affiche un grand sourire, touché bien plus que tu ne le penses par tes mots, ta déclaration. "Moi aussi je n'ai jamais cessé de t'aimer, il n'y a pas eu un seul jour où je n'ai pas pensé à toi..." Je resserre mon emprise autour de ton corps "Je ne veux plus jamais te perdre. Je ne le supporterais pas cette fois-ci..." Je t'enlace alors que tu poses ta tête dans mon cou, frissonnant en sentant ton souffle dans mon cou. Caressant ton dos, je descend mes mains jusqu'au galbe de tes fesses, où mes mains ont toujours aimées se réfugier, et pas qu'elles. J'embrasse tes cheveux avant de caler ma tête sur la sienne. " Bébé.... Je crois que je n'oublierais jamais cette soirée..." Je redresse ma tête avant de prendre en otage tes lèvres. C'est à bout de souffle que je relâche tes lèvres " Je t'aime ... Je t'aime... Je t'aime..." J'entrecoupe chacun de mes je t'aime par des baiser le long de ton visage.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMar 10 Mar - 0:38

"Happy Valentine's Day."

Profitant de notre slow pour figer à jamais cet instant mémorable dans ma petite tête, je me laissais alors partir à rêver à nouveau d’un véritable futur à tes côtés. Et Dieu sait à quel point cela est bon de me retrouver ainsi dans tes bras tout contre toi et d’autant plus en ce jour si spécial que représente la Saint-Valentin. Après-tout nous étions bel et bien la définition parfaite de l’amour, puisque le véritable amour, le grand, le vrai, le seul et l’unique, le sentiment le plus fort que tout est bien pourvu de moments difficiles qui le rendent ainsi si puissant lorsque l’on le possède. Nous sommes passés par ces moments difficiles, bien plus que certaines personnes il fallait être aveugle pour le nier. On se retrouvait ainsi maintenant après un peu plus de six ans de séparation et pourtant ce lien si fort qui nous avait unis à l’époque était toujours bel et bien présent entre nous, et ce lien n’était autre qu’un amour véritable, intense et puissant qui aura su bravé les barrières que l’on nous aura mis sur notre route, ainsi que les âges. Laissant ainsi mon esprit vagabonder de rêves en rêves où je me retrouvais à chaque fois à tes côtés, je profitais de cet instant plus que jamais. Chaque second, chaque geste rentraient ainsi dans les petits tiroirs de ma mémoire que je fermais à double tour et dont je jeter la clé, pour ne jamais à devoir les oublier. Ce souvenir de cette soirée de la Saint-Valentin allait rester alors graver à jamais en moi et c’était bien là le but.

Me retrouvant dans tes bras qui m’enlaçaient de manière si douce et à la fois si expressive, me faisait totalement ressentir à quel point j’avais pu te manquer et à quel point toi aussi tu appréciais nos véritables retrouvailles. Car c’était bien ce qu’il se passait maintenant, on se retrouvait enfin tous les deux. Ce qu’il s’était passé dans ton bureau il y a quelques semaines, était également une nuance de retrouvailles, mais c’était plus une question de chimie et d’attirance trop longtemps refoulée … Oh non là ce n’était plus cette question là qui était mise en avant, mais bel et bien le besoin, que nous avions l’un de l’autre pour vivre ou devrais-je même dire survivre. En effet, ma vie sans toi n’avait jamais eu le goût qu’elle avait pu avoir durant tous les moments que nous avions pu passer ensemble. Jamais je n’avais réussi à ressentir à nouveau cette réelle nécessité de vivre ma vie pour une bonne raison que tu représentais. Ressentir ainsi à nouveau ce sentiment là était bien plus bénéfique et jouissif que je n’avais pu l’imaginer. Comment avais-je pu être aussi latent et bête pour ne pas me battre davantage pour retrouver cette sensation de bien être absolu. J’étais aujourd’hui certain d’une chose, c’est que je ne commettrais pas une seconde fois l’erreur de te quitter, de te laisser m’échapper. Aujourd’hui je ne laisserai plus rien, ni personne osé se mettre en travers de notre chemin, je serai même prêt à mourir pour sauver notre couple. Tu en valais la peine et ça j’aurais dû m’en rendre compte bien avant. Bien entendu, j’avais toujours su que tu avais été très important dans ma vie, bien entendu j’avais compris que je n’aurais jamais la chance à nouveau de vivre ce que nous avions et pourtant je n’avais pas été assez fort pour me battre pour ça. Peut-être que ce n’était juste pas le bon moment pour nous, peut-être que nous avions besoin de tous ces rebondissements aussi terribles qu’ils soient, pour pouvoir finalement vivre le bonheur que l’on méritait de vivre ensemble. Car c’était bien une question de vivre à deux maintenant qui m’intéressait, plus jamais de ma vie je ne veux me retrouver à nouveau seul, plus jamais je ne veux vivre sans toi Andrea, plus jamais.

Ma tête poser dans le creux de ton cou, je répondais à tes baisers passionnés en les prolongeant tellement que j’avais parfois même du même à respirer convenablement. La musique arrivant à sa fin, je souris amusé et surtout comblé de bonheur, laissant mon regard se perdre dans le tien. Lâchant mon étreinte de ton cou, je ramenais ma main gauche et fixait la bague que tu avais précédemment glissée à mon doigt « Il va falloir qu’on pense à fixer une date pour nos fiançailles … on a déjà trop attendu tu ne crois pas ? » terminais-je en esquissant un nouveau sourire, avant de finalement poser ma main sur ton coeur « Je pense que les premières personnes à prévenir de nos retrouvailles et de notre engagement futur devraient être ma famille tu ne crois pas ? … » Quittant ton étreinte le temps d’attraper mon téléphone posé sur le muret, je revenais aussi rapidement pour venir me blottir contre toi à nouveau. Ne perdant pas de temps, je prenais une fois de plus tes lèvres en otage des miennes tout en prenant soin de prendre toute la scène en photo. Ni une ni deux j’envoyais la photo aux tabloïds anglais, qui ne louperaient pas une occasion de me mettre à nouveau en une de leurs foutus magazines. C’était peut être puérile et stupide de ma part d’agir ainsi, mais c’était à ce jour mon seul moyen de communication avec ma famille. Ils n’avait de mes nouvelles que par le mitraillage médiatique que je subissais quotidiennement. Ne voulant pas t’effrayer sur de possibles réactions négatives que cela pourrait engendrer, je prenais alors soin de te rassurer « Ne t’inquiètes pas Andrea, je jure de ne jamais laisser plus rien ni personne se mettre en travers de notre chemin … maintenant que je t’ai retrouvé, je ne te quitte plus … tu devras désormais me supporter toute ta vie, t’en sens-tu capable ? … » Je posais un rapide baiser sur tes lèvres, puis sur ton front, avant de venir enrouler ma main à la tienne, tout en penchant la tête « Je pense que l’on devrait peut-être continuer la soirée dans un endroit plus confortable … tu préfères que l’on continue chez toi … ou bien chez moi » te demandais-je tout en laissant apparaître une moue assez provocatrice, qui en disait long sur mes intentions.



Dernière édition par Aaron W. Evans le Mer 11 Mar - 15:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMar 10 Mar - 22:58

Intrigue N°4 ≈ Le cloître de Magdalen
Surprise !

Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux.
✻✻✻ Ce moment allait être inoubliable. Parce que ça allait être le signe de nos retrouvailles. Un moment magique, vraiment parfait. Notre slow était la consécration de ce nouveau nous, de ce nouveau couple que l’on forme tous les deux. Pourtant je ne suis pas du genre à m’attarder sur les fêtes de ce genre. Je trouve cela bien trop commercial et tu mérites bien mieux à mes yeux. Pour moi pas besoin de Saint Valentin pour te montrer mon amour. Tous les jours serait une fête parfaite pour fêter mon amour pour toi. Mon amour n’en était que renforcé avec tout ce qu’on venait de vivre comme épreuves. L’amour est toujours semé d’embûches et je crois bien que l’on a traversé assez d’épreuves pour toute vie pour se faire encore du mal inutilement. Six ans sans avoir pu le serrer dans mes bras, sans avoir pu lui dire combien je l’aimais, c’était aussi long qu’un voyage dans le désert. Mais ce voyage était finalement terminé, achevé sur une note plus joyeuse. Te retrouver était la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Vivre avait maintenant un certain goût plus appréciable. Cet amour que je ressentais pour toi était tellement fort que je pourrais en perdre la tête. Mais si je devais perdre la tête de cette manière je n’allais pas m’en plaindre une seule seconde. Le dernier souvenir que je veux garder, c’est tes yeux sur moi, tes mains sur mon corps. Je ne veux rien oublier de toi. Ni de cette soirée si parfaite, Saint Valentin ou non. Te voir sourire comble ma soirée.

T’avoir dans mes bras, j’avais attendu cela depuis tellement longtemps. Depuis la minute suivant notre rupture pour être honnête. Alors maintenant je n’avais vraiment pas l’intention de te lâcher une minute. Ni aujourd’hui ni demain. Plus rien ne pourrait se mettre en travers de notre route. Ou de toute manière je ne les laisserais pas nous séparer une nouvelle fois. Parce que tu étais bien trop important pour moi. La force de notre amour surpassait tout ce que j’avais pu vivre. On avait beau vouloir nous séparer, gâcher notre bonheur. Nos premières retrouvailles avaient été plutôt sulfureuses, tumultueuses . Notre besoin de nous retrouver l’un l’autre avait été plus fort que tout. On avait besoin de combler ce manque de ces dernières années. Parler n’était vraiment pas prioritaire à ce moment-là. Mais maintenant on avait enfin réussi à mettre les choses à plat, on allait pouvoir tout recommencer de zéro. On ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut enfin reconstruire quelque chose de solide entre nous. Et bon sang, j’avais enfin l’impression de respirer. C’était dingue comment on peut être dépendant d’une personne, et plus particulièrement de la personne que l’on aime. Ces six dernières années loin de lui m’avait enfin montré qu’il m’était complètement indispensable. Alors je n’avais qu’une seule chose à faire, c’est de toute empêcher pour que l’on se sépare de nouveau. Tu m’appartiens comme je t’appartiens. Et je n’allais laisser personne me l’enlever. Surtout que j’étais quelqu’un d’assez possessif. Ce n’était pas maladif, mais il ne fallait pas être trop tactile avec Aaron si on ne veut pas que je sors mes griffes. Je ne cesserais jamais de me battre pour lui, pour notre amour. Les années qui ont passées n’ont fait que prouver la force de notre amour, que l’on peut nous infliger toutes les épreuves que l’on veut, rien ne pourrai détruire notre relation. Maintenant que tu m’avais pardonné, on en était encore plus fort. Même si on avait encore un long chemin à tracer tous les deux, on s’en sortirait, je le sais. On venait de franchir l’impossible, plus rien ne serait insurmontable.Je n’avais qu’une seule peur, celle que tu m’abandonnes à nouveau, que tu te joues de moi, mais je veux avoir confiance, en toi, je sais que je le peux. Cette soirée ne peut pas être que mensonge, je ne peux pas le croire, c’est juste impossible.

Profitant de cette proximité, mes lèvres ne cessent de retrouver les tiennes pour des baisers plus enflammés l’un que l’autre. Je ne pouvais pas cacher le bonheur que je ressentais de te retrouver. Mes mains te gardaient au plus près de mon corps, qui ne pouvait que réagir au contact du tien. Accrochant ton regard, j’approche une main de ta joue pour la caresser tendrement avant de fixer cette bague, signe de nos retrouvailles. Je me recule cependant légèrement alors que tu me demandes quand est-ce que l’on va fixer une date pour nos fiançailles. Grimaçant légèrement tout en passant une main dans mes cheveux, signe d’inconfort.. « Bébé… » Je soupire, je n’aimais pas vraiment la tournure que ça prenait… Je sentais que ça allait jeter un froid, mais je ne peux pas te mentir, pas après tout cela. Mais je n’ai le temps de rien dire que tu te précipites pour reprendre son portable et m’annoncer que tu veux le dire à ta famille. Soit je ne suis vraiment pas contre l’idée, ça leur fera de la pub. Prolongeant ton baiser, je place mes mains sur tes épaules, tentant de garder un minimum les pieds à terre. Le repoussant doucement après que tu ais finit d’envoyer tout cela, ainsi que me rassurer par tes paroles, paroles auxquelles j’ai totalement confiance, je me passe la main dans les cheveux, signe d’un léger stress. « Bébé attends.. Tu… tu vas trop vite… » Je soupire une nouvelle fois, cherchant les mots pour ne pas te braquer ou te blesser. Je grogne, impuissant, sachant que j’allais te froisser malgré tout. « Ce n’est pas … nos fiançailles… » Je souffle, autant être franc. Voyant cet éclat caractéristique de la douleur, je m’en veux immédiatement. M’approchant rapidement de son corps, je prends ton visage en coupe avant de t’embrasser pour te rassurer « C’est celle qui marquera nos retrouvailles, notre amour. Elle est une partie de moi, comme symbole que je t’appartiens, mais ce ne peut pas être nos fiançailles, pas sans une vrai demande. Je tiens à faire les choses dans les règles. Parce que je t’aime, et parce que bon sang j’en rêve… Mais il faut d’abord reconstruire la confiance entre nous, reconsolider notre couple, mais tu es déjà mien et je suis tien… N’en doutes pas, et ce n’est pas un anneau qui va changer ce que je ressens. » Je prends en otage ses lèvres , glissant mes bras autour de lui. Reprenant mon souffle, je hausse un sourcil à tes paroles et à ton sourire diabolique. « Chez moi, tout de suite, maintenant, que je t’enlève ce sourire monsieur Evans… » J’attrape ta main, la portant à mes lèvres pour embrasser tes doigts.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen   (terminé) INTRIGUE 4 ✗ Le cloître de Magdalen EmptyMer 11 Mar - 15:17

"Happy Valentine's Day."

Me retrouvant dans tes bras encore et encore je n’avais plus envie de m’en échapper. J’éprouvais à ce moment là un sentiment de sécurité, de bien être absolu que je ne voulais plus devoir oublier. J’avais enfin retrouvé tout cet état euphorique, cet état de bonheur que j’avais connu lors de notre première rencontre il y a plusieurs années et je ne comptais pas devoir y renoncer à nouveau. C’est ainsi que j’avais abordé alors fièrement et de manière toute excitée sans m’en rendre réellement compte, le fait que nous devions penser à fixer une date pour nos fiançailles puisque tu venais de me faire part de tes intentions passées et que tu m’avais également glissé au doigt cette bague, symbole de notre engagement. Je ne voyais plus aucune barrières à notre amour et ainsi c’était comme un « oui » que j’aurais pu lui rétorquer à sa demande de l’époque, que je venais à prononcer en faisant part de cette vision du futur. Je fus alors pourtant rapidement sorti de mon doux rêve où tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsqu’en te regardant je compris que tu n’étais peut-être pas sur la même longueur d’ondes que moi. J’en étais même sûr, rien que ton regard traduisait que tout mon emballement pour cette cérémonie était peut être exagéré ou bien même trop pressé. D’ailleurs tu ne tarda pas à me faire part de ta réticence. Je restais alors là le regard défait et quelque peu déçu, restant immobile face à toi. Je pense que tu remarquas ma déception et mon chagrin, puisque tu ne tarda pas à nouveau à chercher à me rassurer en m’embrassant et en voulant m’expliquer que si tu voulais attendre, ce n’était pas une question de sentiment mais bel et bien de vouloir bien faire les choses, de manière plus officielle et plus romantique. Certes tu avais peut être pas tord après tout, je devais certainement être trop pressé, trop enjoué de t’avoir retrouvé, tellement que j’en oublié les valeurs attaché aux fiançailles. Je gardais tout de même une petite moue de déception quand je finis par te rétorquer « Oui tu as raison … » dis-je tout en secouant la tête « J’ai réagi sous le coup de l’excitation, du bonheur de te retrouver … » Je te volais un nouveau baiser avant de reprendre « J’espère bien que tu m’appartiens, je ne laisserai pas une fois de plus quoi que ce soit se mettre entre nous » terminais-je tout en attrapant ta main. Je repensais alors soudain à tes dernier mots, quand tu parlais de confiance à regagner, avais-tu des doutes sur moi … je me tourmentais au fond de moi quelques minutes avant de finalement lâcher le morceau « Tu ne me fais pas confiance Andrea ? … tu me crois capable de pouvoir te faire du mal ? … » Je m’avançais alors de façon à te faire face à nouveau et tout en plongeant mon regard au plus profond du tien, je reprenais « Sache que jamais je ne pourrais penser ou même te faire du mal Andrea, tu es la personne la plus importante de toute ma vie et ma seule raison de vivre c’est de te rendre heureux … » Je déposais un simple baiser sur le creux de tes lèvres et prenant le chemin de la sortie toujours une main entremêlé à la tienne, j’amenais ma seconde sur ton fessier que je vins à pincer « Je compte bien sur vous monsieur Fitzwilliam, pour me montrer l’étendu de vos talents … après tout il faut que cette soirée reste à jamais gravée dans ma mémoire … » te lançais-je accompagné d’un clin d’oeil appuyé. Nous voilà donc à nouveau ensemble, main dans la main en cette soirée de la Saint-Valentin, bien décidé à faire de cette seconde chance que le destin nous accorde, la bonne.

THE END.

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