AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous




Invité
Invité




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyMer 20 Mai - 19:12

don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



J’avais découché, ce qui n’étais pas dans mes habitudes normalement. Mais on peut dire que j’ai eu une sacrée soirée, qui n’a plutôt pas très bien commencée, vu que j’ai commencé par me bagarrer avec deux inconnus, mais heureusement Eliakim était intervenu juste à temps. Mais la suite était bien plus passionnel et torride. Ce qui devait arriver était finalement arrivé. Après tout, à force de se croiser et vu l’ambiance électrique qui régnait entre Eliakim et moi, il fallait bien que l’on fasse descendre cette tension entre nous car ça commençait à devenir invivable. Pendant une bonne partie de la nuit je n’ai pas vu les heures défilés, et après, j’avais l’impression d’être l’homme le plus heureux. Bien sûr je sais que c’est éphémère, que la réalité nous rattrapera bien assez tôt. Mais pour le moment je préférais profiter de cette éclaircie.

Mais j’avais fini par prendre le chemin du retour, simplement parce que je ne pouvais pas rester dans son appartement. Et puis il fallait que je retrouve Jane, j’espère qu’elle ne se fait pas un sang d’encre, qu’elle ne s’inquiète pas trop du fait que je ne sois pas rentré de la nuit. Même si je doute qu’elle l’ai fait, sinon elle m’aurait appelé, et ce n’est pas le cas. J’avais décidé de prendre un taxi, ce n’est pas comme si je pouvais rentrer à pied. Et j’avais refusé d’être raccompagné par Eliakim, je ne voulais pas qu’il se mette dans l’embarras pour moi.

Une dizaine de minutes plus tard, je rentre tant bien que mal dans l’appartement, mes côtes se sont réveillées, me rappelant qu’il fallait que je lève le pied et que je me tienne tranquillement pendant quelques temps. Et je suis certain que Jane s’en assurerait personnellement. J’ouvre la porte avant de pénétrer dans l’appartement. « C’est moi ! » Je pose les clé sur le meiuble tout en refermant derrière moi.


made by pandora.

Revenir en haut Aller en bas
J. Liloo Gonzales




J. Liloo Gonzales
ADMIN — les maitres du royaume


☆ date d'arrivée : 08/01/2015
☆ potins balancés : 628


Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyJeu 21 Mai - 20:20

Les McAllister's ont des choses à se raconter
Leigh & Jane : A VOIR !
« Feel in love with a girl ! fell in love once and almost completely ! she's in love with the world but sometimes these feelings can be so misleading... she turns and says are you alright ? I said I must be fine cause my heart's still beating. Come and kiss me by the riverside, Yeah bobby says it's fine he don't consider it cheating Now... » Danse, comme si personne ne pouvait te voir. Et c'est sans doute la réalité puisque de toute évidence tu es une fois de plus enfermée dans cet atelier qui contient tout ce qui fait de toi quelque d'incroyable. Ou d'anormal, je ne sais pas exactement quel est le mot juste. Tu es Jane McAllister, héritière de la dynastie artistique Gagosian, et pourtant tu es là en train de trouver une raison d'être à une énorme boule d'argile sous le pseudonyme littéraire d'Anne'o'nyme. Et tu commence à être connue en plus, tu commence à avoir ta petite réputation d'artiste contemporaine. Il faut dire que tu es une spécialiste dans le domaine. L'art fait partie intégrante de ta vie, tu n'imagines pas vivre loin des ateliers, des galeries, des musées, de la peinture, de l'argile ou même du vitrail. Tu es une grande curieuse, tu l'as toujours été. C'est ce qui explique que tes parents te parles encore aujourd'hui, quant bien tu n'aurais rien de plus qu'une petite gallerie en ville et un métier de professeur à Oxford à leurs yeux. Ils espéraient que tu serais une grande femme d'affaire, mais tu as choisi d'être libre, d'être artiste. Et tu es fière de cette vie, tu as raison d'être fière, tu as tout pour être heureuse.
La majorité des femmes de tout âge se plaignent de s'ennuyer, de n'avoir jamais connu l'orgasme, et de s'être tompées de vie. Ce n'est pas ton cas, tu as la vie que tu as toujours rêvé d'avoir. Tu as un métier que tu adore, des élèves qui s'investissent, des muses à tout va, des rendez-vous d'affaire, et un mari fantastique qui sera bientôt aussi heureux que toi. Tu n'es pas aveugle, et tu n'es pas folle. Si tu as la vie que tu as toujours rêvé d'avoir, ce n'est pas le cas de l'homme de ta vie. Sans doute le seul homme de ta vie, après ton père que tu aimes plus que tout malgré ce qu'il pense que tes tendances sexuelles d'adolescentes. Enfin, selon lui ton expérience avec une femme était une terrible erreur dû à l'âge qui n'a jamais été réitéré... Si seulement il savait. Il ne doit jamais savoir. Pour lui tu es mariée, et tu es une femme amoureuse.
Cependant ce n'est pas vraiment tord. Tu es amoureuse de ton mari, tu l'aime réellement. Tu le désire aussi, car il est incroyablement beau, mais le sexe entre vous à quelques chose de doux, et de tendre, comme un câlin intense, sans réel romantisme. C'est autre chose, quelque chose qui n'a pas de mot pour le définir. C'est une sensation que tu as retranscrit dans les peintures qui se trouvent dans votre appartement. D'immenses peintures colorés, dont les formes abstraites rendent rêveurs, sereines et joyeux. De l'émotion à l'état pur. Tu es fière de ces peintures, tu les adores, et c'est pour cela que pour le moment tu refuses de les vendre. En plus tu es persuadée que Leigh les aime aussi, mais il n'ose pas te contredire sur ce sujet.

Leigh est un homme merveilleux, et tu as de la chance de l'avoir, tu le sais. Mais c'est surtout sa vie rêvée que tu voudrais lui offrir. Alors vous êtes arrivés ici à Oxford. Et tu adores cette ville. Tu as toujours rêvé d'y venir, et à présent c'est un rêve devenu réalité. Toi tu as fait tes études à Cambridge. Tu ne connaissais pas Oxford. Tu découvres tout ici et tu t'amuses comme un enfant. Tu as une galerie en ville, avec un atelier en collaboration avec des jeunes artistes. Mais ton atelier à toi se trouve dans votre Duplex à Oxford. C'est une petite folie que vous vous êtes offerts. A l'étage inférieur se trouve votre appartement avec une chambre immense, un grand salon, et une cuisine américaine. A l'étage au-dessus on trouve ton atelier, avec une chambre noire, et  un espace pour tes modèles quand tu les reçois. Sans compter ton espace de stockage et les oeuvres qui attendent de trouver une place dans une galerie quelque part à travers le monde. C'est ton univers, et tu y as passé la nuit. En règle générale c'est ton homme qui vient te rappeler qu'il y a de la vie hors de ses murs. Mais comme il n'a pas dormi chez vous ce soir tu n'es pas sortie de ton atelier. Tu as travaillé toute la nuit, et maintenant tu as faim, tu es fatiguée, et tu demande où est Leigh. La musique de White Stripes s'arrête soudainement, se tu regarde ta sculpture. Elle n'est pas terminée, mais elle prend forme. Tu es satisfaite.
En bas la porte d'entrée claque et tu entends les bruits des clés sur la table de l'entrée. « C'est moi ! » Leigh, ton mari, ton mari qui a découché, t'abandonnant dans ton espace de créativité. Alors dans un élan de curiosité juvénile, tu dévale les escaliers, et tu saute sur ton mari comme une folle, l'embrassant sur la joue. Tu ne ressemble à rien. Tu n'es pas maquillée, tes cheveux sont en pagaille, et tu porte un vieux t-shirt que tu as volé à Leigh et qui est plein de peinture, et de glaise. Tes jambes sont nues, et tu porte un petit short noir à peine visible. Tes pieds sont nus, et sales aussi. Tu sens la transpiration et la terre, mais tu as un sourire qui illuminerait le coeur d'un orphelin.
Puis tu remarques la grimace que ton mari fait quand tu le serre contre toi. Tu remarque un bleu sur sa joue. Tu mets ta main sur son visage. « Toi tu t'es battu. Pourquoi tu t'es battu ? » demandes-tu en le fusillant du regard, le mettant au défis de te mentir. Tu sais quand il ment, tu sais tout de suite. Sauf une chose, que tu demandes sur un ton suspicieux. « Tu as dormi dehors, tu m'as abandonné dans mon atelier, et j'ai oublié de dormir. J'espère que tu as une bonne explication à cela. »  Tu mets tes mains sur tes hanches, jouant la fausse colérique.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyMar 26 Mai - 11:38

don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Cette soirée avait été tout simplement divine, j’avais bien du mal à redescendre de mon nuage. Et il me faudrait plusieurs jours pour reprendre pied avec la réalité. Et enfin accepter la triste vérité. Que cela ne devait absolument pas se reproduire, d’une quelconque manière que ce soit. Parce que je ne veux pas ébranler le peu de chose que j’avais réussi à mettre sur pieds. Ma couverture était en soi encore importante, même si je n’avais plus aucun contact direct avec mes parents et ma famille, je sais qu’ils se renseignent toujours. Et même si je pourrais éprouver une certaine joie quand au fait de faire un pied de nez à ma famille, je préférais me méfier de leurs représailles, on n’est jamais trop prudent après tout. Et puis je n’étais pas seul dans l’équation, je ne devais pas être égoïste. Parce que j’avais ma femme, et elle aussi était dans la même situation que moi. On s’était parfaitement trouvé. Elle était mon égo au féminin, celle dont je ne pourrait jamais me passer. Elle était aussi maléfique, incroyablement invivable quand elle le souhaitait. Mais, elle aussi n’avait pas forcément eu le droit de vivre son bonheur librement, telle qu’elle l’entendait. Je désirais plus que tout lui offrir cette liberté qu’elle désirait tant.
Elle était tellement indépendante, ce qui la rendait encore plus belle. Elle me donnait cette liberté qui m’a tant manqué en étant jeune et que j’ai goûté dans les bras d’Eliakim. Avec elle, plus rien ne me retient, et je n’ai absolument rien à lui cacher ! Elle avait simplement su le cerner parfaitement. Elle lui a rendu sa liberté, son envie de vivre. Je lui devais la vie, rien que ça. Je n’étais peut-être pas complètement heureux, mais ce n’est pas parce que je ne suis pas complètement épanoui que je ne lui suis pas reconnaissant. Elle est la seule femme que je me sens capable d’aimer, purement, sans même une question. Elle est ma meilleure amie, et même plus que ça. Elle est mon âme-soeur au féminin, mon double maléfique. On se comprenait mieux que quiconque, et mieux encore, je n’avais rien à lui cacher parce qu’elle était ma femme. Et c’est tout ce que je peux laisser paraître, pour ne pas qu’elle soit compromise.
Ma femme, je pourrais écrire un roman pour elle. Un roman de plus de mille pages, sans aucune once d’hésitation. Elle méritait toute ma tendresse, tout l’amour dont j’étais capable de lui donner. Bien sûr ce ne serait jamais un amour passionnel, excitant, mais ce n’était pas pour autant sincère. Je ressentais plus que de l’amitié comme un certain amour calme et rassurant. C’était beau, et je sais que c’est assez rare, assez pour que je m’estime chanceux de l’avoir. Elle était mon rayon de soleil, cette épaule sur laquelle je peux me reposer sans craindre de chuter lourdement. Elle serait toujours là pour me rattraper ou, m’accompagner dans ma chute. Tout comme je suis fier d’être son pilier et de l’encourager dans son talent. Elle sait ce que j’ai toujours pensé d’elle.

Jane a fais de moi la personne que je suis aujourd’hui. Elle m’a relevé alors que j’étais plus bas que terre. Elle m’a tendu la main lorsque j’en avais le plus besoin. Et lorsque je lui ai raconté mon passé avec Eliakim, cette histoire qui avait tourné au cauchemar par ma simple faute, elle ne m’a pas jugé, pendant aucune seconde. Et pour cela je lui serait éternellement reconnaissante pour cela. Et encore plus aujourd’hui qu’elle a réussi à me ramener à Oxford. Ici, là où se trouve mon amour perdu, là le seul endroit où je me sentir complet. Et jane semblait heureuse ici, et c’était tout aussi important que mon propre bonheur. Je me souciais d’elle, même si parfois je ne laisse aucunement paraître cette inquiétude. Je ne voulais que son bonheur, et j’étais incapable de lui résister dès qu’elle me demandait ou m’implorait quelque chose. Sans elle je ne sais pas ce que je ferais. Mais, voilà, je venais de retrouver Eliakim. Et en sa présence j’oubliais tout, involontairement. C’est comme si le monde s’arrêtait le temps que nos regards se croisent et s’aiment. Alors j’en avais oublié de prévenir ma femme que je ne rentrerais pas cette nuit, parce que j’étais trop occupé à profiter de cet amour perdu. Au petit matin, alors que je suis sur la route pour regagner le cocon familial, je me rends compte que j’ai été quelque peu égoïste et c’est donc un air contrit que je rentre à l’appartement.
J’appelle ma femme, un besoin urgent de la savoir contre moi et de pouvoir me confier sur ma vie amoureuse pitoyable. car j’ai goûté au bonheur ultime, et certainement pour la seule fois. Et le doute m’assaillit, je ne suis pas certain de le supporter, de supporter que je suis peut-être à l’origine de l’éclatement du bonheur d’Eliakim, si jamais ça vient à se savoir. J’entends un boucan pas possible dans les escaliers, Jane n’a donc pas dû quitter son atelier, ce qui ne m’étonne guère, elle perd la notion du temps quand je ne suis pas là. L’accueillant en une grimace dans mes bras, mes côtes me faisant encore souffrir, je dépose un baiser sur sa joue.
Je n’ai pas à attendre très longtemps avant qu’elle ne comprenne que je ne suis pas en pleine forme. Je hausse les épaules à sa question, je ne vois pas pourquoi je lui cacherais la vérité. « deux jeunes cons homophobes. T’en fais pas, c’est voyant mais pas trop douloureux, j’ai vécu pire. » Je lui souris tout en embrassant son front. Je laisse échapper un rire avant de la serrer contre moi davantage. « On ne peut rien te cacher à ce que je vois. Désolé, j’ai oublié de prévenir. Eliakim… Je l’ai revu… Et c’est un peu lui qui m’a arrêté dans la bagarre et … qui m’a soigné… » J’ai un sourire idiot sur le visage, goguenard au possible. Et des yeux qui pétillent, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

made by pandora.


Revenir en haut Aller en bas
J. Liloo Gonzales




J. Liloo Gonzales
ADMIN — les maitres du royaume


☆ date d'arrivée : 08/01/2015
☆ potins balancés : 628


Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyJeu 28 Mai - 0:44

Les McAllister's ont des choses à se raconter
Leigh & Jane  
Tu n'arrives pas à imaginer ta vie sans Leigh aujourd'hui. Votre amitié, cette complicité si évidente était devenu un second souffle pour toi, une manière de vivre, et plus encore, cela fait partie de la personne que tu es aujourd'hui. Parfois tu t'arrêtes en plein travail de création et tu regardes tes mains. Ces mains qui ont caressés autant de coeur que ce que tu as pu aimer. Ces mains qui sont marqués par les années d'expérimentation artistique. Des traces de peintures, des cicatrices dues à des brûlures, de la colle forte, ou même des morceaux de fer qui t'ont entaillés. Depuis des années maintenant tu tentes d'exprimer ce je ne sais quoi à travers cette création. Et la seule personne au courant de tout cela c'est ton mari. Ces mains ont caressé sa peau, lui ont promis une éternité d'amour et de soutien. A ta main gauche la bague de mariage trône à la manière d'un trophée, une promesse écrite sur un bout de papier et au plus profond de ton âme. Pour le meilleure et pour le pire, dans la maladie et la pauvreté. C'est une promesse à laquelle tu tiens. Tu es fière et heureuse d'être la femme de Leigh. Tu es mariée à ton meilleur ami, plus que cela encore à ton âme soeur, car tu es persuadée que Leigh est plus qu'un simple ami comme tu peux en avoir des tonnes. Il faut dire que tu es quelqu'un de très sociale. Tu aimes être entourée. Tu aimes être aimée et appréciée. Mais en ce qui concerne Leigh c'est plus que cela encore. C'est un amour à double sens, c'est un amour désintéressé. Tu n'attends rien de lui, tu n'exiges rien de lui, tu veux simplement le voir heureux et tu es prête à tout pour cela.
Et quand il souffre tu souffres avec lui. Quand il est absent tu te demande à quoi il pense. Quand il est heureux tu es heureuse, quand il est en colère tu t'énerve en premier. Quand il est déprimée tu le soutiens, ravalant ton inquiétude et ta propre détresse. Tu es son soutien, il est ta force. Il est la raison pour laquelle vivre est si facile et plaisant aujourd'hui. Tu ne t'inquète plus pour l'avis de tes parents ou même du reste de ta famille qui est considérée comme une véritable dynastie aujourd'hui. Et dans ce genre de famille assez traditionnaliste qui base tout sur les apparences, il ne faut pas être différent, il ne faut pas être médiocre, il ne faut pas décevoir. Tu as toujours été tenue loin des caméras et des conférences, des grandes soirées mondaines, et des réceptions. Parce que tu ne regardais pas forcément les garçons, parce que tu avais embrassé une de tes amies lorsqu'elle était venue dormir chez toi. Tu avais douze ans. Ton premier baiser volé. Et parce que ta mère en a été le témoin. Tu as épousé un homme pour couper cours aux rumeurs. Parce que l'homophobie est bien plus présente que ce que l'on pourrait penser lorsqu'on est pas directement touché par cette discrimination. « Deux jeunes cons homophobes. T’en fais pas, c’est voyant mais pas trop douloureux, j’ai vécu pire. » La preuve était là devant tes yeux, et la colère autant que la déception étreignent ta gorge. Tu ne comprends pas pourquoi les gens réagissent de la sorte. Tu ne comprends pas pourquoi les gens se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Cette vie qui n'est pas la leur leur importe-t-elle vraiment autant ? En quoi cela les dérangent-ils ? Est-ce qu'ils seront moins heureux, est-ce que cela leur empêchera d'aimer, de manger, de dormir ou de travailler si deux personnes du même sexe s'aiment dans leur petite bulle ? Tu ne t'étais jamais imposée à qui que ce soit, tu demandais simplement à pouvoir vivre ta vie comme tu l'entendais, comme tu le voulais. Mais tu ne le peux pas, et bien que tu n'ai pas à te plaindre de ta vie, tu aurais aimé pouvoir être avec la femme qui fera battre ton coeur. Mais le peux-tu vraiment ? N'aimer qu'une seule femme ? Tout comme peux-tu aimer un seul homme ? Leigh est le seul homme à avoir une telle importance dans ta vie, alors peut être est-il finalement le mari idéal. Tu en es persuadée. Et le voir dans un si mauvais état te faire perdre ton sourire malicieux pour être remplacé par de l'inquiétude à l'état pure. Ces homophobes s'en sont pris à ton mari et tu déteste cela. Si ça ne tenait qu'à toi tu irais dehors pour les retrouver, les traquer et leur faire la peau. Mais tu ne dois pas. Tu dois résister. « Un jour le gouvernement devra faire enfermer tous ces malades. Viens que je te soigne ... »  Dis-tu en lui prenant tendrement la main, le faisant entrer chez vous en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Mais apparemment tu n'avais plus grand chose à faire car il t'annonça : « On ne peut rien te cacher à ce que je vois. Désolé, j’ai oublié de prévenir. Eliakim… Je l’ai revu… Et c’est un peu lui qui m’a arrêté dans la bagarre et … qui m’a soigné… » Tu hausse un sourcil soudainement très intéressée par ce que ton mari pouvait bien avoir à te dire.
Une autre femme aurait sans doute mal pris la nouvelle de cette trahison, mais ce n'est pas ton cas. Cela fait longtemps que tu n'as pas vu ton mari aussi lumineux, aussi souriant, aussi heureux, et tu es heureuse pour lui. Il souffre, car c'est évident qu'il a mal, mais il le cache derrière un sourire tendre. « Oh toi ! Je sens que tu as énormément de choses à raconter à ta femme, et tu as l'interdiction formelle de me cacher quoi que ce soit, ou de résumer les choses en un seul mot. Je veux des détails, du romantisme et de l'action, alors vends moi un peu de rêve ! »  T'exclames-tu en le jetant littéralement sur votre canapé ancien, mais moelleux. Tu adore ce canapé, c'est toi qui l'a trouvé dans un marché au puce quelques jours auparavant, et même si ton mari n'arrête pas de le critiquer, tu le trouves très confortable. On s'enfonce dedans comme dans un cocon, et il sent les vieux livres et les amours libres. Tu adores cela. Tu vas chercher deux cafés, une bouteille d'eau et des muffins, et tu déposes le tout sur votre table basse. Tu interdis ton mari de partir par un regard mauvais, et t'assois à ses côtés. Tu ramènes tes jambes sous toi et te tournes vers lui en souriant. « Reprends depuis le début, et avec les détails je te pries ! » 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyJeu 4 Juin - 11:40

J. Leigh McAllister a écrit:
don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Elle m’était indispensable dans ma vie. Je ne voyais pas comment aujourd’hui j’ai pu faire sans elles toutes ces années précédentes. Elle était mon rayon de soleil, le bonheur dans ma vie. Elle éclairait mes yeux et mon esprit par son sourire et sa douceur. Même si je n’aimais pas les femmes, sentimentalement parlant. Elle était l’exception à la règle. Mon amour pour elle était réellement sincère. Elle était mon roc, mon épaule, ma source intarissable d’inspiration. Elle était ma stabilité. Avec elle, je ne serais jamais seul. Elle était parvenue à ramasser toutes les miettes de ma rupture avec Eliakim. Elle a eu une patience d’ange alors que j’étais insupportable, invivable. Elle a été la seule à me tendre la main alors que tout le monde me tourner le dos. Alors aujourd’hui je fais tout pour que tu sois heureuse, que tu puisses t’épanouir dans ton art. Je t’ai épousée, j’ai juré pour le meilleur et pour le pire. Même si je ne vois pas ce qu’il y a de pire en toi. Tu es l’incarnation de la perfection à mes yeux. Je suis fier de porter cet anneau, que l’on a choisi ensemble, pour dire que je suis ton mari. Et même si ce n’est pas de l’amour véritable entre nous, je sais que l’on s’aime sincèrement. À vrai dire, je ne me verrais pas être marié à quelqu’un d’autre à l’heure qu’il est, à part peut-être Eliakim, et encore notre amour et si ravageur, destructeur que je ne sais pas si le mariage aurait tenu entre nous. Tu es d’un calme olympien, mais capable d’une telle passion quand tu peins. Tu es calme et pleine de vie. Avec toi je ne me repose pas mais j’ai l’impression de vivre ma vie à fond, ne pas avoir un seul instant pour m’arrêter, mais cela ne me déplaît pas !
Tu es mon double, maléfique, malicieux. Je ne peux rien te cacher. En un regard tu arrives déjà à lire en moi. Mais à l’inverse, c’est pareil. Je sais tout de toi, tes peurs, tes colères, tes joies et tes déceptions. Je veille à être pour toi ce pilier sur lequel tu peux t’appuyer tous les jours, à chaque seconde. Tu es la prunelle de mes yeux, je ne supporte pas quand on te blesse, volontairement ou non, et je sais que je serais capable du meilleur mais aussi du pire pour toi. Je chercherais toujours à te protéger, quoiqu’il arrive. Nos familles s’entendent à merveille, ce qui n’est pas étonnant au vue de leurs préjugés et de leurs rangs social à toute deux. La ruse a fonctionné à merveille et encore aujourd’hui ils n’y voient que du feu, et j’espère que cela durera longtemps encore. Mais le peu de contact que j’ai avec ma propre famille, c’est juste pour les fêtes, et encore si je pourrais m’en passer, ce serait parfait, merveilleux. Mais je le fais seulement par obligation, car il y a bien longtemps que je ne me considère comme une personne qui n’a plus de famille. Ma famille s’en doute, mais préfère ne rien dire, de peur que ça fasse éclater leur petit cocon confortable, sûrement. Leur richesse ne m’ont jamais attiré, parce que c’est dérisoire. Tout comme je me fous, normalement, de l’avis des autres. Qu’ils m’acceptent ou non comme je suis, cela n’allait pas m’influencer dans mes choix. Mais ce soir, trop de non-dits, de discours rabaissant ont laissé ma colère prendre le pas sur ma raison. Et moi qui ne me bats jamais, je fus servi. Et j’en fus même l’initiateur. Ces deux jeunes gens, bien que crétin et ignorant, ont été l’exutoire des souffrances dissimulées que j’ai vécu pendant des années avec ma famille. Cela n’aiderait probablement pas à tout évacuer, mais je dois bien avouer que sur le moment, cela m’a fait un bien fou. Etrange pour quelqu’un qui ne supporte pas la violent en temps normal. J’aurais aimé vivre ma vie comme je l’entends, ne pas épouser ma meilleure amie et qu’elle aussi puisse vivre sa vie comme elle l’entend, mais ce n’est pas le cas. À un moment donné on est obligé de prendre des décisions qui ne sont pas pleinement les nôtres. Mais heureusement, j’ai eu de la chance de tomber sur ma femme. Notre couple n’avait pas de tabous, on se disait tout, vraiment. Et la liberté était le maitre mot de notre mariage. Parce que si on se complétait parfaitement, on ne pouvait pas être totalement heureux à deux et on le savait parfaitement. Je la vois qui s’inquiète, ce qui me fait lever les yeux au ciel, parce qu’il n’y a pas vraiment de quoi. « Ca va je t’assure… Puis c’est moi qui a commencé… » Je grimace en sentant venir à gros sabot son sermon. « Ca ne changera rien malheureusement, il y en aura toujours ! » Je hausse les épaules, malheureusement on ne pourra jamais changer la mentalité des gens, même si on les enferme. Je la suis calmement , serrant sa main dans la mienne. Je finis par lui annoncer la vraie raison d’avoir découché. Et à peine étonné, je la vois de nouveau changer d’humeur et devenir soudainement très intéressée. Et je sais que je n’aurais aucun moyen d’échapper à la conversation qui va suivre. Je sais qu’elle n’attend que ça depuis longtemps.
Avec elle, je n’ai pas à craindre qu’elle rentre dans des colères noires en apprenant que j’ai été avec le seul homme que j’ai jamais aimé. Parce qu’elle m’a poussé à le retrouver, et sans son aide, je ne serais probablement pas prof à Oxford, et je ne serais pas tombé par hasard sur Eliakim. Je lève les yeux au ciel tout en me laissant entrainer sur le canapé. curieuse comme elle l’était, elle n’allait pas se contenter de quelques réponses évasives. Je secoue la tête, désabusé. On allait sérieusement parler de mes ébats ? Bon, d’accord si c’était le contraire, j’aurais réagi exactement pareil… Mais ce n’est pas une raison ! Je souffle « T’es pas sérieuse quand même ?! » Mais à voir son regard plus que sérieux, si. Et mince c’est bien ma veine d’avoir une femme aussi curieuse qu’une pie. Et apparemment je n’ai pas intérêt à me défiler. M’asseyant dans ce fameux canapé que ma femme a eu la brillante (j’entends par là, mauvaise, soyons un peu sérieux!) idée de ramener d’un marché aux puces que l’on a fait quelques jours auparavant, je prends une profonde inspiration. »Quoi ? Il a été le sauveur, il est parvenu à m’arrêté dans ma vague de violence, alors que ce n’était pas gagné.. Puis il m’a ramené dans son appartement… Et il m’a laissé prendre une douche, où tout a dérapé… » Je passe une main dans ma nuque avec un sourire crispé, on ne peut pas dire que je sois à l’aise de parler de cela avec elle.
made by pandora.


Revenir en haut Aller en bas
J. Liloo Gonzales




J. Liloo Gonzales
ADMIN — les maitres du royaume


☆ date d'arrivée : 08/01/2015
☆ potins balancés : 628


Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptySam 6 Juin - 21:41

Les McAllister's ont des choses à se raconter
Leigh & Jane  
« Ca va je t’assure… Puis c’est moi qui a commencé… » Soupirant profondément tu te désole du genre humain. Ce n'est pas naturelle chez toi de perdre ton optimisme naturelle, mais parfois dans certaine situation tu ne trouvais pas d'autres solutions. Elle pouvait comprendre les hommes infidèles, elle pouvait comprendre les nymphomanes, et même les suicidaires. Elle pouvait croire que l'homme touchait parfois de si près le désespoir qu'il ne pouvait pas en sortir sans y laisser des plumes. Lorsque tu avais rencontré Leigh il n'était plus qu'une ombre, perdue dans un monde où il ne se retrouvait pas, régit par des règles insensés qui mettait en danger l'homme qu'il aimait. Tu t'étais retrouvée en réalité dans son regard perdu et désespéré. Tu ressentais la même injustice, et dans ses paroles, ses secrets et ses craintes tu avais l'impression de trouver les mots pour comprendre le fond de ton âme. Mais l'espoir tu ne l'avais jamais perdu. Tu restais profondément persuadée qu'il y avait une solution pour vous deux, et à mesure du temps cela s'était révélé comme une évidence : le mariage. Un masque, une mascarade pour vos familles respectives, une manière de quitter leurs règles stupides et de s'assurer une vie d'amour. Et depuis des années tout cela fonctionne bien. Sans doute parce que vos familles n'en attendent pas moins que vous. Ta mère commence à se demander quand est-ce que tu tombera enceinte mais c'est une question que tu ne veux pas te poser pour le moment. Tu veux des enfants, certes, mais tu veux surtout vivre de ton art et de ta liberté pour le restant de ta vie. Tu n'es pas le genre de femme à rester à la maison pour t'occuper de tes enfants. Tu ne serais pas la mère câline qui les conduirais à l'école et tu le sais fort bien.
De plus tu n'en as jamais réellement discuté avec Leigh, bien que tu sais que cela arrivera un jour. Pour l'heure tu vois ton homme avec le visage marqué par les stigmates de la bêtises humaines, et tu restes profondément choquée par ce genre de comportement. Tu ne comprends pas pourquoi certains humains se sentent aussi dégoûté par la manière de vivre des autres, ou par leur manière d'aimer. C'est sans doute la même chose que vos parents, mais à ta connaissance jamais ton père ne t'aurais frappé parce que tu aimais une femme. Tu ne comprends pas pourquoi de parfaits inconnus s'en sont pris à ton homme... Et encore moins pourquoi ton homme a répondu. Tu te doutes bien que Leigh ne s'est pas attaqué à deux crétins parce qu'ils l'ont regardé de travers. Il devait y avoir autre chose. Des paroles odieuses sans doutes, des insultes ? Pourquoi pas. « J'imagine que te dire de les laisser parler serait inutile ? Un jour tu finiras à l'hôpital... » Dis-tu avec plus d'inquiétude que de reproche. Tu ne pourrais pas supporter de le voir sur un lit d'hôpital, envoyé proche de la mort à cause de la fermeté d'esprit de certains hommes. Tu ne vis que grâce à lui, et tu donnerais tout pour le rendre heueux à son tour. Tu as l'impression d'être un ange gardien parfois, présente dans la vie de Leigh pour le rendre heureux, lui rappeler que la vie mérite d'être vécu. Sans se soucier de ce que les autres peuvent en penser. Après tout elle était là pour le protéger des rumeurs, et des qu'en diras-t-on ? Elle était prête à jouer ce rôle jusqu'à ce que la mort les sépare. « Ca ne changera rien malheureusement, il y en aura toujours ! » Il avait sans doute raison, mais tu ne peux pas vraiment l'admettre. Tu rêves d'un monde où les hommes pourront être libres de vivre comme bon leur sembleront. Un monde où les préjugés, la peur, la crainte, et la violence ne seront plus les maitres absolus dans la société. Tu en rêve, mais peut être que c'est justement cela qui rend beau cette idéologie: ce n'est qu'un rêve.

Passons sur l'évidence de l'inéluctabilité de cette société, apprenant que ton homme était en réalité auprès de l'être qu'il aimait le plus au monde, tu l'obliges à s'asseoir sur le canapé tout neuf - ou pas- que tu as ramené pour lui demander des détails. Et tu ne comptes pas le laisser partir sans qu'il n'ait absoluement tout dit. Tu as de la témérité, et même si tu n'as pas dormi de la nuit tu pourrais le menacer toute la journée pour qu'il avoue tout dans les détails. Il a l'air ... heureux, ou tu du moins le plus heureux possibles. Il avait une lueur dans le reagrd que tu n'as pas vu depuis des années. Que tu n'as vu que lorsqu'il te parlait d'Eliakim. Et elle est plus brillante encore aujourd'hui. Tu trouves cela magnifique, émouvant, et tu en deviendrais presque romantique. Tu adores le voir dans cet état là. « T’es pas sérieuse quand même ?! » Haussant un sourcil tu lui fais bien comprendre que si tu es très sérieuse. Tu ne le lâcheras pas aussi facile, et tu te fiches de le mettre mal à l'aise. Tu es sa femme, tu t'es battue pour le faire revenir à Oxford, et voir que ton plan fonctionne enfin te remplie de joie. Tu veux recevoir les résultats de ces années de patience à ces côtés. Pour en faire un homme nouveau, un homme fort et qui est capable de croire à nouveau en la vie et en l'amour. Tu le vois à nouveau vivre et rien ne te rend plus joyeuse que cela à cet instant. Tu as envie de l'entendre en parler. « Quoi ? Il a été le sauveur, il est parvenu à m’arrêté dans ma vague de violence, alors que ce n’était pas gagné.. Puis il m’a ramené dans son appartement… Et il m’a laissé prendre une douche, où tout a dérapé… » Tu le vois passer une main sur sa nuque, une chose qu'il ne fait que lorsque la gêne le gagne, et tu cela te fais rire. Alors tu te penches vers lui et l'embrasse, souriant comme une enfant, heureuse d'apprendre de si bonne nouvelle ! « Tout a dérapé oui... Mais encore ? C'était... comme dans tes souvenirs ? Mieux encore ? »  Demandes-tu sans doute en allant trop loin mais tu t'en fiches. Tu veux savoir, tu veux entendre combien il a pu aimé cela. Combien il se sent heureux aujourd'hui. Tu n'arrives pas à perdre le sourire que tu as sur le visage, il faut dire que tu n'as pas de raisons de te sentir mal. De plus tu es incroyablement fatiguée, ce qui a le même effet sur toi que l'alcool. « Tu vas le revoir ? Alors, elle n'avait pas raison de te faire revenir à Oxford ta femme ? » 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptySam 13 Juin - 1:53

don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Je sens que Jane contient sa colère, tout à fait légitime, envers ces deux inconnus, mais je leur ai, vraiment, réglé leur compte. Et puis, finalement, ce ne seront probablement pas les derniers, malheureusement. D’habitude j’étais plutôt ignorant quand aux provocations, j’avais pourtant l’habitude, tous les étudiants ne sont pas des crèmes, qu’on se le dise. Mais ça avait été plus fort que moi, il faut dire qu’ils n’ont pas arrêté une seule seconde, de quoi se sentir acculé et ne plus être maître de rien. C’était ce qui était finalement arrivé, ma fureur avait pris le dessus sur ma raison. Heureusement Eliakim avait été là pour me stopper à temps, car cela aurait pu aller très loin, vraiment. Je finis par regarder Jane avec une moue coupable sur le visage, je sais qu’elle ne résiste pas longtemps avec cette expression « Non, en effet… Et tu me connais, je réagis avant de réfléchir, ça continuera de me jouer des tours, mais je ne changerais jamais, je suis bien trop vieux pour cela… » Je lui souris avant de passer un bras autour d’elle pour la ramener tout contre moi, pouvant ainsi aisément embrasser son front « Je vais bien… » Je ne cesserais jamais de lui redire s’il le faut, mais je ne veux pas qu’elle s’en fasse pour moi, pas de trop en tout cas. Même si ça me flattera toujours tout ce qu’elle met en oeuvre pour me rendre heureux, parfois j’avais l’impression que mon bonheur passait avant le sien, ce qui n’était pas tout à fait normal, selon moi, j’espérais quand même qu’elle n’est pas malheureuse avec moi ! Parce que j’avais envie et besoin qu’elle aussi soit heureuse et pas seulement à travers moi. Notre mariage s’est fait parce que nos deux familles avaient déjà ce genre de préjugés à la noix, heureusement notre complicité nous a permit de nous jouer d’eux mais de rester libre également, et c’était le plus important.

J’avais fini par lui avouer que j’étais chez Eliakim, d’ailleurs elle sait bien que je n’ai pas d’autres endroits où j’aurais pu m’éterniser ! Je me laisse entrainer, je n’ai pas la force de lui résister, et puis au final, je n’en ai pas tellement envie. Elle est coriace, certainement plus que moi. Et fait preuve d’une patience inégalable, surtout quand il s’agit d’entendre des ragots, dont elle raffole tout particulièrement ! Et c’était encore pire quand il s’agissait de ma propre personne ! Elle était incroyablement perspicace. Et je sais que ce matin je ne pourrais pas me dérober avec une entourloupe. Mais je la vois sourire et ça ne me rend que plus heureux. Parce que je la trouve magnifique quand elle est aussi radieuse que cela. Je prend une profonde inspiration avant de commencer mon récit, comprenant qu’elle voulait entendre tous les détails;, mais aussi intimes on est je ne me vois pas tout lui raconter. Juste assez pour qu’elle soit heureuse, point. Et elle aurait beau me tanner elle n’aurait rien de plus. Bon d’accord, je suis quand même assez soft dans mes propos, mais je suis étonnamment timide de parler de ce sujet avec elle, peut-être parce que j’ai encore du mal à croire que tout cela est réel. Toute cette nuit a plus ressemblé à un rêve pour moi. C’était tellement magique que je me suis pincé au retour pour savoir si c’était vraiment la réalité ou non. ET c’était bel et bien la réalité. Mais je sais que ce bonheur ne se reproduira pas une deuxième fois, c’est impossible. « Jane ! » J’affiche une mine offusqué avant de secouer la tête, elle aura ma peau un de ces jours ! Mais je lui rend néanmoins son baiser, avec une certaine tendresse. « C’était tellement mieux, c’était waw… Je n’ai pas de mot pour cela ! » Je souris, perdu dans ma rêverie, revoyant encore Eliakim dans la douche, ouais ça me mettait carrément en émoi. « Bon peut-être qu’elle avait raison… Effectivement… » Je soupire, exagérément avant de secouer la tête « Mais ça ne peut pas se reproduire… Il est fiancé, et aucune femme n’est comme toi Jane… » Je joue nerveusement avec ses cheveux alors que la vérité commence à me frapper de plein fouet.
made by pandora.

Revenir en haut Aller en bas
J. Liloo Gonzales




J. Liloo Gonzales
ADMIN — les maitres du royaume


☆ date d'arrivée : 08/01/2015
☆ potins balancés : 628


Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptyVen 3 Juil - 15:51

Les McAllister's ont des choses à se raconter
Leigh & Jane
Jane n'avait pas vraiment la même manière de voir la pudeur que les autres. Elle n'avait aucun secret pour Leigh, et il n'en avait pas énormément pour elle. Mais en ce qui concernait Eliakim il aimait à avoir son petit jardin secret. Sans doute parce que cette situation n'avait rien de particulièrement normale. Jane avait rejeté la normalité au rang de dogme lorsqu'elle était étudiante, et jamais plus elle n'avait cherché à en faire une norme. Elle restait persuadée que tous les êtres étaient particulier, et c'est cela qui l'inspirait dans ses œuvres. Elle adorait Leigh, elle le peignait, le photographiait souvent, même contre son gré, parce qu'il avait cette beauté mélancolique qui la touchait énormément. Et cela c'était transformé en un sourire radieux et luminescent. Comme s'il venait de se réveiller du plus beau de tous les rêves qu'il aurait pu faire. Et Jane regretta de ne pas avoir son appareil photo sous la main pour immortaliser cet instant. Elle le gardera en mémoire tout au long de sa vie sans doute, et se sentait incroyablement émue par cette image. Peut être ne le voyait-il pas, ne s'en rendait-il pas compte mais il était heureux. Cette joie touchait Jane de près qui ne se sentait pas de garder sa langue dans sa bouche. Dés lors elle dépassa sans doute les limites de la décence, mais il était son mari, son meilleur ami et son confident, alors il n'avait pas le droit de se montrer outré.
Sans compter qu'à cause de lui et de son escapade nocturne elle n'avait pas dormi de toute la nuit, alors il lui devait au moins cela. « Jane ! » « Leigh ! »  répondit-elle au tac au tac avec le même sourire moqueur et heureux sur le visage. Elle l'écoutait parler, assise sur leur canapé, alors qu'il rendait compte de la soirée merveilleuse qu'il avait passé dans les bras de son amour perdu. Jane écoutait à la manière d'une jeune fille romantique et fleur bleue, attendri par la manière dont Leigh en parlait. Jamais il n'avait parlé d'elle avec autant de … ce petit quelque chose qui rendait Eliakim différent des autres. Elle était mariée avec lui, certes, mais elle voyait bien que jamais il ne l'aimera comme il peut aimer Eliakim. Elle était hors compétition certes, mais elle adorerait les voir tous les deux ensemble, pour les photographier, pour immortaliser cette amour sur la pellicule. Car c'était exactement ce qu'elle recherchait chez l'être humain : cette beauté pure.

Du reste, elle réussit à extirper quelques détails à son mari : « C’était tellement mieux, c’était waw… Je n’ai pas de mot pour cela ! » Le langage avait ses limites, et la preuve d'un amour si grand se trouvait là. Il n'y a pas de mot pour le décrire . Elle avait la preuve que Leigh et Eliakim étaient sans doute fait pour être ensemble dans ces seuls paroles. Rien ne pouvait vraiment rendre compte de ce qu'ils partageaient. Ils ressentaient des choses que le langage ne pouvait pas retranscrire. L'art, l'image, la peinture le pourrait sans doute sans que jamais les autres ne pourraient s'en saisir. C'était beaucoup trop unique.
Elle restait cependant très fière d'elle et de sa décision de revenir à Oxford. N'avait-elle pas eu raison ? . « Bon peut-être qu’elle avait raison… Effectivement… » Jane lui rendit un sourire fier. Mais alors quelque chose changea dans l'expression de son mari qui perdit son sourire petit à petit, comme s'il prenait conscience d'une chose contre laquelle il ne pouvait pas se battre. Jane se rapprocha de lui, et prit sa main dans la sienne, l'obligeant à se souvenir qu'il n'était pas seul. Il ne l'était plus.
Jane n'était pas les parents de Leigh, jamais elle ne l'avait jugé et cela n'allait certainement pas commencé aujourd'hui. Elle se rapprochait plutôt de lui pour lui rappeler qu'elle étiat son roc, son soutien, et qu'elle pouvait tout supporter à ses côtés. Elle ne le lâcherait pas, jamais. Ils étaient ensemble pour le meilleur et pour le pire. Jamais elle n'avait pris de meilleure décision que celle de se marier avec son meilleur ami. « Mais ça ne peut pas se reproduire… Il est fiancé, et aucune femme n’est comme toi Jane… » Elle perdit à son tour son sourire. Effectivement, c'est une chose contre laquelle elle-même ne savait pas vraiment comment faire. Elle savait conscience que son comportement avec son mari n'était pas quelque chose de normal dans la société. Elle n'était ni jalouse ni possessive, mais la majorité des autres femmes l'étaient. Elle réfléchit un instant avant de se tourner vers Leigh. « Tu sais, je reste persuadée que l'amour qui vous lie va plus loin que le simple fait de coucher ensemble. Vous avez besoin l'un de l'autre, alors ne le laisse pas t'échapper une fois encore. Vous en souffrirez tous les deux… » Elle se pencha vers lui et l'embrassa. Suite à cela elle lui offrit une magnifique vue sur le fond de sa gorge, tandis qu'elle se mit à bailler.
Preuve de son manque de sommeil. « On va se coucher mon ange ? Je suis épuisée … » Dit-elle en se levant, lui tendant la main pour qu'il la rejoigne. Ensemble. Contre le reste du monde s'il le fallait, jamais elle ne le laisserait tomber.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) EmptySam 4 Juil - 20:19

J. Leigh McAllister a écrit:
don't make me sad,
don't make me cry
Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.



Jane était une femme incroyable. Une perle rare. Je suis extrêmement chanceux qu’elle soit non seulement ma meilleure amie mais également ma femme. Je n’avais pas besoin de lui cacher quoique ce soit. Même si en ce qui concerne ma relation avec eliakim je me fais un tantinet plus secret. Même si au final elle parviendra toujours à me tirer les vers du nez ! Mais j’étais plus difficile à dévoiler quand il s’agissait de cette relation. Même si mon bonheur devait certainement se voir à des kilomètres et qu’elle est loin d’être idiote pour ignorer qui peut me procurer autant de bonheur, elle est néanmoins assez respectueuse pour ne pas trop insister. Même si elle arrivait toujours à ses fins elle savait parfaitement s’y prendre. Tout comme elle ressemblait à un chat lorsqu’elle veut une photographie de ma personne, sachant que je déteste ça. Mais elle arrivait toujours à prendre un portrait de moi, quelque peu avantageux, je me trouve toujours horrible en photo. Elle disait toujours que j’étais magnifique, parfait. Mais j’avais vraiment du mal à la croire. Pour moi je n’avais rien d’extraordinaire par rapport aux autres, et notamment à tous les modèles qui passes entre son appareil. Elle savait réellement ce qu’était la beauté, et comment la rendre encore plus belle. Elle avait vraiment un don avec tout cela. Et j’espérais de tout mon coeur qu’elle serait un jour reconnue pour ce qu’elle est vraiment, une vraie artiste extrêmement talentueuse. Même si à la minute actuelle, elle semblait plutôt totalement épuisée. Par ma faute d’ailleurs. Mais je ne peux m’empêcher de lui tirer la langue comme un vrai gamin. Je la voyais sourire elle aussi, certainement le reflet de mon propre sourire. Parce que revivre cette soirée ne pouvait m’amenait que le sourire. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas éprouvé un tel bonheur. Je me sentais enfin complet. Même si pour rien au monde je n’abandonnerais Jane aujourd’hui. Surtout qu’elle était mon soutien inconditionnel. Et même si c’est ma femme et que je ne pourrais jamais probablement jamais l’aimée autant qu’elle le mérite, je tiens à elle comme la prunelle de mes yeux. Jamais je n’accepterais que quelqu’un lui fasse le moindre mal. Sinon je me mettrais très certainement en colère comme peu peuvent se vanter de m’avoir vu.

Mais je sais que ma femme ne me lâcherait pas un instant si je ne lui dis pas quelque chose avant ce soir. Elle était certainement plus têtue que moi ! Mais que pourrais-je dire qui pourrait représenter la nuit que je viens de passer. Il n’y a pas de mot assez fort qui peuvent décrire parfaitement ce que j’ai pu ressentir. Et je sais qu’elle comprendra très bien que je sois à court de mot. Mais j’espère qu’un jour elle aussi ressentiras quelque chose d’aussi fort que ce que je suis en train de vivre en ce moment. Alors à ce moment-là, j’accepterais également de ne pas tout saisir de sa vie. J’aimerais qu’elle aussi soit complètement épanouie, heureuse. Du coup je ne peux que me montrer reconnaissant quand au fait qu’elle a insisté pour revenir ici, dans cette ville où tout a commencé. Je n’aurais jamais imaginé retrouver Eliakim un jour, pourtant c’est ce qui vient de se passer. Je sais que je devais être pleinement heureux de cela. Pourtant une ombre vient obscurcir le tableau. Le fait que c’était certainement la dernière fois que je vivrais un tel moment avec lui. Et ça me rendait triste. Pourtant je sais que je n’ai pas le droit de l’être mais c’est plus fort que moi. Heureusement je sais que je ne serais plus jamais seul. Elle est là, et jamais elle ne fera la même chose que mes parents ont fait. J’avais une femme incroyable, oui je sais je l’ai déjà dis, mais ce qui est bon à entendre peut être répété, et son contact physique me le prouvait. Je sais qu’elle ne m’abandonnerait jamais, et surtout que jamais elle n’empêcherait mes choix, même si je n’ai pas toujours raison. Même si elle ne se cacherait pas de me dire que je fais le pire choix, et qu’au fond elle aura raison. Elle se contentera simplement d’un « J’avais raison ». Mais, voyons les choses en face, personne n’est comme elle, justement. Personne n’est aussi ouvert d’esprit qu’elle ne l’est, même pas moi, c’est pour dire. Alors dire que le fait de retrouver Eliakim allait résoudre la montagne de problème que j’ai, c’est totalement faux. De plus je m’en veux de l’attirer dans cette amas de problèmes. Je ne voulais pas qu’elle y soit impliquée, et elle y est involontairement, alors forcément je m’en voulais. « Oui je sais, mais je ne sais pas comment faire, car maintenant notre relation va pas le rendre qu’heureux, il va aussi souffrir et tu sais que je refuse cela, je ne peux pas le faire souffrir, et c’est ce que je vais faire, au final, quelque soit ma décision. » Je la laisse m’embrasser avant de poser ma tête sur son épaule. Avant de la suivre dans notre chambre. J’étais tout aussi épuisée qu’elle. J’enlève mes vêtements et ne garde que mon boxer avant de m’allonger et de lui ouvrir mes bras. Une fois mes bras refermée sur elle, je soupire de bien-être « Je t’aime toi… »

made by pandora.

Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé




Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty
MessageSujet: Re: Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)   Les McAllister's ont des choses à se raconter !  (Jane) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les McAllister's ont des choses à se raconter ! (Jane)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jusqu'à l'excès  :: Le coin des petits whiskies :: Archives Administratives :: Les RPs égarés-
Sauter vers: