« Dépasser le but, ce n'est pas l'atteindre » - Maman Crowlley [100%]

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Azur Lily-Rose Crowlley
« Dépasser le but, ce n'est pas l'atteindre »

identification complète Azur Lily-Rose Crowlley âge 50 ans lieu & date de naissance 25 Septembre 1964, Londres job Rédactrice en chef orientation sexuelle Hétérosexuelle statut En instance de divorce statut social ££££ caractère Déterminée - Ambitieuse - Stricte - Sarcastique - - Studieuse - Maternelle - Protectrice - Réfléchie - Hautaine - Orgueilleusegroupe HARD WORKERS avatar Meryl Streep

Welcome to the jungle

INTERVIEW POUR LE JOURNAL DE L’UNIVERSITÉ D'OXFORD

Azur, nous voulons tout savoir sur vous ! Commençons par une question basique, qu'est ce qui fait palpiter votre cœur, et à contrario auriez vous une aversion quelconque ? Elle soupire face à l’intérêt de cette question Je dirais qu'à mon stade, plus rien ne me fais vraiment "palpiter" sinon je n'en serais pas où j'en suis, saisissez vous ? Si quelque chose de concret m'apportait une réelle satisfaction, je n'aurais sans doute jamais pu bâtir un tel empire autour de moi. Et dans cette même pensée j'ajouterai, pour finir de répondre à votre question, que ce sont les personnes suffisante que exècre au plus au point, la suffisance et tout ce qui touche de prêt où de loin, l'oisiveté. Comme par exemple poser une question avec aussi peu d'intérêt à une carriériste comme moi, qui sans doute n'a jamais pris le temps de justement, perdre du temps à répondre à de telles sottises.

Bien, c'est ce qui s'appelle une réponse franche, nous n'en attendions pas moins de vous, votre réputation vous dépasse ! Continuons, donc comme vous l'avez dis, vous en voulez toujours un peu plus, puisque vous semblez être une éternelle insatisfaite. Aujourd'hui, quels sont vos rêves, vos nouvelles ambitions, comptez vous passer le reste de votre vie à faire régner en maître sur le monde de la mode ? Elle hausse un sourcil, se repositionne dan le fauteuil de cuir rouge. Un journaliste plus ou moins culotté, elle n'en montre rien, mais elle apprécie Et bien, je dirais que la migration du siège principal du magazine jusqu'en Angleterre est pour moi, aujourd'hui, l'occasion d'envisager l'avenir sous un nouvel angle. Ce pays est connu pour ses libertés en matière de style vestimentaire, j'avais envie de pouvoir travailler dans cet état d'esprit, libérale et parfois provocateur. Sortir des sentiers battus. Explorer de nouvelles horizons. De plus, la proximité géographique avec l'université d'Oxford permettra aux étudiants d'obtenir des stages à la rédactions, et j'interviendrai à trois reprises pour un échange en amphithéâtre à l'université cette année. Et en tant qu'ancienne étudiante je participerai sans doute activement à la vie d'Oxford, comme une doyenne bienveillante.

Une doyenne bienveillante ? Si je puis me le permettre, ce n'est pas dans votre réputation d'agir de la sorte ? Serait-ce le signe que vous pensez prochainement passer le flambeau de vous éloigner ainsi de vos principales occupations ? Ses lèvres se pincent, décidément... il était culotté. Elle rit. Grand Dieu, non ! Jamais je n'abandonnerai ma carrière de mon vivant, mon petit ! Ce monde n'aurait plus aucun sens si jamais je décidait de lâcher les rennes. Je tiens simplement à me rapprocher d'Oxford pour pouvoir me rapprocher de mon fils unique. J'ai consacré beaucoup de temps à mon travail ces trente dernières années, et maintenant que j'ai la situation bien en main, j'aimerai rattraper le temps perdu.

Une grande sentimentale se cache derrière la grande Azur Lily Rose Crowlley alors ? D'ailleurs, avez vous toujours été celle que nous connaissons, celles que les tabloïds décrivent ? La femme requin, dragon ? Carriériste sans pitié ? Son visage s'assombrit Je ne pense pas être différente de ce que j'ai pu être. Que je sois cette femme que vous décrivez ou non.
J'ai évolué au long de mon parcours, de la manière qui m'a semblé la plus juste. On ne devient pas une femme redoutable sans faire tomber des têtes, pour s'imposer il faut se montrer imperméable à beaucoup d'éléments, ce qui ne nous empêche pas d'être humain. J'ai su faire la part des choses entre ma vie professionnelle, médiatique, et ma vie privée.

Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ?
Que représente Oxford pour toi ? C'est ici que j'ai moi même fait mes études.
Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? Un bon verre de scotch évidemment.
Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? Pardon ?
As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? J'ai fais de nombreuses choses peu recommandable, mais je ne connais personne d'irréprochable qui a vraiment réussis dans la vie !
Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Je suis habitué aux rumeurs que l'on colporte à mon sujet, un peu plus, un peu moins.
Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? J'ai tendance à être très, trop, directive avec les personnes que je côtoie, on me dit dictatrice, redoutable. Ce n'est pas une manie que de vouloir contrôler tout et tout le monde, si ?

pseudo/prénom Choucoulat âge 22 ans lieu d'habitation Cavalaire Sur Mer, un bled paumé à côté de Saint Tropez ! :perv:

où as-tu connais le forum J'ai connu le forum il y a un long moment, j'y est même été inscris sous le pseudo de Kimberley P. Addams ft. Jessica Lowndes. Mais par soucis de temps, d'intégration et de motivation, je suis parti. Mais force de vous visiter, j'ai croisé le scénario d'Eliakim puis baaah... Badaboum ! t'en penses quoi? Je pense que j'suis bien content d'être revenu ! Scénario ou Inventé? Scénario Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Juste faire des cochonneries avec Rae :perv:

un dernier mot? Tremblez devant la grande Crowlley ! :fire:

Code:: [code][b]Meryl Streep[/b] ✗ Azur Lily R. Crowlley[/code]

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The story of my life

Quartier de Manhattan, New York..

-Et qu’est-ce que je suis censé avoir à raconter à ces journalistes ? Le secret de ma réussite ? Non, sérieusement, annulez ce rendez-vous. Dites-leur qu’il n’y a rien à raconter à ce sujet ; seul le talent prime dans ce milieu, il y a ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas, qui n’ont droit que de rêver d’appartenir aux plus grands de ce monde.

Agacée Azur raccroche le téléphone. Sa secrétaire, Lise, qui était précédemment à l’autre bout du combiné, était sans doute l’employée la plus courageuse et patiente que la terre est pu porter. Voilà deux ans qu’elle la supportait et répondait aux moindres de ses nombreux caprices, à la grande dictatrice de la mode. Celle à cause de qui 85% de la population féminine était persuadée que seul le 34 et le 36 comptent. Cette femme qui un jour a dit que le orange n’était pas si ringard que ça, celle qui a banni en personne les bretelles de l’armoire des hommes et revendiquer l’importance d’une gaine pour les formes disgracieuses. En bref, la garce interplanétaire qui chantait la météo sur le monde de la mode.
De loin, comme ça sur le papier cet univers à l’air très très cool et très très chic, pourtant Lise pourrait vous en dire des vertes et des pas mûres… Des faits que les femmes mégalo comme Azur nieront ou argumenteront corps et âmes pour en vanter les mérites. Alors qu’à une certaine époque, pas si lointaine que ça, les dictatrices ensorcelées et complément possédées dans son genre étaient brûlées au bûcher. Et le monde s’en portait pas plus mal.

- Lise ! Le prénom de la secrétaire retentissait aux quatre coins de l’étage tout le long de la journée, toujours sur ce même ton sévère ; comme si la pauvre Lise en question devait se sentir coupable de ne pas apparaître comme par magie dès que sa présence était nécessaire. Aussitôt interpellée, elle accoure comme si sa vie en dépendait. Avez-vous informé Eliakim que comme tous les ans à cette même époque, ce même week-end du mois, je le visiterai à Oxford pour une durée de trois jours ? Bien entendu, Lise ne l’avait pas fait, et son visage en pleine décomposition parlait de lui-même. Une ombre traverse le visage d’Azur, ses lèvres se pincent, son sourcil se lève, son regard se noirci: un démon l’habite.
Allez-vous en, vite, réparez cette erreur, que je ne vous vois plus durant quelques minutes. Afin que je puisse oublier quelle idiote vous faite, et tente de me souvenir pourquoi vous êtes encore utile entre ces murs. Ce n’est quand même pas compliqué de décrocher un téléphone, si ? Sans un mot, Lise quitte le grand bureau glacial de la rédactrice, des excuses quelconques n’étaient pas nécessaires, Azur Crowlley n’était pas suffisamment indulgente pour laisser place à l’erreur, surtout quand celle-ci concernait son fils.

Même si cette information à son sujet était rarement mentionnée, Azur était mère. Eliakim, un bel homme plein de classe qui vit le jour lorsque la rédactrice était âgée d’une vingtaine d’année, ce moment où elle n’était rien encore qu’un simple anglaise fraîchement diplômée ambitieuse tentant de se frayer un chemin au milieu des requins du journalisme. Inutile de préciser qu’elle y était parvenue, et haut la main. Assise derrière cet immense bureau de verre qu’était le sien, la prêtresse de la mode saisi son téléphone, tournant son siège face à cette grande fenêtre offrant une vue imprenable sur le quartier des affaires de Manhattan.

- Azur Crowlley pour Ned Sullyvan.
Son ami de toujours. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’ils n’étaient qu’étudiants, se retrouvant tous les deux par hasard dans la même boîte par la suite, s’épaulant et se suivant, il finit par devenir son meilleur ami, son confident, mais aussi l’un de ses concurrents, confrères : le rédacteur en chef d’un célèbre magazine de mode Australien.
- Bonsoir Ned, j’espère ne pas te déranger.
Elle sourit au son de la voix de son ami, bien sûr qu’elle ne dérangeait pas, et même si ça avait été le cas, même s’ils étaient intimes, personne n’avait jamais été trop occupé pour Azur Crowlley.
- Je t’appelai simplement pour t’informer que j’avais enfin eu les résultats des examens, tout va bien. Le docteur est confiant, il a dit qu’une grande dame comme moi ne pourrait sans doute jamais être évincée de ce monde aussi facilement. Alors tu n’as plus aucune raison de t’inquiéter pour moi. Je pars voir Eliakim ce week-end à Oxford. Le voir me fera le plus grand bien.
Elle mentait, sa santé était bien loin d’être au top comme elle le prétendait. Et visiblement pas même Ned ne méritait d’entendre la vérité. Où la fierté d’Azur était bien trop dévorante pour qu’elle puisse admettre que la maladie pourrait emporter sur son passage tout ce qu’elle avait bâti. Après avoir échangé d’autres banalités et d’autres mensonges, Azur raccroche.

-Lise ! L’esclave réapparait.
- Demain matin, à la première heure, je vous veux dans tous les kiosques du quartier, ramenez moi tous les tabloïds possibles et imaginables concernant l’annonce de mon divorce. La rédactrice retire ses lunettes de son nez, place une des branches sur le centre de sa lèvre, un long silence s'installe avant qu'elle ne reprenne Et réservez-moi une table pour deux, dans n’importe quel endroit, où vous n’aurez sans doute jamais les moyens de vous rendre, pour 21 heures. Ce sera tout pour aujourd’hui.

Lise prit la liberté de réserver au restaurant de l’hôtel Hilton, la secrétaire savait que les types Hilton, ou Carlton en faisaient toujours des tonnes, cela suffirait à combler Azur. Au moins sur ce point, l’incapable employée était correctement informée.
La rédactrice arrive avec un peu plus d’une heure de retard, au bras de son ami médecin, Karl Doyle, juste le temps de sourire, faire signe et poser pour la dizaine de photographe présent, demain on chuchoterai sûrement dans les couloirs de la rédaction que le requin a déjà attaqué une nouvelle proie à peine le divorce annoncé. Et ayant connaissance des vrais raisons de ce dîner, Azur préférait d’avantage entendre de mauvais ragots que la vérité éclatée au grand jour.
Quelque part entre les nombreux plats, maigres mais goûeux, aux noms ridicules, la conversation devient sérieuse.
- Azur, je sais bien que vous avez mis un grand nombre d’années à construire votre réputation et vous imposer au milieu de ce beau monde, mais ne pensez-vous pas qu’il est temps de prendre un peu… de retrait ? La rédactrice, parfaitement maquillée, parfaitement coiffée, classe comme à chaque seconde de son existence, ne laissant traverser aucune émotion incontrôlée sur ce beau visage que le temps n’avait su abîmer, boit une gorgée de vin dans son immense verre ballon en cristal et lève les yeux au ciel avant de les poser de nouveau sur son ami.
- Du retrait ? Elle prononce ce mot, presque comme si c’était la première fois et qu’elle le découvrait. - Enfin Karl, je suis Azur Crowlley, je ne prends pas… de retrait. Je n’ai pas le droit. Sans moi le jaune fluo reviendrait sur les podiums et ont oserait porter des rayures avec des carreaux… Ce que vous dites est insensé ! Je prendrais du « retrait » quand je serais à l’article de la mort, ce qui n’est pas encore le cas. Le serveur fait son apparition, d’un regard accusateur Azur suggère à son interlocuteur de ne pas poursuivre à ce sujet, et pourtant il ne le fait pas.
- Azur, je ne peux pas rester en silence et acquiescer. La tumeur au cerveau est tellement grosse qu’on ne peut plus rien faire d’autre si ce n’est vous faire suivre une chimio thérapie et tenter d’opérer pour en retirer une partie et prolonger vos chances de vivre un peu plus longuement et paisiblement, malgré le taux de risque de handicape très élevé.
Azur reste stoïque, pince ses lèvres, boit une nouvelle gorgée et sourit au médecin. - Paisiblement ? Enfin, monsieur Doyle, je n’ai jamais eu de vie « paisible » depuis mes 20 ans je suis mère et une carriériste ambitieuse, imaginez-vous une seule seconde que je vais laisser une foutue tumeur m’empêcher de régner en maîtresse sur mon propre univers ? la rédactrice laisse éclater un rire aiguë, distingué. Elle lève la main vers le serveur, lui commandant un nouveau verre de vin.
- J’ai certes un empire à mener, et de manière bien plus radicale que ce que l’on peut déjà m’accuser, mais j’ai aussi un fils. Un fils qui commence à peine à comprendre que sa mère l’aime et s’en veux d’avoir été aveuglée durant toutes ces années par ses ambitions et sa carrière et de l’avoir abandonné aux mains d’un homme exigeant et violent. Un fils qui m’aime bien plus que quiconque ne saura jamais m’aimer, pour lui, je ne dois jamais montrer une seule faille. Il serait anéanti d’apprendre que mes jours sont sans doutes comptés.

Le serveur revient avec le nouveau verre, débarrassant l’ancien, s’assurant que tout se passe bien alors que les derniers plats déposés n’ont toujours pas été touchés.
Le médecin boit dans son verre d’eau, ne sachant plus trop quoi dire, il tente une dernière fois de se prononcer, mais Azur le coupe. Elle en a suffisamment entendu.

- Je suis une mère, une rédactrice de mode réputée, en instance de divorce et qui ne s’est jamais senti aussi proche d’elle-même et de sa famille qu’à l’heure d’aujourd’hui, personne, pas même la maladie ne me retirera ceci. Maintenant, si je puis me le permettre, docteur, mais ce sera tout.
Elle lève la main dans les airs, pose son regard dans le vide, comme pour lui faire comprendre qu’il est temps pour lui de déserter l’endroit, de la laisser, seule. Il la salue, gêné et s’exécute.

Doyle n'est plus là, Azur soupire, s’apprête à prendre son portable, pour appeler Lise et lui ordonner quelque chose de ridicule et humiliant afin de se sentir « mieux » mais une sonnerie retentit, un texto d’Eliakim . Il lui fait savoir qu’il est heureux d’apprendre son arrivée. Elle sourit.
Dans quelques jours elle sera face à lui, la prunelle de ses yeux, son enfant, celui qu’elle a longtemps laissé et délaissé.
Un goût amer lui vient en pensant à cette erreur qu’elle a faite, d’avoir été une mauvaise mère, si mauvaise qu’au milieu de tout ce qui se raconte à son propos on en oublie souvent qu’elle a un jour eu un enfant, et que cet enfant est aujourd’hui un homme, un homme sans doute torturé de par son passé, mais pourtant un fils aimant envers sa mère, sans rancunes, aucune, concernant les événement traumatisant dont il fût victime quelque part à cause d’elle et son absence constante.
Et malgré toutes ces années à rattraper et ces souvenirs à créer, Azur se refusait de devoir admettre sa maladie cancéreuse, et sa potentielle mort brutale que ce soit à elle-même, à son fils, ou au reste du monde.

Quelques jours plus tard, dans un chalet de la campagne d'Oxford.

Assise dans sa chauffeuse en velours blanc, le regard plongé vers le vide derrière les carreaux de ses lunettes, pensive, Azur se demandait toujours si elle avait bien fait de taire sa maladie à son fils qu’elle venait de visiter.

Un texto de Lise. « L’avion décollera à 10 heures demain matin »
Cette secrétaire était agaçante même de l’autre côté de l’Atlantique. Azur se racle la gorge, soupire, perplexe. Ce soir, elle prendrait sûrement la décision la plus stupide de toute son existence, et pourtant, elle n’allait pas reculer. La rédactrice s’empare de nouveau de son portable, saisi un numéro et glisse l’appareil sous sa grosse lourde de cheveux blonds, blancs.
- Crowlley pour Sullyvan Un court instant s’écoule. Elle sourit Tu ne dors donc jamais Ned ? Un rire s’échappe d’entre ses minces lèvres, elle retire ses lunettes, son visage devient un peu plus sérieux, elle prend une grande inspiration, tentant de retrouver son sérieux légendaire, ce visage,-armoire-à-glace, qu’elle affichait depuis plus de 30 ans au monde entier, en vain.
L’inquiétude se lisait sur ses traits. Une émotion inconnue du grand publique. Là, seule, sans artifices aucuns, face à ses erreurs passées et à cette grande décision qui ruinerait peut-être tout son empire ; elle était comme nue. Humaine, enfin. Et d’une vois sèche et hâtive elle se prononce enfin.
- Je vais faire déménager les locaux principaux du magazine à Oxford.
Ned s’inquiète à son tour. Qu’est ce qui pouvait bien pousser la grande Azur Crowlley à déménager son fief vers l’Angleterre ? Pourquoi prendrait-elle le risque de s’éloigner de tous ses contacts, du gratin de la mode lui-même ?

- Ce n’est pas une hypothèse Ned. Ma décision est ferme et définitive. J’ai besoin de quitter New York et de me rapprocher d’Elia. J’ai perdu bien trop de temps dans cet univers qui n’a fait que dire de moi que j’étais un requin, une femme dragon, froide et sans cœur. Les journaux du monde entier s’amusent à rire de l’échec de mon mariage, j’ai ici avec moi une vingtaine d’articles décrédibilisant totalement mon annonce officiel de divorce. Je refuse de vivre une seconde de plus au milieu de tout ceci. Le ton est grave. Tellement que Ned conserve le silence. De longues secondes sans échanger un mot s’écoule. Elle reprend.
- Je suis gravement malade Ned. Je ne sais pas combien de temps encore il me reste à vivre « sereinement » peut-être un an, un mois, dix ans… Deux jours. Elle pose une main sur son front, lève les yeux vers le ciel, ils brillent, humides de larmes. Elle laisse s’échapper un sanglot silencieux, et sa voix tremblante continue d’enchaîner, comme si il ne s’agissait que d’un simple dialogue entre deux professionnels.
- J’ai trop longtemps oublié d’être une mère responsable, et nous savons toi et moi ce qu’Eliakim a vécu, il mérite que je sois présente à ses côtés à présent. Et je veux pouvoir vivre le temps qu’il me reste auprès de lui. Je ne partirais jamais l’âme en paix si je n’ai pas été une fois dans ma vie une bonne mère pour cet enfant.
Ned la questionne, le plus distant possible pour ne pas froisser son amie atypique. La cinquantenaire lui relate alors le rapport des spécialistes. La situation est grave.
- Je te remercie pour tant d’indulgence à mon égard Ned, et pour le silence que tu garderas à ce sujet. Je compte bien évidemment sur toi pour calmer la situation à mon sujet de ton côté. J’espère te revoir très vite. Tu me manques.

Elle raccroche, faisant valser son portable sur la table basse en marbre devant elle. Prenant sa tête entre ses mains, accoudée sur ses genoux, relâchant la pression, en sanglot. A cet instant même, après trente années de travail acharné, la grande Azur Lily-Rose Crowlley venait à peine d’apprendre à respirer.

Invité Invité

J'adooore déjà le perso
Bienvenue parmi nous :hii:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Maman Crowlley :love:

Comment j'suis trop heureux de voir la fameuse Môman de mon Eli-Chou :12:

Si tu as besoin n'hésite pas, je suis là pour toutes questions !!! Je dois tout de même te dire els règles, tu as 7 jours pour finir ta fiche et si besoin d'un délais demande !!! :siffle:

Beusous, Love ! :29:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 2583

Comme dit par MP, j'adore ton choix de scena :love:

Bonne chance pour ta fiche :love:

~~Et comment j'adore cette actrice, aaaah.~~

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Mais cette histoire, ce caractère quoi :mdr:

Je suis fan, plus que fan même mais... Qu'elle maladie ronge la petite môman ? Tiens tu me caches des chowses :17:

Invité Invité

Merci à vous trois ! :29:

Eliakim A. Crowlley a écrit:: Mais cette histoire, ce caractère quoi

Je suis fan, plus que fan même mais... Qu'elle maladie ronge la petite môman ? Tiens tu me caches des chowses

Tant mieux si le début te plaît ! :waii:

:hii:
Voui, môman fait des cachotteries pour pas inquiéter son p'tit fiston :angel:

Invité Invité

Punaise quel bon choix !! Elle a tellement la classe la maman de Eli' :pleure:

Bienvenue sur le forum. :flag:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

BELLE MAMAN :02:

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuue sur le forum :17:

Ce... perso... a tellement la classe :26:

Bonne chance pour la suite de ta fiche :dr:

Je pense te proposer un lien avec mon vieux gardien des pigeons : Chuck Eastwood :face:

Je vais te mporner sous peu :nya:

De plus on a un lien QU'ELIAKIM N'A PAS JUGE INTERESSANT DE METTRE SUR LA FICHE DU SCENARIO :out:

Du coup je devrais aussi te mporner pour cela :perv:

En tout cas EXCELLENT choix de personnage :hinhin:

J'espère que tu te plairas ici :amoureux:

N'hésites pas à contacter le staff si tu as des questions :flag:

:hii:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Han... une tumeur... Pauvre biquette au sucre, viens on t'aime :love:

Invité Invité

Oh putain ça c'est du perso et du scénario. :11:

Je salue le choix il est génial et vu ma lecture, tu es en train d'en faire quelque chose de fou. :bril:

Puisque Clyde est le BFF d'Eliakim depuis des décennies, je pense qu'ils seront amenés à se connaitre de toute façon. :siffle:

Bienvenue àtoi. :29:

Invité Invité

Bienvenu sur le forum :12:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/01/2015 **☆ potins balancés** : 628

Seksy jeune femme :perv:

Invité Invité

bienvenue parli nous ! Et très bon choix de scénario !

Invité Invité

Mais quel accueil ! :waii:

Merciiiii à vous touuus ! :waii:

Clyde a écrit:: Oh putain ça c'est du perso et du scénario. Je salue le choix il est génial et vu ma lecture, tu es en train d'en faire quelque chose de fou. Puisque Clyde est le BFF d'Eliakim depuis des décennies, je pense qu'ils seront amenés à se connaitre de toute façon. Bienvenue àtoi.

Merci !

Je pense qu'on peut effectivement penser à un lien ! Avec plaisir !

Eliakim a écrit:: Han... une tumeur... Pauvre biquette au sucre, viens on t'aime

Oui !

J'viens reprendre des forces auprès d'mon fils :love:

Alice a écrit:: Je pense te proposer un lien avec mon vieux gardien des pigeons : Chuck Eastwood
Je vais te mporner sous peu

De plus on a un lien QU'ELIAKIM N'A PAS JUGE INTERESSANT DE METTRE SUR LA FICHE DU SCENARIO

Ma Belle-fille ! :love:

Et belle le mot est faible, mon fils à du goût haahaa :lapin:

Natalie

Merciiii

J'ai bien reçu ton Mp pour Chuck, je t'ai répondu, et j'attends avec plaisir ton Mp au sujet d'Alice ! Eliakim voulait sa môman pour lui tout seul c'pour çaaa ! :57:

Bon, et bien, si je n'ai oublié personne, je pense avoir terminé ma fiche, j'espère convaincre mon jury ! :cache:

☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Félicitations, tu es validé !
jusqu'à l'excès

Je me permet de te valider pour te dire que j'adore cette histoire, tu as tellement bien cerné ce personnage :love:

Je pense qu'un rp de retrouvaille est obligatoire entre nous :dr:

J'ai lu que tu étais Kimberley, merci d'être revenu j'suis content de te revoir, quel style d'écriture je bave :mdr:

Ca fait plaisir de revoir des gens qu'on aimait bien, sincèrement !!! Pour revenir sur l'histoire c'est parfait et la maladie de Azur... Gosh :12:

Vérifie que ton avatar est dans le bottin. Tu intègres, à partir de maintenant, les Hard Workers . Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Tu peux aller demander des liens, des rps, ou encore intégrer un club ! Ouvres toi une page Instagram, et crées-toi un téléphone portable ! Tu peux aller flood ou discuter sur la Chatbox ! N'hésites pas à proposer un scénario ou à poster une recherche de lien important ;) Si tu as des questions n'hésite pas :coeur:

Et surtout éclates toi sur Jusqu'à l'exces !

Invité Invité

Merciiiiiii :34:

Je suis ravi que mon histoire te plaise, et d'avoir su interpréter le rôle de la bonne manière !
Et je suis plus que ravi d'être de retour, surtout avec un tel rôle ! :waii:

Un Rp de retrouvailles est plus qu'obligatoire ! Je vais même d'ailleurs te Mpotter de ce pas ! :coucou:

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