AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptyMer 8 Avr - 23:48


L'amour passionné mène à la souffrance.
Leigh & Alice
Elle savait qu'il était à Oxford. Elle l'avait rapidement appris en réalité, et même si elle avait voulu l'ignorer, ce n'était pas possible. Elle avait des yeux partout à Oxford. Elle avait des gens qui suivaient sa vie sur Twitter, et sur Instagram depuis des années, des adolescentes qui voyaient en elle un modèle à suivre. Et d'autre qui l'imaginaient comme un personnage de fiction. Ils suivaient sa vie comme la vie d'un personnage de série. Ils savaient avec qui elle sortait, qui était ses ennemis, et de qui elle devait se méfier. Ces personnes étaient capables de tout pour elle. Quelqu'un lui avait envoyer une photo de son homme avec Leigh McAllister quelques jours auparavant. Elle savait qui était le professeur, quant bien même la majorité des gens ignoraient son passé commun avec son fiancé. Elle aurait voulu ignorer cette photographie, mais elle ne le pouvait pas.
Elle avait mal dormi, les cauchemars la ramenant toujours dans son lit, où elle dormait seule. Elle savait que normalement Eliakim était avec sa mère. Elle savait qu'elle n'avait pas de raison de s'inquiéter. Mais elle rêvait de son fiancé dans les bras de son ancien amant. Elle sentait les premiers signes de la jalousie et de la panique. Elle savait qu'Eliakim l'aimait, elle savait qu'il voulait se marier avec elle, elle savait qu'il était heureux quand il était dans ses bras. Mais jamais il ne l'avait regardé comme il regardait Leigh. Ce n'était qu'une photo, une putain de photographie, mais elle avait éveillé quelque chose en Alice qu'elle n'aurait jamais voulu voir s'éveiller à nouveau. L'envie irrépressible de détruire quelqu'un.
Sans doute Eliakim ne le voudrait-il pas, ainsi elle devait agir en toute discrétion. Sans compter que Leigh était professeur de littérature à l'Université, une des sections qui regroupaient le plus de ses proches. Sa meilleure amie qui partait pour la Chine. Son meilleur ami et quelques autres larbins qu'elle utilisait pour faire ses devoirs quand elle n'avait pas le temps de s'inquiéter pour cela. Elle soupira, se leva, s'habilla, et ouvrit son ordinateur. Elle commença à faire quelques recherches sur ce fameux professeurs. Il donnait un conférence le jour-même. Sur l'amour dans la littérature. Un sujet mémorable, et qu'Alice adorait. Elle était très bonne en étude littéraire, mais elle avait décidé de partir en Politique. Cependant elle n'avait jamais cessé de lire ne serait-ce que pour le plaisir. Elle allait aller à cette conférence.  Elle avait mit une robe jaune brillante, avec un décolleté assez ouvert qui allait jusqu'au niveau de ses seins, retenus en haut par une chaine en or. Elle portait des talons hauts noirs, et elle avait laissé ses cheveux détachés. Elle était maquillée, et prit son sac de cours pour aller à l'Université. Elle avait exactement le temps d'aller à la conférence avant de se rendre à son cours sur l'histoire politique de l'Europe.

Elle entra dans la salle immense sur les coups de dix heures. Leigh était déjà là. Elle se demanda un instant si il savait à quoi elle ressemblait. Elle l'ignorait. Mais sans doute connaissait-il son prénom et son nom. Elle serait vexée dans le cas contraire et aurait certaine chose à dire à son homme. Elle s'assit au dixième rang, en face de lui pour l'observer au maximum. Il commença sa conférence à l'heure. Elle l'écouta exposer ses arguments, les uns après les autres, prenant quelques notes de temps en temps. Mais elle le lâchait rarement des yeux. Elle essaya de comprendre ce qu'Eliakim lui trouvait. Pourquoi était-il aussi sexy ? Pourquoi Eliakim l'avait-il aimé ? Il était passionné par ce qu'il disait. Il avait des mimiques sympathiques, et il était beau garçon.
Ce fut le temps des questions et des remarques. Elle leva le bras et fut interrogée dans les premières. Elle reçut le micro pour poser sa question. Elle le regarda dans les yeux. « Vous parlez principalement des amours passionnés. Il se termine tous en drame. Ne doit-on pas y voir une mise en garde ? L'amour passionnel ne peut amener au bonheur mais uniquement à la souffrance ? N'êtes-vous pas d'accord professeur ? »  Elle parlait sur un ton de défis, le fixant comme un prédateur regarde sa proie. Elle allait lui sauter à la gorge deux minutes après. Elle devait se contenir. Lui rappeler qu'il ne pouvait pas rendre Eliakim heureux. Ils s'étaient aimés passionnément. C'était fini. Il avait détruit Eliakim, et Alice avait ramassé les morceaux pour en faire quelqu'un de plus fort. Il n'était plus le même. Il était endurci, mâture, et fiancé. Avec elle. Il était à elle aujourd'hui.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptyVen 10 Avr - 22:16

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ces derniers jours j’évitais Eliakim, à braire cette fois-ci c’était pleinement volontaire, j’avais besoin d’avoir toutes les cartes en main avant de m’enterrer dans une situation inextricable. La dernière fois on avait parlé de pas mal de choses et notamment de nos femmes. Tout me poussait à être raisonnable, ce qui était bien plus facile tant qu’Eliakim n’était pas dans les parages. Parce que quand il était en face de moi, j’avais plutôt tendance à perdre totalement mes moyens. Mais, heureusement, nous n’avions pas eu l’occasion de nous voir souvent. Nous n’avions tout simplement aucun avenir ensemble, j’en suis parfaitement conscient, pour autant dès que j’étais à sa proximité, c’est tout le passé qui remontait et cette histoire que l’on avait pas terminé. Et Eliakim était non seulement le reflet d’un amour transi, parfait mais aussi le reflet de mes erreurs passées.
Comme on le dit le passé reste le passé et on ne peut pas le changer, tout comme je pense que l’on ne peut pas changer son futur, qu’il est quelque part écrit, et que l’on a beau vouloir changer de destin, c’est comme si tout écrit avant. Peut-être qu’Eliakim et moi nous ne devions jamais être ensemble, peut-être que, justement nous n’étions heureux que accomplis chacun de notre côté. Pourtant je doute sérieusement de cela. Je n’étais pas pleinement comblé, même si j’avais dans ma vie un boulot qui me passionne, et une meilleure amie qui était également ma femme, il manquait quelque chose, que seul Eliakim peut m’apporter. L’amour véritable, le pur. Celui que l’on ne connaît qu’une seule fois dans sa vie.

Aujourd’hui faisait partie de ces journées que j’affectionnais particulièrement, puisque je donnais une conférence durant au moins deux heures, peut-être plus si j’avais de nombreuses questions, je ne comptais généralement les heures supplémentaires lors des conférences. Cette fois-ci j’intervenais sur l’amour dans la littérature, un sujet intarissable, que l’on pouvait aborder de moult manières. Du classique au contemporain ou encore moderne, l’amour était un sujet qui transcende toutes les générations. Je dois bien avouer que ce n’est pas mon sujet de prédilection, ce qui m’intéresse le plus ce sont les romans historiques, ou même l’histoire de la littérature. Mais je n’avais pas pu refuser cette conférence, de toute manière je n’avais pas eu trop le choix. Et, au vu des préinscriptions, bon nombre d’étudiants étaient intéressés par ce sujet. Je m’étais plongé les jours précédents dans les livres de références et j’avais rédigés quelques notes. Je ne préparais jamais mes notes à l’avance, préférant noter les points à citer, et les grandes idées de ma conférence. Après je me laissais souvent guider par les questions et remarque de l’amphithéâtre. Je travaillais à l’aveugle souvent et c’est ainsi que je me sentais à l’aise. Et puis j’étais suffisamment à l’aise sur ce sujet.

L’amphithéâtre était presque plein alors que j’allais commencer. Je risque donc d’avoir de nombreuses questions, mais tout le monde semble attentif. Je démarre, toujours, à l’heure pétante, les retardataires prendront le train en route. Et je débuta ma conférence, je me laissais porter par le sujet, ne suivant aucunement mon plan, mais on ne pouvait pas me reprocher de ne pas connaître mon sujet justement. Quelques questions fusèrent pendant la conférence, dirigeant plus particulièrement le sujet sur les amours passionnels, mais aussi interdits. Avoir un public qui semble totalement intéressé par le sujet, ne fait que m’emportait plus loin encore. Certains lançaient même quelques débats. Je ne cherchais pas absolument à répondre à leur question, mais plus à mener la réflexion un peu plus loin.
« Maintenant si vous aviez encore des questions, c’est le moment. » Je m’assoie sur le bureau tout en posant mes notes et en attentant que les questions arrivent. Une jeune femme blonde, dont j’ignorais le prénom, mais faute est mienne puisque je ne suis pas du tout visagiste. J’écoute attentivement sa question avant de prendre un temps pour réfléchir. Elle n’avait pas tort, ce qui fait que sa question est vraiment pertinente. Mais je n’appréciais guère son ton, que me cherchait-elle ? Avait-elle une dent contre moi, lui ai-je fais quelque chose de répréhensible ? Rien qui ne me vient à l’esprit pourtant, et son visage ne me dis strictement rien. « L’amour passionnel, je dirais que plus il est fort plus la souffrance est omniprésente. Mais, refuser un amour passionnel, refuser de le vivre ne fait-il pas souffrir aussi ? Et s’il n’y avait pas de souffrance, dans la vie, serait-on capable de ressentir un jour de l’amour, passionnel ou non ? Et, n’oublions pas, que nous sommes tous nés dans l’amour passionnel de la mère pour son enfant. Nous avons vécu multiples souffrances depuis notre enfance, ayant pour simple sujet l’amour que l’on porte à l’autre. »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptyDim 12 Avr - 21:25


L'amour passionné mène à la souffrance.
Leigh & Alice
Alice n'était pas du genre à partager, encore moins lorsqu'il s'agissait de son Eliakim. Elle avait l'impression de l'avoir attendu durant toute sa vie, et maintenant qu'elle l'avait elle risquait de le perdre. Il lui semblait que la vie était faite de tant de paradoxe et de cruauté que quelque chose de supérieur devait s'amuser à les torturer. Elle voyait Aaron et Andrea, qui s'aimaient plus que tout, et qui avaient failli mettre un terme à leur bonheur parce qu'Aaron avait couché avec Eliakim. Elle voyait son père qui avait refait sa vie avec une femme qui était décédée du cancer. Elle voyait son propre couple. Alors que durant six ans, Eliakim et elle avaient joué au chat et à la souris, et à partir du moment où elle avait accepté ses sentiments, et cette relation son ex-petit ami revenait. Eliakim lui avait déjà parlé de Leigh, le contraire aurait été étonnant et elle l'aurait sans doute très mal pris. Mais il lui avait parlé de Leigh. Il lui avait dit combien ils s'étaient aimés, et à quel point il avait été meurtri lorsque son amant l'avait quitté du jour au lendemain. Avec une lettre minable, et plus aucun signe de vie. Comme s'il n'avait jamais existé. Comme si leur amour n'avait été qu'un rêve éveillé. Eliakim avait failli devenir fou. Il avait été dans le lits d'homme et de femmes, cherchant le contact amoureux d'un amant qui ne reviendrait sans doute jamais. Un amant qui l'avait abandonné. Puis il avait croisé Alice, tornade blonde, égoïste, et prétentieuse, qui lui avait fait tourner la tête. Alice avait tout donné à Eliakim : son corps, son corps, sa confiance, et son avenir. Elle ne supporterait pas de tout perdre à cause d'un être encore plus égoïste qu'elle.
Elle n'avait pas une belle opinion sur Leigh McAllister. Elle savait qu'il venait d'une famille riche, mais il attendait un rapport complet de son indicateur à leur sujet. Alice n'aimait pas se sentir inférieur à ses ennemis, et elle mettait toujours tous les moyens de son côtés pour les faire plier, souffrir, et les détruire. Mû par une colère sourde, elle avait le désire irrésistible de faire plier Leigh jusqu'à le voire se briser. Elle ne pouvait pas comprendre qu'il soit revenu torturer son amour. Eliakim avait assez pleurer la perte de Leigh et de l'avenir qu'il avait fantasmé avec lui, il n'avait pas besoin de voir son ancien espoir, son ancien amant revenir à présent qu'il avait recommencé à imaginer un avenir. Un avenir dans lequel Leigh n'avait pas sa place. Alice refusait l'idée que l'ombre d'un amour déçu plane au-dessus de sa tête pour le restant de sa vie. Leigh avait eu sa chance, il l'avait laissé passé. Fin de l'histoire, il n'avait pas le droit de venir pleurer et se faire plaindre aujourd'hui. L'amour passionné n'avait pas d'avenir outre la souffrance et la mort.
Alice était persuadée que la vérité se trouvait dans les livres, c'est pour cela qu'elle lisait beaucoup. On apprenait beaucoup de chose sur la littérature. Ce qui animait les hommes c'était l'amour et la guerre. L'époque contemporaine était touchée par une vague de dépression causée par la perte des utopies. Les gens ne savaient plus en quoi il pouvait penser. Depuis la seconde guerre mondiale l'espoir en l'être humain avait doucement disparu, laissant place à l'amour d'une société de consommation créant des désirs inutiles et futiles. Aujourd'hui, les humains courraient après un bonheur matériel, qu'ils ne pouvaient pas atteindre, en proie à de nouveaux désirs constamment. Alors il ne restait que l'art comme échappatoire. Et on en revenait au point de départ. Alice n'était pas prisonnière de ses illusions, sauf d'une : elle pouvait croire qu'elle rendrait Eliakim heureux, et qu'elle pourra l'aimer pour le restant de sa vie. Elle voulait croire qu'elle était lucide sur le monde, et que cela la rendait meilleure que les autres. Elle se trompait, mais elle ne voulait pas le voir. Elle voulait tout simplement vivre sa vie, et surtout la vivre comme elle la rêvait. Ce qui signifiait sans Leigh dans le coin. « L’amour passionnel, je dirais que plus il est fort plus la souffrance est omniprésente. Mais, refuser un amour passionnel, refuser de le vivre ne fait-il pas souffrir aussi ? Et s’il n’y avait pas de souffrance, dans la vie, serait-on capable de ressentir un jour de l’amour, passionnel ou non ? Et, n’oublions pas, que nous sommes tous nés dans l’amour passionnel de la mère pour son enfant. Nous avons vécu multiples souffrances depuis notre enfance, ayant pour simple sujet l’amour que l’on porte à l’autre. » Alice gardait le micro, refusant de perdre cette discussion. Elle voyait dans le regard de Leigh une inquiétude. Il ne savait pas ce qu'elle lui voulait, il ne comprenait pas la véhémence de ses paroles. Cela l'amusait énormément de voir qu'il ne savait pas qui elle était. En tout cas il ne connaissait pas son visage, car il ne pouvait pas ignorer son existence. « Comment peut-on souffrir de ne pas posséder une chose que l'on ne connait pas ? Et si l'homme était fait pour l'amour tendre ? »  proposa-t-elle. Elle ne lâchait pas le micro, et sans lui laisser le temps de répondre elle prit une longue inspiration. « Tristan est mort à cause de son amour dévorant pour Iseult. Juliette s'est faite passée pour morte pour ne pas avoir à en épouser un autre que son Roméo. Et parlons de Roméo, qui fut non seulement l'assassin de Paris, mais également l'assassin de sa dulcinée en se suicidant pour elle. La passion amoureuse n'amène qu'à la ruine et à la mort. Mais prenons l'exemple de Figaro et Suzanne. Sans doute un des couples les plus comiques de l'histoire du théâtre et de la littérature, certes. Mais ils s'aiment d'un amour tendre, simple, qui les rend heureux. Un amour franc, loin de l'hypocrisie et de la souffrance de l'amour passionné. Et pourtant cet amour n'est pas dénué de désir, ni de bonheur. Alors pourquoi s'obstiner à vouloir aimer jusqu'à la folie et la souffrance Professeur ? N'en avez-vous pas déjà assez fait ? »  Elle se laissait emporter, laissant son amour pour Eliakim et son désire de le protéger prendre le dessus. Le silence se faisait dans la salle, et les élèves ne comprenaient pas ce qu'il s'en retourner. Alice s'était levée, faisant face au professeur, le défiant du regard. Alors que le reste de l'assemblé restait bête devant un échange aussi colérique.

 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptyMer 15 Avr - 23:01

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ma vie était un sacré merdier en ce moment, je ne peux pas ne pas l’ignorer. Enfin c’était devenu un sacré merdier depuis que j’avais recroisé eliakim. Parce que si j’écoutais mon coeur, je balancerais tout pour le retrouver lui. Mais, aujourd’hui je ne pouvais plus faire cela. J4avais Jane, on avait cet équilibre, instable mais nécessaire qui nous protégeait d’une certaine manière de nos parents. Je n’allais pas mettre cet équilibre instable en danger. Pas si ça mettait encore en danger Jane et/ou Eliakim. Je sais qu’ils s’est également construit une vie plus stable que la nôtre. Je n’allais pas lui enlever cela. Je n’étais pas, contrairement à ce que la plupart pense, un égoïste qui cherche absolument à gâcher la vie de l’autre pour son seul intérêt. Mais, en même temps, je ne pouvais pas aller contre mes propres sentiments qui me poussent encore et toujours vers eliakim. À faire face à mes sentiments, à cette histoire inachevée. cette histoire qui, peut-être, ne se terminerait jamais. Mais il fallait composer avec, et mettre les choses au clair avec Eliakim. Je ne voulais pas détruire ce qu’il avait construit, tout en gardant mon petit confort de vie. Un jour nous devrions discuter de cela franchement avec Eliakim, mais pour le moment, nous savourions chacun nos retrouvailles. Nous étions comme deux jeunes insouciants et complètement inconscient de ce qui les entoure quand ils sont ensemble.
Mais très rapidement la réalité reprenait le dessus quand on s’éloignait, et à chaque fois je me mordais les doigts de ce que je nous faisais subir, mais c’était comme si c’était plus fort que nous. Je revivais mes démons, et en même temps, ma famille était loin. Je n’avais que très peu de contact avec eux, et jamais de mon initiative. De toute façon, ils n’avaient plus aucun pouvoir sur moi, et je m’arrangeais toujours pour que Jane soit avec moi, elle savait combien le fait de voir ma famille pouvait totalement me détruire. Je sais que je ne suis probablement que l’image que ma famille a fait de moi, un être lâche, qui est abonné au malheur, qui détruit tout ce qui touche. Ils avaient réussi leur coup, m’obligeant à fuir loin de mon propre bonheur et me faisant passer ainsi passer aux yeux de beaucoup de monde comme un être indésirable.
Mais cela ne m’arrêtait pas de bosser, au contraire je me plonger encore plus dans le travail. Conférence, cours, dossier, étude d’un livre. Je croulais littéralement sous le boulot. Mais c’était tout ce que je souhaitais. Ne pas pouvoir penser à autre choses que les livres, les cours ou les conférences. Me plonger corps et âmes dans les livres avait quelque chose de rassurant. C’était concret, cela ne pouvait pas nous jouer des tours. Ce qui était écrit sur le papier avait quelque chose de définitif, d’ancré, d’inébranlable. Et surtout d’intouchables. À plusieurs reprises j’ai hésité à coucher sur papier mon histoire avec Eliakim, pour la rendre immortelle. Mais j’avais tout compte fait renoncer à le faire. Sans lui ce n’était pas la même chose. Et j’étais persuadé que notre histoire n’avait pas besoin d’une trace écrite, elle faisait partie de ces histoires dont on se souviendrait toute sa vie. Qu’on l’est inscrit ou non. Une histoire d’amour qu’on ne peut vivre qu’une fois dans sa vie, et peut-être deux. Mais c’est exceptionnel. Et je sais la chance que j’ai eu d’en vivre une, aussi courte soit-elle. Cette conférence sur le thème de l’amour avait au moins eu le mérite de faire remonter beaucoup de choses, de souvenirs heureux ou douloureux. Mais, relier la réalité aux fictions, ce n’était pas mon travail de maître de conférence. Mettre les étudiants sur une piste de réflexion l’était davantage. Quelques questions fûrent posées durant mon intervention, mais beaucoup attendirent la fin pour pouvoir s’exprimer. C’était le cas de cette jeune femme blonde au visage totalement inconnu qui tient encore le micro et qui ne semble absolument pas prête à le céder. Restant adossé au bureau, j’écoute religieusement son discours sur l’amour. Un autre point de vue tout à fait légitime. Mais ce ton de défi me faisait comprendre que derrière ces questions, c’était quelque chose de plus personnel qu’elle m’adressait, chose que je ne saisissais pas encore. Parce qu’elle ne s’était pas présentée, je ne savais absolument pas à qui j’avais affaire. Mis son point de vue se valait, j’avais juste décidé de ne pas partir sur cette voie là. Et les questions posées précédemment m’avait envoyer sur une direction plus précise, celle des amours passionnés et déchus. « Votre point de vue est tout à fait légitime, et compréhensible. L’amour n’a pas qu’une seule forme, que ce soit dans la réalité ou dans la littérature. L’amour est imprévisible, inattendu, invisible. Les liens qui nous lient aux êtres aimés sont multiples. Nous ne serons véritablement jamais ce qu’est le véritable amour. » Je fronce les sourcils à son accusation. C’était cette fois purement personnel. Or, je n’admet, de personne, que le personnel interfère sur une conférence. Si elle veut se montrer publiquement ce n’est pas mon problème. Sauf si elle interrompt mon cours. « Si vous avez d’autres questions, je serais disponible à la fin de la conférence, mademoiselle. » Je prends soin de ne pas répondre à sa provocation, je ne suis pas du genre à alimenter le conflit. Au contraire, je fais généralement tout le contraire, préférant postuler en tant que médiateur.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptySam 18 Avr - 23:16


L'amour passionné mène à la souffrance.
Leigh & Alice
Alice ne le lâchait pas des yeux. Comme une lionne prête à attaquer sa proie. Elle le regardait sur l'estrade, regardant les étudiants, mais concentré sur ce qu'elle disait. Il semblait perplexe, et elle adorait ce pouvoir qu'elle avait. Elle adorait avoir un temps d'avance sur les gens d'autant plus lorsqu'il s'agissait des personnes qu'elle n'aimait pas. Elle n'aimait pas Leigh, bien au contraire, il était ce qui se rapprochait le plus d'un ennemi dans sa vision des choses. Il avait aimé Eliakim. Eliakim avait encore de l'amour pour lui, et cela la rendait malade. Quand elle avait connu Eliakim il avait une réputation de briseur de coeur, et de don juan. Incapable de se poser, meurtrie par l'amour, refusant le romantisme. Elle l'avait aimé au premier regard, elle s'était donnée à lui la première nuit. Et depuis six ans elle n'avait jamais pu le quitter réellement. Elle avait refusé d'aimer de tout son être un homme détruit, et si peu enclin à se laisser à aimer encore une fois. De peur de souffrir, de peur de tout perdre une fois encore. Leigh avait privé Alice de six ans d'amour éperdu de plus avec l'homme de sa vie. Il avait fait d'Eliakim l'ombre de lui-même. Il lui avait fait perdre foi en l'amour.« Votre point de vue est tout à fait légitime, et compréhensible. L’amour n’a pas qu’une seule forme, que ce soit dans la réalité ou dans la littérature. L’amour est imprévisible, inattendu, invisible. Les liens qui nous lient aux êtres aimés sont multiples. Nous ne serons véritablement jamais ce qu’est le véritable amour. » Alice avait une petite idée sur la question mais elle préféra se taire, et de toute façon il semblerait que le ton qu'elle avait employé pour parler au professeur ne l'avait pas plu. « Si vous avez d’autres questions, je serais disponible à la fin de la conférence, mademoiselle. » Elle sourit, et rendit le micro. Elle devait se calmer, il est vrai qu'elle s'était un peu faite remarquée, et ce n'était pas une bonne chose. Elle avait une réputation à préserver, et déjà plusieurs étudiants se tournaient vers elle comme pour sonder son âme. Comprendre pourquoi Alice Kensington semblait détestait à ce point le nouveau professeur.
Pour toute réponse elle leur offrit des sourires hypocrites, qui les obligea à tourner le regard pour se concentrer sur d'autres questions. Alice elle était perdue dans ses pensées. Elle se demanda un instant s'il ne valait mieux pas qu'elle quitte la pièce tout de suite, pour ne pas revenir auprès de Leigh. Et pour ne pas risquer de perdre son sang froid. Elle n'avait perdu qu'une seule fois son sang froid, et elle avait tué quelqu'un. Fort heureusement pour Leigh elle n'était pas armée aujourd'hui. Il ne risquait pas de se retrouver avec une balle entre les deux yeux. Jalouse et possessive, la jeune élève n'était pas prête cependant à laisser le beau professeur impuni. Elle ne comprenait pas pourquoi il était revenu sauf si c'était dans l'espoir de retrouver Eliakim. Son Eliakim. Leigh avait perdu le droit de l'aimer lorsqu'il l'avait abandonné et détruit.
Mais Alice, plus qu'être horriblement possessive envers Eliakim, était surtout quelqu'un de curieux qui aimaient comprendre les choses. Alors, elle devait lui parler. Elle devait comprendre. Elle ne voulait pas partir sans avoir la certitude qu'elle avait raison : Leigh était revenu pour Eliakim. Sans doute s'attendait-il à ce qu'Eliakim lui retombe dans les bras. Et Alice avait peur que ce soit le cas. Elle ne se sentait pas à la hauteur de Leigh. Elle n'avait pas le même passé avec Eliakim. Ils avaient été violents l'un envers l'autre durant des années. Leigh et Eliakim avaient été des amis avec avantage. Les meilleurs amis. Ils avaient vécu dans leur bulle durant des années avant que tout explose. Elle n'avait pas eu cette complicité, cette amitié avec Eliakim. Elle ne doutait pas du fait qu'il l'aime. Mais est-ce qu'il l'aimait assez ? Voila la véritable question qu'elle se posait. Elle regarda la bague qu'elle portait au doigt, à la main gauche. Sa bague de fiançailles. Il devait l'aimer assez. Il devait l'aimer comme un fou, c'était une obligation. Les choses ne pouvaient pas être autrement.
Le professeur marqua la fin de la conférence, et les élèves commencèrent à quitter la salle. Certains allèrent voir le professeur pour lui poser quelques questions. D'autres vinrent saluer Alice, mais la jeune femme gardait les yeux fixés sur le professeur. Elle s'obligeait à respirer profondément. Elle devait restée calme mais elle savait que ce ne serait pas une chose facile. Elle sortie de son sac à main une cigarette avec laquelle elle commença à jouer et son briquet. Dés que la conversation sera terminée elle voudra aller la fumer. Elle rangea son téléphone portable, et se leva de son siège alors qu'une jeune femme parlait avec le professeur. Elle descendit jusqu'à son niveau, et attendit que l'étudiante parte. Alice avait une question, une seule et unique question à poser. Elle regarda le professeur, attendit quelques secondes. Elle n'approcha pas, elle ne voulait pas s'approcher.
Alors, quand elle se sentit prête, elle lui posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis des heures, depuis qu'elle avait su qu'il était revenu. « Pourquoi êtes-vous revenu à Oxford ? Sincèrement. »  Demanda-t-elle, persuadée de connaitre la réponse, et désireuse - pour la première fois de sa vie - de se tromper.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptyVen 24 Avr - 17:02

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ce combat visuel qui était engagé entre nous deux était loin d’être terminé. Aucun de nous deux n’allait baisser le regard le premier. C’était comme si le pouvoir des mots n’avait aucun poids face à celui du regard. Je ne cherchais jamais à faire de vague, j’aspirais plutôt à vivre ma vie tranquillement, en ne me préoccupant pas des autres. Être à Oxford, c’était faire face à mon passé, et je ne sais pas comment tout cela en résulterait. Je ne suis pas sûr, qu’au final l’idée était vraiment bonne. Je sais qu’un jour ou l’autre j’aurais dû faire face à mon passé et y répondre, mais je ne sais pas si j’en aurais vraiment la force. Même si j’avais retrouvé Eliakim, et que lui semblait pardonner ce passé, je sais que je ne suis pas le bienvenu pour beaucoup, mais je n’en saisi pas encore la portée. Heureusement je n’étais pas détesté de tout le monde. Il y avait bien Jane, sa femme mais surtout sa meilleure amie, celle qui connaissait tout des raisons qui l’avait poussé à quitter eliakim et à quitter tout aussi rapidement Oxford pour Canterburry. Elle m’avait toujours soutenu et pousser à y faire face. Elle ne m’avait jamais traité de lâche ou autre, elle disait comprendre mes raisons qui m’avait poussé à fuir, mais que maintenant je n’avais plus besoin de fuir. Maintenant l’amour était quelque chose d’inatteignable, sauf en enseignement. Enseigner l’amour, ce n’était pas chose aisée quand on a tout gâché. Mais c’était le seul droit que je m’accordais. Je m’étais promu de n’aimer plus personne, parce que j’étais destiné à faire du mal autour de moi. Tout comme me le faisait comprendre, en sous-jacent, cette jeune femme qui semblait avoir quelque chose de personnel contre moi, et non pas seulement un désaccord envers mes idées. Mais si elle voulait me dire un truc personnel, elle doit attendre que la conférence soit terminée. Elle ne réponds pas et finis par se réinstaller sous le regards plus que curieux des autres étudiants. Apparemment elle venait de terminer de poser ces questions, je peux donc passer aux questions des autres. Les questions-réponses durent une bonne vingtaine de minutes avant que je sens que ça s’essouffle. Cela sonnait donc le glas de fin de cette conférence. Elle avait été enrichissante, et j’avais apprécié de voir certains étudiants vraiment passionné par le sujet. Ce n’était pourtant pas toujours le cas. Laissant les étudiants sortir un par un, je ne range pourtant pas de suite mes affaires, étant simplement présent pour ceux qui veulent me poser des questions en individuel. Je remarque que cette inconnue est toujours à sa place et qu’elle semble me fixer de sa place, attendant certainement que le reste des étudiants sortent de l’amphi avant de venir me trouver.
Finalement je m’aperçois que j’avais raison quand je la vois descendre après que tout le monde soit sorti et que je commence à ranger mes affaires. J’entends le bruit de ses chaussures qui claquent sur le sol tout en s’approchant. Je reste le dos tourné, attendant qu’elle me hèle. Mais, étrangement, cela n’arrive pas. Je fronce les sourcils avant de ranger mon dernier bouquin dans la sacoche. Je me retourne donc vers elle pour lui faire face, me demandant bien ce qu’elle me voulait sincèrement. Même si mon intuition me dit que je ne vais pas apprécier la raison qui la pousse à me défier ainsi alors que je ne la connais pas, physiquement parlant en tout cas. Et généralement, je fais toujours confiance à mon instinct, qui ne me trompe que rarement. Bien sûr je n’ai pas la science infuse, et je ne sais pas tout. Mais j’ai comme ce frisson désagréable, cet instinct qui me dit que je devrais fuir avant d’entendre ces véritables raisons. Pourtant, je reste là, je ne bouge pas, je me contente simplement de l’observer en attendant qu’elle prenne la parole.
Elle sembla enfin sortir de sa léthargie et avance avant de me demander pourquoi j’étais revenu. Fronçant les sourcils à sa question, je me demande bien pourquoi elle souhaite le savoir. elle ne me connaissait pas… À moins qu’il y a anguille sous roche. Et soudain l’évidence me frappe, si je ne la connais pas physiquement, j’en déjà entendu parler, par Eliakim. Il ne peut s’agir que d’une seule personne : Alice. Je suis assez idiot pour ne pas faire le rapprochement rapidement. Secouant la tête, je comprends nettement mieux maintenant son animosité. Croisant mes bras, lorsqu’elle me demande pourquoi je suis là, je suis certain que ce n’est pas la réponse qu’elle attend, mais c’est ma raison de venir ici. « Par une idée saugrenue de ma femme. » Je fis une moue assez dubitative parce que je saurais volontiers resté à Canterbury pour enseigner, mais madame en avait décidé autrement.
crackle bones

Revenir en haut Aller en bas
Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptySam 9 Mai - 0:13


L'amour passionné mène à la souffrance.
Leigh & Alice
Elle n'aimait pas savoir que Leigh McAllister était en ville. C'était un sujet assez sensible entre Eliakim et elle. Il refusait d'en parler la majorité du temps ou quand il le faisait elle refusait d'écouter. Elle avait le sentiment qu'il avait connu avec lui des instants de purs bonheur qu'Alice lui avait refusé durant presque six ans. Mais à présent elle avait enfin compris : Eliakim était l'homme qu'elle voulait. Il était son avenir glorieux et brillant, il était tout ce qu'elle attendait de l'existence. Et au moment où elle acceptait enfin cette évidence, la vie plaçait Leigh sur leurs chemins. Elle n'aimait pas savoir qu'Eliakim l'avait revu... Et qu'il ne lui en avait pas parlé.
Elle ne voulait pas que Leigh fasse partie du jardin secret de son fiancé. Elle voulait qu'il soit franc avec elle à ce sujet. Mais peut être craignait-il sa réaction. Peut être ne voulait-il pas l'inquiéter pour rien. Elle en doutait cela dit. Leigh avait une place particulière et non négligeable dans le coeur et la vie d'Eliakim, Alice ne pouvait pas passer outre cet état de fait. Elle voulait simplement être plus importante encore. Elle voyait Eliakim comme un drogué, en quelque sorte. Enivré par l'amour que lui avait insufflé Leigh il s'était laissé consumé durant des années, s'enfermant dans son addiction, se coupant du monde extérieur. Alice savait que durant ces années de passions amoureuses, les deux amants avaient perdu la majorité de leurs amis, parce qu'ils ne vivaient que pour eux et leur amour. Et lorsque Leigh était parti, Eliakim était entrée en période de manque. Esseulé, désespéré, il n'avait pas su reprendre pied tout de suite à la réalité. Alors, pour tenter de retrouver cet même ivresse, il s'était perdu dans les bras de piètres consolations. Que pouvait-il faire à présent qu'il était à nouveau en présence de la drogue qui l'avait rendue fou ? Il suffirait qu'un seul baiser pour qu'il sombre à nouveau. Pour qu'il se perde à nouveau. Pour qu'Alice le perde, et cela la terrifiait. Elle refusait de croire que cela allait arriver. Elle ne laisserait pas Leigh s'en sortir à si bon compte.
« Par une idée saugrenue de ma femme. » Répondit-il alors qu'elle lui demandait pourquoi il était revenu à Oxford. Elle aurait espéré qu'il joue franc-jeu mais apparemment le bellâtre n'était pas ce genre de joueur. Elle s'en fichait pas mal en réalité, elle n'avait que de l'animosité et du dégout pour cet être. Qu'il retourne de là où il vient si cela lui déplaisait tant de se retrouver à Oxford. Alice pouvait même l'aider à refaire ses valises si cela était un problème. Elle ne supportait pas de le voir présent dans l'enceinte de l'université. Il croisait les bras, sans doute mal à l'aise, désireux de terminer cette conversation au plus vite. Alice soupira, et tourna les talons. « L'idée saugrenue de vous aider à retrouver l'amour de votre vie ? »  Demanda-t-elle alors qu'elle se trouvait à trois pas de la porte. Elle se tourna à nouveau, sans doute pour la dernière fois sauf s'il la retenait. Elle avait un regard différent, presque suppliant. Un jeu d'actrice rondement mené. « Ne le détruisait pas à nouveau, Leigh. Il a déjà assez souffert par votre faute. »  Une demande, une exigence.

HJ : désolée c'est court :dead: je me remets à peine dans le rp :mdr::arrow: mais si tu n'aimes pas je peux le rallonger :hide:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous




Invité
Invité




L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  EmptySam 16 Mai - 16:27

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Faire face à la personne qui comblait actuellement Eliakim était loin d’être aisé pour moi. J’avais fini, avec une certaine lenteur par le déduire. Mon esprit ne voulant certainement pas me causer plus de souffrances que je n’en ai déjà. Mais au vu de son comportement envers ma personne il ne peut que s’agir d’Alice. Alice, cette femme qui semblait rendre heureux Eliakim. Je ne peux pas lui reprocher, après tut si je n’ai pas le droit à ce bonheur c’est entièrement de ma faute. Et d’un côté, je lui suis reconnaissante d’avoir fait d’Eliakim un homme heureux, parce qu’il a le droit au bonheur. De mon côté je saurais me contenter de ce qu’Eliakim pourrait me donner.
Je sais que je n’ai même pas vraiment le droit de le revoir, que cela ne nous amènerait rien de bien. Je sais que je ne devais plus me mettre en travers de leurs chemins, pourtant même si ma raison me crie de m’éloigner, j’en suis bien incapable. Eliakim agit sur moi comme un aimant. C’est même encore plus fort que ce que j’ai connu dans le passé. Eliakim demeurera à jamais la personne la plus importante dans ma vie au même titre que ma meilleure amie, Jane. J’étais totalement dépendant d’Eliakim, je ne peux que vivre si lui-même vit. Pendant des années il n’y avait que nous deux qui n’existaient, le monde extérieur s’effaçait face à la prestance de l’homme que j’aime. Ne pas avoir d’amis n’avait aucune importance du moment que j’avais Eliakim. Pourtant, un jour j’ai dû partir, m’effacer de la vie d’Eliakim, pour son propre bien. Et je m’étais retrouvé seul pendant une longue période. Mais Jane avait été ce piédestal qui m’avait permis de reprendre goût à la vie, cette lumière qui m’a indiqué le chemin. Bien que tenté à de multiples reprises, je n’avais jamais cherché à reprendre contact avec le passé. Et maintenant que j’étais à Oxford, non loin d’Eliakim, j’en ressentais les années de manque. C’était douloureux, dévastateur mais je devais y faire face, c’était ma pénitence, comme voir la personne qui rendait Eliakim si heureux. Après tout elle ne semblait pas une méchante personne si elle était capable d’effacer la douleur d’Eliakim.
Quand ma femme m’avait annoncé qu’elle avait trouvé un poste à Oxford et que, donc, je me devais de faire la même chose et que de toute façon il cherchait un professeur de littérature et que j’avais plutôt intérêt à postuler. Je l’avais fais de mauvaise fois, maugréant que c’était une mauvaise idée. Pas tellement en fait, puisque tout compte fait le boulot était totalement passionnant et que c’était un vrai plaisir que d’y plonger corps et âmes. Et puis Jane semblait également s’y plaire, et si elle aussi était heureuse je ne pouvais pas aller contre cela. Je croise mes doigts, fronçant les sourcils légèrement énervé qu’elle cherche une raison sur la venue de ma femme ici, et de moi-même par la même occasion. Elle devrait savoir que je n’ai pas cherché à reprendre contact et que l’on s’est revu totalement par hasard. « Une raison professionnelle. » Je ne m’éparpille pas plus parce que tout simplement elle n’a pas besoin d’en savoir plus. Je hausse simplement un sourcil avant de secouer la tête « Je n’ai pas l’intention de le faire souffrir, je ne vais pas lui demander quoique ce soit, du moment qu’il est heureux c’est tout ce qui compte. »
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé




L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty
MessageSujet: Re: L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE    L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'amour passionné ne mène qu'à la souffrance. LEIGH&ALICE
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Somebody save me. Leigh&Eliakim&Alice
» Jung + La route de l’excès mène au palais de la sagesse.
» (sms) 333-879-456 - Leigh McAllister
» Soulmen ∆ Leigh
» PARRAINAGE DE DAISY √ E. Leigh Stanford

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jusqu'à l'excès  :: Le coin des petits whiskies :: Archives Administratives-
Sauter vers: