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 You met me at a very strange time in my life ~ Eduby

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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 17/04/2015
☆ potins balancés : 2573


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MessageSujet: You met me at a very strange time in my life ~ Eduby   You met me at a very strange time in my life ~ Eduby EmptyMar 8 Sep - 15:38


   

❝You met me at a very strange time in my life❞
   Ruby et Eden
Huit heures. Mes yeux s’ouvrent lentement après une nuit agitée à cause des dégâts de la veille. Putain, j’ai encore abusé, je ne me rappelle vraiment de rien ce coup-ci. Tant mieux, ça m’évite d’avoir des remords. Je ne sais même pas comment j’ai réussi à rentrer chez moi. Je pus la fumée, je pus l’alcool, je pus tout court. Un véritable déchet. Mais au point où j’en suis, je n’en ai sérieusement rien à foutre. Je me lève en trainant les pieds vers la cuisine. Une tasse de café plus tard et ma terriblement longue journée peut commencer. Je dois sérieusement prendre une douche, surtout qu’hier on m’a renversé des tas de mélange dessus. Bande de cons ingrats et ivres. Enfin je dis ça mais je ne fais pas mieux. Mon exploit d’hier ? Et bien j’ai sauté du premier étage pour atterrir dans la piscine. Je ne m’en souviens pas mais une charmante vidéo de moi fait déjà le tour d’Oxford en ce moment même. Les cris que je pousse ne sont même pas humains, ça a dû être l’éclate. Je me dirige vers la salle de bain et j’ai un léger sursaut lorsque je vois mon reflet. J’ai du maquillage partout sur le visage, mes cernes sont tellement noires que je ressemble à un panda, mes yeux sont injectés de sang et mes cheveux… Ne parlons pas de mes cheveux. Mélange de rose, de noir à cause de mon maquillage qui a coulé pendant que je dormais, le blond qui revient un peu aux racines. Un désastre. Mais j’aime ce rose, je ne compte pas le voir partir. De toute façon il ne partira pas avant que je parte. Je vais mourir avec des cheveux roses, grosse ambiance dans mon cercueil. Je ressemble déjà à un cadavre, ce n’est pas sous terre que je vais trouver l’amour moi. J’enlève mes vêtements dégueulasses et fonce sous la douche. Je vais peut-être mourir mais il faut vraiment que je me lave plus souvent, histoire que l’on ne se doute de rien.

Aujourd’hui, et comme tous les jours depuis une semaine, je ne sais pas ce que je vais faire. Le travail ? Non, j’ai pris une semaine de congé. Enfin mon patron m’a donné une semaine pour soit disant préparer ma rentrée, reprendre le rythme et tout le bordel.  Au lieu de ça je vais passer ma semaine dans la drogue et l’alcool, super plan. Soudain, une idée surgit dans mon esprit. La bibliothèque. Je n’y vais pas souvent, pour ainsi dire jamais, et c’est un truc à faire avant de mourir, non ? A ce que l’on raconte, la plupart des personnes vont dans les sous-sols pour faire une « pause ». Un vrai réseau de galeries où la drogue circule librement. Ce n’est pas la vieille bique à lunette derrière son bureau qui remarquera quelque chose. Et au moins, je pourrais refaire mon stock de drogues. J’enfile un sweat noir à capuche et un jean déchiré de la même couleur, ma paire de Converse. Deux trois caresses à Lullaby plus tard et je suis dans les rues d’Oxford. Je déambule entre les passants, jouant de l’épaule afin de les éviter. Ces foutus cadres pressés qui passent leur vie au téléphone, je les déteste. La bibliothèque n’est pas tellement loin de mon immeuble et puis, cela me fait du bien de marcher. Au moins je prends le soleil et j’ai moins l’air d’une toxico en manque. J’ai juste l’air d’une toxico. Je me demande qui je vais bien pouvoir voir là-bas. Peu de mes connaissances vont à la bibliothèque alors que les cours viennent à peine de commencer. Mais bon, nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise.

L’odeur des livres m’arrive en pleine face lorsque je pénètre dans le bâtiment. Ça change de l’odeur de fumée dont j’ai l’habitude, j’aime bien celle-ci. Tout le monde parle à voix basse, on dirait un sketch. La vieille bibliothécaire dort à moitié derrière son bureau en chêne massif et je paris que d’ici une minute, elle tombera de sa chaise. Je lance un coup d’œil autours de moi mais je ne vois personne que je connais. Je me dirige donc d’un pas nonchalant vers le rayon « Musique » pour voir les biographies qu’ils peuvent avoir. Il me faut bien une occupation, je ne suis pas venue ici pour regarder la vieille dormir, baver, ronfler et je ne sais quoi. Une fois devant les étagères, plusieurs noms reviennent des dizaines de fois. Beethoven, Mozart, Chopin, Vivaldi. J’attrape une grosse biographie de Tchaïkovski et je pars m’installer à une table. J’étais prête à m’asseoir lorsqu’une boule orange attira mon attention. Tiens donc, qui est cette déesse rouquine. Elle a l'air d'une habituée, je suis sûre qu'elle connait les sous-sols. Je m’assois en face d’elle, avec toute la grâce dont je suis capable. C’est-à-dire chaise qui grince sur le plancher et mon livre qui atterri bruyamment sur la table. Elle a l’air d’une habitué, je suis sûre qu’elle peut m’emmener aux sous-sols. Je la regarde droit dans les yeux en ignorant les plaintes des gens autour de moi et lui dit :

«Je ne te connais pas mais toi tu dois certainement me connaitre vu comment tu me regardes. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de trouver les sous-sols. Tu m’y emmènes ? »

A peine ai-je prononcé ces mots que je me relève en faisant encore plus de bruit. Les gens me regardent d'un air mauvais mais je m'en fous comme de l'an 40. Après tout, je suis Eden Winchester.

 




   
© Pando
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Ruby Earnshaw




Ruby Earnshaw
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


☆ date d'arrivée : 13/08/2015
☆ potins balancés : 94


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MessageSujet: Re: You met me at a very strange time in my life ~ Eduby   You met me at a very strange time in my life ~ Eduby EmptyVen 11 Sep - 0:09

You met me at a strange time

Don't tell your mother. Kiss one another. Die for each other. We're cool for the summer.

Sept heures. Bordel, j'ai l'impression qu'une tronçonneuse est en marche dans le lit voisin. Je tourne mon regard vers la gauche pour apercevoir ma coloc en train de ronfler à plein poumons. Fais moins de bruits bordel ! Cette fille, j'ai appris qu'elle s'appelait Stacy, est minuscule mais elle en a dans les cordes vocales ! Ca ne m'étonnerait même pas qu'elle ait choisi la section musique avec option chant. Je pousse un énorme soupir à m'en décrocher les poumons mais il ne parvient même pas à atténuer le doux son produit par ma voisine. Je me lève en la fusillant du regard. Cela fait une semaine que je suis arrivée à Oxford, une semaine que je cherche, en vain, comment faire ce camion insupportable. Je commence sérieusement à envisager l'euthanasie. Je n'en peux plus, mes nerfs sont en train de lâcher. J'attrape mes affaires pour partir à la douche, en faisant un maximum de bruits au passage, ce qui n'a pas l'air de vraiment déranger ma charmante colocataire. Je sors de la chambre en claquant la porte. L'eau chaude coule sur ma peau pendant que je réfléchis à ce que je pourrais faire de ma journée. On est samedi et en théorie j'aurais dû aller en soirée hier, ce soir et demain, mais je ne peux pas, je suis trop claquée à cause de toutes ses heures de sommeil manquantes. Je cogne mon poing contre le mur, des filles sursautent. Bordel ! C'est chiant la colocation, je ne vais pas supporter de rester avec elle toute l'année, voire toute ma scolarité. Comment je vais me faire ? Je peux toujours essayer de passer à l'administration, histoire de voir s'ils peuvent me changer de chambre, même si ça m'étonnerait fortement après une semaine de cours. Je finis par me décider à sortir de la douche à cause du manque d'eau chaude. Le peu dont j'ai pu profiter a quand même bien réussi à détendre mes muscles tendus par tout ce stress. De retour dans la chambre, ma coloc est sur son lit avec un bol de céréales et son ordi, elle me fusille du regard. Je hausse les épaules avec nonchalance avant de lui dire :

« - Elle m'a échappée des mains. »

Elle n'a pas l'air convaincue, mais en fait je m'en fous un peu de son avis. J'enfile des sous-vêtements en dentelle noire, un sweat à capuche bleu marine où un grand "Oxford" trône sur la poitrine, un jean slim noir et des boots à talons compensées. J'accroche mes cheveux en une longue queue de cheval légèrement bouclé rouge flamboyante. Maquillage simple et rouge à lèvres rouge, on ne change pas une équipe qui gagne, et je sors avec un sac en faux cuir marron et mes lunettes de vue.

Mes pieds prennent d'office le chemin de la cafétéria où je commande un café et un cookie aux pépites de chocolat avant de ressortir avec mon butin, puis je prend le chemin de la bibliothèque. Je fume une cigarette en finissant mon petit-déjeuner devant les portes de la grande bâtisse. Malgré le fait qu'on soit samedi, peu de gens viennent à la bibliothèque, nous ne sommes qu'en début de semestre et il n'y a pas vraiment encore de travail sur documents ou gros projet à rendre. Tant mieux, la bibliothèque sera libérée de toutes ses personnes qui ne comprennent rien à la beauté d'un livre et de la littérature. Je pousse les lourdes portes et suis de suite prise par l'odeur des vieux livres. Bon dieu, ce que j'aime cette odeur ! Je la trouve si apaisante. Ça sent le livre oublié depuis un sacré bout de temps sur une étagère. Mes pieds se dirigent d'eux-mêmes vers le rayon de littérature classique anglaise. Je prend Les Hauts de Hurlevent d'Emili Brontë et une analyse de l'oeuvre sur une étagère du bas. Un mec me reluque de haut en bas, pas parce qu'il me trouve jolie, dans son regard je lis une espèce de... Dégoût ? Il ne croit sans doute pas qu'avec mon style 1) J'ai pu être accepté à Oxford 2) J'ai de la sensibilité pour la littérature classique. Je le fusille du regard, qu'il aille se faire voir ! Je monte à l'étage musique. Je sais que la plupart du temps, il n'y a pas un chat là-bas, les musiciens préfèrent la pratique à la théorie, et les rares personnes présentes sont plutôt calmes. Et effectivement, il n'y a que cinq personnes éparpillés un peu partout, c'est peu comparés à l'étage littérature où ils étaient un peu plus d'une dizaine. Je m'assied à une table un peu à l'écart des autres, près des biographies de musiciens. Je veux vraiment être au calme et seul, j'ai besoin de me reposer, de ne pas être dérangé. Oh ! Bien sûr je n'ai aucun devoir à rendre sur ce livre, mais il me reste, toujours et encore, des passages un peu flous, ambiguës ou difficiles à comprendre. J'ai beau l'avoir lu des dizaines et des dizaines de fois, certaines phrases restent des énigmes pour moi. J'ouvre le livre à un endroit précis, je sais exactement les chapitres qui me posent problèmes, puis j'ouvre l'analyse et me rend directement au chapitre qui m'intéresse. J'ai à peine le temps de lire une phrase qu'une forme rose passe dans le rayon biographie en faisant un bruit tonitruant. Je ne sais pas qui c'est, mais j'vais la tuer ! Du coin de l’œil, je l'aperçois prendre un livre et se diriger vers une table. Parfait ! Je suis sur le point de reprendre ma lecture quand j'entraperçois la boule rose bonbon pointait le bout de son nez vers moi. Oh non ! Dégage ! Bordel ! Va-t-en ! Eh merde ! Je lève les yeux au ciel et serre les dents tandis qu'elle fait crisser sa chaise sur le sol et balance son livre sur la table. Aie un peu de respect pour les livres, connasse ! Toute la salle nous fixe d'un air mauvais, tandis que la bibliothécaire ne s'est même pas réveillée. Je les fusille tous un à un du regard, certains cèdent à la pression, d'autres non. Je les emmerde. Je fixe la... blonde ? Elle a des repousses blondes.

« - Je ne te connais pas mais toi tu dois certainement me connaitre vu comment tu me regardes. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de trouver les sous-sols. Tu m’y emmènes ?
- Je te regarde simplement parce que tu fais un boucan monstre depuis ton arrivée et que tu as la gueule d'une toxico. Qui te dit que je sais où sont les sous-sols ? Et même si je savais où ils étaient, qu'est-ce que je gagne à t'y emmener, petite toxicomane en manque ?
»

La vérité, c'est que je pouvais parler, j'étais sans doute tout autant toxico qu'elle. Dès sa demande d'aller au sous-sol, quelque chose s'était éveillée en moi, une envie. Bordel, pourquoi est-ce qu'elle est venue me trouver celle-là ? Je fais néanmoins semblant de n'en avoir rien à faire et reste assise appuyée contre le dossier de la chaise, les bras croisés sur la poitrine en la défiant du regard.

made by roller coaster
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


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MessageSujet: Re: You met me at a very strange time in my life ~ Eduby   You met me at a very strange time in my life ~ Eduby EmptyJeu 17 Sep - 22:05


   

❝You met me at a very strange time in my life❞
   Ruby et Eden
La bibliothèque était un monde à part. Lorsque l’on franchissait le pas de la porte, le silence était roi et le moindre bruit pouvait rendre fous ceux qui travaillaient leur cours ou faisaient de simples recherche. Au fond c’était un endroit paisible et je me demande pourquoi je n’y suis pas allée plus souvent. Perdue au milieu de tous ces livres, tous ces souvenirs, toutes ces époques, ça me correspond plutôt bien. Mais je faisais tâche au milieu de tous ces intellectuels avec mes cheveux roses et mes vêtements. La plupart d’entre eux portaient des ballerines toutes mignonnes avec des jupes bien plissées ou alors des mocassins avec des petits polos assortis. Avec mon jean noir et mes Converses, on me remarquait directement tant je n’allais pas du tout avec le reste. J’étais comme une tâche sur un tableau de peinture, une rature, un raté, quelque chose que l’on veut effacer. Et je les vois bien me dévisager lorsque je rentre, je les vois bien parler sur moi. Les trucs c’est qu’ils me connaissent tous et ils savent que je n’en ai rien à cirer de leurs ragots à deux balles qui finiront en bas de page de l’Oxymoron. De toute façon, je n’en ai plus rien à foutre de rien. Je marche doucement entre les étagères pour enfin trouver mon bonheur. Le coin musique. Mon monde à moi, ce lui que je connais le mieux. Je pourrais jouer la moitié des pièces de Tchaïkovski les yeux fermés, je pourrais vous réciter toutes les œuvres de Beethoven. Sauf que voilà en ce moment, j’ai mis la musique de côté. Je ne veux pas souiller cet art si noble, je ne veux pas qu’il soit rapporté à mon nom lorsque je ne serais plus là.

Tchaïkovski, mon compositeur préféré. Ces œuvres font appelle à votre imagination et vous permettent de vous évader, de partir ailleurs, dans un coin de paradis dont vous seuls avaient la clé. Personnellement, j’ai ce sentiment-là chaque fois que j’écoute le Lac des Cygnes. La première fois que je l’ai écouté, j’avais huit ans et avec la musique, je réussissais à m’imaginer le ballet, la bataille entre le Cygne Blanc et le Cygne Noir. Je connais sa vie par cœur mais je veux quand même la relire car de toute façon, je n’ai rien d’autre à lire. La littérature anglaise ? Merci mais non merci, je préfère les auteurs Français tel qu’Hugo. Une fois la biographie de mon compositeur préféré en main, je me dirige vers cette fille aux cheveux de feu qui a l’air de me ressembler. Enfin pas en apparence je veux dire mais dans sa manière d’être, de vivre. Elle lance ce même type de regard aux gens qui la regarde un peu trop longtemps. Et elle a ce regard qui pourrait tuer lorsque quelqu’un envahit un peu trop son espace personnel. En l’occurrence, ce quelqu’un c’est moi et je souris innocemment lorsque je la vois serrer les dents. Cependant, je remarque aussi que les gens nous fixe, enfin plutôt moi vu le bordel que je fous. Elle les fusille des regards et je fais de même, ce qui suffit à les faire détourner les yeux de nous. Sa réponse lorsque je lui demande les sous-sols me fait encore plus sourire, je suis à la limite de rire même. Moi une toxico ? Elle a l’air autant toxico que moi, ce n’est pas son exemplaire des Hauts de Hurlevent qui va la faire passer pour une fille sage et toute gentille. Ironiquement, je lui réponds :

« Allez, arrêtes de faire comme si tu mords, je n’ai pas peur de toi. »

Alors qu’elle s’enfonce dans sa chaise, je m’approche d’elle et sur le ton de la confidence, je lui dis :

« Tu sais, ce n’est pas parce que tu lis du Brontë que t’es sage, tu regardes trop de film toi. Ça se voit sur ta gueule que tu consommes autant que moi. Et je n’ai peur de rien, ni de personne. »

Je me recule moi aussi et me rassoit afin de la tenir dur regard. Je ne baisserais pas les yeux, c’est mort. Elle a un fort caractère et ça me plait. Entre ça pourrait très bien se passer. Ou très mal. Mais une chose est sure : si elle me cherche elle va me trouver. Ça se voit qu’elle ne me connait pas, j’ai ruiné bien des réputations avant la sienne et je serais encore capable de le faire. Connasse un jour, connasse toujours. Même dans cette période de ma vie. La fixant toujours, je lui dis :

« Emmènes moi au sous-sol et je t’emmène à une des soirées où seule l’Elite peut rentrer. Tu sais les soirées qui font la Une de l’Oxymoron pratiquement tous les jours ? Je sais que t’en crèves d’envie. »

Elle ne faisait clairement pas partie de mon monde. A première vue comme ça, je pouvais dire qu’elle vit dans une de ces chambres étudiantes datant de 1930, si ce n’est plus. Et vu ses fringues, elle ne doit pas s’habiller chez un couturier. Vous me direz, moi non plus, je déteste ça plus que tout au monde. Elle ne pouvait pas entrer dans Les fêtes comme ça. Mais moi, je pouvais l’y faire rentrer et je sais qu’elle ne refusera pas de m’accompagner. Et nerveuse comme elle est, elle pourrait foutre le feu. Puis je me lève, pose mes deux mains devant elle et avance mon visage vers elle pour lui dire :

« Alors, on a un deal ? »


   
© Pando
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MessageSujet: Re: You met me at a very strange time in my life ~ Eduby   You met me at a very strange time in my life ~ Eduby Empty

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