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 (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C

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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
STUDENT — l'élitisme est maitre mot


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MessageSujet: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyJeu 15 Oct - 10:16



       
       Catherine Blackbird - Alice Kensington
       Confidences sur canapé

   
J
e claquais la porte de mon appartement. En colère. Je quittais l'hôtel en faisant claquer mes Prada au sol. J'avais froid. Mon manteau suffisait à peine à couvrir l'espace entre ma robe et mes bottes, laissant apparaître mon collant à la disposition du vent frais. C'était le début de cette période glacée et humide que j'appréciais si peu. Malgré ça, le brouillard réussi à apaiser d'un coup le tumulte de mon esprit. Calme toi, Catherine. Heathcliff n'a pas de temps à perdre en ce moment, laisse le travailler. Les paroles de mon père tournoyaient encore entre mes deux tympans. J'étais furieuse. Furieuse et inquiète. Inquiète et frustrée. Depuis que j'étais revenue à peu près à moi, depuis mon retour en Angleterre après mon accident toujours flou, mon père ne m'avait accordé qu'une seule demie heure, signant un chèque ou deux pour régler les soins passés et à venir jusqu'à mon rétablissement, avant de rentrer chez lui. Toujours tellement occupé. J'avais réussi à venir le voir, quelques jours plus tard, afin de lui faire ouvrir les yeux. Je ne me sentais pas vivre, à ses yeux. Je n'étais pas là, pour lui. Et je n'en pouvais plus de n'être qu'une simple ombre qu'il ne s'occupait même plus de nourrir. J'étais partie en vrille. Tu sais ce que je suis obligée de faire pour payer les frais excessifs de maman sans que tu t'en aperçoive ? J'étais bien sûr allée loin, trop loin, volontairement. Oui, j'avais bien sûr fait payer quelques moments intimes, mais cela faisait bien longtemps maintenant que ce n'était plus le cas. Je voulais simplement qu'il réalise qu'il avait des devoirs envers moi. Ne serait ce qu'une présence. J'avais pu enfin dire ce que j'avais sur le cœur. Pour rien, malheureusement, car il se chargea simplement de remplir un peu plus mes comptes. C'est là que je décidais de ne plus avoir affaire à mes parents, m'installant seule à l'hôtel, et recherchant activement un emploi au cas où tout finirait mal.

Mais après tout, ce n'était pas grave. Je savais depuis longtemps que c'était peine perdu. Par contre, ce que je ne pouvais pas supporter, c'est l'éloignement qu'il s'efforçait à mettre entre moi et Heathcliff. C'était l'un des seuls que je n'avais pas encore revu depuis mon retour, depuis mon rétablissement. Et j'en étais complètement détruite. Était il au courant de quoi que ce soit ? Ou était il simplement démoniaque? Je penchais pour tout en même temps. Et réalisais que je ne connaissais même pas assez mon père. Mon frère me manquait terriblement, mais il l'accaparait tellement que nous n'avions pas une seule seconde pour nous retrouver. C'était son avenir, je ne pouvais pas lui en vouloir, mais j'en voulais terriblement à notre père de ne même pas me donner de ses nouvelles, de nous accorder un repas, un appel téléphonique. C’en était arrivé au point que je ne pouvais même plus l'avoir au bout du fil.
D'où mon état actuel, après un énième appel dans le vide. J'étais perdue sans lui, incapable d'avancer dans mes projets, de construire complètement la nouvelle Catherine.

Marchant sans but dans les rues, je voyais les restaurants ouvrir leurs portes pour accueillir les clients du soir, les boutiques fermant et rangeant leurs vitrines pour la nuit. Je ne savais pas réellement où aller, mais j'avais besoin de prendre l'air, tout simplement. De marcher à travers ce brouillard frigorifiant mais étrangement apaisant. Comme si le coton dont il était composé avait le pouvoir de panser les plaies que s'auto-infligeaient mes pensées. Bizarrement, je ressentais également et soudainement le besoin de parler. J'avais rarement le besoin de me confier, mais là, j'avais envie de discuter des heures et des heures de mes problèmes. Pour la première fois depuis longtemps, je ressentais le besoin d'ouvrir mon cœur et mes soucis à quelqu'un. Et le hasard fit que je me retrouvais dans le quartier où vivait Alice.
Je ne m'étais encore jamais confiée à quelqu'un depuis mon retour ici, mais La Kensington semblait un choix des plus logiques. Elle avait toujours été là pour moi, et moi pour elle. De plus, elle était la seule au courant de ce qu'il y avait entre mon frère et moi. De la puissance qui nous unissait. Des liens qui s'étaient tissés. Elle aurait probablement de ses nouvelles, elle. C'était la seule personne avec qui j'avais envie de parler maintenant.

Devant la porte, je sonnais. J'étais passée acheter une bouteille française à partager avec elle, en espérant qu'elle serait disposée à m'accueillir au coin de son canapé. Je me sentais fébrile, prête à me confier, mais légèrement stressée sur la manière de procéder. Je n'étais tellement pas habituée.
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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyDim 18 Oct - 20:47

Confidences sur canapé
Alice & Catherine
Les cartons commençaient à s’amonceler dans un coin de l’appartement. En ce qui concernait son Duplex il était vidé de toutes ses affaires à présent. Elle allait emménager avec Eliakim dans une maison immense. Elle avait hâte et elle stressait en même temps. Une nouvelle maison, sans aucune trace de leur passé commun. Sans aucune trace de dispute, de pleures, de plaisir, ou de tromperies. Une maison où ils pourront se créer un avenir ensemble, avec des enfants, des fêtes, leurs amis, leurs familles. Elle avait envie de tout cela, mais elle avait peur aussi. Une page blanche sur laquelle elle pourra écrire tout ce qu'elle désire. Qu'est-ce qu'elle voudrait être ? Qu'est-ce qu'elle voudra faire de cette opportunité ? Grandie, murie depuis ces derniers mois, la jeune femme avait le désire de se montrer sous son plus beau jour. Oublier tout ce qui faisait d'elle une enfant capricieuse et gâtée pour devenir une femme. Il était temps qu'elle devienne une femme maintenant. Elle devait se montrer à la hauteur de son avenir. Celui de l'entreprise de son père, de sa place de Lord. Celui des Kensington. Un nom qu'elle était la seule à porter, et qu'elle devait voir prospérer. Elle avait envie d'être une femme du monde, une femme importante et respectée. Et elle avait encore du travail pour cela.
Alors, heureuse de voir son avenir se profiler devant ses yeux, elle faisait les cartons. En rentrant des cours, le week-end, elle prenait ses affaires, et commençait à les emballer ou aidait Eliakim à faire de même avec ses affaires. Mais Monsieur était terriblement maniaque, désireux que tout soit fait dans les règles. Dans du papier bulle, du papier journal, dans des cartons avec le nom de ce qu'il y avait dedans, rangé par ordre de taille et de lourdeur dans une partie de son bureau. Alice essayait de le convaincre de laisser faire des déménageurs, mais il ne semblait pas avoir assez confiance pour cela. Alors, de temps en temps ils se disputaient gentiment, se chamaillant comme des enfants. Ce jour-là elle n'avait pas eut cours de l'après midi, et en avait profité pour faire le tri dans ses affaires. Elle avait énormément de vieux cours qu'elle n'utilisait plus, mais qu'elle gardait – au cas où – des souvenirs de vacances, des albums photo, des fringues. Elle ne savait pas où donner de la tête. Elle prit un album et avant de le ranger décida de l'ouvrir. Souriant. C'était les photos de sa première année à Oxford. Il y avait pas mal de clichés avec Iseult. D'autre avec Daisy. Et certaine avec Catherine et Heathcliff. Les jumeaux Blackbird.

Elle souriait en regardant ses clichés, se souvenant avec douceur de cette première année et des instants qu'ils avaient passé ensemble. Lorsqu'elle sortait avec Heathcliff. Sa première année, elle faisait déjà parler d'elle. Le couple qu'ils formaient faisait des jaloux. Elle encore douce et juvénile, lui déjà avec sa réputation bien installée. Il y avait des photos d'un voyage qu'ils avaient fait tous ensemble à Paris. Heathcliff et elle s'embrassant sur le Pont des Arts. Enfants, adolescents, encore insouciant, jouant avec leurs images. Avant qu'elle ne rencontre Eliakim. Avant qu'elle ne tombe véritablement amoureuse. Et aujourd'hui ils avaient tous bien changé. Daisy était devenue une des personnes les plus craintes de l'université. Iseult venait tout juste de rentrer de Chine, où elle était devenue une jeune femme accomplie. Heathcliff travaille sans relâche tant et si bien que même Alice n'avait pas le droit à un peu de son attention pour boire un verre. Il avait même lâché ses frères du Riot Club. Catherine venait – quant à elle – tout juste de revenir d'entre les morts. Alice avait appris qu'elle avait subi un accident, mais depuis le dîner du Doyen elle n'avait pas eut l'occasion de la recroiser. Coupable, la jeune femme se mordit la lèvre, et regarda l'heure. Elle fut arrêter dans son élan par un sms de son père qui lui demandait des nouvelles. L'appelant, la jeune Kensington marqua dans on esprit qu'elle devait appeler son amie.

Elle n'en eut pas l'occasion. Alors qu'Eliakim était sous la douche, et elle au téléphone avec son père, elle entendit la sonnette retentir. Elle alla ouvrir, machinalement, continuant sa conversation. Elle se retrouva nez à nez avec Catherine. Il suffit d'un regard pour que la Kensington comprenne que ça n'allait pas. Inquiétude soudaine face à son amie de longue date, elle fronça les sourcils et lui fit signe d'entrer instantanément. « Papa, je reçois Catherine Blackbird, je dois te laisser… Ne t'en fais pas je serai là… Oui… Je t'aime aussi Papa. » Elle raccrocha et ferma la porte derrière elle. « Cath, comment tu vas ma belle ? » Demanda-t-elle en prenant son amie dans ses bras. Elle remarqua alors la bouteille qu'elle tenait à la main et lui offrit un regard qui signifiait clairement On ne me la fait pas à moi. « Un verre et des confidences ? Tu as besoin de parler toi. Laisse moi juste chercher de quoi boire, mettre mon homme dehors, et je suis toute à toi. Vas t'installer, fais comme chez toi. » Dit-elle en lui souriant, les présentant le salon. Elle alla dans la cuisine chercher deux verres et de quoi manger – deux bruschettas qu'elle avait dans le frigo et qu'elle mit dans le four cinq minutes. Elle alla jusqu'à la salle de bain pour y retrouver son homme qui sortait à peine de sa douche. Il était beau comme un Dieu. Elle resta une seconde à l'observer, un sourire ravie sur le visage. « Tu te rinces l'oeil Chérie ? Ce que tu vois te plait ? » Alice laissa échapper un rire et vint l'embrasser. « Prépares toi à aller chez Rae, Liam ou qui tu veux ce soir bébé. Catherine est là et apparemment ça ne va pas fort. » Il soupire, et lève les yeux au ciel. N'aimant pas être mis à la porte de chez lui, mais habituée. Après tout il lui avait fait le même coup quand il était resté dehors pour passer la soirée avec Liam. Une véritable vie de couple. Il acquiesce, simplement, avant de l'embrasser. « Prends ton temps. » Lui dit-elle quand même avant de sortir de la pièce.
Récupérant le plateau, et les bruschettas, elle rejoint Catherine dans le salon, pose le tout devant elles se lui sert un verre. « Comment tu vas Cath ?  On a pas eut vraiment l'occasion de se voir depuis que tu es revenue… Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyMer 21 Oct - 23:18



       
       Catherine Blackbird - Alice Kensington
       Confidences sur canapé

   
D
ès que je posais un regard par la porte qu'Alice venait d'ouvrir, je compris qu'elle n'était pas la seule à avoir loupé un épisode de ma vie. Je n'étais pas du tout au courant de la raison de ce probable déménagement. Tout semblait en chantier, et elle avait l'air totalement rayonnante. Je m'en voulais soudainement d'arriver ici, de débarquer dans son bonheur avec mon regard abattu, avec mon visage dévasté.
Alors que j'aperçus les cartons, je réalisais que bien des choses avaient changé depuis le début de notre amitié. Bien des choses... C'est faible. Avec Alice, nous nous connaissions depuis tellement de temps, en y repensant. Nous avions été à nos côtés l'une de l'autre depuis nos débuts à Harvard. Malgré quelques secousses, dûent à sa relation avec Heathcliff, nous avions toujours été proches, liées l'une à l'autre. Et même si je n'étais pas très démonstrative, que j'avais trop de fierté pour me confier au moindre problème, je la comptais comme l'une des rares personnes en qui j'avais le plus confiance.

J'avais la désagréable impression de déranger, d'arriver au mauvais moment. Alice Kensington avait beau me faire comprendre par son expression que j'avais intérêt à tout lui raconter au plus vite, je ne pouvais m'empêcher de voir le bazar en construction, ni d'entendre la douche couler, et encore moins la discussion qu'elle était en train de tenir avec son père. Père qu'elle aimait tant, et qui semblait tellement l'aimer... Quelque chose que je ne connaitrais malheureusement jamais. Alors que j'étais bien trop fière pour le réaliser jusqu'à maintenant, pour arrêter de me mentir à moi-même, l'absence de mon père dans ma vie m'affectait énormément, et je me trouvais totalement impuissante face à cette situation. Impuissante. Je détestais ça.
Alors qu'elle me laissait m'installer au salon, trottinant jusqu'à la douche où se trouvait probablement Eliakim, et cherchant les verres, je ne pu m'empêcher d'envier sa situation. Elle avait tout se dont une femme pouvait rêver. Tout ce dont je pouvais rêver et que je n'aurais probablement jamais. Jamais, sans me débarrasser de ma relation avec Heathcliff.

Alors que je prenais place sur le canapé entre quelques boites cartonnées, Eliakim fit son apparition. Bizarrement, probablement à cause de mon état légèrement inhabituel depuis mon retour ici, je baissais les yeux. Je me sentais totalement mal à l'aise, alors que j'avais l'habitude de prendre mes marques n'importe où. Je m'excusais d'un signe de tête, profondément touché par la réaction de mon amie, ses efforts pour nous permettre d'être seules. Et de parler.
Elle revint avec tout ce qu'il nous fallait. Je m'occupais d'ouvrir la bouteille, prête à parler, prête à m'ouvrir, enfin. « Comment tu vas Cath ? On a pas eut vraiment l'occasion de se voir depuis que tu es revenue… Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je souris timidement, en amenant mon verre emplit du liquide bordeaux à mes lèvres. Croisant les jambes, je lorgnais vers les brushettas, sans en avoir réellement envie. C'est dur à dire... Presque impossible, en fait... Il y a tellement de choses qui se mélangent dans ma tête, tu n'imagines même pas. Je ne sais même pas par où commencer Je me passais une main sur le front, malaxant mes tempes au passage. J'avalais une seconde gorgée de vin. Pour commencer, je suis complètement perdue. Mon père, Heathcliff... Tu as des nouvelles, toi? Je n'en ai aucune, je n'arrive pas à en avoir... Ne sachant pas par où commencer, je pris le chemin le plus simple, le plus court. Mon père, Heatchliff, la source de mes plus gros soucis.
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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptySam 24 Oct - 22:56

Confidences sur canapé
Alice & Catherine
Catherine Blackbird était sans doute l'étudiante la plus imposante qu'Alice ait rencontré. Elle avouera sans peine aujourd'hui que lorsque son regard avait croisé celui que Catherine la première fois elle s'était sentie si diminuée qu'elle avait failli en avoir honte. Il y avait un charisme délirant dans la manière d'être de la belle brune, et Alice avait toujours trouvé cela superbe. On trouvait le même charisme chez son frère, Heathcliff, qui sera sans doute un grand homme d'affaire plus tard. Cependant, là où Catherine imposait le respect autant chez la gente féminine que masculine, le charisme d'Heathcliff devenait une arme de séduction. Alice adorait les deux Blackbird, et ils le lui rendaient bien. Pas uniquement parce qu'elle était au courant de l'étrange relation qui les liait, mais surtout parce que c'étaient des personnes intéressantes, cultivées, et du même milieu qu'elle. Qui avaient grandi selon les mêmes normes de représentations. Elle avait eut la chance d'avoir un père aimant et à son écoute. C'était sans doute la seule différence majeure entre elle et eux. Du reste, elle considérait Catherine comme une de ses meilleures amies. Très proches, les deux jeunes femmes faisaient la pluie et le beau temps à Oxford. Elles avaient organisé les fêtes les plus mémorables de ces cinq dernières années, et aujourd'hui quand elles préparaient une soirée où leurs deux noms étaient associés elles étaient obligés de faire un nombre d'invitations limitées pour ne pas que cela dégénères. Elles formaient un très bon duo, se trouvant sur la même longueur d'ondes.
Alors quand Catherine Blackbird sonna à sa porte, c'est naturellement qu'Alice l'invita à entrer. Elle passa outre le fait que la maison était envahie de carton, et mis gentiment son homme à la porte. Eliakim comprenait, sachant pertinemment que les relations entre Alice et certaines des étudiantes les plus populaires d'Oxford importaient pour la jeune femme. Elle aurait fait la même chose pour Iseult ou Daisy. De plus, elle savait qu'Eliakim avait besoin de prendre un peu du temps pour lui. Entre les recherches, les cours, et ses nouvelles thèses, il avait peu de temps pour s'amuser. Sortir avec Rae ou Liam lui fera sans doute le plus grand bien. Sans se formaliser de la demande de sa femme il se prépara, vint lui quémander un baiser et partie en leur souhaitant une bonne soirée.

Enfin seule, Alice servit un verre à Catherine et lui demanda comme elle allait. Elle se doutait que ce n'était pas la grande chose. Sinon la jeune femme ne serait pas venue la trouver sans la prévenir. Quelque chose n'allait pas, et Alice ferait son possible pour aider et soutenir son amie. Quant bien même il n'était pas les habitudes de Catherine de demander de l'aide. Dans le souvenir d'Alice c'était même la première fois qu'elle venait dans l'idée d'avoir de l'aide ou de se dévoiler à elle. Elles parlaient facilement, de leurs problèmes ou de leurs soucis. Mais rarement avec un tel désespoir. Catherine semblait vraiment complètement perdue, et Alice lui offrit un sourire rassurant pour lui assurer qu'elle était à ses côtés, qu'elle n'était pas seule. « C'est dur à dire... Presque impossible, en fait... Il y a tellement de choses qui se mélangent dans ma tête, tu n'imagines même pas. Je ne sais même pas par où commencer. » Elle s'adossa au canapé et observa Catherine. Elle semblait vraiment ne pas savoir où elle en était. Alors, Alice, amie, posa sa main sur la sienne et la serra. « Cath, je suis là pour toi. Commence par… le plus important ? » Proposa-t-elle en réfléchissant un instant. Cela prit quelques minutes à la jeune brune, mais elle finit par se tourner vers Alice, un regard profondément angoissé. « Pour commencer, je suis complètement perdue. Mon père, Heathcliff... Tu as des nouvelles, toi? Je n'en ai aucune, je n'arrive pas à en avoir... » Alice comprit que la situation était vraiment grave. Jamais – ou plutôt rarement – elle avait vu Heathcliff s'éloignait très longtemps de Catherine. Même quand ils étaient ensemble. Elle prit son verre, et en but une gorgée – excellent vin comme d'habitude – et réfléchit. Quand est-ce qu'elle avait vu Heathcliff la dernière fois ? Elle avait réussi à avoir un café avec lui à son retour à Oxford. Quand elle venait de retrouver Eliakim. Pour fêter la rentrer. Cela devait remonter à trois semaines ou un mois. Quelque chose comme cela. Ils n'avaient pas eu le temps de beaucoup discuter cela dit. Ils avaient parlé de la rentrer, du fait qu'il allait commencer une sorte de stage avec son père – et que cela ne l'enchantait pas plus que de raison – et qu'il espérait que les choses entre elle et Eliakim s'arrangeront. Que si jamais ce n'était pas le cas il serait là pour venger son honneur. Rien de plus. Il semblait déjà assez fatigué, un peu inquiet. Elle se tourna vers Catherine. « La dernière fois que je l'ai vu c'était il y a un mois environ. Je les croisais près du boulot de ton père. Il a commencé son apprentissage n'est-ce pas ? » Demanda-t-elle. Elle connaissait cette manière de faire, elle-même devra y passer d'ici l'année suivante. L'idée ? L'héritier de l'entreprise familiale devra faire une stage intensif avec le PDG pour voir comment tout fonctionner et pouvoir prendre la suite quand le temps viendra. En ce qui concernait son propre apprentissage son père l'avait commencé dés qu'elle eut l'âge de choisir ses propres fringues. Elle avait fait plusieurs stages d'été dans l'entreprise Kensington, et elle en connaissait déjà les rouages. Heathcliff devait faire la même chose en tant qu'héritier. C'était un passage obligé. Mais cela l'obligeait à mettre de côté sa sœur. Ce qui ne devait pas déplaire à leur père en connaissant sa réputation. « Heathcliff doit être terriblement prit, et sous le joug de votre père pour le moment. Il reviendra Cath. Il n'a jamais réussi à vivre sans toi, il ne commencera pas aujourd'hui. Il t'aime plus que tout. » Dit-elle en souriant, sure de ses dires. « Quant à votre père, il doit être en plein milieu du délire mélomane qui touche tous les hommes d'affaires du monde. L'idée que son fils, son héritier, doit être le successeur parfait… Heathcliff se sortira de là, et te reviendra. Ne t'en fais pas. »

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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyDim 25 Oct - 13:40



       
       Catherine Blackbird - Alice Kensington
       Confidences sur canapé

   
J
e détestais me sentir faible, dévastée, perdue. Je détestais perdre le contrôle, depuis toute petite. J'ai toujours fait de mon mieux pour me démarquer et assurer le propre déroulement de ma vie, sans continuellement dépendre de mes parents. Mais depuis mon retour, j'avais réalisé que compter sur les autres n'étaient pas plus mal. Pour me reconstruire, je devais m'ouvrir. Et même si, étant une nouvelle vision de vie, j'avais du mal à m'y faire, je pensais sérieusement à m'y habituer.
Face à mon amie, je réalisais à quel point j'avais de la chance de l'avoir ici, à mes côtés. Elle était un pilier que je prenais plaisir à découvrir, découvrir qu'elle était réellement là pour moi. Sa main sur la mienne me rassurait, alors que j'avais tellement de mal à m'ouvrir.  « Cath, je suis là pour toi. Commence par… le plus important ? » Je lui adressais un sourire, ravie de voir que je n'étais pas seule devant les obstacles de la vie. Ses efforts pour me mettre à l'aise et m'aider à soulager mon esprit étaient des plus respectables. Alice était une personne réellement respectable. Disponible, agréable, une force de la nature. Il a commencé son apprentissage n'est-ce pas ? » J’acquiesçais, perdant l'étincelle d'espoir que j'avais pu avoir précédemment. Cette histoire allait me perdre, je le sentais. Nombre de fois où j'avais essayé de m'éloigner de cet être interdit, tellement désirable, tellement désireux, mais tellement destructeur. Nombre de fois où j'avais tenté de l'ôter de ma vie et de mon esprit, sans pouvoir une seule fois m'empêcher de penser à lui. Heathcliff, mon frère, ma vie, mon cœur, qui avait réussi à avoir besoin de moi autant que j'avais besoin de lui. Mais malheureusement, séparés par ce lien qui nous unissait, et ce père qui s'obstinait à faire de son mieux pour ne pas nous laisser ensemble. Qui se bornait à ne pas comprendre cette complicité qui nous était essentielle. Les plus beaux romans n'auraient pas pu traduire cet amour qui nous liait. Jamais nous ne pourrions vivre ces plus belles histoires, telle Roméo et Juliette, nous ne connaitrions jamais ça.

« Heathcliff doit être terriblement prit, et sous le joug de votre père pour le moment. Il reviendra Cath. Il n'a jamais réussi à vivre sans toi, il ne commencera pas aujourd'hui. Il t'aime plus que tout. Quant à votre père, il doit être en plein milieu du délire mélomane qui touche tous les hommes d'affaires du monde. L'idée que son fils, son héritier, doit être le successeur parfait… Heathcliff se sortira de là, et te reviendra. Ne t'en fais pas. » Je laissais mon regard presque vide balayer son sourire amical, avant de prendre une gorgée du magnifique vin que j'avais apporté. Ce serait certainement l'une des rares choses dont je ne priverais jamais, une bonne bouteille française avait toujours l'agréable moyen de me remettre un minimum sur pied. Tu as probablement raison... Mais je déteste me sentir mise à l'écart de cette façon. Tu me connais mieux que quiconque pour le savoir. ça me donne toujours l'impression que l'on me cache quelque chose. Et en effet, je me sentais complètement mise à l'écart d'une sorte de secret de famille, qu'il m'était insupportable de soutenir. Je savais bien que tout cela concernait mon frère et sa vie future, qu'il devait réussir et qu'il y arriverait, mais que ce soit mon père qui fasse tout son possible pour m'évincer de là, tout ça me donnait l'impression que l'on me cachait quelque chose. Et je détestait ça. J'avais peur. J'essaie de me dire que ce n'est qu'un passage, bien évidemment, comme tu le dis, c'est le destin des héritiers. En y pensant, c'est probablement l'aversion que j'ai par rapport à l'abandon de mon père, qui me fait voir les choses ainsi... ça et le fait que depuis mon accident, je ne l'ai pas revu. Un mois déjà, ça n'a jamais été aussi long. C'était peut être ça, au fond. J'avais rarement eu autant besoin d'affection qu'en ce moment, et je ne savais pas où en chercher. Je n'avais plus envie d'en chercher. Pour une fois, je voulais que l'on me trouve.

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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyDim 25 Oct - 18:24

Confidences sur canapé
Alice & Catherine
Catherine n'est pas le genre de femme à aimer rester sur la touche. C'était une jeune femme avec un potentiel énorme, qui sera sans doute une des dirigeantes dans ce monde. Pour peu que son père lui laisse sa chance. Alice ne supportait pas de voir son amie dans une telle situation, mise à part, comme si elle n'était là que pour être belle et se taire le reste du temps. Une vision passéiste de la femme que la jeune Kensington ne supportait pas. Non pas qu'Alice se considère comme une féministe activiste, bien au contraire elle voyait dans le courant féministe – souvent – une hypocrisie teintée de stupidité. Mais du reste, elle ne supportait pas les notions traditionnelles d'une femme image, là pour faire des enfants, sourire, être belle, mettant en avant son homme et rien de plus. Etait-ce cela que le père Blackbird attendait de Catherine ? Il risquait fort d'être déçu.
Alice comprenait l'agacement, la colère et en même temps l’accablement qui touchaient son amie. Elle aurait aimé être capable de la pousser à s'élever contre son père, prendre les devant, et soudoyer ceux qui pouvaient se mettre sur le chemin jusqu'à Heathcliff. Alice n'avait jamais eut à se retrouver dans une telle situation. En ce qui la concernait, elle n'hésitait pas à tenir tête à son père quand il lui cachait des choses, et quant bien même, ils étaient si soudés qu'il était rare qu'il lui cache quoi que ce soit. En général il était du genre à intégrer Alice dans ses combines quand il en avait besoin. Le reste du temps il avait des gens pour faire le sale boulot. Mais passons, pour l'heure Alice ne savait pas si elle devait remonter le moral de son amie ou lui apportait son soutien. En même temps elle n'avait pas une idée précise de la situation. Après tout elle n'avait pas eut affaire à Heathcliff depuis des semaines. Même si son ami lui manquait, elle comprenait qu'il soit en stage auprès de son père. Elle ne s'imaginait pas que ce dernier ait pu être aussi fourbe auprès de sa fille. « Tu as probablement raison... Mais je déteste me sentir mise à l'écart de cette façon. Tu me connais mieux que quiconque pour le savoir. ça me donne toujours l'impression que l'on me cache quelque chose. » Alice observa Catherine. Là c'était autre chose.
Les secrets entre membres d'une même famille était sans doute la chose la plus vile et cruelle qu'il puisse exister dans leur monde. La chose la plus dangereuse aussi. Et la plus attirante pour Alice. La jeune femme se nourrissait des secrets et tout et chacun. C'était là qu'elle avait le pouvoir sur les autres, et notamment sur les gens de son rang et de son milieu sociale. Avec ces personnes de la haute l'argent ne pouvait pas grand-chose. Mais obtenait la preuve d'un de leur secret, et vous pourrez faire d'eux ce que bon vous semblera. C'est pour cela qu'Alice avait des dossiers sur chaque familles importantes d'Angleterre chez elle. Elle avait mis le dossier des Blackbird de côté, depuis que Catherine, Heathcliff et elle étaient devenus aussi proches, terminant ses recherches quand elle avait découvert le secret qui lié les deux enfants Blackbird. Elle l'avait soigneusement noté dans le dossier avant de le sceller. Serait-il temps de le rouvrir ?
« J'essaie de me dire que ce n'est qu'un passage, bien évidemment, comme tu le dis, c'est le destin des héritiers. En y pensant, c'est probablement l'aversion que j'ai par rapport à l'abandon de mon père, qui me fait voir les choses ainsi... ça et le fait que depuis mon accident, je ne l'ai pas revu. Un mois déjà, ça n'a jamais été aussi long. » Alirs prit son verre, et se tourna vers Catherine, avec une nouvelle conviction dans le regard. Depuis le début de l'année elle s'était contentée de quelques manigances avec James, pour jouer avec les filles faciles – ou moins faciles – de l'université. Mais elle n'avait pas encore été dans de grosses affaires. Sauf plus personnellement auprès de son Eliakim. Le couple avait pour projet de faire tomber l'un des chefs d'entreprise les plus influents du pays : le patron de la marque Burberrys. Le père d'Eliakim. Une histoire de vengeance qui surexcitée la jeune femme. Elle se nourrissait de la vengeance. Elle se nourrissait du vice, et de l'excès de pouvoir. C'était son jeu à elle. « Peut être que nous devrions découvrir ce que ton père te cache dans ce cas... » Dit Alice avec une voix nouvelle, retrouvant ses anciens instincts et ses anciennes habitudes. « Laisse moi carte blanche, et je mets toute la machinerie en route pour découvrir son secret ~ » Proposa-t-elle avant de boire une gorgée de son verre.
Suite à cela elle le reposa sur la table et prit une tartine qu'elle mit dans sa bouche. Elle en avait terriblement envie. Avant de se tourner vers son amie avec un regard plus doux, et inquiet. « D'ailleurs qu'est-ce… Qu'il t'ait arrivé Cath ? Ton accident.. ? Tu t'en es totalement remise ? »
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Kaya-Lyn J. O'Hara




Kaya-Lyn J. O'Hara
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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyDim 1 Nov - 10:54



       
       Catherine Blackbird - Alice Kensington
       Confidences sur canapé

   
A
u fur et à mesure que mon amie me laissais m'exprimer, raconter ce que mon cœur supportait depuis longtemps, je voyais son regard changer quelque peu. Elle s'était toujours démarquée en sachant tout sur tout le monde. Son pêché mignon? Les secrets. Je le savais pertinemment, car j'avais fait partie de ses magouilles nombre de fois. Déceler les points noirs des plus importants, Alice adorait ça. Et c'est ainsi qu'elle savait se faire respecter, grâce aux informations dont elle disposait, grâce aux vilains secrets qu'elle connaissait. C'est avec ces recherches qu'elle avait découvert notre secret, à moi et Heathcliff. Et c'est cela qui avait scellé notre amitié.
Si j'avais su me faire une place dans le pouvoir Oxfordien, à la tête et aux côtés de cette reine qu'était Alice, membre imminent des Poshs, c'était principalement et uniquement par ma personne et ma position. Je n'avais pas le don, comme mon amie, de sentir les secrets et les cachoteries sombres de mon entourage. Mais j'avais rapidement pris un malin plaisir à démonter quiconque se mettait en travers de mon chemin, de mes intentions. J'étais la méchante reine des contes de fée, qui contrairement à elles, ne se laissait jamais avoir par les petites pimbêches propres et bien pensées. Je savais piquer là où il fallait, décelant le point faible de chacun dès le premier regard. Et surtout, je n'avais aucun scrupule. Je m'étais tissée une réputation de fer, que personne n'était capable de faire plier. Personne à part Heathcliff, ma faiblesse.

« Peut être que nous devrions découvrir ce que ton père te cache dans ce cas... » Je levais un sourcil, intéressée par les propos de la magnifique blonde. Dépliant mes jambes, les inclinant légèrement contre le canapé, et croisant mes mains sur mes genoux après avoir posé mon verre sur la table basse, je l'écoutais attentivement. Je me doutais bien qu'Alice Kensington avait également un dossier sur ma famille, s'ajoutant à toutes ses autres recherches. Tu ferais ça? Je ne doutais pas de la sincérité de mon amie, ni de sa capacité à réaliser ce qu'elle m'assurait. Alice trouverait forcément quelque chose s'il y avait quelque chose à trouver. Mais alors que j'y était déterminée quelques secondes avant, ne supportant pas être mise à l'écart, j'avais peur, peur de découvrir qu'il y avait en effet quelque chose derrière tout ça, peur de la vérité. Mais je n'étais pas faible, et je ne pourrais pas le supporter plus longtemps. Lorsque tu arrivera à tes fins, et quoi que tu puisses trouver... Je compte sur toi pour m'en faire part sur le champs, d'accord? J'étais déterminée. Moins, cependant, que le regard d'Alice, presque brillant d'excitation.

Je me servis une tartine trônant sur le plat posé sur la table. Elles étaient délicieuses, Alice avait réellement du goût, des ongles jusqu'aux papilles. Et je pense que c'est ce raffinement et ces valeurs aristocratiques qui nous ont tellement rapprochées. Au fond, nous sommes tellement semblables. Jusqu'à notre curiosité.
Lorsqu'elle réclama, plus ouvertement maintenant, de connaitre les raisons de mon hospitalisation, je ne pu y échapper. D'un côté, si j'étais venue ici, n'étais-ce pas pour me confier? Car Heathcliff et mon père n'étaient pas les seuls raisons de mes troubles que j'avais besoin d'évoquer. Il y avait bien évidemment cet accident, duquel j'avais même refusé de parler aux psychologues que l'on m'avait conseillé, en France, et à mon retour en Angleterre. Un traumatisme que je gardais pour moi, uniquement. Mais peut-être le moment était-il venu de l'étaler sur le tapis, aussi luxueux soit-il dans l'appartement de mon amie. Devant son regard, je ressentais clairement que je pouvais lui accorder toute ma confiance. Je pouvais me confier à elle, et c'est certainement l'une des seules avec qui j'accepterais d'en parler. Si seulement je le savais, Alice... Je baissais les yeux, reprenant mon courage pour sortir enfin tout ce que j'en gardais. Évoquer tout ça me pinçait l'estomac, mais j'en avais besoin. Je ne sais plus ce qu'il m'est arrivé, tout simplement parce que j'en ai perdu tout souvenir. Je marquais une seconde pause, histoire de la laisser comprendre la situation, et à quel point il serait difficile pour moi de lui raconter réellement ce qui avait bien pu se passer durant ces vacances d'été. Je ne sais plus ce qu'il m'est arrivé, ni où. J'ai passé mes premières semaines de vacances en Italie, je crois être passée à Barcelone, quelques jours à peine avant d'y retourner. Mais je n'ai strictement aucun souvenir net de ces deux mois d'été, Alice. Je me rappelle simplement m'être réveillée, une nuit, dans un hôpital à Genève, incapable de bouger ma jambe droite. J'étais couverte de bleus, déjà bien dissipés néanmoins, et complètement déroutée. Revivre l'enfer de ces quelques semaines était dur, mais bizarrement, les évoquer ouvertement m'apaisait. Je ne pouvais contacter personne, pas seulement parce que je n'avais plus mon téléphone portable, mais parce que je ne connaissais plus personne. Les médecins parlaient d'un traumatisme crânien, mais la police locale n'avait pas réussi à leur apporter plus d'élément. Encore aujourd'hui, ils ne savent toujours pas ce qui a pu m'arriver. Aucune trace d'ADN notoire, agression ou accident, rien. Je plongeais mes lèvres dans le ballon de vin, avant de continuer. J'ai retrouvé ma mémoire antérieure au bout d'une semaine, c'est pour ça que j'ai été transférée à Paris où une de mes tantes vit. On me gardait en observation, mais je n'ai pu rejoindre l'Angleterre que quelques jours avant la rentrée. J'ai quelques cicatrices encore visibles, et quelques trous de mémoires, mais je m'en suis généralement bien remise... Je me sentais désormais comme un livre ouvert. J'avais tendance à porter une carapace, même avec mes amis, mais je venais de l'envoyer bouler. Peut-être était-ce ça, la nouvelle Catherine. Beaucoup plus ouverte, plus sincère, plus humaine.


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MessageSujet: Re: (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C   (abandonné) Confidences sur canapé - Queens A&C EmptyMar 3 Nov - 0:31

Confidences sur canapé
Alice & Catherine
« Tu ferais ça ? » Alice lui sourit avec un air machiavélique qui n'appartient qu'à elle. Elle oserait douter de son ambition ? Certainement pas, elle sent bien dans le regard de Catherine qu'elle sait de quoi elle est capable. Alice se nourrit des secrets, elle se nourrit de ce que les autres tentent de cacher à tout prix. Elle peut très bien payer un détective, ou faire les recherches elle-même, avec l'aide de quelques étudiants en informatiques. Elle pourra allonger les chèques pour découvrir ce que le Blackbird pouvait cacher à sa fille. Alice n'a de limite que pour la vie humaine. Elle ne tuerait pas pour un secret, mais elle pourrait faire n'importe quoi d'autre. Qui a être sur la brèche, entre la morale et l'injustice. Quitte à ne pas être dans les lois. Pas vraiment. Sadique, cruelle, calculatrice, la jeune femme use de ses charmes et de ses dons pour arriver à ses fins. Sans vergogne, elle ne sera que ravie d'apprendre ce qu'on peut bien lui cacher. Une chose qui peut faire du mal autour d'elle elle le sait. Ce ne serait pas la première fois qu'elle fait ce genre de travail pour quelqu'un d'autre. Et d'expérience elle sait que cela ne donnera rien de bon. Pas vraiment en tout cas. « Lorsque tu arrivera à tes fins, et quoi que tu puisses trouver... Je compte sur toi pour m'en faire part sur le champs, d'accord ? »  Alice sourit, acquiesçant. Cependant, elle tient à ce que les choses soient bien claires entre elles. Alice n'est pas du genre à faire dans la dentelle, et quand il s'agit de travail, elle est directe et franche. « Cath. D'expérience je sais que ce que je découvrirai ne sera pas... agréable à entendre. Je ne te dirais tout qu'une fois que j'aurai tous les éléments en main. Et je ne te dirais rien sur les ... moyens que j'aurai utiliser. » Dit-elle, franche et directe.

Tout comme elle le fut quand elle demanda à son amie ce qui lui était arrivée. Elle n'aurait pas été vexée que Catherine ne lui raconte rien, mais elle était inquiète pour elle. Elles n'avaient pas eut l'occasion de beaucoup se parler depuis un mois. Mais à présent elles pouvaient tout partager, tout ce qu'elles voulaient se dire. Elles étaient seules, sans personne pour les arrêter. Sans personne pour les juger. Tout ce qu'elles se diront restera dans cette pièce, Alice et Catherine le savaient pertinemment. C'était une close inhérente à leur amitié. Elles se faisaient confiance, aveuglément. Alice ne dirait jamais rien qui pourrait faire du mal à Catherine, gardant son plus vil secret farouchement depuis des années maintenant. Mais alors qu'elle regardait Catherine prendre de quoi manger, complètement perdue, elle regretta presque d'avoir posé la question. Cela semblait être encore un sujet douloureux pour la belle brune, et Alice mettait les deux pieds dedans sans même prendre de gants. Ce que tu peux être conne Kensington. Mais à sa grande surprise Catherine finit par lui répondre, d'une voix éteinte, ailleurs. Revivant sans doute ces souvenirs douloureux. « Si seulement je le savais, Alice... » Perplexité, la jeune femme se tut, laissant son amie prendre le temps de tout lui raconter, de prendre le courage pour pouvoir dire ce qu'il en était. « Je ne sais plus ce qu'il m'est arrivé, tout simplement parce que j'en ai perdu tout souvenir. » Stupeur. Alice s'approche de son amie, et lui pose la main sur l'épaule, la serrant doucement pour lui signifier qu'elle était là pour elle. Qu'elle le sera toujours.
Alors Catherine commence à lui raconter. Ses souvenirs sont éparses, presque incompréhensibles. Elle avait pas mal voyagé durant l'été - comme tous les ans - et c'était soudainement retrouvée à l'hôpital de Genève, couverte d'hématomes, et sans aucun souvenir. Alice sentit sa gorge se serrer. Pourquoi n'avait-elle pas appelée ? Question stupide, certes. Mais Alice s'en voulut soudainement d'apprendre que son amie avait dû vivre cela toute seule. Cet été était sans doute le pire de tous les temps pour l'élite oxfordienne. « Je ne pouvais contacter personne, pas seulement parce que je n'avais plus mon téléphone portable, mais parce que je ne connaissais plus personne. Les médecins parlaient d'un traumatisme crânien, mais la police locale n'avait pas réussi à leur apporter plus d'élément. Encore aujourd'hui, ils ne savent toujours pas ce qui a pu m'arriver. Aucune trace d'ADN notoire, agression ou accident, rien. » Alice sert les dents. Est-ce que la police avait bien fait son travail ? Est-ce que vraiment il n'y avait eut aucune agression ? La belle Catherine aurait pu être agressée et frappée par des hommes désireux de la voler. Ou pire encore. Le traumatisme la faisant perdre la mémoire. Peut être était-ce mieux ? Peut être cela reviendra-t-il avec tout le reste. Qu'importe, Alice était aux côtés de Catherine à présent, elle ne la laissera pas tomber. « J'ai retrouvé ma mémoire antérieure au bout d'une semaine, c'est pour ça que j'ai été transférée à Paris où une de mes tantes vit. On me gardait en observation, mais je n'ai pu rejoindre l'Angleterre que quelques jours avant la rentrée. J'ai quelques cicatrices encore visibles, et quelques trous de mémoires, mais je m'en suis généralement bien remise... » Alice acquiesce et sourit à son amie. Doucement, elle se penche vers elle pour la serrer dans ses bras. « Je suis tellement heureuse que tu sois de retour Cath. » dit-elle en souriant, avant de l'embrasser sur la joue. Elle lui sourit, se rassoit, et prend son verre pour boire encore une gorgée. Catherine s'était réveillée seule à Genève, blessée, et incapable de dire qui elle était. Suite à cela à son retour elle voit son monde s'effondrer. Heathcliff lui tournait le dos, et son père l'ignorait. Gardant leurs secrets pour eux. Plus que jamais la belle blonde était motivée pour déterrer leurs vilains secrets. Ils allaient regretter de ne pas être là pour Catherine, elle se le promit. Qu'importe si elle devait faire souffrir Heathcliff pour cela. « Est-ce qu'il y a une chance ou ... un risque peut être, que tes souvenirs reviennent ? Qu'en disent les médecins aujourd'hui ? »  demanda-t-elle avec douceur, un sourire en coin pour la rassurer, lui assurer qu'elle est là. Elles étaient si proches là tout de suite, retrouvant une complicité et une amitié qui leur était chère. Au final, Alice s'étonnait de constater qu'elle était plus attachée à son amitié avec Catherine qu'à sa relation avec Heathcliff. Elle pourrait faire payer son ignorance à ce dernier pour protéger la belle brune. Cruelle et sans pitié, la Kensington savait faire regretter leur erreurs à ceux qui la décevait. « Tu peux compter sur moi Catherine. Si tu as besoin de ... quoi que ce soit, je suis là. » 

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