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 (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix

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Sasha H. Koroleva




Sasha H. Koroleva
WORKER — vivre pour travailler.


☆ date d'arrivée : 14/10/2015
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MessageSujet: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyDim 10 Jan - 23:24


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Flashback – quelques semaines auparavant.

« Très bien Louis, heureuse de voir de tels progrès. En tout cas, n’hésitez pas à revenir si vous sentez que vous sombrez de nouveau. Bonne continuations à vous ! »

Sasha sert la main de son patient et le raccompagne jusqu’à la porte. Encore un qui va mieux, encore un qu’elle a aidé. Il s’en est sorti, il a vaincu la dépression qu’il le terrassait et désormais il pouvait avancer seul, reprendre ses repères et vivre comme jamais. Elle était tellement fière, elle se sentait tellement utile. Elle le salue encore une fois, un grand sourire aux lèvres. La russe se tourne vers sa secrétaire et elle lui dit qu’elle peut partir, ce jeune Louis étant le dernier rendez-vous de la journée. Une fois sa secrétaire partie, elle ferme son cabinet à clé et retourne à son bureau. Elle se place devant sa fenêtre et observe le spectacle qui se joue devant ses yeux. Oxford la nuit, ville magnifique. Les lumières s’allument petit-à-petit, les phares des voitures rajoutent encore plus de lumières, c’est magnifique. Les décorations de Noël scintillent encore mais ne vont pas tarder d’être retirées afin de reposer dans des cartons pendant un an. Elle sourit et va s’asseoir afin de faire un point sur sa journée. C’était une journée chargée, journée qu’elle a entièrement passé à son bureau. Elle n’a même pas eu le temps de manger. Alors elle se dirige vers son frigo et en deux yaourts, histoire de calmer sa faim le temps qu’elle soit rentrée chez elle. Elle se rassoit et se perd dans ses pensées en lisant son carnet de notes et en mangeant ses yaourts. C’est le signal sonore lui indiquant un mail qui la réveille et lui fait lever la tête de son carnet de notes.

La psychologue décide d’aller voir le fameux mail sur son ordi et le déverrouille donc. Elle va sur sa boite mail et l’adresse de l’expéditeur lui est inconnue. Elle fronce les sourcils, pensant que c’est un spam, mais décide quand même de l’ouvrir. Curiosité malsaine. Les quelques mots qu’elle lit lui en font faire tomber son yaourt. Fort heureusement, il était vide. Elle ne prend pas la peine de le ramasser et relis ce mail maintes et maintes fois. Il provient des Services Secrets de l’Angleterre. Oh mon dieu ils ont trouvé mon adresse. Ils lui demandent de prendre en charge un de leurs anciens soldats. Oh mon dieu ils me demandent de m’occuper d’un ancien soldat. Soldat qui apparemment à des troubles de bipolarité. Oh mon dieu ils m’envoient un fou furieux. Ses pensées s’enchainent, se mélangent et un sentiment de panique la submerge. Ils lui précisent qu’ils vont bien évidemment la rémunérer en conséquence. Elle n’arrive à croire comment les Services ont réussi à avoir connaissance d’elle. Mais c’est une preuve que sa réputation est plutôt bonne. Elle hésite une bonne heure avant d’enfin leur taper une réponse, acceptant le patient bien qu’elle ait peur. Elle reçoit une réponse presque aussitôt après son envoie, lui disant que le premier rendez-vous aura lieu dans trois semaines. Elle ne répond pas et ramasse enfin son pot de yaourt. Dans quoi vient-elle de s’engager ?

Fin du flashback

Ça y est. On est le jour J. Le jour où elle reçoit le fameux patient envoyé par les fameux Services Secrets. Elle est tellement stressée qu’elle n’a pas fermé l’œil de la nuit. Elle ne sait pas dans quoi elle s’est engagée et elle a peur de mal faire, de ne pas l’aider, de le rendre pire. Elle ne sait juste pas, elle n’a jamais eu affaire à de gros cas comme ça. Elle tourne en rond dans son bureau, relis ses notes, ses questions, s’assoit, se lève, regarde par la fenêtre, se rassoit, se relève, boit deux-trois gorgées d’eau, plisse sa jupe crayon grise, attache ses cheveux puis les détache. Et tout ceci, plusieurs fois d’affiler. Le rendez-vous a été fixé à 14 heures. Il est 13h45 et le stresse ne fait que monter. Sasha se demande à qui elle va avoir affaire. Est-ce qu’il sera estropié ? Défiguré ? Le crâne rasé ? Alcoolique ? Drogué ? Elle se pose beaucoup trop de questions et décide de ne plus penser et d’attendre. Elle souffle un bon coup et se rassoit dans son fauteuil. Puis se relève et refait les cent pas. Son téléphone sonne. Son cœur loupe un battement. Elle décroche et c’est sa secrétaire qui lui dit que le patient est là. Avec cinq minutes d’avance. Génial. Au moins il est là. Elle re-souffle un bon coup et dit à sa secrétaire de l’envoyer, qu’il entre sans frapper. Elle se met assise l’attendant derrière son bureau, se disant qu’elle se lèvera quand il entrera. Puis la russe se dit que finalement c’est mieux de l’accueillir directement debout. Elle se met debout, se précipite vers la porte. Et hésite. Debout ? Assise ? Trop tard, pas le temps de réfléchir plus, la porte s’ouvre. Elle ne peut plus reculer.

La porte s’ouvre sur un homme de la trentaine, assez grand, avec une barbe de trois-quatre jours. Sasha l’analyse. Ok déjà il ne présente pas de séquelles physiques. Elle se reprend puis le fait entrer, fermant la porte derrière lui. Elle lui tend une main tremblante, un grand sourire sur les lèvres histoire de cacher son stresse. Puis elle le salue:

« Bonjour Monsieur Feuerbach ! Je me présente, Sasha Koroleva ! Hum.. les services secrets m’ont contacté afin de vous prendre en charge mais ça vous devez surement le savoir… »

Malaise. Elle ne sait pas quoi dire, elle tremble et se sent instable sur ses escarpins. Elle n’hausse plus bouger, attendant que lui prenne ses marques. Ok surtout, ne pas le brusquer Sasha.


 
© Pando


Dernière édition par Sasha H. Koroleva le Sam 28 Mai - 16:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyLun 11 Jan - 0:04

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
« Je ne discuterai pas de cela avec vous, Agent Feuerbach. Le suivi psychologique est obligatoire dans votre cas, et vous le savez. Le règlement est très clair à ce sujet. » Phoenix soupira lourdement, alors que son supérieur le sermonnait encore une fois à ce sujet. Il avait rendez-vous avez une psychologue d'Oxford afin de s'assurer qu'il n'était pas trop cassé et qu'il pouvait encore servir les Services Secrets Britanniques sans risquer de péter les plombs. Tout cela parce qu'il refusait de parler d'Odeva. Il ne voulait pas dire ce qu'il s'était passé en Russie, et comment sa collègue était décédée. Comment elle avait été assassinée d'une balle dans la tête. Il ferma les yeux, et sa main se crispa sur son téléphone portable. Le silence de l'autre côté du combiné se fit pesant, attendant sans doute un consentement de sa part. « Oui mon Commandant. » Dit-il finalement, sans chercher à discuter plus longuement.  
Il ne trouvait pas d'intérêt à ces séances. Il allait bien. Il était capable de gérer cela tout seul. Il était capable de réprimer les souvenirs, et ses émotions pour faire son travail. Il était doué dans ce qu'il faisait, c'est tout ce qui devrait compter après tout. Mais apparemment ce n'était pas suffisant pour ceux qui l'avaient engagé. « Bien. Vous avez rendez-vous à 14h au cabinet de Madame Koroleva, ne soyez pas en retard. A bientôt. » Il ne prit pas la peine de répondre, déjà le combiné sonnait dans le vide. Il raccrocha.
Koroleva ... ils n'avaient trouvé qu'une psychologue russe pour lui ? Sérieusement. Ils avaient un drôle d'humour dans les Services Secrets. Il était une heure. Il n'avait pas cours aujourd'hui, ce qui expliquait sans doute que son rendez-vous avait lieu ce jour-là. Après tout rien n'échappait à ces gens-là . Ils ne lui laissaient aucune excuse pour éviter cette séance de psychanalyse. Alors il se leva de son lit et décida d'aller se prendre une douche et s'habiller. Il mit un t-shirt noir, un manteau assez épais rouge et un jean déchiré au niveau des genoux. Des converses noires, et il laissa sa barbe et ses cheveux en état. Il n'était pas en état de se prendre la tête et de se faire beau pour une psy. Il n'était pas très motivé pour y aller par avance. Dans son esprit il essaya d'imaginer ce qu'il allait se passer, mais tout ce que son esprit était capable de créer lui arraché des grimaces peu convaincues.

Il avait déjà vu des psychologues à la demande des Services Secrets. Ils l'avaient diagnostiqués Bipolaire. Il n'avait pas vraiment compris ce que cela signifiait. Pour lui cela se traduisait par des journées de profondes dépressions et des journées où il était capable de déplacer des montagnes. Rien de plus. Parfois il ne voyait pas l'intérêt de continuer à vivre, d'autres jours il décida de vivre comme il l'avait toujours fait : survivre, au jour le jour sans regarder vers l'avenir. L'avenir le terrifiait. Il était capable de se souvenir dans les moindres détails de son passé, et il vivait le présent avec une lucidité exacerbé. Mais il ignorait tout de l'avenir. Alors cela le terrifiait. Il ne faisait jamais de projet. Il n'était pas sûr de survivre jusque là.
Passons. Il n'avait pas les psychologues dans son coeur, et cette Sasha ne fera sans doute pas d'exception à la règle. Cela dit il ne voulait pas avoir plus d'ennuis encore. Il était déjà fliqué par ses patrons, et il n'avait pas le choix d'être ailleurs que sur le sol anglais. Une humiliation pour cet agent si particulier, et si dévoué. Vivant par le biais de l'adrénaline. Il décida alors d'être à l'heure, et sortie de son appartement en prenant son portable, ses clopes et un peu d'argent. Au cas où il allait boire un verre après sa séance. Il prit son smartphone et chercha l'adresse de la psy. Ce n'était pas très loin de chez lui. Il prit une clope et partie dans la direction que Google Map lui indiquait.

Il arriva devant l'immeuble et la secrétaire l'accueilli. C'était une femme agréable et qui semblait gentille. Il s'assit dans la salle d'attente à sa demande, et regardait autour de lui. Des plantes vertes, des magasines, des tableaux au mur avec beaucoup de couleurs pastels - sans doute pour calmer les patients ou les faire sourire. Déprimant. « Le docteur va vous recevoir. Veuillez me suivre. » Il se leva, et suivi la jeune femme. Elle lui ouvrit les portes du bureau et il se retrouva en face d'une jolie blonde qui semblait assez inquiète. Elle se tordait les mains, et elle semblait capable de tomber de ses talons hauts d'un moment à l'autre. Il lui serra la main et fut ravie de constater qu'elle avait quand même de la poigne. En psychologie cela signifiait que c'était quelqu'un qui avait confiance en elle. Bien, c'était déjà ça. « Bonjour Monsieur Feuerbach ! Je me présente, Sasha Koroleva ! Hum.. les services secrets m’ont contacté afin de vous prendre en charge mais ça vous devez surement le savoir… » Il se tourna vers elle et lui sourit. « Asseyons nous, Madame Koroleva, vous semblez sur le point de perdre l'équilibre. » Dit-il en souriant. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise. Elle ne connaissait pas tout cela. Pas encore. Il était presque désolée de la mettre dans cet embarras.

Il s'assit face à elle, alors qu'elle revenait derrière son bureau, et s'adossa au siège dans un geste détendu. S'il devait être là autant ne pas resté stressé et assis comme un "i". « Les Services Secrets craignent que je ne fasse une connerie. Ils veulent s'assurer que je suis apte à ... continuer mes activités avec eux. Ce qu'ils attendent de vous c'est quelques rapports disant que je ne suis pas complètement fou. » Dit-il avec un sourire moqueur, d'une voix sarcastique. Tout cela l'agaçait profondément. « Je vais bien. » Dit-il en voulait se convaincre qu'il disait la vérité.
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Sasha H. Koroleva




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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyVen 15 Jan - 18:48


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Sasha ne s’attendait pas du tout à ce que les Services Secrets britanniques la contactent afin de prendre en charge un de leur agent. Agent qui selon eux, aurait des problèmes de bipolarité et agent qu’il faut surveiller de près afin qu’il ne pète pas les plombs. Un véritable fou en soi. La psychologue n’avait jamais eu affaire à ce genre de cas. Malgré sa réputation, ses patients n’avaient pas de tels problèmes. Des dépressions, plus ou moins grave, des manques de confiance en soi, des petits troubles de la personnalité. Ça s’arrêtait là, elle n’avait jamais eu affaire à des gens ayant connu des épreuves comme ça. Mais elle aimait ce challenge et le fait que les Services secrets l’ai appelé elle et personne d’autre flatte doucement son égo, bien qu’elle ne soit pas du genre orgueilleuse. Bien évidemment, elle avait accepté de s’occuper de lui et puis cela allait l’aidé elle aussi. La russe adorait aider les autres, les faire se sentir mieux, les aider à passer les épreuves de la vie. En échange, ils lui offraient une expérience humaine incroyable et elle se sentait enrichie après chacune de ses séances. Elle était destinée à ce métier, elle le savait. Elle avait le don d’écouter les autres et de les conseiller. Plusieurs de ses anciens patients revenaient la voir afin de donner des nouvelles, de parler avec elle. A défaut d’avoir une famille, elle s’en était créée une avec ses patients.

Toujours est-il qu’elle est stressée au moment où le rendez-vous arrive. Un agent des Services Secrets a dû traverser des épreuves difficiles ces épreuves ont dû avoir un impact important sur lui. Sasha s’est posé des milliers de questions entre le soir où elle a reçu le mail et le jour du rendez-vous. Elle se demandait s’il avait fait la guerre. Combien de morts avait-il vu dans sa vie. S’il avait une famille, s’il en avait plus. Dans quel pays il avait été. Elle ne l’avait encore pas vu, n’avait aucune idée de son apparence mais il la fascinait déjà. Bien-sûr, chacun de ses patients était fascinant pour elle, elle aimait leurs histoires, leurs vies et aimait le fait qu’ils se confient tous à elle avec une confiance totale. Jamais elle n’avait été stressée pour un patient, mais aujourd’hui, c’était différent. Elle n’avait que ce rendez-vous là aujourd’hui, elle avait décidé de ne s’occuper que de lui. Elle avait préparé des notes, des questions, toutes sortes de truc. Mais plus le temps de réfléchir, son téléphone sonne et il est là. Sa secrétaire l’annonce. Il est enfin là. La porte du bureau s’ouvre et Sasha se retrouve devant son nouveau patient. Patient qui n’a aucune séquelle physique. Patient qui semble équilibré. Semble.

Il entre et Sasha, malgré son stress évident, lui sert fermement la main. Ce n’est pas parce qu’il est intimidant qu’elle doit défaillir et manquer de confiance en elle. Elle a toujours eu une immense confiance en elle et ne défaillit jamais devant ses patients. Sauf qu’avec lui, c’était différent. Surement parce qu’il a dû passer par des épreuves vraiment difficile. Mais ses jambes ne cessent de trembler et il le remarque. C’est pourquoi il lui propose de s’asseoir. Elle lui sourit en retour et lui répond en montrant son bureau du bras :

« Oui, allons-nous asseoir afin de commencer la séance. »

Il marche devant elle et elle le laisse s’asseoir en premier. Elle se place en face de lui, de l’autre côté du bureau. Ce nouveau patient, Monsieur Feuerbach, prend une position détendue tandis que Sasha se tient droite comme un « i » face à cet individu. Elle allait parler, afin de commencer mais il l’interrompt avec une voix sarcastique et un sourire des plus moqueurs. Sasha le regarde en haussant un sourcil, totalement à l’aise maintenant. Il veut essayer de l’impressionner mais il n’y arrivera pas. Elle n’a pas peur de lui. Ou elle n’a plus peur, du moins. Elle se recule dans son siège, croise les bras, et du même ton que lui répond :

« Et si mes rapports confirment que vous êtes fous, qu’allez-vous faire ? »


Il continue en affirmant qu’il va bien. Sasha lève les yeux au ciel et se penche vers lui afin de le regarder dans les yeux :

« Non, vous n’allez pas bien puisque vous êtes ici. N’essayez pas de vous convaincre du contraire.»


Elle se recule, le jauge du regard, repose ses mains sur son bureau et lui dit :

« Bien maintenant que les choses sont claires, je suppose qu’on peut commencer la séance malgré le fait que cela vous agace. »


Sasha avait désormais repris tous ces moyens et sa confiance en elle qui faisait sa réputation. Elle ne le quittait pas des yeux, lui montrant bien qu’elle n’allait pas le lâcher de sitôt.


 
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyVen 15 Jan - 20:08

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
Comment pouvait-on accepter qu'un étranger rentre dans votre intimité pour essayer de vous déchiffrer et de vous comprendre ? Phoenix se méfiait des étrangers, il se méfiait des inconnus et à plus forte raison des psychologues, et des médecins. Les uns parce qu'ils pouvaient autant lui détraquer le cerveau que le rentrer dans le moule. Les seconds parce qu'ils leur suffisaient d'un cachet pour le buter, et qu'on ne lui dise pas que c'était impossible ou contre leur éthique. L'éthique c'était juste un joli mot du point de vue de l'agent. Pour lui il y avait une part d'ombre dans chaque être humain, et cette part d'ombre avait tendance à prendre le dessus. Alors il intervenait, une balle dans la tête, terminait. Les hommes ont peur de la mort, alors les autorités utilisent cette peur pour maintenir les hommes dans le droit chemin. Que dire de plus ? Il avait perdu tout espoir pour les êtres humains, l'avenir, ou pour lui-même. Il le savait, il n'avait pas besoin qu'une jolie blonde le lui fasse remarquer.
Mais il se devait d'être ici pour pouvoir garder sa plaque, et sa place dans les Services Secrets. Et s'il ressemblait à un rebelle, il suivait les règles quand elles étaient dans son intérêt. Alors il invita la psy à s'asseoir, sentant une vague d'inquiétude et de stress qui émanait d'elle. « Oui, allons-nous asseoir afin de commencer la séance. » Commencer la séance ? Elle pouvait toujours essayer, et lui pouvait toujours tenter de l'en dissuader. C'était le début d'une partie de bras de fer, et il désirait ardemment la gagner. Il ne voulait pas parler de ce qu'il avait vécu. Jamais. Avoir toutes ces images si précises dans sa tête était déjà assez douloureux. Mais c'était mal connaitre la jeune femme face à lui.

Rapidement il se rendit compte qu'elle n'était plus aussi tendue que lorsqu'il était entré dans la chambre. Elle lui lança le même regard de défis que celui qu'il arborait et il sentit son coeur manquer un battement sous le stress de ce qu'elle pourrait lui dire. Finalement, il avait envie de se tirer. Vite fait. « Et si mes rapports confirment que vous êtes fous, qu’allez-vous faire ? » Il haussa un sourcil, semblant soudainement réfléchir à la question. Il ne savait pas vraiment. Il était si persuadé qu'il pouvait continuer de vivre ainsi, et qu'il n'était pas en train de tourner mal qu'il n'avait pas envisagé l'idée d'avoir un mauvais dossier. Une mauvaise appréciation. Cela pourrait mal tourner. Il se rendit compte alors que le pouvoir c'est elle qui l'avait. Elle avait sa vie et sa carrière entre ces mains. Et après on viendra lui dire qu'il pouvait avoir confiance en elle ? Quand on donne tout le pouvoir à quelqu'un alors cette personne prend les mauvaises décisions. Il soupira, et sembla soudainement baisser les bras. Il était fichu d'avance.
Il tenta, dans un dernier souffle, de dire qu'il allait bien. Comme pour se convaincre, la convaincre. Mais elle était forte, la fourbe. « Non, vous n’allez pas bien puisque vous êtes ici. N’essayez pas de vous convaincre du contraire.» Elle est penchée vers lui, et sa voix autoritaire (et terriblement sexy) fait sourire le bellâtre. « Ok... » murmura-t-elle en lui lançant un regard en biais, de plus en plus méfiant. Il sentait qu'il allait devoir y passer, et il n'aimait pas du tout cela. Il serra les dents, et ferma les yeux. Il devait s'avouer vaincu, et pourtant ce n'était pas son genre. « Bien maintenant que les choses sont claires, je suppose qu’on peut commencer la séance malgré le fait que cela vous agace. » L'agacer ? Ce n'était pas vraiment le mot qu'il aurait choisi. Mais passons, il était prêt. Il ouvrit les yeux, s'installa plus profondément dans la chaise, plia une jambe sur l'autre, et posa ses deux mains jointes sur son mollet. Il était prêt, oui. C'était le moment de commencer la thérapie. Entre dans ma tête, blondinette. « Je vous écoute. Vous allez me demander de vous parlez de mon enfance ? Mes parents ? »  demanda-t-il d'une voix mauvaise et moqueuse. Un moyen de se défendre avant même d'être attaqué, mais les choses ne seront pas simples. Elle devait s'y préparer. Il soupira, et lui lança un dernier regard qui semblait dire tu peux encore faire demi-tour, sauve ta peau. « Vous n'allez pas aimer être dans ma tête. » Prévint-il finalement.
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyDim 7 Fév - 15:25


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


La russe était stressée par ce rendez-vous, cette séance avec cet agent des services secrets qui lui avait l’air d’avoir un sombre passé. De sombres démons. Mais elle était déterminée, elle voulait l’aider. Elle se moquait un peu des éloges qu’elle pouvait bien recevoir ou même de l’argent, ça lui était complètement égal. Elle voulait l’aider lui, l’aider à se dissocier de ses démons. Elle essayait de prendre sur elle, de ne pas montrer son stress évident mais il semblait que cet homme savait lire le comportement de ceux qu’il croisait. Et il avait bien remarqué que la jeune femme était stressée. Elle était une psychologue de renom’, elle ne pouvait pas se laissait envahir par la panique, le stress, l’appréhension. Elle devait retrouver sa force et lui montrer qu’ici, dans ce bureau perdu au beau milieu du quartier Est d’Oxford, c’est elle qui avait le pouvoir. Enfin, bien-sûr, elle n’était pas du genre tyran. Mais elle était bien décidée à ne pas se laisser faire par lui, peu importe ce qu’il avait vu, fait ou ce qui l’habitait. Elle était du genre à penser que chaque être humain est bon et ce, peu importe les épreuves de la vie. Au fond nous naissons tous bon, avec une âme pure. Sasha se voyait comme celle qui devait rendre cette âme pure à nouveau, une sorte de chasseuse de démons intérieurs qui rognent l’être humain.

Certes au début elle était stressée comme jamais, mais plus les minutes passaient et plus elle se sentait mieux, plus à l’aise. Elle commençait déjà à comprendre l’homme en face d’elle et elle savait déjà, elle sentait, qu’il avait envie d’être partout sauf ici, dans ce petit bureau. Mais elle s’en fichait et comptait bien le faire parler. Elle voulait l’aider plus que tout. Comme avec chacun de ses patients d’ailleurs. Sasha ne faisait pas de traitement de faveur parce que Monsieur est envoyé par les Services Secrets Britanniques. Elle traitait tous ses patients de la même manière, donnant tout son amour, toute sa gentillesse. Et elle était fière de savoir qu’elle pouvait aider et qu’elle arrivait à chasser ces démons. Ils étaient assis face à face et la psychologue avait repris tous ses esprits. Elle avait retrouvé toute sa confiance et son calme. Et elle était bien décidée à le faire parler. A entrer dans sa tête. Ils se défiaient du regard, aucun d’eux ne flanchait. Il haussa un sourcil, ce qui fit sourire Sasha. Très bien, au moins il semblait réfléchir à la question qu’elle venait de lui poser. Puis un soupire se fit entendre et Sasha sut qu’elle avait gagné, qu’elle avait désormais le pouvoir. Elle n’allait pas le laisser torturé comme ceci. Elle allait l’aider, elle était décidée à le faire.

Phoenix essaya quand même de se convaincre qu’il allait bien dans un murmure qui prouvait tout le contraire. La blonde n’était pas du genre à se laisser duper par ce genre de phrase. Elle n’allait pas le laisser de sitôt. Elle se pencha sur lui et sa voix était autoritaire, prouvant qu’elle, comparée à lui, avait confiance en ce qu’elle disait et ce qu’elle faisait. Echec et mat, il ne pouvait plus sortir de ce bureau. Il s’avoua vaincu avec un petit « ok » qui provoqua un léger sourire chez Sasha. Il serra les dents et elle voyait bien qu’il semblait méfiant. Comme tous les patients lors de la première séance. Il ferma les yeux alors qu’elle parlait, annonçant officiellement le début de la séance. Il rouvrit ses yeux lorsqu’elle eut finit sa tirade et s’installa plus confortablement, se mit plus à l’aise. Elle n’allait pas le forcer à aller sur le sofa. Il avait choisi la chaise et le bureau, alors ça sera la chaise et le bureau. Il était enfin prêt ou du moins, il semblait l’être. Sa voix résonna dans la pièce et elle était mauvaise, moqueuse. Sasha décida alors de poser son carnet, de ne prendre aucune note. Juste de parler avec lui. Elle croisa ses jambes et posa ses mains jointes sur son bureau. Puis elle regarda intensément son patient et lui dit :

« Ecoutez Monsieur Feuerbach, je ne vous veux aucun mal. Le fait est que vous avez évoqué vous-même votre enfance et vos parents. Alors si vous voulez en parler, c’est le moment. »

Le regard qu’il lui lança ensuite était fait pour la dissuader. Mais elle n’allait pas reculer si vite et il lui en fallait plus. Il lui fit ensuite une remarque, un avertissement. D’une voix douce elle lui répondit :

« Cela ne sert à rien de vous défendre alors que je ne vous attaque pas. Je vous demande juste d’avoir confiance en moi. Vous voyez, j’ai posé mon carnet. Pas de notes. Pas de compte rendu. Les services secrets ne me dicteront pas quoi faire avec mon patient. Je suis de votre côté. »

Et elle était sérieuse. Les Services Secrets pouvaient bien débarquer ici, elle était protégée par le secret médical et ils ne pouvaient rien lui dire. Rien du tout. Elle souffla doucement devant son patient et se leva pour se diriger vers sa machine à café, lui laissant alors quelques minutes pour réfléchir à tout ceci. Elle fit couler deux cafés noirs et les rapporta sur le bureau. Elle en tendit un à Phoenix et mit l’autre tasse devant elle. Elle se réinstalla bien confortablement dans son fauteuil et le regarda.  

« Parlez-moi de ce que vous voulez, peu importe, même de votre animal de compagnie. Mais il faut un début et je ne peux pas rentrer dans votre tête, comme vous le dites, sans avoir une clé. »

Sasha lui sourit légèrement avant de prendre une gorgée de sa boisson chaude. Puis elle rajouta :

« Ou alors on peut rester là à se regarder dans le blanc des yeux mais je vais alors me faire une idée de vous en vous regardant. Autant me dire les choses plutôt que je ne l’ai découvre par moi-même non ? »

Il avait les cartes entre les mains. C’était à lui de jouer. Soit il allait lui parler, soit elle allait l’observer et analyser ses faits et gestes. Mais une chose était sure : il n’allait pas partir de suite.



 
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptySam 13 Fév - 23:10

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
Il a suivi des cours de psychologie, il y a longtemps. Parce qu'il était obligé pour sa formation en criminologie. Il était doué en psychologie, parce que (comme dans toutes les matières) il retenait ses cours mot pour mot sans jamais prendre de notes. Autant dire qu'il était vite devenu l'homme à abattre dans son cours. Mais il s'amusait bien plus en ingénierie. Apprendre à construire des choses, à manipuler les forces du monde, à faire de la mécanique, à détruire et réparer. L'action à l'état pure. C'est une chose qu'il a pu mettre en pratique quand il est arrivé dans l'armée. Mais rapidement ce sont des capacités à gérer les hommes et à les canaliser, à les comprendre qui lui avait permis de se faire remarquer. A monter en grade. A devenir profiler. Puis à intégrer les Services Secrets. Il n'avait pas mis les mains dans le cambouis depuis longtemps. Et il avouerait sans honte que c'est une chose qui lui manque assez. Quand il est dans l'action il n'y pas à penser. Et penser c'est une chose qui risquait de le tuer.
Il cogitait constamment, les pensés se bousculant dans son esprit aux côtés des souvenirs, des détails, des intonations de voix des gens qui l'entouraient. Normalement, quand vous entendez quelque chose, que vous avez une conversation, le lendemain vous vous souvenez de l'idée générale et peut être d'une phrase que la personne en face vous à dit de sa petite voix fluette. Puis une semaine après il ne vous reste que cette phrase, plus floue, et l'idée générale qu'elle vous évoque. Un an après la voix n'est plus aussi fluette, remplacée par votre voix interne, celle qui parle dans votre tête, quand vous lisez quelque chose sans parler. Rapidement vous restez plus que vous avec votre voix. Mais Phoenix, lui, est incapable d'oublier une voix. Il a cette voix interne, la sienne, et celle de toutes les personnes qui ont croisé son existence. Et qui a tout instant risquerait de le rendre fou, et de lui donner l'impression qu'il n'est plus seul dans son esprit. Alors il n'a pas besoin d'en rajouter avec la voix de cette psychologue, aussi sympathique soit-elle. « Ecoutez Monsieur Feuerbach, je ne vous veux aucun mal. Le fait est que vous avez évoqué vous-même votre enfance et vos parents. Alors si vous voulez en parler, c’est le moment. » Elle grimace. Il s'est prit au piège tout seul ! ABRUTIS ! Est-ce qu'il a envie de parler de son enfance, et de ses parents ? Il sait pas. Qu'est-ce qu'il pourrait bien en dire ?

Il ne veut pas. Il tente encore de l'éviter, éviter cette conversation qui le terrifie assez. La dernière fois qu'il a parlé avec un psy il lui a annoncé qu'il était bipolaire. Il sait pas ce que ca veut dire. Mais ca n'a pas l'air très amusant en réalité. Alors il se défend, il tente de la mettre mal à l'aise, de la faire fuir. Il est un peu stupide, capricieux. Il se sent comme une bête sauvage, blessée, mise en cage, et obligée de regarder le dompteur le fouetter sans pouvoir lui donner ce qu'il attend de lui. Quant bien même il le voudrait. Il ne lui dira rien sur Odessa. C'est sans doute ce qu'elle attend, mais elle aura rien. « Cela ne sert à rien de vous défendre alors que je ne vous attaque pas. Je vous demande juste d’avoir confiance en moi. Vous voyez, j’ai posé mon carnet. Pas de notes. Pas de compte rendu. Les services secrets ne me dicteront pas quoi faire avec mon patient. Je suis de votre côté. » Confiance en elle ? La confiance se gagne. Il n'a confiance en personne, pas même en lui. Alors pourquoi ferait-il confiance à cette psychologue ? Elle avait l'air sympathique, elle était plutôt jolie (même carrément bonne) mais elle était une psy. Elle voulait entrer dans sa tête. Est-ce qu'elle allait vraiment lui faire croire que tout ce qu'il pourrait dire resterait entre eux ? Il resta, sceptique, à la regarder.


Le silence s'installa un moment. Elle se leva, alla vers la machine à café, et il ne dit rien. Il pesait le pour et le contre. Si elle n'écrivait bien, si c'était juste pour lui, alors peut être qu'il devrait... Faire un effort ? Il sait pas, ca peut être intéressant peut être. Au moins lui posait les questions qu'il avait. Elle revint vers lui et lui donna un café, qu'il prit sans broncher. « Merci. » Froid, distant. Il porta le breuvage à ses lèvres et soupira d'aise. Ca faisait du bien. Noir et amer comme il l'aime. « Parlez-moi de ce que vous voulez, peu importe, même de votre animal de compagnie. Mais il faut un début et je ne peux pas rentrer dans votre tête, comme vous le dites, sans avoir une clé. » Une clé ? Et comment est-ce qu'il garde cette clé, l'avale et l'enferme au fond de son coeur ? Elle boit une gorgée, et avant qu'il ait le temps de répondre elle reprend : « Ou alors on peut rester là à se regarder dans le blanc des yeux mais je vais alors me faire une idée de vous en vous regardant. Autant me dire les choses plutôt que je ne l’ai découvre par moi-même non ? » Il aime les devinettes lui, ca ne le dérangerait pas de la laisser fouiller par elle-même. Il boit son café, trois gorgés. Il ne reste qu'un fond, qu'il observe. Le silence s'installe pendant presque deux minutes (il compte les secondes) avant qu'il ne pose la tasse sur le bureau.
« J'ai pas d'animal de compagnie. Pas l'temps, et pas l'envie. J'aime les animaux, mais je suis pas assez stable. Je ne sais pas combien de temps je vais rester dans l'coin. Et un animal ça a besoin de référence. » Dit-il, soudainement. C'était un début. C'était pas grand chose. Il réfléchit un temps à ce qu'il pourrait dire de plus. Il soupire, et regarde autour de lui. C'est un bureau assez grand, et très confortable. Quelques tableaux, mais rien de personnel. Elle n'en a pas le droit. Elle doit restée neutre, plus ou moins en tout cas. Comment on peut resté neutre quand on parle de l'intimité des autres ? Impossible aux yeux de Phoenix. « Et j'ai pas d'parents non plus. Enfin... Si. J'ai deux mères adoptives. » Une première partie de la clé. C'était tout ce qu'il pouvait dire pour le moment.

Mais finalement il reporta son attention sur elle, et fronça les sourcils. « On m'a dit que j'étais Bipolaire. Ca veut dire quoi ? » Demanda-t-il de bout en blanc. Vraiment, il avait besoin de savoir. Ca, c'était un truc intéressant.

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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyLun 22 Fév - 16:25


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Dès qu’il rentra dans le bureau de la psychologue, cette dernière sentit l’atmosphère se changer, devenir plus électrique, plus tendue. Elle ne savait pas comment expliquer ceci. L’homme en face d’elle avait une prestance et un charisme qui l’a déstabilisé un instant. Un court instant. Elle s’est vite ressaisie, il ne fallait pas qu’elle se laisse impressionner par cet homme. Au fond, ce n’est qu’un patient, un simple patient comme les autres, un homme perdu et tourmenté par ses démons qui a besoin d’aider, qui a besoin d’elle. Phoenix emplissait la pièce de son odeur et de sa présence. C’est comme si d’un seul coup, tout tournait autour de lui. Sasha avait réfléchit à ce rendez-vous pendant des jours entiers, des nuits entières où elle n’a pas dormi, où elle est resté dans son canapé à cogiter, à s’écrire des situations possibles, à l’imaginer lui. Elle savait dessiner et par conséquent, grâce aux informations qui lui ont été transmises, elle a fait plusieurs portraits. Mais aucun ne ressemblait à l’homme se tenant devant elle.

Sasha l’avait imaginé les cheveux courts, comme un militaire. Perdu, il avait les cheveux mi- longs. Elle l’avait aussi imaginé rasé mais il avait une barbe de deux-trois jours. Pour ses yeux, elle les voyait brun, sombre comme la nuit. Encore une fois, elle s’était trompée. Ils étaient d’un bleu clair, limite transparents. Il ne correspondait tellement pas à l’image que les services secrets donnaient de lui. Cependant, au niveau de la parole, elle l’imaginait comme ça. Renfermé, qui se défend avant même qu’on ne l’attaque. Il n’osait pas parlé, peut-être avait-il peur de ce qu’il pourrait dire. Bien souvent nous ne contrôlons pas nos dires, ils sont spontanés, on ne peut rien y faire. Et on ne peut surtout pas les retirer, les effacer. Alors il se terrait dans le silence, et elle restait impuissante face à lui. Elle ne voulait surtout pas le brusquer alors elle attendait, réfléchissant, essayant de deviner ce qu’il y avait dans sa tête à travers son regard, son attitude. Phoenix évitait la conversation au sujet de ses parents, il ne voulait dont pas parler de ça. Soit c’était un trop gros problème ou soit, au contraire, ce n’en était pas un. Il n’était pas encore tout à fait en confiance et elle comprenait très bien. Les premières séances ne sont jamais faciles.

Mais le fait était qu’elle ne savait rien de ses possibles problèmes. Les Services Secrets n’avaient pas trop étalé ce qu’ils savaient, ou non. La psychologue ne savait pas par où commencer et elle devait s’avouer que son silence ne l’aidait pas beaucoup. Sasha décida alors de préparer deux cafés, histoire de le rassurer, de le mettre à l’aise. Son « merci » était froid mais il en fallait plus pour que la blonde abandonne. Elle n’allait pas le laisser, elle allait le pousser dans ses retranchements et elle voulait voir à quelles sortes de démons elle avait à faire. A devait être une vraie guerre dans sa tête et malheureusement pour elle, il ne semblait pas prêt à la laisser entrer. Elle était prête, elle s’était préparée pendant des jours afin de savoir quoi faire. Sasha voulait entrer dans sa tête, elle voulait voir ses démons, les combattre. Une vraie guerrière. Mais il devait y mettre du sien. Phoenix boit son café en silence, la regardant tandis qu’elle fait de même. Ce jeu peut durer longtemps, très longtemps. Cependant, alors que le silence devenait pesant et qu’elle le défiait du regard, il se mit à parler. Elle ne s’y attendait pas et peut-être ne s’en rendait –il pas compte mais c’était un excellent début.

« Un animal de compagnie a avant tout besoin d’amour, d’attention, d’affection et n’importe qui est capable d’en donner. Et vous savez, les animaux s’adaptent aux déplacements, je suis bien placée pour le dire. »

Elle sourit en pensant à ses deux chiens qui la supportent tout le temps. Qui supporte ses colères, ses pleurs, ses envies bizarres, ses premiers déménagement lorsqu’elle n’arrivait pas à trouver sa place. Ils l’ont toujours suivie, ils ont toujours été derrière elle. Il soupire doucement et observe l’environnement qui l’entoure. Ce bureau que Sasha a décoré par elle-même. Elle en a fait un véritable cocon et elle s’y sent bien. Ses patients s’y sentent bien. Il parle ensuite de ses parents et elle sent petit-à-petit ses murs tomber en ruine. On y arrive enfin, se dit-elle intérieurement avant de lui répondre, elle veut en savoir plus.

« Deux mères adoptives ? Vous voulez me parler d’elles ? Ou seulement de l’une d’entre elles ? A votre guise. »

Sasha fixait le moindre de ses faits et gestes, elle voulait tout retenir de cette séance, tout jusque dans les moindres détails. Il ne la regardait pas alors qu’elle, avait les yeux fixés sur cet homme. Tout retenir, tout mémoriser. Sa tête se tourna vers la psychologue et elle vit qu’il était complètement perdu. Son cœur rata un battement avant qu’elle se reprenne. Puis il en vient à exprimer à haute voix la raison de son trouble. La blonde fronça légèrement les sourcils, troublée par sa demande.

« Il y a plusieurs bipolarité. Le schéma le plus traditionnel et le schéma maniaco-dépressif. C’est-à-dire qu’un maniaco-dépressif alternera deux phases : la phase dépressive où il n’aura envie de rien et la phase maniaque où il sera surexcité et où il sera, pour résumé : un connard. »

Elle ouvrit grand les yeux face à ce qu’elle venait de dire. Génial, maintenant elle devenait vulgaire. Mais tout ceci lui rappelait un de ses patients. Séraphin. Le seul bipolaire qu’elle connaissait. Il la troublait, le fascinait. Elle secoua la tête pour l’enlever de ses pensées et elle se reconcentra sur son patient actuel, Phoenix.

« La bipolarité est due à un évènement traumatisant dans la vie du malade, quelque chose qui a une empreinte trop profonde dans le cerveau, vous me suivez à peu près ? »

Elle rit doucement, consciente que la bipolarité n’est pas simple à décrire. Ce n’est pas simple de parler de cette maladie lorsqu’on n’est pas plongé dedans. Elle finit son café, le laissant s’imprégner de ses paroles. Mais elle voulait le rassurer alors le silence dura peu de temps.

« Mais vous savez, la bipolarité peut se soigner. J’ai déjà moi-même aidé d’anciens patients avec leur bipolarité et aujourd’hui ils vivent très bien. Mais il faut y mettre du votre, je n’y arriverais pas toute seule »




 
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyLun 29 Fév - 16:58

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
Il n’aime pas parler aux psy, mais celle-ci semble bien moins pire que les autres. Et bien plus déterminée. Il soupira, décidant de mettre de côté son appréhension, et peut être de tenter la chose. Après tout qu’avait-il à perdre ? Elle se rendra compte qu’il allait parfaitement bien et qu’il n’avait pas besoin qu’une inconnue vient fouiner dans ses affaires. Il n’aime pas qu’on fouille ses affaires. Il n’aime pas qu’on l’approche de trop près et qu’on lui pose des questions personnelles. Il n’aime pas parler de son passé, de lui, de ses blessures. Et quand on va chez le psy, c’est très exactement ce qu’on attend de lui. Qu’il parle de tout ce qu’il avait pu vivre pour mieux le mettre de côté, et l’empêcher de faire la seule chose pour laquelle il est doué : son travail. Faire semblant d’être un autre, vivre constamment dans la crainte d’être tué, ou découvert quand il est sous couverture. Tuer les méchants, détruire les gangs, et l’injustice mondiale. Ca ne servait à rien, il y avait toujours de nouveaux méchants, mais au moins il avait le sentiment d’être utile, et de faire quelque chose de bien. Il était quelqu’un de bien, pensa-t-il, alors pourquoi tout le monde venait lui demander des comptes et le faire chier ?
Il ne sait pas trop quoi dire. Alors il lance le premier truc qui lui vient. La russe le regarde avec un sourire, sans doute fière de son effet, fière de briser une partie de sa carapace. Il ne lui dira que ce qu’il voudra qu’elle sache. Peut être même moins que cela. Il ne lui doit rien, mais il sent que s’il ne parle pas il pourrait passer l’après midi ici et il a des choses à faire. Ou pas. En tout cas il ne veut pas rester ici. « Un animal de compagnie a avant tout besoin d’amour, d’attention, d’affection et n’importe qui est capable d’en donner. Et vous savez, les animaux s’adaptent aux déplacements, je suis bien placée pour le dire. » Il hausse les épaules. De l’amour, de l’attention et de l’affection ? Elle avait rien trouvé de mieux. Et quant bien même, il était du genre à aimer un animal ? Il pouvait se faire canarder à tout instant. Il devait vivre avec lui-même, rien de plus. Personne ne méritait de le suivre dans ses conneries. Quand il se déplaçait pendant plusieurs mois en mission il ne pouvait pas s’encombrer d’un clebs qu’il faut sortir deux fois par jour, clairement c’était une chose impossible. « Je vous les laisse volontiers. » Dit-il, en refusant d’aller plus loin dans ce débat. Est-ce qu’il était incapable d’aimer ? Quelle importance après tout ? Ne pas aimer, c’est ne pas faire souffrir. C’est tout ce qu’il voyait. Il ne voulait plus faire souffrir qui que ce soit : un animal ou un être humain. Personne ne méritait de souffrir par sa faute. Il n’était pas assez égoïste pour cela.

Il passa directement à la case famille . Il n’en avait pas vraiment, sauf officiellement un couple de Lesbienne à Torqay qui s’étaient occupés de lui quand il était adolescent. La seule preuve qu’il avait eut de la chance dans sa vie. Il les adorait, mais il gardait ses distances. Elles ne lui en voulaient pas, lui assurant qu’elles seraient simplement toujours là pour lui. « Deux mères adoptives ? Vous voulez me parler d’elles ? Ou seulement de l’une d’entre elles ? A votre guise. » Il soupire, et regarde un vide un moment. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en dire ? D’une voix monocorde, ne montrant aucune émotion il lui donna ce qu’elle attendait de lui. Sans doute. Un peu. « Elles avaient une fille, qui est allée faire ses études en France. Suite à cela elles ont essayé d’adopter parce que la maternité leur manquaient. Elles m’ont vu au foyer, et je crois que mon histoire les a touché. Un faible pour les cas désespéré. J’ai eut de la chance. » Dit-il, sans montrer toute la reconnaissance et l’admiration qu’il avait pour ces femmes. Elles n’avaient pas pu l’empêcher de vendre de la drogue, et d’en consommer peu de temps après son arrivé chez elles. Mais quand elles venaient le chercher au commissariat elles payaient les cautions et ne posaient pas de questions, lui demandant simplement d’être prudent. Con, mais prudent.

Finalement il en vint à poser la seule question qui avait de l’importance pour lui. Sans doute la seule qui trahissait véritablement son mal être et ses inquiétudes. La bipolarité qu’on lui avait diagnostiqué récemment. Est-ce qu’il en souffrait depuis longtemps ? Il ne saurait le dire. Il a toujours été si étonnant, si différent des autres. Il attend la réponse de la psy, la regardant droit dans les yeux comme pour la défier de refuser de l’écouter, ou de détourner la conversation. J’vous ai donné de quoi bosser, donnez moi ce que je veux semblait-il dire. « Il y a plusieurs bipolarité. Le schéma le plus traditionnel et le schéma maniaco-dépressif. C’est-à-dire qu’un maniaco-dépressif alternera deux phases : la phase dépressive où il n’aura envie de rien et la phase maniaque où il sera surexcité et où il sera, pour résumé : un connard. » Il l’écoutait, quittant son regard comme pour enregistrer ce qu’elle disait (alors que son cerveau le faisait automatiquement). Est-ce qu’il était ainsi ? Il avait des phases de dépression, c’était une évidence, et parfois même très violentes, s’enfermant chez lui, dans le noir, en attendant que la mort viennent l’étreindre, dans la drogue et l’alcool. Mais est-ce qu’il était un connard le reste du temps ? Il ne le sait pas vraiment. Sans doute oui. Enfin, peut être. « La bipolarité est due à un évènement traumatisant dans la vie du malade, quelque chose qui a une empreinte trop profonde dans le cerveau, vous me suivez à peu près ? » Il acquiesce, lui signifiant qu’il comprend parfaitement ce qu’elle est en train de lui dire. Alors qu’est-ce qui avait été le plus traumatisant pour lui : la mort de sa mère d’une overdose sous ses yeux, la guerre au Moyen-Orient, ou les années à se battre contre l’horreur humaine ? Ou encore Odessa… Il ne le sait pas, il n’est pas sûr de pouvoir vraiment choisir entre tous ces évènements. Et il gardait un sacré paquet de connerie et de blessures avec lui, il s’en rendait compte. C’était pas vraiment génial tout cela.
« Mais vous savez, la bipolarité peut se soigner. J’ai déjà moi-même aidé d’anciens patients avec leur bipolarité et aujourd’hui ils vivent très bien. Mais il faut y mettre du votre, je n’y arriverais pas toute seule » Il se tourna vers elle. Se soigner ? Il n’était pas sûre de le vouloir. Il se méfiait des cachets, il se méfiait des médecins, il se méfiait de ce genre de truc. Il en avait vu beaucoup trop devenir accroc, fous, ou ne plus jamais être eux-même. « Ca se soigne comment ? Avec quoi j’veux dire… » Demanda-t-il, avant qu’une autre crainte ne le saisisse, il se retira un peu plus loin dans son fauteuil, comme pour se défendre en cas d’agression. « Ca a des répercutions sur… les capacités mentales, la mémoire tout ca ? Ou sur … les souvenirs, la personnalité ? » Demanda-t-il, profondément affecté. Jamais il n’aurait pensé… se soigner. Il avait l’impression d’être ainsi depuis vraiment des années. Assez longtemps pour ne plus avoir d’amis, s’être éloigné de sa famille. N’avoir aucune attache. Est-ce qu’il pouvait encore vivre trente ans ainsi ? De toute façon il était quasiment sûr qu’il allait crever avant. « J’ai l’impression de ne pas me souvenir qui je suis… » murmura-t-il plus pour lui que pour elle.


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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyLun 28 Mar - 11:54


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Sasha avait parfaitement conscience qu’elle n’exerçait pas un métier facile. Chaque patient était différent, chaque patient avait une histoire qui lui était propre. Aucun n’était pareil et bien évidemment, la façon de parler et d’agir de la psychologue changeait au fil des rendez-vous. Elle savait quand se montrer douce, quand se montrer un peu plus ferme, quand les remettre à leur place. La russe était la personnalisation de la douceur et de la gentillesse. Mais tout comme il y a deux faces à chaque pièce, Sasha pouvait aussi se montrer un poil plus violente que la normale afin qu’on ne lui marche pas dessus. Elle ne se laisse pas faire, jamais. Elle sait que les mots ont un plus grand impact que les gestes. Elle sait quand remettre un patient ayant un peu trop de confiance en lui à sa place. Et au final c’est ce genre de patient qui se confie le plus facilement. Il suffit juste de briser la coquille qui les entoure dès qu’ils entrent dans le cabinet. Tout n’est qu’image. Aucune carapace ne peut résister éternellement. Avec Phoenix, elle savait qu’elle devait tout prévoir et elle savait aussi qu’il fallait qu’elle lui montre qu’elle avait le pouvoir. Qu’il ne l’intimidait pas. Alors qu’elle pense à ce rendez-vous depuis des jours au point d’en faire des insomnies. Ce n’est qu’un patient comme un autre. Avec juste un plus gros passé. Un passé surement plus violent que d’autres.

Ils en viennent à parler d’animaux et Phoenix est catégorique lorsqu’il dit qu’il ne veut pas d’animaux de compagnie. Sasha aura essayé au moins. Elle pensait que cela pourrait l’aider d’amener le sujet sur le tapis mais il faut croire que l’homme en face d’elle a des idées bien fixes et qu’il ne compte pas changer son train-train et ses routines habituelles. La psychologue décide alors de ne pas renchérir afin de ne pas le brusquer. Il faut que tout se joue dans la délicatesse, il ne faut pas que les choses aillent trop vite ou trop loin. Ce n’est qu’une première séance. Ça viendra avec le temps, au fil des heures passées ensemble. Puis sans attendre plus longtemps, la discussion passa à la famille. Sasha n’écrivait toujours rien. C’est son patient. Elle n’a de compte à rendre à personne. Services Secrets ou non. La blonde apprend que Phoenix a deux mères adoptives. Elle continue de l’écouter et lui en demande plus sur ses deux mères. Il soupire. Ok bon elle n’aurait peut-être pas dû en demander pus. Mais elles sont peut-être au centre de toute sa vie. D’une voix monocorde, avec des phrases courtes, il lui répond et raconte la vie de ses deux mères. Sa réponse laisse la psychologue perplexe. Elle ne sait pas vraiment ce qu’il pense de ces femmes. Sasha hoche doucement la tête.

« Vous n’étiez et n’êtes toujours pas un cas désespéré. Vous voulez me parler de votre enfance, avant ces deux femmes qui vous ont recueilli ? Ou peut-être préférez-vous attendre ? »

Plus il parlait, plus les minutes passaient, et plus la jeune russe ressentait un besoin vital de l’aider. L’appréhension était passée, elle n’avait plus peur de cet homme qui lui avait provoqué des insomnies. Elle se rend  compte maintenant qu’il est un homme, pas un monstre comme on a pu le décrire. Un humain avec un passé beaucoup plus difficile que les autres. Elles savaient qu’il y avait quelque chose. Elle ne savait pas ce qui avait pu le rendre comme ça mais elle voulait le découvrir. Sasha Koroleva : chasseuse de démons intérieurs professionnelle.

Son patient semble troublé durant un instant puis il demande à la psychologue de lui expliquer ce qu’est la bipolarité. Avec un ton doux, elle lui explique. Il l’écoute attentivement, acquiesçant de temps à autre. A la fin de son explication sur la maladie, Phoenix semble réfléchir et Sasha l’observe. Elle voit dans son regard à quel point il peut être blessé et tourmenté par la vie.  Elle décide de reprendre la parole pour lui dire, le rassurer, en disant que cela peut se soigner, beaucoup de personnes s’en sortent. Il tourne son visage vers la blonde et elle se fige. Puis elle se remet à respirer lorsqu’il lui demande plus de précision. Elle lui sourit avant de répondre :

« Il y a deux façons de soigner la bipolarité. Séparément ou les deux en même temps. Bien évidemment il y a la façon médicamenteuse, avec des cachets appelés ‘stabilisateurs d’humeur’. »

Elle s’arrête un instant, afin de vérifier qu’elle ne l’a pas perdu. Il lui demande aussitôt si cela à des répercussions sur les capacités mentales. Elle répond aussitôt sans le laisser cogiter plus longtemps.

« Non ! Bien-sûr que non ! Ces cachets sont juste-là pour vous stabiliser mais ils n’ont aucune répercussion sur le cerveau ou vos capacités mentales. Mais si vous avez peur des cachets, il y a l’autre façon qui est bien évidemment de suivre un psychothérapeute, ou autrement dit, moi.»

Elle place ses mains en-dessous de son menton avec un grand sourire avant de rire doucement. Puis elle reprend :

« Mais bien évidemment, les deux combinés marcheront mieux et la guérison sera plus rapide. Mais c’est comme vous le voulez. »

Lorsqu’elle pose son regard sur l’homme en face d’elle, elle ne peut s’empêcher de se sentir mal pour lui. C’est à ce moment qu’elle se rend compte à quel point il semble brisé et malmené par la vie. Puis en un murmure, toutes ses craintes, toutes ses peurs ressortent. Sasha a entendu malgré le fait que la voix de son patient soit basse.

« Je peux vous aider Phoenix. Je peux vous aider à vous souvenir de qui vous êtes vraiment. Et mieux encore, je le veux. Je veux vous aider. »

Elle lui dit ça yeux dans les yeux afin de montrer ô combien elle était sérieuse. Cet homme est brisé. Cet homme a vu trop de choses horribles. Et c’est son rôle de l’aider.

« On va faire un pacte tous les deux. Je ne dirais rien aux Services Secrets. Pas de comptes rendus. Rien du tout. Ils ne pourront me forcer à rien grâce au Secret Médical. Mais en échange, je veux que vous y mettiez du votre. Je suis là pour vous aider, je suis pleinement de votre côté. Alors si vous voulez vraiment guérir et avancer…»

Elle laisse sa phrase en suspens, attendant sa réponse. S’il accepte, le processus de guérison pourra vraiment commencer.

 
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyMar 29 Mar - 14:39

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
Il n’oublie jamais rien. Certains pourraient penser que c’est une chance, sans doute, d’avoir une telle mémoire. Le fait de ne rien pouvoir oublier : aucun visage, aucune parole, aucun geste. Aucune dispute, aucune bagarre, aucun coup de feu. Aucun meurtre, non plus. Parce que même s’il n’a tué que sous les ordres de ses supérieurs, s’il n’a tué que les méchants selon une vision distypiques du monde qui l’entoure, il ne peut pas oublié qu’il a tué. Qu’il a vu mourir sous ses yeux des hommes qui avaient sans doute des femmes, des enfants, des mères. Des hommes qui avaient eut des choses à perdre, et qui ne rentreront pas chez eux le soir-même. Qui ne retrouveront jamais la chaleur d’une famille aimante. Lui, il n’avait personne à retrouver le soir, que des prostitués ou des coups d’un soir de temps en temps levé. Il était seul, il n’avait rien à perdre, et c’est sans doute pour cela qu’il était bon dans ce qu’il faisait. Il osait se mettre face à la mort, et au danger, parce qu’il savait que personne ne l’attendrait le soir-même. Qui pourrait pleurer sur sa disparition à lui ? Qui pourrait pleurer sur sa disparition ? Il était terriblement seul, sans doute, dans un système militarisé où il portrait un numéro plus qu’un nom. Il n’avait pas de nom, il n’avait pas grand chose.
Alors quand il doit parler de sa famille, de son enfance, qu’avait-il à dire ? Il regardait la psychologue en face de lui et se demanda si elle était seule le soir quand elle rentrait ? Elle avait des chiens, fort bien. Elle n’avait pas de bague au doigt, donc pas mariée. Il n’y avait pas beaucoup de photographies dans son bureau, et aucune sur son bureau. Pas d’enfants. Avait-elle quelqu’un à retrouver le soir ? Avait-elle quelqu’un à aimer ? des amis, sans doute, parce qu’elle avait ce regard pétillant des gens qui ont des raisons d’être heureux. Lui n’avait pas cette lueur, il ne l’avait jamais eut. « Vous n’étiez et n’êtes toujours pas un cas désespéré. Vous voulez me parler de votre enfance, avant ces deux femmes qui vous ont recueilli ? Ou peut-être préférez-vous attendre ? » Il ricane, moqueur, mauvais. « Je n’ai pas passé mon enfance avec elles. J’avais onze ans quand elles m’ont adoptés. » Rajouta-t-il comme pour arrêter ses délires. Non, l’histoire du gamin qui trouve une gentille famille de lesbienne à l’âge de trois ans, après avoir vu sa mère crever sous ses yeux ce n’est pas la sienne. Le gamin qui s’en sort, avec l’espoir de devenir quelqu’un de bien, et de redécouvrir à être heureux, ce n’est pas lui. Il, il a fait partie de ces enfants qui inquiètent parce que le père est un meurtrier, la mère une junkie, et qu’il a cet air perdu et hagard. Il finira mal. Sans doute, peut être. Bande d’enfoirés. « Alors il n’y a pas grand chose à en dire. » Termina-t-il. Pas qu’il refusait d’en parler, mais il ne voyait pas bien quoi en dire. Elles sont arrivées trop tard, dommage. Mauvais timing, comme un peu tout dans sa vie.

Mais il ne resta pas longtemps sur le sujet de sa vie, de son enfance, ou de ses mères. Il parlait plutôt de sa bipolarité. Il avait besoin d’entendre certaines choses, de les comprendre. De savoir ce qu’il avait, et comment – s’il le désirait – se soigner. Est-ce qu’il pouvait se soigner ? ou est-ce qu’il Etait comme cela. Peut être que ca faisait partie de lui, peut être qu’il n’y avait rien à faire après tout. « Il y a deux façons de soigner la bipolarité. Séparément ou les deux en même temps. Bien évidemment il y a la façon médicamenteuse, avec des cachets appelés ‘stabilisateurs d’humeur’. » Il hoche la tête pour lui signifier qu’il a comprit mais l’inquiétude le saisit. Il n’oublie jamais rien, il n’a jamais rien oublié, et il sait qu’il en souffre, il sait que c’est en partie à cause de cela qu’il est malade depuis si longtemps. Comment gérer ses émotions quand on se souvient de tant de souffrance, de mort, de sang ? Mais il ne voulait pas perdre cela. Il ne voulait pas changer à ce point là. Inquiétude, d’oublier ce qu’il était, ce qu’il savait. « Non ! Bien-sûr que non ! Ces cachets sont juste-là pour vous stabiliser mais ils n’ont aucune répercussion sur le cerveau ou vos capacités mentales. Mais si vous avez peur des cachets, il y a l’autre façon qui est bien évidemment de suivre un psychothérapeute, ou autrement dit, moi.» il hausse un sourcil, sceptique. Est-ce qu’il avait vraiment envie de choisir entre se shooter aux médicaments ou alors s’ouvrir à une parfaite inconnue ? Une russe de surcroît – putain de préjugés à la con ; il grinça des dents, et détourna son regard. Il avait besoin d’y réfléchir. « Mais bien évidemment, les deux combinés marcheront mieux et la guérison sera plus rapide. Mais c’est comme vous le voulez. » Il hausse les épaules, mal à l’aise. Il  ne sait pas comment réagir. Il ne sait pas même s’il le voulait vraiment. Il avait finit par s’habituer à ses sautes d’humeur. A se réveiller le matin dans les draps d’un inconnu qu’il aura baiser toute la nuit et le virer alors qu’un sentiment d’inutilité s’infiltrait dans ses veines. Il avait finir par s’habituer à ne plus être stable, à ne pas pouvoir tomber amoureux, à éviter de s’attacher aux gens.

Mais finalement un geste du côté de Koroleva lui fit monter le regard. Il la fixa, impassible. « Je peux vous aider Phoenix. Je peux vous aider à vous souvenir de qui vous êtes vraiment. Et mieux encore, je le veux. Je veux vous aider. » Il hausse un sourcil, reculant dans sa chaise. « Pourquoi ? » Demanda-t-il, question qui passa la barre de ses lèvres avant qu’il ne puisse le retenir. Il était méfiant, terriblement méfiant. « On va faire un pacte tous les deux. Je ne dirais rien aux Services Secrets. Pas de comptes rendus. Rien du tout. Ils ne pourront me forcer à rien grâce au Secret Médical. Mais en échange, je veux que vous y mettiez du votre. Je suis là pour vous aider, je suis pleinement de votre côté. Alors si vous voulez vraiment guérir et avancer…» Un contrat. Elle voulait passer un contrat avec lui. Il sembla y réfléchir un instant. Il essaya de peser le pour et le contre. Contre : il ne la connaissait pas, elle allait rentrer dans sa tête, elle pouvait le trahir à tout instant, il allait devoir parler de choses dont il ne voulait pas parler, et il allait changer. Il aimait le changement, ne pas avoir de lieu fixe, mais il n’aimait pas se changer lui… Le Pour : il allait changer, devenir meilleur, et peut être pouvoir retrouver la stabilité de son existence. Peut être même pourrait-il retrouvé Adam. Il grimace. Non, il ne pouvait pas penser ainsi, il ne voulait pas être déçu. Il ne pouvait pas guérir. Mais pourquoi ne pas … essayer. Il darda sur elle un regard foudroyant et lumineux comme s’il essayait de lire son âme. « Je suis hypermnésique. Ca signifie que je n’oublie jamais rien, depuis mes quatre ans. Tous les souvenirs sont là il pose sa main sur sa tempe. si vous vous sentez capable de me faire accepter tout ce que j’ai emmagasiné durant les trente dernières années, alors soit. Guerissez-moi. » Dit-il avec un sourire moqueur et sarcastique. Mission impossible, n’est-ce pas ? Il parait que pour supporter la souffrance la mémoire préfère oublier certaines choses, les omettre. Mais le sien de cerveau n’omet strictement rien. Jamais. « Quant aux cachets… Je sais pas. J’vais y penser, mais j’aime pas me shooter à quoi que ce soit. J’en ai assez abusé. » Finit-il par dire.
Il continue en levant les yeux vers elle, sceptique, se mordant la lèvre inférieure. « J’imagine que je peux pas m’en griller une dans voter bureau ? Dommage, j’ai envie d’une clope. » Dit-il, grimaçant. Il avait vraiment besoin d’une clope.


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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptyMer 13 Avr - 21:36


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Sasha se foutait de l’argent et de la réputation qu’elle pouvait avoir. Bien-sûr, cela jouer beaucoup dans sa vie et il faut avouer qu’être reconnue dans le milieu médical n’est pas dérangeant. Mais elle avait passé une grande partie de sa vie dans la pauvreté et les galères alors l’argent, elle ne l’utilisait pas comme peuvent l’utiliser les autres riches d’Oxford. La plupart du temps, elle fait des chèques à des associations caritatives ou lors des galas. La bonne cause, elle la défendait depuis toujours. Elle était le chevalier qui défendait la veuve et l’orphelin. Enfin plutôt une sorte de Mulan puisque de toute évidence, elle était une femme. Ainsi était sa vie. Elle aidait les autres, faisait tout pour rendre le monde meilleur. Et la russe le faisait à merveille en exerçant son métier. Elle était fière lorsqu’un de ses patients était pleinement guéri. Et c’est pourquoi elle avait accepté de prendre ce patient envoyé par les services secrets britanniques. Ce n’était pas pour la réputation. Ce n’était pas pour l’argent. C’était pour sauver l’homme qui était trop hanté par ses démons. Et des démons, Phoenix Feuerbach en avait tout un élevage.  

La psychologue était nerveuse, stressée, paniquée, il faut l’avouer. Cependant, elle a bien vite cerné le patient qui se tenait en face d’elle et toutes ses peurs et doutes se sont envolés, évanouis. Elle s’impose, lui montre qu’elle n’a plus peur et bien vite, les tensions qui pouvaient exister disparaissent. Elle parle d’une voix douce, rassurante et fait tout pour que son patient lui fasse pleinement confiance. Elle est de son côté, il doit comprendre ça afin que tout se passe pour le mieux. Sasha remarque qu’il l’observe lorsqu’elle évoque le sujet de la famille et cela la perturbe, malgré elle. Elle essaie d’en savoir plus mais Phoenix coupe court à la conversation et Sasha se dit qu’il ne vaut mieux pas qu’elle insiste. Il en parlera lorsqu’il se sentira d’en parler. Il ne faut surtout pas le brusquer. Il reconfirme le fait qu’il ne veut en parler quelques secondes plus tard et Sasha sourit en acquiesçant de la tête. D’accord. Elle n’en parlera pas plus longtemps. La conversation prend ensuite un tout autre tournant. Il lui demande de lui expliquer ce qu’est la bipolarité et Sasha lui explique en essayant d’être le plus claire possible. Puis elle lui explique les différentes manières de soigner cette maladie. Elle lui explique en long, en large et en travers mais tout en restant claire et compréhensible. Mais lorsque la russe évoque les cachets, il semble sceptique et un peu perdu, comme s’il avait envie de réfléchir, besoin plutôt. Elle lui affirme ensuite qu’elle veut l’aider, qu’elle est de son côté et Phoenix reporte son attention sur elle.

« Pourquoi ? Et bien parce que vous m’inspirez confiance et… j’en ai rien à foutre des services secrets. Je ne sais pas comment l’expliquer mais voilà, je ressens ce besoin de vous aider. »

Elle lui sourit doucement. Elle ne sait pas comment expliquer ce besoin qu’elle a de l’aider à s’en sortir mais elle sait qu’il a un bon fond et qu’il est bon tout court. Ce n’est pas un homme mauvais, bien au contraire. Les épreuves de la vie l’ont rendu comme ça, les services secrets le dépeignent comme un homme fou et violent mais il n’est pas ça. Sasha ne le voit pas comme ça. Elle voit au-delà des apparences. Tel Rumpelstiltskin, la russe propose un deal. Un contrat, un marché. Elle sent que cette technique peut fonctionner avec l’homme en face d’elle. Il se met à réfléchir à la proposition de la jeune femme et elle attend, patiemment. Elle ne dit rien de plus, elle le laisse prendre tranquillement une décision. Il grimace et elle penche la tête sur le côté, sceptique. Elle a peur qu’il n’accepte pas. Qu’il parte en claquant la porte. Mais elle attend qu’il parle. C’est à lui de parler, c’est comme ça. Son regard se porte sur elle et soudainement, elle se sent toute petite. Comme une fourmi que l’on s’apprête à écraser. D’un ton sarcastique et moquer, il lui dit qu’il est hypermnésique et qu’elle allait avoir besoin de courage et de patience pour l’aider à sortir de sa tête tout ce qu’il a emmagasiné. Vraiment tout. Souriant avec un air malicieux, Sasha lui tend la main et dit :

« Ça ne me fait pas peur, j’aime les challenges. Alors Monsieur Feuerbach, deal ? »

Elle a cet air joueur dans le regard, cet air malicieux et plein de défi. Elle n’a pas peur et a confiance en elle. Et en lui. Bien-sûr, malgré le défi et le reste, il y a tout un cas médical, elle en est consciente. Il ajoute qu’il réfléchira pour les cachets et elle lui répond :

« Comme vous le voulez, n’hésitez pas à me reparler de vos doutes ou à me dire quel sorte de traitement vous voudrez. Doux ou plus fort. A base de plantes, ou non »

Elle ne cesse de sourire, elle aime quand tout se passe comme cela avec un patient. Il relève les yeux vers elle et grimace. Quelque chose le trame. Elle le regarde en fronçant les sourcils et il lui dit qu’il a fort envie d’une clope. Sasha regarde la pendule puis se lève, enfile sa veste en cuir et se poste à côté de lui :

« Dans mon bureau non mais il y a un parc juste en face. Vous venez ? Marcher nous fera du bien, cela va faire deux heures que nous sommes ici »

Elle rit doucement et commence à marcher vers la porte de son bureau. Elle avait aussi besoin d’air, elle avait besoin de sortir. Elle sort de son bureau et prévient sa secrétaire qu’elle et Monsieur Feuerbach sortent prendre l’air. Puis elle descend les quelques marches qui mènent dehors et une fois dans la rue, elle inspire un grand coup. Elle se retourne vers Phoenix et lui dit :

« Voilà, maintenant nous ne sommes plus dans une situation officielle et nous pouvons parler plus librement. Recommençons à zéro : moi c’est Sasha »

Elle lui tend une fois de plus la main, souriante, un air enfantin sur le visage. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait, elle qui avait une politique anti-relation-amicale-ou-autres-avec-les-patients. Mais avec Phoenix, c’était différent. Elle voulait être un soutien, une épaule, une amie.


 
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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptySam 23 Avr - 12:10

we're gonna be psycho together
Sasha & Phoenix
Il était sceptique, observant la jeune femme en face de lui comme s’il cherchait à sonder son être. Il se demanda un instant ce qu’elle savait vraiment de lui. Outre son dossier envoyé par les Services Secrets et qui devait être à moitié souligné de noir pour cacher certaines informations qui ne devaient pas tomber dans le domaine du public. Il se demandait si elle savait qu’il avait un diplôme en psychologie, spécialisation en psychologie criminelle. Si elle savait qu’il avait aussi étudié l’ingénieurie. Qu’il avait fait la guerre. Qu’il avait combattu en Moyen-Orient durant six ans avant de se retrouver dans les Services Secrets. Qu’il avait passé quatre années à Seattle pour démenteler un réseau de pirates, de dealers, et de revendeurs en tout genre. Echec. Elle devait l’ignorer. Savait-elle qu’il était un des meilleurs tireurs d’Angleterre ? Savait-elle qu’il pourrait la tuer en moins de deux secondes, sans qu’elle ne puisse se défendre ou réagir ? Sans doute pas. « Pourquoi ? Et bien parce que vous m’inspirez confiance et… j’en ai rien à foutre des services secrets. Je ne sais pas comment l’expliquer mais voilà, je ressens ce besoin de vous aider. » Il grimaça. Il lui inspirait confiance ? Sérieusement ? avait-il perdu de son charisme inquiétant en revenant à la vie civile ? Si vite ? Non. Même lorsqu’il était étudiant à Oxford les autres le regardaient toujours de travers, jugeant s’il était préférable de l’ignorer, ou de s’agenouiller à ses pieds pour être sûr qu’il ne les tuera pas du regard. Pourquoi Gabriel – de son ancien nom – n’était pas associable. Il choisissait lui-même ses alliés, et ceux qui avaient l’honneur de faire partie de ses proches ne s’en plaignaient pas. Il avait toujours les bons plans pour faire la fête, connaissait les meilleurs dealers de la ville, et avait toujours trop d’alcool pour les fêtes qu’il organisait dans son appartement. Il attirait aussi le regard, les filles, et il les donnait « gracieusement » à ses amis. Lui, le seul qu’il désirait c’était Adam. « Vous avez un instinct de survis pitoyable alors. » Dit-il sans que cela ne sonne comme une insulte. Une moquerie, tout au plus, dites avec un sourire en quoi, les yeux levés vers le ciel. Soit, il ne lui fera pas de mal de toute façon. Ce serait stupide, elle était psychologue pas un tueur en série.

Du reste, il se décida à jouer le jeu et lui donner une carte en plus entre les mains. Il avait l’impression qu’ils se jugeaient du regard depuis des heures, et en même temps tout cela était passé à une vitesse folle. Il s’étonnait même à trouver de l’intérêt à cet entretient tout compte fait. « Ça ne me fait pas peur, j’aime les challenges. Alors Monsieur Feuerbach, deal ? » Elle se sentait capable de lui faire accepter les meurtres, la drogues, les abus, les filles faciles, la destruction psychologiques de certaines jusqu’à ce qu’elles deviennent des salopes sans cœur ? La culpabilité qu’il ressentait quand il était sous le regard d’Adam Harper. Le sentiment qu’il n’appartenait à aucun lieu, qu’il n’avait pas de « chez lui » ou de famille à proprement parlé. Pas depuis que sa mère s’était suicidée devant lui avait qu’il n’avait que sept ans. Fort bien, soit. De toute façon il ne payait pas les séances, et ca lui permettrait de passer quelques temps loin de chez lui. Elle lui tend la main et il se décide à la prendre à la serrer avec un sourire moqueur et enjoleur. « Bienvenu dans l’arène, Miss Koroleva. » Finit par lancer sur un ton qui pouvait rappeler le présentateur dans le film Hunger Games . Un navet qui l’avait fait rire fut un temps. Le meurtre, le sang, la pression politique et sociale. Tordant.

Ils parlèrent alors des traitements possibles pour sa bipolarité. S’il acceptait de la voir elle pour tenter de l’en sortir il était plus réticent à l’idée de prendre des cachets. Dans un même temps il était assez réticent à l’idée de voir ses crises disparaître. Il n’aimait pas ce qu’il ne maîtrisait pas, et sa maladie était devenue une part de ce qu’il était. Une part de ses douleurs, de son traumatisme. Une manière qu’avait son esprit de s’en tirer à bon compte. Non ? « Comme vous le voulez, n’hésitez pas à me reparler de vos doutes ou à me dire quel sorte de traitement vous voudrez. Doux ou plus fort. A base de plantes, ou non » Il s’imagina manger de la Verveine pour sortir de ses crises de connard violent et ne pu contenir un ricanement. Ca semblait aberrant. Surtout pour un homme qui avait un corps fait à 50% de produits illicites en tout genre. Alors il s’imaginait mal prendre de l’homéopathie pour se sortir de cette situation.

Il demanda à prendre une clope, sentant que son corps et son esprit embrumé par les sentiments ressentis lors de cette « séance » réclamait une dose pour se calmer et se canaliser. Elle posa un regard sur l’horloge dans son bureau, et il crut un instant qu’elle allait le réprimander. Mais elle n’en fit rien. Les autres psy ne supportaient pas l’idée de sortir du confort de leur bureau. Dans ce lieu ils avaient le pouvoir, et ils le savaient ; Sortir, c’était prendre le risque d’être à égalité avec leur patient. « Dans mon bureau non mais il y a un parc juste en face. Vous venez ? Marcher nous fera du bien, cela va faire deux heures que nous sommes ici » Surpris par cette décision, il prit ses affaires, et sortie son paquet de clope sans rien ajouter. Bien trop heureux de pouvoir – en effet – sortir de là. L’ambiance du bureau lui semblait bien trop étouffant. Il sortit, attendit que Sasha Koroleva le rejoigne et la suivit jusqu’au parc à côté de son bureau. Il alluma sa cigarette et tira une première latte avec un grognement de plaisir. « Voilà, maintenant nous ne sommes plus dans une situation officielle et nous pouvons parler plus librement. Recommençons à zéro : moi c’est Sasha » Elle lui tend la main une fois encore et il souffle la fumée à l’opposé de la jeune femme sans la toucher. « Vous savez, c’est la quatrième fois que vous me proposez de vous serrez la main depuis le début de notre entrevue. Ce désir de contact physique cache une besoin de vous prouvez que vous êtes quelqu’un en qui on peut avoir confiance. Vous doutez de vos capacités Sasha ? » Demanda-t-il en lui lançant un regard sceptique. Il était curieux, sans vraiment de moquerie – cette fois – sans ses paroles. Du reste, il marchait avec une main dans la poche, l’autre faisait les allers-retours entre sa bouche et la cigarette. « Gabriel. » Dit-il finalement. « Si nous sommes amenés à parler de ce que j’ai fait, de ce que j’ai été… alors autant commencé par le début. Je m’appelle Gabriel. Feuerbach était le nom de ma mère, elle était allemande. » Dit-il, trouvant que le fait de marcher à l’air libre, à égalité avec Sasha était plus plaisant. Si elle voulait pénétrer son esprit, fort bien. Il tentera de lui montrer que c’est peine perdu. Il s’était depuis longtemps fait à l’idée qu’il ne pourrait pas être guérit de toute façon. « Ca vous arrive souvent de venir vous promener dans le parc avec vos patients ? Je n’ai encore jamais vu un psy prendre ce genre de risque. Vous êtes vraiment… étonnante. Peut être que vous devriez consulter vous aussi. » Dit-il en se moquant gentiment de la jeune femme.

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MessageSujet: Re: (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix   (terminé) We’re gonna be psycho together ~ Sashenix EmptySam 28 Mai - 16:53


    

❝We’re gonna be psycho together❞
Phoenix & Sasha


Pour Sasha, le fait que Phoenix l’accepte en tant que psychiatre était déjà une victoire. Elle savait que ça n’allait pas être facile et de tout repos mais… elle croyait en lui et elle savait qu’il ferait de son mieux. Elle avait réussi à percer un trou dans sa carapace et elle en était fière. Elle voulait l’aider. Elle savait qu’il avait un passé des plus difficiles et qu’il ne pourrait s’en sortir seul. Elle l’appréciait déjà pour tout avouer. Et il avait cette part de mystère, cette part sombre, qu’elle voulait éclaircir. Il méritait qu’on l’aide, il méritait de vivre en paix avec lui-même et avec le monde extérieur. Et Sasha voulait lui offrir ceci. Elle s’était toujours promis de ne pas aller au-delà de la relation « patient-psy » mais avec Phoenix, c’était différent. Et son instinct l’a trompée jamais. Elle voulait devenir une amie pour lui, l’aider lorsqu’il tombe, le relever, l’écouter. Elle ne savait pas accord s’il allait l’accepter dans sa vie comme ça, s’il allait accepter que sa psy devienne une amie. Mais elle voulait essayer. Parce qu’il est un homme que la vie a blessé et rabaissé. Il a droit à la paix.

Cette première séance n’a pas été des plus calmes. La russe a son propre caractère et Phoenix aussi. Plus têtu l’un, plus têtu l’autre. L’atmosphère était tendue, la tension palpable. Mais Sasha savait quoi dire et quoi faire. Elle avait l’habitude des patients compliquées mais Phoenix lui, était unique, elle en était certaine. Elle lui tend la main au moment de conclure un marché. Elle ne dira rien aux Services Secrets mais en échange, il doit y mettre du sien et vouloir guérir. Il accepte et ils se serrent la main. Sasha sourit. Elle a déjà gagné. Ce n’est qu’une question de temps. Elle ne sait pas si elle a gagné sa confiance mais c’est sur la bonne voie en tous cas. La conversation se poursuit sur les différents traitements qui existent. Sasha lui explique tout le plus simplement possible afin qu’il comprenne mais toutefois, elle n’omet rien et ne ment pas. Il ricane de nouveau et elle penche la tête de côté, levant un sourcil. Il se sent désarmé. Ses ricanements sont le seul moyen de se protéger. Elle lui sourit, mettant fin à cette conversation. Ils en parleront plus tard. Phoenix demande à fumer et Sasha lui propose de sortir dans le parc en face. Ne se faisant pas prier, le brun sort aussitôt du bureau, attendant Sasha devant. Puis ils marchent en direction du parc et Sasha se présente à nouveau, tendant sa main. Ce qui lui dit en réponse la laisse perplexe un moment puis elle lui sourit en lui répondant :

« Et vous, vous ne cessez de ricaner en guise de réponse lorsque vous vous sentez désarmé. Ces ricanements me prouvent que j’ai réussi à vous convaincre plus d’une fois. Vous avez peur de moi, Phoenix ? »

J’hausse un sourcil et croise les bras. Echec et mat. Il a beau être plus grand que moi et me surplomber de toute sa hauteur, il ne me fait plus peur. Puis il se présente enfin. Gabriel. Elle était étonnée. Elle tourne la tête vers lui alors qu’ils marchent au milieu des arbres et autres buissons. Il lui dit alors que sa mère était allemande. Elle acquiesce de la tête puis murmure, plus pour elle que pour lui :

« Vous avez donc changé d’identité … »

Elle parle doucement, si bien qu’il ne l’entendra peut-être pas. Elle a hâte d’en savoir plus sur lui. Ils continuent de marcher et Phoenix, moqueur, dit à Sasha qu’elle devrait elle aussi consulter. Elle rit en retour avant de répondre :

« Eh bien, il faut une première fois à tout non ? Et j’ai déjà essayé de m’auto-psychanalyser, un vrai calvaire »

Elle se penche en arrière, une main sur le front, d’un geste théâtral. Elle rit encore plus et lève la tête vers lui, plus sérieuse :

« Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas comme les autres. »

Ils continuent de marcher pendant une bonne heure, l’atmosphère est détendue et Sasha se sent bien, en sécurité. Ils se parlent l’un de l’autre, rient, se taquinent. Après tout, c’est peut-être le début d’une amitié aussi belle qu’étonnante.

THE END ♥

 
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