HOT — beginning of a new life (anackiel)

Beginning of a new life
Anastasia & Ezeckiel
Elle avait déposé Lily à Londres le matin-même. Elles étaient rentrés relativement tard la veille, et la fatigue avait poussé la jeune femme a laissé sa fille dormir à Oxford pour une fois. Un coup de téléphone rapide à l'internat pour l'excuser de son absence, et voila que l'affaire était bouclée. Lily s'était prélassée dans un bain, se racontant des histoires de fou qui incluaient des loups, et une princesse sauvage, un garçon étrange, et quelques aventures stupéfiantes. Anastasia l'écoutait depuis la cuisine où elle faisait chauffer les pizzas pour Lily, Ezeckiel et elle. Rapidement, une fois l'adolescente en pyjama, ils avaient dîné devant la télévision. Pour une fois qu'ils passaient un film qui pouvait leur plaire à tous les trois : Harry Potter et la chambre des secrets . Sans doute le film qui mettait la jeune femme le plus mal à l'aise, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de l'adorer. Cependant, lorsque Lily piqua du nez (alors qu'Harry venait de se faire percuter par un Cogneur), Anastasia la guida pour la mettre au lit, et raccompagna Ezeckiel à la porte.
Un baiser, encore un remerciement pour ce week-end parfait, et il partit. Cette nuit-là, la jeune femme rêva qu'elle se trouvait dans ses bras, dormant nue contre le corps de son amant... dans son rêve il était son amant. Elle se réveilla à six heures du matin, excitée, et frustrée de ne pas le trouver près d'elle. Une pensée qui la bouleversa. Elle réveilla sa fille, l'aida à se préparer, et partie pour Londres une heure plus tard. Sur le chemin, Lily somnola, alors que sa mère écoutait les informations. D'une oreille distraite, car en réalité elle n'avait qu'une seule idée en tête : le corps nu d'Ezeckiel contre le sien . Elle frissonna, s'obligeant à se concentrer sur ce qui l'entourait.

La journée fut terriblement longue. Sur le chemin du retour elle se prit les embouteillages, et se retrouva à écouter diverses chansons, dont deux d'Ezeckiel. Sa voix avait un effet terrible sur elle. Son corps semblait réagir automatiquement, excité par les timbres aiguës et chaleureuses du chanteur. Elle arriva enfin sur son lieu de travail avec deux heures de retard, agacée. La frustration la rendit rageuse, et il n'y eut qu'un rendez-vous avec Eliakim à midi pour lui remonter le morale. L'après midi fut tout aussi pénible. Elle devait décider de la fermeture de certains clubs qui n'étaient plus assez populaires ou qui ne respectaient pas les conditions d'excellence de l'Université. Autant dire qu'elle risquait de créer des émeutes, mais qu'elle s'en foutait complètement. Lorsque six heures sonna, ce fut une de ses collègues qui vint la voir pour lui proposer d'aller boire un verre. Elle déclina l'invitation, gentiment, poliment. Elle avait d'autres projets, mentit-elle. Quoi que, ce mensonge devint vite une réalité délectable.
Elle sortie de son bureau, et décida de ne pas faire un détour par chez elle. Elle portait un simple jean, et un pull blanc trop grande pour elle mais qu'elle affectionnait particulièrement. Une veste en simili-cuir et des bottes marrons pour terminer le tout. Enfin, elle avait relevé ses cheveux en un chignon lâché. Elle était à peine maquillée, et sans doute avait-elle des marques de fatigue. Mais elle s'en fichait. Elle sortie avec son sac emplis de dossier, prit une clope, et l'alluma sur le chemin. Elle avait commencé à ralentir sa consommation. Elle en prenait une à midi, une le soir en sortant du boulot. Et une de temps en temps quand elle était trop énervée. Mais jamais le week-end, même lorsque Lily dormait. Elle devenait sage.

Elle arriva sur le lieu tant désiré presque instinctivement. Elle leva les yeux vers son appartement, et constata (ravie) que la lumière était allumée, preuve qu'il était déjà rentré. Elle sourit, termina sa cigarette, et l'écrasa dans un cendrier de la ville. Elle entra lorsqu'un des voisins d'Ezeckiel sortie, lui tenant la porte. Elle le remercia d'un sourire, et d'un mouvement de tête, avant de monter les étages à pied, refusant d'attendre l'ascenseur. Elle sentait une envie terrible lui vriller les reins, comme si son corps n'avait attendu que cela de la journée. Et c'était la vérité. Elle en avait terriblement envie.
Elle arriva enfin devant sa porte, et soupira, reprenant son souffle après avoir monté les étages en courant. Elle toqua à la porte, deux coups secs, et attendit qu'il vienne lui ouvrir. Un temps qui lui parut terriblement long. Incroyablement long. Une éternité. Qu'est-ce que tu branle Bennett ? se demanda-t-elle lorsque (enfin !) elle entendit la clé tourner dans la serrure et la porte s'ouvrir. D'un geste, rapide, elle se jeta à son cou, et l'embrassa à pleine bouche. Elle attaqua sa bouche, se serrant contre lui comme pour s'enivrer de sa présence. Elle joua avec sa langue, le violant littéralement. Avant de finalement se reculer et prendre son souffle. « Dis moi que tu as ta soirée et ta nuit de libre pour moi... » Demanda-t-elle avec un regard brûlant de désire. « On a passé nos trois rendez-vous, maintenant place au sexe ! Fais moi grimper aux rideaux Bennett ! » Dit-elle avec un immense sourire, fermant la porte derrière elle, et ôtant sa veste et son sac, les posant dans l'entrée comme si elle se trouvait chez elle.

Beginning of a new life
Anastasia & Ezeckiel
Lâcher prises, entièrement. Ne plus se poser la moindre questions, et faire ce qu'elle a envie de faire tout de suite. Toute la journée l'image du corps nu d'Ezeckiel contre le sien ne l'a pas abandonné une seule seconde. Le manque physique de lui se faire sentir à présent, et elle pourrait en devenir folle. Au lieu de cela elle a été infecte, violente, et plus intransigeante que jamais avec ceux qui l'entouraient. Que ce soit les professeurs qu'elle a reçut en réunion le matin-même, ou pour les dossiers de subvention des clubs qu'elle a refusé en masse dans l'après midi, elle n'a pas fait dans la dentelle. Frustrée, agressive, la jeune femme n'est pas dans son meilleur jour, et tout cela parce que l'envie d'Ezeckiel ne l'a pas quitté une seule seconde. Depuis qu'ils se sont quittés la veille au soir elle a un trou, un creux dans la poitrine. Un manque terrible qui est en train de la tirailler, et de torturer son esprit.
Elle n'arrive pas à penser avec cohérence, elle reste là à regarder le monde qui l'entoure, et elle y voit uniquement Ezeckiel. Elle pense le croiser le matin même en arrivant, l'entendre dans un couloir, ou voir son nom s'affichait sur son téléphone. Elle a l'impression d'avoir quinze ans et d'aimer pour la première fois. Une obsession lancinante qui la terrifie. Mais contre laquelle elle n'a pas envie de se battre. Est-ce qu'elle oserait penser ou dire qu'elle est amoureuse ? Non, c'est trop tôt, c'est trop frais, c'est trop incertain encore. Même s'ils ont passé trois rendez-vous absolument parfait elle ne veut pas encore se dire amoureuse et s'engager sur cette voie. Elle veut attendre, profiter, et voir les choses évoluer doucement. Leur laisser le temps de s'apprivoiser et d'être en parfaite confiance. Comme des adultes. Elle n'a plus la fougue de l'enfance, de l'adolescente éprise pour la première fois. Elle connait les blessures de l'amour, elle ne les a subi que trop longtemps. Cette fois, elle veut aimer avec toute la maturité dont elle est capable. Ce qui signifie aussi qu'elle se donnera entièrement, et pour le restant de sa vie.

Mais le temps, elle ne veut pas le prendre aujourd'hui. Être folle pour une fois, se laisser aller et ne plus penser à rien. C'est dans cette optique qu'elle se retrouve devant son appartement, tapant à sa porte rapidement, avant de se jeter à son cou. Fiévreuse, le désir a déjà trempé ses sous-vêtements et fait trembler ses jambes quand il la dépose au sol. Elle a envie de le sentir, de faire l'amour avec lui. Elle a envie de sexe, une envie terrible après plusieurs semaines d'abstinence. Il a été son dernier, il a été le seul, et c'est un exploit pour la jeune femme. Soumise au stress constant, le sexe est sa manière à elle de décompresser. Avec n'importe qui, que ce soit des amants passagers ou d'une nuit. Mais là, elle a accumulé du stress, du désir, et des semaines à ne rien faire. A ne toucher personne. Autant dire qu'elle se sent relativement insatiable cette nuit.
Durant une seconde de lucidité elle se demande s'il est libre, s'il est seul (allez savoir) et prêt à rester avec elle. S'il dit non ? Elle sait pas. Elle le séquestre. « Pour toi, je laisse tout tomber. » Elle sourit contre ses lèvres avant de l'embrasser plus profondément encore, grisée par ses mots qui sonnent à la manière d'une déclaration. Tout avec lui prend des proportions inouïe. Là où avec d'autres hommes ce sont de simples mots, sans aucune envergures, ils prennent des résonances de promesse dans la bouche d'Ezeckiel. Et elle adore cela, son coeur s'emballe et elle n'a de désire que de rester dans ses bras et l'embrasser encore et encore.
Son corps en réclame plus cependant, et la voila qui se déleste de ses affaires, comme si elle se trouvait chez elle, sous le regard brûlant de son amant. Il vient rapidement la reprendre contre lui, la plaquant contre la porte pour l'attaquer de sa bouche brûlante. Elle lâche un gémissement, et l'aide à la délester de son pull, de son pantalon, et de ses sous-vêtements. Avant même qu'elle ne comprenne ce qu'il se passe, elle est nue, sous son regard, et sous sa bouche gourmande. « Tu es brûlante... » La faute à qui ... Pense-t-elle un instant avant de se laisser aller à son étreinte douce et charnelle. Il la découvre, la dévoile, l'enveloppe entre ses bras. Il est tout aussi brûlant qu'elle, peut être même plus encore car elle a le sentiment qu'il lui brûle la peau. Il la caresse avec une douceur mêlée de passion qui la bouleverse. L'envie est toujours là, présente. Encore plus.

Soudainement il s'arrête, et lui prend la main. Elle le regarde, presque accusatrice. Déjà fini ? Semble-t-elle dire, avec avec un sourire son amant la guide dans le canapé non loins, où elle se laisse tomber. « J'imagine que tu es trop impatiente pour atteindre la chambre ! » « Je suis trop impatiente pour arriver jusqu'au canapé déjà » Répondit-elle avec un sourire. Elle réalise alors sa tenue : une simple serviette. Et dans un geste ample et rapide elle détache cette dernière pour dévoiler la nudité de son amant. Elle se mord la lèvre, et ses yeux se pose sur sa virilité déjà bien réveillée.
Il vient sur elle ôter ses sous-vêtements, et elle se laisse faire, sa main cherchant à saisir son sexe dur pour le caresser et le rendre fou. Mais il est bien trop rapide, bien trop mouvementé. Il la fuit, jouant avec ses nerfs, refusant de lui donner tout de suite ce qu'elle veut. Elle passe ses jambes autour de ses hanches pour le tenir contre elle. « Ne joue pas avec moi Ez... Prends moi s'il te plait... » Demanda-t-elle en cherchant entre eux sa verge tendue, et la faire entrer doucement, dans son intimité déjà brûlante et humide. « J'ai eut envie de toi toute la journée... ca m'a rendue folle... » Avoue-t-elle alors qu'elle plante son regard dans le sien, souriant, heureuse de le sentir venir en elle, enfin. Elle ne souhaitait que cela, se fichant de le faire languir, se fichant de le voir aimer son corps... Ils ont toute la nuit pour cela. Le besoin de l'avoir en elle était impérieux et impatient.

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Anastasia & Ezeckiel
Elle était dans une brume de désirs, incapable d'imaginer que la vie continuait en dehors des caresses d'Ezeckiel. Leur étreint était hors du temps, suspendu dans un monde utopique où elle pouvait être et faire ce qu'elle voulait. Elle ne se posait pas de question, elle ne se demandait pas s'il y aurait des conséquences à ses actes. Folle, tumultueuse, intrépide, elle se laissait allé contre son amant sans se poser la moindre question. Son corps était brûlant, elle sentait le désir si présent en elle qu'elle n'arrivait pas à penser à autre chose. Elle n'avait plus qu'un sens de la réalité. Elle fermait les yeux, et laissait ses émotions prendre le dessus sur tout le reste. Présent, l'envahissant comme une vague terrible, elle était enveloppée dans cette luxure délicate.
Son coeur battait à la chamade, cognant contre sa poitrine, près à exploser sa peau à tout moment. Elle avait dû mal à reprendre son souffle, alors qu'Ezeckiel venait embrasser son coeur, jouant avec sa poitrine. Elle suffoquait complètement, le corps en ébullition. Le désir était si présent qu'elle sentait qu'elle ne deviendrait violente. Elle avait besoin de le sentir entre ses cuisses. Elle avait besoin de le dominer, de l'avoir en elle. Rapidement.

Elle avoua dans un souffle qu'elle l'avait désiré toute la journée. Il ne devait pas imaginer à quel point cette idée l'avait hantée. Si elle n'avait pas été constamment occupée elle l'aurait sans doute appelé pour ... se caresser. Ou pire. Elle ne sait pas, c'est la première fois elle désirait un homme avec une telle force. Même lorsqu'elle sortait avec Néo jamais il n'avait envahi ses pensés au point qu'elle en devienne imbuvable avec tout le monde. Ezeckiel la mettait dans un état de nerf affligeant. Il était vraiment bien trop doué pour la mettre hors d'elle. « Ce qui explique cette sauvagerie... »   Et tu n'as encore rien vu ... Pense-t-elle alors qu'il la dévore du regard. Elle retient son souffle, et arrive enfin à le mettre nu. Son sexe tendu vers elle, qu'elle tente de saisir... L'objet de toute sa convoitise. L'objet de son désire. Il vient en elle, doucement, la possédant. Elle retient son souffle, exhibant sa poitrine en arquant son corps sous la douceur de cette envahissement.

Il bouge en elle, de plus ne plus vite. Elle soupire, se tord, essaie par tous les moyens de le faire aller plus vite, plus loin encore. Elle a envie de lui, son corps tendu est terriblement sensible. Elle pourrait en jouir là, tout de suite. Mais elle sent que la vague de plaisir monte, encore et encore. Au risque de l'envahir complètement. Elle se sent proche, mais sans qu'elle ne s'y attende, il se retire. Elle ouvre de grands yeux, horripilée par cette vision. Un Non meurt sur ses lèvres lorsqu'elle croise le regard de son amant. « Je veux te voir... Tu es parfaite... » Elle hausse un sourcil alors qu'il tombe sur le sol. Pendant un instant elle reste interdite, au risque d'exploser à cause d'une violente frustration. « Putain Ez...» marmonna-t-elle alors qu'elle se met sur lui. Elle reste au-dessus de son sexe, le saisit, et se laisse aller le long de son intimité. L'étreignant complètement. Elle était serrée à cause de l'excitation si violente. Elle gémit, alors qu'elle commence à bouger des hanches...  « Fais moi l'amour Ana... » Le murmure lui arrive de plein fouet.
Elle regarde droit dans ses yeux, sourit, et se penche sur lui, bougeant ses fesses, allant et venant sur lui. Il vient saisir ses seins, et jouant avec ses tétons la faisant gémir encore et encore. Elle devenait folle, elle perdait le sens des réalités, elle fermait les yeux et se releva, la tête en arrière, alors qu'elle se sentait venir. « Je viens... je... Viens avec moi... » exigea-t-elle alors qu'elle se tourne, croisant son regard, et l'accrochant. Puis, soudainement, la vague déferle en elle, l'envahissant dans un hurlement de plaisir. Son corps se met à trembler, et elle oublie de respirer. Elle se perd, et sourit. L'extase envahit son corps, et la détend soudainement. Le plaisir, le bonheur qui le suit, l'impression qu'elle est complète et heureuse.

Pendant un temps elle ne bouge plus, se laissant tomber sur le torse d'Ezeckiel pour profiter de cette étreinte. Son corps est brûlant contre celui de son amant. « Il fait chaud chez toi ou ... c'est nous ? » demanda-t-elle en se mettant à rire. Elle l'a toujours en elle, et elle adore cela. Elle ne veut pas bouger, pas encore. Elle profite de l'instant, embrassant le torse d'Ezeckiel avant de remonter sur son cou et de venir trouver ses lèvres. Elle sourit contre lui. La chaleur a envahit son intimité. Elle le ressent en elle avec une telle force qu'elle s'en sent retournée. « Tu m'offre un verre avant le deuxième round ? » demanda-t-elle en se relevant finalement, nue, le quittant. Un froid intense l'envahissant.

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Anastasia & Ezeckiel
« Non c'est toi qui est chaude comme la braise Bébé... » Elle sourit, joueuse à sa remarque. Elle est chaude comme la braise, c'est vrai, et lui fait tout pour l'enflammer. Il est là, nu et insolent, beau comme un dieu, avec son bras soutenant sa tête, comme un apollon satisfait. Un putain de macho terriblement beau. Comment est-ce qu'elle était censée garder son calme face à lui maintenant qu'elle savait quel amant tumultueux et sensationnel il pouvait être ? C'était une chose impossible pour la jeune femme que de rester de marbre, et de simplement se refuser à lui, ou de ne pas vouloir à tout prix le toucher, l'embrasser, lui faire sauvagement l'amour sur le sol de son salon. Faire l'amour ... C'est ce qu'il lui avait demandé, et elle s'était exécuter, sans même chercher à le reprendre sur les termes. Non, ils avaient fait l'amour, ils font l'amour ce soir. C'est une chose dont elle est sûre. Ils ne sont peut être pas prêts à s'avouer leur sentiment ou à sa déclarer mais jamais elle ne s'était autant libéré lors de l'acte physique. Jamais elle ne s'était dévoilée ainsi. Entièrement, elle s'était abandonnée dans ses bras.

Et ca lui donnait soif. Elle se leva, le quittant à contre coeur pour exiger de lui qu'il lui offre un verre. Il lui offrit une mine boudeuse avant de se lever à son tour. Il lui tapa sur les fesses et partie dans la cuisine. Elle resta là, nue et impudique. « Que veux-tu boire ? Soda, alcool, de l'eau ? » Elle réfléchit un temps. « Un verre d'eau, je veux garder les idées claires ce soir. » Dit-elle finalement, sincère, bien qu'elle cache cette aveu derrière un sourire entendu. Il vient rapidement prêt d'elle avec un immense verre d'eau fraiche qu'il lui tend. Elle le prend et commence à le boire doucement. L'eau froide lui fait grincer les dents, et brûle sa gorge. Elle sert le verre entre ses deux mains dans l'espoir de le réchauffer un petit peu.
Dans un geste ample, il vient la coincer contre la table de la cuisine, où elle s'assoit, buvant doucement pendant que son amant vient embrasser sa peau, la faisant rire au risque qu'elle s'étouffe. « Alors, ça te prend souvent d'aller chez ton bel amant pour abuser de lui ? » Elle hausse un sourcil et semble réfléchir à la question deux minutes. « J'ai été voir les autres mais ils étaient absents, et j'avais envie de sexe. » Dit-elle taquine, lui tirant la langue. Mais avant qu'il n'ait eut le temps de se vexer ou de s'agacer, elle pose la main derrière sa nuque et le tire vers elle pour l'embrasser à pleine bouche. Gémissant contre sa langue. « Il n'y a abus que si tu ne consens pas... Et je n'ai pas l'impression que tu sois contre mes agissements... » Dit-elle d'une petite voix alors que sa main droite se perd sur son torse, y dessinant des arabesques. De la gauche, elle tient encore le verre qu'elle boit à petite gorgées.
Mais alors qu'elle est en train de boire, son amant se met à parcourir son corps plus en avant. Embrassant ses seins, et son ventre, ce qui réveille à nouveau en elle la flamme de l'envie. « Tu devrais poser ton verre... » Elle s'exécute dans un même mouvement, posant le verre près d'elle sur la table, alors qu'elle se laisse aller en arrière sous les caresses d'Ezeckiel. Doux comme une plume, il réveille chaque partie de son corps à la manière d'un expert. Un chef d'orchestre, qui ferait chanter chaque cellule de son être. Elle se perd, se laisse aller à cette douce étreinte. Il s'arrête un temps sur sa jambe, et elle sourit. Un suçon... elle n'avait pas eut de suçon depuis Néo. Et jamais à cet endroit là. C'est... Putain c'est sexy ! « Au moins, dés que tu le verras tu penseras à ce qui va suivre... » « Je n'ai pas besoin de ça pour penser constamment à toi. » Avoue-t-elle dans un murmure (sans même se rendre compte de la portée de ses mots) alors qu'il vient trouver son sexe avec sa langue.

Extase, cette caresse comme une plume vient réveiller tous les nerfs de sa peau pour la faire vibrer de plaisir. Elle se tend, avance vers lui et lui offre un accès plus grand encore à son intimité. Elle gémit, cherche à se raccrocher à quelque chose, et avec une douceur étonnante il l'incite à le guider. D'abord passif, à mesure que la jouissance arrive elle tend le visage de son homme contre son sexe trempe, exigeant qu'il aille plus vite, plus fort contre elle. Elle perd la notion de temps, et sent la flamme qui se forme dans son bas ventre. Elle oublie son corps, ferme les yeux, et ressent cette chaleur en elle. Elle la sent qui grandit, enfermée dans une bulle prête à exploser à tout instant. Il vient contre elle un peu plus, et un temps elle angoisse de le voir partir. « Continue bébé... » Murmure-t-elle en prise avec le plaisir qui est prêt à l'emporter... Elle le sent... monter... doucement... L'étreindre avec force... La flamme qui grandit... Son âme en fusion... Elle retient son souffle, son coeur se calme un temps... « Oh mon dieu... » IMPLOSION. Son corps est prit de spasmes sous l'effet d'un orgasme dévastateur. Elle contient un hurlement de plaisir en se mordant la langue au sang. Son corps implose, son âme en flamme, son corps secoué par le plaisir. Elle sourit, pleure, ne sait plus quoi ressentir. Son coeur s'emballe, elle est essoufflée. Elle est... Comblée.
Puis le calme se fait. Elle sourit, et se tourne vers lui. « Prends moi Ez... Fais moi l'amour... » demanda-t-elle alors que ses yeux d'humidifient sous l'effet d'une émotion trop forte. Mais elle en veut plus, elle le veut lui. Elle écarte les jambes, lui laissant libre accès à son coeur, et tend les bras vers lui comme pour l'inviter à venir en elle.

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Anastasia & Ezeckiel
« Considère toi uniquement à moi à partir de ce soir... » A lui. Uniquement à lui, et elle ne refusa même pas cette idée. Bien au contraire, elle mentirait en disant qu'elle ne se considérait pas déjà uniquement avec lui. Elle avait beau avoir eut des habitudes un peu volage, elle n'en était pas pour autant une infidèle. Bien au contraire, elle était d'une fidélité sans faille en amitié, tout comme elle l'était en amour. Quand elle était avec quelqu'un, sa vie, son quotidien s'organisait pour lui laisser le temps de profiter de cette personne. Elle tenait à être auprès des gens qui comptaient pour elle, le plus souvent possible. Si elle s'écoutait elle restait avec Ezeckiel, dans ses bras. Elle se sentait incroyablement bien dans ses bras. Et un sentiment de plénitude l'envahissait, l'enveloppant dans l'impression qu'elle était en sécurité dans ses bras, qu'elle ne risquait rien à rester avec lui. Pour longtemps...
Rapidement cela dit, le désir reprit le dessus, et après un orgasme incroyable, qui lui fit monter les larmes aux yeux, elle se tourna vers lui, et lui demanda de lui faire l'amour. Une demande qui lui était vitale à cette instant. Elle ne voulait pas simplement le sentir en elle, elle voulait partager cet instant. Elle voulait que ce moment leur appartienne, qu'ils soient l'un avec l'autre entièrement, sans concession. Qu'ils soient eux-même, totalement. Qu'ils se découvrent, se regardent, se sourient. Elle voulait ne faire qu'un avec lui. Elle le sent venir en elle et gémit. Son sexe est douloureux, mais le plaisir lui fait bien vite oublier à quel point elle est sensible. « Embrasse moi... » A tes ordres , pense-t-elle en se relevant pour venir chercher ses lèvres. Elle aime le fait de gouter ses lèvres à volonté. Il embrasse divinement bien, et il a une manière scandaleuse de faire glisser sa langue dans sa bouche pour danser avec la sienne. Elle aime l'avoir contre elle, chaque partie de leur corps collé l'un à l'autre. Ils se lient, deux corps, un seul être. Il quitte ses lèvres, elle gémit de frustration, mais s'arrête quand il vient embrasser son cou. C'est doux, cette étreinte est plus calme, plus tendre que les autres. Le désir est moins impatient, ils profitent, se découvrant parfaitement. « Regarde moi... » Elle ouvre les yeux, croise son regard bleu. Un instant. Le plaisir la saisit soudainement. Lui aussi. Ils explosent. Ensemble. Dans un hurlement de plaisir.

Elle le prend contre elle, entourant son cou de ses bras. Elle cache son visage dans son cou. Elle pleure, silencieusement, complètement perdue dans ses émotions. Elle ne sait plus ce qu'elle ressent, elle ne sait plus ce qu'elle devrait faire. Elle a juste envie de rester là, contre lui. Elle a froid, tout à coup. Un coup de fatigue immense la saisit. Elle est assommée. Littéralement. Elle a besoin de reprendre son souffle et des forces. Tout à coup, elle se sent quitter le sol, et resserre son étreinte contre le corps de son amant. Il la guide à travers son appartement, mais elle est cachée dans son cou, les yeux fermés, inspirant son parfum. Elle est détendue, complètement détendue... Un peu trop. Son cerveau sait plus quoi faire, elle pleure alors. Alors qu'elle ne s'est pas sentie aussi bien depuis longtemps.
Il l'allonge sur le lit, et se sépare. Elle met alors les deux mains sur son visage, tentant d'effacer ses larmes. Sans succès cela dit. Elle se tourne vers Ezeckiel qui la regardait. « Dors là. Je veux me réveiller avec toi demain. La première fois c'était assez rock comme réveil... » Elle se met à rire, en se souvenant de leur dernière nuit partagée. Un accident, il n'aurait jamais dû dormir chez elle. Mais au moins cela lui avait permis de rencontrer Lily. Et la jeune femme ne le regrettait pas tant que cela finalement. Sa fille adorait Ezeckiel, et elle semblait avoir compris des choses que sa mère refusait encore de voir. Elle n'y pensa pas. Elle sourit plutôt à son amant. « Je ne risque pas de croiser ton fils caché en me levant, nue, demain matin ? » Demanda-t-elle d'un air mutin, moqueuse. Elle se sentait presque ridicule à toujours cacher Lily parfois. Mais elle ne pouvait pas revenir sur cette décision. Elle le faisait pour protéger sa fille, c'est tout.

Pour l'heure, son amant rit, avec elle. « Et puis si tu restes demain je te fais mon petit-déjeuner spécial... » Ah. Il parlait bouffe pour la retenir. Il avait tout compris. Elle se tourne, s'allongeant, nue, sur le ventre, plus proche de lui, et pose sa tête sur ses bras croisés, le regardant en souriant. « Dis moi tout ... » Demanda-t-elle, avec un air intéressé et curieux. « Pan cakes, œuf Bénédicte et chocolat caféine... Le tout avec une bonne dose de sucre et tu seras prête pour affronter tes dossiers... » Elle sourit, et se colle un peu à lui, un air de chaton sur le visage. Elle soupire d'aise, embrassant son torse avant de finalement se tourner encore, et s'étirer pour réveiller son corps. Elle se sent un peu mieux déjà. Et le gargouillement de son ventre ne fait que prouver de son réveil soudain. « Tout sauf le chocolat. Je n'aime pas le chocolat. Par contre.... Est-ce que j'abuse en te demandant si tu as un truc à grignoter ? » Demanda-t-elle en se mordant la lèvre. C'est impoli, mais rien à foutre. Elle meurt de faim ! Et avec une partie de sexe comme celle-ci il ne peut pas en être autrement ! « T'as bouffé mon énergie ! Et j'ai eut une dure journée. J'ai faim. » Dit-elle, comme scandalisée avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit. Avant de se pencher vers lui et de l'embrasser. Décidément elle adorait cela. « Et je reste dormir, avec plaisir... C'est un bon début pour... Nous ? » Dit-elle avec un grand sourire. Avant de finalement sauter sur ses pieds (elle chercha cependant son équilibre pendant quelques secondes) avant de trouver un t-shirt d'Ezeckiel dans un coin, qu'elle met, avant de courir vers la cuisine. « J'te prépare un truc ? Ou ... J'sais pas. On s'met une émission débile et on mange des chips ? » Demanda-t-elle en fouillant dans ses placards, avant de prendre la bouteille du frigo pour boire du goulot directement.

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Anastasia & Ezeckiel
« Je te rappelle que c'est toi qui est venu abuser de mon corps de rêve ! » Elle ne peut pas dire le contraire. Mais l'envie était si forte de l'avoir contre elle. Le besoin était si impérieux qu'elle n'avait pas pu y résister. Et elle se sentait bien mieux à présent. Surtout nue contre son amant, comblée et satisfaite. Pour le moment. Elle savait (elle sentait plutôt) que le désir sexuel allait revenir tantôt, et qu'encore une fois elle ne saura pas y résister. Après tout ne dit-on pas que la meilleure manière de résister à une tentation c'était d'y céder ? Elle aimait céder à Ezeckiel. Et il n'était pas contre apparemment, même s'il osait s'en plaindre.
Pour l'heure elle avait faim. Et lorsqu'Anastasia a faim elle ne peut pas penser à autre chose. Véritable ogre sur patte quand ca lui prend elle ne peut pas résister à l'appelle du ventre et elle ne pourra pas non plus s'endormir sans avoir le ventre plain. Alors elle exige que son homme (remarquez comme déjà elle tente d'installer des surnoms dans son esprit) se lève pour lui faire à manger. Il s'exécute, rapidement. Presque aussi rapidement qu'elle. Il enfile un boxer, et va dans la cuisine. Elle le suit, portant l'un de ses t-shirts. C'est une chose qu'elle adorait faire à l'époque où elle sortait avec un Néo. Et elle allait reprendre cette habitude avec Ezeckiel. Portait les vêtements de l'homme avec lequel elle venait de faire l'amour c'était grisant.

Elle arrive dans la cuisine, et alors qu'il cherche de quoi cuisiner elle s'assoit sur le comptoir, le regardant faire. Impatiente à l'idée de manger. « La prochaine fois je te cuisinerais quelque chose de bien plus convenable. J'ai été un peu surpris là.. » Elle sourit, retenant un rire moqueur. « Je suis une femme surprenante, je sais. Et ce que tu me feras sera parfait, je ne suis pas compliquée. » Dit-elle en haussant les épaules. Elle n'était pas du genre à aimer les grands restaurants et à exiger des mets délectables. Elle avait grandit dans une famille modeste où les patates faisaient partis des habitudes alimentaires journalières. Elle pouvait manger de tout. Elle adorait les chips, les frites, la bière, les saucisses, les steaks... Un mec, vraiment un mec quand il s'agissait de manger quelque chose. Elle faisait en sorte (malgré tout) de faire des repas équilibrés pour sa fille les week-ends. Mais la semaine elle mangeait n'importe quoi.
Elle attendit, essayant de se montrer patiente (sans grand succès) avant de finalement sauter de son perchoir lorsqu'il prend tout pour manger. « Tu peux prendre la bouteille que tu as dans la main ? » « Oui chef ! » Dit-elle en le suivant, sautillant jusqu'au canapé où il posa tout pour manger. Elle s'installa, prit de quoi se restaurer, et commença à grignoter, picorant tout ce qu'elle pouvait trouver. Il mit la télévision, et après quelques minutes de recherche, trouva Le Seigneur des Anneaux : le retour du roi. Un des films qu'Anastasia préférait ! Très portée sur l'héroic-fantasy la jeune femme ne pouvait être qu'une fan inconditionnelle. « Tu aimes non ? Vu que tu es du style GoT, je pense que c'est ton genre de film. » Elle sourit, et se tourne vers lui, la bouche pleine de tomates. « Grooooossse fan ! Et Lily aussi. Attends toi à subir nos week-ends intégralité LOTR quand il y aura les grosses pluies ! » Dit-elle en lui offrant un clin d'oeil. Est-ce qu'elle se rend compte qu'elle l'intègre déjà dans sa vie ? Sans doute pas vraiment, c'est naturel. Elle parle sans vraiment réfléchir portée par ses sentiments, ses envies, et ses pulsions.
« Bon appétit bébé... » Elle tente de lui répondre, mais elle a déjà la bouche pleine, alors ce n'est pas sans se mettre à rire. Ils mangent, silencieux, regardant le film. Puis, elle se tourne vers lui, et remarque qu'il a l'air complètement pommé. Elle sourit, et vient vers lui. « Et toi c'est quoi ton genre de film ? »  Demanda-t-elle en laissant passer les grands moments de combat pour l'anneau. Ils ont terminé de manger, elle boit un peu d'eau encore, termine la bouteille, et soupire d'aise. Ezeckiel vient la câliner et l'embrasser. Il est tactile. Très tactile. Elle s'en rend compte, et aime bien cela. Pourtant ce n'est pas vraiment son genre. Elle vient peut être lui faire des bisous, ou des câlins, mais ca ne sera pas... une habitude. Pas pour elle. Pas tout de suite. Elle ne sait pas faire cela. « Tu veux qu'on aille au lit ? Où prendre une douche peut-être... ? » Elle se tourne vers lui. Il a l'air crevé. « Douche rapide, et on va au lit... » Dit-elle avant de se lever, appuyant sur le bouton d'arrêt de la télévision rapidement. « Laisse tout, on rangera demain... Viens plutôt m'attraper... » Dit-elle alors qu'elle saute sur ses pieds, allant rapidement vers la salle de bain en abandonnant le t-shirt en chemin. Elle entre dans la cabine de douche et allume l'eau. Gelée. Cri. Rire. Elle réchauffe cependant rapidement, et elle se laisse aller sous l'eau chaude. Avant qu'Ezeckiel ne rentre dans la pièce. Elle l'accueille tout sourire. Lui tendant la main pour qu'il la rejoigne. « Je n'ai pas pris de douche à deux depuis ... Une éternité... J'adore ca. » Avoue-t-elle alors qu'elle l'attire vers elle pour l'embrasser.

Beginning of a new life
Anastasia & Ezeckiel
Ils font couple, vrai couple. Ils sont là, à manger n'importe quoi devant la télévision après avoir fait l'amour. Elle se tourne vers lui. Il porte un caleçon et un t-shirt. Et elle simplement son t-shirt. Rien de plus. Elle sourit, elle imagine la scène. Là, tous les deux, enlacés, soupirant d'aise et de bonheur. Elle serait presque émue si elle n'était pas aussi fatiguée. Elle a simplement envie de sourire, de rire, et de manger. En somme, Anastasia fonctionne selon deux choses en amour : le sexe, et la nourriture. Quand elle a faim, elle mange. Puis elle a envie de sexe. Après le sexe elle a faim. Ainsi de suite. Cela n'a pas changé malgré les années. Mais pour l'heure, ils mangeaient, et discuter dans se prendre la tête. « Je ne suis pas difficile, j'aime tout. Pour peu que ça soit un peu intelligent. J'ai du mal avec les comédies Americaine style American Pie, tu vois le genre ? » Elle grimace et acquiesce. Elle n'est pas très fan de ce genre de comédie un peu grave. Elle aime les comédies anglaises, ça l'a fait marrer. C'est guilleret, et un peu culcul, mais ca reste mignon. L'humour anglais reste le meilleur. Grande patriote sans doute, mais elle assume. Cependant, ce qu'elle préfère elle, ce sont les films d'actions. Les films qui partent en vrille ou le fantastique. Elle adore les styles médiévaux comme LOTR, ou encore les sagas en générale : Star Wars, Harry Potter... Ou encore les James Bond. En fait, elle adore le cinéma. Parce qu'elle a le temps de regarder des films régulièrement.

Enfin il lui proposa de prendre une douche. Et elle ne doute pas qu'il ne s'agira pas d'une simple douche. Pas si elle en veut plus. Et comme elle a terminé de manger, elle a faim de lui. D'autre chose. Encore. Même si son sexe la brûle encore, le désir est bien présent. Elle s'en fout, elle aura mal le lendemain et puis c'est tout. Malicieuse la voila qui se lève, et part en courant, laissant derrière elle le seul tissu qui cache son corps. Elle rit, comme une enfant. Elle se sent femme, désirable et désirée. Elle adore ces instants, cette intimité, cette folie. Elle sait que cela ne durera pas, que ces instants sont assez uniques. Que bientôt le stress, le boulot, Lily tout cela reprendra sa place dans son quotidien. Mais ce soir elle oublie tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Elle est nue, devant Ezeckiel et elle se donne à lui. Entièrement.
Il la rejoint rapidement, et se colle à elle. Tendre, doux, câlin. Elle rentre dans son jeu, mimétisme étonnant. « La dernière fois on était chez toi... » Vrai. Mais avant lui cela faisait longtemps. Elle se rend compte qu'il a fait tomber ses barrières bien trop rapidement. Il l'a faite succombé sans même qu'elle ne s'en rende compte, et aujourd'hui il s'immisce dans sa vie tendrement. Pire encore, elle a envie de le laisser faire. Elle aime cette proximité, ses caresses, sa manière de la prendre contre lui pour caresser son corps. Elle s'échauffe, déjà, elle perd le souffle, et elle se laisse aller contre lui. Elle soupire, se arque, et lui offre son corps impudique. « Je t'ai attrapé, j'ai droit à une récompense... ? » Elle laisse échappe un rire cristallin, et penche sa tête en arrière pour le regarder. « Tout ce que tu voudras. » Dit-elle, coquine, avant qu'il ne vienne lui mordiller le cou. Elle gémit, et sa main saisit le sexe dur de son amant pour le caresser de tout son long.

L'excitation les étreint à nouveau. Il vient trouver sa poitrine et la caresse, ses tétons pointés sous ses doigts experts. Elle continue de le caresser, lentement de son côté. Son sexe la rendrait folle, elle a envie de le sentir en elle encore. Elle se arque, se tend, tremble de désir. Elle ne peut plus attendre, elle a besoin de lui. Il le comprend, sans doute partage-t-il son envie. Elle se tourne, lui fait face, et alors qu'il la soulève elle met ses jambes autour de ses hanches. Elle glisse sur lui, autour de lui. « J'ai toujours rêvé de faire l'amour sous la douche... » Elle aussi, dans ces conditions. Elle le laisse la faire sienne, la prenant contre lui, venant en elle doucement. Il la bloque contre le mur froid ce qui la fait crier de surprises. Mais son corps est terriblement chaud. Elle s'accroche à son cou, et se sert contre lui. Elle l'englobe de toute sa longueur, et gémit sous ses attaques. Le sexe est délicieux avec lui, terriblement bon. Elle le sert plus encore. « Plus vite... » Murmure-t-elle, insatiable, alors qu'il laboure son sexe sans ménagement. Elle gémit, crie, s'accroche à lui. Elle lui fait face, croise son regard, alors que le plaisir monte encore, et encore. Toujours plus. Elle retient son souffle, se penche vers lui, et l'embrasse, retenant un cris de plaisir.
Essoufflée, elle sourit, et se laisse glisser sur ses jambes. Elle perd un peu l'équilibre et se raccroche aux épaules d'Ezeckiel. « Ton sexe me rend folle. » Dit-elle en venant l'embrasser. Il a des petits yeux, preuve que la fatigue prend le dessus. Elle finit par prendre un gant et le savonner, avant d'en faire de même avec son corps. Ils se rincent, et il sort avant elle pour lui présenter une serviette. Gentleman. Elle se sèche et se mordille la lèvre, gênée. « Est-ce que tu aurais... un t-shirt à me prêter ? Demanda-t-elle. Je n'aime pas dormir sans rien. » Il lui tend, et les voila qui se glissent sous les draps. Elle vient sur son torse, dessinant des arabesques sur sa peau, mais rapidement la fatigue la gagne, et elle s'endort. D'un sommeil léger et doux...

Réveillée soudainement par un mouvement près de sa cuisse, elle se rend compte que ... son homme est dur. Terriblement dur. Ensommeillée, elle tourne son regard vers le réveil : 5h54. Elle pourrait se rendormir, mais soudainement une vague de folie la saisit. Et doucement, comme un chat elle se glisse sous le drap, dans la pénombre, pour trouver la verge tendue de son homme, et venir l'embrasser.