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 (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde

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MessageSujet: (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde   (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde EmptySam 13 Déc - 17:19


Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau.
They claim that I'm violent, just cause I refuse to be silent
These hypocrites are havin fits, cause I'm not buyin it
Defyin it, envious because I will rebel against
any oppressor, and this is known as self defense


Le menton haut, le regard rivé sur l'horizon, ma démarche est digne du félin qui part en chasse. Les griffes sont sorties, les cachetons aussi, et je sais que ce soir, l'air de ma poche sera remplacé par les billets de cette jeune dorée dont j'empoisonne le cerveau à mesure que le mien se remplit. C'est paradoxal que l'enfant des rues devienne plus apte à contrôler l'univers que ces enfants couronnés. C'est paradoxal de me voir, moi, surplomber leurs petits corps décharnés, groggy, fatigués par l'alcool et l'acide. Tout est paradoxal quand la nuit tombe, que les livres se ferment et que leurs âmes se mêlent à leurs plus vils désirs. Il n'y a plus de réflexion, plus d'éclat universitaire, comme si leurs aspirations étaient supprimées au profit des plaisirs de la nuit. Ils jouissent de deux identités ces enfants de la royauté, couronnés en journée, déshabillés de toutes parures  la nuit.  Ils se croient plus beaux, plus puissants lorsque la lune se lève mais au final, ils sont entièrement nus, se dévoilant corps et âme à ceux qui leur offriraient des merveilles. Et je suis l'un de ceux qui comblent leurs désirs, du plus secret au plus atypique. Je suis leur Roi quand la nuit tombe, et eux, ne sont que les esclaves de leurs propres corps. Pauvre enfants des rois qui tombent, et ne se relèvent pas.

Le Samedi soir, je suis toujours à disposition des RIOTS, ce club universitaire où les hommes se déchirent entre eux pour obtenir la place tant convoitée. Ils sont les pires d'Oxford, se pensant au dessus de tous, étant au dessus de tous et… Parfois, je n'ai qu'une envie, leur refiler une mauvaise drogue et les voir planer puis tomber dans une descente infernale. Mais je ne suis pas comme ça, même s'ils sont les premiers à rigoler derrière mon dos quand je serpille, jamais je ne m'abaisserai à leur niveau en détruisant des vies, par simple dégout d'une humanité qu'ils bafouent sans une once de culpabilité. Au coin de leur Manoir (je m'attends déjà à entendre des cris d'animaux, voir même des cris tout courts d'ici quelques minutes) j'attends, sachant pertinemment qu'ils viendront un moment ou un autre. Je ne perd jamais ma soirée avec eux, jamais. J'entends le bruit des pas, je me relève, le dos bien droit pour leur signifier que oui, je suis moi aussi un homme et pas un moins que rien qu'ils piétinent avec jouissance. Je contrôle leur vie à chaque nouvelle dose, ils ne devraient jamais oublier ça.

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MessageSujet: Re: (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde   (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde EmptyJeu 18 Déc - 23:36


guts over fear, the time is near
Miró & clyde

Le samedi soir, Clyde devrait être chez lui. Il devrait être dans son appartement à profiter d’un week-end de calme, comme tous les professeurs d’universités prestigieuses. Une semaine à Oxford valait un mois entier dans n’importe quel autre établissement et une fois réfugié dans son doux appartement, il ne tarissait pas de noms d’oiseaux ou d’adjectifs dégradants pour qualifier la plupart de ses élèves. Les seuls envers qui l’homme ressentait encore de la bienveillance étaient bel et bien l’élite d’Oxford, la future élite de la nation : les RIOT. Chaque fois qu’il croisait leurs regards désinvoltes, supérieurs comme si le monde leur appartenait, il ressentait cette pointe de nostalgie. Chaque fois qu’il parvenait à obtenir de brèves rumeurs les concernant, il regrettait de ne plus faire partie de cette fraternité. Ce sentiment d’appartenance lui manquait, cette impression d’être intouchable en toute circonstance. A l’image de divinités vénérées, les RIOT régnaient sur le royaume oxfordien d’un œil fourbe, d’une main ambitieuse. Il croyait encore à la suprématie de ces communautés secrètes, particulières. Serait-elle encore redoutée et admirée des décennies plus tard ? Lorsqu’il ne serait plus qu’un vieux que tout le monde aurait oublié, se souviendrait-on d’eux pour ce qu’ils représentaient ? En cette fin d’année, la nostalgie avait réussi à toucher le cœur glacial du professeur d’économie. Ainsi ce soir-là, il s’était offert une brève virée dans les quartiers des rois pour palper l’atmosphère, s’abreuver un peu de leur énergie, de leur folie des grandeurs. Les lieux ne changeaient pas, fidèles à son souvenir souvent ivre. Ses doigts avaient effleuré le velours des fauteuils, la fraicheur des verres encore intacts. Il s’était nourri des rires masculins, des étreintes fraternelles, des récits idéalisés de leurs délits comme s’ils portaient l’importance des douze travaux. En simple observateur, il avait vu se dérouler devant ses iris bleus l’intemporel spectacle de la jeunesse dorée du Royaume-Uni, porteurs du blason de la richesse et de l’étendard de l’impunité.

La nuit allait prendre le dessus sur leur raison, sur leur éducation stricte. Clyde s’était finalement résolu à s’éclipser, plus déterminé que jamais à retrouver sa place parmi eux. D’un pas rapide, il était sorti du Manoir Bullingdon et marchait vers son bolide pour rentrer. C’est alors qu’au détour de la bâtisse, il manqua de bousculer une ombre dans l’obscurité du campus. Il réussit à stopper net ses pas pour ne pas lui rentrer dedans mais une fois que ses yeux se furent habitués à la pénombre, il regretta aussitôt sa prudence. Tomber nez à nez avec Miro Calzada n’était pas rare. Tomber nez à nez avec Miro alors qu’il attendait des clients irresponsables qu’il fournirait avec grand plaisir, c’était bien la dernière chose qui aurait du arriver. Chaque fois qu’il croisait son regard noir, ses traits hispaniques, la rancœur l’étranglait de nouveau. C’était comme croiser le démon en personne : à la fois toujours présent et invisible, planant au-dessus des têtes en quête de la faiblesse. Son accent trahissait ses ambitions mortelles. Il n’était pas d’ici et n’appartiendrait jamais à Oxford, pas tant qu’il continuerait son commerce létal que maintes fois Clyde avait eu envie de dénoncer. Néanmoins, il possédait une arme contre lui. Ils partageaient une seule et unique chose : la nuit qui avait à jamais chamboulé l’âme de l’ainé Wellington. Ainsi il serait le privilégié à ruiner le monopole que ce dealer de drogue exerçait sur ses anciens frères. Il prônait la destruction sous des formes agréables, la mort sous un sentiment de surpuissance. Clyde était décidé à le faire payer à son tour pour toutes les addictions qu’il provoquait et les potentiels qu’il détruisait. « Je t’ai déjà dit de pas foutre les pieds ici. » En compagnie de Miró, l’homme perdait tout sens de politesse. Il entendait déjà la porte de Bullingdon s’ouvrir sous des cris excités, s’ouvrir pour des étudiants en manque de sensations fortes. Clyde n’eut qu’à reculer de quelques pas pour se mettre de nouveau à la lumière du porche, son aura de professeur dissuadant le petit groupe d’aller chercher leur samaritain. La porte se referma sur le silence et l’homme reporta son attention méprisante sur Miró. « Je crois que y’a personne pour toi ce soir. » Il haussa les épaules, un sourire en coin. Aveuglé par la haine, envahi par le chagrin dès qu'il posait les yeux sur son visage. Il ne supportait plus ces vagues d'horreur se retirer pour le submerger de nouveau à l'improviste dès que l'homme à tout faire se montrait indispensable à Oxford de jour comme de nuit. Clyde se planta là, s'enracina fermement. Miró n’avait plus qu’à tourner les talons et retourner se terrer dans sa misérable vie.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde   (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde EmptyMar 23 Déc - 10:11


Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau.
They claim that I'm violent, just cause I refuse to be silent
These hypocrites are havin fits, cause I'm not buyin it
Defyin it, envious because I will rebel against
any oppressor, and this is known as self defense


Le choc est violent, épaule contre épaule, brutalité contre douceur, passé contre présent. Le nombre de personnes que je me suis mis à dos se compte sur les doigts d'une main. Ma vie est certainement désastreuse, un mélange d'acide et de noirceur, de folie et de mensonge, mais je suis de ceux qui attisent les coeurs comme les colères. Ma voix, mon physique, mon timbre, tout en moi est comme dans un écrin de douceur, et je tente d'être le plus humain possible. Mais lui… Lui n'accepte pas que je puisse être fait de droiture et de solennité, lui n'accepte pas que je vive tout simplement. Clyde Wellington, je l'ai connu enfant, vomissant de la richesse au côté des autres Riots. J'en ai vendu des cachetons à ses amis, mais sa main à lui n'a jamais rencontré la mienne. Combien de soirées ai-je écumé alors qu'il était là, à vivre la fièvre au corps, la folie au coeur, parmi les autres de son rang ? Clyde était un enfant, un garçon qui me haïssait pour une raison que je n'accepte pas. Clyde était un enfant, et maintenant il est un adulte, n'attendant qu'une chose : que je m'écrase, que je disparaisse, que je devienne poussière telle la poudre que j'éparpille autours des narines de ses chers Riots.Je t’ai déjà dit de pas foutre les pieds ici. En hurlant, en me menaçant, en murmurant, en me le crachant au visage même. Je me souviens Clyde, et tu n'as pas besoin de porter ton costard trois pièce pour faire de moi un moucheron qu'on écrase. Je ne suis pas une bestiole, je survis alors que toi, tu vis dans l'opulence. Et ce n'est pas ton air royal qui m'effraiera. Comme je l'ai dejà dis et comme tu le sais Clyde, je survis. Et quand on survit, la carapace formée ne s'effrite pas au son de la voix des rois. Elle s'endurcit, devient de cuir et brise les armes plus qu'on ne la brise. Tu ne m'auras pas Clyde.
Les cris des enfants s'envolent, disparaissent alors que le besoin tintait au creux de leurs prunelles. Une vente de perdue à cause de cet homme qui me pense responsable de cette… mort. La détresse, je la connais, je l'ai vu, perçu, comprise dans le regard de ces gosses qui veulent toujours tout et toujours aller plus loin. Mais non, jamais je n'ai dealé pour tuer, jamais je n'ai vendu à ceux dont je voyais les pupilles disparaitre dans une noirceur macabre. Jamais je ne…Je crois que y’a personne "pour toi ce soir. Je ne dis rien, je garde la bouche close, les lèvres scellées, car les Calzada ne s'abaissent pas au rang de la médiocrité. Face à un comportement immature, à un homme qui interprète la jeunesse avec un trop plein de véracité, je ne me vois pas déverser ce flot de colère qui me brûle la gorge. Je suis un Calzada. Et les Calzada restent à leur place jusqu'à ce que la bombe explose.
J'avance d'un pas, mes mains sorties des poches, le regard rivé sur ce professeur qui n'est pour moi, qu'un adolescent qui tente de jouer dans la cour des grands. Quel âge a-t-il maintenant ? Combien de temps est-il parti d'Oxford avant de se rendre compte qu'un dehors il n'était rien d'autre qu'un homme parmi les autres ? Pauvre enfant qui a trop vite grandi. "Monsieur Wellington. Je vois que la politesse dont vous faites preuve au sein de l'école n'existe plus quand la nuit est tombée… C'est ça que vous apprenez à vos étudiants ? Intimidez les autres à grands coups de brutalité ?

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MessageSujet: Re: (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde   (inachevé) Et ça craque les os, comme le coeur et comme la peau. ✗ clyde EmptyMer 7 Jan - 20:49


guts over fear, the time is near
Miró & clyde

Miró ne bougeait pas. Miró ne détalait pas. Miró restait planté là comme si la voix de Clyde n’était qu’une brise éphémère dans la nuit. On l’écoutait mais Miró ne l’écoutait pas. Il était bien l’un des rares personnes qui lui tenaient tête et pire, il lui renvoyait en pleine face sa lâcheté avec le flegme du grand. En face de lui, Clyde se sentait l’enfant. L’adolescent qui n’avait pas su faire le bon choix, prendre les bonnes décisions pour secourir un autre adolescent. C’était comme frapper dans le vide. Tout le venin qui s’échappait de ses lèvres rebondissait sur la carapace infaillible de celui qui côtoyait la mort et le danger. Comme un violent effet boomerang, c’était toujours le fils Wellington qui finissait par se sentir empoisonné par ces rares rencontres. Comment lors d’un duel, seulement l’un des rivaux pouvait-il se sentir blessé, humilié, enragé ? Pourquoi était-ce le légitime qui subissait les châtiments, pourquoi était-ce le juste qui était rongé par la culpabilité ? Ce profond sentiment d’injustice, typique des êtres immatures, émergeait de nouveau dès que la carrure désinvolte de Miró sortait de l’ombre. Tel l’iceberg, il se présentait tranchant, incisif alors que c’était la partie immergée qui était bel et bien la plus douloureuse. Clyde affrontait un mur infranchissable et pourtant à chaque nouvelle joute, il s’épuisait un peu plus à essayer de le surmonter. Il ne l’aurait pas ainsi. Il ne l’aurait pas comme les autres, à l’usure. Alors il repoussa les rares clients qui allaient se présenter à lui et tendre une paume tremblante pour récolter le fruit mortel de l’évasion. Et lui que tendrait-il ? Ses doigts avides de récompense, d’argent sale. La richesse de l’homme n’était nourrie que par les valeurs et l’éducation. Nul doute que celles qui avaient formé l’homme-à-tout-faire était de qualité aussi mauvaise que la drogue qu’il cédait ça et là.

Lorsque Miró se décida enfin à s’approcher de lui, Clyde fut parcouru d’un frisson glaçant. Dans ses yeux ne se lisaient que l’aversion alors qu’intérieurement, il tremblait d’effroi. Oui il avait peur de lui, c’était certainement le dernier aveu qu’il formulerait avant de mourir. Il représentait tout ce qui le terrorisait : la solitude, l’échec professionnel mais surtout le pouvoir d’un simple geste que lui avait maintes fois tenté d’obtenir à travers des actes arbitraires et des paroles agressives. Le professeur d’économie crut qu’il allait perdre le contrôle de lui-même à l’évocation de son nom. Il l’appelait Monsieur, laissant la saveur amère de l’ironie enrober son patronyme. En fait, il ne souriait plus. Il sombrait lentement. Son assurance, elle, craquelait. « La nuit tombée, je ne suis plus que moi-même. » Et ne savait-il pas tous deux combien son soi-même était imparfait ? « J’intimide les concurrents. Les mouches, je les balaie. » Le balayer d’un coup de crosse. L’écraser d’un coup de talon. Une réflexion digne d’un étudiant de premier cycle. Clyde arrangea sa cravate à moitié-défaite comme pour s’arranger lui-même. « Pourquoi essaies-tu de leur ruiner la chance qui ne t’a pas été offerte ? »
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