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 (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


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MessageSujet: (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.   (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. EmptyMer 17 Déc - 21:23

Iseult & Eliakim

« Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. »

La foudre tombe non loin, sur un arbre qui s'enflamme immédiatement. Il brûle, au loin la sirène des pompiers raisonne dans la ville d'Oxford qui est bien calme en cette soirée de tempête. La pluie s'abat sur sa fenêtre, claquant contre le verre. Le son raisonne dans son appartement alors qu'il éteint sa télé, débranche sa box internet et marche vers la cuisine pour manger quelque chose. Il ouvre son frigidaire plein mais pourtant, rien ne lui fait envie. Il n'a même pas faim ce soir. Un coup de déprime ? Oui peut-être. Il voulait se poser devant la télévision où son ordinateur, travailler peut-être mais il ne peut pas. L'orage violent le pousse à tout éteindre, paranoïaque un peu à l'idée qu'une installation électronique brûle car toujours branchée.

Il se tourne vers un de ses placards, sort un bol et fait couler un peu de lait dans le récipient. Il le fait chauffer tout en sortant une cigarette qu'il allume aussitôt. Son lait chaud, il mélange trois belles cuillères de chocolat en poudres, quatre sucres et attrape un paquet d'Oreos neufs. Il pose le tout sur la table de sa cuisine et attrape le premier bouquin qui traîne sur cette même table. Il a l'habitude de lire, surtout le matin pendant son petit déjeuner alors il laisse toujours quelque chose à feuilleter dans sa cuisine. Il grignote quelques biscuits sans réel appétit tout en lisant un magasine scientifique. Le sujet parle d'une récente découverte concernant les cellules de la maladie d’Alzheimer précoce. Le professeur comprend tout ces mots scientifiques qui pour certain, sont du véritable Chinois et pourtant cela n'accroche pas son attention. Terminant son bol il le pose dans l’évier et file se passer un coup d'eau dans la salle de bain. Un instant il croise son reflet dans le miroir et soupire en se touchant la joue. Rugueuse, rêche comme du papier de verre. Il n'est pas rasé depuis quelques jours, le week-end commence à peine et il sait d'avance qu'il va passer une fin de semaine horrible.

Il trace jusqu'à la porte d'entrée, attrape son blouson en cuir et l’étui de sa guitare contenant son précieux instrument de musique. Il met sa veste, son casque de moto et après avoir verrouillée la porte de son appartement descend les marches rapidement en sautant les trois dernières. Sa moto l'attend dans un petit garage, il la chevauche après avoir mis sa guitare sur le dos. Il roule sans prêter attention aux lumières autour de lui ni même à une destination. Il devait voir Alice ce week-end end mais elle est indisponible. Encore. Il se sent de plus en plus agacé et déprimé lorsqu'elle lui refuse sa présence. Il ne peut pas expliquer cette réaction enfin si... Il ne veut pas l'admettre seulement. Cela lui fait peur et il sait que si il tombe amoureux d'elle, il la perdra. Alors il se satisfait de ce qu'elle lui offre et refuse d'en demander plus.

Le Sheldonian Theatre, ce haut lieu de représentation musicale offre une soirée toute spéciale. L'endroit est ouvert, la scène en libre service et chaque personne qui veut jouer un morceau peut se lancer ici au milieu des clients sans risquer de se faire jeter. Il freine devant le grand bâtiment illuminé et plein au vu des voitures garées devant. En ce temps de pluie il n'est pas rare que les personnes viennent se réfugier dans les bars. Eliakim gare sa moto et entre dans le bâtiment tout en enlevant son casque. Aussitôt il prend place à une table et commande une bière Sur scène, une jeune fille métisse entame une version toute personnelle de My Way, chef d’œuvre musical que le professeur écoute avec plaisir, tapotant de ses doigts le rythme sur la table.

Elle termina sa chanson, quelques secondes pendant lesquelles la scène est vide. Eliakim se lève de sa table après avoir pris une gorgée de sa bière. Il monte sur l'estrade, ouvre son étui et sort sa guitare acoustique, une Gibson beige clair, un vrai bijoux dont il est très fier. Il commence à gratter sur les cordes, l'accorde rapidement et entame la chanson Hallelujah de Jeff Buckley. Les yeux clos il chantonne les paroles sans faire attention aux gens autour de lui.

© Chieuze

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Eliakim & Iseult
Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.
La journée n’avait pas été des plus belles. Commencée par un déluge et un orage des plus détonants, elle allait se terminer de la même sorte. Ce matin même, je m’étais réunie autour du Bodley club pour parler, cette semaine, du livre « On n’a pas toujours du caviar. » de Johannes Mario Simmel. Plutôt ironique comme titre de livre, selon moi. Comme toujours, je m’étais prise dans un débat assez vivant, me battant pour mes convictions et mon interprétation personnelle de l’œuvre. Les débats finis, nous nous étions mis à écrire une critique assez complète. Au final, il était plutôt bien classé. L’après-midi, je la passai avec la société Newman pour préparer les textes que nous lirons dimanche matin, lors de la messe. Si ce club paraissait moins vivant et actif que l’autre, je ne m’y plaisais pas moins. J’aimais donner de mon temps pour ce genre de club universitaire.

En fin d’après-midi, force était de constater que l’orage n’avait pas cessé et grondait toujours au loin. Bientôt, la nuit allait tomber et l’atmosphère se rafraichirait encore. Je décidai de faire un saut par mon appartement, y grignotai quelques céréales dont trainait encore là depuis ce matin et passai à la salle de bain pour me réchauffer sous l’eau chaude –trop chaude pour certains- qui coulait sur ma peau. Après quelques minutes, je m’extirpai de la douceur de l’eau pour emballer mon corps et mes cheveux dans une serviette. Je relevai le visage face à la glace embuée et y passai la paume de ma main pour l’effacer. Devant mon propre visage immaculé, je commençai mon rituel de maquillage naturel mais efficace. Pas besoin d’en faire trop pour ce soir, après tout, je n’avais rien de prévu. Je finis de m’apprêter en enfilant un jean noir près du corps, un top blanc et une chemise semi-transparente bordeaux par-dessus. Je complétai ma tenue par une bague en forme de feuille et un long collier avec un hibou.

L’heure était passée et mon ventre commençait à gargouiller. Le frigo de mon appartement étant vide, je n’avais que deux possibilités qui s’offraient à moi : commander chez le chinois, ou sortir pour manger dans un restaurant ou une brasserie. N’ayant aucune envie de me retrouver seule avec moi-même, je pris mon blouson en maille, mon parapluie et sortie de l’immeuble pour héler un taxi. Le lui demandai de me mener au centre-ville et l’assenai de s’arrêter lorsque nous passâmes devant le Sheldonian Theatre. J’avais trouvé l’endroit où j’allais passer le restant de ma soirée.

Habituée des lieux, j’entrai et m’assois à une table avec des chaises hautes. Je commande un verre d’eau pétillante et porte enfin mon attention vers la personne qui se produit sur scène. Cette personne n’est autre qu’Eliakim, que je connais. Enfin, connaître, c’est un grand mot. Disons que je le connais par intermède, ce dernier portant le nom d’Alice. Il finit son morceau et je me levai pour aller l’applaudir plus près de la scène. Nos regards se croisent et je lui sers un sourire amical, du moins je crois. Il joue plutôt bien, et une envie me prend soudain. Je monte sur scène pour le rejoindre, alors qu’il allait entreprendre de ranger sa guitare. « Vous connaissez Here Comes The Sun ? » lui demandais-je. Il acquiesça et je m’installai derrière le piano du théâtre. Un dernier regard pour nous accorder et nous commencions déjà les premières notes de la chanson. Peu importe le nombre de personnes qui nous écoutaient, ou même si il y en avait, nous étions comme transportés par les notes, comme si plus rien n’existait autour de nous. Déjà, les dernières notes raisonnaient dans l’acoustique formidable de la salle. Je me levai et, prise d’un certain élan de bonté, l’invitai à me rejoindre à ma table « Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous invite à venir boire un verre. ».


     
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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Iseult & Eliakim

« Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. »

La mélodie prend fin, son monde s'écroule dans un bruit fracassant alors qu'il revient lentement à la réalité. Un applaudissement le sort de sa bulle composée d'une des plus belles chanson de Jeff Buckley. Iseult... Ici ? La meilleure amie d'Alice. Il la connaît pour avoir vu régulièrement son amante avec cette jeune fille et il doit avouer que la ressemblance est frappante. Souvent on les prend pour des sœurs. Même sourire, même regard malicieux, si il n'avait pas aimé Alice, cette jeune fille lui aurait plu. Il lui offrit un sourire chaleureux, touché qu'elle apprécie sa petite improvisation.

« Vous connaissez Here Comes The Sun ? » Comment ne pas connaître ce classique ? Il hocha la tête et reprit sa guitare. Ses doigts glissèrent sur les cordes rugueuses de l'instrument et automatiquement, en jouant les premières notes, ils furent transporté dans une bulle. Autour d'eux les hommes et femmes se réduisaient à de la poussières, des pantins sans vie ni âme. Pourtant quelques personnes tournèrent leur regard vers les deux personnes jouant sur la scène, un air intéresse sur le visage. Iseult chantait divinement bien il devait l'avouer. En la regardant chanter les dernières paroles de la chanson, il joua les notes finales et enfin, se leva pour ranger sa guitare. « Merci. Tu chantes magnifiquement bien. Tu es Iseult c'est ça ? » Derrière nous quelques applaudissements se firent entendre, sans doute des clients charmés par la voix douce de la jeune fille qui s'accompagnait bien à la guitare.

Un jeune homme peu rassuré se leva et marcha jusqu'à la scène. Avec un sourire encourageant je le laissais passer devant nous et prit l'étui de ma guitare sous le bras. M'attendant à lui laisser finir sa soirée tranquille j'allais partir vers ma table. « Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous invite à venir boire un verre. » Avant de lui répondre il sortit de sa poche son portable et l'alluma pour voir si il avait un message d'Alice. Rien, aucune réponse alors d'un geste rageur mon portable retrouva le fond de ma poche et, avec un sourire remercia Iseult. « Avec plaisir je suis libre ! » Il la suivit à sa table après avoir récupéré son verre de bière.

Sur scène le jeune homme commençait une reprise de One du célèbre groupe U2. D'un air distrais je l'écoutais, souriant en entendant sa voix trembler légèrement. Il fallait avouer que ce soir le public n'était pas au rendez vous. Reportant son attention sur Iseult il lui demanda avec un sourire. « Vous mangez quelque chose ? Ils font des merveilleux tapas. C'est assez basique comme cuisine mais c'est tellement bon ! » Il prit une gorgée de sa bière, un air distrais sur le visage. Il devait avouer qu'il ne s'attendait pas à se retrouver ici, dans ce petit bistrot discret avec la meilleure amie de son amante. Il ne savait même pas si elle connaissait son identité. Alice lui avait sans doute déjà parlé et peut-être montré une photo mais jamais ils n'avaient été l'un face à l'autre. Il faut avouer qu'Alice est plutôt discrète et surtout, elle le tient loin de son propre monde.

Préférant garder cela à l’abri des regards indiscret, il sait à peine le nom des personnes traînant avec celle qui est sa compagne depuis six longues années maintenant. Chassant Alice de son esprit il se concentra sur Iseult, toujours présente et l'air intéressé par la salle et le jeune homme finissant sa chanson sur la scène. « C'est bien la première fois que je vous vois ici. Vous venez souvent? » Il ne pouvait pas dire qu'il était un grand habitué, il venait surtout les soirs où il pouvait jouer quelque chose sans qu'on l'interrompe. Il la savait à Oxford, évidemment, sans en savoir plus sur elle. « Vous étudiez quoi d'ailleurs ? » Il doutait que ce soit dans le domaine scientifique car à l'université, tous les cours scientifiques sont dans le même bâtiment. Il repère rapidement les élèves susceptible de venir à ses cours.

Dehors l'orage se déchaîne. Un éclair déchire le ciel, pendant un instant la lumière dans le bistrot clignote avant de reprendre sa puissance. La pluie redouble, on peut entendre les grosses rafales tomber sur le toit du bâtiment. Ici ils sont protégés, rien ne peut les atteindre. Dehors le monde peut bien s'écrouler, ne devenir qu'un simple tas de cendres il s'en moquent. Une bonne musique, la chaleur du feu de cheminé qui crépite dans un coin de la salle, cette atmosphère apaisante et douce. Pour la première fois depuis quelques temps, il est bien.

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MessageSujet: Re: (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.   (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. EmptySam 20 Déc - 19:22


 
Eliakim & Iseult
Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.
« Avec plaisir. C’est bien ça, monsieur Crowlley. » lui répondis-je, me montrant en quelques sortes en position de force de par la manière dont j’avais appuyé sur son nom de famille. Si Alice m’en parlait toujours en l’appelant par son prénom, hors de question pour moi de me montrer si familière avec lui. Bien que j’en connaisse plus sur lui que je devrais. Étrange de le voir ici, lui, homme si convoité selon les dires d’Alice. Pourquoi l’avais-je invité à ma table d’ailleurs ? Peut-être pour le tester. En aucun cas je ne m’attendais à ce qu’il accepte. Je voulais simplement voir ce qu’il allait me répondre, et surtout me pencher sur l’autre personne qu’il aurait rejoint à une autre table. Le tout suivi d’un message expédié à Alice en urgence pour lui rapporter les faits. Mais il était libre, et il avait accepté de se joindre à moi. Sur le chemin jusqu’à ma –notre- table, je me giflai intérieurement. Dans quoi m’étais-je encore une fois embarquée ? Peu importe, j’allais m’en sortir comme un chef, comme d’habitude.

Il ne m’avait pas l’air d’être aussi « cruel » qu’Alice avait pu le dépeindre, je sentais même en lui un fond d’âme et une certaine conscience. Après tout, il était professeur, et Oxford n’engageait pas n’importe qui, donc j’imaginai qu’ils devaient savoir ce qu’ils faisaient et qu’Eliakim devait avoir sa part de sérieux. Un peu comme nous tous en fin de compte. Heureusement pour moi, ce fut lui qui commença à faire la discussion. Des tapas ? Hors de question « Je vais me laisser tenter. » répondis-je presque malgré moi. Ce genre de plat n’était pas de ceux que j’avais l’habitude de prendre, pas même ici. Comment voulez-vous manger ces choses-là proprement ? Mais le but n’était pas de me rendre indésirable, non-plus de jouer les filles bourges qui ne mettent pas leurs doigts là-dedans. Finalement, en lui étant sympathique, peut-être réussirais-je à tirer avantage de la situation et me faire ma propre idée sur ce professeur dont j’en ai tant entendu. Je bus une gorgée d’eau pétillante et poursuivis la discussion « Oui, j’aime beaucoup cet endroit. Je m’y sens dépaysée mais à la fois chez moi. » des sentiments contradictoire, certes, mais se mariant parfaitement au final. Je fus surprise de sa question suivante. Qu’est-ce que j’étudiais ? Non pas que la question me gêne, loin de là, mais simplement que je pensais qu’il en saurait plus sur moi. Que Alice lui aurait au moins dit ça. Alors elle ne lui avait jamais parlé de moi comme elle me parlait de lui ? J’étais soudain intriguée. « J’étudie les langues, si bien que je pourrais vous faire la discussion en sept langues différentes ce soir. » lui répondis-je, peu fière de moi. Quelque part, la discrétion d’Alice à mon sujet ne m’étonnait pas. Peut-être cherchait-elle à me préserver, ou plutôt à se préserver elle-même en ne s’ouvrant pas à des sujets qui puissent la toucher personnellement. Mon existence en faisant partie.

La fine coupure d’électricité me donna des frissons. Il est vrai que cet orage ne me mettait pas à l’aise, pas à l’aise du tout. L’idée que le coupant se coupe complètement fit parcourir un sang froid dans mes veines. Je levai un regard inquiet vers le plafond avant que le courant de revienne. J’offris un nouveau sourire gracieux à mon invité de marque, ou de choc, de ce soir. J’avais envie d’en savoir plus sur lui, et il semblait ouvert à la discussion. « Alors, Monsieur Crowlley, dites-moi quelque chose que je ne sais pas sur vous. » Il connaissait Alice, peut-être pas aussi bien que moi, mais suffisamment assez que pour savoir qu’elle devait bien parler de lui à quelqu’un, et que cette personne c’était moi. J’avais cependant l’intime conviction que je ne savais pas tout, et qu’Eliakim devait bien avoir quelque chose de plus à me raconter. Au moins quelque chose de plus intéressant que leurs coucheries qui vont et viennent de temps à autres. Périodes pleines, périodes froides et creuses. Je connaissais leurs fréquences aussi bien qu’eux. Malgré moi.


     
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Iseult & Eliakim

« Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. »

Un instant il se demande ce qu'il fait ici avec Iseult, ce n'est pas sa place ni à lui ni même à elle. Il ne pensait jamais la trouver ici elle est... Trop bien pour traîner dans ce genre d'endroit. Peut-être est-elle plus simple que ce que Alice lui aurait dit ? Alice ne lui parle jamais d'Iseult ou rarement. Son amante avait le don pour rester secrète sur sa vie, ne voulant en dévoiler le moins possible. Au début Eliakim lui en avait voulu de le rejeter tant de sa vie, et puis avec le temps il avait accepté cette condition et en avait fait de même. En contre-partie elle ne connaissait que peu sa propre vie. Il ne lui parlait jamais de ses parents, rarement de son enfance et jamais, au grand jamais de sa destinée tracée par son père qu'il refusait plus que tout. Pas que cela ne la regardait pas, il gardait cette partie pour lui seul et ne voulait pas la dévoiler au grand jour. Sa vie il voulait la choisir et il l'avait modelée à son image, à ses envies depuis qu'il avait l'age de 15 ans. Il ne voulait pas être poussé par son amante, ni par son père. Alors, jalousement, il gardait certain secret bien au fond d'une boite.

Il voyait Iseult comme Alice. Jeune fille de riche, avide de pouvoir et de reconnaissance. Il lui proposa de commander des tapas, s'attendant à la voir refuser mais au contraire elle accepta avec un sourire. Étonné sans vouloir le reconnaître il prit deux belles assiettes, de quoi calmer leur ventre sans doute affamés. Ils parlèrent du bistrot un instant elle se sentait dépaysé et pourtant elle avait l'impression d'être chez elle. Il prit une gorgée de sa bière et lui répondit en déposant son verre sur la table. « Je me sent ainsi partout. » La sensation de ne pas trouver sa place, il le sentait tout les jours en se réveillant. Il n'avait aucune attache, sauf son chien qu'il prendrait si il devait partir loin. Ses parents ? Non. Alice ? Aucune attache, il voulait se persuadé qu'il ne l'aimait pas. Pourquoi l'aimer ? D'ailleurs, ça fait quoi d'aimer quelqu'un ? Il ne savait pas, il n'était jamais tombé amoureux. Il capta son attention sur Iseult qui lui répondait qu'elle pouvait lui parler en sept langues si il le voulait.

Il rit, doucement avant de lui parler. « Je ne maîtrise pas autant de langues que vous, je pense que nous aurons du mal à nous comprendre au bout d'un moment. » Un instant l'orage fit grésiller la lumière au dessus de nous, le courant se coupa, juste le temps d’inquiéter la jeune fille face à lui. « Tout va bien ? » Inquiet, sincèrement. Enfant il ne supportait pas l'orage. Il se souvenait d'un détail. Une nuit la foudre était tombée non loin de leur demeure et alors qu'il avait voulu rejoindre ses parents et dormir contre sa mère, son père l'avait renvoyé en lui hurlant qu'il devait être un homme. Alors dans un pur esprit de rébellion il avait allumé l'immense chaîne Hi-Fi du salon et avait mis la 25eme symphonie de Mozart. De quoi masquer le bruit du tonnerre, et les hurlements de son père qui s'approchait, un chausson dans la main pour corriger son fils. Avec un sourire tendre il pensa à ce moment de course dans la maison, évitant son père pendant plusieurs minutes. Alors, le père Crowlley était retourné au lit, maudissant son fils sur sept générations.

« Alors, Monsieur Crowlley, dites-moi quelque chose que je ne sais pas sur vous. » Il leva un sourcil en lui offrant un sourire en coin. Elle ne le connaissait pas ? Il se doutait bien que Alice devait lui parler de son amant et même, si elle manquait de pudeur, de chaque fois où ils faisaient l'amour. Alors qu'il réfléchissait à une réponse, ne sachant quoi choisir, les deux plateaux de tapas arrivèrent. Ainsi que deux bols d'eau salé et deux serviettes blanches afin de se rincer et de s'essuyer les mains en cas de besoin. Sur chaque plateau un mélange de charcuteries, de pains fourrés et même une tasse de gaspacho dégageaient une odeur agréable. Ils avaient à disposition également des cures dents pour piquer leur nourriture afin de se salir le moins possible. Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, il parla non sans une certain pudeur. Pourtant pendant un instant il se sentit en sécurité, comme si elle allait garder tout ce qu'il allait lui dire pour elle. Quasiment impossible, elle parlerait sans doute à sa meilleure amie mais tant pis, à cet instant il voulait croire que ce qu'il allait avouer resterait secret. Ne sachant quoi dire il décida de lui raconter sa vie en quelques phrases, espérant ne pas la lasser.

« Je viens d'une famille aisée de Londres. Père travaille beaucoup, il est patron d'une marque de luxe et mère est à la maison. Disons... Que je suis issu d'un mariage arrangé et que l'on me l'a fait sentir. Surtout mon père. Je suis un nom, un héritier, simplement. » Il ne voulait pas se faire plaindre, seulement il lui racontait sa vie tel qu'elle était. « J'ai été envoyé a 15 ans en pension dans un collège d'Oxford, loin des mauvaises fréquentations surtout. Puis vers 17 ans je suis rentré à l'université grâce à mes excellentes notes. J'ai étudié la biochimie et la biologie jusqu'à entrer comme professeur. Je n'ai jamais lâché ces matières c'est une véritable passion. Entre deux conférences, quelques thèse et recherche j'assure mes cours à Oxford. » Il l'invita d'un signe de la main à prendre sa première bouchée pendant que lui piquait quelques morceaux de charcuterie sur une pique avant de le porter à sa bouche.

Entre deux bouchées il reprit, un sourire sur les lèvres. « J'imagine que vous êtes au courant de ma relation avec Alice. Je passerais ce passage... J'ai un chien ! Un Jack Russel de trois mois ! C'est un peu mon fils, d'ailleurs il répond quand je l'appelle ainsi. » La fin de phrase le fit rire doucement avant qu'il ne retourne la question à Iseult. « Et vous ? Vous pouvez me dire quelque chose que je ne connais pas ? Vous avez des questions ? » Il lui sourit alors que su scène, une jeune femme entamait au piano une douce mélodie. La lettre à Élise de Beethoven, grand classique à ne plus présenter.

© Chieuze

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Eliakim & Iseult
Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.
Au fil des années, j’avais appris l’art de la séduction et de la manipulation. Désormais experte dans ce domaine, je savais qu’il ne fallait pas se montrer hostile à l’autre si on désirait en savoir plus sur lui ou ses intentions. Malgré lui, Eliakim était devenu ma cible de ce soir. Moi qui m'étais préparée psychologiquement à la passer seule, finalement, elle allait se révéler être plus intéressante qu’elle ne s’annonçait. Si Alice me parlait souvent de son professeur dont elle s’était –bien qu’elle ne veuille l’admettre- amourachée, je ne lui posais jamais de questions profondes à son propos. Et puis bien souvent, je n’avais pas besoin de le faire, Alice allait dans les détails toute seule. Au fil des mois que leur relation se prolongeait, jamais je ne m’étais retrouvée face à l’intéressé comme ce soir, et je comptais bien profiter de la situation, pour une fois que je le voyais en chair et en os ! A ma table qui plus est. Savoir tirer profit des situations, du Iseult tout craché. Pour ne pas altérer la bonne atmosphère qui régnais jusqu’à maintenant, j’avais donc accepté de gouter aux tapas. La discussion soufflait légèrement sur l’endroit où nous nous trouvions, et je fus étonnée de sa réponse. Se sentir dépaysé partout ? N’avait-il donc pas de chez-lui ? Ou se sentait-il mal à l’aise partout où il allait ? Pour la première fois, je fis preuve de retenue en ne poussant pas le bouchon plus loin. Encore une fois, il fallait surtout qu’il se sente à l’aise et non assené de questions indiscrètes. Malgré la manière dont Alice avait pu me le dépeindre, cet homme restait avant tout pour moi un professeur, et donc une personne pour laquelle je dois un minimum de respect.

Je lâchai un petit rire quant à se remarque par rapport aux langues. En fait, cette matière était un peu comme les mathématiques : peu de personnes pour les comprendre mais une fois qu’on sait s’en servir, on peut aller très loin. L’orage grondait dehors tandis qu’il me surprenait encore à me demander si j’allais bien. Je me repris rapidement et acquiesçai d’un signe de tête muni d’un sourire. Ne jamais laisser paraître ses peurs. Encore une fois une maitrise de soi dont il faut faire preuve pour maitriser les autres. « L’orage me surprend, c’est tout, ils n’avaient pas annoncé cela à la météo. » lui répondis-je tout de même pour ne pas paraître muette à ce sujet. Je fis ensuite bifurquer la conversation sur lui, curieuse de savoir ce qu’il pourrait bien m’apprendre que je ne sache pas encore. Entre réelle curiosité de ma part ou désir d’avoir certains éléments en main afin de la manipuler plus tard, je ne savais réellement dans quelle partie je me trouvais. Pour ma propre conscience, je décidai de me positionner dans la part curiosité.

Au même moment, le plateau de tapas fit son entrée avec son mélange d’odeurs et de saveurs. Au final, ça n’avait pas l’air si mauvais. Je l’écoutais, attentivement, tandis que je me servais de charcuterie et de pains fourrés. Si ils avaient l’air appétissants, ils l’étaient tout autant une fois engloutis. De temps à autres, je relevais le regard vers mon interlocuteur afin de lui montrer mon intérêt pour ce qu’il me racontait. Ses débuts n’avaient pas l’air d’avoir été simples et le présent pas très agréable à vivre, avec un père qui semblait bien loin de le voir comme un fils. Loin de moi l’idée de le prendre en pitié. Chacun sa vie, chacun son chemin et ses embûches. J’avais eu la chance de ne pas avoir été considérée comme un nom, c’est tout ce que je pouvais en ressortir. « Et mis à part la biologie et la biochimie, vous avez quelque chose dans votre vie ? » et mis à part Alice également. Ses journées semblaient être totalement monotones. Pas étonnant qu’il trouve un peu de piquant dans sa vie en compagnie d’Alice. Quelque part, elle avait de don de vous faire sentir unique et vivant. Je connaissais ce sentiment, moi aussi. J’acquiesçai à nouveau concernant le fait que je sois au courant de son histoire avec Alice. Je trouvai un peu triste le fait qu’il prenne son chien pour son fils, mais j’en connaissais d’autres comme lui. « Je m’occupe de nombreuses œuvres caritatives, dont une pour les animaux de compagnie abandonnés et essaye de leur trouver une nouvelle famille. » cela me rendait-il plus humaine ? Certainement un peu. Il me renvoya alors la question, et ce n’était pas comme si je ne pouvais pas m’y attendre. Instinctivement, je fis un tri sélectif de ce que je pouvais lui révéler et de ce que je garderais pour moi. « Je suis de sang royal, et écossaise de surcroit. Je connais Alice depuis l’enfance, elle est comme une sœur pour moi, mais ça, vous devez le savoir. » il fallait que j’enchaine avec quelque chose que je lui apprendrais. J’enchainai alors « Mes parents me présentent chaque mois de nouveaux prétendants sélectionnés sur le tas avec qui ils espèrent que je me marie et fonde une famille. » jusque là, rien de bien surprenant, maintes familles faisaient encore cela de nos jours. Je poursuivis « Tout ça parce que j’ai un QI élevé, ces hommes qu’ils me présentent aussi, je suis grande, eux aussi, bref, ils espèrent que nous fassions des tas de bébés surdoués. Une histoire de gènes, vous devez en savoir quelque chose … » lui, le professeur de biologie. « Sinon, je fais ces études pour pouvoir voyager diplomatiquement parlant à travers le monde, et donc enchainer ici avec un parcours en politique. » Je me servis à nouveau dans les plats. En fait, c’est même très bon. Je donnerais n’importe quoi pour voir la tête d’Alice lorsqu’elle apprendra que j’ai mis les mains dans le même plat que celui avec qui elle passe ses nuits.


     
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau.   (inachevé) Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. EmptyDim 4 Jan - 20:53

Iseult & Eliakim

« Nous portons tous des masques, mais vient un temps où on ne peut plus les retirer sans s’arracher la peau. »

Il trouvait la situation drôle et un peu hors du temps et des conventions. En temps normal il aurait rencontré Iseult lors d'un dîner, d'un gala où même lors d'un défilé de la marque Burberry, dont son père est le patron. Ce n'était pas habituel de rencontrer une jeune fille comme elle, aussi distinguée ici. Pour lui c'était une autre histoire, Eliakim est loin des conventions et ne se prend pas la tête. Si bien qu'il vit simplement, loin du luxe et des paillettes de son enfant. Enfant, lorsqu'il vivait encore auprès de son parents ou du moins de ses nourrices, il n'était pas rare qu'il loge dans les plus grands palaces et dans des maisons secondaires de rêve. Mais jamais cette vie n'a eu la prétention de l'attirer, pas qu'il ne pourrait pas vivre dans le luxe loin de là. Seulement il pense ne pas être fait pour ça.

Il n'était pas rare à l'époque que son père méprise des gens, des employés également, seulement par rapport à leur situation. Il n'a jamais compris ce besoin de se sentir supérieur en rabaissant les autres, comme si l'argent apporte l’intelligence et surtout l'éducation. Par chance, sa mère, veillait très tôt à ce qu'il ne prenne pas le même chemin que son père. Azur, Madame Crowlley pour les gens autours d'eux, avaient tendances à apprendre à son fils que les billets ne sont que du papier et que lorsque nous ne sommes plus là, seul nos actes restent sur terre. C'est une leçon chère à son cœur, si bien qu'elle influence sa vie encore aujourd'hui. Lorsque Eliakim mourra, il laissera derrière lui des recherches et sans doute des trouvailles importantes pour la science, pour aider et faciliter la vie des malades. C'est ça et seulement ça qui l'importe aujourd'hui. Bien-sur certain ne comprennent pas sa façon de voir les choses, et pour ça il lui arrive d'être jugé et méprisé, en silence évidemment, par certain. Un peu à l'image d'un médecin fou.

Alice tout d'abord, ne comprend pas son choix de vie. Elle aurait tendance à le pousser toujours plus haut, toujours plus loin sans savoir exactement ce qui occupe l'esprit du trentenaire. Elle sait qu'il est dans la recherche et qu'il est professeur, sans pour autant pouvoir parler de ses sujets, ni même sur qu'elle expérience il travaille. Tout simplement car il ne lui dit pas, il garde ça pour lui. Une forme de pudeur, c'est son monde, il lui appartient et puis Alice n'a jamais montré un réel intérêt pour ce qu'il fait. Elle coupe court aux conversations lorsqu'ils peuvent en avoir, il ne sait pas réellement ce qu'elle cherche. Alors, au début vexé, il se rend à présent qu'il est heureux comme ça et qu'il cultive son petit jardin secret. Pourtant il parle avec plaisir de ses passions et de ses travaux lorsqu'on lui demande, seulement ça ne lui viendrait pas à l'idée tout de suite de vous assommer avec la science.

Il lui parla en quelques phrases de sa vie, sans trop en dévoiler car plusieurs morceaux d'ombres hantent encore son histoire. Il ne voulait pas, et ne pouvait pas s'étaler dessus. Un père trop violent, un premier petit ami qui s'enfuit sans explication. Bref, sa vie prendrait toute la nuit si il commençait à tout lui raconter. Il lui retourna la question, sans attendre à une réponse aussi étonnante. Contrairement à ce qu'il pouvait penser, Iseult, proche des animaux, aidait au sein d'une œuvre caritative. Plus surpris qu'autre chose, il lui fit un sourire. Il trouvait ça adorable et ne pouvait qu’apprécier les personnes proches des bêtes. Elle lui parla également de son sang royal, chose qu'il ignorait réellement et de sa relation avec Alice. Ce n'était pas une surprise, il est au courant du lien qui unit les deux femmes sans trop en savoir sur elles. Alice, reste évasive sur ses amis et surtout sur Iseult. Préférant garder cette relation si privilégiée pour elle, où alors parce qu'elle n'en voit pas l’intérêt d'en parler à son amant. Seulement un amant.

« Mes parents me présentent chaque mois de nouveaux prétendants sélectionnés sur le tas avec qui ils espèrent que je me marie et fonde une famille. » Il sourit, pique une tomate cerise dans assiette et lui pose une question avant de croquer la chair ferme. « Et vous ne voulez pas pour l'instant ? » Il connait bien le problème, ça fait, au bas mot, depuis des vingts ans que son père le harcèle pour qu'il épouse une jeune fille de bonne famille et qu'il lui fasse des enfants. « Tout ça parce que j’ai un QI élevé, ces hommes qu’ils me présentent aussi, je suis grande, eux aussi, bref, ils espèrent que nous fassions des tas de bébés surdoués. Une histoire de gènes, vous devez en savoir quelque chose … » Il lève un sourcil vers elle sans la lâcher des yeux. Oui il en sait quelque chose, mais contrairement à ce qu'on pense ce n'est pas automatique ce genre de... Mélange ? « Vous savez, je ne met pas en doute votre intelligence ni celle de votre futur enfant. Mais deux génies ne produisent pas obligatoirement des surdoués. » Il ne voulait pas entrer dans les détails et surtout pas la vexer. Bon le scientifique avait le don de prendre le dessus lorsqu'on le lançait dans le sujet. « Sinon, je fais ces études pour pouvoir voyager diplomatiquement parlant à travers le monde, et donc enchainer ici avec un parcours en politique. » Il prit une dernière gorgée de sa bière, la terminant avant d'en commander une autre. « Que voulez-vous faire exactement en politique ? » Il pouvait jurer que la moitié des élèves d'Oxford rêvait de finir en politique, il ne comprenait pas vraiment cette passion. Passion qui, d'ailleurs, était quasiment la même que celle d'Alice.

Il se rendait compte qu'il ne savait rien d'Iseult, sauf ce que son amante voulait bien lui dire. Il ne savait pas si il devait être vexé où au contraire trouver ça normal. « Alors, nous sommes loin des dîners des grands palaces, mais vous avez l'air d’apprécier. » Il termina sa phrase avec un sourire, voyant qu'elle avait, sans rien dire, apprécié le début du repas.

© Chieuze

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