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 (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher


☆ date d'arrivée : 08/12/2014
☆ potins balancés : 5082


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MessageSujet: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyMer 31 Déc - 2:36

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

C'est le bruit fracassant de l'orage qui sort Eliakim d'un doux rêve. Il sursaute et allume la lumière, cherchant des yeux un environnement familier. Bon sa chambre, son petit chien qui dort contre sa hanche et... Un homme couché sur le ventre qui dort d'un sommeil profond. c'est qui? pense le trentenaire en regardant le visage d'un jeune éphèbe brun tailler par les dieux Grecs en personne. Il le secoue légèrement alors que ce dernier s'approche de lui, encore endormi et pose sa tête sur le torse de Eliakim qui n'ose plus bouger. Il essaye mentalement de se souvenir de sa soirée mais rien ne lui revient à part beaucoup d'alcool, un peu de drogue et... Un jeune homme qui lui parle. Rien de plus, sans doute la boisson du diable lui aura emmené un trou de mémoire violent. Il soupire et repose sa tête sur le coussin. Le sommeil ne tarde pas à revenir alors qu'il lui reste deux heures à dormir avant de devoir se lever, prendre une douche et partir travailler.

Il espère au fond que ce jeune homme n'est pas un élève, il ne manquerait plus que ça. Il ramène rarement des élèves, mais avec ce qu'il vit en ce moment il enchaîne les bourdes et les amant(e)s sans même faire attention aux visages. Dehors, un autre éclair illumine le ciel alors que le bruit de la foudre fracasse la paix qui règne en cette soirée. Non, il ne pourra pas se rendormir. Alors il pousse légèrement l’Apollon et se lève. A ce moment là il se rend compte qu'il est nu comme un ver et qu'aucun de ses vêtements ne traîne sur le sol. « T'es plutôt bien foutu... » Il se tourne et adresse un sourire au beau brun qui sourit de toute ses dents, l'air bel et bien réveillé. En riant il marche jusqu'à la salle de bain après avoir attrapé des vêtements pour la journée. Il doit assurer des cours toute la matinée. Il se douche, se rase et s'habille avant de rejoindre la cuisine pour grignoter quelque chose. L'heure tourne au pire il sera en avance. Un dernier coup d’œil lui assure que l'inconnu est toujours dans son lit, endormi pendant encore quelques heures. Il tape au mur et alors que le jeune homme se réveille il lui parle d'une voix douce.

« Tu fais comme chez toi, je dois aller bosser. » Seul un grognement lui fait écho alors qu'il sort de son appartement après une dernière caresse à son petit chien. Ce jeune homme, dont il ignore le nom, le rejoint régulièrement dans son appartement pour lui changer les idées depuis la violente dispute avec Alice et que, au passage, ils ne sont plus ensemble. Après tout c'est ce qu'il voulait. Soit lui, soit le nom et la renommée de son père, elle a choisie son père, il l'a quitté. En soupirant il marche dans les rues calmes et désertes d'Oxford pour se rendre à l'université. Le soleil se lève à peine et baigne le ciel de magnifiques rayons orangés.

Il arrive rapidement et au lieu de passer par la salle des profs pour un dernier café, il se rend directement dans sa classe pour préparer ses fiches de cour. Aujourd'hui il va assurer un cour de biochimie cellulaire avec les 6 eme années. L'heure arrive, ses élèves entrent en cour et une fois tout le monde installé il commence.

Après deux heures voilà le moment d'une pause bien méritée. Il range ses affaires car il n'a pas de cour à assurer dans l'heure qui vient. Il sort de sa classe, verrouille la pièce et se met à déambuler dans les couloirs en cherchant une occupation pendant l'heure qui vient. Pourtant le sentiment d'être observé le rend mal à l'aise alors, en cherchant du regard la personne qui semble le fixer il tourne la tête vers la droite. Ses yeux s'accrochent à un regard bleu azur, troublant alors qu'il marche en direction de la personne. Au même moment il arrive à sa hauteur et le frôle, déclenchant un frisson violent sur l'épiderme d'Eliakim. Durant une seconde le monde se fige autour d'eux, il ne reste rien d'autre que son regard. Celui de l'homme de sa vie, leur seul qu'il a aimé avec passion au point de devenir fou après son départ. Il veut prononcer son prénom mais il n'a pas le temps de bouger que déjà, le fantôme de son passé s'enfuit dans le couloir sans lui avoir adressé le moindre mot. « Samuel ! »

Il le suit, accélère le pas alors que Samuel essaye presque de le fuir. Le trentenaire le rattrape par le bras au détour d'un couloir, il le pousse contre une porte avant de l'ouvrir et de le forcer à entrer dans la pièce. Une fois au calme, loin des regards indiscret il se retourne vers lui. « Sam... C'est toi ? » Un instant il l'admire, son visage est beaucoup plus marqué que dans ses souvenirs, son regard de glace, chacun de ses trais... Il voudrait le toucher, mais il ne peut pas. Il se retient, peut être un fantasme de son esprit souffrant. Qui sait ?

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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyMer 31 Déc - 21:49

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Samuel mordit dans sa lèvre inférieure et ses doigts firent un bruit mat sur le cuir du volant alors qu’il le tapotait nerveusement. Devant lui se dressait la silhouette imposante du bâtiment principal de l’université mais il ressentait une angoisse bien différente de celle qu’il avait éprouvée lors de son premier jour de cours ici. A l’époque il était élève et il avait la vie devant lui. Maintenant il avait quelques années de plus et la sensation d’avoir échoué à se libérer de son passé parce qu’il n’aurait même pas été étonné de voir une vision du passé surgir devant son regard céruléen et le plonger au fond du trou dont il essayait de se sortir. Tapant un grand coup dans son volant, il fouilla dans la poche intérieure de sa veste et en sortit un flacon argenté qu’il dévissa sans attendre pour faire couler une bonne lampée de scotch dans le fond de son gosier. Serrant les dents, il se décida enfin à décoller ses fesses de là.

Comme il arrivait en cours d’année pour faire un remplacement, il ne passa pas inaperçu au bureau administratif. On lui avait même préparé un petit paquet avec un mug, un cactus et la clé de son nouveau bureau –qu’il voyait toujours comme un pénitencier à profs, destinés à écouter les conneries et plaintes de ses élèves. – et dans lequel il ne passerait pas beaucoup de temps. Il avait l’art de s’extirper de ce genre de situations. Une secrétaire fort mignonne, toute en formes, l’accompagna jusqu’au dit lieu du crime, ne se gâchant pas le plaisir de scanner l’homme des pieds à la tête avant de s’éloigner dans un joli balancement de hanches. C’était au moins une chose qu’il se rappelait parfaitement d’Oxford, cette énergie sexuelle permanente, partout. Etrangement les seules années de sa vie où il avait été fidèle. Haussant un sourcil alors qu’une pensée non invitée se faisait un chemin dans son esprit, il secoua la tête pour l’en chasser et prit possession de son nouveau lieu de travail. Il lui fallut une nouvelle lampée d’alcool pour trouver le courage d’en sortir et d’affronter ses démons.

Puissants, ils le talonnaient à chaque pas, lui donnant l’impression d’être suivi et que quelqu’un soufflait dans sa nuque. Il n’était pas serein, parce qu’il savait qu’il avait toutes les chances de tomber sur « Lui ». Bien qu’encore une fois il ne permit pas à ses pensées de s’égarer dans cette direction. Ce dont il essayait de se persuader, c’était que littérature et chimie étaient deux domaines totalement opposés et qu’en toute logique étudiants et professeurs n’avaient pas à se rencontrer. C’est là qu’il avait tort. Il le sut à la seconde où il posa le regard sur sa silhouette, reconnaissant entre milles la teinte flamboyante de ses cheveux. Quoi qu’il en dise, Eliakim n’avait jamais rien eut d’un blond vénitien. Il était juste trop têtu pour se rendre à l’évidence. Il sentit ses mains devenir moites, et sa bouche s’assécher en même temps qu’il ressentait une brusque attraction vers son ancien amant, mais le cerveau en berne et les jambes en coton, il passa à côté de lui en trombe, ignorant son appel. Il se serait mis à courir, s’il en avait eu la force à cet instant.

Brusquement il sentit qu’on l’attrapait et son souffle se coupa quand son dos heurta le bois d’une porte. Cédant sous leurs poids, elle laissa leurs silhouettes s’infiltrer dans la salle de classe déserte. C’était fou comme quelque chose d’aussi insignifiant que l’odeur de la peau de quelqu’un pouvait réveiller des souvenirs avec tant de vivacité. Au point qu’il aurait pu jurer avoir ses lèvres contre les siennes. Mais non.
« Enfoiré. » Grogna-t-il en donnant un coup de poing dans l’épaule du rouquin. Désarmant le moment avec son humour, comme toujours. « J’ai pas tant vieilli que ça. » Levant les yeux au ciel il fit stratégiquement quelques pas d’écart, mettant une table entre lui et son ancien compagnon. Il fourra ses mains dans ses poches, un peu hésitant sur la conduite à tenir. Il avait voulu cet instant autant qu’il l’avait redouté. S’éclaircissant la gorge, il se dandina d’un pied à l’autre, un peu mal à l’aise.
« T’es pas trop mal non plus pour un croûton. Putain… Excuse moi je peux pas faire ça. » Esquiva-t-il en faisant route vers la sortie.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyMer 31 Déc - 23:00

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Voila plusieurs semaine qu'il n'a pas de nouvelles d'Alice. Depuis leur dernière dispute tellement violente qu'il en est devenu fou, il n'a même pas eu un message d'elle. Il a tenté de l’appeler, mais elle ne répondait jamais alors il a compris. Il la laisse, tout est fini et il ne peut plus rien espérer de cette histoire. Après tout elle a raison, il n'est rien que la copie conforme de son père qu'il déteste. Il ne veut pas accepter cela mais il doit se rendre à l'évidence, il est ce qu'il a toujours voulu fuir. Alors pour oublier il c'est jeté à corps perdu dans le travail, l'alcool et même la drogue. A tel point qu'il pense avoir abusé aujourd'hui en voyant Samuel devant lui. Fantôme de son passé, il ne pensait jamais le revoir.

Il pense à lu souvent, sans s'attarder pour ne pas souffrir et se poser toutes les questions qui lui passent en tête. La principale, pourquoi est-il parti ? Sans même un adieu. Ils étaient bien ensemble, heureux, amoureux. Le bonheur doit l'avoir oublié où alors c'est lui qui fait fuir tout le monde, ce serait une bonne explication. Samuel voulait l'éviter mais c'était sans compter sur la poigne d'Eliakim et sa taille bien plus grande que le beau brun. Il l'attrapa par le bras et en quelques secondes il furent dans une classe, loin de tout le monde et du bruit. Il ne fit pas attention au regard mi-choqué où amusé des élèves. Qu'allait-il penser ? Après tout on est à Oxford, il n'est pas rare que des élèves réalisent leur fantasmes dans des salles de cour alors des professeurs... Bref.

« Enfoiré. » Un petit coup de poing sur son épaule le fit rire. Il devait reconnaître qu'il avait mis de la force dans ses gestes, un peu trop peut-être. La peur de le voir s'enfuir encore une fois sans doute. « J’ai pas tant vieilli que ça. » comme réponse à sa question. Eliakim resta bloqué sur le visage de l'homme qui avait partagé sa vie pendant de longues années. Il l'admirait, cherchait à voir une preuve comme quoi il n'est pas réel mais rien ne vint. Tout était trop clair, trop vrai pour n'être qu'un rêve. Il sentait son parfum et en une seconde, il aurait voulu lui dire tant de chose et se taire en même temps juste pour profiter de sa présence. Etait-il trop joyeux ? Sans doute. Il aurait du lui en vouloir. Mais on apprend rien de la colère, on ne retire rien des regrets.

« Six ans Samuel... »
Lache Eliakim dans une murmure, le souffle court. Pourtant tout se brise alors que Samuel se retourne pour s'enfuir, cassant le contact visuel entre les deux hommes. « T’es pas trop mal non plus pour un croûton. Putain… Excuse moi je peux pas faire ça. »Crouton ? Merci. Il ne prend même pas le temps de relever que déjà Samuel essaye de se détourner. Mal à l'aise, les mots sont faibles. Pourtant le professeur de biochimie l'attrape par le bras et s'approche de lui. Lentement, doucement il lui empêche de sortir et le plaque contre la porte en bois. « Pas cette fois. » Il ne le laissera pas fuir encore sans rien faire. Pourtant il a cherché Samuel comme jamais pendant des mois après son départ. Sans le retrouver et perdant sa trace à chaque fois. Il l'aurait rejoint, il aurait voulu entendre de sa bouche qu'il ne l'aime plus et que tout est fini.

Comment accepter quand on ne sait même pas pourquoi la personne que vous aimez part sans la moindre explication ? Aussi prêt de lui, il sent le souffle alcoolisé de son ancien amour lui chatouiller les lèvres. Tiens, il ne buvait pas avant où alors rarement. Un manque à combler ? Durant une seconde il plante ses yeux dans le regard de Samuel, il ne le lâche pas des yeux alors que sa main droite se pose sur la joue de l'homme qu'il aimait plus que tout. Du bout des doigts il caresse son menton et redessine sa bouche en se mordillant la lèvre, luttant pour ne pas l'embrasser.

Il est là, réel et bien vivant. Une ride se dessine au coin de ses yeux alors que les doigts d'Eliakim glissent sur sa joue. Sa fossette prend forme sous sa main. La douceur de sa peau tel de la soie le jette quelques années en arrière, quand ils n'étaient que de jeunes adultes fou et amoureux. Sans lâcher son regard bleu azur ses doigts se posent sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux. « Excuse moi. » Il le lache et se recule comme si il venait d'être brûlé. Pendant un instant il regarde sa main, il y a encore une seconde elle était sur la peau de Samuel, afin de retrouver toutes les sensations. Aujourd'hui elles sont plus douloureuses que jamais alors, les yeux toujours fixés au sol il lui demande d'une petite voix. « Que fais-tu là ? Je ne pensais jamais te revoir... » Il relève les yeux sur... Son collègue à présent et attend une réponse ? Peut-être devront-ils faire comme si rien n'était, comme si rien ne c'était passé entre eux. Il ne savait même pas ce que Samuel avait fait pendant toutes ces années. Marié, en couple, avec un homme ? Célibataire ? Quel chemin depuis ce temps ? Trop de questions, pas assez de temps.

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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyJeu 1 Jan - 23:42

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Les lèvres de Samuel se pincèrent pour ne former plus qu’une ligne blanche sur son visage déjà pâle et son regard s’assombrit de tristesse. Six années qui avaient pris des airs d’éternité. C’était la constatation qu’il faisait à l’instant. Il avait souffert ces six années comme autant de traversées du désert. Elles l’avaient rendu aigri et à moitié alcoolique. Le moitié n’était là que pour le rassurer un peu. Tout ce temps, il n’avait été qu’en apnée. A moitié vivant, à moitié conscient. C’était comme s’il s’était coupé un bras en espérant faire disparaître la douleur qu’il ressentait au fond de lui. A la place il n’avait récolté qu’une sensation de vide. Rattrapé par ses démons autant que par son ancien amant, Samuel se rendit à l’évidence : il était temps de répondre aux questions que son départ avait soulevées et qu’il avait fuies par lâcheté, par peur de ne pas pouvoir tenir ses engagements.

Il attendait, fébrile, que la colère du rouquin explose. Il tressaillit même quand il leva la main, fermant ses paupières quand les doigts d’Eliakim le caressèrent avec douceur. Il aurait presque préféré qu’il lui colle un bon poing dans la gueule, plutôt que de le traiter avec autant de douceur et… D’amour ? Samuel sentit son ventre se contracter sous l’effet d’un trop plein d’émotion. Il ne rendit pas les gestes, il préféra ignorer le fait qu’il rêvait de souder sa peau à la sienne, qu’il avait lui aussi envie de sentir la chaleur de son derme sous ses doigts. Frappant l’arrière de son crâne contre le panneau en bois de la porte, il laissa un soupir s’échapper de ses lèvres. La douceur d’Eliakim l’effrayait, il avait peur de renouer trop facilement avec ses sentiments pour son ancien amant.

*Comme si tu avais jamais pu l’oublier… * La pensée fusa dans son esprit, claire et nette, lui coupant le souffle encore une fois. Il était bien obligé de reconnaître ce que tout son corps essayait de lui communiquer, cette fièvre, cette fébrilité, cette sensation de vie qu’il ressentait, c’était la passion qu’il avait pour Eliakim, nourrie par sa présence, ravivée par son odeur et la chaleur de son corps.

« C’était le but. Qu’on ne se revoit jamais. » Alors pourquoi être venu ici ? Mécontent il chassa de nouveau la question de son esprit et profita du recul d’Eliakim pour s’éloigner à nouveau, mettre quelques tables entre eux. Baissant le menton, il passa sa main sur na nuque, embarrassé par son comportement six années plus tôt. Il avait traité leur histoire comme si elle n’était rien, n’offrant au rouquin qu’une vague explication griffonnée à la hâte. Puis ensuite le silence. L’absence.

Ses mains sur ses hanches, il leva les yeux au ciel, mordillant encore dans sa lèvre inférieure au point qu’elle soit enflée, comme s’il cherchait « là-haut » une aide quelconque. Il cherchait surtout la force de ne pas succomber à son instinct et d’atterrir dans les bras de son ancien amant. Il était facile de retomber en amour avec lui. Trop facile. « Je sais que tu dois m’en vouloir mais… » J’en pouvais plus, je ne t’aimais plus… Il ouvrit la bouche et articula mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il était incapable de lui mentir sur ses sentiments. Pourtant ça aurait été plus simple, de lui mentir, et de garder pour lui les lambeaux de leur histoire.

« Six ans… C’est long hein. De l’eau a coulé sous les ponts. Tu as une autre vie maintenant. Ca servirait à rien de remuer tout ça. »

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyVen 2 Jan - 1:55

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Le voir ici le remplissait de joie, de colère mais aussi d'un sentiment d'amertume difficilement acceptable. Il voulait lui dire énormément de chose, se taire en même temps. Accepter sa présence et le repousser, l'embrasser et le frapper. Tant de chose en lui, il allait en devenir fou et perdre toute raison. Le peu qu'il pouvait lui rester du moins. Il sentait tellement d'amour et d'injustice en lui, qu'il ne pouvait que se reculer loin de Samuel afin de se protéger. Depuis sa dispute avec Alice il évitait les conflits, de peur de fondre en larme ou dans la drogue à la moindre contrariété. « C’était le but. Qu’on ne se revoit jamais. » Cette phrase tomba en lui comme une douche froide. Le maigre sourire qu'il pouvait afficher fut réduit à néant alors que dans ses yeux on pouvait lire une profonde tristesse.

Il ne pensait pas prendre une phrase si dure dans les dents, à peine quelques secondes après avoir revu Samuel. Ce dernier passa sa main dans sa nuque et sembla un instant chercher ses mots, mal à l'aise. « Tu es radical, c'est un trais de caractère que je ne te connaissais pas. » Il c'était levé un matin dans son appartement, seul, le lit froid et vide. Il avait cherché pendant quelques secondes son amant des yeux, sentant que rien ne serait normal en cette froide journée de février. Un peu avant la St Valentin. Pour cette fête des amoureux, il voulait emmener Samuel au restaurant, lui offrir une belle gourmette, lui faire tendrement l'amour en entrant. Au lieu de ça, son 14 février fut passé au lit, à déprimer, seul.

Samuel avait fuis comme un lâche, sans une autre explication qu'un mot écrit à la va vite, au crayon gris et posé sur le bureau de leur appartement. Il ne l'aimait plus, c'est ce que c'était dit Eliakim pour apprendre à survivre et surtout pas se laisser mourir. Sinon il l'aurait fait, la douleur était si forte qu'il ne se serait jamais plus levé de son lit au point d'en mourir. Son premier chagrin d'amour, il 'lavait si mal vécu. Et ne pouvait en parler à personne, car leur histoire avait le mérite d'être bien cachée. « Je sais que tu dois m’en vouloir mais… » Le rouquin releva la tête alors que son ancien amant laissait sa phrase en suspend, sans la poursuivre. Ses mots semblèrent se noyer dans sa bouche alors qu'il articulait mais qu'aucun son ne franchissait ses lèvres. Il soupira, comment pouvait-il parler en son nom ? Si il lui en voulait tant que ça, il lui aurait collé un bon coup de point dans le menton.

« Six ans… C’est long hein. De l’eau a coulé sous les ponts. Tu as une autre vie maintenant. Ca servirait à rien de remuer tout ça. » Un rire sarcastique franchit ses lèvres alors qu'il croisait ses bras sur son torse. Si cela pouvait être aussi simple il l'aurait su et surtout, il n'aurait pas autant souffert. Mais Samuel avait-il souffert de l'absence de son amant ? D'ailleurs, leur histoire était si peu importante ? « Donc c'est à ça que tu résumes nos années ensembles ? Quelque chose qu'il faut oublier. Passer au dessus. Après tout quatre ans ce n'est rien ! » Un peu de colère, beaucoup de souffrance. Il tourne en rond comme un animal en cage, se mord la lèvre et finalement sort une cigarette de sa poche. Il l'allume, la première bouffée lui brûle les poumons et le calme. Il ferme les yeux en recrachant la fumée avant de s'asseoir sur un des bureaux présents dans la pièce.

« Tu es peut-être passé au dessus sans trop d'effort, tant mieux pour toi. Tu... Ne m'as même pas donné de raison à ton départ. Juste un mot mal écrit sur un morceau de feuille, sans même une excuse. Rien. J'avais si peu d'importance pour toi ? » C'est un regard vide que se pose sur Samuel. Cet homme a toujours eu le don de faire ressortir le meilleur et le plus violent de son être. Il pouvait à l'époque le rendre meilleur comme faire de lui le pire homme de l'université. Quel pouvoir, qu'elle attraction. Et c'est toujours le cas aujourd'hui, pour son plus grand malheur. Il ressent des sensations qu'il pensait avoir oublié depuis six longues années mais qui sont bien là, au fond de son cœur. Attendant le moment pour resurgir et le faire se sentir vivant comme jamais. « Pourquoi tu m'as abandonné ? » Et laissé, seul, avec mon désespoir et l'ombre de notre amour comme seule compagnie à mon âme blessée.

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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyVen 2 Jan - 9:42

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

« Tu es radical, c'est un trait de caractère que je ne te connaissais pas. » Samuel ne le dit pas, mais il y avait des tas de choses qu’Eliakim ignorait sur lui aujourd’hui. Comme le fait qu’il se traînait comme une enveloppe vide et qu’il avançait dans une sorte de brouillard en permanence. Qu’il ne vivait pas vraiment en réalité. Pas depuis qu’il était parti sans se retourner. Comme s’il avait laissé derrière lui non seulement son amour, mais également une part de lui-même. Il était conscient du poids de la flasque d’alcool dans sa poche, et même si la tentation d’y boire était grande, il s’y refusa par fierté, préférant que ce trait-là reste ignoré d’Eli également.

« Donc c'est à ça que tu résumes nos années ensembles ? Quelque chose qu'il faut oublier. Passer au-dessus. Après tout quatre ans ce n'est rien ! » Il mordait l’intérieur de sa joue, débattant sur la nécessité de le détromper ou non. Mais même s’il était certain d’avoir fait le bon choix en partant, Samuel n’avait pas pour autant envie de laisser croire à Eliakim que leur histoire n’avait rien représentée pour lui. Au contraire elle était tout. 4 années qui avaient hantées les 6 suivantes. Mais les mots étaient aussi difficiles à former que le moindre mensonge et Samuel se rendait compte à quel point l’homme avait de l’influence sur lui, comme il aurait suffi d’un rien pour le persuader à rester. Il le voyait doucement s’échauffer et il avait envie de le prendre dans ses bras pour l’apaiser. Il n’aimait pas le voir souffrir, il n’aimait pas ce qu’il lisait dans son regard. Face à tout ça il était trop faible, d’où la lâcheté.

« Tu es peut-être passé au-dessus sans trop d'effort, tant mieux pour toi. Tu... Ne m'as même pas donné de raison à ton départ. Juste un mot mal écrit sur un morceau de feuille, sans même une excuse. Rien. J'avais si peu d'importance pour toi ? » L’odeur de la cigarette aiguisa encore son envie d’alcool mais il ne bougea pas, finissant par s’assoir à moitié contre l’un des bureaux, le nez planté vers le sol. C’était trop dur de le voir en face de lui maintenant. Trop difficile d’être témoin de sa souffrance et d’affronter les vérités qu’il s’était forgé. Il n’était pas parti parce qu’il ne l’aimait pas, mais parce qu’il l’aimait trop. Le regard de son ancien amant lui glaça le sang mais il essaya de se convaincre de la justesse de la décision. « Pourquoi tu m'as abandonné ? » Jusqu’à ce que de nouveaux mots d’Eliakim le frappe en plein cœur et le blesse. Frottant son front avec le dos de sa main, il se courba en deux alors qu’une douleur imaginaire lui tordait les entrailles et lui coupait le souffle. C’était difficile de faire face au fantôme d’une relation, de constater les dégâts que cela avait produit. Il aurait voulu n’être rien pour Eliakim, qu’il l’oublie facilement et le reconnaisse à peine en le croisant dans les couloirs. Il ne supportait pas l’idée de l’avoir fait souffrir.

« Putain Eli tu sais bien ce que je ressent pour toi. » Avec lui il était incapable de mentir, même pas de prétendre que ses sentiments appartenaient au passé. « Si je suis parti c’est parce qu’on était face à un mur. La fin de nos études. La fin de notre vie à Oxford et après le monde réel. Qu’est-ce qu’on aurait fait ? Prit un appartement en colocation ? Continuer à se cacher de nos familles et de nos amis ? Y a qui pour témoigner qu’il a existé quelque chose entre nous ? Je suis parti pour nous permettre à tous les deux de passer à autre chose. Je voulais tout un tas de trucs de toi, avec toi. Une maison, une vie, une putain de reconnaissance. Et je savais que tu n’oserais jamais affronter ton père pour ça. J’étais prêt à tous les envoyer chier mais pas toi. »

© Chieuze

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptySam 3 Jan - 22:18

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Il est beau. Dieu qu'il le fait en un seul regard. Il se perd dans ses yeux et en un instant tout lui revient. Les baisers au coin du feu, les caresses le soir après l'amour. Son corps contre le sien. Partout. Autour de lui, contre lui, sur lui, en lui... Eliakim secoue la tête plutôt alors que le goût de la peau de Samuel revient sur sa langue. Salée et parfumée. Une odeur de cannelle, il se lavait avec un savon à la cannelle et à l'orange à l'époque. Cela lui donnait un parfum de gâteau que Eliakim adorait, il n'était pas rare qu'il rejoigne son amant sous la douche juste pour sentir son odeur si précise. Quand il est parti, il a gardé la bouteille contenant un reste de produit dans sa douche pendant des mois. Parfois quand cela devenait trop lourd il l'ouvrait pour respirer le contenu. Il fondait en larme tel un idiot dans la salle de bain.

Aujourd'hui ce parfum n'est plus le même, tout comme l'homme qui se tient devant lui. Il est plus froid, plus distant. Plus dur. Comme jamais Samuel ne l'a été. Pas avec lui du moins, avec lui il était chaleureux, tendre. Il ne trouve qu'une statut impassible, l'air fatigué, pire encore épuisé. Il semble porter le monde sur ses épaules et comme si le poids est trop lourd, ses épaules s'affaissent. Il courbe le dos, attendant des coups, des violences verbales qui ne viennent pas. Il est réellement comme ça où alors six ans sans le voir ont modifiés ses souvenirs ? Samuel se frotta le front avec sa main, signe qu'il devenait de plus en plus mal à l'aise. Pas qui, quoi ? Sa présence, ses paroles, les souvenirs ? Tout. « Putain Eli tu sais bien ce que je ressent pour toi. » Il l'aime encore. Cette idée lui saute aux yeux alors qu'un sentiment de chaleur envahit tout son être.

Il ne devrait pas ressentir ça, ils ont leur vie chacun de leur côtés. Lui... Veut Alice et Samuel... Il ne le sait pas encore. Pourtant l'espoir naît en lui, le plus beau et le pire des sentiments. Il le fait taire en reportant son attention sur son ancien amant qui poursuit. « Si je suis parti c’est parce qu’on était face à un mur. La fin de nos études. La fin de notre vie à Oxford et après le monde réel. Qu’est-ce qu’on aurait fait ? Prit un appartement en colocation ? Continuer à se cacher de nos familles et de nos amis ? Y a qui pour témoigner qu’il a existé quelque chose entre nous ? Je suis parti pour nous permettre à tous les deux de passer à autre chose. Je voulais tout un tas de trucs de toi, avec toi. Une maison, une vie, une putain de reconnaissance. Et je savais que tu n’oserais jamais affronter ton père pour ça. J’étais prêt à tous les envoyer chier mais pas toi. » Il baisse le regard, prit en faute. Il touche là où ça fait mal et surtout il vise juste. Eliakim n'était pas prêt à affronter son père et surtout, il ne l'aurait pas fait. Il aurait imposé son choix de vie et n'aurait jamais plus vu celui qui lui a donné un nom.

« Tu aurais du me parler. Me le dire... Je ne t'aurais pas imposé avec mes parents et surtout pas avec mon père cela aurait été impossible il est trop borné. Mais... »
Il cherche ses mots un instant, trouve son courage des les yeux de Samuel qui le fixent. « J'aurais coupé le contact avec mon père, c'était la seule solution. Je t'aurais tout apporté sur un plateau en argent si seulement... » Il pose sa tête entre ses mains, ses pensées vont trop vite. Les souvenirs sont trop vifs. Tout ce temps perdu, ces années loin de l'autre pour une simple question de famille. Il ne peut pas le supporter, pire encore il s'en veut. Il n'est bon qu'à faire souffrir les gens autour de lui. Alice, et puis Samuel maintenant. Il pensait que le beau brun l'avait quitté parce qu'il ne l'aimait plus.

Certainement par pour ces raisons là. « Si seulement tu m'avais parlé. Et... Tu étais aussi sous l'influence de ton père à l'époque ne me dis pas le contraire. » Sa cigarette termine de se consumer dans le cendrier. Il fume depuis que Samuel est parti. Si seulement il avait su... Il ne pouvait pas changer le passé, seulement le regarder avec tristesse en observant tout ce qu'il n'aura jamais, car ils n'ont pas su se comprendre au bon moment. Il est fautif, il aurait pu réagir plus tôt. L'émotion monte dans sa gorge, il déglutit pour s’empêcher de pleurer. « Je ne suis jamais vraiment passé à autre chose. Tu hantes toujours ma vie, quelque chose me ramène à toi tous les jours. Et toi ? » Il y a Alice bien-sur mais depuis Sam, aucun autre homme ne peut se vanter d'avoir fait craquer le chercheur en biochimie. Il a volé d'un lit à l'autre sans prêter attention aux visages ni aux prénoms. Seul Alice peut être fière, elle a réussi à le rendre accroc.

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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptySam 10 Jan - 18:21

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »



« Tu aurais du me parler. Me le dire... Je ne t'aurais pas imposé avec mes parents et surtout pas avec mon père cela aurait été impossible il est trop borné. Mais... J'aurais coupé le contact avec mon père, c'était la seule solution. Je t'aurais tout apporté sur un plateau en argent si seulement... »
Samuel secoua la tête comme s’il ne voulait pas entendre ce qu’Eliakim avait à dire. Ce n’était pas faute d’avoir cherché à l’époque un signe dans l’attitude de son amant qui lui prouverait combien ce dernier était prêt à affronter sa famille, et surtout son père, pour être avec lui. Mais il avait vu les jours, les semaines et les mois s’écouler et leur liaison était toujours demeurée à l’état de secret et jamais le rouquin n’avait remis en cause ce statut. Jamais il n’avait évoqué le fait qu’il aurait aimé tenir la main de Samuel devant témoins et le présenter comme l’homme de sa vie plutôt que comme son colocataire et ami. Oui, Samuel s’était sentit insulté mais il n’avait jamais osé le dire parce qu’il avait peur que ses attentes et ses exigences finissent par faire peur à Eliakim et l’éloigne de lui. Egoïstement il avait fui pour garder le souvenir d’un homme qui l’aimait avant de voir leur relation se détériorer. La promesse d’Eliakim venait trop tard. Beaucoup trop tard.

« Si seulement tu m'avais parlé. Et... Tu étais aussi sous l'influence de ton père à l'époque ne me dis pas le contraire. »
L’écrivain se mordit la lèvre, hochant simplement la tête pour accorder raison à son ancien amant. Toutes les fautes n’étaient pas à imputer à Eliakim, ils étaient deux à avoir fait foirer leur relation et il ne pouvait pas nier que l’avis de son père avait aussi penché dans la balance. Il avait fait des études pour plaire à sa famille, s’il était professeur c’était parce que ça les rendaient fiers et ils ignoraient tous encore qu’il écrivait sous pseudo des livres si brûlants que malgré les chiffres scandaleusement hauts de ses ventes, personne n’admettait jamais l’avoir lu. Il était, avait toujours été un vilain petit secret.

« Je ne suis jamais vraiment passé à autre chose. Tu hantes toujours ma vie, quelque chose me ramène à toi tous les jours. Et toi ? »
La tête commença à lui tourner et il sentit que sa gorge devenait sèche. Il avait plus envie encore maintenant d’une nouvelle gorgée d’alcool. Il voulait offrir une réponse raisonnable, celle qui n’irait pas bouleverser leur vie actuelle mais encore une fois il se retrouvait aphone, incapable de faire sortir les mots de sa bouche. Il n’avait jamais été capable de mentir à Eliakim, il ne le serait sans doute jamais. Pourtant il avait l’impression que sa confession allait être comme un séisme et qu’elle ne serait que le début d’ennuis.

« Eli’ s’il te plaît pas ça… » Il cacha son visage derrière ses paumes, assis maintenant sur le coin d’un bureau parce que ses jambes seraient incapables de soutenir son poids et de lui permettre de rester debout. Il avait chaud et froid, il se sentait au bord du malaise. Il se détestait pour le mal qu’il avait causé, parce qu’il n’y avait pas de doute en voyant l’expression d’Eliakim de se rendre compte que son silence et son absence l’avait fait souffrir. Il se sentait comme un monstre. Retirant ses mains de son visage, il essuya une larme qui roulait sur sa joue, et lécha sa lèvre supérieure pour y goûter la saveur salée de son chagrin. Il poussa un soupir, son menton tremblant sous l’effet de l’émotion.

« Chaque putain de seconde est une torture. » Avoua-t-il finalement avec l’impression que chaque mot lui écorchait la gorge. Il saignait de l’intérieur. Il n’avait pas tenu plus de quelques minutes ses résolutions face à Eliakim. Il savait maintenant avec certitude qu’il n’aurait jamais pu le quitter en étant face à lui. Il était trop faible quand il était question de ses sentiments pour son ancien amant. C’était une douleur permanente que de ne pas être avec lui. « Chaque fois que je regarde dans le miroir je déteste ce que j’y vois. Un lâche qui n’a pas su se battre pour ce qui comptait le plus dans sa vie. Maintenant… maintenant quelle importance… »



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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptySam 10 Jan - 23:08

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

« Eli’ s’il te plaît pas ça… » Pas quoi ? Il soupire, se prend la tête entre les mains et prend quelques secondes pour souffler. Une migraine violente tape dans ses tempes et ses yeux le brûlent. Il voudrait pleurer mais ses joues restent malheureusement sèches. Il aime pleurer c'est pour lui une façon de respirer et de se détendre. Il est comme les enfants sur certain point quand quelque chose ne va pas où le frustre il pleure afin de se détendre et tout de suite après ça va mieux. Il voudrait faire la même chose mais sans doute par fierté, il est incapable de lâcher une larme face à Samuel.

Il retira ses mains de son visage en même temps que Samuel. Il découvrit les joues de son ancien amant souillés de larmes et par réflexe voulut aller vers lui. Mais son esprit lui hurla un non si sonore que Eliakim se surpris lui même. Il ne pouvait plus agir ainsi avec Samuel, ils n'étaient plus rien l'un pour l'autre enfin officiellement. De toute façon rien n'avait été officiel entre eux, c'est bien ça que le beau brun lui reprochait. Pourtant poussé par ses sentiments il s'approcha de Samuel doucement, craignant qu'il ne profite d'une seconde pour s'enfuir.

Avec un geste léger le brun effaça les larmes de ses joues et se remit à parler. « Chaque putain de seconde est une torture. » Ils vivaient la même chose exactement la même. Au début Eliakim avait survécu à la douleur, s'enfermant dans une bulle de travail, d'alcool et même de drogue sans faire attention au monde autour de lui. C'est à cette époque qu'il avait commencé à fumer, pour se détruire de l'intérieur et surtout se détendre. Il avait l'impression que chaque cigarette lui apportait un sentiment de plénitude, pendant un instant. Mais cet instant ne dure pas et comme toutes addictions, il faut augmenter les doses pour ressentir les effets du début.

Alors comme un boulimique de travail il avait enchaîné les thèses, avait assuré ses cours à Oxford et avait même accepté de donner des cours à des élèves en difficultés. Certain autour de lui dont Clyde avaient crus un instant qu'il était en manque d'argent pour accepter autant de chose d'un coup. Mais non, il était en manque d'amour, de tendresse, de sa peau et de son odeur. Il enchaînait les conquêtes aussi, les hommes surtout, brun de préférence qu'il appelait Samuel pendant l'amour. Cela avait tendance à faire fuir ses amants d'une nuit, rappelant à Eliakim combien il pouvait être seul et abandonné sans l'homme de sa vie. Après plusieurs mois il était tombé de fatigue au fin fond de son lit, refusant de se lever car sa condition ne le lui permettait plus.

C'est à ce moment là que ses amis c'étaient inquiétés pour lui car il refusait de voir du monde où de sortir. Il dormait, une dépression d'après les médecin. Le monde du sommeil lui permettait d'oublier où de rejoindre son amant dans ses rêves, cela dépendait. Et puis un soir, avec Clyde ils avaient pris le chemin d'un petit restaurant/bar pour boire un coup. Eliakim restait muet face à son ami sur les raisons de cette dépression. Ce soir là il avait rencontré, elle l'avait fait sourire et elle était rentrée avec lui. Depuis ce jour là il avait appris à sourire, rire et se lâcher avec quelqu'un d'autre, jusqu'à en tomber amoureux.

Pourtant face à son ancien amour il sentait ses barrières se briser et surtout ses sentiments remonter à la surface. Sans qu'il ne puisse s'en empêcher il s'approcha de Samuel qui se soutenait à une table, les jambes tremblantes. « Chaque fois que je regarde dans le miroir je déteste ce que j’y vois. Un lâche qui n’a pas su se battre pour ce qui comptait le plus dans sa vie. Maintenant… maintenant quelle importance… » Il ne savait quoi répondre à ça alors, maintenant trop prêt du corps du beau brun il leva ses mains pour les poser sur son visage. « Tu n'es pas un lâche, tu es l'homme le plus courageux que j'ai pu rencontrer. Il en faut du courage pour quitter l'homme qu'on aime. » Avec une infinie tendresse il essuya les dernières larmes coulant sur ses joues. Il avait le don de le faire craquer, le faire céder comme jamais surtout quand il sortait ce visage magnifique. Marqué par la vie, mais toujours aussi beau. Pourtant pendant une seconde tout s'écroule autour d'eux, il ne reste rien. Eliakim s'approche, trop il le sait mais il veut tellement sentir le goût de ses lèvres une dernière fois.

La barbe de trois jours piqua sur les mains d'Eliakim qui ne fit même pas attention. « Empêche moi... » Il retient son souffle, le regarde et plonge ses yeux dans ceux, bleus de Samuel. Il se perd dans son regard, se mord la lèvre tant il voudrait rester ainsi pour toujours. « Empêche moi de t'embrasser... » Il approche ses lèvres de la bouche de Samuel. Son souffle chatouille les narines du professeur de biologie. Il sait qu'il va faire une énorme bêtise pourtant il ne peut s'en empêcher. De toute façon quand ça touche Samuel il n'est plus maître de lui même. La seule chose qui pourra le faire reculer c'est que le brun le repousse et brise le lien visuel qui les unis. Dehors la sonnerie retentit, ils devraient faire cour et pourtant Eli' reste sourd, il ne voit que Samuel et n'entend que la respiration maintenant anarchique de son ancien amant.

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Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »


Samuel ne pouvait plus fuir. Ses sentiment l’avait littéralement cloué sur place. Il ne fixait jamais longtemps son regard sur Eliakim, parce qu’à chaque fois il était saisit par la beauté de son ancien amant, mais aussi par la vigueur de ses sentiments pour lui. Il croyait que le temps avait fini par les atténuer mais c’était loin d’être le cas, il ressentait toujours la même passion folle que dans leurs jeunes années, quand ils ne pouvaient pas être seuls dans une pièce sans se sauter dessus et s’arracher leurs vêtements. Il était mis KO par une telle force, soumis aux mouvements du rouquin. Quand il s’approcha, il n’eut même pas un geste de recul alors que l’idée de se soumettre à ses émotions le terrifiait la seconde précédente. En réalité il voulait le savoir proche, il voulait n’avoir qu’à tendre le bras pour le toucher.

Docile comme un enfant, il laissa Eliakim effacer les dernières traces de larmes sur ses joues, mordant et mâchouillant ses lèvres pour s’empêcher de dire des énormités. Il avait suffi d’un contact pour qu’il se sente apaisé, pour que des années de souffrance s’envolent par magie. « Tu n'es pas un lâche, tu es l'homme le plus courageux que j'ai pu rencontrer. Il en faut du courage pour quitter l'homme qu'on aime. »Il baissa néanmoins le regard, secouant doucement la tête mais pas avec assez de force pour déloger les doigts d’Eliakim. « Eli’ y a vraiment rien de courageux dans ce que j’ai fais… » Quand il trouva la force de relever le regard, il fut saisit par le feu des prunelles d’Eliakim, par l’intensité des sentiments qui y brûlaient et il s’y perdit avec volupté. Il avait oublié ce que ça faisait que d’être aimé par lui, maintenant il s’en rappelait. Sous le regard d’Eli il se sentait spécial alors qu’au fond il n’était qu’un homme, et pas le plus admirable de tous qui plus est. Pendant un instant il pensa à l’anneau qu’il portait au doigt et qui pesait une tonne à cet instant, avant que la voix d’Eliakim ne l’attrape à nouveau dans ses filets.

« Empêche moi... Empêche moi de t'embrasser... » Comme si… Comme si c’était seulement possible. Posant ses mains sur celles de son amour, Samuel tenta de s’énumérer toutes les bonnes raisons qu’il aurait de résister à sa propre envie de l’embrasser. Aucune ne semblait supporter la comparaison avec ce qu’il ressentirait en se laissant aller. Il posa ensuite sa main sur l’épaule du professeur de biochimie, prêt à le repousser en se disant que la raison était quand même meilleure conseillère. Mais ses doigts finirent par échouer sur la nuque de son ancien amant et la prise de sa main se referma sur ses cheveux. Son rythme cardiaque s’était emballé et il faisait un tel cirque dans sa cage thoracique que l’écrivain n’imaginait pas qu’Eliakim puisse l’ignorer. Il n’avait qu’à lever le menton un peu plus et il serait libéré, pourtant il hésitait, sa prise se relâchant parfois sur la nuque du rouquin. La sonnerie à l’extérieur résonna en lui comme un signal d’alarme et il plongea en avant, ses lèvres se choquant contre celles d’Eliakim. Sa main restée libre agrippa la chemise de l’homme pour le presser d’avantage contre lui et il moula son corps au sien alors que désespéré et avide il glissait sa langue entre les lèvres de l’homme qu’il n’avait jamais cessé d’aimer. Il avait l’infini sensation d’être enfin rentré à la maison.

Pourtant il finit par le repousser avec force, sautant sur ses deux pieds pour s’en éloigner le plus possible. Au passage il abattit ses deux poings sur une table, la faisant trembler sur ses pattes. « Fuck. » Grogna-t-il, passant ses deux mains dans ses cheveux, se prenant la tête comme s’il essayait d’éclaircir ses idées. Ou est-ce que ça allait les mener tout ça ? A reproduire les mêmes erreurs que par le passé ?

« Je… » Samuel se courba en deux, cherchant son souffle. Pourquoi est-ce que quand sa tête lui disait de régler ça par une conversation qu’ils auraient dû avoir il y a des années, le reste de son corps lui ne pensait qu’à se débarrasser de ses vêtements ? « Je peux pas faire ça… Ca… Ca va me tuer si je peux pas t’avoir à moi, tu comprends Eli’ ? J’vais en crever. »



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Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Il sent son cœur battre dans sa cage thoracique. Il bat si fort qu'il pourrait s'échapper. Le son raisonne dans ses oreilles, dans ses tempes. Ses mains tremblent alors qu'il les pose sur le visage de Samuel. Il le regarde, l'admire et le touche. Il caresse sa peau du bout des doigts, un instant il pense être dans un rêve et en profite comme si cela allait se briser en quelques secondes. Pourtant rien ne vient, Samuel est bien là. Tout est réel. Son souffle, son odeur, ses yeux perdus qui cherchent et s'accrochent au regard du professeur de biochimie. Il est incapable de repousser on ancien amant alors, dans ses yeux on lit une panique légère. Eliakim devrait mettre fin à ce contact mais il en est incapable.

Il est un homme faible, tellement faible qu'il s'approche un peu plus. Samuel cède et, lentement, pose sa main sur la nuque du rouquin. Ce dernier sentit un frisson violent monter du fin fond de son corps, ravager ses pensées et exploser dans sa tête déjà trop pleine. Une seconde pour faire tourner la tête d'Eli qui ne sait plus où il est. Tout tourne autour de lui, l'air lui manque, il suffoque et pourrait s’effondrer maintenant. Pourtant il s'accroche à Samuel comme un noyé, comme si son ancien amant était la dernière chose lui permettant de rester en vie. La sonnerie explose dans les couloirs en même temps que Samuel qui pose ses lèvres sur la bouche du trentenaire.

Le baiser est dur, violent et passionné. Ils s'embrassent, leurs dents s'entrechoquent alors qu'ils se mordent légèrement les lèvres dans un acte désespéré. Cet échange est à l'image des sentiments qu'ils se portent encore. Dans un geste désespéré Samuel attrape la chemise d'Eli' et se serre contre son torse. Le professeur de biochimie le serre fort contre lui, jusqu'à l'étouffer alors qu'il parcoure son dos dans des gestes plein d'ardeur. Il doit le toucher, le sentir vivant sous la paume de ses mains. C'est un besoin vital, pour ne pas céder à la folie qui menace à chaque seconde. Sans prévenir le beau brun force les lèvres du rouquin qui accueille sa langue avec plaisir, pour un ballet sensuel.

Leur corps s'accrochent l'un contre l'autre, leurs mains dansent et virevoltent l'une contre elle et sur leurs vêtements. Un instant Eli' lutte pour ne pas glisser ses doigts sous le pull de Samuel afin de sentir sa peau chaude au plus prêt encore, mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, dans un geste imprévu il est repoussé loin de son homme. Il reste interdit pendant plusieurs secondes. Il reprend son souffle, ferme les yeux et souffle un bon coup. Les idées se choquent dans sa tête. Il passe sa langue sur ses lèvres pour retrouver le goût de son ancien amant. Alcool et thé à la menthe, son péché mignon qu'il consomme régulièrement. Cela l'étonnerait de trouver un goût de café sur les lèvres de Samuel, d'après ses souvenirs il n'aime pas ça et déjà à l'époque il fuyait le liquide noir.

Dans un geste violent son ancien amant frappe ses deux poings sur une table et Eli, au comble de la surprise sursaute. Un peu honteux par une telle réaction il baisse la tête. Il est faible, il l'a cherché et les voilà maintenant dans une situation délicate, trop même. Une injure raisonne dans la pièce, Samuel passe ses mains dans ses cheveux bruns et courts en réfléchissant. Se grattant la tête comme lorsqu'il est dans une impasse. Eliakim soupire, marche jusqu'à un bureau et s'assoit dessus. Son pouls reprend un rythme normal alors qu'il est loin de lui. Sa présence trop proche à tendance à faire faire réagir son corps d'une façon violente et imprévue. « Je peux pas faire ça… Ca… Ca va me tuer si je peux pas t’avoir à moi, tu comprends Eli’ ? J’vais en crever. »

Moi aussi. Voila ce qu'il voulait lui répondre. Mais il en est incapable, aucun mot sort de sa bouche, il sait que c'est impossible. Alice... Il l'aime. Tout comme il aime Samuel. Il ne peut pas l'expliquer, et ne peut pas choisir l'un sans faire souffrir l'autre. Cette impasse va le rendre fou alors comme un enfant prit en faute il baisse la tête et sort un petit Je comprends... discret tel une murmure. Il sait que Samuel parle de leur famille, mais elle n'est plus un problème maintenant. Il s'affirmera devant ses parents, il n'a plus peur. « Ce n'est pas mes parents le problème. » Le problème est qu'il aime autant Alice que Samuel. Il n'est pas libre, et il ne veut pas rejeter Alice tout simplement car il est attaché et charmé par cette femme, tout comme il refuse de ne rien avoir de Samuel. Pourtant il sait d'avance que ce genre de relation est impossible et que son ancien amant ne comprendrait pas que Eli' puisse aimer... Deux personnes? C'est ainsi qu'on peut présenter les choses.

Dans un ultime effort il regarde l'heure. Il sont en retard pire encore son cour à commencé et il n'est pas en classe pour assurer ses fonctions. Il soupire, se masse l'arête du nez et pose son regard bleu sur son beau brun. « Tu... Es occupé ? Peut-être qu'on pourrait manger quelque part... Discuter ? » Juste discuter. Si Samuel refuse de lui offrir ses caresses et ses baisers, alors il le suppliera de lui donner son amitié où du moins un semblant. Il acceptera tout de lui, pourvu qu'il existe dans son regard. C'est tout ce qu'il demande.

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Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »



Samuel passa ses doigts sur ses lèvres meurtries par le baiser et sur lesquelles s’insinuait encore la sensation de la bouche d’Eliakim contre la sienne. Il les laissa ensuite tomber le long de son corps, alors qu’il se rendait compte doucement du changement opéré en lui en quelques minutes seulement de présence de son ancien amant. Il se sentait plus vivant, comme si tout ce temps on lui avait maintenu la tête sous l’eau et qu’il avait lutté pour respirer. Pourtant il refusait complétement de se laisser aller à la joie qui explosait en lui car il craignait qu’elle ne soit qu’éphémère et qu’il doive lui dire adieu encore une fois. D’ailleurs Eliakim le dit très bien lui-même. « Ce n'est pas mes parents le problème. » Et Samuel avait peur de réveiller la véritable source de conflit. La vérité lui faisait peur, tout autant que la force des sentiments qu’il ressentait pour cet homme. Il ne plaisantait pas quand il disait qu’il pourrait en mourir. Il ne se voyait pas le perdre à nouveau sans que ça l’atteigne fatalement.

« Tu... Es occupé ? Peut-être qu'on pourrait manger quelque part... Discuter ? » Lui tournant farouchement le dos, il laissa son dos se arquer et ses épaules se voûter sous le poids de ses démons. Il rejeta sa tête en arrière, observant le plafond alors qu’il s’obstinait à dominer sa respiration et sa peur. « Je suis censé m’installer. Je n’ai de cours que demain. » Il se remit à mâchouiller sa lèvre, maudissant cet instinct qui l’empêchait de mentir à l’homme. Il aurait été plus simple de le tenir éloigné de lui. Le soucis c’était que ça ne cadrait pas réellement avec ses envies profondes. S’il ne s’obligeait pas à rester assis sur la table, il aurait de nouveau pris d’assaut les lèvres d’Eliakim.

« Je te proposerais bien d’aller boire un thé mais je ne suis pas certain de pouvoir me comporter de manière civilisée. » Il ferma les yeux, ses paupières plissées par la douleur. Il s’en voulait de son geste de violence un peu plus tôt, mais il était à la mesure de son désespoir et de son ahurissement. Il avait peur d’attirer les regards sur eux et de soulever des interrogations. Sa jambe battant d’un mouvement incontrôlé, il voyait bien qu’il se montrait instable et l’alcool qu’il avait déjà bu dans la journée n’arrangeait rien. Même sobre il aurait eut du mal à faire face à la situation. « Et si je te ramène chez moi je vais avoir envie de te baiser. » Il prit un air étonné avant d’éclater de rire face à sa brusquerie mais c’était exactement le fond de sa pensée. Seuls, sans la menace que quelqu’un les découvre, il savait qu’il ne serait pas maître de ses gestes.

Il secoua la tête, s’agrippant à la table jusqu’à ce que les jointures de ses mains deviennent blanches, sa jambe battant dans l’air plus rapidement encore. « L’un ou l’autre, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. » Il prit une profonde inspiration et laissa échapper un soupir, presque un râle ensuite. Encore maintenant il évitait le regard du rouquin. Il rejetait tout de lui parce qu’il l’attirait comme un aimant. « J’ai cru que tu ne serais qu’un fantôme ici. Que j’imaginerais ta silhouette dans les couloirs mais qu’à force de me heurter à des illusions je me rendrais compte qu’il est temps de tourner la page, que je t’ai définitivement perdu. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas rester un fantôme ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me débarrasser de ton souvenir ? Alors que tu es le seul homme que je ne peux pas avoir… »

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Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

Il le voit stresser et voir Samuel dans cet état lui donne envie de le prendre dans ses bras pour un câlin tendre. Juste une étreinte douce, brève et sans demander autre chose. Vouloir l’apaiser par des caresses, c'est ce que Eliakim avait tendance à faire lorsqu'ils étaient en couple. Lorsqu'ils s'aimaient et que rien ne pouvait les atteindre. En apparence. Eli' ne se doutait pas que Samuel souffrait autant d'être caché. Pour vivre heureux vivons caché, c'est ce qu'ils se disaient bien souvent. Et pourtant il aurait du, il aurait pu lui offrir une vie riche aux yeux de tout le monde. Mais la peur d'être jugé, que son homme souffre ou pire qu'ils soient rejetés, et bien il n'avait pas osé. L'homosexualité dans leur monde était mal vue et leurs parents, au deux hommes, ne l'auraient jamais acceptés.

Il voulait passer du temps avec lui alors sans trop y croire il lui proposa d'aller quelque part, se promener où manger dans un petit endroit au calme. Samuel lui répondit qu'il devait s'installer et prendre ses marques pour la journée. Il ne devait pas être libre et allait refuser Eliakim le sentait. Chaque seconde est comme une torture et pourtant Eli' ne peut bouger, même si il fait du mal à son ancien amant. Il est incapable de le laisser tranquille, sauf si il le lui demande. « Je te proposerais bien d’aller boire un thé mais je ne suis pas certain de pouvoir me comporter de manière civilisée. » Intrigué Eli' lève un sourcil sans lâcher des yeux son beau brun. Dieu qu'il lui plaît... Il sent son cœur fondre comme neige au soleil en le voyant. Il le trouve beau comme un ange, son air enfantin le fait craquer et il semble avoir un sourire qui flotte sur les lèvres depuis qu'ils ce sont embrassés.

Un baiser... Il n'aurais jamais pensé échanger ça avec Samuel depuis tant d'année. Depuis son départ il est persuadé qu'il ne le verra plus. Et pourtant il c'est trompé, sur toute la ligne. « Et si je te ramène chez moi je vais avoir envie de te baiser. » Les yeux du professeur de biochimie s'assombrissent alors qu'un frisson vrille ses hanches. Par réflexe il ferme les yeux et se mord violemment la lèvre. Il se retient de le prendre par la main et de l'emmener dans son propre appartement, juste pour sentir sa peau délicate sous ses mains. Seul le rire du brun lui fait ouvrir les yeux alors qu'il pose ses prunelles brûlantes sur le sourire de son amour. Il ne se souvenait pas que Samuel pouvait être si cash, cela lui plaisait sans qu'il n'ose l'avouer.

Pourtant bien trop vite il brisa leur échange visuel pour se tenir sur le bureau et serrer ses mains sur le meuble. Passant, dans ses doigts blanchis sous la force, sa colère et sa frustration. « L’un ou l’autre, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. » Eliakim hoche la tête et baisse le regard, un peu déçu. Mais de toute façon il ne doit pas s'attendre à autre chose. Six ans loin l'un de l'autre, il ne pouvait pas penser que les retrouvailles allaient être comme un couple toujours amoureux. Ils ont leur vie, et Samuel semble encore lutter pour calmer ses vieux démons. « Je comprends... »

La différence avec Eliakim c'est que lui accepte totalement cette situation, et il est prêt à se laisser tomber dans les bras de son ancien amant sans penser aux conséquences. Il sait que cela fera souffrir les deux hommes jusqu'à la folie, mais le besoin de le sentir est si fort qu'il n'arrive plus à penser. C'est à ce moment là que le rouquin remarqua la distance entre les deux hommes. Un bon mètre entre eux. Samuel le rejetait entièrement, il ne pouvait pas lui en vouloir et devait sans doute se protéger. « J’ai cru que tu ne serais qu’un fantôme ici. Que j’imaginerais ta silhouette dans les couloirs mais qu’à force de me heurter à des illusions je me rendrais compte qu’il est temps de tourner la page, que je t’ai définitivement perdu. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas rester un fantôme ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me débarrasser de ton souvenir ? Alors que tu es le seul homme que je ne peux pas avoir… »

Eli relève les yeux et le regarde en face. Il prend tout ceci dans les dents sans pouvoir l’empêcher, il se sent en colère et blessé tout comme son ancien amant. « Tu crois que je ne souffre pas ? » Il se lève du bureau et marche quelques pas dans la salle de classe. Un soupir franchit ses lèvres quand il pense aux souffrances que cette absence lui à infligée. « Tu crois que je ne voudrais pas n'être qu'un fantôme du passé pour toi ? Te voir heureux, savoir que tu ne souffres pas ?! Je me déteste de te faire souffrir encore, après tout ce que tu as déjà enduré. » Il parle sincèrement. Dans un geste mécanique il passe sa main droite dans ses cheveux et se gratte le crane. C'est un tic qu'il fait lorsqu'il est gêné. « Tu hantes chacun de mes pas depuis 6 ans, je te cherche dans les yeux d'autres personnes sans te trouver. Tu m'as tout prit. Ma sève, ma vie, un bout de mon âme lorsque tu es parti. » Un gouffre immense s'ouvre dans sa poitrine, son cœur saigne et ses yeux le brûlent. Alors il pose l'ultime question, il sait d'avance qu'il va souffrir de la réponse mais tant pis il se lance. « Tu veux que je te laisse ? Je ferais en sorte de ne plus t'approcher, ne plus te croiser. Je disparaîtrais de ta vie au maximum. » Il acceptait pour lui, de faire en sorte de se faire invisible dans les couloirs afin que son prénom n'arrive pus aux oreilles de Samuel. Pour le laisser en paix.

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MessageSujet: Re: (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas...   (inachevé). Sam&Eli / Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... EmptyLun 12 Jan - 0:52

Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »



« Je comprends... » Si Eliakim comprenait, Samuel lui ne savait plus où il en était. De ses sentiments pour son ancien amant et de ses envies. D’une seconde à l’autre, il basculait entre le désir de l’avoir dans ses bras et celui de fuir le plus loin possible de cet endroit. Mais il avait déjà expérimenté la fuite et il savait que ça ne fonctionnait pas. Il comprenait maintenant, des années après, qu’il n’avait fait que concourir à sa propre destruction. On ne pouvait pas ressentir des choses comme c’était le cas avec Eliakim, être amoureux d’un homme comme il l’était de lui et s’en échapper, c’était impossible. Il n’avait fait qu’enfermer ses émotions dans une boîte et maintenant qu’elle était ouverte, ils jaillissaient comme un démon hors de leur boîte. C’était terrifiant, d’être aussi dépendant d’une autre personne, de s’en sentir aussi proche et de ne pas la posséder. Il avait peur lui, des conséquences de ce simple baiser qu’ils avaient échangés parce qu’il se sentait déjà différent. Il savait qu’une barrière avait cédé en lui.

« Tu crois que je ne souffre pas ? » Il secoua la tête, serrant toujours plus fort la table. « Je n’ai pas dis ça bébé. » C’était évident qu’il souffrait aussi, cela se lisait sur son visage. Les émotions de son amant avaient toujours été transparentes pour Samuel, du moins il le croyait parce qu’il n’avait pas douté un seul instant d’avoir raison en prétendant que jamais Eliakim n’oserait avouer leur relation. Aujourd’hui le professeur de biochimie semblait affirmer le contraire, prétendre que Samuel n’aurait eut qu’à exprimer ses envies et ses rêves pour les voir se réaliser. Mais est-ce qu’après 4 ans de relation, Eliakim n’aurait pas pu deviner seul ce qu’il souhaitait ? Oxford avait été leur parenthèse enchantée mais est-ce que la magie pouvait être ravivée ?

« Tu crois que je ne voudrais pas n'être qu'un fantôme du passé pour toi ? Te voir heureux, savoir que tu ne souffres pas ?! Je me déteste de te faire souffrir encore, après tout ce que tu as déjà enduré. Tu hantes chacun de mes pas depuis 6 ans, je te cherche dans les yeux d'autres personnes sans te trouver. Tu m'as tout prit. Ma sève, ma vie, un bout de mon âme lorsque tu es parti. » Mais plus que ses doutes, c’était d’affronter en face le mal qu’il avait fait qui le déstabilisait. Il avait toujours eu conscience qu’Eliakim l’aimait mais il ne s’était jamais sentit capable de recevoir autant d’amour que le rouquin lui portait. Il ne pensait pas le mériter et franchement il ne pensait pas l’avoir jamais inspiré. Toute cette fière façade n’était que du vent. Loin de celui qu’il aimait, Samuel s’était convaincu qu’il ne valait rien.

« Tu veux que je te laisse ? Je ferais en sorte de ne plus t'approcher, ne plus te croiser. Je disparaîtrais de ta vie au maximum. » La question sortit Samuel de sa léthargie et il osa enfin regarder son ancien amour, et il n’aimait pas la douleur qu’il pouvait lire sur ses traits. Il n’avait jamais voulu qu’être une source de bonheur pour Eliakim et le faire souffrir était au-delà de ce qu’il pouvait supporter. Vive, l’envie de se perdre dans l’alcool revint le tarauder et il se fit encore une fois la réflexion qu’il ne méritait pas un tel amour. Pour le bien du rouquin, il devait le tenir loin de lui. Marquer la fin de leur histoire et lui permettre enfin de construire une nouvelle vie. C’était ce qu’il était prêt à faire, mais quand il ouvrit la bouche il s’entendit prononcer quelque chose de très différent.

« Et si tu restes il se passe quoi ? Eli’ il se passe quoi si je te demande de rester ? Est-ce que ça te rendrait ce que je t’ai volé ou est-ce que tout est brisé au-delà de toute possibilité d’être réparé ? Et a moi qu’est-ce que tu me donnerais ? Bordel je suis pathétique… » Il se leva finalement, la rage courant dans ses veines, mais c’était uniquement une colère dirigée contre lui. Il s’approcha du professeur de biochimie, l’acculant contre un mur, agrippant son visage entre ses mains pour venir soutenir son regard. « Est-ce qu’on aura une belle maison darling ? Avec un grand jardin et des meubles de jardin ? Est-ce que tu diras à tes parents que tu aimes un homme et pas toutes ces petites princesses à pédigrée qu’ils essayent de te faire épouser ? Est-ce que je pourrais tenir ta main ? T’embrasser… » En parlant il avait rapproché son visage de celui d’Eliakim, jusqu’à ce que ses lèvres frôles les siennes sur ses derniers mots. Une impulsion de plus et il l’embrassait à nouveau, fondant son corps contre le sien. Il se redressa ensuite, posant index et majeur sur les lèvres du rouquin pour l’empêcher de parler. « Est-ce que tu me ferais m’amour sans jamais te lasser ? » Demanda-t-il, son regard planté droit dans le sien alors que de sa main libre il dégrafait la braguette d’Eliakim.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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Samuel & Eliakim

« Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi je sais pas... »

« Je n’ai pas dis ça bébé. » Ce simple surnom pouvait déclencher en Eliakim une tornade dévastatrice comme un torrent de tendresse. Il se surprit à sourire en entendant cela. Bébé... Murmuré entre deux baisers, hurlé lors d'une dispute, lâché dans un gémissement pendant l'amour, soupiré lors d'un rêve agréable. Il ne compte plus toutes les fois où il a entendu Samuel prononcer ce mot si doux. Le dernier également à avoir entendu avant de s'endormir, la veille du départ de son ancien amant. Il ferme les yeux sous un frisson délicieux qui traverse son épiderme.

Il admira le visage magnifique de son amour, se perdant dans ses yeux, découvrant des trais marqués qu'il ne connaissait pas. Un nouveau grain de beauté proche de l’œil, une petite ride entre les deux yeux. Il ne le trouve que plus séduisant ainsi et même si il sait que leur histoire est terminée, il ne peut s’empêcher de l'aimer. Tout comme il aime Alice mais ce n'est pas la même chose. Alice, elle est la seule et unique femme qu'il aimera de sa vie. Elle est spéciale, à part des autres, son regard provocateur fait tourner la tête du professeur. Samuel, il le pensait enterré avec son passé à jamais et pourtant il c'est trompé. Il l'aime toujours, c'est évident, mais leur histoire est si douloureuse qu'elle en devient presque addictive. S'aimer pour mieux se faire mal, s'aimer car ils ne savent faire que ça. Ils étaient heureux ensembles, en apparence du moins. Eli' pensait rendre son homme heureux, il aurait tout fait pour lui et lui aurait tout donné. Ils auraient du changer de ville, couper les ponts avec leur parent mais pour Samuel il l'aurait fait.

Il ne sait pas comment, mais il an aurait capable pour un dernier regard de son amour. Tant d'années loin l'un de l'autre, c'était si dur à accepter. Surtout depuis que l'amour évident de Samuel lui explosait au visage. Il l'aimait toujours, pire, ils s'aimaient comme au premier jour. « Et si tu restes il se passe quoi ? Eli’ il se passe quoi si je te demande de rester ? Est-ce que ça te rendrait ce que je t’ai volé ou est-ce que tout est brisé au-delà de toute possibilité d’être réparé ? Et a moi qu’est-ce que tu me donnerais ? Bordel je suis pathétique… » Samuel s'approcha, par réflexe Eliakim se recula. Une légère peur animait ses yeux alors qu'il voyait son ancien amant plein d'une colère sourde. Il ne savait pas si ce sentiment était contre lui où pas. Alors préférant éviter d'en prendre une dans le coin de la mâchoire, il recula jusqu'à se retrouver contre un mur, coincé.

« Est-ce qu’on aura une belle maison darling ? Avec un grand jardin et des meubles de jardin ? Est-ce que tu diras à tes parents que tu aimes un homme et pas toutes ces petites princesses à pedigree qu’ils essayent de te faire épouser ? Est-ce que je pourrais tenir ta main ? T’embrasser… »
Il n'entendait plus rien d'autre que cette voix douce et chaude, son souffle sur sa bouche alors que Samuel s'approchait dangereusement. Il se laissait bercer par ses questions, ferma les yeux en attendant un baiser qui ne venait pas. Au dernier mot les lèvres du beau brun frôlèrent celles – tremblantes- du professeur de biochimie. Ce dernier dans une pulsion soudaine l'embrassa tendrement. Un baiser chaste qu'il écourta bien trop vite. « Et toi ? Veux tu me faire croire que tu es toujours célibataire ? Personne dans ton lit lorsque tu ouvres les yeux ? Pas avec des yeux pareil... » En terminant sa phrase il posa sa main sur la joue de Samuel pour caresser sa peau et se perdre dans l'océan de ses yeux.

« Tu es si beau... » Une murmure alors que sa phrase fut coupée par deux doigts sur sa bouche. Obéissant il laissa ses mots en l'air, attendant de voir ce que Samuel allait lui dire. « Est-ce que tu me ferais l’amour sans jamais te lasser ? » Il n'avait pas pu se lasser de son corps pendant 4 ans. Le redécouvrant à chaque fois qu'il le voyait nu. Alors pourquoi cela commencerait ? Il sursauta en sentant la main de Samuel sur sa braguette, l'ouvrant lentement. Il sentit une décharge électrique en sentant les doigts de son amant se glisser dans son jeans. « Non pas ici ! » Il posa sa main droite sur celle de son amour sans le lâcher des yeux. Ils ne pouvaient pas faire l'amour ici, tout le monde pouvaient les voir et surtout il désirait... Trop de chose. Avec un sourire charmeur il se rapprocha de son beau brun et posa son visage dans son coup. Avec une douceur infinie, il déposa des baisers sur sa peau, lentement, appréciant le contact doux et chaud. Entre deux bisous il parla d'une voix chaude. « Je veux apprécier ton corps nu sous mes mains pendant des heures... » Il remonta sur ses lèvres sur le visage de Sam'. L'embrassant partout sans toucher ses lèvres. Ses deux mains, elles, se posèrent sur le torse fin du professeur de littérature pour le câliner lentement. Découvrant sous ses doigts, à travers les vêtements, des formes qu'il ne connaissait pas.

« Je refuse de te faire l'amour ici, sans intimité, comme un sauvage mon coeur... » Ses deux mains se posent sur les fesses de Samuel pour l'approcher un peu plus de son corps. Une fois collé l'un à l'autre, il embrasse doucement ses lèvres. Il voudrait lui enlever ses vêtements, le voir si beau tout de suite sans attendre. Pourtant six ans l'un sans l'autre, ils pouvaient être patient encore quelques minutes.

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