Jung + La route de l’excès mène au palais de la sagesse.

le calme

c'est l'année durant laquelle je suis né. Enfant d'un milieu plus que aisé, je navigue entre un père conservateur et cardiologue réputée et une mère qui a brillamment réussit dans la chimie moléculaire. ma vie débute dans la grande ville de Macau, une voisine de la grande Hong Kong, dans l’hôpital même où mon père exerce et où ma mère s'est donc retrouvé entre les meilleures des mains. et heureusement car rien ne s'est vraiment passé comme prévu, après un travail de presque trente heures, je me décide à sortir trop vite, ce qui entraîna un problème au niveau de mes poumons. mais ne nous affolons pas, il est vite enrayer, je respire très bien, rassurez vous.
j'ai principalement connu les bras d'une parfaite inconnue, inconnue qui par le temps passé finie presque par être ma mère de substitution. mes parents étaient beaucoup trop occupés par leurs carrières respectives et avaient donc "laissé le bébé" à la charge d'une nourrice. je ne leur en ai jamais voulu, j'étais plus que choyer, aimer par cette douce maman, et, "grâce à eux", je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit.

avant la tempête

je suis un enfant brillant, et non ce n'est nullement de l'auto flatterie, je ne suis pas du tout de ce genre là, c'est une constatation pure et simple. j'ai toujours été premier de ma classe et de très loin, tout cela sans la moindre difficulté, le moindre effort. j'ai même parfois remarquer que mon père arrivait à en être jaloux, du moins, c'est ce que j'ai pensé lorsqu'il me faisait certaines remarques, des comparaisons entre ses études et les miennes. je n'ai que onze ans, mais mon paternel a déjà planifié mon avenir, les écoles que je fréquenterai, presque le métier que je devrais exercer. ma famille est une famille de scientifique, cela serait pure folie que de ne pas suivre cette voie ... j'aime les sciences et pourtant, je ne m'imagine nullement passer ma vie à réparer des corps ou à résoudre des équations.
ma voie est venue à moi à mon entrée au collège quand j'eus du choisir une deuxième langue. j'ai toujours aimé les choses compliquées et de par cette attrait, mon choix se tourna sur le russe. cette langue me passionnait, la culture russe également et contre l'avis de mes parents, je me décidais de suivre des études linguistiques. parmi mes choix d'avenir, un seul ravi mon paternel, celui de rejoindre l'université d'oxford.