Dean ▽ la seule suédoise que tu monteras chez toi, c'est une étagère.

« Tu pars donc pour de vrai? » Dean (son vrai prénom c'était Daniel, mais personne hormit ses professeurs ne l'appelais comme ça) regardais sa mère un sourire triste aux lèvres. Il ne pouvait pas lui en vouloir de s'inquiéter pour lui après les évènements que venais de traverser sa famille. Le suicide de son frère suivi par la séparation de ses parents... Tout ça lui donnait envie de pleurer, de se rouler en boule dans son lit sans en sortir comme il le faisais souvent quand il était petit. Le suicide de son frère remontait à quelques année maintenant, personne ne le soupçonnait de commettre un tel geste il était tellement...Parfait. C'était un bon élève qui avait obtenu une bourse pour entrer dans la prestigieuse fac d'Oxford, il avait une petite-amie superbe et était un des meilleurs joueurs de Football du lycée, peut-être que sa future arrivée à la fac lui était monté à la tête. C'est en tout cas ce que les policiers avaient dit aux parents de Dean peu de temps après sa mort, quand elle était allée les voir avec la conviction qu'il ne s'était pas donné la mort lui-même. « Il aimait la vie. Je le connais! C'est mon fils! » Le policier l'avait regardé impassible. « Peut-être que vous ne le connaissiez pas assez finalement. » Sa mère s'était effondré en larmes dans le bureau du policier qui lui avait poliment offert un mouchoir. Assis sur un banc à côté du petit bureau le jeune homme encore adolescent avais entendu toute la conversation sans en manquer une miette. Est-ce qu'elle avait raison? Dean ne s'était jamais posé la question lui-même c'était toujours sa mère qui ramenait le sujet sur le tapis. Et puis un jour deux ans plus tard, son père avait quitté la maison, quelques semaines avant que Dean ai reçu son dossier d'acceptation dans la fac où son frère s'était donné la mort. Son père en avait tout simplement marre des accusations de sa femme qui voulait se retourner contre la Terre entière il avait donc décidé de partir pour pouvoir faire son deuil. Assise en face de lui, sa mère le regardait d'un air grave, elle semblait avoir envie de fondre en larme. « Ca va aller, maman. » parvint à articuler Dean.

Deux ans plus tard.

Dean entrais en seconde année de littérature. Sa vie se portait plutôt bien depuis son entrée à la fac, sa moyenne était comme toujours excellente, il sortait avec une jeune femme magnifique qu'il avait rencontré quelques mois plus tôt, contrairement à son ainé la fac lui avait plutôt bien réussi. Il semblait épanouie ici, il avait l'impression d'être vraiment lui et penser à son frère ne lui faisait plus autant souffrir qu'avant ce qui était très certainement dût à ses nombreuses séances chez le psy qu'il avait pris quelques semaines après la mort de son frère. Depuis la première nuit du suicide de son frère, il faisait des cauchemars chaque nuit où il voyait la mort de son frère, mais à chaque fois, c'était une histoire différente. Une fois il se tirait une balle, une autre fois il se taillait les veines, une autre fois encore quelqu'un lui tirai dessus ou le plantait. A chaque fois, il se réveillait en sursaut et en sueur, mais depuis qu'il consultait mademoiselle Jones, ses cauchemars avaient disparu et sa joie de vivre qu'on lui connaissait était revenue. C'était un jeune homme heureux de vivre qui secrètement se battait pour être heureux doublement. Pour lui et pour son frère.