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 big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


☆ date d'arrivée : 06/12/2014
☆ potins balancés : 4007


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MessageSujet: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptySam 16 Mai - 23:06


big brother is watching you.
Eliakim & Alice
Alice n'avait jamais eu la prétention d'être quelqu'un de bien. Outre cela elle aimait détournée les règlements et faire les choses à sa façon. Elle n'avait pas confiance envers les autres, et elle payait pour détruire les personnes qu'elle n'aimait pas. Elle n'avait pas de remords ou de regrets, elle ne s'en voudrait jamais pour faire du mal à ceux qui le méritent selon elle. Et personne ne méritait plus sa colère que Leigh McAllister. Et pour cause cet être était l'ex-petit ami de son fiancé. Revenu à Oxford alors qu'elle venait de trouver le bonheur auprès d'Eliakim. Ils s'tétaient fiancés, ils étaient sur le point d'avoir une vie de famille, une maison à eux, un avenir ensemble, parfait. Loin des douleurs passé d'Eliakim. Leigh avait détruit son amant. Il en avait fait un être incapable d'aimer, apeuré à l'idée de se poser avec quelqu'un à nouveau. Alice et lui avaient mis six années à se trouver. Et dans l'esprit de la jeune femme tout risquait de partir en fumée aujourd'hui.
Alors quand elle avait appris l'arrivée de Leigh à Oxford elle était allée le voir en personne, tentant de comprendre ce qui avait motivé le jeune professeur à revenir sur les lieux de son crime. Mais cela n'avait rien donné de bon. Leigh n'était pas le genre de personne à s'emporter, sans compter qu'il était un homme charmant. Elle était partie de la salle de cours encore plus troublée, et avait fait la seule chose cohérente à faire : elle avait appelé son détective privé. Depuis qu'elle était arrivée en ville elle avait commencé à payer un détective pour régler ses affaires et faire des recherches sur ses ennemis. Mais cette fois c'était quelque chose de différent qu'elle lui demanda : un suivi du professeur. Qu'importe le tarif, elle voulait tout savoir des habitudes de Leigh, et surtout s'assurer qu'il n'approchait pas trop son homme. Et elle fut relativement déçue.

Eliakim ne lui parlait pas de Leigh. C'était un sujet qu'ils évitaient, et Alice se demanda au début s'il était au courant du retour de son amant en ville. Mais les photographies que lui ramena son détective lui enleva le moindre doute. Ils s'étaient vus en ville. Et pas qu'une seule fois. La première fois c'était dans la salle des professeurs, dont les fenêtres immenses laissaient peu de place à la discrétion. Alice avait des photographies où on devinait les deux hommes discutaient avant de se serrer l'un contre l'autre. Il n'y avait pas grand chose, certes, mais déjà elle avait senti son coeur se serrer. Désireuse de ne pas passer pour une petite amie impulsive et jalouse Alice ravala sa fierté et demanda simplement à continuer ce suivi. Mais voila, elle venait de recevoir des photographies qui la mettaient en rage. Elles dataient de la veille au soir. On y voyait les deux hommes se battant tout d'abord, avant de partir. Les photographies suivantes les montraient chez Eliakim. D'abord son amant semblait soigner son ex-petit ami avant de le guider dans la chambre. De l'embrasser, de le coucher sur le lit... Avant de fermer les rideaux de sa chambre.
Alice regardait ces photogrpahies encore et encore. Elle se trouvait dans son appartement, devant son écran plat où tournait une série pour adolescent en sourdine. Elle ne la regardait pas, mais le silence la rendait folle. Ocklahoma était à côté d'elle, la regardant avec un air inquiet, à l'affut du moindre bruits. Son chat, Chester, dormait sur le canapé derrière elle. Alice avait sortie une bouteille de rosé, et elle en était à son quatrième verre. Elle ne savait pas comment elle devait réagir. Son homme l'avait trompé.

La jeune femme n'avait plus la force de lutter contre sa nature virulente et cruelle. Elle avait pris son téléphone portable pour envoyer un sms à son fiancé, lui demandant de venir la rejoindre chez elle. Un sms froid, certes, mais elle n'avait pas même la force de faire comme si tout allait bien. Elle l'attendait. Elle portait une robe d'intérieur blanche, les pieds nus, les chevaux en bataille, les larmes coulant sur ses joues. Des larmes de rage, de haine même. Elle déposa les photographies sur la table du salon, dans l'ordre chronologique. De sorte qu'on puisse les voir très nettement. Il ne pourrait pas nier. Mais elle le laisserait s'exprimer. Essayait de se défendre. Elle se leva, et commença à faire les cent pas dans son appartement, avec son verre de rosé qu'elle but par gorgées rapides. Elle inspira profondément, et attendit que son homme se pointe.  
Elle prit les devants, et comptant qu'il n'allait pas tarder, elle alla ouvrir la porte de son appartement. Sa chienne se mit devant la porte, prête à attaquer tout étranger qui approcherait. Alice quant à elle s'assit sur son canapé, et regarda l'écran sans le voir. Inspirant profondément, buvant encore un verre.


Dernière édition par L. Alice Kensington le Dim 17 Mai - 0:15, édité 1 fois
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptySam 16 Mai - 23:42

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

Ce n'est qu'un imbécile... Pense Eliakim en collant une note proche du zéro sur une copie d'un étudiant de première année. En réalité il enrage totalement. Encore un gosse de riche qui étudie dans cette filière grâce aux dons plus que conséquent de papa. Cela le met hors de lui déjà car souvent ils ne connaissent rien de la biologie mais qui plus est ils ne révisent pas. Après il doit se forcer à lire un tissu d’ânerie et se forcer surtout à ne pas renvoyer l'élève de sa classe sans réfléchir. En soupirant il se tourne vers Summer et Kinaï qui dorment l'un contre l'autre. Son chiot et son chaton sont adorable, tellement qu'ils lui arrachent un grand sourire avant qu’il ne vienne encore se perdre dans cette montagne de copie. Il devrait avoir terminé depuis plusieurs jours mais à force de retarder l’échéance voilà qu'il croule sous les contrôles à corriger. Un café, une énorme tasse de café lui fera du bien alors, délaissant quelques minutes son travail il se lève et marche jusqu'à la cuisine pour se faire couler une tasse de précieux liquide noir.

Tout en regardant l'or noir couler dans son mug' il repense à la soirée de la veille. Hier dans la soirée il a empêché Leigh de se faire tuer au détour d'une ruelle car en effet sa bagarre aurait terminée dans le sang c'est évident. Mais surtout, le plus important de tout, ils ont fait l'amour ici dans son appartement. De la manière la plus naturelle et douce qu'il soit. Lui même ne réalise pas très bien ce qu'il c'est passé, tout simplement car il n'aurait jamais du se laisser aller. Il l'a rejoint dans la salle de bain tout en sachant que son ancien amant était en mauvais étant. A la vision de son corps nu et offert il n'a pas résisté, il l'a embrassé, emmené dans sa chambre pour une nuit de retrouvailles torride. Il aurait du dormir sur le canapé évidemment, laisser Leigh se reposer et surtout ne pas ceder à ses pulsions mais il n'ets pas comme ça, il ne réfléchit pas et encore moins lorsque cela concerne l'homme qui a changé sa vie. Bien évidemment il pense à Alice. Sa future femme, il l'aime plus que tout c'est une évidence pour lui. Il s'en veut, il ne peut s’empêcher de se laisser submerger par la culpabilité.

Mais alors qu'il attrape sa tasse et qu'il plonge deux sucres dans le breuvage, une réalité lui saute aux yeux. Il les aime, tous les deux. C'est ridicule, digne d'une mauvais série télé mais cela ne fait plus aucun doute. Alors qu'il se pose à peine sur le canapé son portable vibre sur la table basse, il fronce les sourcils et attrape le cellulaire. Un sms de Alice qui lui demande de venir rapidement, c'est urgent. Elle est froide, cela ne lui ressemble pas. Il comprend que quelque chose ne cloche pas alors il décide de lui obéïr et de venir la voir, tant pis pour les copies cela attendra. Il se lève, laisse son café sur la table basse et part dans sa chambre enfiler sa veste en cuir. Une seconde il s'arrête devant son lit défait, ne sait pas si il doit sourire où baisser la tête mais il décide de laisser un petit rictus traverser ses lèvres. Il enfile son blouson, appelle Summer et sort de son appartement après avoir adressé une caresse sur la tête de son chaton.

Son petit chien dévale les escaliers plus vite que son ombre, son maître ne tarde pas à arriver. Ce dernier monte dans sa voiture, sourit en voyant son chien monter à ses côtés et le voilà en route pour l'appartement de celle qui va devenir sa femme. Il se demande en route ce qu'il se passe. Aurait-elle un probleme ? On lui aurait parlé de lui et Leigh ? Ils ont été prudent... Mais connaissant Alice tout peut arriver. Tout en ayant une légère appréhension il s'arrête en bas de son appartement, sort de son véhicule avec Summer sur les talons et monte le plus vite possible les marches qui séparent l'appartement d'Alice du hall. Il ne prend pas la peine de taper, il pousse la porte d'entrée. La chienne de sa future femme, Ocklahoma se relève et remue le queue en voyant Eliakim ainsi que Summer. Ce dernier n'attend et par sauter sur le gros chien pour jouer avec. Le professeur en revanche est de moins en moins rassuré. Il referme la porte derrière lui et cherche des yeux Alice, il la trouve assise sur son canapé, un verre à la main. Une bouteille de rosée bien entamée sur la table basse lui signale qu'elle a bu plus qu'elle ne devrait.

Il fronce les sourcils, évidemment il n'est pas idiot il se doute qu'elle sait des choses qu'elle ne devrait pas savoir. « Al... » Il s'arrête net alors que ses yeux tombent sur des photos sur la même table basse devant elle. Des clichés montrant Eliakim et Leigh dans la salle des professeurs, derrière le bar en pleine bagarre, dans son appartement, dans sa chambre... La veille, le soir même où ils ont fait l'amour. Que dire ? Que penser ? Il est en tord il le sait évidemment, mais il sent également une colère sourde monter en lui. Elle le fait suivre ! Tout comme elle fait suivre ses futures victimes, ses proies et toutes les personnes qui osent regarder Alice de trop prêt. Reprenant un masque de froideur qu'il arbore lorsqu'il sent qu'un dispute arrive, il la regarde bien en face. Si tout va bien dans quelques secondes elle va le gifler. « Depuis quand tu me fais suivre ? » Lui demande le professeur tout en enlevant son blouson, le jetant sur le canapé. Il se retrouve en bermuda et débardeur devant elle, tant il est parti sans réfléchir.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyDim 17 Mai - 0:14

big brother is watching you.
Eliakim & Alice
Aucun remord, aucun regret. Alice est très à cheval sur ses pseudos-règlements. Elle ne doit jamais regretter ses choix, encore moins quand il s'agit de se battre pour ses propres intérêts et pour sa réputation. Elle aurait sans doute dû faire confiance à Eliakim. Elle n'aurait peut être pas dû jouer avec le feu, et le faire suivre comme elle le fait avec tous les autres. Parce qu'en amour on doit faire confiance à l'autre. N'est-ce pas ? Mais Alice n'a jamais aimé auparavant. Mais Alice a une peur bleue de l'abandon. Mais Alice ne peut compter que sur elle-même pour garder l'image de femme fatale, forte, et parfaite qu'elle aborde auprès du monde. Elle ne peut pas se permettre de douter de l'homme qu'elle a choisi pour le restant de sa vie. Elle ne peut pas se permettre de perdre sa crédibilité. Elle ne peut pas se permettre de douter de lui, ou de ne pas le contrôler. Encore moins lorsqu'il y a une telle attraction proche de lui. Leigh McAllister, sans doute la personne qu'Alice haissait le plus au monde, et d'autant plus aujourd'hui qu'il était l'amant de son fiancé. La personne qui pouvait détruire son mariage, la détruire elle. Elle ne se laisserait pas faire, pas sans se battre. Elle n'était pas le genre de femme à baisser le regard et à accepter la fatalité. Si Eliakim pensait qu'elle ne dirait rien ou qu'elle ne découvrirait pas son infidélité alors c'est qu'il ne la connaissait pas tant bien que cela.
A Oxford, Alice savait tout sur tout le monde. Elle était pire que Big Brother, et c'est sans doute pour cela qu'elle était autant redouté. Elle avait le numéro de l'Oxymoron dans ses favoris, et ce n'était pas rare de voir ses photographies de paparazzis en première page du quotidien universitaire. Rien ne pouvait lui échapper, et elle ne laissait rien lui échapper. Elle était une véritable vipère, qui se nourrissait de la peur des autres, et de leur secrets. Elle se faisait prendre aujourd'hui à son propre jeu. C'était sans doute inévitable après tout. Les anciens l'auraient sans doute mise en garde : à trop jouer avec le feu on finit par se brûler. Elle se brûlait, et allait voir sa vie prendre feu. Après seulement deux semaines d'ivresse et d'euphorie après ses fiançailles voila qu'elle pouvait dire adieu à ses espoirs de jeune fille. Elle regardait sa bague au moment où Eliakim entrait dans l'appartement, et elle hésitait à l'enlever, alors qu'elle jouait avec entre ses doigts.

Elle entendit sa chienne japper de plaisir alors que Summer entrait dans la pièce, aboyant pour signifier qu'il était heureux de la retrouver. Alice ne bougea pas, mais elle se tendit alors qu'elle sentait Eliakim arriver dans son dos. Elle prit sa bouteille et se servit encore un verre. Elle ne voyait pas le fond de cette bouteille et savait surtout qu'elle en avait encore deux dans son réfrigérateur. Elle était une alcoolique notoire. Mais elle n'en avait rien à cirer. Elle aimait boire, et surtout cela lui permettait de ne pas pleurer, ne pas craquer. Elle avait l'impression d'être plus forte lorsqu'elle se perdait dans une ou deux bouteilles de rosé français. Le meilleur de tous en outre. « Al...» Et oui, enfoiré, je suis meilleure que toi. Elle sourit, un sourire triste et sarcastique. Elle ne bougeait toujours pas mais sentit la respiration de son amant s'arrêter derrière elle. Elle sentit le blouson qu'il jeta sur le canapé près d'elle et elle tourna la tête pour regarder ce dernier. Un beau blouson en cuir. Peut être que Leigh aimait le cuir. Elle serra les dents. Elle détestait l'idée de ne pas être la seule. Sa putain de fierté, et sa prétention légendaire en prenaient un sacré coup. Elle ne supportait pas cela. Elle ne supportait pas l'idée qu'il ait besoin de quelqu'un d'autre, qu'elle ne lui suffise pas. Pourtant ce n'est pas comme s'ils ne faisaient jamais l'amour, ou comme si elle se refusait souvent à lui. Elle était là chaque fois que ca le grattait. Alors quoi ? Qu'est-ce qu'elle n'avait pas que Leigh McAllister avait ? « Depuis quand tu me fais suivre ? » Elle haussa un sourcil, et se leva, chancelante, pour lui faire face. Elle avait les joues rougies par la chaleur, et un air mauvais sur le visage. Elle pouvait tout dire, absolument tout. Rien ne la retenait à présent.
Alors elle s'approcha de lui, faisant rouler ses hanches. Elle remarque à peine qu'il est à moitié nu. Elle s'en contre fiche. Elle se demanda alors si elle devait lui envoyer son verre à la figure ou le boire. Mais l'alcool français coute cher, et il est absolument délicieux. Alors elle décide de s'enfiler le verre cul-sec avant de jeter son verre sur le canapé. Elle montre Eliakim d'un doigt accusateur : « Depuis le jour où tu as décidé de te faire enfiler par Leigh McAllister ! Ne me fais pas passer pour la méchante dans cette histoire, c'est toi l'enc***r entre nous deux ! »  Dit-elle hors d'elle alors qu'elle est arrivée à sa hauteur, touchant son torse de son doigt tendu. Elle le regarde avec toute sa colère, réalisant à peine qu'il faisait presque une tête de plus qu'elle. Elle ressemblait à un petit lutin en colère, mais elle était capable de tout à cet instant. Elle pourrait le détruire. Elle serait capable de détruire sa réputation, le restant de sa vie de famille, ou même ses espoirs. Dans son sac dans l'entrée le test de grossesse positif trônait comme une promesse d'exécution à présent. Là où elle avait un espoir d'avenir, elle voyait une fatalité irrémédiable. Lui dirait-elle ? Lui enverrait-elle cela en pleine face ? Pas tout de suite. Encore un verre et elle pourra sans doute.
« Tu as baisé avec Leigh McAllister. Et tu pensais que je ne le saurais pas ? Tu pensais pouvoir me le cacher ? Je suis Alice Kensington Bordel de Merde ! » Elle lui envoya une claque avec une violence inouïe qui n'avait encore rien à voir avec leur ancienne dispute. La colère qu'elle ressentait n'avait nul égale. Sans doute était-il le seul à pouvoir lui faire ressentir de tels sentiments. Elle sortait d'elle-même. « Tu ne peux pas me traiter comme une étudiante abrutie et aveuglée par l'amour. Je ne suis pas ton jouet. Je ne suis pas un alibi pour cacher tes fantasmes. Tu as assez jouer avec toi. Je n'aurais jamais dû te faire confiance. Depuis quand tu le revois ? Tu savais qu'il serait de retour maintenant ? Tu avais prévu de me fiancer pour cacher ton putain de désir de retrouver ton amant perdu ? Va jouer les PD ailleurs, fiche moi la paix. » Dit-elle en prenant sa main droite, et en déposant sa bague de fiançailles en son centre.
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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyDim 17 Mai - 0:44

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

Il sentit une douche froide, glacée même déferler sur son corps et dans ses veines. Comme si tout le sang avait quitté ses veines, il semblait que son cœur c'était même arrêté de battre pour qu'il meure à l'instant et qu'il n'assiste pas à ce qui allait suivre. Sa respiration se coupe, il baisse la tête comme un enfant. Oui il est totalement fautif il sait bien qu'il vient de faire la plus grosse connerie de toute sa vie. Tromper Alice, sa fiancée, la femme qu'il aime. Mais ce n'est pas comme si il l'avait trompé avec n'importe qui, avec son ex dont il est toujours amoureux. Peut-il encore être plus compliqué ? Sans doute pas. Son visage n'exprime rien, son regard est glacial mais dans son corps tout bouillonne de peur, d’appréhension, de tension même. Ses nerfs sont tendus comme jamais, prêt à exploser à la moindre occasion. Il sait bien que les secondes défilent et qu'elle va exploser plus vite qu'il ne peut l'attendre.

Quand ce sera le moment elle va réagir et hurler, lui hurler dessus et sans doute des horreurs dont il n'a pas idée. Elle est saoule, il peut sentir l'odeur de l'alcool alors qu'elle est assez loin de lui. Et la vision de la bouteille bien entamée confirme ses craintes, encore ce soir elle a trop bue. Il remarque qu’elle boit énormément, trop pour que cela passe inaperçue. A la moindre occasion elle ouvre une bouteille. Alcoolique ? Pas tout a fait, simplement la bouteille est une amie qui l'accompagne trop souvent. Il soupire et se retient de réagir lorsqu'elle se lève en titubant légèrement. Sous l'alcool, la tension qui remonte maintenant qu'elle est sur ses jambes, elle marque un temps d'arrêt. Elle semble réfléchir, un masque de haine sur le visage. Autant être honnête il ne l'a jamais vu aussi cassante dans sa façon de se comporter, comme si à tout moment elle pouvait lui sauter à la gorge et ne plus le lâcher. Il ose lui demander depuis combien de temps elle le fait suivre, sans doute par son détective. Il n'aurait pas pensé cela, pas qu'elle irait jusqu'à le traiter comme ses futures victimes mais preuve qu'encore une fois il c'est trompé.

« Depuis le jour où tu as décidé de te faire enfiler par Leigh McAllister ! Ne me fais pas passer pour la méchante dans cette histoire, c'est toi l'enc***r entre nous deux ! » Sa réponse claque sur son visage comme un coup de fouet. Il serre la mâchoire et les points, se retenant de lui sauter dessus pour la faire taire avant qu'elle ne crache plus son venin encore. Elle ne comprend pas, elle ne peut pas comprendre. Elle est incapable d'entendre ce qu'il peut lui dire, sa façon de voir les choses, ce lien qui unit les deux hommes et qu'il ne pourra jamais briser. Ni même elle d'ailleurs. Elle se rapproche de lui et pose un doigt accusateur sur son torse alors qu'il se mord violemment la lèvre pour ne rien dire, ne surtout pas répondre. De toute façon elle n'écoutera rien. Se faire enfiler ? Elle est si vulgaire... « Tu as baisé avec Leigh McAllister. Et tu pensais que je ne le saurais pas ? Tu pensais pouvoir me le cacher ? Je suis Alice Kensington Bordel de Merde ! » Et alors qu'elle termine sa phrase elle lui décroche une énorme gifle en plein visage.

Sous le choc il recule de quelques pas et porte sa main à sa joue. Sa peau brûle et son oreille siffle, preuve qu'elle a mis toute sa violence dans ce simple geste. Il comprend tout en une seconde. Autre que son amour, c'est sa fierté, sa putain de fierté qui est touchée. Il n'y a que ça qui importe pour elle, une fierté mal placée. Il a osé tromper la grande Kensington, c'est cela qu'elle ne digère pas. « Tu ne peux pas me traiter comme une étudiante abrutie et aveuglée par l'amour. Je ne suis pas ton jouet. Je ne suis pas un alibi pour cacher tes fantasmes. Tu as assez jouer avec toi. Je n'aurais jamais dû te faire confiance. Depuis quand tu le revois ? Tu savais qu'il serait de retour maintenant ? Tu avais prévu de me fiancer pour cacher ton putain de désir de retrouver ton amant perdu ? Va jouer les PD ailleurs, fiche moi la paix. » Poursuit la vipère en lui jetant son venin comme jamais. Elle attrape sa main droite et dépose son alliance dans la paume de sa main. Il regarde l'anneau un instant et relève les yeux vers elle, un regard froid comme de la glace. Si elle avait été un homme nul doute qu'elle aurait pris une énorme gifle en plein visage. Seul sa condition de femme la sauve.

« Dis moi Alice c'est ton amour où ta fierté qui parle là ? Honnêtement c'est parce que je t'ai trompée, où c'est plutôt parce que j'ai osé regarder ailleurs que tu es vexée ? »
En terminant sa phrase il lui jette son anneau au visage, l'alliance tombe au sol dans un petit bruit. Les deux chiens sous les hurlements sont sur le canapé, ils n'osent plus bouger. « Tu ne peux pas comprendre, tu es incapable de te mettre à la place de quelqu'un d'autre que ta propre putain de personne ! J'ai des sentiments pour toi je ne l'ai pas caché et je n'ai pas joué. Mais le lien qui m'unit à Leigh est si fort que je n'arrive pas à le repousser tu comprends ça ? » Il hurle, plus fort qu'il ne voudrait l'admettre. Alors pour ne pas la toucher il se retourne et marche contre un mur proche de lui. Il pose sa tête contre le mur et respire bruyamment, difficilement. « Tu es mon âme sœur. Mais lui également. Et ça... Tu ne veux même pas comprendre. Non tu retiens juste que je me suis fais... Ha oui enfiler ! Tu ne vois pas que je crève à l'idée de te faire souffrir, j'ai envie de t'épouser, mais je fonds sous son regard. Non au lieu de ça tu me fais venir, me hurle dessus après avoir tombé une bouteille et tu me balances ton alliance au visage ! » Il donne un violent coup contre le mur pour extérioriser sa colère et sa haine. « Et comble du pire tu me fais suivre, après m'avoir fait jurer que l'on devait se faire confiance ! A moi, ton fiancé et tu comptais me le dire quand ?! Et tu me fais des leçons de morale ? Toi ? Qui ne voit pas plus loin que le bout de ton nez et qui est si peu en confiance avec les autres que tu fais suivre tout le monde ? Ton besoin de contrôle te tuera ma pauvre ! Tu as voulu me changer, j'ai réussi. Mais face à Leigh je suis incapable de me décider ! » Il se tourne vers elle, prêt à la repousser si elle lui saute dessus encore.

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 0:12

big brother is watching you.
Eliakim & Alice
La colère est sans doute le plus gros défaut d'Alice. Elle ne savait pas contenir sa colère. Elle ne l'avait jamais fait, et ne commencerait sans doute pas aujourd'hui. Dans un sens c'était une bonne chose. Elle n'avait pas le regret de garder les émotions en elle, au risque d'exploser pour rien du jour au lendemain. Elle ne gardait rien de mauvais en elle, laissant ses émotions la délivrer. Une fois qu'elle avait crié une bonne fois pour toute après elle n'était pas du genre à rester énervée très en colère, et se calmer plutôt vite. Il faut dire que ses crises de colères étaient si violentes qu'elle dormait souvent très bien par la suite, vidée de toute énergie. Mais il n'y avait pas que des bons côtés à cela, et souvent elle s'énervait sans écouter ce que les autres avaient à lui dire. Elle devenait sourde à tout ce qui l'entourait, à ce que l'on pouvait dire pour se défendre. Elle n'était plus qu'une boule de nerf, virulente, colérique, démoniaque. Elle disais tout ce qui lui passait par l'esprit, même si ce n'était pas la réalité. Elle avait une telle peur de souffrir, d'être faible, ou de ne pas pouvoir se défendre qu'elle hurlait. C'est exactement ce qu'il se passait maintenant.
Eliakim l'avait trompé. Elle avait du mal à le comprendre, elle ne savait pas réellement comment réagir dans une telle situation. Elle avait l'impression que son corps entier lui demandé de fuir, de le frapper, de le faire regretter ce qu'il lui avait fait. Mais son esprit lui disait de se calmer, qu'il y avait une explication, que peut être ce n'était pas vraiment lui. Qu'il n'avait pas couché avec un autre homme la nuit dernière. Mais c'était peine perdue, elle savait qu'elle ne se trompait pas. Il l'avait trompé, sans doute car il ne l'aimait pas tant que cela. Parce qu'il avait joué avec elle. Elle s'était laissée approcher, au point d'avoir une confiance aveugle en lui. Et il la trahissait aujourd'hui, sans doute heureux de voir Alice Kensington face contre terre. Il l'avait touché là où elle avait peur d'être blessée. Elle connaissait sa réputation de Dom Juan. Depuis six ans qu'ils couchaient ensemble, elle savait qu'elle n'avait pas été la seule. Mais depuis qu'elle avait avoué ses sentiments, et lui les siens. Depuis qu'ils avaient véritablement entamés une relation amoureuse sérieuse, elle pensait que cette partie de lui avait disparu. Qu'il s'était assagi. Qu'elle lui suffisait. Chassez le naturel et il revient au galop . Elle ne s'était jamais tant trompé. Elle n'avait jamais tant souffert. « Dis moi Alice c'est ton amour où ta fierté qui parle là ? Honnêtement c'est parce que je t'ai trompée, où c'est plutôt parce que j'ai osé regarder ailleurs que tu es vexée ? » Elle serra les dents. C'était sans doute une bonne question pour quelqu'un qui ne la connaissait pas. Mais le fait qu'il se pose la question lui tiraillait le corps. Elle ne pouvait pas croire qu'il lui demandait cela. Son amour ou sa fierté. Est-ce que c'était elle qui était blessée ou bien les sentiments qu'elle avait pour lui ? Il avouait ouvertement l'avoir trompée, et il osait se demandait si elle avait des raisons d'être blessée ?
Alice tenait énormément à sa réputation, ce n'était pas un secret. Personne n'ignorait qui elle était. Personne n'ignorait qu'elle savait tout sur tout le monde, que rien ne pouvait lui échapper. Et Eliakim avait cru bon de lui cacher des choses. Qu'il s'en morde les doigts aujourd'hui, à moins que ce soit exactement ce qu'il voulait. Il ne l'aimait pas, et c'est sans doute cela qui tuait le plus la jeune femme. L'homme qu'elle aimait à en crever, ne l'aimait pas. Il jouait avec elle, et son coeur saignait. Elle se fermait, ne lui montrant rien de cela. Elle ne serait pas le genre de femme à le supplier de rester, de ne pas recommencer. Elle ne serait pas le genre de femme à le prendre au chantage affectif en lui rappelant combien elle l'aimait. Elle lui avait rendu sa bague, et pour toute réponse il lui envoya en plein visage, un geste violent. En réponse duquel elle mit ses mains devant ses yeux, de peur de prendre la bague dans la pupille. Elle sentit l'objet rebondir sur ses mains avant de disparaitre quelque part dans le salon. Preuve de son déni. Preuve de sa perdition. Il en aimait un autre. « Vexée ? Tu penses que je fais un caprice comme une pauvre petite fille qui n'a pas eu l'attention qu'elle attendait ? Tu m'as trompée Eliakim. Tu m'as trompée, peut être que j'ai le droit d'être un peu plus que vexée. Tu as bafouée ta promesse. Tu m'as menti. Tu t'es foutue de ma gueule ! »  Hurla-t-elle en toute réponse, frustrée qu'il ne remarque pas combien elle pouvait souffrir. Parce qu'elle l'aimait, évidemment. Parce qu'elle ne pouvait pas croire qu'elle aimait un enfoiré de son espèce. Parce qu'elle ne voulait pas croire qu'elle l'aimait encore. Mais l'amour qu'elle ressentait pour lui était bien plus fort que cela. Il ne disparaissait pas à la moindre trahison. Mais celle-ci était sans doute la pire. A présent elle savait qu'Eliakim n'était plus seulement à elle. Qu'il pouvait partir à n'importe quelle instant. Il lui échappait, et elle avait cette peur horrible de se retrouver seule, sans lui. Sa vie n'aurait plus de sens. Elle perdait ses espérances pour l'avenir, ou même son envie d'avancer. Elle voulait son futur à ses côtés, un futur digne d'un roman d'amour, ou d'un conte de fée. Elle voulait cela, et il lui en privée de la manière la plus cruelle qui soit.
Mais son amant entendait lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Sans doute la raison pour laquelle il ne l'aimait pas tant que cela finalement.  « Tu ne peux pas comprendre, tu es incapable de te mettre à la place de quelqu'un d'autre que ta propre putain de personne ! J'ai des sentiments pour toi je ne l'ai pas caché et je n'ai pas joué. Mais le lien qui m'unit à Leigh est si fort que je n'arrive pas à le repousser tu comprends ça ? »   « Il est sans doute plus fort que les liens du mariage, ou des promesses de fiançailles c'est sur. » Répondit-elle acerbe. Elle était incapable de se mettre à la place des autres ? Et lui alors. Il avait baisé son ex-petit ami pour son propre bien, sans prendre en compte ce qu'elle pourrait ressentir par la suite. Sans réfléchir aux conséquences. Il l'avait fait égoïstement, comme tout le reste. Il avait renié sa famille, faisant souffrir sa mère sans se soucier des conséquences, parce qu'il voulait être égoïste. Il avait aimé Leigh, sans se soucier des conséquences pour leurs deux familles. Il avait couché avec la moitié des élèves de l'Université sans se soucier de ce que cela leur fera pour l'avenir  ou pour leur réputation. Il vivait égoïstement, et il osait lui faire la moral à elle ? Hypocrite. « Tu es mon âme sœur. Mais lui également. Et ça... Tu ne veux même pas comprendre. Non tu retiens juste que je me suis fais... Ha oui enfiler ! Tu ne vois pas que je crève à l'idée de te faire souffrir, j'ai envie de t'épouser, mais je fonds sous son regard. Non au lieu de ça tu me fais venir, me hurle dessus après avoir tombé une bouteille et tu me balances ton alliance au visage ! »   Il tape dans le mur du salon, sans doute pour ne pas frapper le visage d'Alice. Elle aurait presque préféré qu'il le fasse. Elle ne décolérait pas, malgré ses paroles. Elle ne le croyait pas. Il avait perdu sa confiance. A nouveau. Il posa son visage sur le mur pour continuer à parler d'une voix plus calme. Elle l'écoutait, serrant les poings. Elle prit la bouteille, et tenta de se servir un dernier verre. Mais elle tremblait, et la bouteille vint s'exploser sur le sol. Elle resta dans les débris de verre et le reste d'alcool sans bouger. Elle saignait, mais elle s'en fichait littéralement. Elle regardait le liquide rouge se mélanger à l'alcool alors que son amant parlait. Il avait le même tempérament qu'elle. Il s'énervait rapidement, surtout quand il se retrouvait dos au mur. Il préférait attaquée plutôt que de s'avouer vaincu. C'est sans doute à cause de cela qu'un jour ils s'entretueront pensa-t-elle. Il disait l'aimer. Il disait qu'il tenait à elle, qu'il ne voulait pas la faire souffrir. Il avait une étrange manière de le faire. « Et comble du pire tu me fais suivre, après m'avoir fait jurer que l'on devait se faire confiance ! A moi, ton fiancé et tu comptais me le dire quand ?! Et tu me fais des leçons de morale ? Toi ? Qui ne voit pas plus loin que le bout de ton nez et qui est si peu en confiance avec les autres que tu fais suivre tout le monde ? Ton besoin de contrôle te tuera ma pauvre ! Tu as voulu me changer, j'ai réussi. Mais face à Leigh je suis incapable de me décider ! » Leigh... Leigh... « C'est lui que je faisais suivre. Parce que je ne voulais pas qu'il te fasse souffrir à nouveau. Parce que je savais ce qu'il t'avait fait subir, et que je voulais m'assurer qu'il ne revenait pas à Oxford pour jouer avec toi à nouveau. Parce que je ne voulais pas qu'il te fasse revivre cet enfer. Parce que j'avais réussi à te sauver... Parce que tu semblais heureux, et je refusais que Leigh McAllister détruise l'homme que j'aime. » Dit-elle d'une voix dure et froide. Il pensait tout savoir d'elle ? Qu'elle n'était qu'une putain d'égoïste qui ne vivait que pour ses propres intérêts. Seulement pour cette fois c'était pour lui qu'elle avait agi. Pour le protéger lui. Pour l'empêcher de souffrir à nouveau. Pour lui, uniquement pour lui, et elle en prenait les conséquences en pleine face. Ainsi que les critiques. « J'avais raison de pensais qu'il revenait pour toi. »  Dit-elle en se tournant vers lui, les yeux lançant des éclairs, mauvaise, en colère, bafouée. Elle lui en voulait de ne pas s'être battu, même pas pour elle. De ne pas avoir essayé de résister. Il avait fallu moins de dix jours à Leigh McAllister pour détruire son couple. Comment l'amour qu'elle avait pour Eliakim pouvait rivaliser avec cela ? « Tu dis que tu m'aimes aussi ? Tu dis que tu veux m'épouser ? Tu ne t'ai pas battue pour moi. Ca n'a pas été vraiment difficile d'oublier que j'existais pendant qu'il se donnait à toi hein ? »  Dit-elle avec un air de défis, le poussant à lui mentir alors qu'elle savait déjà qu'il n'avait pas combattu. Qu'il n'avait même pas essayé d'être fort pour elle. Il ne se battait pas pour elle. Mais il était ici à prendre la défense de Leigh McAllister avec une telle véhémence qu'il avait envie de frapper quelqu'un. Est-ce qu'il avait eu envie de frapper Leigh quand il l'avait séduit à nouveau ? Sans doute pas non. Parce que c'était Leigh. Il ne fallait pas le toucher. Leigh était intouchable. Leigh était fantastique. Leigh était une putain d'enflure. « Apparemment j'avais des raisons de ne pas te faire confiance. Et qui me dit aujourd'hui que Leigh est le seul ? Avec ton passé... Ca se trouve tu continue à jouer les gigolos avec la moitié de l'université dans mon dos. Tu m'as rendue aveugle avec tes promesses de mariages et de fidélité. J'ai été bien bête de tomber amoureuse de toi. De croire que l'on pourrait avoir un avenir sublime avec des enfants, dans une grande maison, et notre amour pour tout argent. »  Dit-elle en sentant les larmes couler sur ses joues. Elle regarda son sac à main dans l'entrée, un sourire triste sur les lèvres à la pensée de ce qu'il pouvait contenir. Elle ne devait pas lâcher le morceau. Elle ne devait pas lui en parler. Elle s'accroupit plutôt et ramassa les morceaux de verre, se coupant la main, grimaçant sous la douleur. « J'aurai fait n'importe quoi pour l'homme que je pensais aimer. J'aurai changé, j'aurai été tout ce que tu voulais. Mais qu'est-ce que tu en as à foutre aujourd'hui ? Tu as Leigh McAllister. » Dit-elle avec sarcasme et violence. Elle sentait une tristesse violente l'envahir de toute part. Elle s'était pourtant promise de ne pas paraitre faible, de ne pas pleurer. Mais une fois encore lorsqu'il s'agissait d'Eliakim elle perdait le contrôle d'elle-même.

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 1:20

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

« Vexée ? Tu penses que je fais un caprice comme une pauvre petite fille qui n'a pas eu l'attention qu'elle attendait ? Tu m'as trompée Eliakim. Tu m'as trompée, peut être que j'ai le droit d'être un peu plus que vexée. Tu as bafouée ta promesse. Tu m'as menti. Tu t'es foutue de ma gueule ! » Non c'est faux, elle se trompe sur toute la ligne. Mais c'est tellement inutile de lui répondre qu'il décide de se taire et d'écouter les reproches qu'elle va lui adresser encore. Il ferme les yeux pour tenter de calmer cette colère sourde et violente qui déferle en lui comme un poison. Ravageant sa raison et son amour pour Alice. Lui donnant simplement l'envie de frapper quelqu'un où quelque chose si il pouvait. Simplement si il avait pu se défouler cela lui aurait permis de réfléchir correctement au moins quelques minutes. Mais ses ennemis ne sont jamais devant lui lorsqu'il a besoin, a croire qu'ils le font exprès ! « Il est sans doute plus fort que les liens du mariage, ou des promesses de fiançailles c'est sur. » Lui dit elle acerbe, avec toute la méchanceté dont elle est capable. Piqué au vif il ne peut s’empêcher de lui répondre tout en serrant les dents. « Ils sont identiques... »

Ensuite c'est une déferlante de colère et de paroles plus blessante qu'il ne veut bien le reconnaître. Elle frappe là où il a mal alors il fait de même c'est bien un défaut qu'il ne supporte pas chez lui. Il ne peut s’empêcher de lui répondre, tout aussi violent que ses propos à elle. Ils finiront un jour par se frapper, se tuer, de déchaîner comme un couple maudis. Un jour pendant une dispute elle le frappera et il fera de même c'est évident et sur. Ils sont ainsi, entier et complet l'un comme l'autre. Il n'arrive pas à se maîtriser lorsque cela la concerne, elle lui fait ressentir le plus beau des sentiments tout comme les colères les plus violentes. Il déjà failli la frapper au cour d'une dispute, ce soir il se maîtrise véritablement pour ne pas lui foncer dessus et la bâillonner comme elle le mérite. Simplement pour ne plus l'entendre lui hurler des énormités au visage. Ses instincts les plus primaires et enfouis refont surface lorsqu'elle se montre aussi violente avec lui. Et avec raison évidemment. Il l'a trompé il ne peut pas le nier. Il est en tord, il l'est totalement. Mais il peut lui reprocher de l'avoir fait suivre, tout comme elle fait suivre les gens qu'elle désigne d'un simple hochement de tête. C'est cela qu'il ne supporte pas chez Lady Kensington.

« C'est lui que je faisais suivre. Parce que je ne voulais pas qu'il te fasse souffrir à nouveau. Parce que je savais ce qu'il t'avait fait subir, et que je voulais m'assurer qu'il ne revenait pas à Oxford pour jouer avec toi à nouveau. Parce que je ne voulais pas qu'il te fasse revivre cet enfer. Parce que j'avais réussi à te sauver... Parce que tu semblais heureux, et je refusais que Leigh McAllister détruise l'homme que j'aime. » Un pauvre rire sarcastique franchit les lèvres du professeur alors qu'il décolle enfin sa tête du mur pour regarder Alice. Pour toute réponse elle lui lance un regard glacial, ses yeux jettent des éclairs et nul doute qu'il serait déjà mort si elle avait eu des mitraillettes a la place des yeux. « J'avais raison de pensais qu'il revenait pour toi. » Elle se trompe encore une fois, juge sans réfléchir et sans même avoir les deux versions. « Il revient parce que sa femme l'a poussé à revenir. » Peut importe ce qu'il pouvait lui dire c'était peine perdue elle ne l'écoutait pas, elle refusait la conversation et ses arguments encore plus. « Tu dis que tu m'aimes aussi ? Tu dis que tu veux m'épouser ? Tu ne t'ai pas battue pour moi. Ca n'a pas été vraiment difficile d'oublier que j'existais pendant qu'il se donnait à toi hein ? » Il prend la dernière phrase comme une gifle. Elle ne le croit pas, elle pense qu'il ne l'aime pas. « Je ne t'ai pas mentis, j'ai été honnête avec toi. Je t'aime mais... » Il ne termine pas sa phrase, il ne peut expliquer ce qu'il éprouve pour Leigh et Alice. C'est étrange, il est bien avec l'un et l'autre, se sent heureux et complet avec sa future femme et son ancien amant. Il ne sait plus, il ne se reconnaît plus.

« Apparemment j'avais des raisons de ne pas te faire confiance. Et qui me dit aujourd'hui que Leigh est le seul ? Avec ton passé... Ca se trouve tu continue à jouer les gigolos avec la moitié de l'université dans mon dos. Tu m'as rendue aveugle avec tes promesses de mariages et de fidélité. J'ai été bien bête de tomber amoureuse de toi. De croire que l'on pourrait avoir un avenir sublime avec des enfants, dans une grande maison, et notre amour pour tout argent. J'aurai fait n'importe quoi pour l'homme que je pensais aimer. J'aurai changé, j'aurai été tout ce que tu voulais. Mais qu'est-ce que tu en as à foutre aujourd'hui ? Tu as Leigh McAllister. » Il la regarde s'accroupir pour ramasser les morceaux de verre. Il n'a même pas entendu la bouteille tomber et se briser au sol. Aussitôt qu'il voit du sang se mélanger à l'alcool il fait un premier pas dans sa direction pour venir la soigner mais il se ravise et au final, ne bouge plus. Campé sur ses pieds il la regarde, abasourdi par ce qu'elle vient de lui dire. « Depuis que nous avons fait l'amour dans ta salle de bain et que je t'ai promis fidélité je ne t'ai pas trompé... J'aurais été fidèle si... Si il n'était pas revenu. » Comme un idiot, un véritable idiot il sent des larmes lui monter aux yeux. Il l'a trahis, il a couché avec Leigh et ça va faire aussi souffrir ce dernier. Et lui dans tout ça ? Il ne sait même plus où il en est.

Il ne sait plus qui il est, ce qu'il doit penser, ce qu'il doit faire. Tout de même il s'avance vers son blouson, fouille dans la poche intérieure de sa veste et sort une mini trousse de secours. Assez petite pour contenir une dose de désinfectant, un pansement et une gaze. Il ouvre la trousse, s'approche de Alice et sans même lui laisser le temps de réagir l'attrape par le poignet. « Oublie » C'est un conseil alors qu'il remarque qu'elle va faire un geste en arrière, sans doute pour se débattre de l'emprise de l'homme qui l'a blessé. Il vide la dose de désinfectant sur sa plaie, pose la gaze dessus afin d'arrêter la coulée de sang et en dernier enroule la bande autour de sa main. Ce n'est pas profond et cela ne nécessite pas des points. Il aurait fait plus en temps normal mais il craint de prendre une gifle si il reste trop proche d'elle. Aussitôt fait il se recule le plus loin possible, vient s'adosser au mur qui a accueillit sa colère et qui garde une belle trace de coup maintenant. Il remarque au même moment que sa main est abîmée, sans doute a cause des coups de la veille et de ce soir. « Je suis en tord je n'ose pas prétendre le contraire. Mais... Je ne peux pas te l'expliquer. Tout simplement car je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je ressent pour toi. » Il lève la main pour li signifier de se taire. Oui il sait il ment, il ne l'aime pas, bref... Lui il sait ce qu'il ressent. « Je ne t'ai pas trompé avant lui, j'aurais été un époux aimant et fidèle si seulement le lien qui m'unit à Leigh n'était pas si fort. Je ne peux pas, je ne peux plus aller contre ça. Je suis bien conscient que nous prenons fin ici et ce soir. L'homme que tu pensais aimer... Tu as voulu me changer Alice. Mais tu n'as jamais prévu que lui avait autant d'importance que toi. Tu ne te rends pas compte que j'aurais fait la même chose pour toi. Si j'avais été en couple avec lui et que tu étais revenu vers moi je n'aurais pas pu te résister. J'ai tenté de le fuir, de le repousser. J'avais même dans l'idée de le faire dormir chez moi sans l'approcher. Mais... » Il revoit le moment où Leigh est dans sa douche, nu et il n'a pas pu dire non à cette tentation. « Tu voulais me protéger, m’empêcher de le revoir pour qu'il ne me fasse pas souffrir. Tu apprendras que notre histoire avec Leigh se fait dans la souffrance et ça... Ce sera jusqu'à la fin. Il est mon premier amour, tu seras le dernier. » Il dit cela tout en la regardant bien en face. Il reprend son blouson, appelle Summer qui file contre son maître. De sa veste il sort une liasse de billet qu'il jette sur la table de la cuisine. « Pour ton mur... Je suis désolé... » Il va partir. Parce qu'elle vaut mieux que lui, que cette histoire, que cet amour destructeur qui unit les trois personnes, les amants maudis.

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 1:58

big brother is watching you.
Eliakim & Alice
 « Ils sont identiques... » Elle ne peut pas le comprendre. Elle ne peut pas comprendre un amour aussi obsessionnel, une attirance aussi violente et irrémédiable. Il ne pouvait pas résister à Leigh McAllister. Il y avait une attraction entre eux, si violente, naturelle et évidente que ni l'un ni l'autre ne pouvaient la combattre. Alice savait que Leigh était marié, et ce n'est qu'à ce moment là qu'elle eut une pensée pour cette femme bafouée aussi. Mais peut être que celle-ci savait ce qu'il se passait. Après tout Leigh était gay, peut être que sa femme était au courant. Peut être qu'elle était une couverture, et qu'elle aimait cela. Tout comme la mère d'Eliakim supportait les tromperies de son mari depuis des années. Tout comme son propre père trompait ses femmes les unes après les autres car aucun ne ressemblaient assez à son premier amour pour le satisfaire. Peut être était-ce cela le problème : les gens font tout pour souffrir en amour. Pourquoi est-ce que l'amour et la souffrance sont-ils liés à ce point ? Pourquoi est-il si difficile d'aimer de tout son être sans risquer de pleurer toutes les larmes de son corps un jour ? Alice déglutit avec difficulté. Elle aurait aimé vivre un amour tendre, et romantique, sans pleurs et sans reproches. Sans disputes violentes. Elle aurait aimé être une femme comme toutes les autres, ou en tout cas comme la majorité, qui tombe amoureuse d'un homme gentil qui la marie, lui fait des enfants, et se laisse vivre par la suite. La routine, Alice désirait à présent être prisonnière de la routine. Mais elle savait que ce n'était qu'une mascarade. Elle avait un besoin évident de toujours être en mouvement. Voyager, voir du monde, découvrir des choses, faire de nouvelles expériences. Elle n'était pas une femme comme toutes les autres. Elle n'était pas faite pour l'amour calme et romantique, c'était à présent une évidence.
Et apparemment Leigh et Eliakim étaient du même genre qu'elle. Leigh revenait près de son ancien amant après des années de séparation, et Eliakim se laissait aller à l'aimer à nouveau sans réellement se battre. Ce lien, il disait qu'il était identique à la promesse d'un amour éternel devant dieu. Alice n'osait penser ce qu'il ressentait. C'était trop dur de le voir aimer quelqu'un d'autre, et sans doute plus qu'il ne l'aimait elle. Après tout il hurlait qu'il l'aimait encore, malgré tout, alors peut être qu'il y avait une part de vérité. Mais il ne l'aimait pas assez.
 « Il revient parce que sa femme l'a poussé à revenir. » Elle haussa les épaules. C'est exactement ce que Leigh avait dit, mais elle ne l'avait pas cru non plus. Après tout cela faisait beaucoup trop de coïncidences. Leigh qui revenait à Oxford où se trouvait Eliakim qui était à présent fiancé. Et il n'avait pas même cherché à l'éviter. Après tout c'était connu pour n'importe qui qui savait faire une recherche sur Google   qu'Eliakim se trouvait ici. Le professeur Crowlley était une référence dans son domaine, elle en était conscience. Et Leigh ne pouvait pas l'ignorer. S'il ne voulait pas revoir Eliakim pourquoi était-il revenu malgré tout ? S'il ne ressentait plus rien pour lui pourquoi était-il venu chez lui plutôt que d'aller à l'hôpital ? Pourquoi l'avait-il embrassé dans la salle des professeurs ? Alice était persuadée qu'il y avait toujours une raison cachée à tout. Leigh n'était pas revenue parce que sa femme l'y avait contraint. Il était revenu dans l'espoir de retrouver son amour perdu. Si les deux amants refusaient de le voir Alice en restait persuadée. Elle ne démordrait pas sur ce sujet. Mais il ne servait à rien d'en parler avec Eliakim, alors elle se contenta de lever les yeux au ciel. « Je ne t'ai pas mentis, j'ai été honnête avec toi. Je t'aime mais... » mais tu en aimes un autre aussi. La dispute éclata plus virulente encore. Elle lui dit ce qu'elle a sur le coeur, elle se met à nue. Elle le regarde dans les yeux et essaie de le faire souffrir comme elle souffre. Elle voudrait qu'il rampe à ses pieds, qu'il se comporte comme un moins que rien. Parce que c'est ce qu'il était à ce moment précis. Il devait être rien pour que la souffrance d'Alice cesse.

 « Depuis que nous avons fait l'amour dans ta salle de bain et que je t'ai promis fidélité je ne t'ai pas trompé... J'aurais été fidèle si... Si il n'était pas revenu. » Elle ferme les yeux. Il enfonça ce poignard dans son coeur sans même se rendre compte à quel point elle pourrait en souffrir. Et pour la première fois de sa vie, elle désira la mort de quelqu'un. Contrairement à la première fois ce serait un meurtre prémédité. Elle avait le désire de prendre le flingue qui se trouvait dans sa table de chevet pour le poser sur la tempe de Leigh McAllister et tirer un bon coup. Enlever cette épine sous son pied qui lui pourrissait la vie. Détruire l'homme qui avait détruit sa vie, son avenir, son amour si parfait. Qui remettait en cause tout ce qu'elle avait prévu pour le restant de sa vie. Eliakim aurait été fidèle, elle aurait été heureuse, et lui aussi, si Leigh n'était pas revenu. Cet homme était une plaie ouverte, et sanglante qui ne pouvait que détruire tout ce qu'il touchait.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux Eliakim était près d'elle, une trousse de secours à la main. Elle était debout à nouveau, des morceaux de verres dans une main, qu'elle posa sur la table à côté d'elle. Elle les jetterait plus tard. Il prit sa main dans la sienne et elle voulut la retirer - fierté oblige - mais la voix autoritaire de son ... futur-ex-fiancé ? l'arrêta. « Oublie » Elle croisa son regard, et pendant un court instant elle retrouva sa tendresse et son amour. Cela l'adoucit, pendant une demie-seconde. Elle se laissa faire du coup. Mais très vite elle sentit toute l'injustice de la situation remonter en elle. Et les paroles d'Eliakim qui lui donnait envie de taper contre les murs jusqu'à ce que ses mains la fassent souffrir. Elle sentait la colère revenir à nouveau, montant dans son être comme une vague immense et déferlante. Sans doute devait-il le sentir car dés qu'il l'avait désinfectée il se recula à nouveau. « Je suis en tord je n'ose pas prétendre le contraire. Mais... Je ne peux pas te l'expliquer. Tout simplement car je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je ressent pour toi. » De l'amour ? Au moins un peu d'amour. Peut être pas le grand amour, car après tout elle ne pouvait pas être son grand amour si c'était Leigh, mais au moins quelque chose. De la tendresse ? De l'amour ? De l'amitié ? Ou même uniquement du désir ? Mais quelque chose... Elle voulait qu'il ressente quelque chose pour elle... Elle se sentirait moins seule dans sa souffrance. Elle voulut parler, lui répondre, serrant les dents à nouveau, le trouvant horriblement égoïste de ne rien lui laisser pour se rattacher. Elle se noyait, et il ne lui laissait rien ? Mais il l'arrêta alors elle ne dit rien, attendant la sentence de mort qu'il allait lui affliger. « Je ne t'ai pas trompé avant lui, j'aurais été un époux aimant et fidèle si seulement le lien qui m'unit à Leigh n'était pas si fort. Je ne peux pas, je ne peux plus aller contre ça. Je suis bien conscient que nous prenons fin ici et ce soir. L'homme que tu pensais aimer... Tu as voulu me changer Alice. Mais tu n'as jamais prévu que lui avait autant d'importance que toi. Tu ne te rends pas compte que j'aurais fait la même chose pour toi. Si j'avais été en couple avec lui et que tu étais revenu vers moi je n'aurais pas pu te résister. J'ai tenté de le fuir, de le repousser. J'avais même dans l'idée de le faire dormir chez moi sans l'approcher. Mais... » Mais tu as préféré le baiser. Elle serra les poings, tentant de retenir les larmes qui déferlaient sur ses joues sans qu'elle ne puisse les retenir. « Tu voulais me protéger, m’empêcher de le revoir pour qu'il ne me fasse pas souffrir. Tu apprendras que notre histoire avec Leigh se fait dans la souffrance et ça... Ce sera jusqu'à la fin. Il est mon premier amour, tu seras le dernier. » Non, Eliakim, il sera toujours le seul qui comptera. Quitte à nous détruire. Tu le laisse nous détruire ce soir. Je t'en pries... Bats toi pour nous... Pensa-t-elle alors qu'il lui tournait le dos. Elle voulait parler mais l'émotion lui enserrait la gorge. Elle le vit mettre son blouson et appeler Summer qui arriva la queue entre les pattes, tournant un regard blessé vers Alice qui ne fit aucun mouvement vers le pauvre animal esseulé. Oklahoma lança un jappement d'incompréhension et Eliakim lança une liasse de billets sur la table. Alice faillit se sentir outrée par ce comportement quand il lui expliqua en quelques mots. « Pour ton mur... Je suis désolé... » Il allait prendre la poignet de la porte pour partir.
Alice réagit plus vite que lui. Elle arriva dans son dos et se plaça devant la porte, lui interdisant l'accès la porte. Elle ne voulait pas le voir partir. Elle avait besoin de se sentir entourée. Aussi terrible que cela paraisse, elle avait besoin de lui à cet instant précis. « Je voulais te sauver. Il t'a détruit, il t'a abandonné, il t'a fait perdre foi en l'amour... Je voulais te sauver. Et si j'avais été à sa place... Je ne serais pas partie aussi lâchement. Je me serais battue pour nous, pour toi... Donne moi une raison de me battre encore aujourd'hui... »  Dit-elle en levant le regard vers lui. C'était plus une supplication qu'une demande. Elle avait besoin de cela. Elle avait besoin de lui, elle avait besoin qu'il soit là. Qu'il reste pour elle, qu'il ait besoin d'elle comme elle avait besoin de lui. « C'est ton âme soeur, mais tu es le mien Eliakim... Je ne suis rien sans toi. » Dit-elle avec toute la sincérité dont elle était capable. Elle l'aimait, c'était une chose qu'il ne pouvait pas nier. Malgré tous ses défauts elle l'aimait à en mourir. Elle pourrait tout faire pour lui. Elle pouvait tout faire pour sauver ce semblant de mariage qu'il pourrait rester. S'il était prét à se battre aussi. Elle voulait la preuve qu'il voulait que ça continue, qu'il ne voulait pas s'arrêter là. Il avait couché avec Leigh, et elle ne pourrait pas accepter cela... Pas tout de suite. Mais c'était une fois. Une seule et unique fois, et elle espérait que Leigh avait assez de bon sens pour ne pas détruire l'équilibre dans la vie d'Eliakim aujourd'hui encore.
Dans un geste fébrile elle prit son sac à main, et chercha un court instant le test de grossesse qui se trouvait dedans. Elle s'était promise de ne pas le prendre au chantage, mais elle avait besoin qu'il sache. Elle avait besoin qu'il soit au courant. Elle le lui tendit, le tenant par le cadran où le positif siégé comme une punition aujourd'hui. Son doigt la brûlait. « Qu'importe ce que tu décideras pour nous aujourd'hui, la balle est dans ton camp. »  Dit-elle en se poussant de l'entrée, lui laissant le test, et lui ouvrant la porte, refusant de l'obliger à rester s'il ne le voulait pas. Elle partie dans sa cuisine prendre un sac poubelle pour nettoyer les morceaux de verre qui se trouvaient dans le salon.

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Eliakim A. Crowlley




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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 2:56

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

Il ne s'attendait pas à ce que cette soirée commence et surtout termine de cette façon. Une dispute de plus, une explosion de haine et de sentiments qu'il n'avait même pas eu le temps de contrôler. Non l'un comme l'autre c'étaient fait submerger par la colère, la passion, la détresse qu'ils pouvaient ressentir à cet instant. Lui même ne savait pas ce qu'il pourrait faire. Rester et sans doute prendre une deuxième couche, l'entendre lui dire des choses qu'il savait déjà où alors rentrer chez lui, se morfondre. Appeler Leigh pour l'insulter de tout les noms, le voir débarquer chez lui et sans doute terminer la soirée bourré comme un ivrogne. Oui c'était sans doute comme cela qu'il allait finir car Alice pouvait le détruire plus qu'elle ne le pensait, mais elle refusait de le voir où même de l'accepter. Si bien qu'il n'osait plus rien dire car elle lui renvoyait ses paroles en plein visage. Il attendait, passif devant cette déferlante de colère. Chacune des pores de sa peau transpirait la haine qu'elle pouvait ressentir pour l'homme qu'il l'avait tant aimé.

Et pourtant tout avait été parfait pendant des semaines. Ils c'étaient aimés, ils avaient fait l'amour comme jamais. Leur séjour à Paris avait été la consécration de leur amour, unis et ensemble dans l'amour et la passion qui caractérisait le couple. Mais tout avait explosé en quelques secondes, pour des photos. Mais c'était mieux ainsi car lâche comme il pouvait l'être, il ne savait même pas sil il aurait osé lui avouer qu'il avait couché avec Leigh. Non il aurait sans doute attendu en espérant qu'elle ne l'apprendrait jamais et que cela n'allait pas se reproduire. Mais lui même savait, sentait que c'était impossible. Si son ancien amant lui tournait autour alors... Il ne savait pas. Il ne savait plus. Sa tête lui fait atrocement mal alors qu'il cherche des yeux une raison de rester, de s'accrocher à Alice. Elle serait tellement mieux sans lui, il est incapable de la rendre véritablement heureuse comme elle l'attend. Elle mérite mieux, un homme aimant et fidèle, dévoué à sa cause, juste bon à la rendre heureuse et à ne surtout pas lui faire verser des larmes comme ce soir. Mais il ne veut pas qu'elle soit à un autre, elle lui appartient corps et âme. Il deviendrait fou si il autre osait l'approcher.

Cela finira par arriver si il continu de la faire souffrir ainsi. L'amour n'est pas éternel, il peut partir à tout moment. Alors qu'il s'avance vers la porte d'entrée et qu'il pose sa main sur la poignet de la porte pour ouvrir, elle réagit si vite qu'il n'a même pas le temps de la pousser. Aussitôt il ferme les yeux pour parer à une autre gifle qui, étonnement ne vient pas. Prudent il ouvre un œil et regarde Alice qui se tient bien droite contre la porte d'entrée. « Je voulais te sauver. Il t'a détruit, il t'a abandonné, il t'a fait perdre foi en l'amour... Je voulais te sauver. Et si j'avais été à sa place... Je ne serais pas partie aussi lâchement. Je me serais battue pour nous, pour toi... Donne moi une raison de me battre encore aujourd'hui... » Il la regarde sans savoir si il doit s'approcher d'elle où au contraire se tenir loin. Mais écoutant ses besoins il se colle contre sa future femme, pose ses mains de chaque côtés de sa tête et la regarde bien en face. Autre que de la colère, une passion dévorante existe entre les deux amants. Ils s'aiment autant qu'ils peuvent se détester. C'est cela qui est destructeur entre eux et qui un jour, poussera à la plus extrême des violences. « C'est ton âme sœur, mais tu es le mien Eliakim... Je ne suis rien sans toi. » Il sourit. Un sourire dénué de rire, d'amour où de tendresse. Un rictus triste et sans émotion, épuisé, fatigué, à bout de force.

« Tu es aussi mon âme sœur même si à première vue c'est... Difficile à croire. Tu es mon idéal féminin. La seule femme qui peut me forcer à devenir un bon père de famille et à me marier. Oses-tu croire que avant toi je détestais l'idée même de me faire passer la bague au doigt ? » Il baisse la tête et regarde sa main blessée, la même main où quelques minutes avant une magnifique alliance trônait comme une promesse. En se poussant de la porte d'entrée et en lui ouvrant la porte, elle lui tend quelque chose. Une barre blanche qu'il regarde sans comprendre. Au même moment elle part dans la cuisine sans doute pour chercher de quoi nettoyer le sol. Summer plutôt que de sortir s'assoit au sol et regarde son maître. « Ça va repars avec Okla'... On reste ici... » Murmure Eliakim à l'adresse de sa boule de poils. Ce dernier semblant comprendre, repart en jappant vers la chienne de Alice. Le professeur scrute l'objet que Alice lui tend et en un instant il comprend.

Positif... Alice est enceinte. La première constations lui saute au visage comme un coup de fouet. Il reste interdit pendant plusieurs secondes, debout comme un idiot, tenant dans ses mains le petit test positif. Elle porte son enfant, son bébé dans son petit ventre. Une larme, unique, coule sur sa joue et vient s'écraser sur le sol. Il s'adosse au mur et lentement se laisse tomber au sol, d'un coup de pied il ferme la porte d'entrée. Sans lâcher des yeux le test il imagine toutes les choses qui peuvent se passer. Une vie ensemble un enfant dans les bras, un petit bébé rose et adorable lui tendant deux bras potelées. Il sourit enfin, un sourire enchanté, heureux. Le sourire d'un homme amoureux et complet. Tout s'envole, il ne pense plus à la dispute, à ce qui a pu se passer la veille. Il ne sait pas ce qui se passera par la suite, son histoire avec Leigh, sa tromperie. Non tout ce qu'il sait c'est qu'elle est enceinte de lui. Il va être père. En pensant cela il éclate de rire, un rire de fou, de dément, d'homme heureux. Et puis une constations revient dans son esprit. Son père et ses erreurs, sa violence, ses mots violents. Cette enfance horrible qu'il ne veut pas reproduire. « Je ne peux pas... Je peux pas je vais... Je veux pas faire comme lui tu comprends ? » Il ne sait pas si elle l'entend, si elle est proche de lui et si elle comprend ses paroles. Non il ne la voit pas car il fixe le test positif. « Je ne veux pas reproduire ce qu'il m'a fait subir... Je suis incapable d'être un bon père... »

Il se relève péniblement, son corps est douloureux à cause de la bagarre de la veille. « Dis moi que tu le gardes... » Il est totalement à l'opposé de ce qu'il vient de dire quelques secondes avant, comme quoi il sera un mauvais père. La folie douce amie salvatrice le frôle, l'enroule dans se bras empoisonnée. Il ne sait plus exactement ce qu'il dit, grisé par ce qu'il vient d'apprendre, par la dispute. Il revient vers Alice, la regarde, cherche dans ses yeux une preuve d'amour qui vient immédiatement. Doucement alors il pose le test sur la table de la cuisine et, comme le père qu'il va être, tend sa main vers elle pour la poser sur le ventre encore plat de sa fiancée. Dans quelques mois il va grossir et la vie qu'elle porte entre ses entrailles prendra forme. Comme un idiot il lui lâche quelques mots. « J'espère que ça sera une fille... » Il a toujours rêvé d'avoir une fille, une petite princesse. Il réalise au moment qu'elle pourrait lui hurler dessus encore, le gifler et le jeter. Après tout il fait comme si rien n'était. Tendrement pour ne pas brusquer sa future femme il la prendre contre lui, la serre fort, lui offre une étreinte pleine de douceur. Tel une plume il dépose quelques baisers sur sa peau, sur son front. Sans la regarder il cherche ses lèvres qu'il trouve, ils s'unissent dans un baiser amoureux. Ils s'aiment mais ils se détruisent. Il voudrait lui parler de Leigh encore mais pour ce soir il pense que c'est terminé. Et pourtant il doit lui avouer que si Leigh le tente encore... Il ne pourra pas résister. Parce qu'il est faible, parce qu'il n'est qu'un homme tiraillé entre deux amours.

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 4:07

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Eliakim & Alice
Alice n'avait jamais été le genre de filles à se poser des questions sur l'amour parfait, ou même sur le mythe des âmes soeurs. Elle l'avait étudié cela dit - car malgré tout ce que l'on pourrait penser Alice avait fait des bonnes études - et cela l'avait même marqué. Au début du monde les humains étaient des êtres entiers. Mais séparés par les dieux, maudits à cause de leur prétention, ils étaient à présents séparés dans deux genre différents : les hommes et les femmes. Toute leur vie durant les humains cherchent de fait leur moitié perdue, cette âme soeur qui les complète et fait d'eux des êtres entiers. Alice était de plus en plus sûre qu'Eliakim était cette partie manquante de son être. Il la comprenait, lui ressemblait sur plusieurs points, et était aussi profondément différent d'elle. Ils étaient faits pour être ensemble, elle en était sûre, et le voir lui échapper de la sorte la rendait affreusement triste. Elle était désemparée, ne sachant comment elle devait réagir face à cette situation. Après être passée par un instant de colère sourde et violente, la tristesse l'avait envahie, pour finalement se changer en une fatigue intense et un désarroi horrible à supporter. Au pied du mur la jeune femme essayer de survivre avec le peu d'énergie qui lui restait. Elle avait envie de s'allonger sur son lit et ne plus bouger, prostrée dans la souffrance et les pleurs. Elle voulait raccrocher, fatiguée de se battre pour ne pas comprendre véritablement pourquoi elle se battait. Elle le perdait de toute façon... « Tu es aussi mon âme sœur même si à première vue c'est... Difficile à croire. Tu es mon idéal féminin. La seule femme qui peut me forcer à devenir un bon père de famille et à me marier. Oses-tu croire que avant toi je détestais l'idée même de me faire passer la bague au doigt ? » Elle sourit. Un sourire qui n'avait rien d'heureux. C'était plutôt la voie vers la possibilité d'un meilleur. Elle espérait que ce soit vrai, qu'il pourrait lui offrir cette vie dont elle rêvait tant aujourd'hui. Après tout c'était de sa faute à lui si elle s'était mise à vouloir de enfants, une cérémonie fastueuse en robe blanche, et une maison avec une cloture en bois. Finalement peut être qu'il disait vrai... mais alors pourquoi cette obsession si prenante pour Leigh ? Qu'est-ce que celui-ci pouvait apporter de plus à Eliakim qu'Alice était incapable de lui offrir ? Elle ne le comprenait pas - ou ne voulait pas chercher à le comprendre - tant c'était douloureux d'y penser. C'était encore trop tôt.
Elle devait être honnête avec Eliakim, cela signifiait qu'elle devait tout lui dire. Depuis plusieurs jours maintenant elle avait peur d'être enceinte. Elle avait eu des doutes voyant qu'elle avait du retard dans ses menstruations, alors elle avait fait un test. Il en était ressortie positif. Depuis elle était passée par plusieurs stades, et encore aujourd'hui elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait faire, comment elle devait agir. Mais elle savait une chose : elle devait le dire à Eliakim. Être honnête, lui dire ce qu'elle ressentait. Lui dire qu'elle avait peur d'être enceinte, que peut être elle portait leur enfant dés à présent. Elle le laissa avec le test et partie dans la cuisine pour nettoyer les morceaux de verre par terre. Elle tendait cependant l'oreille pour entendre les réactions de son homme. « Ça va repars avec Okla'... On reste ici... » Elle vit le chien repartir vers sa chienne qui faisait deux fois sa taille. Elle appela les deux animaux en claquant la langue, et ils vinrent autour d'elle en remuant la queue. C'était si simple de les satisfaire. Elle sortie d'un de ses placards une boite de biscuits pour chien, et leur en donna deux chacun. Ils s'assirent par la suite en la fixant désireux d'en avoir plus encore. La jeune femme tout en souriant le leur refusa cependant. « Retournez jouer. »  leur dit-elle en leur montrant la direction du salon. Elle les vit alors partir en se mordant et en se courant après. L'atmosphère était déjà plus détendue, et elle ne sentait plus les effets de l'alcool sur elle. Elle buvait alors qu'elle avait peur d'être enceinte. Cela faisait partie de sa réaction du moment : le déni.

Dans le couloir elle entendit la porte d'entrée se claquer, preuve que son homme était soit partie soit toujours dans l'entrée. Elle jeta un coup d'oeil et le vit qui se laissait aller contre le mur, s'asseyant sur le sol. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou non, mais elle eut horriblement envie de le rejoindre. Pas pour le moment pensa-t-elle alors qu'elle passait un coup de serpière de nettoyer l'alcool qui collait sur le sol. Elle rangea le verre qu'elle avait utilisé pour boire et sortir une bouteille d'eau de son réfrigirateur. Elle ne savait pas pour Eliakim, mais pour sa part elle était morte de soif. Elle l'ouvrit et commença à boire en repensant à ces derniers jours.
Depuis qu'elle avait fait le test elle était passée par un moment de panique intense, ne sachant si réellement elle avait le désire d'être enceinte. Elle c'était retrouvée chez Aaron pour une soirée totalement délurée, et quant bien même ils avaient décidé d'aller voir un médecin le lendemain elle avait refusé de le faire au dernier moment, faisant à son ami une promesse qu'elle n'avait pas tenu. Suite à cela elle avait commencé à s'imaginer mère et avait d'autant plus pris peur se rendant compte qu'elle n'avait aucun exemple de comportement maternelle autour d'elle. Elle n'était pas une fille mature, elle ne savait pas comment agir avec les enfants, et ne se sentait même pas à l'aise avec eux. Alors à présent elle était dans une phase de dénie, refusant l'idée même d'être enceinte, espérant que ce ne soit pas le cas. Mais ce soir, alors qu'elle sentait que sa relation avec Eliakim était en péril elle se mettait à regretter d'espérer ne pas être enceinte. Elle voulait un enfant, et elle voulait un enfant avec lui. Elle voulait porter son fils ou sa fille dans son ventre, faire de lui un père. Devenir mère. Elle en avait horriblement envie, quant bien même ca la terrifiait. « Je ne peux pas... Je peux pas je vais... Je veux pas faire comme lui tu comprends ? » Il lui parlait, alors elle retourna vers l'entrée, et s'assit face à lui. Il tenait toujours le test, refusant de le lâcher des yeux, comme hypnotisé. Alice se demanda alors si réellement c'est à elle qu'il parlait, et elle ne put rien répondre. Décidant de le laisser tranquille, elle prit ses dernières forces pour se relever, sans un mot, afin de le laisser réfléchir. « Je ne veux pas reproduire ce qu'il m'a fait subir... Je suis incapable d'être un bon père... » Elle comprit alors. Ses angoisses aussi remonter. « Tu n'es pas ton père Eliakim. » Dit-elle d'une voix un peu trop dure sans doute.
Elle était bien placée pour le dire, après avoir travaillé avec Monsieur Crowlley durant presque six mois. Elle avait failli être victime de son désire de tromper encore et toujours sa femme. Qui était son ex-femme depuis le temps. Il était temps en outre. Eliakim n'était pas comme son père, il était un doux et généreux. Il avait le même défaut de tromper la femme qu'il aimait, mais Alice ne désespérait pas. Cela pouvait changer un jour sans doute ... « Dis moi que tu le gardes... » Elle se tourne vers lui. Elle voudrait répondre, le rassurer, mais elle en est incapable. Elle ne sait pas réellement quoi lui dire. Elle ne savait même pas si elle était réellement enceinte, et tout à coup elle regretta de le lui avoir dit. Elle aurait dû vérifier avant, ne pas lui faire de faux espoirs. Pensera-t-il qu'elle voulait le piéger ? Qu'elle lui annonce qu'elle est enceinte pour le faire rester ? Ce n'était pas le cas, elle avait juste voulu être honnête... mais peut être une fois encore ne s'y prenait-elle pas bien.
Il vient vers elle et dans un mouvement inespéré la prend contre lui. Elle se laisse faire, encore un peu tendu, mais savoure le moment, et ferme les yeux alors que l'odeur délicieuse de son amant la détend. Elle adore ce parfum, cela la met toujours dans un état second. Il touche son ventre, un geste qui la met mal à l'aise et la fait soudainement culpabiliser. Elle a peur de le décevoir, une fois encore, de ne pas être à la hauteur. Et voila que ses complexes remontent à la surface. Elle est tout simplement irrécupérable. « J'espère que ça sera une fille... » Il s'approche d'elle et l'embrasse. Un baiser doux, timide, auquel elle répond de la même manière. Elle lui en veut encore après tout. Elle ne lui a pas pardonné mais elle est épuisée, comme toujours lorsqu'ils se disputent. Elle a besoin de s'asseoir. Alors elle le prend par la main et le guide sur son canapé où elle prend place. Elle se mord la lèvre et lui propose enfin de boire un peu d'eau s'il le désire en lui désignant la bouteille qui trône seule sur la table. « Je ... je ne sais pas si je suis vraiment enceinte. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de l'être. C'est... C'est trop tôt. Je ne me suis jamais préparée à être mère, je ne sais pas comment on fait. Et je suis terrifiée à l'idée d'aller voir le médecin. » avoua-t-elle, timidement, en regardant ses mains. Elle se les entortille, nerveuse. « Je veux une famille avec toi, c'est évident. Je veux... me marier avec toi. Mais ca fait mal, je ne comprends pas tout encore... Je ne sais pas si je pourrais comprendre un jour, ou même l'accepter. » Dit-elle en faisant référence à Leigh, et elle était sûre qu'il comprendrait. Peut être aurait-il la patience de lui en parler encore ce soir. Pour Alice il valait mieux tout mettre à plat une bonne fois pour toute mais elle ne savait pas si elle en aurait la force. La force de comprendre, et surtout de l'accepter. Sans doute pas ce soir. Pas dans ces conditions. « Est-ce que... Tu serais le genre de mari à laisser femme et enfants derrière toi pour retrouver ton amant ? Et est-ce que je serai le genre de femme à l'accepter ? Tout cela est si compliqué, Eliakim... »  Elle ferma les yeux, et se laissa tomber sur les genoux de son homme. Elle s'allongea ainsi à moitié sur le canapé, et laissa les larmes couleur silencieusement sur ses joues. Elle n'avait pas la force de les retenir. « Et s'il s'avère que je ne suis pas enceinte, me quitteras-tu ? » 

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyLun 18 Mai - 23:16

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

Il n'a jamais osé se demander ce que sera sa vie par la suite. Non c'était une question qu'il ne se posait pas, ne voulant pas se prendre la tête et surtout ne pas s'angoisser inutilement. Alors sa vie sentimentale n'en parlons pas ! Il ne s'imaginait pas tel un bon père de famille, un bon époux tendre rentrant le soir chez lui pour retrouver son épouse. L'embrasser sur la joue, aider pour les devoirs des enfants et ensuite dîner avant de se coucher. Faire l'amour une fois en début de mois, travailler toute sa vie pour payer une maison qui terminait aux enchères à sa mort. Non très peu pour lui ce n'était pas une vie qu'il voulait. Et même si Alice lui disait le contraire elle n'en voulait pas aussi. Elle avait ce même goût du risque, ce besoin d'aventure et de se prouver qu'elle est toujours dans le coup. De toute façon avec la vie qu'ils ont ils ne pourront jamais être la famille modèle digne des grandes revues de jardinage. Ils sont fous, passionnés, violent, infidèle pour lui et manipulatrice pour elle. Il pourrait se ranger pour elle mais sa raison ne lui permet pas de repousser Leigh. Autant les autres sont insignifiant dans son regard amoureux, autant pour lui il est incapable de rester assis sans réagir. Tout comme pour Alice il déplacerait des montagnes et plus encore.

Sa vie n'est pas simple et ne le sera jamais tout comme sa façon d'aimer. Il est incapable d'aimer simplement sans faire souffrir l'autre et lui même par la même occasion. Pour lui l'amour doit être violent et passionné, dangereux et sensible, prêt à se rompre à la moindre occasion. C'est ainsi que les amants ne se lassent pas, qu'ils restent amoureux tout une vie. Pas en se basant sur des solides fondations de maison qu'il ne voudra jamais habituer. Il veut de l'aventure, du sexe, des coups et des insultes pour le faire souffrir car c'est ainsi qu'il est vivant. Il a grandi dans la souffrance, aimé, travaillé, adoré, baisé dans cette putain de souffrance qu'il adore car elle est son amie la plus précieuse. Qu'elle lui fasse mal pour mieux l'aimer et le garder. Une forme de sado-masochisme, oui il en est conscient. D'ailleurs il se considère fou depuis l'adolescent.

Il ne réfléchit plus vraiment, comme dans un état second il avance sans s'en rendre compte, il parle, sourit, pleure un peu sans vraiment réaliser ce qu'il se passe. Le veille il était dans les bras de son ancien amant, ce soir il vient de se faire frapper et Alice lui annonce qu'elle est enceinte. C'est bien trop pour son cœur et sa raison tellement fragile. Alors il décide d'agir comme si rien ne c'était passé car pour lui c'est le plus simple et le plus facile. Se poser encore des questions serait encore trop compliqué pour lui. De toute façon son esprit est en compote à l'heure actuelle. Il s'approche d'elle et lui sourit, touche son ventre sans trop y croire. Elle est enceinte, un petit bébé, elle porte la vie dans son petit bidon. Dans quelques mois il sera tout rond comme un ballon et un petit bébé bougera en elle, dansera presque et refera la décoration. Elle va le détester ! « Je ... je ne sais pas si je suis vraiment enceinte. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de l'être. C'est... C'est trop tôt. Je ne me suis jamais préparée à être mère, je ne sais pas comment on fait. Et je suis terrifiée à l'idée d'aller voir le médecin. » Il la prend dans ses bras pour toute réponse. Ils sont ensemble, elle n'est pas seule et il ne va pas la lâcher tout de suite. Ils vont se marier après tout. D'ailleurs vont-il toujours se marier ?

« Je veux une famille avec toi, c'est évident. Je veux... me marier avec toi. Mais ca fait mal, je ne comprends pas tout encore... Je ne sais pas si je pourrais comprendre un jour, ou même l'accepter. »
Lui non plus ne comprend pas, à tel point qu'il n'est pas capable de tout expliquer. Il se rend compte qu'ils sont sur le canapé d'ailleurs, il n'a même pas réagis alors qu'elle l'a emmené sur le canapé trônant au milieu du salon. « Je suis incapable de me comprendre moi même... » Il lui avoue cela comme si il venait de faire une énorme bêtise, avouant ses fautes. Ses péchés, ses doutes, ses peurs. Ils ne sont que deux idiots incapable de s'aimer convenablement.  « Est-ce que... Tu serais le genre de mari à laisser femme et enfants derrière toi pour retrouver ton amant ? Et est-ce que je serai le genre de femme à l'accepter ? Tout cela est si compliqué, Eliakim... » Non il veut lui dire qu'il ne sera pas le genre d'homme à laisser ses enfants pour aller coucher avec son amant mais il ne sait pas. Il ne sait pas si il oserait quitter la douceur de son foyer pour rejoindre les bras chaleureux de Leigh.

Elle vient prendre place contre lui et pose sa tête contre ses genoux. Machinalement il vient caresser ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules. « Et s'il s'avère que je ne suis pas enceinte, me quitteras-tu ? »  Alors qu'elle termine sa phrase il sent quelque chose de mouillé tomber sur ses cuisses nues, il est tout de même en bermuda. « Bébé ne pleure pas... Non si tu es enceinte je ne te quitterais pas nous... Avons toute notre vie pour avoir des enfants. Si tu es enceinte ce sera magique, si tu ne l'es pas alors nous devrons nous mettre au travail... » Lui dit Eliakim en la forçant à se relever pour le regarder. Il l'embrasse encore doucement et se relève. Sans attendre il enlève sa veste et cherche des yeux l'alliance d'Alice, jetée quelques minutes avant. Il la trouve, la ramasse et revient s'asseoir proche d'elle en lui tendant l'anneau en or blanc et en diamant. « Écoute... Je suis incapable de t'expliquer clairement tout simplement car tout se bouscule dans ma tête. » Il attrape la bouteille d'eau sur la table basse et prend plusieurs gorgées fraîches.

« Contrairement à ce que tu pourrais penser j'ai des sentiments profonds pour toi. Tu es la première femme pour qui je ressent cela tu... Es mon tout. Mais lui... Je ressent la même chose. Il est mon premier et même si il m'a fait souffrir je n'arrive pas à passer au dessus de ce sentiment qui brule en moi lorsqu'il est là. Je ne demande pas grand chose simplement parfois un sourire de lui et c'est tout je... Ne te demande pas d'accepter le fait que je puisse te tromper. Mais il est clair et certain que si tu venais à me quitter pour que j'aille avec lui alors tu me manquerais tout autant. Tu laisserais en moi une plaie ouverte et saignante que je ne pourrais jamais soigner. Tu es une partie de moi, il est l'autre partie. Plus sombre, plus violente plus... Destructrice. Tu es mon rayon de soleil, ma lueur d'espoir mais obligatoirement le soleil à besoin de la nuit. Tout comme j'ai besoin de mes moments sombres j'ai aussi besoin des moments où le soleil viendra me réchauffer. » Il part loin, un véritable drogué. Aussitôt il sort un paquet de cigarettes de la poche intérieure de son blouson, l'allume et la tend à Alice. Profite, si tu es enceinte c'est stop le tabac et l'alcool... Lui lance le professeur dans un seul regard. Il en ouvre une autre pour lui. La première bouffée lui fait du bien, il savoure la brûlure dans sa gorge. « Je suis heureux qu'il soit en ville, mais je me déteste d'avoir osé te faire pleurer encore aujourd'hui. » Il tourne la tête vers elle et le regarde tendrement. Il l'aime, plus que tout, il est dingue d'elle La lueur de la lune éclaire faiblement son visage. Elle sera sa femme quoi qu'il arrive.

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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyMar 19 Mai - 1:19

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Eliakim & Alice
Le père d'Alice lui avait beaucoup parlé de sa mère, et pour cause : elle avait été la femme de sa vie. Rose Kensington était une femme d'une classe incroyable, une Grace Kelly des temps modernes. Riche, mère au foyer, elle suivait son mari dans toutes les réceptions mondaines, et ne perdait pas une occasion de s'habiller avec des robes de grands créateurs. Sur les photos qu'elle possédait Alice pouvait admirer une grande dame, avec une classe sans nul autre pareille. Elle aimait sa mère à travers ces récits et ces images qu'il lui restait. Des films familiaux aussi, qui suivaient sa naissance, durant lesquelles ses parents la présentaient à la famille et au grand monde. Sa mère la tenait dans ses bras, habillée avec une robe d'été blanche. La petite Alice dans une robe similaire, des petits chaussons en laine au pied, alors qu'elle ouvrait de grands yeux bleus sur le monde. Rose était une femme merveilleuse, et elle aurait sans doute été une mère géniale pour Alice. Mais la vie, la fatalité avait voulu la privée de cette figure maternelle bien trop tôt. Alice pleurait encore la disparition de sa génitrice.
Quand elle était enfant elle portait un médaillon en or avec une photo de sa mère dedans, et une photographie de son père en tête à tête. Un médaillon que ce dernier avait offert à sa petite amie pour son bal de fin d'année à Oxford, le lieu où ils ont fait connaissance. Alice revenait sur les pas de ses parents, et elle adorait cela. Elle avait toujours rêvé de vivre le même genre d'histoire : un amour évident, simple, et qui les avait sublimé tous les deux, les poussant à se surpasser. Son père faisait fortune l'année suivante, ils se marièrent quelques mois seulement après leur rencontre, et Alice naquit deux ans plus tard. Une belle romance, une histoire simple, douce, comme toutes les jeunes filles rêvaient d'en vivre. La mère d'Alice venait d'une famille riche, avec laquelle la jeune femme avait encore quelques échanges. Mais pour le reste ils étaient très occupés, et surtout faisaient fortune de l'autre côté du monde. Elle n'avait pas réellement le désire d'en savoir plus. Outre sa mère et son père, la jeune femme n'avait pas un sentiment familiale très prononcée. Elle vivait pour elle avait tout, se fichant bien de savoir ce que le reste de sa famille pensait ou faisait.

Alors comment pouvait-elle penser être une bonne mère ? Elle ne s'imaginait pas avec un berceau près de son lit, dans sa chambre au design épuré, avec quelques marques des fêtes étudiantes dont elle était rentrée encore ivre. Elle ne s'imaginait pas des jouets dans son loft éclairé par d'immenses baies vitré, ou les tables en verre et les miroirs étaient omniprésents. Elle ne s'imaginait pas donner le sein, ou encore faire passer les besoins de son enfant avant les siens. Pour l'heure elle était encore bien trop jeune et égoïste pour espérer faire une bonne mère, et elle avait totalement conscience de cela. Elle avait encore l'impression d'être dans le délire étudiant des party hard, et des boissons alcoolisés de tout genre. Tout comme Eliakim d'ailleurs qui était un éternel adolescent. Elle ne les voyait pas encore devenir parent. Encore moins alors que leur vie amoureuse était aussi chaotique.
Alice aurait voulu comprendre, mais cela la dépassait. Dans sa vision à elle l'amour ne pouvait être que monogame. Elle n'imaginait pas être accroc à quelqu'un comme elle l'était d'Eliakim. Cela la rendrait folle sans doute, et elle perdrait la raison. Peut être était-ce qui était en train d'arriver à son amant après tout... « Je suis incapable de me comprendre moi même... » Une phrase bien étonnante qui fit sourire tristement la jeune femme. S'il ne comprenait pas alors elle ne pourrait sans doute pas comprendre à son tour. Comment devait-elle réagir ? Elle n'avait aucune expérience dans ce genre de domaine... Elle se demanda un instant où elle pourrait trouver conseille, mais elle ne savait pas à qui en parler sans passer pour une folle, une idiote ou une faible. A Iseult, mais elle serait capable d'étriper Eliakim en apprenant qu'il l'avait trompée. A Aaron ? Sans doute était-ce encore la meilleure des solutions, mais Alice doutait qu'il puisse réellement l'aider dans ce cas présent. A Catherine ? même réaction qu'Iseult. Il faut dire que la jeune femme est entouré de personne prête à tout pour se battre pour elle. Sans penser aux autres. Alice avait une cours digne d'une reine.
Pour l'heure elle était fatiguée, et elle se pencha sur les genoux de son amant qui commença à lui caresser les cheveux. Elle avait peur. Peur de le perdre. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle le retenait avec ce bébé, mais elle ne voulait pas non plus le perdre s'il apprenait qu'elle n'était pas vraiment enceinte. Après tout quelles raisons avait-il sinon de rester avec elle ? Comment le satisfait-elle ? « Bébé ne pleure pas... Non si tu es enceinte je ne te quitterais pas nous... Avons toute notre vie pour avoir des enfants. Si tu es enceinte ce sera magique, si tu ne l'es pas alors nous devrons nous mettre au travail... » Nous mettre au travail... Oui sans doute, et c'était une idée qui lui plaisait. Mais c'était trop tôt alors que les images de lui et Leigh ensemble dansaient encore dans son esprit. Certes elle n'avait eu que des photographies, mais son imagination comblait les vides, et elle avait une idée précise de ce que cela pouvait donner entre les deux amants. Eliakim la poussa à se relever, mais elle fut incapable de répondre à son baiser. Elle baissa la tête, refusant de le regarder dans les yeux pour qu'il ne perçoive pas son trouble. C'était trop tôt. Elle avait dû mal avec les contacts physiques, mais elle avait besoin de lui. C'était plus fort qu'elle. Son corps la poussait à le toucher, alors que son esprit la poussait à fuir. Elle était complètement perdue. « D'accord, nous ferons des bébés... »  Dit-elle pour toute réponse alors qu'il se levait du canapé. Ca y est je l'ai fait fuir... Mais non, son amant regardait par terre comme s'il était à la recherche d'un trésor. Il fallut un moment à la jeune femme pour comprendre qu'il recherchait la bague qu'elle lui avait rendu plutôt et qu'il lui avait jeté à la figure. Il revint triomphant en la tenant dans la main. Il la lui présente. « Écoute... Je suis incapable de t'expliquer clairement tout simplement car tout se bouscule dans ma tête. » Frébrillement elle tend la main vers lui, attendant silencieuse qu'il ne lui porte le coup de grace. Elle le voit lui remettre sa bague au doigt, mais cette fois-ci le sentiment qui accompagne ce geste est plus amer. Elle est descendue de son nuage finalement, elle ne sait pas si elle pourra à nouveau vivre ces instants de volupté. Terrifiée la jeune femme coupe le contact physique entre eux, et se lève pour faire les cent pas devant lui. C'est alors qu'il se met à parler d'une voix calme et mesurée. Pesant ses mots sans doute pour ne pas la mettre en colère ou ne pas la faire fuir encore. « Contrairement à ce que tu pourrais penser j'ai des sentiments profonds pour toi. Tu es la première femme pour qui je ressent cela tu... Es mon tout. Mais lui... Je ressent la même chose. Il est mon premier et même si il m'a fait souffrir je n'arrive pas à passer au dessus de ce sentiment qui brule en moi lorsqu'il est là. Je ne demande pas grand chose simplement parfois un sourire de lui et c'est tout je... Ne te demande pas d'accepter le fait que je puisse te tromper. Mais il est clair et certain que si tu venais à me quitter pour que j'aille avec lui alors tu me manquerais tout autant. Tu laisserais en moi une plaie ouverte et saignante que je ne pourrais jamais soigner. Tu es une partie de moi, il est l'autre partie. Plus sombre, plus violente plus... Destructrice. Tu es mon rayon de soleil, ma lueur d'espoir mais obligatoirement le soleil à besoin de la nuit. Tout comme j'ai besoin de mes moments sombres j'ai aussi besoin des moments où le soleil viendra me réchauffer. » Elle sourit. Elle aimait l'idée d'être son soleil, de le réchauffer, d'être la lumière qui illuminait sa vie, celle qui le rendait vivant. Elle aimait cette description qu'il avait de leur amour. Elle aimait l'idée d'être sa femme, la seule, et l'unique. La première et la dernière. La mère de ses enfants, celle qui sera à ses côtés dans les mondanités, et les moments en famille. Mais elle avait ce regret de le voir chercher la souffrance dans les bras de Leigh. Elle ne voyait cette relation qu'ainsi. Eliakim souffrait dans les bras de son amant, mais il était accroc à cette souffrance, à cette étreinte mortelle et il la recherchait par moment. Il ne pouvait pas le combattre. « Pourrais-tu te contenter de regarder la lune sans l'étreindre ? »  Demanda-t-elle en suivant sa métaphore. Elle n'était pas contre l'idée qu'il soit proche de Leigh, qu'ils soient amis, ce n'était pas un problème. Mais elle ne supportait pas l'idée qu'Eliakim l'oublie pour rejoindre les bras de son amant. Elle faisait tout pour le rendre heureux, elle se donnait à lui entièrement, et elle aurait le seul désire que cela lui suffise. Qu'il puisse s'en contenter. Mais Eliakim est un être entier, et Alice le sait parfaitement. Il ne sait pas faire les choses à moitié, il ne sait pas dire non, il ne sait pas se contenter des choses. Il cherche toujours plus, quitte à en souffrir, quitte à ne pas être assez fort. C'est ce qu'elle aime chez lui, mais c'est aussi ce que irrémédiablement elle finira par détester. Son besoin de regarder toujours plus loin, ailleurs.
Il sort un paquet de cigarette et lui en tend une. Après tout elle était déjà ivre alors elle pouvait fort bien fumer une ou deux cigarettes. Elle ne se fit pas prier pour en prendre une, et prit le briquet qu'elle avait dans le tiroir de son meuble de télévision pour le tendre à Eliakim. « Je suis heureux qu'il soit en ville, mais je me déteste d'avoir osé te faire pleurer encore aujourd'hui. » Il tourna vers elle un regard si brillant qu'elle se sentit fondre. Mais cela ne changeait rien en réalité. Elle lui en voulait encore. La colère mettra du temps à se calmer c'était sûr , mais elle l'aimait aussi, alors elle finira sans doute par lui pardonner. En espérant que cette histoire ne soit pas connu de l'Oxymoron... Elle ne voulait pas se justifier ou voir sa réputation ternie pour cela. Elle ne le supporterait sans doute pas. Encore sa putain de prétention dirait-il. Mais elle ne pouvait pas aller contre. Son image c'était son contrôle. « Vous ne pouvez pas ... Être simplement amis ? C'est... physique n'est-ce pas ? Entre vous... Tu ne peux pas lutter... »  Demanda-t-elle sans vraiment savoir si elle voulait la réponse à cette question. Est-ce qu'il désirait plus Leigh ou Elle ? Elle avait l'impression de devoir se comparer à Leigh pour savoir si elle était à la hauteur, et elle avait horreur de cela. Avec Eliakim elle était confiante jusqu'à présent, maintenant elle se sentait incroyablement inférieure. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur de ses espérances. « J'aimerai être une éclipse, ne plus avoir à craindre la présence de la lune, et simplement te réchauffer toi. T'offrir une vie délirante, mais un amour simple. Je voudrais que tu n'en souffres plus. Je voudrais que tu sois enfin pleinement heureux. Mais je ne suis que le soleil, alors je resterai le soleil, et j'ignorerai la lune pour le moment. Du mieux que je le pourrais. Mais ne me demande pas ... De supporter sa présence, ou même de le rencontrer. Je ne pourrais pas le regarder en face sans le haïr du plus profond de moi-même. Dis moi que tu ne veux pas de lui à notre mariage, qu'il restera dans son jardin secret. Qu'il sera cette partie de toi que je tolère sans l'accepter. Cette partie que je hais... » dit-elle avec le plus de sincérité possible, quant bien même il lui en voudrait. Elle s'en fichait, elle devait être honnête. Elle devait lui dire les choses telles qu'elle les voulait. « Je t'aime trop, je refuse de te laisser partir à cause de lui. » Dit-elle avec une voix plus forte et sûre d'elle.

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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE]   big brother is watching you, biatch. ALIKIM. [HARD LANGUAGE] EmptyMar 19 Mai - 18:40

Alice & Eliakim

« Elle va me tuer, c'est évident ! »

Il ne pouvait pas savoir si il serait un bon père dans les années à venir. Tout simplement car lui même n'avait pas eu un véritable modèle à suivre, une modèle qu'il pourrait reproduire avec son enfant, ses enfants même si ils en avaient plusieurs ; La paternité et l'avenir lui faisait peur, il angoissait à l'idée de reproduire les erreurs de son paternel. Après tout ce dernier l'avait martyrisé et frappé plus que de raison, il avait fait de son fils un rebelle dans l'âme, un petit garçon qui ne supportait rien et qui avait terminé par devenir une vraie bête pleine de violence. Il lui en voulait car c'était ce modèle qu'il avait eut pendant des années, la violence et la peur. Il se souvenait distinctement de son père lui jetant des regards noirs, des regards qui voulaient tout dire. Il aurait sa raclée mais pas tout de suite, dans la soirée quand sa mère n'entendait rien. Pire encore il revoyait les moments où son père lui donnait des gros billets pour que son fils le couvre quand il allait voir ses maîtresses. Mais lorsque Eliakim le suppliait de ne pas faire ça il ne récoltait qu'une belle gifle en contre-partie. Certes ils avaient de l'argent, il ne manquait de rien, sa demeure était splendide et sa chambre incroyablement riche. Ses vêtements aussi portaient les plus grandes marques du monde.

Mais en apparence il n'avait pas le droit de se plaindre tout simplement car dans les grandes familles on ne parle pas de ça. Des coups, des abus, de la violence, de l'adultère. Non on ne dit rien, on accepte, on baisse la tête et on se tait. Cela avait duré jusqu'à ses 13 ans, jusqu'au dernier soir où son père l'avait tellement frappé qu'il a failli y laisser sa vie. Il est vivant grâce à sa mère car elle c'est interposée entre le père et le fils. Il lui doit la vie, une seconde fois du mois. Et c'est à cause de cela qu'il est effrayé. Il se sait plutôt violent lorsque la colère monte, si bien que parfois il ne se maîtrise pas. Et si il est aussi ignoble que son père ? Il devra calmer ses angoisses avant d'avoir un enfant, sinon il ne sera pas capable de prendre son propre bébé dans ses bras sans avoir peur de le casser. Il sourit à cette image, un bébé rose dans ses bras... Malgré le fait qu'il soit en biologie il n'a jamais tenu d'enfant dans ses bras. Tout simplement car il n'en a aucun dans son entourage. « D'accord, nous ferons des bébés... » Des ? Parce qu'elle envisage déjà d'en avoir plusieurs ? Quel courage, surtout pour elle qui va les porter. Il ne répond rien et se lève pour chercher l'alliance d'Alice.

Une fois le petit anneau retrouvé il lui passe au doigt, mais il remarque qu'elle ôte rapidement sa main, comme brûlé au contact de son homme. Il ne dit rien, la regarde et cherche une répons eà ce geste. Elle lui en veut il le sait bien et ce sentiment de colère durera encore un moment. Elle lui en voudra pendant des jours encore, il devra se faire pardonner. Et éviter Leigh c'est le mieux. De toute façon qu'est ce qu'il pourrait lui dire ? Ils ont couchés ensemble. Il ne sait pas si il le referont, si ils se croiseront, si ils vont se détester par la suite. L'avenir est incertain pour lui. Tout cela lui donne la migraine, plus qu'il ne veut bien lui avouer. Pourtant pour Alice il décide de lui offrir une explication qu'il espère, tiendra la route. Du mieux qu'il peut il tente d'expliquer ses sentiments, ce qu'il ressent envers Leigh. Ce n'est pas facile car aucun mot n'est assez précis mais au moins il essaye. Quand enfin il arrive à la fin de son récit il attrape la bouteille d'eau et reprend quelques gorgées. Entre temps Alice lui pose une question qui le fait sourire, tant il trouve cela poétique. « Pourrais-tu te contenter de regarder la lune sans l'étreindre ? » Il se tourne vers elle et réfléchit. Que répondre à ça ? Si il lui répond qu'il n'en est pas capable elle souffrira et si il lui assure que cela ne se reproduira plus, elle ne le croira pas et souffrira quand même.

« Je pourrais mais j'ai parfois besoin de la froideur de la lune pour me rappeler que la chaleur du soleil m'est vitale. » Lance Eliakim sans cesser de la regarder. Il n'ose pas la prendre contre lui, craignant qu'elle rejette son contact encore. Alors il reste là, assis dans le canapé, attendant qu'elle vienne contre lui toute seule. « Vous ne pouvez pas ... Être simplement amis ? C'est... physique n'est-ce pas ? Entre vous... Tu ne peux pas lutter... » Ils ne pourront jamais être amis tout simplement car leur histoire était trop puissante. Elle semble le comprendre, elle sait qu'il ne peut pas répondre à ça alors elle reprend, d'une voix plus assurée. « J'aimerai être une éclipse, ne plus avoir à craindre la présence de la lune, et simplement te réchauffer toi. T'offrir une vie délirante, mais un amour simple. Je voudrais que tu n'en souffres plus. Je voudrais que tu sois enfin pleinement heureux. Mais je ne suis que le soleil, alors je resterai le soleil, et j'ignorerai la lune pour le moment. Du mieux que je le pourrais. Mais ne me demande pas ... De supporter sa présence, ou même de le rencontrer. Je ne pourrais pas le regarder en face sans le haïr du plus profond de moi-même. Dis moi que tu ne veux pas de lui à notre mariage, qu'il restera dans son jardin secret. Qu'il sera cette partie de toi que je tolère sans l'accepter. Cette partie que je hais... »

Enfin il ose tendre sa main vers elle, il a ce besoin fou de la sentir. Sans même lui demander son avis il la prend contre lui, caresse sa main et son avant bras du bout des doigts, la chatouillant légèrement. Elle adore qu'il lui fasse ça le soir avant de dormir. « Je ne t'en demande pas tant... Il sera inexistant à tes yeux je te le jure. » Et en terminant sa phrase il embrasse la main d'Alice, froide comme la lune étrangement. « Je t'aime trop, je refuse de te laisser partir à cause de lui. » Il l'admire, lui sourit. « Je ne partirais pas. Sauf si tu me jettes dehors et... Je t'aime aussi... » Murmure Eliakim en se levant et en l'attrapant par la main. Il marche jusqu'à la chambre d'Alice, la couche dans le lit et l'embrasse tendrement sur le front. « Repose toi, je ne suis pas loin. » Aussitôt Okla' et Summer sautent sur le lit et viennent se blottir contre la belle blonde. Lui repart dans le salon pour le ranger et passe un autre coup sur le sol pour enlever l'odeur d'alcool. Il remet de l'ordre dans la pièce et machinalement sort une autre cigarette de son paquet. Il l'allume tout en prenant une bière dans le frigo de sa future femme, reste de toutes les fois où il vient avec des pack entier. Il ouvre la petite bouteille et marche jusqu'à la terrasse qui donne sur le rue principale. Il s'accoude à la rambarde et regarde l'horizon. Il remarque un chat qui gambade sur un toit, une femme dormir contre son amant, un petit garçon qui serre son doudou dans son sommeil réparateur. De là il peut voir beaucoup de chose et il ne se lasse pas de regarder les étoiles, ni même la lune qui brille. Tu me tueras astre de glace... Pense Eliakim en laissant l'image de Leigh s'imposer dans son esprit. Pour la première fois, il a hâte que le jour se lève.

© Chieuze

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