1er pas dans son nouveau travail [ PV ALICE ]

1er pas dans son nouveau travail
Jameson & Alice
Alice se trouvait à Oxford pour la pré-rentrée depuis quelques jours. Elle était rentrée de St. Tropez avec son homme, et ils avaient pris la décision folle d'emménager ensemble dés Septembre. Ils s'étaient mis à la recherche d'une maison dans la périphérie d'Oxford afin de pouvoir poser leurs valises et envisager les premières années de leur vie de couple. Alice n'avait pas encore terminé ses études, et la place de Professeur d'Eliakim était assez avantageuse pour qu'ils ne décident pas de déménager ailleurs dans l'immédiat. Mais ils voulaient des enfants, ils voulaient un mariage, et ils voulaient une véritable vie à deux. Souriante, la jeune femme sortie de son duplex en centre ville pour rejoindre l'Université. Si les cours à proprement parlé ne reprenaient pas avant quelques semaines encore, certains professeurs étaient là pour donner des cours en avance durant la fin du mois d'Aout. La pré-rentrée à Oxford était un moment assez exceptionnel : entre les cours particulier, les fêtes qui s'organisaient, et surtout le choix des nouveaux membres des Posh et des Riot. La jeune femme était attendu au Manoir Rhodes pour une mise au point sur les futurs membres de Posh.
Pour l'heure elle se rendit à Dining Hall afin de regarder ses horaires et pouvoir déjeuner avant de partir pour un premier cours de Sciences politiques. Apparemment elle allait avoir un nouveau prof qui remplacera l'espèce de pervers qu'elle avait eut durant ces six dernières années. Alice n'était pas du genre à vouloir collectionner les conquêtes. Elle était avec son premier amant, et elle était très heureuse ainsi. Mais elle se sentait toujours mal à l'aise en présence d'un professeur qui ne désirait que coucher avec ses élèves à défaut d'être profondément passionné dans ce qu'il faisait. Elle espérait que le nouveau prétendant au titre de Professeur de Sciences politiques serait plus doué. Elle adorait cette matière et fort heureusement car c'était une de ses matières principales. Si elle n'était pas excellente elle n'en restait pas moins une bonne élève qui s'illustrait dans les exposés oraux, et les devoirs sur la politiques contemporaines.
Elle arrivait à Dining Hall, un lieux encore désert à cette époque de l'année. Elle avait prit son mac, et s'installa non loin d'un homme d'une trentaine d'années plongés dans ses cours. Elle regarda l'ordinateur qu'il avait et fut assez étonné. Alienware ce n'était pas vraiment une marque très en vue à Oxford, tout le monde ne jurait que par Mac. Mais le dernier modèle était vraiment sublime. « Votre ordinateur semble venir tout droit d'un monde extraterrestre. »  Dit-elle en riant devant toutes les lumières et la forme assez particulière de l'engin. Elle se trouvait déjà sur le site de l'université, faisant des recherches sur le nouveau professeur quand elle croisa le visage de L'inconnu. Elle sourit de toutes ses dents et se leva pour s'approcher de lui. « Excusez moi de vous déranger mais... Vous êtes le nouveau professeur de Sciences politiques, monsieur Grey ? » Demanda-t-elle avant de lever une main vers lui pour la lui serrer. « Alice Kensington, étudiante en septième année en politique, sociale et philosophie. Je serais une de vos étudiantes. » Elle s'assit en face de lui, ayant pris son ordinateur dont elle baissa l'écran pour le mettre en veille. « Je crois que vous venez d'arriver en ville, vous venez de New-York non ? Le dépaysement doit être complet. Si vous avez besoin d'aide en quoi que ce soit n'hésitez pas, je fais partie du comité d'accueil d'Oxford et nous sommes en charge d'accueillir tous les nouveaux venus, professeurs ou élèves. » Dit-elle avec un sourire avenant. Un moyen pour elle de voir de quoi était capable le nouveau venu, tout en espérant ne pas le faire fuir avec sa manière très ... direct de l'aborder.

1er pas dans son nouveau travail
Jameson & Alice
Alice sait énormément de choses, sur énormément de monde. La jeune femme a la réputation d'être incroyablement curieuse, et surtout de se donner les moyens de savoir les choses. Payer un détective privé, passer des heures sur internet à taper les noms de ses camarades ou des futurs professeurs, ou même passer par le Comité d'accueil pour avoir des dossiers des informations ne la dérangeait pas. Elle n'avait pas même de véritable respect pour la vie privée des autres. Elle avait appris depuis longtemps que le savoir était le pouvoir dans ce genre de cas. Connaitre les pires secrets, les faiblesses et les vices de ses paires c'était se donner la possibilité de les gouverner et d'en faire ses pions sur l'échiquier immense qu'était Oxford. Elle n'était pas sotte, elle savait que la majorité du temps ici ce sont les jeux de pouvoir qui priment. Elle ne se fait pas appeler Queen A. pour rien.
Du reste, elle n'en était pas moins accueillante, avenante et souriante. En ce qui concernait le jeune homme de la bibliothèque elle avait déjà vu et revu son visage et était presque sure d'elle. Il s'agissait de son nouveau professeur de Sciences politiques. « Oui c'est exact...enchanter... » Elle sourit. Elle était heureuse de pouvoir le rencontrer et parler avec lui face à face. Il semblait être un homme charmant, mais on ne quittait pas l'université de Columbia pour aucune raison. C'était une des meilleures des Etats-Unis, et New York était une ville fantastique. Alice le savait fort bien puisqu'elle jouissait d'un pied à terre sur les lieux qui lui permettait de s'y rendre quand elle le désirait. Il lui prit la main et la serra. Une poignée de main ferme sans être écrasante. Le père de la jeune femme lui avait toujours appris qu'une poignée de main pouvait révéler énormément de choses sur les gens.
Les gens qui ne sert pas la main, la laissant pendante dans le vide, prouvant d'une volonté quasiment nul et d'une force d'esprit inexistante. Les gens qui serrent la main si fort qu'ils sont capable de vous exploser les doigts sont des êtres sûr d'eux, à la limite d'un orgueil démesurée, mais surtout ils sont incapable de le cacher. Ils écrasent les autres - littéralement - pour être les seuls maitre à bord sans aucune subtilité. Puis il a les êtres comme ce professeur, dont la poignée de main révèle une personnalité mesurée mais ferme, sur de lui mais prudent. Un égal, en l'occurence. Elle s'assit alors en face de lui et commença à discuter avec le professeur. Elle voulait en apprendre plus sur son compte. « Oui, un peu, je n'étais jamais venu en Angleterre, c'est très différent, rien que l'université...Merci de la proposition, j'y penserais si je me perds... » Il avait un accent américain prononcé, mais cela plaisait assez à Alice. Elle trouvait cela amusant. Adorant les anglo-saxons à travers le monde elle avait eut un jeu avec son cousin quand ils étaient ensemble : deviner le pays à travers l'accent. L'accent américain était le plus simple à déceler. Elle sourit quand il accepta sa proposition. « Oxford n'est pas une ville aussi grande que New-York, mais elle fonctionne un peu comme un labyrinthe. » Dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Elle adorait Oxford, elle trouvait que cette ville avait un charme inégalable qui lui plaisait énormément.
Du reste, elle appréciait également cette conversation, calme et naturelle. Elle sentait qu'elle s'entendrait très bien avec le professeur. « Et sinon, pourquoi êtes-vous déjà de retour sur les banc de l'école ? » Elle baissa la tête dans un rire. « Ne vous attendez à pas à ce que je vous dise que c'est pour l'amour de l'étude. Je suis ici pour des affaires plus personnelles. »  répondit-elle. Autant être franche dés le départ, elle n'est pas vraiment le genre d'élève à passer des heures à la bibliothèque. Elle préférait étudier en buvant un bon Chardonnay au Duke of Cambridge. « Je cherche une maison pour emménager avec mon fiancé. Il sera sans doute un de vos collègues : Eliakim Crowlley, professeur en biologie. » Dit-elle décidant qu'elle ne cacherait plus jamais leur liens. Plus alors que cela avait failli leur couter leur équilibre mentale, et la vie d'Eliakim.
« Et vous ? Pourquoi un professeur de Columbia voudrait venir donner des cours à Oxford ? New-York est une ville si ... irremplaçable. »