(inachevé) All you need is love. ALIRON

All you need is love.
Aaron & Alice
La vie est magnifique depuis qu'Eliakim est dans ma vie. Alice pleurait. Elle roulait dans la ville d'Oxford, sa chienne dans la voiture s'agitait désireuse de sortir de la voiture, alors que sa maitresse l'amenait encore passer une soirée hors de chez elles. Mais Alice n'en pouvait plus de dormir dans un lit froid alors qu'elle ne désirait qu'une seule chose : retrouver Eliakim, oublier toute cette histoire et retrouver le sommeil. Mais dés qu'elle s'approchait d'Eliakim les image de son infidélité lui revenait en tête et elle repartait dans des insomnies à volonté. Cela faisait trois nuits qu'elle ne dormait pas ou très peu et très mal. Elle était épuisée, à bout de souffle, à bout de force et elle ne savait plus ce qu'elle devait faire.
Dans la voiture elle écoutait l'album du film Moulin Rouge qu'Iseult lui avait offerte lorsqu'elles avaient vu le film la première fois. Alice adorait cet album, elle adorait ce film, elle adorait ces acteurs. Elle écoutait Your Song en boucle, et pleurait toujours comme une pauvre abrutie devant ces paroles et la beauté de cette poésie. Elle était complètement déboussolée et le fait de ne pas dormir ne l'aidait pas vraiment à y voir plus clair. alors ce soir elle allait trouver refuge chez Aaron. Elle avait passé deux jours prostrée chez elle dans le silence et la solitude. Elle avait finalement réagi en envoyant un sms à son meilleur ami. Le mettre au courant, lui dire la première chose qui lui venait à l'esprit. Et ce n'était pas la meilleure des choses, mais au moins cela lui remis un pied dans la réalité et la poussa à sortir de chez elle.
Elle arriva devant chez Aaron, et sortie avec un sac dans lequel elle avait mis quelques affaires propres, au moins pour le lendemain. Aaron avant sa vie de couple elle ne voulait pas l'embêter plus que cela encore. Elle arriva devant sa porte et toqua deux coups rapides. C'est son meilleur ami qui vint lui ouvrir. Elle devait avoir une sale tête : les yeux rouges, les larmes sur les joues qui roulaient encore, elle portait une robe de l'an passée, bleu marine - pour une fois qu'elle ne portait pas un truc hideux - et des petites chaussures blanches ainsi qu'une petite veste sur les épaules. Ses cheveux étaient défaits, et elle s'essuya la joue avec le revers de sa main. « Qu'est-ce que je ferai sans toi... » Demanda-t-elle alors qu'elle lacha son sac pour se réfugier dans les bras de son meilleur ami. « Merci de m'accueillir, vraiment Aaron... » Elle le serra fort contre elle et sentit les larmes la submerger à nouveau.

All you need is love.
Alice & Aaron
À l’instant même où j’avais reçu le sms de Alice m’annonçant l’infidélité de Eliakim, il ne m’en n’avait pas fallut plus pour entrer dans une rage profonde, si bien que je n’avais pas hésité à contacter l’intéressé en question, le sexy professeur pour lui donner rendez-vous un peu plus tard dans la journée, histoire de l’affronter et de mettre les choses aux claires.

Cela faisait maintenant quelques jours que cette révélation était venue pointée le bout de son nez et était venu chamboulée nos petites vies. Je savais qu’Alice serait bouleversée, anéantie presque même par cette situation et je m’étais alors promis de tout faire pour l’aider à surmonter cette passade, ce moment difficile. Or, bien qu’elle m’apprécie et me considère bien plus que certaine personne de son entourage, elle m’avait fait la promesse de ne pas venir chez elle pour le moment. Bien que cette demande me déchirait le coeur, mon amitié pour elle, m’avait fait entendre raison en la  laissant affronter pour le moment cette douloureuse situation seule, bien que je n’arrêtais pas de lui envoyer des textos ou bien de l’appeler, car j’avais seulement promis de la laisser seule physiquement.

Aujourd’hui après deux jours passées seules elle avait finalement ressentie le besoin nécessaire de sortir de chez elle pour venir me rejoindre chez moi. Elle savait qu’elle pouvait débarquer à n’importe quel moment, que ce soit en pleine nuit ou très tôt le matin, pour elle je serai toujours présent, quitte à même mettre ma vie sentimentale à moi de côté, pour l’aider à se reconstruire. Je savais à quel point perdre un amour si fusionnel, si unique, si fort était dévastateur et j’allais tout faire pour ne pas qu’elle franchisse des limites que moi à l’époque j’avais pu transgresser sans que personne viennent m’en empêcher. J’avais d’ailleurs prévenu Andrea dès le moment où ma blonde préférée m’avait avertit de son arrivée, que ce soir, il dormirait sur le canapé et qu’il n’y avait pas d’autres alternatives. De toute façon après nos avis contradictoires sur le dérapage de Eliakim, le fait de le savoir dormir sur le canapé me réjouissait, ça lui ferait peut être changé ses idées.

Quand on toqua à la porte, je me précipitais alors sans plus attendre pour aller ouvrir. Là je trouvais alors ma meilleure amie dans un état que je n’avais alors encore jamais eu l’occasion de la voir. La voir ainsi me déchira le coeur, si bien que je ravalais difficilement ma salive. L’accueillant finalement dans mes bras, je la serrai aussi fort que possible, répondant ainsi à son étreinte qui traduisait à quel point elle avait besoin de moi. Je n’avais plus aucun doute sur mon devoir d’être là pour elle, je savais à cet instant précis qu’elle était essentielle à ma vie, comme je semblais pouvoir l’être. Je devais alors me montrer présent coûte que coûte pour elle « Ce que je ne ferai certainement pas sans toi … » répondis-je à ses mots. Lui offrant un doux baiser sur son front chaud, je refermais la porte et continuais « Tu sais très bien que tu es la bienvenue ici, tu peux même considéré mon appartement comme ta seconde maison, tu resteras ici autant de jours qu’il le faudra, ce n’est pas un problème, alors je t’interdis un seul instant de penser que tu puisses me gêner et Andrea est de mon avis aussi … » Tout en la gardant contre moi, voulant ainsi me montrer protecteur et attentionné à son encontre, je l’amenais à rejoindre le salon où je faisais entendre à mon homme notre programme alors qu’il venait la saluer tendrement à son tour « On va pas te déranger, tu peux continuer à travailler ici encore un peu, pendant que nous on va aller se poser dans la chambre … » Acquiesçant à mes mots en m’offrant un baiser, je terminais alors notre ascension jusqu’à la chambre tout en faisant signe à la chienne d’Alice de venir se poser sur le lit. « Installe toi mon amour, je vais nous chercher de quoi boire et manger un peu … même si tu n’as pas faim, il faut que tu te nourrisses et crois moi, j’irai même jusqu’à te donner la becquet s’il le faut … » Je lui offrais un nouveau baiser tout en souriant à cette idée, avant de la quitter quelques instants seulement, pour revenir avec un plateau TV garnis de diverses nourritures et boisson allant du soft, à l’alcool le plus fort. La rejoignant dans le lit, je l’entourais de mon bras pour venir la blottir contre mon torse « On va essayer de passer une soirée loin de tous tes tracas, même si je sais que c’’est plus facile à dire qu’à faire … mais avant de faire quoi que ce soit, dis moi ce que tu veux faire toi … On fera tout ce que tu voudras …. »

All you need is love.
Aaron & Alice
Il y a quelques mois en arrière elle aurait contacté Iseult sans aucune hésitation. Elle aurait parlé à sa meilleure amie au téléphone toute la nuit avant de se décider à la rejoindre ou à la faire venir chez elle. Elles avaient des affaires de l'une et de l'autre dans les deux appartements, et Iseult ne l'aurait pas quitté durant plusieurs jours à n'en pas douter. Telle une lionne face au danger elle aurait interdit Eliakim s'approcher Alice, et l'aurait défendu coute que coute. Alice aurait reprit le dessus auprès de sa meilleure amie, celle qui était sa famille, plus que cela encore, une soeur. Mais Iseult était partie, elle se trouvait à des kilomètres d'Oxford, et Alice avait la décence de la garder loin de ses problèmes de couple. Elle devait apprendre à se débrouiller sans Iseult aujourd'hui. Fort heureusement pour elle - et pour sa santé mentale - elle comptait sur un allié de poids : Aaron.
Cet homme était le gay le moins folle et petite nature qu'elle connaissait. Aaron et Andrea formaient typiquement le couple gay qui faisaient fantasmer toutes les femmes de la planète : beaux, virils, courageux, ils avaient des principes d'hommes modernes et mettaient un point d'honneur à les faire respecter. Ainsi Alice ne doutait pas qu'Aaron avait dû voir Eliakim sans la journée. Elle n'avait pas parlé à ce dernier, elle ne désirait pas lui parler. Elle venait trouver refuge chez Aaron pour la première fois, et avec une pointe d'ironie elle pensa qu'il ne savait pas dans quoi il s'était embarqué.
Alice savait respecter la vie privée de ses amis, c'était un fait, mais sa vie était une longue succession de passage Chaotique où elle était prête à succomber aux ténèbres. Elle était une véritable catastrophe. Elle arriva chez lui pour se jeter dans ses bras comme l'âme en peine qu'elle était. « Ce que je ne ferai certainement pas sans toi … » Elle sourit face à cette déclaration. Il tenait à elle autant qu'elle tenait à lui. Sans aucun doute si leurs places avaient été inversé elle aurait défoncé la tête d'Andrea sans tenir compte du fait qu'il faisait vingt centimètres de plus qu'elle et qu'elle était moins musclée. Quoi que ses heures d'entrainement à la voltige l'aidait à s'affermir ces temps-ci. Passons sur son corps de déesse et revenons à ce qui nous intéresse : elle aimait Aaron comme un frère, un meilleur ami, l'être qui lui manquait. « Tu sais très bien que tu es la bienvenue ici, tu peux même considéré mon appartement comme ta seconde maison, tu resteras ici autant de jours qu’il le faudra, ce n’est pas un problème, alors je t’interdis un seul instant de penser que tu puisses me gêner et Andrea est de mon avis aussi … » Elle était émue par cette déclaration et sourit pour lui répondre. « Et tu sais que tu peux venir chez moi quand tu veux. D'ailleurs je t'ai apporté un double de mes clés, ma maison est officiellement la tienne ! »  Dit-elle en sortant les dites clés de chez elle. Iseult en avait une paire, son père aussi, son demi-frère, et Aaron. Eliakim également en avait une paire, mais Alice ne savait pas s'il les avait gardé ou non. Elle n'avait pas le coeur à lui poser la question, certainement pas en ce moment, et elle était sure qu'il avait la décence de ne pas aller chez elle en usant de ce privilège qu'elle lui avait accordé. Passons...
Aaron était particulièrement tactile avec elle, et elle se réfugiait dans la chaleur de son étreinte, y trouvant le réconfort qui lui manquait. Elle adorait cela, le sentir l'entourer de ses bras, embrasser son front, la protéger. Andrea vint à son tour et Alice le salua toute aussi chaleureusement avec une étreinte. Elle était moins proche de ce dernier mais cela ne signifiait pas qu'elle ne l'appréciait pas. Elle avait failli mettre leur couple en péril et dis des choses à Andrea qui lui venait tout droit du coeur. Elle s'était révélée devant lui comme une jeune femme amoureuse et romantique qui croyait fortement en l'amour. Elle était sincère devant lui sans vraiment se l'expliquer. Elle adorait cet homme « On va pas te déranger, tu peux continuer à travailler ici encore un peu, pendant que nous on va aller se poser dans la chambre … » Ils s'embrassèrent et devant ce geste d'affection aussi naturel que beau Alice fondit de joie. Ils étaient heureux ensemble cela ne faisait aucun doute. Ils étaient son étoile du berger, sa lueur au bout du tunnel. Ils étaient son rêve, ce qu'elle voulait, ce qu'elle désirait : un amour parfait et simple.
Ils entrèrent finalement dans la chambre où l'ensemble de la soirée parfaite anti-déprime les attendait. Alice sourit face à ces attentions. Aaron était définitivement le meilleur ami parfait. « Installe toi mon amour, je vais nous chercher de quoi boire et manger un peu … même si tu n’as pas faim, il faut que tu te nourrisses et crois moi, j’irai même jusqu’à te donner la becquet s’il le faut … » Elle se mit à rire, un miracle dans l'état second dans lequel elle se trouvait. Elle n'avait pas faim, elle n'avait pas soif, elle n'avait envie de rien en réalité, sauf d'être avec Aaron. Elle voulait se donner totalement à lui, lui faire aveuglement confiance pour la sortir de cette situation de merde. « Tu ferais une maman moineau adorable, j'ai presque envie de refuser de manger pour te voir me donner la becquet... »  dit-elle avec une petite frimousse. Il partie de la chambre et revint quelque chose comme deux minutes plus tard avec un plateau rempli de nourriture et d'alcool de tout genre. Elle sourit, se serrant les mains comme si un plan machiavélique se jouait sous ses yeux. Aaron la rejoint sur le lit où elle s'était assise en tailleur, remontant sa robe, les chaussures laissés au sol, le regard un peu perdu dans le vague. « On va essayer de passer une soirée loin de tous tes tracas, même si je sais que c’’est plus facile à dire qu’à faire … mais avant de faire quoi que ce soit, dis moi ce que tu veux faire toi … On fera tout ce que tu voudras …. » Elle caressa la joue de son meilleur ami dans un geste infiniment tendre. Elle était touchée, mais effectivement c'était une chose plus facile à dire qu'à faire. Car les deux corps des amants dansaient toujours dans son esprit, et elle n'arrivait pas à se défaire de cette image. Deux jours durant elle était restée prostrée chez elle à y penser encore et encore. Aujourd'hui elle n'arrivait plus à se sortir de ce cauchemars. « J'ai juste envie de les enlever de ma tête. Ils sont là, constamment... je le vois avec lui et je ne comprends pas. »  Dit-elle d'une voix perdue et emplie de terreurs et de tristesse. Elle ne comprenait pas, et c'était sans doute cela le pire dans cette situation. Elle ne pouvait pas comprendre ce qui lui était arrivé, pourquoi il avait fait ce choix ? Le choix de les faire souffrir tous les trois. C'était complètement con.
Mais elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues, elle pleurait beaucoup trop ces temps-ci. « Fais nous deux Cocktail Evans je t'en pries. Mettons nous un film romantique complètement débile, et critiquons ces pauvres endouilles qui s'imagine que l'amour est un fleuve bordé de licornes et de pandas roses. »  Dit-elle en montrant le téléviseur face au lit. Elle avait envie de se moquer ouvertement de l'amour, de lui rire au nez, de se moquer d'elle. DE faire passer sa frustration et sa colère. Elle avait besoin de dire Fuck à l'amour. Mais se rendit compte aussi de ce qu'elle venait de dire à son meilleur ami amoureux : « Ca ne compte pas pour Andrea et toi vous êtes sexy. »