Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent.
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Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher
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Sujet: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Jeu 4 Juin - 17:36
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
D'un geste épuisé il ferme son ordinateur, prend sa tête entre ses mains et souffle un peu. Ses yeux le brûlent, son cerveau et est ébullition et tous ses sens ne répondent plus. Il est totalement épuisé mais il est trop énervé pour se reposer, il sait très bien qu'il n'arrivera pas à fermer l’œil pour l'instant. Alors il se lève, marche jusqu'à sa chambre où il enfile un débardeur blanc pour accompagner le bermuda qu'il porte déjà. Une sortie lui fera du bien, ne serais-ce que pour prendre l'air et se détendre. D'un coup d’œil il consulte son portable, aucun texto. Alice doit être occupée et Leigh est avec son épouse. Alice... Ça va si mal entre eux en ce moment qu'il ne veut même pas y penser, surtout si il veut dormir un minimum ce soir. Alors il range son portable dans sa bouche, en fait de même avec son paquet de cigarettes. Une dernière caresse à Summer et une à Kinaï et voilà qu'il sort de chez lui.
L'air frais lui faire du bien, il ferme les yeux en marchant sans trop savoir où il pourrait bien aller. Nous sommes un soir de semaine, les boites sont fermés et de toute façon il ne veut pas s'abrutir de musique, il a déjà assez mal à la tête. Boire un verre serait une bonne solution. En quelques pas il se retrouve face au Deepers pub, le bar des étudiants où il risque de retrouver des têtes qu'il connaît. Mais en passant la porte d'entrée il reste surpris, ce soir l'endroit est plutôt calme. Au bar deux hommes discutent et à une table reculée, quelques élèves semblent réviser encore. Sans doute ceux qui passent leurs rattrapages. Il fait un bref signe de la main au serveur, un élève de biologie qu'il connaît bien pour l'avoir en cour tous les ans. Et enfin s'installe à une table un peu à l'écart des autres clients, il veut avoir la paix, pouvoir fumer tranquille sans risquer de déranger quelqu'un avec sa fumée.
Car même si il n'a pas le droit de fumer ici, on ferme les yeux car il est professeur. Il sort justement une cigarette de son paquet, l'allume et savoure la première bouffée de tabac. Il attend qu'on vienne prendre sa commande sagement. Déjà il sent se sent plus détendu, bien mieux.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Jeu 4 Juin - 21:36
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Je n’en pouvais plus, j’étais au bout du rouleau. Il y avait eu une soirée après partiels hier et comment dire… J’avais fini raide morte dans la cage d’escalier de mon immeuble et l’alcool et la drogue de la veille étaient encore présentes dans mon corps et mon cerveau. J’avais certes dormi dix heures, car il fallait que je prenne mon service à 18h, mais j’étais terriblement fatiguée et en manque cruel de nicotine, bien que j’ai pris ma pause une heure plus tôt. Il n’y avait pas trop de monde ce soir, deux hommes qui boivent une bière au comptoir et des petits groupes d’étudiants qui révisent en vue des rattrapages. Question partiels, j’avais géré. J’avais eu d’excellentes notes malgré mes révisions de dernière minute et je passais en cinquième année. J’espère que les clients présents partiront plus tôt et que personne n’arrivera, au moins je pourrais finir mon service plus tôt et rentrer dormir. Mais au moment où je pensais ça, les deux hommes devant moi commandent à nouveau des bières. Ils en sont à leur troisième, ce qui signifie que selon la politique du bar, ils peuvent encore en prendre deux.
Lorsque j’apporte une tournée de bière à une table de six étudiants, un homme entre et fais un signe à mon collègue. Je retourne derrière le comptoir pour détailler l’homme plus amplement, oui je suis curieuse, et je me rends alors compte que c’est un prof d’Oxford. Un prof qui vient au Deepers c’est bizarre, mais courant, et le patron les autorise même à fumer ici alors que même nous, les employés, devons sortir pour fumer. Injustice. Cet homme est plutôt pas mal et je dois avouer que les hommes mûrs m’attirent plus que la normale. Je demande à mon collègue quelle matière il enseigne et il me dit qu’il l’a en cours et que c’est Monsieur Crowlley, professeur de biologie. Un scientifique en plus, encore mieux. Mon collègue me dit qu’il va prendre sa pause et donc je dois m’occuper du très beau spécimen occupant la table la plus éloignée du bar.
Arrivée à sa table, je fais un sourire aguicheur et lui dis :
« Dure journée Monsieur Crowlley ? Que puis-je vous servir pour oublier tout ça ? »
Puis sur un coup de tête, je lui prends sa cigarette des doigts et tire deux lattes avant de lui redonner. Refaisant mon sourire aguicheur et me penchant vers lui je lui dis:
« J’en avais besoin, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. »
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Sam 6 Juin - 0:04
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
Voila plusieurs jours que les étudiants avaient bouclés leur trimestre, les examens de fin d'année et les derniers contrôles. Bon pour eux, c'était les professeurs qui étaient les plus à plaindre pour la simple et bonne raison qu'il leur restait tout l'été pour terminer les corrections. Mais Eliakim n'aimait pas cela alors il enchaînait les nuits blanches et les journées de boulot pour terminer et avoir ses vacances pour lui seul. Il ne savait pas exactement ce qu'il comptait faire pendant l'été, peut-être rester à Oxford, après tout il avait ce besoin fou de se reposer. Et puis avec Alice rien n'allait véritablement entre eux, peut-être que des vacances leur ferait du bien. Ou pas, il devait la laisser respirer sans doute. Alors pour l'instant il enchaînait les heures de correction, valider les années et envoyer des mails de recommandation. Sans parler des élèves qui allaient préparer leur thèse et qui avait besoin de lui pour bien commencer les choses. En tout cas cette soirée, ce repos sonnait comme une bénédiction pour lui, il n'avait plus le temps de se poser.
Avec un soupir de pure extase il alluma une cigarette, la première bouffée lui fit du bien, il sentit ses muscles se détendre les uns après les autres, comme si quelqu'un le massait sans qu'il ne s'en rende compte. Par réflexe il fit craquer les os de sa nuque avant de détailler les quelques personnes dans le bar. « Dure journée Monsieur Crowlley ? Que puis-je vous servir pour oublier tout ça ? » Elle le fit sursauter avant de poser ses yeux sur elle. Il lui fit un sourire, d'où elle connaissait son nom ? Après tout son visage n'était pas inconnu dans l'université, il n'était pas impossible qu'elle le connaisse a cause de sa réputation... Sulfureuse. « Je prendrais une bière bien faire ? Et tu es... ? » Lui demanda le professeur avec un sourire tout aussi charmant. Mais alors qu'il la détaillait pour savoir si il l'avait déjà vu quelque part, une ancienne conquête ? Non. Elle prit sa cigarette, lui vola deux lattes avant de la lui rendre. Son sourire l'aguichait clairement et il devait avouer que cela lui plaisait. « J’en avais besoin, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. » Pas le moins du monde. « Je passerais au dessus de cet affront si vous demandez un autre verre pour vous. C'est moi qui offre... » Et il prit une latte sur sa cigarette, souriant tel un prédateur guettant sa proie.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Sam 6 Juin - 22:54
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Depuis la fin officielle des partiels, j’enchainais soirées sur soirées. Après le boulot je ne me changeais même pas et filais directement à une de ces soirées où rien n’est interdit. Chaque soir je testais de nouvelles drogues, de nouveaux cocktails et chaque lendemain je me retrouvais dans un état minable. Mais c’était un cercle vicieux, cercle vicieux que j’aimais emprunter et maintenant, j’étais devenue accros à ces soirées, c’était devenu une habitude. Il est vrai que ce mode de vie n’est pas du tout, mais alors pas du tout, conseillé mais au point où j’en étais de toutes façons. Mon père ne m’avait pas donné de nouvelles depuis une semaine et même s’il continuait à me verser de l’argent, son absence se faisait horriblement ressentir et il me manquait, bien que je ne veuille pas l’avouer. Je pense que ‘est pour ça que je repousse autant les limites, pour tenter de capter son attention, qu’il me dise de venir à la maison mais non. Il travaille trop et je sais qu’il fait ça pour moi mais moi, j’ai juste besoin de lui, j’ai besoin de mon père. Trêve d’émotions, revenons-en au moment présent, avec le magnifique professeur se trouvant devant moi. Il semblerait que ce soir, je n’allais pas faire la fête comme je le faisais habituellement.
Lorsque je suis arrivée pour prendre sa commande, il a légèrement sursauté, preuve qu’il était ailleurs et qu’il avait besoin de se détendre. Puis il leva la tête vers moi et me fit un sourire, sourire qui était magnifique aussi. Quelle injustice pour les autres. Il commanda ensuite une bière bien fraiche et me demanda mon prénom. Souriant toujours, je lui répondis d’une voix aguicheuse:
«Eden, je m’appelle Eden, Monsieur Crowlley. »
Puis, pendant qu’il me regardait de haut en bas, je lui pris sa cigarette afin de tirer de lattes. J’aimais ce genre de cigarettes, il avait fait bon choix. Lorsque je le lui rendis et lui demandai si cela ne le dérangeait pas, il répondit qu’il ne m’en voudrait pas à condition que je prenne un verre avec lui. Tiens donc, Monsieur veut donc prendre un verre avec une élève. Et en plus il l’offre. Répondant à son sourire carnassier en me mordant les lèvres, je me penchai vers lui pour lui murmurer à l’oreille :
« Mon service se finit dans environ trente minutes, j’espère que vous saurez attendre jusque-là Monsieur Crowlley. Ça serait avec plaisir que je prendrai un verre avec vous juste après. »
Puis je repartis vers le comptoir pour tirer sa bière, avec un petit sourire, fière de moi de ne pas avoir dis oui tout de suite.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Dim 7 Juin - 22:25
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
Il ne veut pas penser aux problèmes, a Alice, ni Leigh ni même aux reproches que sa future femme peut lui faire. Enfin il ne sait même pas si il y a future, car il ne sait pas où tout cela va mener leur couple. Il sait que les pardons passeront par une dispute violente, sans doute des gifles venant de la belle blonde et en dernier une partie de sexe endiablée. Mais avant ça il doit passer par cette période d'ignorance où Alice ne le calcule plus, pire même où elle ne cherche pas à savoir si il est encore vivant. Il a l'habitude, c'est pire encore que les autres fois car cette fois-ci il l'a trompé avec Leigh. Même avec ce dernier il ne sait plus où aller, il devrait sans doute l'éviter ce serait le mieux pour son couple et son esprit mais il n'est pas capable de lui dire, pire encore l'idée ne peut pas venir de lui. Comment demander à l'homme que vous aimez de ne plus venir vers vous ? Impossible. Tout comme il va en mourir si Alice s'éloigne de lui. Et pourtant quelque chose dans son esprit lui hurle qu'elle pense à lui à cet instant qu'il hante son esprit. Tout comme elle est présente dans le sien, tout comme son amour le hante à tout moment de la journée. Parce que malgré tout il l'aime plus qu'il ne peut l'accepter.
Alors ce soir pour se changer les idées il va boire un verre seul où accompagner de la jolie blonde qui vient de lui donner son prénom. Eden. Un prénom lourd de sens religieux et biblique, il adore ça. « Comme le lieu paradisiaque crée par le seigneur lui même, pour accueillir ses deux premiers enfants ? » Murmure Eliakim en souriant. Son prénom également a un lourd sens religieux. Mais ça il le lui dira peut-être. « Tu savais que Eden veut dire Délice ? » Enchaîne le professeur avec un sourire qui se veut charmeur. Ensuite il reprend sa cigarette et lui propose de venir prendre un verre avec lui. Il n'a pas idée de terminer la soirée accompagné, simplement de plaire, charmer, draguer même afin de passer un bon moment. Qui plus est cette belle Eden semble tout à fait à son goût et elle répond à ses œillades. Il veut se détendre comme il peut, et charmer lui permet justement de se détendre. Alors elle lui répond qu'elle termine son service dans une demie-heure et que si il est patient, elle viendra prendre un verre avec lui. Il sourit, termine sa cigarette et l’écrase dans le cendrier. « Alors j'attendrais... » Lui lance Eli' en la regardant partir vers le bar pour lui servir sa bière. Il pense au même moment que la soirée commence bien. Dehors une légère pluie commence à tomber, les premières averses d'été.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Lun 8 Juin - 20:10
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Il m’arrive souvent de me demander ce que penserait ma mère de moi. Surtout lorsque je suis en soirée. Je ne l’ai jamais vraiment connu, j’ai passé huit mois avec elle, les huit mois de grossesse avant que la mort vienne la chercher. Je la connais aux yeux de mon père et de ce fait, je n’ai que l’image d’un homme qui a perdu la femme de sa vie. Pour lui elle était parfaite et je sais qu’il ne passe pas un jour sans qu’il pense à elle. Physiquement, j’ai hérité de ses yeux et de ses cheveux. Au niveau du caractère, j’ai exactement le même qu’elle. Mon père m’a souvent dit que ma mère aimait se sentir libre, qu’elle aimait vivre et se sentir pleinement vivante, il n’y a pas une seule chose qu’elle n’a pas faite. Et c’est ça, qui a fait tomber amoureux mon père. Je pense que c’est elle, le plus qui manque à ma vie. Elle aurait dû m’empêcher de faire ce que j’ai fait, elle aurait dû m’expliquer la vie, me prévenir des dangers de celle-ci mais non, elle ne l’a pas fait et personne ne l’a fait. Mon père, 20h/24 avec ses dossiers, n’a bien sûr pas eu le temps de le faire. C’est à cause de lui que je suis celle que je suis. Tout ce que j’ai fait et tout ce que je ferais, je le fais pour me sentir vivante, pour repousser mes limites mais aussi pour avoir l’attention de mon père. Dès que je fais de la casse, celui-ci paies juste pour les dégâts et retournes dans ses dossiers. Je n’aie pas seulement perdu ma mère lorsque je suis née, j’ai aussi perdu mon père.
Mais je n’avais pas envie de me prendre la tête, il ne fallait pas que je pense à mon père. Je n’avais pas envie d’aller dans une grosse soirée remplie de ces gens qui me connaissent mais que je ne connais pas. C’est pourquoi j’ai accepté l’invitation de Monsieur Crowlley, professeur de biologie à Oxford. Lorsque je lui dis mon nom, celui-ci murmura une remarque sur le sens religieux de Eden. Je lui répondis avec un sourire aguicheur:
« Paradisiaque, c’est exactement ça »
Puis il me demanda si je savais que Eden voulait dire Délice, avec son éternel sourire charmeur. Faisant un petit sourire je lui répondis :
« Vous m’apprenez quelque chose Monsieur Crowlley. Et selon vous, est-ce que ce mot me correspond ? »
Je finis ma question en haussant un sourcil, je voulais savoir ce qu’il pensait de moi histoire de savoir si je plaisais même aux hommes mûrs. Mais vu comment il répondait à mes sourires, je me doutais déjà de la réponse. Je dois avouer qu’il était vraiment bel homme et j’avais hâte de finir mon service pour passer la fin de soirée avec lui et le connaître un peu plus. Lorsque je lui dis qu’il devrait attendre s’il voulait prendre un verre avec moi, il me dit qu’il attendrait.
Arrivée derrière le comptoir je continuais de le détailler de loin, le plus discrètement que je le pouvais. Ne pouvant attendre plus longtemps, je demandai à mon patron s’il voulait bien que je finisse plus tôt. Avec un petit sourire paternel, il me dit oui à condition que je prenne une heure plus tôt demain. Je le pris dans mes bras puis le laissai servir les clients au bar. Revenant avec deux bières à la table de mon compagnon de soirée, je m’assis en face de lui, mis sa bière devant lui et dis :
« Monsieur Crowlley, il semblerait que vous soyez chanceux. Mon patron a accepté de me laisser une demi-heure plus tôt. »
Puis je levais mon verre vers lui et dis avec un sourire en coin:
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mer 10 Juin - 22:36
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
Jamais il n'a eu la prétention d'être quelqu'un de bien et droit dans sa vie. Il sait d'avance qu'une vie bien rangée et trop calme le lassera, il a besoin d'aventure, de fun, de s'éclater pour ne pas se lasser et donc fuir. Les rares femmes qui ont voulu s'accrocher à lui ce sont retrouvés seule dés le lendemain simplement car il refusait de se caser et d'être le bon mari parfait et aimant qu'elles voulaient. Seul deux personnes peuvent se vanter d'avoir donné à Eliakim l'envie pure et nette de se ranger définitivement. Leigh et Alice. Le premier est parti sans un dernier regard, la seconde... Leur histoire part de tout les côtés justement car il est retombé dans les bras du premier. Lui même ne se comprend pas il a tout pour être heureux, mais si au final c'est ça qui lui faisait peur ? Être heureux. Il ne sait même pas ce que c'est, pas réellement du moins. Regarder le monde et se dire que la vie est parfaite, non il ne sait pas exactement ce que ça fait et il n'est pas sur de pouvoir décrire cette sensation.
Alors il vit sans se préoccuper des gens autours, de ce qui peut se passer. Il fait des recherches qui, il l'espère, changeront un jour la façon de soigner les malades. C'est déjà en bonne voie et dans la recherche il se sent utile, véritablement. Il se sent loin du monde de luxe et de faste d'Alice, elle adore ça, ça le répugne au plus haut moins. Alors c'est pur cette vie, ce besoin de respirer et de se sentir vivant qu'il fait du rentre dedans évident à Eden, cette jolie serveuse qui attire toute son attention. Il ne rentrera pas avec elle ce soir c'est évident, malgré tout il aime Alice. Mais il a ce besoin impossible et incroyable de plaire, de savoir qu'on détourne le regard vers lui. Il a besoin qu'on l'admire, qu'on sache qu'il était dans la pièce. Il ne sait pas exactement d'où vient ce besoin fou, sans doute car il a toujours eu besoin d'exister dans le regard des autres. Son père ne l'estimait pas et le battait trop, sa mère travaillait toute la journée, trop pour voir son époux violent. Leigh est parti et l'a laissé et Alice... Elle ne le regarde pas. Plus comme avant du moins.
« Vous m’apprenez quelque chose Monsieur Crowlley. Et selon vous, est-ce que ce mot me correspond ? » Ravi de voir que sa technique de drague fonctionne, il lui adresse un sourire éclatant. « A toi de voir... » Lui lance le beau professeur en la regardant partir. Alors il attendra une demi-heure qu'elle termine son service pour prendre un verre avec elle, comme promis. Pourtant bien rapidement il la voit revenir avec deux verres de bière bien fraîche, elle en pose un devant lui, il lui adresse un signe de tête en remerciement. « Monsieur Crowlley, il semblerait que vous soyez chanceux. Mon patron a accepté de me laisser une demi-heure plus tôt. » Un son d’appréciation sort de sa gorge alors qu'il attrape son verre de bière. « Un saint homme, vous lui adresserez mes remerciements ! » Elle lève son verre pour trinquer, il en fait de même. Le bruit des verres s’entrechoquant fait écho à la phrase de la belle. Que la soirée commence... Elle pourrait être mieux que prévue. « Alors parlez moi de vous ma chère, je ne connais que votre prénom. Vous êtes à Oxford j'imagine ? » Il lui demande cela avant de prendre une gorgée du liquide ambré. Tout en reposant le verre il pousse un soupir de plaisir, un bon verre le détend après la journée qu'il a eu. « Je pense même vous avoir déjà vu... »
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Jeu 11 Juin - 12:42
Défis : à l'attention d'Eliakim jusqu'à l'excès
Bonjour Eliakim, Voici le défis que l'on te lance : Dire : " J'AIME DÉJÀ DEUX PERSONNES ALORS POURQUOI PAS UNE TROISIÈME EN PLUS. ".
Bonne chance !
Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mar 16 Juin - 14:41
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Peu de gens avait la prétention de me connaitre réellement. De connaitre la véritable Eden Winchester. En surface, je n’étais qu’une étudiante fêtarde, une junkie qui ne pensait qu’à boire, fumer, se droguer, baiser. Mais au fond, au plus profond de mon âme, la vérité était toute autre. Orpheline de mère, un père qui pense que l’argent peu combler ce manque et une famille qui m’a renié à cause de mes excès. J’ai beau être sans cesse entourée, je suis quand même seule, terriblement seule. C’est pour cela que je drague sans arrêt, que je couche avec tout ce qui bouge, dans l’espoir de trouver la personne qui me fera me sentir moins seule. Une seule personne a réussi à me faire sentir moins seule : Isadore. Notre histoire n’était certes pas toute rose où tout est parfait mais il était là, vraiment là pour moi et bien que tout ceci soit terminé, je sais que si j’ai besoin de lui, il viendra. Mais ce soir-là, il n’y avait pas d’Isadore ou autres, il y avait Mr Crowlley, le professeur terriblement sexy. Je savais qu’il n’allait pas être l’homme de ma vie, je savais que je n’allais pas rentrer avec lui mais au moins, je n’étais pas seule.
J’aimais entrer dans son petit jeu de drague. J’aimais ce genre de jeu en général et avec lui, le jeu était encore plus excitant. Mais lorsque j’étais partie chercher sa bière, j’ai eu un flash. Alice, une très bonne amie, m’avait déjà parlé de lui. Enfin, elle m’a souvent décrit celui qu’elle aimait et il lui correspondait plutôt bien. Mais bon, ce n’était pas mes histoires, ni mes affaires et je n’avais pas envie de me la jouer journaliste à lui poser des questions alors je mis cette supposition dans un coin de ma tête pour essayer de l’oublier. Je voulais vraiment profiter du moment présent sans me préoccuper des gens autours ou des affaires personnelles.
Il n’arrêtait pas de sourire et dieu sait que son sourire était magnifique. Lorsque j’eue le dos tourné, il me lance un « à toi de voir » et je souris comme une idiote sans qu’il le voit. Je revins quelques minutes plus tard, disons cinq minutes, avec nos deux bières et il m’adressa un hochement de tête en signe de remerciement. Je lui souris en retour puis il me demanda de remercier mon patron pour m’avoir fait quitter plus tôt. Je lui répondis :
« Eh bien, pourquoi ne pas lui dire vous-même ? Les professeurs sont appréciés ici vous savez et d’ailleurs, je suis sure que c’est pour cela qu’il m’a laissé plus tôt. »
Puis je me penchai vers lui et dis d’un ton conspirateur:
« Je pense qu’il pense qu’on va travailler sur des cours. S’il savait… »
Après avoir trinqué, je bus une grande gorgée de ma boisson tout en l’écoutant parler. Ainsi il voulait en savoir plus sur moi et pensait même me connaitre. Je bus une autre gorgée avant de lui répondre. Je voulais être sincère et je sentais que je pouvais lui dire la vérité. Mais j'adoptai un ton détaché, comme si tout allait bien :
« Il n’y a pas grand-chose à dire vous savez. Eden Winchester, orpheline de mère, un père qui travaille sans cesse pour mon avenir, une famille qui m’a renié. Rien de très joyeux en soit. Et vous Monsieur Crowlley, que cache le mystérieux scientifique ? »
Puis je lui fis un sourire charmeur et dis :
« Entre nous, si vous m’aviez déjà vu, vous ne m’auriez pas oublié »
Ayant déjà terminé ma bière, je voulais quelque chose de plus fort et la bière ne me suffisait pas. D’un ton rieur je lui proposai :
« Que diriez-vous de passer à la vodka Monsieur Crowlley ? Ou alors c’est peut-être trop fort pour vous ? »
Je me rassis au fond de ma chaise en croisant les bras et en haussant mon sourcil droit. Passons aux choses sérieuses.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mer 17 Juin - 22:57
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
« Eh bien, pourquoi ne pas lui dire vous-même ? Les professeurs sont appréciés ici vous savez et d’ailleurs, je suis sure que c’est pour cela qu’il m’a laissé plus tôt. » Il lui sourit amusé et la regarde partir sans rien dire de plus. Il se doute que les professeurs viennent souvent ici, le bar est plutôt bien, l'accueil agréable et chaleureux. Et qui plus est le lieu est juste en face de l'université, de ce fait les professeurs ne cherchent pas plus loin avant de venir prendre un verre à la fin d'une journée épuisante. Même si Eliakim adore son travail, il n'en reste pas moins totalement épuisant moralement et physiquement. Il est fatigué, surtout après des heures à corriger les copies des élèves qui parfois, ne se donnent même pas la peine de bosser un minimum. En effet il y a énormément de gosses de riche au sein d'Oxford et souvent ils pensent qu'avec la réputation du père, de la famille où la richesse de la famille leur permettra d'avoir des bonnes notes sans trop forcer. Mais si parfois ses collègues agissent ainsi, Eliakim ne note pas en fonction des titres et de la somme sur le compte en banque.
Au contraire il tente souvent d'aider et d’élever les jeunes qui vivent avec des bourses où qui ne sont pas aussi riche que les autres élèves. Car ils ont tous les même chances même si parfois, la vie au sein d'Oxford quand vous n'avez pas les moyens, n'est pas facile. Il a eu la chance d'être né dans une famille riche et n'a jamais souffert du manque d'argent, mais il comprend ceux qui en souffrent. Il lui arrive parfois de payer les trimestres des élèves les plus prometteurs, ceux qui veulent vraiment s'en sortir et qui font tout pour. Alors anonymement Eliakim fait un chèque à Rae qui l'encaisse au nom de l'élève, sans le divulguer à qui que ce soit. Il ne sait pas si c'est légal, en tout cas il le fait depuis des années et c'est avec une pointe de fierté que parfois, il voit les élèves qu'il a aidé, s'en sortir haut la main.
Enfin il voit la belle revenir vers lui, se poser face à lui et prend une gorgée de sa bière. Elle lui avoue que le patron doit penser qu'ils vont travailler sur leurs cours. Il sourit et se penche vers elle. « Je ne pense pas que vous soyez en scientifique si ? » En tout cas il l'aurait vu car le bâtiment où il travaille regroupe toutes les filaires médicales, scientifiques et chimiques. Il ne se souvient pas de l'avoir croisée entre deux cours mais sans doute dans le parc autour de l'université. « Il n’y a pas grand-chose à dire vous savez. Eden Winchester, orpheline de mère, un père qui travaille sans cesse pour mon avenir, une famille qui m’a renié. Rien de très joyeux en soit. Et vous Monsieur Crowlley, que cache le mystérieux scientifique ? » En échange il lui fait un regard qu'il tente de rendre mystérieux, mais rit aussitôt, se moquant de lui même et de ses piètres talents d'acteur. « Je ne suis qu'un simple professeur. Je vis seul et à la base je suis en couple avec Alice que vous devez connaître, mais passons ! J'ai un chien et un chat, j'adore la musique, je joue de la guitare, du violon, de la batterie et du piano. J'adore lire, écrire et travailler, c'est une passion que je ne partage pas souvent malheureusement ! » Il sourit et prend une gorgée de sa bière. Elle lui signale que si elle l'avait vue, il ne l'aurait pas oublié. « Justement je ne vous ai pas oublié. De toute façon je suis amoureux de deux personnes, pourquoi pas une troisième ?! »
Pourquoi il dit ça ? Elle lui propose de passer à l'alcool plus fort, il termine sa bière d'une traite et hoche la tête. « Quand vous voulez ! Je suis Irlandais ma chère, l'alcool fort c'est une institution chez moi ! » Il lève sa main vers le serveur pour l’appeler. « Avez vous déjà goûté l’absinthe ? »
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mer 24 Juin - 18:42
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
J’adorais mon travail, j’adorais ce bar et j’adorais mes collègues. L’ambiance était bon enfant et on s’entendait tous bien. C’est d’ailleurs pour cela que le bar fait de bons chiffres, il y avait toutes les classes sociales présentes, tous les âges et j’adorais parler avec les clients. Il n’y avait pas de prises de têtes et ce n’était pas le genre de bar avec des bagarres tous les soirs. Le Deepers était bien plus que cela, le Deepers était une véritable famille et le patron me considérait d’ailleurs comme sa fille, j’étais sa protégée. J’aimais voir tout le monde rire ensemble, j’aimais vraiment cette espèce de famille. Il y avait une véritable diversité au sein du bar et il n’y avait pas meilleur endroit à Oxford.
C’est dans cette ambiance que j’ai fait la connaissance de Monsieur Crowlley, professeur de biologie à l’université d’Oxford, mon université. Je ne côtoyais pas les scientifiques, sauf dans les soirées car ils sont les pros des mélanges, mais à l’université, ils étaient dans un autre monde. Mais ce professeur-là n’était pas du genre à avoir des lunettes rondes et des chemises à carreaux. Il était bien plus sexy et attirant que cela. Il avait un charisme fou et bien qu’il était à l’écart des autres, les clients ne cessaient de lui jeter des coups d’œil plus ou moins discrets. Et dans tous ce brouhaha, c’est moi qui avais la chance de parler avec lui, de bore une bière avec lui. On ne détrône pas l’indétrônable, je suis et je resterais fidèle à moi-même. Eden Winchester, dragueuse incontestable. Lorsque je revins vers lui, un sourire étire ses lèvres et les miennes s’étirent aussi, comme si j’étais son reflet. Le regardant dans les yeux, je lui répondis :
« Effectivement je ne suis pas en scientifique, je n’aime pas trop les sciences mais les scientifiques en revanche... »
Je me stoppai en affichant un sourire aguicheur. Puis je repris pour répondre à son sous-entendu :
« Je suis en musique Monsieur Crowlley. »
Je me demandais où est-ce qu’il avait pu me croiser. Ce n’était pas à une fête j’en étais sure, et je ne l’avais jamais vu au bar avant ce soir-là ou du moins je ne m’en rappelle pas. Surement entre deux cours à la fac ou lorsque je me promène dans la section science pour draguer un ou deux étudiants scientifiques. A la fin de la description de ma vie, il essaya de faire un regard mystérieux….. en vain. Son regard ressemblait plutôt à celui d’un homme ébloui par le soleil. Il rit et je ris aussi puis il me raconta sa vie. Mes suppositions s’avérèrent vraie, il était bien le compagnon d’Alice. Elle m’en avait souvent parlé mais cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et donc je ne savais pas ce qu’il voulait dire par « supposé être ». Il fallait que je me renseigne auprès de mon amie. Et il joue de la musique et les mêmes instruments que moi en plus ! Quelle magnifique coïncidence.
« Tenez donc, ça nous fait un point commun maintenant. M’accorderiez-vous un peu de votre précieux temps pour jouer avec moi un de ces jours ? »
Il m’avoua ne pas m’avoir oublié. Et moi pourtant, si. Impossible de me rappeler de lui. La phrase qu’il me dit après me fit exploser de rire. « De toute façon je suis amoureux de deux personnes, pourquoi pas une troisième ?! ». Essayant de me contenir en mordant ma lèvre inférieure, je répondis :
« Alors comme on est polygame ? Ou alors vous cherchez juste à monter un harem ? »
Me rapprochant de son oreille, je lui chuchotai d’une voix sulfureuse:
« Je serais ravie d’être votre troisième Monsieur Crowlley. »
Puis je finis ma bière en même temps que lui avant de lui proposer un alcool plus fort. Il accepta et me proposa même de l’absinthe. J’adorais l’absinthe, c’est un alcool fort mais délicieux.
« J’ai toujours eu un faible pour les Irlandais, ce sont souvent eux qui m’accompagnent en fin de soirée lorsque tout le monde est couché. Je nous paie la bouteille, je l’ai moins cher de toutes façons. »
Le serveur arriva dès que ce cher Irlandais a levé la main. Je dis avant lui:
« Apporte nous une bouteille d’absinthe et met la sur mon compte s’il te plait mon chat. »
Il repartit puis je me retournai vers le professeur en face de moi :
« Etant donné que l’on va continuer la soirée ensemble, puis-je savoir votre prénom ? Et par la même occas’, est-ce que je peux vous tutoyer ou préférez-vous le vouvoiement ? »
Les soirées à l’absinthe et autres spiritueux sont les meilleures. Et celle-ci n’allait pas faire exception à la règle.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mer 24 Juin - 22:42
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
Il adore s'accorder ce genre de moment, juste pour se détendre et boire un verre. Le Deeper Club est très vieux, il venait ici quand il était étudiant avec ses amis de l'époque. Il faut dire qu'il a déjà fait tous les bars de la ville, il connaît Oxford par cœur mais ce bar là est le mieux, et de loin. C'est d'ailleurs ici qu'il a rencontré Alice il y a six ans de ça, et c'est également sur cette table au fond qu'ils faisaient des réunions avec le Riot Club, ils avaient l'habitude de se mettre à l'écart pour pouvoir discuter tranquillement sans que l'on ne les écoute. Justement en pensant à cela, il voit une troupe de jeunes hommes beaux comme des dieux entrer dans le bar et s'installer à cette même table. Les membres actuels du Riot Club, une bouffée de nostalgie l'envahit alors qu'il trempe ses lèvres dans sa bière.
Ses yeux se perdent sur le visage angélique d'un des garçons, il est incroyablement séduisant et c'est tout a fait son style. Mais son attention revient rapidement sur la belle Eden qui partage sa table et un verre avec lui. Elle lui avoue qu'elle est en musique et qu'elle aimerait jouer avec lui un jour. Il hoche la tête en souriant. « Je vous recontacterais pour un petit concert improvisé... » Il la regarde, détaille son visage. Ses expressions, sa façon de sourire et de le regarder. Elle le drague, il en fait de même et il adore jouer ainsi avec les femmes qu'il rencontre. Elle est incroyablement séduisante, pire encore elle lui plaît. Mais sa morale le poussera à rester sage, ce n'est pas pour autant qu'il doit s’empêcher de la regarder si elle est à son goût. Chose qu'il fait avec un plaisir mal dissimulé. Elle lui demande si il est polygame, il ne sait quoi répondre lorsqu'elle lui annonce qu'elle est ravie d'être cette troisième personne.
« J’ai toujours eu un faible pour les Irlandais, ce sont souvent eux qui m’accompagnent en fin de soirée lorsque tout le monde est couché. Je nous paie la bouteille, je l’ai moins cher de toutes façons. » Il la remercie d'un regard alors qu'elle commande une bouteille au serveur. « Les Irlandais aiment les plaisirs simples de la vie... » Drogue, alcool, nourriture, sexe également. Il vit sa vie à fond, quoi qu'il arrive, il ne veut rien regretter lorsqu'il sera sur son lit de mort. Le pire serait d'avoir des regrets, il ne pourra pas dire qu'il n'a pas vécu à fond sa vie. Elle ne semble toujours pas le reconnaître, il ne s'en vexe pas seulement il sait exactement qui elle est. Eden a une grande réputation au sein d'Oxford et elle ne passe pas inaperçue. D'abord car elle est une femme magnifique mais aussi parce que ses fêtes sont mémorables, il le sait. Il l'a souvent aperçue au cour de soirée, mais il n'a jamais eu le temps de lui parler.
« Etant donné que l’on va continuer la soirée ensemble, puis-je savoir votre prénom ? Et par la même occas’, est-ce que je peux vous tutoyer ou préférez-vous le vouvoiement ? » Le serveur revient avec une bouteille d'absinthe, une carafe d'eau fraîche, deux verres et bien évidemment du sucre. Tout pour terminer torcher avant la fin de l'heure. « Cela dépend, vous voulez qu'on devienne intime ? » Lui demande Eliakim en riant légèrement. Il attrape la bouteille, un verre et sert une dose raisonnable à la belle jeune femme. Il ajoute un sucre, de l'eau et enfin lui donne son verre. « Je m'appelle Eliakim et tu peux me tutoyer. Je suis sur que nous n'avons pas beaucoup d'écart... Tu vois, moi aussi j'ai un prénom religieux. » Il se sert également un verre, un peu plus sucré que celui qu'il vient de donner à la belle Eden. La bière qu'il vient de boire réchauffe son être si bien qu'il enlève sa veste, termine en débardeur, car il va mourir de chaud dans les minutes à venir. Il sait tant comme l'absinthe peut taper. « Tu savais que Mozart était un grand amateur d'absinthe ? Il en buvait des litres jusqu'à s'en rendre malade lors des soirées... » Lui dit Eliakim en tenant son verre vers elle, pour trinquer. « Alors, aurais-je le droit de savoir autre chose sur la belle Eden ? Ce qu'elle décidera de me dire. »
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mar 14 Juil - 20:40
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Je travaillais au Deepers Pub depuis que je suis à la fac, depuis ma première année. Et en cinq ans, j’en ai vu des personnes défiler devant moi. Etudiants, professeurs, adolescent qui fraudent pour boire deux bières ou encore des avocats, patrons et autres. Je connaissais les habitudes de chaque client régulier et je me sentais chez moi dans ce bar. J’aimais y être, je ne me lasserais jamais de ce travail. J’aimais voir les clients rigoler, j’aimais voir ce lieux réunir les classes sociales, j’aimais la diversité qui y régnait. En bref, j’aimais tout de mon lieu de travail, c’était mon chez-moi, mon petit coin de paix. Les Riots firent leur entrée lorsque je m’assis à la table du charmant Monsieur Crowlley. Certains me faisaient signe, grands sourires et d’autres fronçaient les sourcils. D’habitude c’était moi qui les servais et je leur donnais souvent des consos gratuites. Mais pas ce soir, ce soir je comptais bien me bourrer la gueule avec ce magnifique spécimen en face de moi.
Je souriais lorsqu’il me dit qu’il me recontactera pour un concert improvisé. Lorsqu’on parlait de musique, je ne pouvais m’empêcher de sourire comme une enfant.
« Ce serait une joie immense de jouer avec vous. Contactez moi au plus vite. »
Je relevais la tête vers lui et pris un instant pour le détailler. Il était vraiment ce que Dieux pouvait faire de mieux avec ses cheveux tirant vers le roux et son sourire irréprochable. Les traits de son visage étaient parfaits et il devait faire retourner les passants lorsqu’il marchait. Je secouais la tête afin de reprendre mes esprits, espérant qu’il ne m’ait pas vu le regarde comme un chien regarde de la viande. On évoquait rapidement sa « polygamie » avant de changer de sujet pour parler des Irlandais et de leurs habitudes.
« Je ne peux qu’affirmer que ce genre de plaisirs sont les meilleurs. »
Je vivais jusqu’à l’excès chaque seconde de ma vie. J’ai appris bien trop tôt que la vie peut être trop courte, que la mort est proche et nous observe tous, attendant le moment propice pour sortir sa faux. Alors oui, je suis incorrigible et ma réputation me précède bien trop souvent mais je ne veux pas mourir avec des regrets. Alors que le serveur revient avec notre bouteille d’absinthe, le professeur en face de moi me demanda si je voulais que l’on devienne intime. Je le regardais droit dans les yeux et répondis :
« Tout dépend de vous, Monsieur Crowlley. »
Puis il me servit un verre de spiritueux avant d’accepter le tutoiement et de me dire son prénom. Eliakim. Ce prénom lui allait si bien. Il se servit ensuite un verre et je lui répondis en riant :
« Eliakim hein ? Je t’en prie, expliques moi le sens de ce magnifique prénom. La théologie, trop peu pour moi. »
Il enleva sa veste lorsque j’eue finis ma phrase et son débardeur mettait en avant ses muscles. Je ne pouvais pas m’empêcher d’ouvrir la bouche sous la surprise et une vague de chaleur m’envahit. J’ôtai moi aussi mon sweat, me retrouvant, comme lui, en débardeur. OK, bon, je devais calmer mes ardeurs, cet homme avait une relation avec une de mes plus proches amies. Lorsque je repris mes esprits, il me parlait de Mozart et sa tendance à l’absinthe. Lorsque je lui répondis, ma voix était beaucoup plus rauque que la normale :
« Bien évidemment que je le savais, c’est surement l’alcool préféré des musiciens. L’absinthe est le meilleur spiritueux au monde. »
Puis il tendit son verre vers moi et on trinqua. Je bus une gorgée de cette précieuse boisson qui me brula la gorge mais me fit tant de bien. Il me dit ensuite qu’il voudrait savoir un truc sur moi. Je réfléchis un instant en faisant une petite mou et répondis:
« Je rêve de tester tous les mélanges d’alcool possibles et imaginables. Et je rêve aussi d’aller à Disneyland mais si cela s’ébruite ça ruinerait ma réputation de bad girl donc je te tuerai si cela venait à se savoir »
Je ris à la fin de ma "menace". Je repris une gorgée de ma boisson puis me penchai vers lui. Je lui souris malicieusement et lui dis :
« Qu’est-ce que l’allure du professeur sexy cache ? Le jeu des 20 questions, tu connais ? »
J'avais dis que je ferais court.... Mais ce RP m'inspire trop aussi
Eliakim A. Crowlley
ADMIN & RIOT — sexiest teacher
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mer 15 Juil - 1:53
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
Eliakim connaît chaque membre du Riot Club qui entre dans le bar, il les connaît de nom, de réputation, de visage. En tant qu'ancien membre du club il n'est pas rare qu'il participe aux grandes réunions lorsqu'elles ont lieux non loin d'Oxford. Il est toujours heureux de rencontrer les nouvelles têtes du club, mais il est désespéré de voir comme parfois ils peuvent être imbus d'eux même, insupportable même. C'est bien simple il en a pas mal en cour et il les supporte difficilement. Ils ne suivent rien et pense qu'en faisant un gros chèque ils vont gagner des points. Ça marche peut-être avec les autres professeurs, mais certainement pas avec lui, il ne supporte pas ça. Et il leur fait bien comprendre. Mais pourtant ils ne le détestent pas, au contraire les membres le respectent pour ce qu'il a apporté au club. Un peu de stabilité et de calme, même si Eliakim n'est pas le dernier pour se mettre dans les embrouilles. En tant qu'ancien Hooligan, il a un tout petit casier pour des bagarres, des vols et même des casses. Tout ça n'était rien il était jeune et le pire qu'il a volé, c'est une vingtaine de livres sterling. Et le pire c'est que cet argent n'était pas pour lui.
Il avait déjà à l'époque un bon compte en banque, il n'avait pas besoin de voler. Il l'a fait pour un pauvre homme qui n'avait pas d'argent sur lui, il voulait lui rendre service et il c'est fait pincer, ça arrive. Son père a tout fait pour faire effacer son casier judiciaire, cela a bien marché. C'est comme si Eliakim n'avait rien fait de mauvais dans sa vie, il est blanc comme un linceul. Alors quand les membres passent, ils adressent au professeur un signe de tête, auquel il répond d'un sourire amusé. Avant de revenir vers la belle fille qui partage un verre et sa table. Elle est charmante il ne peut pas nier l'évidence, ce serait mentir et dieu sait qu'il ne ment pas. Cela lui attire des problèmes justement car il est trop franc, mais au moins si il dit quelque chose vous pouvez être sur qu'il le pense. Ayant trop chaud il enlève sa veste et dévoile des bras puissants, elle fait de même. Elle porte également un débardeur, doucement Eliakim laisse ses yeux glisser sur les épaules et le décolleté de la belle, se mordant la lèvre à l'idée de plonger sa bouche dans ce décolleté plongeant.
Mais revenant bien vite à la réalité il se concentre sur ce qu'elle lui dit, sourit quand elle lui demande d'expliquer son prénom car elle ne comprend pas la théologie. Parfois ça arrive, lui a toujours eu une éducation religieuse. « Eliakim veut dire, Dieu veut établir. Eliakim était un descendant du roi David et ancêtre de Jésus. Eli veut dire Dieu en Hébreux. » Explique le professeur en souriant, avant de prendre une bonne gorgée d'absinthe. L'alcool sucré lui brûle la gorge mais il est délicieux, il n’échangerait son verre pour rien au monde. Le professeur ne sortira pas de ce bar sobre, il le sait par avance. « Pourtant le prénom Eden est clairement religieux, c'est étonnant que tu ne saches rien en théologie en ayant un prénom pareil ! » Ils parlent un peu d'elle, il l'écoute sagement en détaillant chaque parcelle de son visage. Séduisante, plus qu'il ne l'aurait pensé, plus qu'il n'aurait bien voulu le croire bien sur.
L'image de la belle Eden contre lui flotte une seconde dans son esprit, avant qu'il ne la chasse en prenant une autre gorgée de son verre. Ce n'est pas le moment de penser à ça, surtout que Eden est une amie d'Alice, alors calme. Il rit lorsqu'elle le menace de le tuer si il révèle que son rêve est d'aller à Disneyland. « Alors je m'empresserais de le dire à l'oxymoron ! » Lance le professeur, taquin. Bien évidemment qu'il ne dira rien, de toute façon elle en sait trop sur lui également. Ce serait vouloir sa propre mort que de dire quoi que ce soit sur la belle. Et puis ce n'est pas comme si il voulait se la mettre à dos. « Qu’est-ce que l’allure du professeur sexy cache ? Le jeu des 20 questions, tu connais ? » Lui demande la belle, alors qu'il hausse un sourcil interrogateur. « Si je mens, je bois c'est ça ? » Sans trop être sur de sa réponse il la regarde, elle est proche de lui, presque trop proche. Il peut sentir son souffle contre ses lèvres, son parfum chatouiller ses narines. Il suffirait qu'elle s'approche encore un peu, il pourrait la frôler. « Je te propose de me poser toutes les questions que tu veux, tout ce qui te passera par la tête. Je te suis totalement soumis... » Cette phrase est à double sens, il lâche les derniers mots avec un sourire charmeur et un regarde de prédateur.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Lun 20 Juil - 22:34
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Je n’avais eu pour habitude de draguer des hommes en couple ou du moins dans une relation plus ou moins complexe. Je me contentais bien souvent de ceux de mon âge, qui vont en soirée avec moi, qui boivent avec moi et tout ce qui s’en suit. Les profs, ce n’était pas mon truc. Dans ma tête ils étaient tous âgés de la quarantaine avec trois gosses, un monospace et un labrador. Ouais je sais, c’est un parfait cliché de la vie de famille. Enfin tout ceci, c’était avant que je ne rencontre ce prof. Il dépasse tous les clichés du prof tel qu’on le connait et bordel je me retenais pour ne pas lui sauter dessus devant tout le monde. Et le pire, c’est qu’il enlève sa veste laissant son corps d’Apollon se dévoiler. Un putain de dieu grec.
Et ce dieu grec en question est en train de regarder avidement mon décolleté en se mordant la lèvre. Vu que j’ai été bien apprise, je pose mes coudes sur la table afin de mettre en avant mes attributs. Je le regarde d’un air innocent lorsqu’il m’explique la signification de son prénom. Gardant cet air angélique, je lui réponds :
« Tu es une sorte de dieu donc ? En tout cas, ce prénom te vas à merveille.»
Il boit une gorgée de sa boisson et je fais de même. Je ne sais pas comment j’allais finir mais une chose est sure, pas sobre. L’absinthe c’est plus fort que tout mais ça fait tellement de bien.
«Mon père me dit souvent que ma mère adorait ce prénom, elle pensait que j’étais un cadeau venu du paradis, un ange qui leur est destiné… Mais bon, la vie en a décidé autrement et maintenant c’est elle l’ange.»
J’eue un petit sourire en pensant à ma mère puis ne voulant pas me montrer faible devant lui, je rajoutai aussitôt :
« Mais bon, je n’ai rien d’une sainte et encore moins d’une vierge alors ce prénom ne me va pas si bien que cela au final»
Je bois une autre gorgée de ma boisson, plus important celle-ci, pour oublier l’image de ma mère. L’alcool, la solution à tous mes problèmes. Il rit à ma soit disant menace et je lui lance une espèce de regard méchant en retour. Sauf que ce regard ne doit rien avoir de méchant et qu’en plus, je dois surtout ressembler un chiot qui réclame ses croquettes. Eliakim réplique en retour qu’il le dira à l’Oxymoron. Je me lève afin de me pencher vers lui pour le prendre par le col et je le regarde droit dans les yeux :
« Si vous faites cela, je jure devant n’importe quel dieux que je vous séquestrais dans une cave »
Un sourire aguicheur aux lèvres, je le lâche puis me rassois. J’aime jouer avec lui de cette manière, je l’ai tout de suite apprécié et je sais qu’il n’y aura aucune prise de tête avec lui.
« C’est exactement ça. Une gorgée si je pense que tu mens. Mais avant tout, remplissons les verres, ils sont presque vides. J’espère que tu n’es pas un petit joueur.»
Je remets de l’alcool dans nos deux verres, alcool que je ne dilue pas beaucoup. Trois quarts d’absinthe pour un quart d’eau, on allait vite être déchirés. Son parfum m’entoure, m’enivre et j’ai besoin de sentir sa chaleur. Alors c’est tout naturellement que je me lève afin de m’assoir juste à côté de lui. Nos cuisses se touchent et j’ai de plus en plus chaud.
« Si tu es soumis à toi alors je suis tout aussi soumise à toi. Dix questions pour toi et dix questions pour moi, ce n’est pas drôle si je ne bois pas. »
Le regardant droit dans les yeux, un sourire séducteur aux lèvres, je lui demande :
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Mar 21 Juil - 0:13
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
« Tu es une sorte de dieu donc ? En tout cas, ce prénom te vas à merveille. » Il hoche la tête, amusé de voir ce jeux de drague s'installer et s'imposer entre eux. Il n'avait pas pour idée de draguer en arrivant dans ce bar, seulement prendre un verre et rentrer chez lui au bout de deux ou trois bières, simplement. Mais la tournure de sa soirée lui plaît. Eden est charmante, tout a fait son style de fille. Accessible et sexy, ce qu'il aime ramener chez lui. Sans se poser de question, sans se prendre la tête et se poser de limite. Elle lui plaît il ne s'en cache pas, plus encore lorsqu'elle se penche vers lui et lui offre la vue charmante d'un décolleté bien dessiné. Il se mord la lèvre, geste automatique quand il voit une belle femme. Rapidement elle parle de sa mère, il refuse de relever, surtout lorsqu'elle lui dit qu'elle est un ange maintenant.
Une seconde de la tristesse passe sur le visage de la belle Eden. Il voudrait lui dire qu'il est désolé d'avoir lancé ça sans réfléchir, mais aucun mot ne peut apaiser la perte d'un proche. Lui a la chance d'avoir encore sa mère, elle revient vers lui après des années d'ignorances. C'est un cadeau, une bénédiction qu'on lui fait. « Mais bon, je n’ai rien d’une sainte et encore moins d’une vierge alors ce prénom ne me va pas si bien que cela au final » Il sourit et hausse un sourcil sans la lâcher des yeux. « Eden n'a rien de quelque chose de saint ni de vierge, simplement c'est la première création de dieu. » Lentement il prend une autre gorgée de son verre d'absinthe, se lèche les lèvres a cause du sucre présent dans le verre. Frais et délicieux, quoi qu'un petit peu fort.
Il la taquine et lui dit qu'il va contacter l'Oxymoron. Pour toute réponse elle l'attrape par le débardeur et s'approche de lui, si prêt qu'il sent le souffle alcoolisée de la belle frôler ses lèvres. « Si vous faites cela, je jure devant n’importe quel dieux que je vous séquestrais dans une cave » Joueur, aguicheur même, il approche sa langue de la lèvre inférieure de la belle. Il la frôle, juste assez pour s'amuser. « Je pourrais aimer ça. » A son grand regret elle s'éloigne bien trop vite de lui. Enfin elle confirme les règles qu'il vient de lancer, sans grande conviction. Il ne joue pas souvent aux jeux d'alcool mais avec elle il veut bien tenter. Elle lui signale qu'il faut remplir les verres car ils sont presque vides, il sourit et hoche la tête. Charmeuse elle se lève et vient prendre place juste à côtés de lui. Leur cuisse se touchent, ils sont tellement proche qu'il peut sentir le corps d'Eden irradier de chaleur.
Alors il se tourne vers elle, ils sont face à face, il la regarde. C'est dangereux et pourtant tellement excitant que rien ne pourrait le faire quitter cette place. Enfin elle lance la première question. « De quoi as-tu envie, là tout de suite ? » Il ne répond pas tout de suite, attrape la bouteille d'absinthe et leur sert une autre dose à chacun. Enfin il ajoute un sucre et un peu d'eau pour diluer l'alcool trop fort. Une fois tout ça prêt il se tourne vers elle. « De toi. » Il ne sait pas exactement si c'est vrai, même si elle l'attire bien plus qu'elle ne le devrait. Alors joueur tout autant qu'elle il s'approche, ses lèvres viennent se poser dans le cou d'Eden. Il dépose un baiser sur sa peau. « Tu n'imagines pas tout ce que je pourrais te faire... » Et en riant légèrement il s'éloigne, attrape son verre et prend une gorgée. Il a soif et tant pis si il ne respecte pas exactement la règle de ce jeux de plus en plus intéressant. « Qu'est ce que tu ferais si je te disais que mon appartement est juste à côtés d'ici ? » Demande le professeur avec un sourire tellement innocent, qu'on pourrait lui donner le bon dieu sans confession.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Sam 25 Juil - 13:10
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
J’aime de plus en plus ce jeu qui se met doucement en place entre Eliakim et moi. Il n’y a pas de règles et cela me ravit autant que ça effraie. Qui dit absence de règles, dit que tout est permis. Je serais capable de tout s’il me le demande. De plus je suis une grande joueuse et rien ne me fait peur. Une fois le sujet de ma mère passé, la conversation reprend son cours « normal » et je redeviens l’Eden que tout le monde connais. Il hausse un sourcil lorsque j’évoque ma non-sainteté puis je lui réponds :
« Si on y réfléchit bien, la première création de Dieu était forcément vierge, pure. Enfin, avant qu’Adam et Eve viennent la souiller, si je ne me trompe pas. »
La température monte de plus en plus, j’ai la sensation d’être un volcan en éruption. Lorsqu’il se lèche les lèvres, je ne peux m’empêcher de faire de même et je me mords la lèvre inférieure pour me calmer. Bordel on dirait une ado en chaleur, j’ai passé ce stade depuis longtemps pourtant. Quand je me rapproche de lui pour le menacer, il vient me frôler les lèvres. Je ne peux échapper le bruit étrange qui sort de mes lèvres, à mi-chemin entre le cri de surprise et le gémissement. Néanmoins je replaque ce sourire aguicheur sur mon visage et me rassoit, l’air de rien alors qu’au fond de moi je suis une vraie boule de nerfs. Le jeu allait encore plus pimenter la soirée et les jeux d’alcool sont les meilleurs. C’est à celui qui tiendra le plus longtemps.
Plus je me rapproche de lui, plus j’ai chaud. Je suis sure qu’avec des détecteurs de chaleur humaine, je serais une boule rouge qui irradie tel le soleil. Malgré ma veste qui git sur ma chaise, j’ai beaucoup trop chaud. L’alcool, le désir, tout se mélange pour créer cette douce chaleur. La première question est posée, les choses deviennent sérieuses. Avant de répondre il nous ressert une dose et je ne peux m’empêcher de me mordiller la lèvre inférieure. Lorsqu’il me répond, j’hausse un sourcil et lui fait un sourire séducteur, ce genre de sourire qui veut tout dire. Mais il ne s’arrête pas là et s’approche de mon cou et dépose un baiser sur ma peau brulante. Un autre gémissement rauque sort de ma bouche et lorsqu’il rit, je sais que je dois frapper plus fort, que je dois être gagnante à ce jeu. Ma voix est beaucoup trop rauque lorsque je lui réponds :
« J’imagine bien tout ce que tu pourrais me faire et je peux te certifier que je te rendrais la pareille. »
S’il savait à quel point je vais le faire monter avant de le relâcher, d’un coup. Il boit et je fais de même, au diable les règles. Si je ne bois pas je vais fondre. Avec un sourire innocent, innocent comme celui du diable, il me pose une question. Je pose innocemment ma main sur le haut de sa cuisse et je lui susurre à l’oreille :
« Je partirais de ce bar pour faire l’after dans ton salon. »
Puis je fais doucement trainer ma main jusqu’à son genou, mes doigts aussi légers que des plumes caressent toute sa cuisse. Je prend encore une gorgée de ma boisson, ce qui me fait légèrement oublier je jeu de base, et j'entends les Riot exploser de rire pour je ne sais quoi. Une question me vient aussitôt à l’esprit. Je le regarde avec un sourire en coin et lui dit :
«Ces gars là-haut sont des bêtes de sexe, il n'y en a pas un qui m'a déçu. Penses-tu sincèrement être à leur niveau? »
Sur ces mots je rebois une grosse gorgée de ma boisson, bien trop grosse. Je ne serais en rien responsable de ce que je vais dire ou faire.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Sam 25 Juil - 22:07
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
« Si on y réfléchit bien, la première création de Dieu était forcément vierge, pure. Enfin, avant qu’Adam et Eve viennent la souiller, si je ne me trompe pas. » Ce n'est pas faux, il hoche la tête en laissant un léger silence s'installer entre eux. Il la regarde, la trouve incroyablement séduisante. En d'autres temps il n'aurait pas réfléchi avant de la prendre par la main pour l'emmener chez lui. Mais pas en ce moment, plus depuis qu'avec Alice ça ne va pas au point où ils sont proches de se séparer. Autrefois Eliakim n'aurait pas réfléchi car c'était l'instant présent qui comptait pour lui. Seul le fait de vivre, de profiter au maximum était important pour le professeur. Il ne voulait rien regretter, ni une nuit sauvage refusée, ni même une nouvelle expérience avec une tierce personne. Il est calmé oui c'est une façon de voir les choses, en tout cas même si la belle lui plaît il sait qu'il rentrera seul. Déjà parce que oui il peut déconner avec Leigh mais leur histoire est tellement à part. Et puis il a fait une promesse à Alice, celle d'être fidèle. Draguer n'est pas tromper, alors il peut se faire plaisir. Et puis de toute façon tant qu'il ne couche pas avec elle il n'a pas besoin de se prendre la tête. « J’imagine bien tout ce que tu pourrais me faire et je peux te certifier que je te rendrais la pareille. »
Joueuse la belle Eden, il sourit, amusé. Ensuite il pose sa propre question, pour savoir ce qu'elle ferait si il lui proposait d'aller dans son appartement. La réponse déclenche un frisson sur l'épiderme sur professeur. Son regard devient plus sombre, il s'humecte encore les lèvres. Il a soif, il va mourir de soif même. Alors il prend une autre gorgée de son verre. Ce jeux va mal finir mais c'est trop amusant pour cesser dés maintenant. Il entend des éclats de rire, sans doute les membres du Riot Club qui passent une bonne soirée. Avec une pointe de nostalgie il laisse son regard dériver sur cette assemblée de beaux jeunes hommes. « Ces gars là-haut sont des bêtes de sexe, il n'y en a pas un qui m'a déçu. Penses-tu sincèrement être à leur niveau? » Il hausse un sourcil sans la lâcher des yeux. « J'ai été président du Riot Club lors de ma dernière année de Fac. Je pense être largement à la hauteur. » Murmure Eliakim en plongeant son regard dans celui d'Eden. Pour l'allumer plus encore, il mordille sa lèvre sensuellement en regardant la réaction de la belle face à ce geste.
C'est à ce moment là qu'il se rend compte qu'une main chaude est posée sur sa cuisse. Il était trop absorbé par le regard de la belle pour faire attention à ce qui se passait ailleurs que dans ses yeux de braises. Il sent les doigts de la belle glisser sur son jean, sensuellement. Avec un petit rictus il se rapproche plus d'elle encore. Il est à seulement quelques centimètres du visage d'Eden, il la fixe, la tension est palpable. On pourrait jurer que dans le bar, les clients autours attendent également de voir ce qu'ils vont faire. Mais pour l'instant rien ne vient, Eliakim laisse monter l'envie. Quand elle devient trop forte enfin, il pose sa bouche sur celle entre-ouverte de la belle. Un baiser aussi léger que le vent, tel une plume se posant sur la bouche chaude d'Eden. Cela ne dure qu'une seconde avant qu'il s'éloigne, le sourire aux lèvres. Mais sa bouche plutôt se pose dans le cou de la belle et, le souffle court, il lui murmure quelques mots à l'oreille. « Dis moi Eden ce que tu voudrais. Ce que tu voudrais que je te fasse, là tout de suite... »
Joueur et taquin, trop sans doute, il vient saisir entre ses lèvres le lobe de son oreille pour le suçoter et le mordiller. Après avoir assez martyrisé ce petit bout de chair, il s'éloigne un peu d'elle et la regarde avec un regard plein de malice, d'envie oui également, mais surtout une lueur de défis dans les yeux. C'est à qui craquera vraiment le premier, qui deviendra une boule de nerf pleine de désir. Lui même tente au maximum de calmer ses pulsions et ses envies. Malheureusement il est un homme et si elle l'excite trop, elle le verra tout de suite.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Dim 26 Juil - 21:56
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Je ne voulais pas passer la nuit avec Eliakim. Toute la soirée, oui mais pas la nuit. Je savais que la situation entre lui et Alice n’est pas clair et je ne veux pas faire de la peine à mon ami en couchant avec son mec (ou ex ou je ne sais pas ce qu’ils sont). Mais je voulais jouer avec lui, le draguer, le mettre à bout de nerf, tester ses limites avant de les repousser à l’extrême. Je faisais souvent ça avec des hommes plus ou moins murs. Des jeunes même, d’environ 18 ans. Ils pensent pouvoir tout faire mais lorsque je les chauffe un peu trop, soit il tombe à cause de l’alcool, soit ils sont incapables de gérer. Pathétique. Mais avec ce professeur, j’avais l’impression de jouer le même jeu que lui. Il allait dans mon sens et bordel j’adorais tomber sur des hommes comme cela. Il voulait jouer ? On allait jouer et cette partie risquait de durer. Je ne sais pas quand ça allait s’arrêter et je m’en foutais. Je pouvais même repousser la fermeture du bar pour continuer encore et encore.
Lorsque je lui réponds, sa façon de me regarder change. Il devient plus sombre et ses pupilles s’agrandissent et vu l’éclairage du bar et l’endroit où nous trouvions, ses magnifiques yeux bleus deviennent limite noirs. Je ne peux m’empêcher de mordiller ma lèvre inférieure, un putain de reflex lorsqu’un homme ne me laisse pas indifférente. Et bizarrement, c’est sa lèvre que j’ai envie de mordre aussi. Deuxième question, deuxième réponse. Il murmure cette réponse et se plonge son regard dans le mien. Je suis hypnotisée par ses yeux. Son regard peut en faire flancher plus d’une. Je me rapproche un peu plus de lui et ne le quitte pas des yeux, nos visages se frôlent. A mon tour, je lui murmure :
« Toi président des Riot ? Effectivement, je ne peux plus douter de tes capacités. J’aurais adoré te connaitre à cette époque. »
Il re mord sa lèvre et je ne peux plus résister. Je me rapproche un peu plus de son visage et prends sa lèvre entre mes dents. Je la tire doucement puis la lâche avant de me reculer à une distance raisonnable mais pas trop quand même. Ma main est encore sur sa cuisse et il semble enfin la remarquer. J’hausse un sourcil entendu et un sourire innocent étire mes lèvres. Un bref coup d’œil autour de nous et je remarque que la plupart des clients nous regardent, nous fixent même. Mes yeux reviennent vers ceux d’Eliakim et je la sens enfin, cette tension autour de nous. Tout autour de nous n’est qu’électricité. Lorsque cette tension atteint son apogée, il pose ses lèvres sur les miennes. Ça n’a duré qu’une seconde et me voilà totalement en feu. Je brûle à l’intérieur et pour la première fois, je sens que je vais perdre à ce jeu. Il n’arrête pas sa douce torture et ses lèvres redescendent vers mon cou. Ma peau brûle sous ses baisers et j’halète. Je n’en peux plus. Néanmoins, lui non plus n’est pas dans son état normal. Lorsqu’il me parle à l’oreille, son souffle est court. Puis avant que je ne puisse répondre, le voilà qu’il se met à suçoter et torturer mon lobe. Dès qu’il s’éloigne, son regard de braise nourrit le feu en moi, ce brasier que je ne peux éteindre. Ma main encore sur sa cuisse, je la sers pour m’empêcher de gémir, je mords ma lèvre encore plus fort. Avant de répondre, je reprends une gorgée de ma boisson pour me redonner du courage et mon verre se retrouve presque vide. Je me rapproche moi aussi de lui. Je dépose de doux baiser tout le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille. En même temps, ma main elle aussi remonte jusqu’à son entrejambe que je caresse. La voix pleine de désir, je lui dis :
« Je veux ça, je te veux jusqu’au fond de ma gorge, je veux te voir me supplier de te finir. Je veux que tu m’emmènes toucher les étoiles. »
J’appuie encore plus ma main sur la bosse qui se forme dans son pantalon puis dis au creux de son oreille :
« Je te retourne la question Eliakim, que voudrais tu faire là, maintenant… Que voudrais-tu me faire ?»
J'ai soif, beaucoup trop soif. Mais je ne veux pas bouger, je ne peux pas détacher mes yeux des siens.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Lun 27 Juil - 22:18
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
« Toi président des Riot ? Effectivement, je ne peux plus douter de tes capacités. J’aurais adoré te connaitre à cette époque. » Non elle n'aurait pas voulu. Tout simplement car il ne l'aurait pas regardé. « Je ne t'aurais pas vu. J'étais avec un homme à l'époque. » Il sourit et baisse la tête en riant légèrement. Il était avec Leigh à l'époque et il n'en avait pas honte, ce qui lui a d'ailleurs apporté quelques prises de bec et des bagarres avec les autres membres du club. Certain ne voulaient pas accepter l'idée d’avoir comme président un homme en couple avec un autre homme. Mais il n'a jamais eu honte et pendant son année en tant que président, le club aura été florissant. Ils n'avaient peur de rien, ils étaient la nouvelle génération d'hommes qui allaient un jour diriger le monde. Il a adoré ces années dans le Riot Club et il en garde un doux souvenir. Même si parfois il est invité dans les réunions en tant qu'ancien membre du club. Il relève la tête et croise le regard de la belle. Penser à Leigh, parler de lui, ce n'est pas bon. Il veut pour un soir s'ôter le beau brun et la belle blonde de l'esprit, juste parce que si il poursuit sa torture mentale, il va finir par exploser. Son esprit, sa vie est sous pression.
Lentement il s'approche d'elle, il veut la savoir à la limite du désir, il veut savoir qu'elle est prête pour lui, qu'elle serait d'accord pour qu'il lui fasse l'amour passionnément ici et maintenant. Il pourrait la prendre par la main, l’emmener ailleurs et la posséder pour quelques heures. Mais c'est tellement plus amusant de jouer même si il doit avouer qu'il perd pied également. Le charme de la belle est ravageur, il sourit, il la respire, il la sent tendue et prête à l'embrasser à tout moment. Alors qu'il s'approche d'elle il pourrait sentir son épiderme frissonner alors que de son torse il frôle sa poitrine. Juste assez pour entendre son souffle devenir plus rapide et plus court. Il l'excite et il adore ça. Il l'entend gémir tout comme il sent sa main serrer sa cuisse, jusqu'à déclencher un frisson au beau professeur. Les quelques mots qu'il lui murmure vont la rendre folle. Avec un sourire il la regarde prendre une gorgée de son verre comme pour se donner du courage. Doucement elle dépose quelques baisers sur sa mâchoire jusqu'à son oreille, il ferme les yeux et gémit quand il sent la main de la belle presser la bosse qui déforme légèrement son jean. La souffle court également, il pose sur elle un regard brûlant. « Je veux ça, je te veux jusqu’au fond de ma gorge, je veux te voir me supplier de te finir. Je veux que tu m’emmènes toucher les étoiles. »
Aussitôt il ferme les yeux tant les mots de la belle lui font de l'effet. D'accord elle a du niveau il doit le reconnaître. Et fourbe qu'elle est, elle appui encore un peu, faisant sursauter le professeur. « Je te retourne la question Eliakim, que voudrais tu faire là, maintenant… Que voudrais-tu me faire ? » Il est incapable de détacher son regard des yeux de la belle. Il s'approche d'elle encore, lentement il laisse sa langue glisser sur sa lèvre inférieur, sensuellement, du bout de la langue. Juste assez pour la chatouiller. « Je voudrais t'allonger sur cette table... » Sa langue glisse dans son cou, au niveau de son oreille. « Je t’enlèverais tes vêtements et... » Il se colle à elle, doucement il pose sa main sur le ventre plat de la belle. Avec un sourire il glisse ses doigts sous son débardeur pour toucher sa peau. Et sans attendre il remonte jusqu'à sa poitrine en quelques caresses. « Je te lécherais jusqu'à te faire hurler sur ma langue. Tu me supplierais de continuer, tu en perdrais ta voix. » L'esprit plein d'images salaces il s'éloigne d'elle doucement. Il attrape son paquet de cigarettes. « J'ai besoin de fumer là. » Avec un clin d’œil il se lève lentement. « Si tu me suis... On peut continuer de jouer dehors. » Et sans attendre il cale une cigarette entre ses lèvres et sort du bar aussi vite que son ombre. Il allume sa cigarette et prend une première bouffée pour se calmer.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Jeu 6 Aoû - 19:26
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
« Je ne t'aurais pas vu. J'étais avec un homme à l'époque. » Je souris face à cette confession et réfléchis à une éventuelle réponse. Je n’avais jamais eu vent de cette partie de sa vie alors que j’ai entendu pas mal de choses concernant le « sexy Professeur Crowlley ». Des bonnes comme des mauvaises. Ancien hooligan violent, a trompé sa fiancée et d’autres choses qui ne glorifient pas son image. Et pourtant, malgré tout ça, je ne peux pas m’empêcher de jouer avec lui, de le draguer, de l’exciter. De toute façon ne me suis jamais intéressée aux rumeurs, les commérages de bas d’immeuble, non merci. Surtout que je suis bien souvent la première personne sur qui des rumeurs sont lancées. Rumeurs que je me plais à amplifier. La tête affolée de ceux qui viennent me voir après ça est magique. J’aime faire parler de moi, là est le but de mon existence. D’ailleurs, je me demande ce qui va se dire de ma soirée avec Eliakim. Car une chose est sure, on parlera de nous. Y’a qu’à voir les gens qui nous regardent en chuchotant. Eden Winchester va encore faire parler d’elle.
Il se joue de moi, je le vois. Je vois que tout ce qu’il fait n’est qu’un jeu, un jeu où il va me pousser à bout, un jeu où on va frôler la limite du désir. Nous jouons au même jeu tous les deux, lui comme moi savons ce qu’il faut faire à l’autre pour l’exciter comme jamais. Plus il se rapproche de moi, plus mon souffle devient court. Des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale et tout mon corps est en ébullition, la moindre cellule de mon organisme est en feu. Je pourrais fondre devant lui tant mon corps est brûlant. L’alcool et le désir forment un merveilleux mélange, un cocktail Molotov qui met mon corps à feu et à sang. Ton parfum m’enivre, sa chaleur réchauffe mon corps, ses yeux m’hypnotisent. Lorsque je pose ma main sur la bosse de son pantalon, son souffle devient plus court et ses yeux se ferment sous mon toucher. Un gémissement sort de sa gorge et lorsqu’il rouvre ses yeux, son regard brulant se pose sur moi. Mais à peine ai-je prononcé mes mots que ses yeux se retrouvent de nouveau clos. Je le sens sursauter sous ma main et j’aime savoir que je ne le laisse pas indifférent. Pas du tout même.
Je ne le quitte pas du regard, je sonde son âme, il sonde la mienne. Bleu sur bleu, le ciel et la mer. Lorsque sa langue caresse ma lèvre inférieure, les battements de mon cœur s’accélèrent et mon bas ventre s’enflamme. J’ai chaud, beaucoup trop chaud et mes cheveux collent à ma nuque. Lorsqu’il me dit qu’il m’allongerait sur la table, un soupir rauque s’échappe de ma gorge et plus sa langue navigue dans mon cou, plus je penche ma tête en arrière afin de lui laisse un plus grand accès. Je sens ensuite ses doigts passer sous mon débardeur et remonter jusqu’à ma poitrine. Ma peau est brulante sous ses caresses et lorsque sa douce torture cesse, je suis semblable à une flaque. Mes muscles ne bougent plus, je ne pense plus correctement. Je suis dans un état second et je reviens à moi seulement lorsqu’il quitte le bar, une cigarette au coin de ses lèvres. Evidemment que je vais le suivre mais avant, j’ai besoin de me reprendre mes esprits. Je me ressers un verre d’alcool que je bois cul sec. A peine trente secondes plus tard, je pousse la porte afin de sortir. Je le rejoins et me laisse glisser contre le mur. Je sors mon paquet de clope et m’en allume une avant de prendre une grande taffe. La nicotine détend mes muscles et bientôt, je suis à peu près dans mon état normal. Ivre morte mais normale. Je me relève et par malchance, la terre bouge autours de moi. Putain mais j’ai combien de grammes là ? Une fois le malaise passé, je me colle à lui, mon bassin contre le sien, afin de lui murmurer à l’oreille :
« Que dirait l’Oxymoron si on nous voyait hein ? »
Je reprends une taffe de ma clope puis recrache la fumée au niveau de sa bouche. L’espace d’une seconde, je pose mes lèvres sur les siennes avant de reculer et d’ajouter :
« J’ai de nouveau une question Eliakim ou du moins un défi. »
Je le tire par le bas de son débardeur et le regarde droit dans les yeux. D’un ton de défi, je lui dis :
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Ven 7 Aoû - 22:39
Eden & Eliakim
« Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. »
La tension tellement présente entre les deux personnes, pousse Eliakim à se lever pour sortir fumer une cigarette. Il est assez connu ici pour pouvoir fumer dans le bar si il le désire, mais justement pour son bien-être mental il préfère s'éloigner. Se tenir loin d'elle et de la tentation qu'elle représente. Eliakim est désespéré parce qu'il ne voit plus Alice, où du moins pas comme il le voudrait. Il sait qu'elle va bien enfin c'est ce que les échos lui transmettent. Mais il est tellement mal qu'il passerait la nuit avec n'importe qui, sans même penser aux conséquences qui pourraient être désastreuses. Alors il décide de s'éloigner afin de respirer un peu d'air frais et surtout de faire redescendre le désir violent qu'il ressent pour elle. Car même si Eden a une réputation qu'on ne fait plus, il doit se rendre à l'évidence. Tout ce qu'on raconte sur elle est vrai. Elle est magnifique, charmante et incroyablement sexy, trop pour le bien être mental du professeur. Rarement dans sa vie il n'aura rencontré des jeunes filles qui dégagent autant de charme et d'élégance. Son regard et son visage sont à se damner, elle pourrait envoyer Eliakim en enfer en une seconde, un mouvement si elle le désirait.
Enfin dehors, il allume une cigarette. La première bouffée lui fait du bien alors qu'il recrache la fumée grise dans l'air frais de la soirée. Sur le trottoir en face il voit un groupe de jeunes sortant d'une fête quelconque. L'un d'eux lui fait un signe, c'est un de ses étudiants en 7eme années. Avec un sourire il lui rend son signe de la main, alors que derrière lui quelques pas se font entendre. La démarche légère et je m'en-foutiste de la belle Eden éveillent les sens d'Eliakim alors qu'il se tourne doucement vers elle. L'air est frais, la lune brille haut dans le ciel, mais il ne sent pas la légère brise fraîche qui roule sur ses épaules. Son corps est bouillant, il ne sent rien d'autre que le corps de la belle Eden bouillant également. Elle semble l’appeler silencieusement. Alors posée sur le sol, elle se relève difficilement alors qu'il ne cesse de lui sourire. « Ça tape l'absinthe n'est-ce pas ? » Lui même n'est plus très frais, les vapeurs d'alcool lui donnent chaud et vont le pousser à faire des choses qu'il va regretter. Mais c'est si bon !
« Que dirait l’Oxymoron si on nous voyait hein ? » Il ferme les yeux en sentant la fumée de la belle sur ses lèvres. Elle a son bassin collé à celui d'Eliakim, ce dernier n'ose pas bouger de peur de perdre ce mince contrôle qu'il a sur lui même. Elle pose ses lèvres sur sa bouge, il frissonne. Mais elle est déjà éloignée de lui alors qu'il pose sur elle un regard brûlant. « Que tu m'allumes. Et que tu joues avec le feu belle Eden... » Murmure le professeur en laissant sa main droite glisser le long du visage parfait de la belle. « J’ai de nouveau une question Eliakim ou du moins un défi. » Attentif il plonge son regard dans le sien, attendant la suite. « Faisons parler de nous, cap ? » Il lui sourit, pose ses mains sur les hanches d'Eden et doucement mais fermement, la pousse contre le mur derrière elle. Une fois dos au mur, il approche son visage du sien. « Ils nous savent dehors. On parle déjà de nous Eden, tu le sais. Ils doivent penser que je te fais l'amour contre le mur... » Passionnément il pose ses lèvres sur la bouche de la belle pour un baiser enflammé. Jouant avec sa langue dans une danse endiablé, il ne la lâche plus pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce que le souffle leur manqué définitivement. Là, haletant et collé à elle, il se recule légèrement pour laisser l'air pénétrer leurs poumons. « Ose me dire que tu ne trouverais pas cela excitant... » Murmure le professeur en laissant ses lèvres glisser dans le cou de la belle pour embrasser sa peau. Là, alors qu'il dépose plusieurs baisers jusqu'à la naissance de ses seins, l'une de ses mains remonte jusqu'à sa poitrine pour frôler la pointe déjà gonflée de son sein droit.
Avec un sourire il pince doucement la petite pointe gonflée, souriant sous les réactions de la belle. « Arrêtons là avant de faire quelque chose que nous allons regretter... » Murmure Eliakim avec un dernier baiser sur les lèvres entre-ouvertes de la belle. Il s'éloigne lentement, loin de son corps bouillant et parfait, si tentant et pourtant tellement inaccessible.
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Sujet: Re: Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent. Lun 7 Sep - 20:11
❝Mon sourire disparait quand les lumières s'éteignent❞ Eliakim & Eden
Lorsqu’il quitte le bar et que la porte claque, je retrouve mes esprits pour un court instant. A quoi je joue là ? Putain il faut que je me reprenne, je ne peux pas coucher avec lui, il ne peut rien se passer entre nous pour la simple et bonne raison qu’Alice est l’une de mes plus proches amies, si ce n’est la plus proche. Je ne veux pas lui faire de mal alors qu’elle souffre déjà assez. C’est une guerre entre mon corps et ma tête. Tout mon corps brûle de désir pour cet homme et ma tête essaye tant bien que mal de retenir ces millions d’hormones qui dansent en moi. Non Eden, retient tes pulsions et va te trouver quelqu’un de cent pour cent libre. Je vais finir la soirée avec un mec des Riots, ça s’est autorisé et permit. Mais bon, pour l’heure, je rejoins Eliakim à l’extérieur. Il faut quand même avouer que ça sera dur de résister. Trente ans, sexy à faire pâlir Apollon, du charisme et tout ce qui va avec. Je pense que s’il n’était pas avec Alice, je l’aurais déjà ramené chez moi. Pour une fois je ne pense pas qu’à moi, et je pense aussi aux conséquences de mes actes. C’est un exploit.
Une fois dehors, l’air frais me saisit et un frisson me parcourt l’échine. Un groupe de jeunes bruyants passent devant nous et l’un d’eux salue Eliakim d’un signe de la main. Il lui rend avant de se tourner vers moi, assise par terre comme une sdf saoule. Je suis bouillante et la légère brise du soir ne suffit pas à me refroidir. C’est de sa faute à lui aussi, pourquoi m’a-t-il autant chauffé ? Bordel, je sens déjà la frustration monter en moi. Je me relève difficilement et sa voix me tire de mes pensées. Un léger rire sort de mes lèvres et je lui réponds :
« Pour être honnête j’ai vu pire. Mais ouais, ça tape sur le système et j’ vais avoir une sacrée gueule de bois demain. »
J’adore lorsque je ressens des tas de sensations. Le désir pour cet homme, l’ivresse à cause de l’absinthe, la crainte de ne pas pouvoir me contrôler. Ce délicieux cocktail Molotov retourne tout mon corps et mon cœur bat tellement vite qu’il pourrait sortir de ma poitrine. Littéralement. Je sens mon sang pulser dans mes veines, je sens mon pouls s’accélérer lorsque je m’avance vers lui. Une fois collée à lui, c’est l’apothéose, mes nerfs vont lâcher. Tout mon corps réagit au sien, une putain de réaction chimique. Lorsque j’expire ma fumée vers lui, ses yeux se ferment et j’en profite alors pour poser mes lèvres sur les siennes. Mon corps frissonne, le sien aussi et le désir se fait de plus en plus grand, de plus en plus intense. Le regard qu’il me lance lorsque je m’éloigne est brûlant comme l’enfer. Mais en un rien de temps, il est de nouveau près de moi et passe sa main sur son visage. Sa voix raisonne en voix et prenant le même ton que lui, je réponds :
« J’aime jouer avec le feu. J’aime jouer tout court mais ça, tu as dû le remarquer non ? »
Il est attentif à ce que je lui dis après et ses yeux plongés dans les miens risquent de me faire perdre la dernière part de contrôle qu’il me reste. Je sens ensuite ses mains sur mes hanches et ce contact doux mais ferme me fait flancher. Il me pousse doucement contre le mur et son visage est à quelques millimètres du mien. Je n’entends que des mots de ce qu’il me dit puis sans que je m’y sois préparée, il pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser passionné. Je passe mes mains dans ses cheveux et tire dessus doucement. Sa langue danse avec la mienne et jamais de ma vie je n’ai été embrassée comme cela. Je ne pense plus à rien, tout mon corps est en ébullition, un volcan. Il se recule bien trop vite et passe ses lèvres dans mon cou. Un soupir rauque s’échappe de mes lèvres et je lui réponds alors, d’une voix grave emplie de désir :
« On fera certainement la Une demain. Je n’ai jamais fait ça en public, il faut bien une première fois à tout. »
Je ne contrôle pas ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais. Sa main se retrouve sur ma poitrine alors que les miennes sont toujours dans ses cheveux. Je rejette ma tête en arrière et halète. Je n’en peux plus, j’ai beaucoup trop chaud. Puis il murmure qu’il faut tout arrêter, comme ça. Mes yeux s’ouvrent en grand lorsqu’il pose ses lèvres sur les miennes mais je lui rends quand même son baiser. Je le remercie intérieurement d’avoir pris cette décision. Je secoue la tête afin de retrouver mes esprits et lui lance un sourire charmeur en haussant un sourcil. Il ne faut surtout pas que je lui montre que je suis frustrée, ça signifierait qu'il a gagné. Avant qu’il ne parte, l’air de rien, je lui réponds :
« Mieux vaut être raisonnable, Monsieur J’allume-des-Etudiantes. »
Alors que je le regarde partir, je me frotte le visage et essaies de calmer le désir ardent qui brûle encore en moi. Je rentre dans le bar et me dirige droit vers la table des Riots. Je m’assois sur l’un d’eux, et recommande une tournée de shots. La nuit est loin d’être finie.