A la recherche de preuves compromettantes

Stop swaying when the moon is shaking thou

Il était à peine 22h, et après une journée de travail acharnée pour l’université, un coup de fil express à mes parents, il était temps pour moi de me diriger vers le Caméra. Ce boulot, je n’en avais pas foncièrement besoin, à vrai dire j’aurais très bien pu avoir un plus petit appartement qui soit accessible à mes parents, et en colocation, mais j’avais envie d’espace, et pour cela je devais travailler afin de pouvoir payer le loyer. Et puis, c’était le début d’une nouvelle vie, celle d’adulte. D’autant plus ce boulot était loin de me déplaire. J’ai reçu une éducation plutôt ouverte et très tolérante, du coup je n’ai vraiment aucun souci à faire ce travail-là.

Je suis strip-teaseuse, et parfois call-girl quand il y a besoin. J’adore danser, et je n’ai pratiquement, à l’instar de peu de filles, aucun complexe sur mon corps. Je m’accepte telle que je suis, et comme le dis mes parents, le plus important dans ce métier c’est d’être serein dans ce que l’on fait. Personne à part nous même à le droit de nous juger. Une fois que l’on dépasse les jugements des autres, il est aisé de faire face aux critiques sans qu’elle ne nous atteignent de trop. Heureusement, la nature m’avait doté d’attraits plutôt très avantageux pour ce métier. Et c’est avec un plaisir non feint que je danser sur scène avec pour seul vêtements des sous-vêtements plus ou moins affriolants selon le thème de la soirée, et un loup sur le visage. C’était une règle de la boite que l’on ne révèle jamais notre visage sur scène, mais seulement en cas d’extra. Cette règle m’allait parfaitement, il m’arrivait de manière régulière de croiser des camarades de promo dans le club. Et si quelques uns m’ont déjà repérés, ce n’est pas le cas de la majorité. Il fallait savoir se fondre dans la masse.

Arrivant en jean et débardeur dans les coulisses, je me fraie un chemin jusqu’aux coulisses afin de me préparés. Ce soir le rouge était de rigueur, après avoir enfilé ma tenue, qui se composait simplement d’une soutien gorge rouge et d’un minishort assorti, j’accroche mes cheveux avec un élastique et habille mes lèvres d’un rouge passion. J’étais désormais prête pour le show. Cinq minutes plus tard on est appelées sur la piste. Mon poste se trouve au centre de la piste sur un cube. C’était la fameuse place stratégique, là où tout le monde s’attroupait en masse.

crackle bones

Stop swaying when the moon is shaking thou

Le club commençait à se remplir. En même temps c’était un soir d’affluence. Alors j’aurais certainement le droit à faire une ou deux sessions de plus. Mais ce n’est as ce qui me dérange. Heureusement le lendemain je n’avais rien de prévu et donc je pourrais profiter de ma journée pour me reposer. Certes mon boulot était passionnant mais les horaires décalés n’étaient pas toujours simple à gérer. Même si le pire c’est certainement les sorties du club. J’attendais toujours une heure ou deux après la fermeture officielle avant de reprendre la route de chez moi.

C’était maintenant à mon tour de danser, on tournait à trois filles ce soir, ce qui veut dire que les demandes afflueraient probablement, mais également les déceptions. Heureusement, il y avait toujours un vigil qui trainait pas trop loin en cas de soucis. Pour le moment cela semblait bien se passer. Les hommes semblaient bien se tenir. Au vu de la réputation du club, j’étais toujours étonnée de voir de jeunes femmes, purement hétérosexuelles, se plaire dans cet endroit presque purement masculin. Mais soit, tant que ça fait marcher le club, je ne vais pas me plaindre. Et puis cela veut dire aussi peut-être plus de pourboire pour moi. Je ne suis payée qu’au pourboire, d’où l’importance de notre tenue. Heureusement le rouge est une couleur phare, qui ne se démodera jamais et donc qui garantit un minimum de pourboire. Si je ne devais pas porter de masque ça ne me dérangerait pas. J’assumais complètement mon travail. Je faisais cela par plaisir et pas pour l’argent, même si j’en avais besoin pour vivre correctement. Mais ce n’était pas ma motivation première. J’adorais danser, et c’était le seul boulot en lien avec la danse qui m’a été proposé. Je n’ai as beaucoup réfléchis avant d’accepter, je sais que l’occasion ne se représenterait pas une seconde fois.

Je vois une silhouette familière s’approcher. Je la reconnaîtrait entre mille. En même temps elle est connu comme le loup blanc au sein d’Oxford. Elle peut abuser de son influence envers moi, je ne cherche pas ma réputation à Oxford, simplement à obtenir mon diplôme.

crackle bones