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 le vice à nos trousses | ANTIGONE

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MessageSujet: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 19:36

Antigone Z. Karatzas
« DANS LA PLAINE ONT POUSSÉ DES FLAMMES, NOS COEURS PENDENT AUX CITRONNIERS, LES TÊTES COUPÉES QUI M'ACCLAMENT, ET LES ASTRES QUI ONT SAIGNÉ, NE SONT QUE DES TÊTES DE FEMMES » APOLLINAIRE


identification complète Antigone Zoile Karatzas. doux mélange entre légende, famille et origine qui parfument ta vie des souvenirs de ton pays, ceux même qui te pourrissent l'esprit.âge Vingt-deux ans à se frapper le coeur à coup de folie. lieu/date de naissance La délicieuse Athènes t’accueillit le 24 mars en son sein, elle te berça de sa réconfortante lueur dorée, pensant illuminer le bel avenir d’une personne méritante. Foutaise. études suivies et année Tu étudies depuis quatre ans l'Histoire de l'art. Reniant ton propre passé, tu préfères te plonger dans celui du monde, dans celui des arts.  job Tu n'as pas de « job » à proprement parler, tu as largement de quoi subvenir à tout tes besoins et désirs ; mais désireuse de te débrouiller par toi-même, il t'arrive d'accepter des contrats dans le mannequinat. orientation sexuelle Tu n'es attirée que par les hommes. statut Seule, seule, seule avec sa rage et ses regrets torturés, pourtant toujours étouffée par sa présence. statut social ££££. caractère Instable. Douce. Droguée. Elégante. Torturée. Passionnée. Impulsive. Lunatique. Rêveuse utopique. Malade. Courageuse. Secrète. Borderline. Masochiste. Contradictoire. Noire. groupe Oxford's Student. avatar Barbara Palvin.



Welcome to the jungle
Avoues. Avoues tu t’es perdue dans les méandres de ton esprit. Tu es née avec cette autre qui hante tes nuits, qui te rappelle à l’ordre, qui te rappelle que tu as, toi aussi, cette sombre partie qui empoisonne ton âme. Elle te pousse à la lutte, elle te pousse à la violence et à la haine. Tu sais que tu auras beau vouloir t’échapper, elle sera toujours là, dans un recoin de tes noirs desseins. Elle les nourrit, et ils te bouffent, te rongent, te tuent. Pauvre et frêle poupée de porcelaine, chercherais-tu à paraître forte ? Crois-tu qu’ils ne voient pas ton manège infernal ? Non, tu portes le masque du calme et de la douceur ; mais pourquoi caches-tu la tempête qui bouscule ton être ? Ne commencerais-tu pas à aimer cette destruction ? N’aies pas peur de la chute, n’aies pas peur de la noirceur puisqu’il n’y a pas de limites à ton esprit torturé. Une fois docile et contrôlable, une fois brûlante de folie, sanguinaire et enflammée. Tu es sans cesse bousculée par tes cauchemars. Par tes souvenirs. Par des images créent de toute pièce. Ton cœur et ton âme sont troués d’imperfections. Tu n’es qu’un gouffre à toi seule. Tu vacilles, tu hurles. Indescriptible. Ressaisis-toi chaton, tu as un monde à conquérir.
Cauchemardesque. Tu dissimules, elle éventre. Elle veut bousculer leur monde comme le votre est chamboulé. Elle aime à penser que vous n’êtes pas les seules à souffrir. Elle aime la domination, tu aimes les illusions. Tu es la fleur empoisonnée qui les retient par tes épines, elle les attire par ton parfum sucré. Tu rêves de liberté utopique tout en souffrant de maladies t’enchaînant à la dure réalité de ta misérable existence. Mais comment continuer à supporter sa présence, elle et ses idéaux, elle et sa cruauté. Ne peut-elle pas juste te laisser en paix ? Tu te confortes dans la miséricorde. Tu n’es pas mauvaise, seulement rongée. Tant de choses qui te définissent. Tant de grands mots pour te décrire, toi, petit être sans importance. Tant de choses et pourtant rien. Tu es néant. Opposée. Tout en toi n’est que contradiction. Tu entends des voix, tu te mêles faussement dans la foule. Tu vois le mal partout, tu vis avec, tu dors avec, tu penses avec. Tu ne connais pas les différences. Les pardons. Tu te fonds dans l’obscurité de ses idées morbides. Tu inventes pour mieux oublier. Tu aimes te faire couler, tu n’as pas peur de la profondeur, tu n’as pas peur du noir. Et parfois le mal te secoue, te rappelle que tu lui appartiens. Rappelles-toi. Rappelle-toi que l’on attend beaucoup de toi. Elle. Elle. Elle ne veut que le pouvoir.
Les malfrats, les drogués, les assoiffés, les dégénérés, les vilains, les torturés, les paumés. Tu fais partie de toutes ces catégories, et de bien plus encore. Tu aurais préféré être neutre, mais on a fait grandir en toi cette haine, cette rage. Qu’on ne te parle plus de clubs, de fortune, d’avenir. Ca te torture, tu veux que ça cesse. Mais elle s’en contre fout, elle les déteste. Elle leur crache tous à la gueule, à ces crétins qui te refilent des hallucinations et te battent à coup de jurons. Elle rêve de sang, elle rêve de mort, et elle sourit en les imaginant pendus à leurs échecs, les pieds ballants. Pourras-tu seulement tenir la distance de son ambition macabre ? Le calme revient seulement quand tu te blottis dans les bras des poudres blanches, des plantes vertes et des médicaments, jusqu’à ce que tu sombres une nouvelle fois par cette voix qui t’incite au désastre et à la dévotion. Tu te penses forte et persévérante, mais en réalité, tu n’es qu’une créature de l’ombre sans chemin, sans but, sans empathie, perdue dans le néant de ses pulsions, à contre courant. Sois courageuse poupée maudite, les eaux troubles commencent tout juste à te noyer.


The story of my life
Allongée sur un duvet de plumes, tu te laisses emporter par les vagues de la drogue qui t’insufflent leur douceur et leur apaisement. Mais rien n’y fait, ton esprit, bien que divaguant, ne cesse d’être tourmenté par les questions qui t’assaillent et t’étouffent. Ecoutes ces petites voix qui murmurent auprès de ton âme et questionnent ton cœur meurtri. N’as-tu aucune réponse à leur soumettre pour les faire taire ? Tu aimerais tant. Tant qu’elles se taisent. Tant qu’elles s’effacent. Mais ton esprit veut savoir. Savoir où tu en es, où tu vas. Où tu vas ? Mais d’où viens-tu déjà ? Qu’est-il arrivé dans ta misérable vie pour que tu te retrouves ici dans cette chambre luxueuse ? Prison dorée aux barreaux invisiblement luxuriants. Alors qu’as-tu fait, atroce poupée ? Révèles nous tes secrets, fais nous plonger dans les tréfonds de ta folie, craches ces choses que tu veux taire et qui t’accablent. Assumes ton passé poupée.

Tu repenses alors à ta mère. Elle est devenue synonyme du passé dans ta tête. Il n’y a pourtant aucune image, aucun souvenir, rien ; si ce n’est le vide de son absence qui t’obsède et emplit ta mémoire. Car tu ne l’as jamais vu, jamais connu. Non pas qu’elle t’ait abandonné comme toutes ces pourries du cœur que tu ne veux comprendre, non. C’est toi qui l’a forcé à partir, simplement parce qu’il n’y avait pas de places pour vous deux dans ce monde. C’était elle ou toi, et elle a fait le choix de te laisser la sienne. Il n’y aura jamais plus belle preuve d’amour d’une mère pour sa fille, que par le sacrifice. Tu aurais néanmoins aimé la connaître. La connaître mieux que ce que l’on a pu te dire plus tard, que c’était une belle jeune femme anglaise issue d’une famille respectueuse des traditions, respectée, influente et riche. La connaître au-delà de sa biographie barbante. Connaître l’odeur de son parfum, l’agaçante répétition de ses habitudes ridicules, ses goûts qui auraient été similaires aux tiens, le son de son rire élégant. Ton cœur se contracte, saute un battement et te rappelle que tu n’es pas faite pour ressentir ce genre de nostalgie ennuyeuse. Vas droit au but poupée de chiffon. Très bien. Alors voilà d’où tu viens, du ventre d’un cadavre. Belle symbolique pour annoncer un futur tout aussi macabre. Et bien que l’on parle d’Angleterre, tu n’es pas née là-bas. Tu viens d’un pays plus chaleureux, baigné de soleil et de légendes ; un pays vivant et coloré, bourdonnant d’évolution et de musique. La Grèce. Certes ce pays était aussi plus pauvre, mais sa richesse se trouvait ailleurs et ne manquait pas de valeur. Ta mère a toujours été passionnée par ce dernier, multipliant ses lectures et ses voyages, elle finit par en tomber amoureuse et ainsi elle épousa ton père, qui était grec.

Soupire, tu te redresses, paupières closes. C’est à vomir. Ces histoires d’amour dignes des grands films romantiques, on dirait presque que tout cela va bien se finir. Mais nous on aime les fins noires et sans bonheur, pas vrai ? Les fins qui n'arrivent pas car, tant qu’il n’y a pas de bonheur, une histoire ne peut-être achevée. N’est-ce pas ? N’est-ce pas comme ça que ça marche ? Tant que tu ne connais pas le plaisir de l’accomplissement complet, tant que le prince n’a pas embrassé sa princesse lors d’une célébration matrimoniale, l’histoire ne peut prendre fin. La torture et le malheur n’ont pas de fin, la danse sombre doit continuer. Alors continuons.

Tes parents n’ont donc pas fini s’enlaçant tendrement sur les côtes grecques avec un fond de coucher de soleil orangé. Non. Non puisque l’on sait que l’une a crevé sur un lit d’hôpital. Il ne reste donc plus que ton père. Ton père. Mais qu’est-il arrivé à ton père hein ? Oui dis leur ce qui est arrivé. Cette connasse, voilà ce qui est arrivé. Elle s’est pointée avec ses grands airs supérieurs, ah elle était heureuse la pétasse, elle avait mit le grappin sur le gros lot. Elle se pavanait toute la journée sur ses échasses, sourire aux lèvres, ses doigts pianotant sur tous ces biens qui n’étaient pas les siens mais qu’elle considérait comme tels. Salope aux lèvres rouges, tu gouteras bientôt à autre chose qu’à tes cocktails. Si elle avait su la misérable. Si elle avait su ce qui l’attendait. Peut-être serait-elle partie plus vite, peut-être n’aurait-elle pas périe dans cette grande maison maudite. Mais voilà. Tandis qu’elle déposait ses valises, tandis qu’elle arpentait les couloirs, tandis qu’elle prenait ses aises, rencontrait la famille, rencontrait la fille de son septième mari, cette dernière, toi, sentait la naissance de quelque chose de bien plus profond. Ca poussait ton cœur, envahissait ton âme. Elle avait toujours été là, au fond de toi tu le savais, mais elle s’était dissimulée derrière un semblant de bonheur, jusqu’à ce que celui-ci s’étiole. Elle a saisi sa chance, elle a été patiente. Vous vous parliez souvent, tu as accepté sa présence, tu as accepté ce qu’elle signifiait, mais tu refusais de l’écouter totalement. Tu as lutté contre ses idées, ses provocations. Tu as lutté, promis. Mais tu t'effritais jolie poupée. Ton père te perdait, tu glissais, glissais dans la pente des cauchemars. Pourquoi ne faisait-il rien pour te sauver ? Où était le héros de tes rêves ? OU ETAIT-Il ? Où était-il quand tu délirais ? Quand tu sombrais ? Où était-il quand il se devait de te rassurer ? Où étaient ses promesses qu’il n’aurait pas tenues ? Tu ne vois que son absence. Encore une absence. Encore un abandon. Elle rentre dans ta tête la vicieuse, elle implante ses idées sadiques. Elle prend petit à petit sa place dans ton coeur. Mais sors, sors. Tu ne veux pas l’entendre. Tu refuses de faire ce qu’elle demande. Ta résistance ne tenait qu’à un fil. Un putain de fil. Et il fallait qu’ils commettent l’erreur à te faire chavirer. Un nouvel enfant.

Tu ouvres les paupières. Vide. La pièce est vide. Tu ne peux pas aller plus loin, tes souvenirs sont de plus en plus récents. Tu refuses. Tes mains passent sur ton visage, ça tourne un peu autour de toi. La pièce n’est pas stable. Ô tendre drogue, emmène moi loin de ses abominations. Dont tu es la responsable. Tu rouvres les yeux et observes à travers la barrière de tes doigts. Elle est là. Elle t’attend. Tu entends sa respiration saccadée et nerveuse. Soupire. N’a-t-elle pas raison ? Tu te hisses en dehors du lit et te traînes jusqu’au grand miroir, tu t’assieds en tailleur et fixe ton reflet. Ou son reflet ? Elle te ressemble un peu, mais pas vraiment. Elle est légèrement plus brune que toi et son regard un peu plus dur. « Assumes tes actes comme j’assume les miens. » Tu ne détournes le regard, tu te sais plus forte, ou du moins tu l’espères. « Dis ce qui est arrivé à cet enfant ? » Elle sourit l’hypocrite, elle sait très bien, elle veut te l'entendre dire. Mais c’est elle qui voulait ça. Ou toi ? Le gamin il a grandit. Vous avez attendu longtemps, parce que tu as lutté encore un peu, mais tu as rapidement cédé à sa pression et à ta détresse. Tu ne pouvais plus vivre comme ça, dans l’ombre de leur bonheur, dans l’ombre de son ambition funèbre. Toujours dans l’ombre. C’était insupportable, intenable, invivable. Tu avais beau être déterminé, ce n’était plus suffisant pour être en paix. Alors un été tout est partit en fumée.

Il courait autour de la piscine, l’innocence, l’insouciance, il l’incarnait à la perfection. Il avait de ces regards pétillants de curiosité, une naïveté impressionnante pour ce monde qui l’entourait et qu’il découvrait encore. Il levait le nez vers le ciel, tournait sur lui-même et s’agenouillait près de l’eau pour y voir les reflets du soleil brillant. La minute d’après il était dedans. Dans cette limpidité splendide. Tu n’y es pour rien, réellement il est tombé tout seul, ce sont des choses qui arrivent. Là où tu es fautive c’est que tu n’as rien fait pour le sauver. « Qu’as-tu fait ? » « Je me suis penchée au-dessus de l’eau, à genoux et je l’ai regardé. » « Tu as regardé quoi ? » « Je l’ai regardé … » ta voix est lointaine, tes yeux perdus dans un lointain imperceptible : « Je l’ai regardé partir. » Pourquoi ? « Je voulais voir … » Tu secoues la tête, incertaine, tu ne veux plus en parler, tu sais qu’une fois lancée, tout sortira. Tu ne veux pas revivre ça. Ce n’était pas toi, tu n’étais pas toi-même : « Bien au contraire Zoile, tu étais parfaitement toi, dans toute ta grandeur et ta majestuosité, tu es juste bien trop lâche pour l’admettre. Avoues que tu ne t’aies jamais senti aussi vivante que ce fameux jour où tu as enfin prit ton courage à deux mains pour te révéler et te débarrasser de ces parasites ! » Tu secoues la tête mais tu ne cesses de la fixer, la furie, la harpie : « C’est TOI la folle, ARRÊTES de te voilà la face et ACCEPTES ce que tu es. C’est pour ça que tu m’as créée, c’est pour ça que je suis là ! DIS LE ! Dis pourquoi tu l’as laissé se noyer, pourquoi tu l’as regardé crever alors que tu n’avais qu’à tendre le bras ! Dis pourquoi tu l’as laissé mourir toi qui est si PARFAITE ET INNOCENTE ! DIS LE PUTAIN ! » « Non. » « Moi je vais te le dire alors, tu t’es penchée et tu l’as regardé se noyer parce que tu voulais voir la vie disparaître, tu voulais voir ce fameux regard pétillant s’éteindre et être remplacer par un vide merveilleux, voilà ce que tu voulais voir, tu voulais voir ces yeux qui comprennent qu’il n’y a plus d’espoir avant que la mort ne les enlace. » Silence pesant où tu fixes ton monstre sans un mot, où tu te fixes toi. Tu sais qu’elle a raison, et elle le sait aussi la garce. « Calliope … » Elle sourit. De ses sourires froid et sans compassion : « Ce n’est pas finit. » Non ce n’est pas finit, mais est-ce nécessaire de continuer ? Tu veux juste oublier, refaire ta vie. Impossible. Que dis-tu ? Qu’espères-tu ? « Impossible. » Avec le corps flottant de leur enfant dans la piscine, la pouffiasse s’est excitée et a commencé à courir partout pour demander de l’aide, elle hurlait, essayait d’attraper sa chair dans l’eau claire : « Tu trouvais ça poétique. » Elle rit. Mais pas la conne qui se balançait sur le corps de son enfant, en implorant le ciel de le lui rendre. « Désespérante. » Tu hoches les épaules, tu ne trouves pas, ça avait quelque chose de beau. Bien sûr après la peine, la colère. Elle s’en est prise à toi, t’accusais de tous les maux, voulait ta peau. Tu aurais pu fuir : « Mais le travaille n’était pas terminé. » Non ce n’était pas fini. Vous avez couru jusque dans le bureau de ton père. Chaque famille importante de Grèce se devait d’avoir au moins une arme à son domicile pour protéger sa famille d’une quelconque attaque, tu te devais d’accomplir ce devoir. La connasse avait deviné ce que tu comptais faire, bravo. Mais quelle idée stupide a-t-elle eu pour essayer d’échapper à son destin ? Prendre ton père en otage ? Quelle idée … Couteau sous la gorge, elle déblatérait des choses incompréhensibles, te menaçait de le tuer sous tes yeux si tu ne lâchais pas ton arme.

Tu te lèves. Te détournes de son emprise. Non non, c’est trop. Tu ne veux plus. Ca ne sert à rien. Tout ce que tu veux, c’est repartir à zéro. Oui. Oui tu préfères encore t’inventer un passé, plutôt que de ressasser celui-là. Tu en as fini avec cette histoire, tu n’es plus là-bas, cette maison n’existe plus, ce pays, tu n’en fais plus partie, maintenant tu es ici, dans une belle maison en Angleterre, avec ton … « Qu’est-ce que tu racontes ? Tu n’es pas plus heureuse ici que tu ne l’étais là-bas. Tu te mens à toi-même » Tu refais face à elle « Bien sûr que si, ici on se préoccupe de moi, j’existe » « Oui, c’est vrai, on se préoccupe de toi, tu veux que je te rappelle comment ton oncle se « préoccupe » de toi certains soirs dans cette chambre ? Tout en ordonnant de faire bonne figure pour relever le prestige de cette foutue famille ? » Agressive, hautaine. Tu la hais. « Caches-toi derrière tes illusions si tu veux, mais saches que je ne te laisserais jamais oublié de quoi tu es capable. » « Mais c’est toi qui fais ça ! C’est ce dont toi tu es capable ! » « Tu te trompes encore chérie ! Il ne s’agit pas de toi ou de moi, mais de nous. Voilà de quoi nous sommes capables, ensemble. Oui nous sommes ainsi, oui nous avons fait telles choses, mais n’est-ce pas jouissif ? Ne suis-je pas là pour ça ? » « Non ! Tu n’es qu’une maladie, une divagation de mon esprit, une hallucination, t’es une voix dans ma tête … » « T’es une voix dans la mienne. » Tu passes tes mains dans tes cheveux nerveusement : « Tu ne veux pas dire ce que tu as fait ? Tu ne veux pas t’en rappeler ? Très bien. Comptes sur moi pour te le répéter inlassablement, nuit et jour : Tu as tenu ce flingue fermement, elle te traitait de tous les noms, t’ordonnait de poser ton arme où elle égorgerait ton père sous tes yeux qu’elle pensait être ceux d’une petite fille démunie ayant besoin de son papa. » « Tais-toi » « Ce qu’elle ne savait pas la pétasse, c’est que dans ton cœur, il n’y a de place plus que pour moi et moi seule. T’auras beau te donner toutes les excuses du monde, moi j’étais là et j’ai tout vu, tu lui as tiré dessus sans aucune hésitation. Pas sur elle, sur lui. Ce n’est pas moi qui ai fait ça, c’est toi. Tu as tiré sur ton propre père, et tu as regardé une nouvelle fois la mort prendre un être. Elle a laissé tombé le couteau, et t’as fixé perdu. Tu lui as dis que tu préférais le voir mort à tes pieds plutôt que de céder à son chantage et tu lui as tiré en plein dans le cœur. Voilà ce que tu as fait, voilà ce dont tu es capable, voilà le massacre, le chef d’œuvre dont tu es l’artiste. » « Arrêtes de me mettre tout sur le dos, c’est toi qui m’a dit qu’il fallait s’en débarrasser, qu’ils étaient un obstacle à notre réussite, à notre pouvoir. C’est toi qui m’a dit que ce gamin allait me remplacer, que bientôt je n’existerais plus, qu’il fallait qu’il parte où je serais perdue à jamais ! » « Mais tu étais déjà perdue. Je n’ai fais que t’aider à te libérer, j’ai effacé les traces derrière toi, j'ai tout brûlé, ils n’ont pas pu t’incarcérer, tu étais trop jeune, trop innocente … » « Tais-toi ! Tu n’es qu’un parasite dans ma tête ! Tu m’embrouilles, tu me mets … » « Hors de toi ? C’est ce que tu essaies de me dire ? Cesses de faire l’enfant et d’être la pauvre petite victime de sa propre existence, REVEILLES TOI, nous nous sommes débarrassés des premiers, nous continuerons. Pourquoi je suis là à ton avis ? Tu m’as créée dans ce but ! Tu cherchais un moyen de changer ta vie, tu ne pouvais pas y arriver toute seule, tout ce que tu souhaitais pouvoir accomplir, c’était moi. Je suis rebelle, impulsive, violente et surtout je suis libre. Mais tout le monde fait ça, tout le temps, ils se parlent à eux mêmes, ils se voient eux mêmes tels qu’ils aimeraient être, mais ils n’ont pas le courage comme toi d’aller jusqu’au bout. Naturellement tu as du mal à assumer alors par moment, tu es encore toi, mais en définitive, tu acceptes de devenir peu à eu … Moi. » « NON » « Tu as besoin de moi » Tu tournes dans ta prison comme un lion dans sa cage putride. Tu te ronges les ongles et tu sens que ça monte doucement. Cette rage. Cette haine. « TU AS BESOIN DE MOI. Est-ce que je nous ai déjà laissé tombé ? Combien de chemin as-tu fais grâce à moi ?! » Elle griffe son visage sauvagement de ses ongles rouges et respires longuement : « Je m’arrangerais pour nous tirer de là, comme toujours, je vais te porter, tu vas crier, te débattre et à la fin, c’est toi qui me diras merci. » « TA GUEULE ». Ton poing écrase la vitre et tu te laisses tomber à genou, tu es fatiguée de cette lutte perpétuelle et tellement, tellement haineuse. Ta main caresse la glace fissurée, tu ne sais pas si c’est elle que tu fixes ou si c’est seulement toi : « Tu n’existes pas, tu n’es rien. Rien de plus qu'une image. A jamais derrière moi, personne ne te verra jamais, jamais personne ne saura que tu es là. Tu n’auras jamais aucune reconnaissance, aucun mérite. Tu n’es que du vent, qu’un murmure, que des cendres. Vide. Tu n'es que du vide, à jamais et rien ne pourra te combler. Tu n’es que néant. Tu disparaitras toi aussi, comme j’ai fait disparaître les autres. Au final, c'est toi l'ombre dans cette histoire. Mon ombre. » Que tu crois.


Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ?
Que représente Oxford pour toi ? Tu n'es pas venue de ton plein gré, on t'a envoyé ici pour racheter l'honneur d'une famille qui se sent oubliée. Tu sais pertinemment que c'est également une chance pour toi d'être ici, une opportunité que tu n'as pas le droit de gâcher. C'est le moment d'apprendre, d'expérimenter afin de peut-être t'échapper de ce cauchemar.
Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? Aucun des deux, ton goût pour l'alcool a été quelque peu refroidit par d'autres addictions.
Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? Tu penses que cette question n'a aucun sens. Depuis quand le sexe serait-il mal ?
As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? Il y a de nombreuses choses dont tu n'es pas fière, la question devrait plutôt être : « as-tu fait quelque chose dont tu es fière ? »
Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Tu n'apprécies pas tellement cet étalage, mais tu sais également que c'est par là que tu dois passer pour te faire remarquer et connaître, donc sers les dents et souris.
Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? Si elle est si insupportable, tu devrais l'avoir déjà remarqué.



pseudo/prénom MDreamer ... Ne me jugez pas, j'étais jeune quand j'ai trouvé ça (genre j'suis vieille maintenant) ... Et j'en ai pas cherché de nouveau depuis  :arrow:  âge 20 piges wesh.  lieu d'habitation  :hinhin:  où as-tu connais le forum Sur un top site.  t'en penses quoi? Je vais vous dire, ça fait deux jours que je cherche activement un forum pour me remettre à écrire, et je suis tombé sur celui-là. J'adore le contexte, les personnages joués ont l'air méga intéressant dooooonc, j'espère ne pas m'être trompée en m'arrêtant ici  :coeur: Scénario ou Inventé? Inventé  :danse:  Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Ca dépend s'il est canon ou pas  :hey:  nan sérieusement ça ira merci.  un dernier mot? J'aime les pizzas. C'est tout ce que j'ai à rajouter.

Code:
[code][b]Barara Palvin[/b] ✗ Antigone Z. Karatzas[/code]


Dernière édition par Antigone Z. Karatzas le Mar 7 Juil - 15:04, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 20:18

Tous les parrains, marraines sont canons, mais déjà casé :wut: :siffle:

Bienvenue par ici, ton image est tellement belle, magique, que j'ai pas arrêté de remonter vers le haut pour la regarder :mdr: :arrow:

Bonne chance pour ta fiche, j'aime bien la façon dont tu as rédigé la première partie du questionnaire :dr:. Nous pourrons peut-être nous trouver un lien si jamais ton personnage a vécu un long moment en Italie :love:.
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 20:26

Merci beaucoup :wai: moi aussi j'ai pas arrêté de la regarder pendant que je rédigeais la première partie, elle déconcentre :arrow:  Je te remercie pour les compliments et les encouragements :love: Malheureusement Antigone est de Grèce et non d'Italie, mais on trouvera un lien qui pète sa mère quand même :hinhin:
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 20:32

Bienvenue ma belle :love: Tu disposes de 7 jours pour faire ta fiche, si besoin d'un délais ou d'aide le staff est là pour toi :face:

Nous avons une soirée CB ce soir, a 21H, viens si tu veux, ce serait cool :love:

J'avoue que ton image dépote, Barbara est si belle :love:
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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 20:36

Antigone elle a fait la révolution EUKE :wut:
BIENVENUUUUE SUR LE FORUM !!!

Ton image. Ton pseudo. La Grèce. Ton caractère. GOSH j'ai hâte d'en voir plus 0/

Y a une soirée cb ce soir si tu veux te joindre à nous n'hésites pas :gnihihi:
Hâte de lire ta fiche le vice à nos trousses | ANTIGONE 3261646380
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 20:50

Bienvenue à toi & bonne chance pour ta fiche ; si tu as la moindre question ou demande n'hésite pas le staff est là pour toi ♥ et en passant excellent choix d'avatar, j'adore Barbara ♥
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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyDim 28 Juin - 22:54

OMG. Avec ce caractère, je pense que ta belle et Rae pourraient bien s'entendre. Ou tout le contraire, en fait :32: :32:

Bienvenue parmi nous :love: :love: :love:
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyLun 29 Juin - 1:14

Merci infiniment à tous pour l'accueil :41: ça fait plaisir :hinhin: :arrow:
J'ai loupé la soirée CB :non:
Je m'active pour écrire la suite et espère ne pas vous décevoir :face:
Et Rae, nous allons déterminer tout ça :hinhin:
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyJeu 2 Juil - 12:51

Je vais avoir besoin d'un petit délais mes choucroutes, je pars aujourd'hui, je ne pourrais pas poster pendant ces quelques jours même si je compte écrire quand même, je reviens lundi gonflée de motivation :coeur:
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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyJeu 2 Juil - 12:54

Pas de soucis petit falafel :32: Je te mets jusqu'a dimanche de la semaine pro'. Amuse toi bien, ou que tu ailles :love:
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyJeu 2 Juil - 13:36

Merci beaucoup :coeur:
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Rae I. Fitzpatrick




Rae I. Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyMar 7 Juil - 15:22

Félicitations, tu es validée !
   jusqu'à l'excès
   
On. est. mal. barré. J't'avoue qu'en principe, j'suis pas du tout fan des gens qui écrivent a la deuxieme personne. Mais la, en l'occurence, avec la Calliope, ca rend tout bonnement bien :bave: J'ai adore. Par contre, vu son passe morbide, j'me dis qu'Antigone (ou Zoile?) doit avoir de tres bonnes raisons pour avoir ete acceptee a Oxford. D'excellentes notes et un suivi de l'administration. Quelque chose chose ca (si ca peut te donner des idees en RP :face: )

Bref. J'ai quiché :love:

   Vérifie que ton avatar est dans le bottin. Tu intègres, à partir de maintenant, les OXFORDS STUDENTS . Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Tu peux aller demander des liens, des rps, ou encore intégrer un club !  N'oublie pas non plus, si tu es étudiant, d'aller te trouver un (ou des) colocataire(s). Ouvres toi une page Instagram, et crées-toi un téléphone portable ! Tu peux aller flood ou discuter sur la Chatbox ! N'hésites pas à proposer un scénario ou à poster une recherche de lien important ;) Si tu as des questions n'hésite pas  Et surtout éclates toi sur Jusqu'à l'exces !
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE EmptyMar 7 Juil - 15:45

OUAAAAAIIIISSSS :kya:
Merci beaucoup beaucoup pour la validation et j'suis super contente que ça t'ai plu :hinhin: Effectivement la deuxième personne n'est pas toujours acceptée dans les forums, mais j'aime vraiment cette façon d'écrire donc je suis rassurée que ça passe, pour ce qui est des bonnes notes c'est vrai que ça m'aidera beaucoup en rp comme raison valable donc merci (:love: ) et sur ce, je m'en vais poster partout :face:
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MessageSujet: Re: le vice à nos trousses | ANTIGONE   le vice à nos trousses | ANTIGONE Empty

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