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 (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos

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MessageSujet: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMar 7 Juil - 15:19

Arane

« Moment détente & quiproquos »

Bella avait terminé les cours, comme tous les étudiants de l’université. Toutefois, elle ne désertait pas son lieu préféré pour autant. Tandis que la plupart de ses camarades se prélassent au soleil, profitent de l’eau fraiche d’une rivière, la jeune femme porte une immense pile de livres. Les ouvrages sont bloqués avec son menton, et Arabella se dépêche de les déposer sur la table la plus proche. La plupart des ouvrages sont des classiques littéraires, or ce n’est pas sa filière de prédilection. Non, Bella est une juriste. Pourquoi ce choix dans ce cas ? Pour préparer la prochaine conférence du Bodley club. En tant que co-présidente du club de lecture, l’étudiante compte prendre la parole, et exprimer ses points de vue sur ses œuvres mondialement connue. C’est le thème qui l’exige. Celui-ci change fréquemment, à la dernière réunion, Bella avait dû rédiger une nouvelle. Son esprit pragmatique lui permet d’être objective, et concise, dans son argumentation.

Tandis que la jeune femme entend des étudiants s’amuser, hurlant des insultes intelligibles dans le parc, elle tente de se concentrer sur « Bel Ami » de Guy de Maupassant. Une œuvre qu’elle affectionne tout particulièrement. En résumé, c’est un homme qui se sert des femmes pour atteindre le sommet, intégrer l’élite. Pour l’époque, c’était une très bonne tactique, une tactique qui est, encore aujourd’hui, utilisé par un grand nombre de personnes. Hommes comme femmes. Bella a prévu de comparer les deux sociétés, et de mettre en avant les dysfonctionnements. Ces exemples mettront le feu aux poudres. L’étudiante en droit se mit au travail, s’isolant dans une bulle de concentration, quand un bruit de fond vint la ramener sur Terre.

Une femme s’installa à sa table, souriante, son expression douce comme le jour. Son visage lui était familier, probablement un professeur, mais elle ne se rappelait pas exactement de quelle filière. Il faut dire que l’université d’Oxford est gigantesque, et abrite une multitude de professeurs. Quand Arabella se rendit compte que la jeune femme lui avait adressé la parole, elle sortit de sa bulle silencieuse. « Excusez-moi, vous disiez ? » Voilà qu’elle paraissait distraite, snob. « Je dois rédiger cette thèse pour la semaine prochaine, j’étais concentrée, n’allez pas vous imaginer que je voulais vous ignorer » tenta-t-elle de rectifier avec un léger sourire.

Bien que cette discussion ne fût pas prévue, peut-être serait-elle pédagogique. Tout au moins, intéressante. Cela faisait près de deux heures que Bella travaillait, une pause détente n’était pas de refus.

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J. Liloo Gonzales




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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMar 14 Juil - 15:18

Moment détente, et quiproquos.
Arabelle & Jane
Jane était douée dans le monde de l'art. Elle connaissait beaucoup de chose sur l'histoire de l'art, évidemment, car elle avait fait ses études dans une des meilleures université au monde, et elle passait toute ses vacances dans les plus grands musées. Elle avait rencontré énormément de spécialistes, et elle lisait énormément de livre d'historiens d'art et de critique. Elle était incollable sur le sujet, mais surtout elle aimait l'art car cela lui permettait d'ouvrir son esprit. La culture est la chose la plus inutile et la plus importante dans la vie des hommes. Jane a toujours un livre à la main, elle regarde toujours de vieux films et visite tous les expositions qu'elle peut. Elle écoute tout style de musique, et elle regarde des documentaires sur tous les sujets. Sa drogue, son ivresse elle vient de là. Du fait de ne jamais en connaitre assez, de ne jamais totalement comprendre, et de savoir qu'elle ne pourra jamais comprendre. Pourquoi la Joconde ? Pourquoi la Madeleine de Proust ? Pourquoi Twilight a-t-il eut tant de succès ? Pourquoi personne n'écoute plus d'Opéra en Italien ou en Allemand ? Pourquoi tout change trop vite et tout le temps ? Pourquoi la jeunesse dorée est en perdition ?
Elle va souvent à la bibliothèque depuis la fin des cours, et Leigh en a profité pour lui demander de regarde les élèves qui s'y rendait. Surement pour l'aider à mieux choisir un assistant, ou pour savoir qui faisait bien ses devoirs. Mais cela ne dérangeait pas Jane. Bien au contraire, elle aimait se mêler à la jeunesse dorée d'Oxford. Elle essayait de comprendre leurs univers, de comprendre leur manière de penser, de voir les choses. Elle était assise sur l'une des grandes tables de la bibliothèques et lisait un roman de critique de Daniel Arasse sur les peintures de la Renaissance Italienne et de l'importance des détails. De temps en temps elle relevait la tête pour regarder des reproductions des tableaux en question dans des livres d'illustrations immenses. Elle regardait aussi les étudiants qui travaillaient autour d'elle et qui entraient dans la grande salle.
Elle la trouva magnifique. Rousse, chevelure de feu, perdue dans ses pensés, elle avait un roman de Maupassant dans les mains, et elle semblait totalement ailleurs. Intriguée Jane se leva et s'assit en face d'elle. Elle avait étudiée Maupassant, Bel Ami lors d'un club de théâtre lorsqu'elle était étudiante. De tête elle cita une des répliques du roman : « Voilà pourtant la seule bonne chose de la vie : l'amour ! Tenir dans ses bras une femme aimée ! Là est la limite du bonheur humain. »  Dit-elle d'une manière un peu distraite. Dans ce club elle y était avec sa première amante, la seule femme qu'elle avait aimé jusqu'à en perdre la raison. Elle s'en souvenait de manière douce, et tendre. Elle avait été une femme libre, tentatrice, séductrice, mais volage. Leur amour allait au-delà des règles sociales. Elles s'aimaient librement, sans réellement avoir peur de ce que les autres en penseraient. Elles avaient fait une scène de Maupassant toutes les deux. Jane avait joué le rôle de l'homme. « Excusez-moi, vous disiez ? » Elle releva le regard vers la jeune rouquine. « Je me rappelez combien j'avais adoré ce roman. » Dit-elle. « Je dois rédiger cette thèse pour la semaine prochaine, j’étais concentrée, n’allez pas vous imaginer que je voulais vous ignorer » Jane fit un geste de la main pour lui montrer que ce n'était pas le cas.
Jane n'était pas du genre à se vexer pour quoi que ce soit, encore moins parce qu'une étudiante travaillait durement sur une thèse. Elle se souvenait des semaines passées dans les bibliothèques pour sa propre thèse. Une fois elle s'était endormie dans un coin et elle avait passé la nuit dans la bibliothèques de l'université de Cambridge. Personne n'avait cherché à la retrouver, personne ne s'était inquiété. Elle en était sortie le lendemain soir, sans avoir mangé depuis vingt-quatre heures. « Une thèse sur quel sujet ? Je peux peut être vous aider ? » Proposa-t-elle gentiment.
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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMar 14 Juil - 20:34

Arane

« Moment détente & quiproquos »

Arabella fut nommée Co présidente du Bodley club il y a deux ans de cela. Depuis, elle s’investissait corps et âme au sein du groupe. Toujours présente, à chercher, et à trouver des solutions. Concernant les membres, l’étudiante avait même trouvé un moyen de les motiver dans la joie et la bonne humeur en déléguant quelques taches. L’organisation était beaucoup plus simple maintenant. Les charges de travail mieux réparties. Ainsi, la belle demoiselle et Aaron n’avaient plus qu’à initier des projets, prendre les décisions importantes, et superviser le tout. Pour voir si tout cela fonctionnait, une conférence allait bientôt avoir lieu. Pour le moment, tout se déroulait à merveille.

Thomas avait envoyé un mail groupé avec le thème de ce mois-ci. Un thème captivant, mais qui demanderait une charge énorme de travail alliant recherche, lecture, et esprit critique. Avec les Varsities, Bella devait se mettre immédiatement au travail si elle voulait pouvoir jongler sur tous les tableaux. Même en période de vacances scolaires, voilà qu’elle se retrouvait débordée sous une tonne de boulot. Magnifique. Quand une jeune femme vint à sa rencontre, Arabella mit du temps à comprendre qu’on lui parlait. La femme, au physique de rêve, lui confia adorer ce roman. Posant le livre à l’envers pour ne pas perdre la page, Bella sourit avant de s’excuser. Quand elle était concentrée, un tremblement de terre ne la ferait pas bouger de sa chaise. Peut-être qu’elle dirait vaguement à son voisin de moins gigoter sur sa chaise sans y faire plus attention que cela. Apparemment, ce manque de courtoisie ne sembla pas vexer son interlocutrice qui lui fit un vague geste de la main pour lui signifier que ce n’était rien de grave. Cette femme inspirait la joie de vivre, la sérénité, c’était agréable. Toutefois, une question demeurait, était-elle venue pour discuter du livre ? Où avait-elle une requête à formuler ?

En fin de compte, la demoiselle avait l’air intéressé par le roman, et lui proposa son aide. « Je dois mettre en évidence les sociétés décrites dans les grands classiques, avec notre société actuelle ». Cette jeune femme était-elle professeur de littérature ? Ou était-elle encore étudiante dans ce domaine ? « Avez-vous des idées à me suggérer ? Vous vous y connaissez bien dans ce domaine ? »


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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMer 5 Aoû - 16:37

Moment détente, et quiproquos.
Arabelle & Jane
Jane adorait les bibliothèques. Quand elle était étudiante à son tour, elle passait le plus clair de son temps dans ce genre d'endroit, appréciant le calme et l'atmosphère studieuse qui s'en dégageait. Aujourd'hui cela n'avait pas changé, et elle adorait discuter avec les élèves qu'elle croisait parfois entre les rayons de livres. Elle passait beaucoup de temps à discuter avec les élèves. Elle était passionnée par leur manière de voir le monde, ou de l'envisager pour l'avenir. Pour sa part elle avait toujours été une grande observatrice, mais elle avait du mal à prendre des décisions. Pour ce qu'elle en savait, l'art sauvera le monde. Toutes les réponses étaient dans les livres, les tableaux, et la musique. La vraie musique, pas cette espèce d'usine à scandales que le monde moderne avait créé. La société avait énormément changée depuis quelques décennies, et ce changement désolée grandement la jeune artiste qui restait persuadée que le monde était mieux avant. Qu'il y avait des valeurs qui se perdaient, et que la morale n'était plus qu'une utopie. Depuis qu'elle était arrivée à Oxford cette évidence ne faisait qu'apparaitre plus encore à son regard.
Détachée du monde, elle préférait de loin lire et passait du temps dans les musées pour ne plus penser à ce qu'il se passait à l'extérieur. Elle voyait des filles bien devenir de vrais salopes à Oxford, des jeunes filles de bonnes familles sombrer dans l'alcool et la drogue. La violence omniprésente lui donnait la nausée, et pourtant elle s'y confrontait. Parce que le regard de l'artiste était ainsi : supporter l'horreur pour mieux le mettre aux yeux de tous. Ne pas cacher cet état de fait pour mieux la montrer à tout le monde. Brisé les chaines de l'aveuglement et de l'égocentrisme pour bousculer les évidences et le mensonge. Mais pour l'heure elle se trouvait dans une bibliothèque, en compagnie d'une élève tout simplement sublime qui préparait une thèse de littérature. « Je dois mettre en évidence les sociétés décrites dans les grands classiques, avec notre société actuelle » Jane sourit. Le choix de Bel ami était plutôt éloquent cela était vrai. L'idée qu'un jeune homme de la campagne utilise les femmes pour pouvoir arriver au sommet de la chaine sociétale et y parvienne, c'était de l'ordre de la perversion et du scandale. C'était sans doute la même chose à Oxford aujourd'hui, sauf que les femmes se hissent elles-mêmes au sommet, sans doute avec plus d'acharnement et de violence que les hommes. Elle se demanda un instant s'il y avait véritablement une différence entre les deux sociétés, c'était une question qui méritait d'être posée. « Un sujet passionnant. » Admit-elle alors que déjà elle semblait réfléchir à la question. « Avez-vous des idées à me suggérer ? Vous vous y connaissez bien dans ce domaine ? » Jane sourit, et se pencha devant la jeune femme. Elle sortie de son sac un calepin et un crayon. Elle ne savait pas encore que dire ou qu'écrire, mais quand elle se mettait à dessiner elle arrivait mieux à réfléchir. C'étiat une chose qu'elle avait toujours fait. Dessiner pour mieux penser. Durant ses premières années d'études à Cambridge elle n'avait écrit aucun cours. « Je m'y connais moins bien que mon mari en littérature, mais je connais pas mal la société d'aujourd'hui. Je ne suis pas sure que les règles aient énormément changé depuis Bel Ami. Les femmes sont toujours le socle du pouvoir, et les hommes utilisent toujours les femmes pour asseoir ce pouvoir. Les pauvres et les boursiers auront encore du mal à devenir des membres influents. Et la naissance des enfants d'héritiers leurs assure cette place déjà privilégiée. »  Dit-elle en griffonnant le visage de la jeune femme qui se trouvait devant elle. Elle avec une vision plutôt pessimiste des choses qui n'allait pas de paire avec sa bonne humeur habituelle. Mais elle ne pouvait pas se laisser déprimée, après tout elle était née du bon côté. « Désolée… Je ne suis pas très pessimiste sur la question. Je trouve que notre société, surtout ici, est de plus en plus décadente. Qu'avez-vous déjà mis pour votre thèse ? »
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Margaret Fleming




Margaret Fleming
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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMar 8 Sep - 12:14

Maitres des clés
Arabella
Margaret Flemming était une dame de la haute société anglaise, très appréciée à Oxford, d'autant plus qu'elle était un symbole de modestie et de finesse. Caractériel, la duchesse ne se laisser nullement marcher sur les pieds, et elle aimait que les choses soient carrés. D'autant plus lorsque cela concernait le Posh Club. Doyenne du club, elle était la descendante directe de celles qui l'avaient fondé, et comptait bien faire en sorte que les Posh soient à la hauteur de leurs origines.
Tous les ans, à la même période (c'est à dire peu de temps avant la pré-rentré) les Posh et les Riot se regroupaient et désigner deux filles, et deux garçons qui avaient l'honneur d'intégrer les clubs avant les sélections de l'année. Ces personnes étaient reconnus pour leur grâce, leur qualité de coeur ou d'esprit, ou pour leur richesse. C'était un honneur de faire partie de ce quatuor. Et tous les ans les clubs annonçaient leurs sélections à leur manière. Cette année c'était le rite des Maitres des Clefs.

Munies d'une belle clé en or, Margaret entra dans la bibliothèque à la recherche d'une jeune femme rousse aux traits doux qu'elle appréciait déjà. Elle la trouva un peu en retrait, assise à une table, discutant avec la professeur d'histoire de l'art. Sans plus de cérémonie, la vieille dame s'avança et se racla la gorge pour annoncer sa présence. « Excusez-moi de vous déranger très chère Arabella. J'ai ceci à vous remettre. Gardez cette clé très précieusement et écoutez moi attentivement, exigea Margaret en se penchant vers Arabella un air sévère sur le visage. Vous êtes conviée au Manoir Rhodes demain matin à 10h précises. Bienvenue chez les Posh, Mademoiselle. » Dit-elle en souriant.
Suite à cela, sans plus de cérémonie elle se pencha, saluant les deux jeunes femmes et repartie dans les couloirs.
Une Posh en plus. Il lui restait cependant encore une clé dans sa poche... A la suivante.

Que faire à présent ?
Tu as reçu une clé Arabella ! Félicitations ! Cela signifie que les Posh t'ont désigné pour faire partie de leur club ! Si tu acceptes cette opportunité tu peux le dire à la suite de ton poste ici ou envoyer un MP à un membre des POSH (Margaret ou Alice) qui te rajouteront dans le club.
Félicitations encore !
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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyMar 8 Sep - 20:19

Arane

« Moment détente & quiproquos »

La bibliothèque était un lieu paisible où peu de choses improbables se produisaient hormis dans les livres qu’Arabella dévoraient à longueur de journée. Aventures, fantastiques, culturels, économiques, peu importait le thème. Les élèves ne parlaient quasiment jamais sous peine de se faire réprimander, à l’exception des professeurs qui avaient tous les droits et les faveurs de la bibliothécaire. Quelques jeux de regards s’installaient parfois entre un jeune étudiant, et une étudiante, et il n’était pas rare que ce jeu dure des heures entières, mais qu’à la fin ils repartent chacun de leur côté sans même s’être parlé. Des jeux charnels qu’affectionne l’étudiante en droit. Parfois, quand l’étudiant était assez courageux pour l’inviter à boire un café, elle ne savait jamais vraiment comment cela allait se terminer ce qui donnait un peu de piquant et la pousser à accepter l’invitation. La gente masculine était son principal défaut, au fil des années elle a connu un grand nombre d’hommes, et cela a failli lui couter la vie. Désormais, elle s’est focalisée sur un seul homme pour lequel elle ressent un petit pincement au cœur lorsqu’il embrasse une autre fille devant elle. Un étudiant à qui elle peut se confier, et qui l’a accueilli dans cette ville. Un étudiant qui la protège en toute circonstance. Son meilleur ami, Tobias. Ils sont tous deux versatiles, vont de femmes en femmes, ou d’hommes en hommes, mais finissent inévitablement par se retrouver tous les deux. Seuls eux d’eux se supportent, et se comprennent. Il a fallu huit ans, mais Bella l’a enfin compris, il était son âme-sœur, mais ressentait-il la même chose ? Là était la question.

Incapable de se concentrer bien longtemps sur son sujet de dissertation, la jeune femme avait pourtant un tas d’idées sur la question. Bel ami était l’un de ses livres préférés, et même si l’époque est différente, le thème arborait est pourtant encore d’actualité. Sortant de ses pensées personnelles, une professeur aux allures amicales, et à la beauté renversante vint faire sa rencontre. Elle lui demanda quel était son travail, et Bella lui répondit tout naturellement. Aucune malveillance n’animait le professeur, au contraire elle semblait réellement intéressée. Quand le professeure lui répondit que c’était un sujet passionnant, l’étudiante sourit chaleureusement. « Je suis d’accord, je trouve que ce sujet illustre tellement la société actuelle d’une certaine façon. Les moyens sont juste légèrement différents. Les femmes comme les hommes s’utilisent, utilisent la société. Comment dire, la forme a changé, mais le fond reste le même. » Bella était juriste, de ce fait elle avait une vision pragmatique du monde. Pas de place pour le gris, c’était noir ou blanc. Toutefois, elle arrivait de plus en plus à nuancer sa palette de couleur. La jeune femme lui demanda si le professeure n’avait pas quelques idées sur la question étant donné que deux avis valent mieux qu’un, et qu’elle doit avoir un regard plus avisé par son expérience et sa culture. Quand son interlocutrice sortit un calepin, et commença à dessiner le portrait d’Arabella, elle sourit légèrement surprise par son talent, ses gestes, mais également d’être modèle. Ecoutant attentivement ces paroles, Bella était d’accord avec ces propos. « Je vous rejoins sur ce point, les hommes influents cherchent tous une épouse qui puissent faire bonne impression. La femme est le symbole de la fertilité, de la continuité dans le sens d’un héritage perdurable, de la force, du soutient, du pouvoir. Toutefois, les femmes commencent progressivement à utiliser également les hommes pour hisser les échelons sociaux. En effet, Bel Ami utilisait les femmes mariées, mais désormais les femmes sont avides de pouvoir et sont prêtes à faire de nombreux sacrifices pour y parvenir. De même, le divorce était rare à l’époque, alors que cela est devenu monnaie courante de nos jours. De ce fait, je pense qu’il est plus facile de passer d’une personne à l’autre pour utiliser à bon ou mauvais escient sa richesse, et son rang dans la société. Quant à la question des boursiers, ils auront plus de mal à monter les échelons car ils ont grandi dans un monde différent, en quelque sorte, les riches fréquentent leurs cercles et apprennent à se connaître de telles sortes qu’ils se marient d’un cercle privilégié à l’autre. »

La professeure s’excusa d’être pessimiste sur la question, mais Bella possédait exactement le même point de vue sur la question. Quand elle lui demanda ce qu’elle avait déjà marqué pour sa thèse, la jeune femme regarda sa feuille griffonnée de quelques idées éparpillées quand elle n’était pas occupée à penser à toute autre chose. « Je pense que de nos jours il est possible de monter les échelons de plusieurs façons possibles. D’une part, pour les personnes étant déjà en haut de l’élite, une façon de le rester est de faire parler d’elle avec divers excès, ce qui lui permettra d’apparaitre dans les tabloïds. Nous avons divers exemples ici même dans cette université… Ensuite, le mariage entre deux grandes familles permet d’asseoir pour une génération de plus cette richesse. Puis, le fait d’utiliser un des deux sexes pour monter les échelons comme le faisait Bel Ami. En outre, le travail est la meilleure option de réussite tout en restant intègre, mais là encore, il y aurait bien des choses à dire sur l’accès des emplois importants. »

Bella était pour le droit des femmes, et une fois avocate elle défendra toutes celles victimes d’abus au sein de leurs entreprises. A ce moment-là, une dame d’un certain âge se présenta à elle. Son visage et sa démarche gracieuse annonçait quelqu’un d’important. Quand la dame l’appela par son prénom, puis lui remis une clé, Bella fut intriguée et l’écouta attentivement. Les POSH, comment étais-ce possible ? Contrairement à la réputation du club, Bella commettait rarement des excès qui lui valaient la première page dans les journaux. Elle ne touchait pas à la drogue, ni aux joints, et avait un mode de vie sain. Enfin, autant que son mode de vie lui permettait depuis l’annonce de sa nouvelle famille. Un grand bouleversement dans sa vie. Quand Margaret finit par lui donner rendez-vous le lendemain matin au Manoir Rhodes, Bella acquiesça et lui sourit pour la remercier avant que celle-ci ne s’éloigne aussitôt. Regardant la clé, puis la professeure en face d’elle, Bella se sentait honorée d’avoir été élue.

Arabella se fait une joie d'accepter l'invitation des POSH :eeee: :hinhin:

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MessageSujet: Re: (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos   (terminé) Arane ♦ Moment détente, et quiproquos EmptyJeu 17 Sep - 0:25

Moment détente, et quiproquos.
Arabelle & Jane
« Je suis d’accord, je trouve que ce sujet illustre tellement la société actuelle d’une certaine façon. Les moyens sont juste légèrement différents. Les femmes comme les hommes s’utilisent, utilisent la société. Comment dire, la forme a changé, mais le fond reste le même. » Jane ne pouvait qu'acquiescer. La jeune et belle étudiante avait choisi un sujet de recherche tout à fait passionnant. La jeune professeur adorait discuter avec ses élèves – et les autres étudiants de l'université quand elle en avait l'occasion – des problèmes de ce monde, et des questions existentielles qui en découlaient. Si elle trouvait que le monde et surtout la société étaient de plus en plus décadents, elle y trouvait aussi des choses extraordinaires qui l'inspiraient dans sa vie d'artiste. L'importance que l'on accorde aux sentiments malgré tout. L'idée qu'on ne peut être heureux que lorsque l'on est pleinement soit-même. Que le choix de l'avenir, dans un métier qui plait vaut mieux qu'un métier qui rapporte. L'appât du gain n'était peut être plus la priorité pour une  partie de la population tournée vers une spiritualité de vie plus généreuse pour eux-même. Ils se découvraient, explorant les possibilités de leurs existences, sans se cantonner à ce que la société fait de plus déshumanisant : une monde tourné vers l'argent, la possession. Elle restait quelqu'un de profondément optimiste au fond d'elle-même, sans doute parce que elle avait eut la chance de prendre sa destinée en main.
Elle avait été à l'université de Cambridge, et avait fait les études qui la passionnaient. Fort heureusement ses parents la poussaient dans cette voie pour qu'elle prenne leurs suites. Alors elle avait étudié les arts, l'histoire de l'art, et la technique. L'arts plastiques. Elle avait même fait une année d'étude à Rome, et elle comptait faire une demande pour intégrer l'Académie de France à Rome pour une année. Une manière de se dévoiler en tant qu'artiste à part entière. Un jour sans doute. Mais avant cela elle devait parfaire sa vision du monde, et rien n'était plus formateur – selon elle – que la discussion avec les étudiants les plus lucides et les mieux formés au monde. L'ambiance a Oxford était bien différente de celle qu'elle avait connu à Cambridge, mais non moins intrigante et exaltante. Elle se plaisait énormément ici. Discuter avec cette jeune et belle étudiante lui faisait du bien. Elle partageait d'égal à égal et cette relation privilégié elle ne pouvait l'avoir qu'avec des universitaires. C'était un monde à part où les étudiants ne sont plus considéré comme des élèves qu'il faut éduquer. A présent ce sont des adultes, qui se cherchent et ouvrent leurs yeux sur le monde. Et la vision d'Arabella était plus que fascinante, quant bien même elle mettait en relief tout ce qui n'allait pas dans cette société. « Je vous rejoins sur ce point, les hommes influents cherchent tous une épouse qui puissent faire bonne impression. […]  Quant à la question des boursiers, ils auront plus de mal à monter les échelons car ils ont grandi dans un monde différent, en quelque sorte, les riches fréquentent leurs cercles et apprennent à se connaître de telles sortes qu’ils se marient d’un cercle privilégié à l’autre. » Un long discours bien intéressant, qui laissa Jane songeuse. Elle continuait son portrait de Bella, avec un air songeur, avant de demander à la jeune femme ce qu'elle avait déjà inscrit pour sa thèse. Elles étaient d'accord sur beaucoup de choses, et l'éloquence d'Arabella la laissait fascinée. Elle avait une manière tout à fait particulière de jouer avec les mots, les choisissant avec une précision incroyable. Jane essaya de deviner dans quel cursus elle pouvait être pour manier la langue avec autant de précision. Ce n'était pas un cursus artistique comme elle l'entendait. Peut être quelque chose comme la politique, ou la psychologie. Ou même le droit. Un lieu où le langage était plus qu'un outil de travail, devenant la base de la réussite. Quand on sait manier les mots, on sait contrôler le monde.
« Je pense que de nos jours il est possible de monter les échelons de plusieurs façons possibles. D’une part, pour les personnes étant déjà en haut de l’élite, une façon de le rester est de faire parler d’elle avec divers excès, ce qui lui permettra d’apparaitre dans les tabloïds. Nous avons divers exemples ici même dans cette université… Ensuite, le mariage entre deux grandes familles permet d’asseoir pour une génération de plus cette richesse. Puis, le fait d’utiliser un des deux sexes pour monter les échelons comme le faisait Bel Ami. En outre, le travail est la meilleure option de réussite tout en restant intègre, mais là encore, il y aurait bien des choses à dire sur l’accès des emplois importants. » le travail en restant intègre. Jane se demandait si encore aujourd'hui il y avait des gens intègrent au sommet de la société.
Elle allait pour partager cette question avec la jeune rouquine, quand une femme d'un certain âge s'avança vers elles. Elle parla avec la belle élève pendant quelques minutes avant de se détourner, lui donnant une clé et un rendez-vous. Une chose très curieuse, qui sembla laisser sceptique pendant un court instant. Elle regardait l'objet magnifiquement ornée, et leva soudainement un regard flamboyant vers Jane. Celle-ci, en réponse honnête et franche, lui rendit un sourire radieux. Apparemment elle recevait ce présent du Posh Club. Un club secret dont Jane avait entendu parlé. Principalement parce que Alice Kensington – la fiancé de l'amant de son mari – en faisait parti à présent depuis une année. Le Posh club était sans doute ce qui relevait le plus de l'élite sociale ici à Oxford. Là où le Riot club – où Leigh était en tant qu'étudiant – était le club de la débauche et de l’excès, le Posh club était son homonyme féminin. Mais les  « Posh » se targuaient d'être des femmes de bonnes familles, bien élevé, des exemples de vertus, d'excellence et de pouvoir. Digne, droite, charismatique, les femmes de ce club sont les femmes de pouvoir de demain, jouant avec le monde comme on joue au échec. Jane laissa échapper un petit rire en direction d'Arabella. « Le destin fait bien les choses. On dirait que vous faites maintenant partie de cette élite que vous avez la charge d'étudier. Vous apprendrez sans doute d'autres rouages de cette société élitiste, manipulatrice et pourtant si fascinante. Bienvenue dans le roman de votre vie Arabella. Et toutes mes félicitations. » Dit la belle professeur en lui rendant un sourire amusé.


HS : je ne sais pas quoi rajouter d'autre je suis désolée :cry: je te proposerai bien de boucler ce rp pour en faire un autre Alice/Arabella ? Si ca te branche :face:
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