(inachevé) Qui comprends l'humanité recherche la solitude Ft Avery J. Rosenbach

Qui comprends l'humanité recherche la solitude Ft Avery

Je me baladais tranquillement dans le centre-ville d'Oxford, ça me rapellais quand je marchais seul dans les centres des grande ville juste pour me relaxer. Marcher pendant de longue heures seul me faisais extrêmement du bien, ça me faisait réfléchir sur mon passé. De nombreuses questions se posaient dans ma tête. Avais-je pris la bonne décision de partir faire le tour du monde ? Est-ce que le fait de me poser à Oxford allait changer quelque chose ? J'aurais pu revenir dans ma chère Caroline du Nord. Mais ce pays m'avait fait beaucoup de mal, trop de mal. Quoi qu'il arrivât Oxford était un bon choix, une bonne école, un bon cadre historique, de nouvelles cultures universitaires ça me branchait. Et puis le pays m'avais plus à mon arrivée. Même si ce choix était surement un coup de tête, je pensais que c'était le meilleur à faire. Juste quitter l'Amérique.
Tout d'un en marchant, je voyais au loin une belle devanture. À première vue, j'avais pensé à un magasin encore ouvert à cette heure tardive. Je m'approchais de plus en plus et il y avait du monde devant. De là, je voyais que c'était un bar. La question de ne posait pas deux fois dans ma tête, entrons. C'était un très joli bar avec une ambiance très sympathique. Comme à mon habitude, j'étais aller chercher mon verre au bar et je m'installais tranquillement pour au moins deux heures. J'avais toujours mes écouteurs dans mes oreilles. Après une heure et demi, j'avais dû finir deux albums téléchargés durant la nuit. À ce moment, j'entendais un verre de casser juste derrière moi. Au début, je me disais que c'était juste un accident, mais j'étais loin d'imaginer que c'était une embrouille qui allait vite partir en sucette. Des cries aigues et roque se mélangeaient. Personne ne séparait cette femme de cet homme rouge cramoisi de colère. Les gens avaient juste leur téléphone entre les mains prêt à dégainer la caméra, pathétique. On ne touche pas une femme peut importe la raison. Je m'élançais donc à son secours avant que des coups ne partent. J'avais réussi à me faufiler à travers la foule en ayant fait tomber trois, quatre téléphone. Quelques regards noirs suffirent pour calmer les gens victimes de mes coups d'épaule.
Je ne savais pas si j'étais arrivé à temps pour éviter un coup. Je m'interposai entre elle et une droite venue de l'homme. Je ne savais pas s'il était alcoolisé ou moi trop costaud mais sa patate ne m'avais pas touchée. Je me contentai d'une manchette dans la gorge et d'une balayette pour le calmer. Il était à présent à terre sans aucune réaction de sa part. Je ne pensais pas y être allé aussi fort. Enfin bref maintenant, je devais m'occuper d'elle. Je la tirai dans un coin plus retiré et loin de ce gars et de la foule.

Du calme ! Calmes toi et explique moi ce qui s'est passé, tu veux ?

Et je ne m'attendais pas forcement à une réponse de sa part juste qu'elle me raconte ce qui s'était passé, histoire de savoir si c'était une raison valable pour que j'intervienne. Sauf que toute cette action m'avait donné soif. Du coup, je l'emmenai au bar juste pour prendre des verres et repartir parler.

-S'il vous plait, deux verres de whiskey !

Je ne lui avais pas demandé si elle voulait boire. Au pire si elle ne le voulait pas elle avait qu'a me le donner.

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Après avoir commandé au bar et entendu qu'elle ne prenait pas de verre. Je fis un signe de tête en direction du barman pour lui dire de laisser le verre. Je lui glissai donc un billet au hasard présent dans ma poche. Sans avoir regardé, mais en sentant la grandeur et la consistance du billet, je savais que je lui avais donné plus que je ne devais et il rajouta un autre verre en plus. Je me retrouvais maintenant avec trois verres de whisky à boire.
T'es sûr que tu ne veux pas un verre ?
Cette scène me faisait penser une action similaire que j'avais fais étant plus jeune. Sauf que j'étais à sa place. Et j'aurais dû faire comme elle, refusé le verre que mon meilleur pote m'avait commandé. Ça s'était fini en grosse cuite. Un verre, puis deux, puis trois et on avait fini dehors près d'un lac en dehors de Charlotte sans véhicule, sans lumière en pleine nuit. Ça aurait pu finir bien plus mal que ce ne l'était. Mais à cette époque, on n'était pas conscient des risques que l'on encourait. On pensait qu'à se déchirer chaque week-end. On a tous une période comme ça. Enfin bref.
Je ne connaissais rien d'elle encore. Était-elle d'Oxford ? Personnellement, sa tête me disait quelque chose. Peut-être l'avais-je rencontré dans les couloirs ou dans les jardins de l'université. Ou alors mon esprit me jouait un tour et se souvenait de quelqu'un d'autre, d'une autre personne. Où alors je l'avais déjà vu dans mes rêves, une sorte de prémonition. Comme je n'arrivais pas à me souvenir d'elle, je lui demandai tout simplement si était d'Oxford. Pour me remémoriser ce visage.
J'ai l'impression de déjà t'avoir vue. À l'université non ? Mon visage te dit rien ?
Je me rendais compte que je lui posais que des questions alors que si ca trouve, elle ne voulait pas me parler. C'est vrai elle ne m'avait dit qu'un simple merci et encore elle avait l'air encore choqué par cette altercation. Finalement, je l'avais peut-être impressionné par cet enchaînement tellement rapide et exécuté à la perfection. Trop vif pour ce blaireau bien bourré. Ou alors il était trop lent et donc du coup, je n'avais aucun mérite.

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Elle avait tout bu ! D'un coup ! Alors que juste avant elle avait refusé ce verre. Je ne savais pas si je l'avais aidé à se remettre de son altercation avec mon verre, mais j'avais l'impression que ça lui avait quand même fait du bien. Et je répondais à son « Merci » avec un simple sourire. J'avais accompli ma bonne action de la journée, sauvé une femme des bras d'un mec bourré. Ce n'était pas souvent que j'aurais intervenu. D'habitude, j'aurais sûrement laissé faire quelqu'un d'autre. Mais elle avait eu du répondant et c'est ce qui m'intéressait chez elle. Alors que bon nombre de femmes se seraient écraser sous ses insultes, elle avait fait face a cet imbécile. Et j'avais particulièrement apprécié son :Vazy viens gros lâche ! .

Mais je me disais bien qu'elle était d'Oxford, son visage me disait quelque chose, vraiment. Et même malgré le fait qu'elle me dit qu'on ne la voyait pas souvent, car elle était à la bibliothèque ou en train de nager. En tout cas maintenant, j'avais la confirmation qu'elle était dans le même bahut que moi. Et cela voulait dire aussi que je pouvais la revoir dans l'université pour parler maintenant. Si ça se trouve, on a des cours en commun, ou peut être que j'irais faire un tour a la bibliothèque plus souvent pour foutre mon nez dans les bouquins en même temps. Parce que ce n'était pas en faisant rien comme actuellement que j'allais rester dans cette école.

Elle m'avait donné par la même occasion une autre information sur elle. Elle se prénommait Avery. Un prénom que je n'avais pas trop l'habitude d'entendre. Mais cela rajoutait un charme au personnage qu'elle était.
Mais je m'étais rendu compte avec sa présentation que moi aussi, je ne m'étais pas présenté.

Je manque à toutes mes obligations, je m’appelle Lamarcus Carter, capitaine de l'équipe de foot d'Oxford.

Après cela, je lui avais lâché un petit sourire, pour la mettre en confiance. Histoire qu'elle sache dire autre chose que « Merci ». Plus on parlait ensemble plus elle esquivait la question que je lui avais posée au début a savoir qu'est-ce qui s'était passé avec cet homme. Mais au fond ça ne changeait rien.

Donc comme ça t'aimes bien nager ?

C'était une question complètement bête mais bon, il fallait que je continue la conversation donc bon. La première chose qui me venait a l'esprit, c’était ça.

T'aimes le sport ou... ?

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