(inachevé) « I'm not drunk, you're juste blurry. » (Breeony&Christian)
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Sujet: (inachevé) « I'm not drunk, you're juste blurry. » (Breeony&Christian) Mer 12 Aoû - 0:20
« I'm not drunk, you're just blurry. »
Avec Bree
La nuit n'était pas encore tombée que Christian dansait déjà debout sur la table blanche de la cuisine, une bouteille à la main, vide, prête à être jetée contre le sol s'il le fallait. Il remerciait tous ceux qui le voulaient en embrassant leurs joues et en bavant pour les faire râler. Il adorait faire ça, il rigolait bien avec ses amis de cette façon. Déjà qu'il s'amusait bien de cette façon lorsqu'il était sobre, lorsqu'il avait de l'alcool dans le sang, c'était encore pire. Ses traits de caractère étaient exacerbés de façon à ce qu'il devienne encore plus méchant et arrogant qu'il ne l'était déjà avant. Pas très beau tout ça, non ? En plus de cela, lorsqu'il était ivre, il n'avait aucune limite. Il lui était arrivé de se réveiller chez les flics sans même savoir pourquoi, ni même se souvenir de ce qu'il avait fait. Mais à partir de ce moment là, quelques billets donnés et le nom de ses parents mentionné, il ressortait du commissariat sans avoir rien à se reprocher, sans même avoir peur que l'affaire ne s'ébruite, ayant trop peur des possibles poursuites que ses parents pourraient lancer pour avoir essayer de dégrader leur fils chéri. Si seulement ces flics savaient que ses parents n'en avaient rien à faire de lui, il aurait déjà été jugé coupable pour beaucoup de choses qu'il avait fait en étant mené par des amis aussi ivres que lui. Si seulement ils savaient que, peu importe ce que les flics ou ses parents pourraient dire, il n'allait aucunement tenir leurs remarques en compte, tout simplement parce qu'il est pété de thunes et que quand on est pété de thunes, le monde entier est à vos pieds, prêt à ramper pour avoir ne serait-ce qu'un seul regard qui leur est accordé. Si seulement ils savaient qu'il allait continuer à se bourrer la gueule jusqu'à ce qu'il se dise enfin que ce temps là est révolu. La nuit était enfin tombée sur Oxford. Chris, rempli d'alcool et étant dans un état si pitoyable qu'il en ferait presque pitié, se leva du canapé où il avait trouvé refuge le temps de reprendre des forces. C'est avec une vision un peu floue de ce qu'il se passe que Chris se serre un nouveau verre, renversant la moitié du contenu de la bouteille sur la table, agaçant une autre personne qui lui dit quelque chose à propos de nettoyer ou quelque chose du genre. N'ayant absolument rien à faire de ce qu'elle lui raconte, il lui fait un jolie doigt d'honneur, buvant une gorgée de son verre, et se retourna pour explorer le salon. Un chat marchait tranquillement sur la moquette, accompagné d'un carton où il était écrit qu'il fallait frapper. Avec un sourire, Christian tapa dedans et se mit à rire bruyamment lorsqu'il entendit la plainte d'un de ses amis qui se roulait par terre, une peluche en forme de chat dans les mains. Il riait tellement qu'il faillit faire tomber son verre et renverser son contenu. Oh non ! De l'alcool est de l'alcool, même s'il est de basse qualité, cela reste de l'alcool, et un bon moyen de ne pas être sobre pendant un petit moment. L'horloge affichait minuit lorsque Christian tomba dans un lit, avec un gars qu'il trouvait mignon. Il avait passé une heure et demie dans la chambre, fermée à clé de l'intérieur, les dix dernières minutes à essayer de l'ouvrir avec l'autre, autant dans le brouillard que lui. Il avait finalement réussi, sa chemise avec trois boutons déboutonnés, laissant voir son nombril. Sa ceinture n'était même pas mise et la veste en cuir qu'il avait mise pour l'occasion était par terre, dans un coin de l'entrée. Ses lacets n'étaient pas faits, il faillit tomber à plusieurs reprises, mais cela le faisait rire. Il n'avait jamais autant rit, c'était la meilleure soirée de sa vie. Il allait boire un nouveau verre lorsqu'on lui annonça qu'il s'était mal habillé. En regardant ses vêtements, il se rendit compte qu'il avait plein de choses qui n'étaient pas bien mises. Cependant, la fille qui lui avait annoncé cela l'entraîna dans la chambre où il était quelques temps plus tôt, ferma la porte à clé et l'allongea sur le lit. Se taper deux personnes dans la même soirée, ce n'était encore jamais arrivé à Christian. Jusque là, il était resté assez calme sur les relations sexuelles en soirée, il n'en avait une que très rarement lorsqu'il était ivre. Il avait peur que la fille, si c'était une fille avec qui il couchait, bien entendu, tombe enceinte. De toute façon, il y avait peu de chances qu'il s'en souvienne le lendemain, et si cela lui arrivait, il allait nier et ne jamais reconnaître le gamin. Lui ? Père ? Si quelqu'un lui dit qu'il le voit bien père à son âge, il fera un geste de déni en se foutant littéralement de lui. Il était trop bien dans son quotidien de débauche qu'il ne se risquerait jamais d'avoir un mioche avec quelqu'un, il n'y avait aucune chance. Lorsqu'il ressortit de la chambre, cette fois, il était habillé impeccablement. Aucun bouton n'avait été oublié, ses chaussures étaient lacées, son pantalon était bien remis, ainsi que sa ceinture, et sa veste était accrochée au porte-manteau. Il était un peu redescendu par rapport à l'alcool mais n'en restait pas moins soûl. Lorsqu'il entendit la musique, il attrapa la première personne qui lui vint sous la main et l'entraîna dans un slow endiablé sur une chanson de Muse. Il ne savait même plus qui était cette personne, mais il l'aimait bien. C'était un gars, peut-être. Si c'était un gars, il avait des cheveux plutôt longs, si c'était une fille, elle avait une voix plutôt grave. Mais peu importait, il l'aimait bien ! C'est pour cela que, lorsqu'il ou elle lui proposa de sortir, l'héritier des Shields accepta aussitôt, et, disant au revoir à tout le monde, il fut entraîné dehors et bientôt laissé seul lorsque la personne l'embrassa sur la joue et lui annonça qu'il ou elle rentrait chez lui ou elle. Il était devant un truc qu'il ne connaissait pas, et vit un arrêt de bus juste à côté. Il alla donc poser ses fesses devant le poteau et, déterminé comme un enfant, il se mit à attendre le bus.
Code by Joy
Breeony I. Walsh
ADMIN & ASTRAL — BreeMosh, not Posh
☆ date d'arrivée : 05/07/2015 ☆ potins balancés : 1340
Sujet: Re: (inachevé) « I'm not drunk, you're juste blurry. » (Breeony&Christian) Dim 27 Sep - 0:14
sometimes I have the feeling I can do crystal meth
Breeony n’en revenait pas – Breeony n’en revenait toujours pas. Elle avait encore la tête dans les étoiles. Le grain de voix rauque de Mischa dans la tête. Le son de sa guitare alors qu’il jouait avec elle d’une main experte. N’ayant pas encore informé le jeune homme qu’elle restait étudier à Oxford cette année, les deux amis avaient enflammé le Deepers Pub, donnant tout ce qu’ils avaient à donner comme s’il s’agissait de leur dernière représentation avant un bon bout de temps. Rockeuse dans l’âme, Breeony s’était déchaînée sur la scène, avait passé les deux dernières heures à sauter sur place, les mains crispées sur le micro. Elle avait encore des mèches blondes collées sur ses tempes, trempée par la sueur d’une soirée de folie, les joues rosies et la gorge sèche d’avoir tant chanté. Mais l’Ecossaise referait ça pour rien au monde, pour l’amour (fraternel) qu’elle portait pour son pote, pour l’effervescence que lui procurait le fait de se produire sur scène, pour la passion que les « Dingoes ate my baby ». Et dire que Mischa lui avait annoncé son idée sur un coup de tête – et que c’était sur un coup de tête qu’elle l’avait suivi. Ils en avaient fait du chemin, ces dernières années. Et les fans (des fans, elle n’y croyait pas), eux aussi, en avait fait. Elle reconnaissait certaines têtes, qu’elle avait vues à Cambridge et à Londres. Elle reconnaissait certaines têtes, découvertes le lendemain matin des shows … dans ses propres draps. Il faut dire que Breeony tombait rapidement et souvent pour la beauté des corps et de l’âme. Et que, par conséquent, tombait amoureuse à chaque coin de rue. Un intense amour qu’elle n’hésitait pas à partager. Si on lui avait souvent dit de faire attention, elle ne voyait pas où était le mal.
La demoiselle lui était tombée dans les bras, à Mischa, à la fin du show. Pire, elle lui avait sauté dessus, emportée dans son élan, portée par l’extase. Ils en avaient ris, avaient fêté la fin de la saison – Septembre arrivant – en bonne et due forme, enchaînant verres après verres, offerts par des fans ravis et par le dirigeant du bar qui avait dû faire plus en une soirée que pendant une semaine. Bercés par la musique d’un autre groupe (avant que le DJ ne prenne le relai), la blonde et son compatriote avaient profité de la fin de soirée, se laissant porter par les fumées d’un joint (peut-être) un peu trop fort. Après tant d’émotions, Breeony flottait vraiment. Elle flottait d’extase et de bonheur, affichant un air débonnaire sur son visage, affichant un large sourire dont elle ne pouvait se défaire. Et si elle s’était bien dépensée sur scène, elle jonglait à présent entre le dancefloor et le comptoir de bar où elle s’amusait à railler son pote. « J’te jure. Fais gaffe aux câbles, Dempsey, j’ai failli me prendre les pieds dedans » Tentative pour le critiquer – elle n’y arrivait jamais. Où elle s’amusait, aussi, à élargir sa clique et raconter de nouvelles histoires. Histoires parfois inventées de toutes pièces – malheureusement, la demoiselle avait l’esprit fertile. Et mentait comme elle respirait. « Fia, qu’elle s’appelait. Tu n’peux pas la manquer : elle a une paire de sein aussi grosse que l’écart entre ses incisives. Proportionnellement. T’aurais pu y passer le doigt. » Du doigt, elle indiqua la malheureuse dont elle venait de donner une nouvelle enfance, une nouvelle vie. Le jeune homme qui avait bu les paroles de Bree’ prit congé, marchant d’une démarche chaloupée jusqu’à la rousse en question.
Le Deepers Pub fermant, l’autre musicien lui avait proposé de la raccompagner. Têtue, trop en forme pour rentrer sagement chez elle, Breeony avait protesté. Et c’était après un smack bruyant au coin de la mâchoire qu’ils avaient pris congé – elle avait laissé une brillante trace rouge comme pour y marquer son territoire. Déambulant dans les rues, les mains dans les poches et le pas léger, l’archéologue fredonnait les paroles de quelques chansons. Elle laissait sa voix porter, portant peu d’attention aux citoyens plongés dans les bras de Morphée, laissant sa démarche peu assurée la guider. Les lumières crues d’un arrêt de bus mal éclairé lui fit plisser les yeux. Adossée contre un poteau, elle devinait une silhouette. Casse-cou, n’ayant aucune notion d’un potentiel danger, insouciante surtout, Breeony se rapprocha lentement. L’inconnu semblait phaser, déphaser, être complétement décaler – bien qu’elle, non plus, n’était pas tout à fait dans son état normal. L’Ecossaise posa ses yeux sur les chaussures italiennes du jeune homme (£350) avant de remonter vers la chemise qu’il portait. De la marque, là encore. Bourrue, Breeony le tapa (gentiment) l’épaule du poing. « Hey maaaan. » L’effet rastafari d’une soirée post-joint. Le jeune homme sursauta, croisa son regard alors que la blonde éclata d’un rire qui venant du cœur. Un rire gras et puissant qui ne semblait pas pouvoir venir d’un corps aussi frêle que le sien. « J’sais pas ce que t’attends. Mais si t’es parti pour prendre le bus, te faut attendre au moins deux heures. » Deux heures. Ou peut-être trois. Elle ne savait pas. Le téléphone portable de la demoiselle avait rendu l’âme – et elle avait beau regarder sa montre, les aiguilles n’arrivaient pas à faire du sens. Etait-elle censée regarder la petite aiguille ? La grande ? Celle qui allait vite ? S’installant à même le sol, Breeony retira ses talons, les rangea dans son sac. « C’pas l’idéal d’attendre seul. Mais t’as l’air cool, toi. J’vais rester avec toi. » La demoiselle leva les yeux vers son compagnon avant de les porter au ciel. La lune brillait dans le ciel, baignant quelques bâtiments sous une lumière argenté. Instinctivement, elle battit du pied sur un rythme qu’elle avait en tête. Murmurant, elle lâcha les premières notes de « no diggity » dans les airs. Une version modifiée étant plus rock que rap.
« Shorty get down, good Lord. Baby got ‘em open all over town. Strictly biz, you don’t please around. » Bientôt, elle commença à claquer des doigts. Bientôt, elle commença à s’impatienter. Putain qu’elle détestait attendre. Les dernières paroles se turent entre ses dents – elle ne perdit pas de temps pour se remettre debout. « Good Lord. Tu sens aussi bon qu’un rat éventré. » Breeony dans toute sa splendeur : elle disait ce qu’elle avait au bout de la langue en toutes circonstance. Derrière eux, elle pouvait voir un large bâtiment. Et une pancarte. Plissant les yeux, elle tenta de déchiffrer ce qui s’y trouvait. Sans succès. Elle désigna la pancarte d’un signe de tête à son compagnon d’infortune. « Genius. Tu peux m’prêter tes yeux et m’dire c’qu’il y a écrit ? »
lumos maxima
Dernière édition par Breeony I. Walsh le Dim 25 Oct - 19:25, édité 2 fois
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Sujet: Re: (inachevé) « I'm not drunk, you're juste blurry. » (Breeony&Christian) Jeu 22 Oct - 17:53
« I'm not drunk, you're just blurry. »
Avec Bree
L’attente était longue, tellement longue. Christian commençait presque à s’endormir par terre. C’était assez pathétique, d’un point de vue extérieur il devait passer pour un mendiant bien habillé, un SDF sûrement. Seulement, il était très bien habillé, il était trop classe pour être à la rue. Et puis il était trop beau pour ça aussi, bien trop beau pour ressembler à un sans-abri. (Comme si tous les sans-abris étaient hideux.) Christian jouait avec ses doigts lorsque quelqu’un se mit à lui hurler dans les oreilles et le tapa sur l’épaule. Il essaya de se lever mais retomba au sol sans même réussir à poser le pied au sol. Non, il n’arriverait pas à se lever pour l’instant, c’était scientifiquement impossible, ou biologiquement, tous les trucs de boutonneux à lunettes que Christian ne comprenait pas. Mais il n’était pas idiot hein ! Pour faire de la philosophie faut pas être idiot, parce que la philosophie c’est dur et c’est compliqué, avec plein d’auteurs complètement fous ou qui ont fumé un peu trop de fois dans leurs misérables vies.
« Deux heures pour attendre le bus ?! C’est long ! T’es gentille d’attendre avec moi, sinon je serais parti parce que là le chauffeur il met du temps à venir ! »
La fille s’était assise à côté de lui, enfin s’il s’agissait d’une fille, parce qu’elle avait rit d’une façon si grave et masculine que Chris se demandait presque si elle ne cachait pas bien son jeu et ses parties intimes pour faire croire qu’il s’agissait d’une fille alors qu’il s’agissait d’un homme. Chris n’avait rien contre ça, ce n’était pas comme s’il était le plus hétérosexuel des hommes, lui-même couchait avec beaucoup d’hommes de tous les sexes … Ben non, pas de tous les sexes puisque ce sont des hommes, faut réfléchir ! Elle s’était mise à chanter, No Diggity de Dr. Dre, une chanson que Chris aimait beaucoup et qu’il écoutait souvent en soirée avec ses amis. Même si c’était un peu différent de l’original, Chris suivit les paroles et se mit à chanter la suite.
« Cover much grounds. Got game by the pound. Getting is the forte. Each and every day, true player way. »
Chris chantait souvent, il tenait cela de son enfance, à partir du moment où ses professeurs particuliers lui apprenaient des trucs par cœur, pour les retenir, il en faisait une chanson. Depuis, il continuait à le faire pour retenir ce qui lui paraissait important. Nombreux de ses amis se moquaient de lui mais nombreux étaient ceux qui trouvaient qu’il avait une belle voix. Forcément, il est parfait, alors pourquoi aurait-il une mauvaise voix ? Il chantait très bien, aussi bien que tous les chanteurs qui chantaient à la télé ou à la radio.
« T’es sympa toi ! Je suis sûr que tu ne sens pas bon non plus en plus de ça ! » hurla-t-il après que la blonde lui ait gentiment dit qu'il puait.
Son interlocutrice s’était levée, alors il essaya de faire de même. Il réussit au bout de trois essais et se retint au poteau de l’arrêt de bus pour ne pas tomber.
« C’est le musée de Pitt Rivers. J’aime pas les musées. » annonça Chris à la jeune femme après qu’elle lui ait demandé ce qui était marqué sur la pancarte derrière eux.
Les musées étaient ennuyeux, Chris avait des envies de suicide dès qu’il entrait dans un musée de jour … Mais enfin, de nuit, les choses étaient peut-être différentes.
« Je ne connais pas ton prénom mais t’as l’air d’être une fille cool, et en plus tu chantes bien donc t’es devenue mon amie. Viens on entre dans le musée pour s’éclater ! »
Il n’attendit même pas la réponse de sa camarade et commença le minuscule chemin vers le musée d’un pas tremblant et loin d’être droit.