(inachevé) Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux ! (Alice&Christian)

Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux !
Christopher & Alice
Elle envoya un sms à Christopher. Elle était agacée et frustrée. La demoiselle c'était réveillée dans un lit vide alors que son amant était encore parti pour préparer des cours et des conférences. Elle n'avait pas eu un réveil dans ses bras depuis presque six jours et cela commençait à lui manquer. Sans compter qu'elle était entourée d'incapables qui ne semblait pas comprendre à quel point la période de pré-rentrée était importante pour elle. Outre les clubs dont elle s'occupait, elle devait aussi gérer le prochain recrutement des Posh et des Riot. La fête qui s'en suivrait, et aussi le choix des futurs prétendants. Si il avait une liste déjà assez juste, Alice devait surveiller l'arrivée de chaque étudiants à Oxford pour pouvoir les contacter le plus vite possible. Et ce n'était pas une chose simple lorsque vos détective privé est en vacances et que toutes les personnes présentes sont véritables minables pour avoir des informations. La seule personne qui semblait à peu près tenir la route c'est Anna, son bras droit. La jeune femme venait d'une famille de politiciens proches des Kensington. Anna avait dix-neuf ans, et le père d'Alice l'avait envoyée pour qu'elle aide sa fille. Mais Anna était inexpérimentée, et Alice devait constamment être derrière elle pour s'assurer qu'elle ne ferait rien de grave ou qu'elle ne se ferait pas repérer. Par exemple quand il s'agissait de voler les dossiers des futurs élèves dans le bureau de l'administration. Pour le reste elle avait quelques sbires déjà présents sur l'Université qui ont participé aux Varsities qui sont chargés de surveiller l'arrivée des futurs prétendants aux Club. Mais ces incapables ne savent pas même à quoi ressemble la majorité de ces étudiants. Ce qui a le don d'exaspérer Alice. Elle les rencontrait tous, depuis la matinné, dans leurs loft minables ou à la terrasse des cafés du centre ville. La jeune femme était en train de sacrément perdre patience, et Anna qui l'accompagnait s'en rendait bien compte.
« Tu veux que je continue seule Alice ? J'ai marqué tout ce qu'il nous restait à faire... »  Les deux jeunes femmes se trouvaient à la terrasse d'un café sous le marché couvert. Alice se massait les tempes, elle inspira profondément et se tourna vers son bras droit. Anna était pleine de bonnes attentions, c'était déjà cela, elle ne pouvait pas s'en plaindre. Kensington réfléchit un instant et se pencha vers elle. « Tu dois aller chercher le colis pour les Posh qui doit être arrivé, c'est le plus important. Tu l'amènes directement au Manoir Rhodes et tu le met là où je t'ai montré. Tu vas voir le Doyen et tu lui demande le planning de la journée de pré-rentrée. Ensuite tu iras à l'Aloysius club et tu leur feras une copie. Tu en donne une au club d'Equitation aussi. Tu appelles Eliakim, dis lui que je serais rentrée tard ce soir, et dis lui que j'ai déjà appelé l'agence, nous avons rendez-vous jeudi à 14h. » Elle réfléchit un instant. Est-ce qu'elle avait oublié quelque chose ? Anna était en train d'écrire tout ce qu'elle lui disait minutieusement dans sa tablette, répétant doucement ce qu'Alice venait de dire. La jeune femme observa son bras droit et fronça les sourcils. « Et après tout cela tu vas voir Tony. Dis lui de s'occuper de tes cheveux... Et du restes. Tu dois être parfaite en toute circonstances à présent. Tu lui dis de mettre ca sur mon compte. »  Anna rougit à cette demande et acquiesça en remerciant Alice. Cette dernière laissa un billet sur la table pour payer leurs cafés.
Elle portait une petite robe blanche de chez Temperley, que son père lui avait offert pour son année réussi. Elle avait des manches transparentes qui recouvraient les bras de la jeune femme et descendait au-dessus de ses genoux. La jeune femme avait mis des escarpins blancs, et avait une pochette en guise de sac avec tous son nécessaire à l'intérieur : ses clés, son portable, sa carte de crédit. Avait-elle besoin de plus ? Elle avait attaché ses cheveux avec goût, avec des petites pinces pour laisser son visage visible. Mais ses cheveux étaient détachés à l'arrière. Elle avait mis des boucles d'oreilles en or qu'Eliakim lui avait offert à St. Tropez. Elle avait l'air moins sévère que lorsqu'elle était partie pour l'été. Une nouvelle Alice était née à présent, elle devenait plus douce, mais sans doute plus sournoise et cruelle quand il le fallait. Son téléphone vibra alors qu'elle se rendait dans le centre de la ville. Je t'offre ça quand ma belle ? Si jamais je peux t'apporter un peu de compagnie, je ne dis pas non ! Elle sourit et envoya un sms pour dire à Christopher de la rejoindre au Zappi's dés qu'il était libre, qu'elle était en chemin.
Elle décida de prendre sa petite mini-copper rouge pour rejoindre son ami. Elle y récupéra ses lunettes de soleil et se lança sur les route d'Oxford. Il n'y avait pas beaucoup de monde pour le moment elle pouvait faire vibrer son moteur et passer devant les touristes qui semblaient se demander où ils devaient se rendre. Elle rejoint le Zappi's en une vingtaine de minutes - ces putains de feux rouges - et gara la petite voiture près du café. Elle sourit, en marchant vers le Zappi's. Elle n'aurait jamais pensé être encore amie avec Christopher. Leur amitié était née d'une manière assez étonnante. Elle l'avait choisi pour être son filleule au Comité d'Accueil six ans auparavant. Elle venait de rencontrer Eliakim, et elle débutait sa relation avec lui. Du reste, Christopher était aussi dans sa formation, et elle le parrainait avec beaucoup d'assiduité. Très vite le jeune homme avait commencé un jeu de séduction qui avait plu à la demoiselle. Alice n'avait rien contre le fait de se faire courtiser, mais depuis qu'Eliakim était dans sa vie elle ne s'était donnée qu'à lui. Et le jour où Christopher avait été plus engageant avec elle, elle l'avait repoussé. Sans cruauté, sans méchanceté, elle c'était refusé à lui, et elle pensait aujourd'hui qu'elle était sans doute la seule dans tout Oxford à lui avait refusé la joie de sa compagnie. Ils étaient restés très proches cependant, et il y avait toujours une sorte de tendresse entre eux. Christopher était comme un petit frère, son petit frère préféré. Toujours de bonne humeur, et souriant, sa compagnie ravissait Alice.
Il arrivant en même temps qu'elle, beau comme un dieu, des lunettes de soleil sur le nez. Un peu comme elle. Ils se ressemblaient à ce point se demanda-t-elle. Ils arrivèrent devant le café avec une synchronisation qu'ils n'avaient pas à envier aux meilleurs films. Elle lui sourit, et le prit dans ses bras dans une étreinte chaleureuse, avant de plaquer un baiser sur sa joue. « Bordel ! Tu n'imagines pas comme ca me fait plaisir de te voir ! »  Dit-elle en se retirant, lui souriant de toute ses dents. Un serveur vint vers eux et Alice le congédia d'un geste de la main impérieux. Elle regardait toujours Christopher, ravie de retrouver son ami, enfin quelqu'un qui comprenait quand elle parlait, et qui était aussi minutieux qu'elle. « Asseyons nous en terrasse, j'ai besoin d'une clope. »  Elle s'était promis d'arrêter, mais pas tout de suite. Elle prit place sur une table un peu à l'ombre, et sortie un paquet de cigarettes et un briquet de sa pochette qu'elle alluma aussitôt. Elle en proposa une à Christopher par politesse et laissa le paquet sur la table. « Excuse moi, j'ai passé une journée merdique. Comment tu vas Christopher ? Comment se sont passées tes vacances dis moi ! » 

Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux !
Christopher & Alice
Alice était fatiguée. Non pas physiquement, elle n'avait jamais été aussi en forme de ce côté là. Mais psychologiquement. Sa vie partait dans tous les sens, pas de manière négative, mais elle ne savait plus où donner de la tête. D'un côté elle avait sa vie de couple qui n'avait jamais été aussi merveilleuse. Eliakim et elle vivaient plus ou moins ensemble à présent. Elle avait amené ses affaires - en tout cas le principale - chez lui et avait même fait en sorte de faire quelques travaux pour y construire un dressing pour leurs vêtements. Elle y avait mis sa touche personnelle et son homme avait semblé très heureux de la recevoir ainsi. Son appartement n'était plus une simple garçonnière un peu désolante. Maintenant il y avait des affaires d'Alice qui trainaient un peu dans le dressing, et dans la salle de bain. Il y avait sa chienne, et son chaton qui mettaient de l'ambiance, et il y avait surtout toutes ses affaires pour se faire belle qui prenaient une place monstrueuse dans la salle de bain. Eliakim râlait parfois, même souvent, l'engueulant pour qu'elle range un minimum . Alors elle prenait ses affaires, et les mettait dans la machine. Elle avait appris à faire tourner une machine. C'était une grande avancée pour la jeune femme qui avait toujours eut des femmes de ménage pour s'occuper de tout cela. Elle n'arrivait pas encore tout à fait à comprendre pourquoi Eliakim tenait à faire cela lui même mais elle remarquait ses manières un peu maniaques sur les bords. Avoir une femme de ménage pour reprendre le travail derrière elle serait sans doute stupide et trop onéreux. Enfin trop onéreux non mais quand même.
Du reste, pour ce qui était de sa vie étudiante et plus ou moins professionnelle elle avait l'impression que tout partait de travers. Personne ne prenait en compte ce qu'elle demandait, ou alors faisait les choses de travers. Elle n'était pas aidé cette année. Iseult était en Chine, et Aaron avait tout simplement disparu. Sans un mot. Sans laisser de trace, absolument rien. Du coup elle se retrouvait seule pour épluchée tous les dossiers des nouveaux arrivants, sans compter qu'il y avait une masse importante d'élèves débarquant de Cambridge. Elle s'en méfiait, mais cela l'intéressait grandement de faire leur connaissance. Elle avait déjà pris contact avec le très charismatique James Lewis Caroll. Un nom tout à fait remarquable pour un être qui l'était tout autant. Elle passait des moments très agréables avec lui, et elle s'amusait énormément à faire parler d'eux. Alors que la rentrée n'était pas encore là. Mais elle n'avait pas la chance de rencontrer des James à tous les coins de rues. Les choses seraient plus simples sinon. Passons.

Pour l'heure elle voulait surtout se changer les idées et pour cela elle allait profiter d'un instant de détente avec l'un de ses amis. Christian et elle se connaissait depuis un moment maintenant et ils avaient beaucoup de choses en communs. Quand ils étaient tous les deux la discussion était vive, et rapide, ils étaient de grandes pipelettes quand ils étaient réunis et ils adoraient cela. Mais quand ils avaient compris que parler beaucoup déssécher un peu la gorge ils avaient pris l'habitude de se retrouver dans des cafés. AU moins ils pouvaient boire à volonté tout en papotant comme deux commères.
Ils arrivèrent sur les lieux en même temps et allèrent tout de suite s'asseoir sur une table en terrasse. Afin de pouvoir fumer tranquillement. « Moi aussi je très heureux de te voir ! ça faisait un petit bout de temps déjà, avec tout ce qu’il s’est passé cet été ! » Alors qu'Alice sortait sa cigarette et qu'elle en proposait une à Christ, il fit de même avec une synchronisation déconcertante. Ils étaient vraiment sur la même longueur d'ondes. L'été avait été terrible, mais lui semblait aussi déjà loin. Est-ce qu'elle avait eut des vacances ? Elle ne s'en souvenait pas. Elle avait eut un été terriblement éreintant, et cruel. Souffrance, dépression, pseudo-anorexie, elle était passée par pas mal d'états assez minables. Mais tout cela avait changé, et elle était revenue à Oxford tel le Phoenix qui renait de ses cendres, plus majestueuse que jamais. Ete de merde.
Pour le reste elle commença déjà à se plaindre de sa journée, justifiant son besoin de cigarette. « Tu n’as pas eu de chance ! Ma journée a été vraiment lumineuse, encore plus maintenant que tu es là, splendide, comme toujours. » Elle sourit à son ami. Il était le soleil de sa journée tout à coup, avec son sourire magnifique et son visage de bout en train. Elle adorait le visage de Christian, et c'était un terrible compliment venant d'Alice. Il avait vraiment quelque chose d'agréable et même de rassurant sur lui. Le visage de l'ami idéal, sans qu'elle ne puisse expliquer pourquoi. C'était génial de l'avoir à ses côtés. Elle se sentait bien mieux dans sa peau tout à coup. Elle entama la conversation en lui demandant comme il allait et comment avaient été ses vacances. Elle n'avait pas eu de nouvelles de lui, comme de personne d'ailleurs puisqu'elle s'était coupé de toute vie sur terre, mais était assez curieuse de savoir ce qu'il avait bien pu faire de sa vie durant ces deux mois d'été.
« Eh bien écoute, mes vacances, c’est la routine des cours, sans les cours. J’ai enchaîné les soirées, comme toujours Je ne fais que ça, de toute façon Et toi ? J’ai entendu dire qu’elles ont été mouvementées, comme vacances ! » Soirée étudiante, et far niente, voila à quoi auraient du ressembler ses vacances. Mais cela n'avait pas été le cas. Elle avait enchainé les scandales, les engueulades, les disputes, les déprimes, les retrouvailles.... Atroce maintenant qu'elle y pensait. Elle avait même eut une aventure lesbienne. C'est pour dire comme ca vie avait prit un tournant tout à fait particulier durant ces deux mois. « Tu ne lis pas les journaux people ? J'ai dû faire la une plus d'une fois : quand j'ai embrasse Eden Winchester avant de passer la nuit avant elle. Quand j'étais ivre et à moitié nue à une fête à Paris. Quand j'ai été vu avec un coquard et un bleu énorme sur la jour gauche quittant Paris, annonçant que je disparaissais pour le restant de l'été. Quand je me suis mariée à Las Vegas avec Eliakim Crowlley que j'avais décidé de quitté après qu'il m'ait trompé avec son ex qui est un mec... Et après que j'ai perdu notre bébé en faisant une fausse couche parce que je prenais des médocs et que je n'arrivais pas à dormir. Je crois que cet été à duré une putain d'éternité. » Dit-elle en terminant sa première cigarette, en prenant une seconde dans la foulée alors que parler de cela lui faisait remonter tous les souvenirs aussi désagréables fut-il. Elle l'alluma, et regarda son ami.
Elle avait les traits un peu tiré, mais son maquillage délicat caché la majeur partie des cernes. Rien ni personne ne pouvait remarqué que cela faisait des mois qu'elle prenait des somnifères pour arriver à trouver le sommeil le plus naturellement possible, augmentant les doses à mesure que la rentrée approcher et tous les évènements qui l'accompagnaient aussi. « J'ai aussi passé une dizaine de jours en Sicile avec mon cousin, et c'était juste fantastique.... Dire que mes vacances ont été tout sauf des vacances serait peu dire. Mais je suis ravie d'être rentrée. Oxford m'avait manqué. Et tu sais quoi ? J'ai emménager avec Eliakim. Officiellement. Je vis dans son appartement, et nous cherchons une maison. » dit-elle en souriant. Annonçant cela à la manière d'un triomphe. Elle arrêta un serveur et se tourna vers Christian. « Je prendrais un muffins et un thé vert, et toi que veux tu ? C'est moi qui offre aujourd'hui. » Dit-elle avec toujours le même sourire sur le visage. Elle était bien, ravie d'être avec son ami.
« Cette nouvelle année risque d'être mouvementée je me trompe ? »

Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux !
Christopher & Alice
Parler de tout et de rien avec un ami. Alice ne connaissait pas de meilleures manières de se détendre après une journée aussi dure que celle qu'elle venait de passer. Elle était éreinté, sur les nerfs, et elle avait besoin d'une dose de ralage en bon et due forme. Christian était l'ami parfait pour cela. Elle n'avait pas d'autres amis comme lui, et c'était parfait. Alice était quelqu'un de très entouére. Elle pouvait voir une personne différente qu'elle appréciait tous les jours toutes l'année si elle le voulait. C'était une fille qui savait parler et se faire apprécier des autres. Mais elle avait aussi appris à avoir de l'exigence. Elle ne voulait pas être vue avec n'importe qui. Christian était son filleul dans l'enceinte du cursus de Politique. Elle était ravie d'avoir été choisie pour être sa marraine. Le courant entre eux était passé directement. Peut être un peu trop d'ailleurs, car la jeune femme plaisait très clairement à son filleul. Mais le repousser suffit à rendre leur amitié platonique aujourd'hui. Elle en était ravie. Ils ne se racontaient pas forcément leur vie dans toutes les détails, mais quand une chose les faisait chier ils savaient qu'ils pouvaient se faire confiance. Alice ne serait pas du genre à donner les détails de la vie de Christian à l'Oxymoron pour faire le buzz. Et elle savait qu'il n'était pas Arabella. Il ne lui ferait pas de mal en utilisant ses faiblesses pour cela. Tout comme avec Catherine, Daisy ou Eden, elle savait qu'elle pouvait être elle-même avec lui. Avec le reste de ses connaissances elle était constamment sur la ligne tendue, contrôlant son image et chacun de ses mots pour ne pas risquer de montrer ses faiblesses et ses blessures.
Pour le reste, elle profita de retrouver Christian pour prouver qu'elle avait relativiser ce qu'il s'était passé durant l'été. Elle en parlait avec un air décontracté, détaché. Eludant le fait qu'elle avait sans doute failli mourir d'être loin d'Eliakim. Qu'elle avait perdu presque quinze kilo, et quand on la voit on sait que cela peut faire des dégâts. Elle avait été proche du point de non-retour. Mais elle était revenue. Elle était Alice Kensington, elle était increvable. « Eh bien non, les journaux people, je ne les lis pas souvent. La plupart du temps, j’ai les scandales en direct, alors je n’ai pas besoin de lire les résumés de ce que je sais déjà. Par contre, d’après ce que tu m’as raconté, j’aurais peut-être mieux fait de les lire pendant les vacances. J’en aurais appris des choses ! » C'est pas faux. Le scandale faisait partie du paysage à Oxford, alors il était facile de se passer de lire les journaux. Sauf l'Oxymoron, qui était sans doute le quotidien le plus lu à Oxford. Mais effectivement il s'était passé énormément de choses durant l'été. Pour sa part elle avait été au coeur de son propre scandale et cela lui avait suffit. Elle avait vécu beaucoup trop de choses. « Après un été comme celui-là je prendrais bien des vacances. » Dit-elle en se mettant à rire. Et c'était peur dire. Des vacances elle en rêverait presque alors qu'ils venaient tout juste de reprendre les cours. Elle reprit en lui racontant qu'elle était partie en Italie, et qu'elle avait même emménager avec Eliakim. Un nouveau départ qui la rendait toute chose. Elle était une femme comblée et cela se voyait. « L’Italie est un très beau pays, d’après ce que j’ai entendu ! Tout là bas serait beau, même la population. Est-ce vrai ? Et si en plus, les choses vont mieux entre Eliakim et toi, c’est que tes vacances mouvementées auront été récompensées par quelque chose de mieux ! » L'Italie était le plus beau des pays qu'elle avait visité. Et elle avait été quasiment partout sauf dans les pays d'Orient. Elle adorait l'Europe et l'Amérique. Elle prenait des vacances New-York tous les ans, au moins trois semaines. Pour profiter des expositions et des grands évènements people de la capital du monde. C'était la capitale du monde selon elle. New-York City. Passons. Du reste, elle était heureuse qu'il la félicite pour Eliakim et elle. D'autres de ses connaissances l'avait mise en garde. S'il l'avait trompé déjà une fois, il allait recommencé. Cette idée, cette petite voix vicieuse restait dans un coin de son esprit. Mais elle ne devait pas douter de son homme. Elle n'avait pas le droit de douter d'Eliakim. «  L'Italie est fantastique ! On devrait y aller ensemble un jour ! Tout est sensationnel là-bas. L'italien c'est comme de la musique. La nourriture est la plus succulente au monde. Et les Italiens ont cette … Prestance virile et machiste. Même les femmes sont machos là-bas ! » Dit-elle sur le ton de plaisanterie.

Le serveur vint prendre leur commande, et Alice annonça qu'elle offrait sa tournée. Elle pouvait bien faire cela sans se prendre trop la tête. Son porte monnaie n'en souffrirait pas du tout. « Je vais prendre un café et un muffin également, au chocolat le muffin. » Alice leva les yeux au ciel. Elle n'aimait pas le chocolat, mais Eliakim en était fou. Il y avait du chocolat partout chez eux, et cela la faisait beaucoup rire. Christian semblait être pas mal à atteint de ce côté-là lui aussi. C'était amusant. Le serveur repartie, et les deux amis se retrouvèrent à nouveau seul. « Je ne sais pas vraiment, j’ai bien l’impression qu’il risque d’y avoir des changements cette année, quant à savoir ce qu’il se passera, je ne suis pas devin. » Elle se tourna vers lui et se pencha sur la table sur le ton de la confidence. « Et toi tu espère quoi pour cette année ? Personnellement ? » Demanda-t-elle. Désireuse de savoir ce que son ami voulait, espérait ou ce dont il rêvait pour son année à venir.

Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux !
Christopher & Alice
« Pourquoi tu ne les prendrais pas ? Tu les as bien méritées, d’après ce que j’ai compris ! Un été comme ceci n’est pas réellement des vacances. » Alice se met à rire face à cette idée. Prenant une seconde cigarette elle la met entre ses lèvres et l'allume pour en savourer les effets. Elle ne devrait pas fumer autant, mais c'est tout ce qu'elle a trouvé aujourd'hui pour calmer ses nerfs qui sont à vifs. Putain de rentrée de merde, elle fait ce qu'elle peut pour garder son calme, mais elle a l'impression d'être entourée d'incompétents c'est terrible. Elle pourrait en devenir folle c'est indéniable. Alors après les vacances d'été - peu reposante - qu'elle avait passé, elle avait bien le droit de partir pour une semaine afin de prendre un peu de repos. « Tu as raison. Fuck la rentrée, je devrais laisser tomber et prendre une semaine de vacances. » Dit-elle en haussant les épaules. Rigolant cependant, sachant pertinemment que c'était une chose impossible. En septième année de Politique elle avait pas mal de boulot cette année. Elle allait faire pas mal de nuit blanche elle le sentait arriver à douze kilomètres. Quelle vie !
Du reste, elle avait envie d'aller en Italie. C'était un pays magnifique, et elle en avait peu profiter durant l'été. Sauf avec Angelus, un petit peu. Mais elle était si mal qu'elle n'avait pas réellement de souvenir de ces promenades dans les petites villes de Sicile. Alors pourquoi ne pas partir là-bas avec des amis ? Avec Eliakim ? Peut être qu'ils pourraient former une petite bande pour prendre quelques jours dans une villa ? Et en profiter pour faire des soirée à l'Italienne, parlant fort et mangeant des pâtes excellentes. Peut être pour profiter de la beauté des Italiens pour le plaisir de leurs amis célibataires comme Christian ? « Nous devrions réellement y aller ensemble ! Emmène Eliakim avec toi s’il le faut, je trouverais peut-être quelqu’un à ma hauteur, qui sait ? » Alice hausse un sourcil approbateur. « Alors c'est noté ! Partons en Italie pour les prochaines vacances ! » Dit-elle avec un immense sourire, ravie à l'idée de cette perspective. Elle s'imaginait déjà profiter de la chaleur douce de l'Italie avec que l'Angleterre serait sous l'emprise du froid hivernale. Délicieux. Elle prit son portable et nota qu'elle devrait en parler à Eliakim. Elle était sûre qu'il dira oui, toujours heureux de partir, de voyager. Toujours prêt à profiter d'un peu de temps avec sa femme et avec leurs amis.

La conversation continua sur d'autres sujets, jusqu'à en venir à l'année qui débutait. « Ce que j’espère pour cette année ? » C'était la question qu'Alice venait de lui poser. Elle savait que Christian n'était pas du genre à se poser trop de question, profitant de sa vie au jour le jour, mais la jeune femme espérait qu'il avait quelques projets où elle pourrait l'aider. Elle était la recherches de quelques victimes, et de quelques projets d'envergures, désireuses de s'amuser un peu durant cette année. Désireuse de faire valoir son pouvoir après un été à faire la con dans les soirées étudiantes de Londres et des environs avec Eden. Un été où elle s'était perdue. « Tu sais, je vis presque au jour le jour. Je n’ai pas d’idées fixes, pas de projets pour mes études ou quoi que ce soit d’autres. Bon, en y réfléchissant, j’ai toujours eu cette envie d’intégrer les Riots, ce serait peut-être le couronnement de ma scolarité. J’ai été élevé dans cette optique, après tout. » A peine eut-il fini de parler qu'on vint leur poser leur commande. Des muffins frais, dont un qu'elle prit entre ses doigts pour le décortiquer. Il voulait faire parti des Riot ? Il en avait l'envergure, mais arriverait-il à se faire repérer ? C'était une chose qu'elle adorait découvrir depuis qu'elle faisait partie des Posh. Elle était une membre respectée à présent, faisant partie du club depuis une année. « J'ai hâte de te voir tout faire pour avoir leur attention. » Dit-elle en mettant un morceau dans sa bouche, sa cigarette sur le cendrier de la table fumante encore. Elle mâchait le muffin, et lâcha un râle de plaisir. C'était délicieux ! « Sinon doit-je comprendre que personne n'est à ta hauteur à Oxford, Chaton ? Il n'y a vraiment personne pour atteindre ton corps de Don Juan ? » Demanda-t-elle en souriant, se moquant gentiment de lui. Elle ne l'avait jamais vu en couple, mais elle connaissait ses talents de dragueur pour y être passé quand ils s'étaient rencontrés. Jusqu'à ce qu'elle se refuse à lui, préférant les étreintes d'Eliakim. « J'adorerai que tu entres chez les Riot. On formerait un duo démentiel ! »

Un café ? Un muffin ? Tout ce que tu veux !
Christopher & Alice
« Fuck la rentrée, fuck les cours, disons fuck à tout et ne faisons plus rien de nos journées, ou voyageons ! » Crie de coeur de deux étudiants d'Oxford. Elle est belle l'élite de la nation anglaise, pense-t-elle avec ironie. Cela ne l'empêche pas de rire. En réalité ils sont plutôt bons élèves. Bon il faut dire qu'Alice ne terminera sans doute pas major de sa promotion, mais elle ne s'en tire pas trop mal. Son talent en manipulation, et sa capacité à comprendre le monde qui l'entoure en un clin d'oeil l'aide plutôt bien dans les études en politique. Elle a trouvé sa voie, dirons-nous. Car il est évident que la jeune femme est faite pour ces études. Un jour elle reprendra l'entreprise de son père, et elle sera au sommet de la hiérarchie médiatique anglaise. Il y a de quoi être assez surexcitée et fière. N'est-ce pas ?
Pour l'heure elle avait surtout envie de prendre des vacances, épuisée par l'été qu'elle venait de passer. C'est naturelle qu'ils en vinrent à parler de l'Italie, un pays que la jeune femme appréciait tout particulièrement depuis qu'elle y allait l'été avec son cousin. « Il paraît qu’il fait toujours chaud en Italie, c’est vrai ? Parce que le temps maussade d’Oxford, c’est pas toujours la joie. » Elle sourit, et réfléchit un instant avant de répondre. « C'est constamment ensoleillé, ca change de l'humidité anglaise. Mais le pays le plus caliente restera l'Espagne ~ » Dit-elle d'une voix chantonnante. Elle n'a que rarement été en Espagne. Quand elle était au lycée, avec Iseult, elles allaient passer quelques week-ends festifs pour se changer les idées. Mais rien de plus. Quant à l'Italie, il y avait quelque chose de plus classe, de plus ancien, de plus classieux, quelque chose qui poussait la jeune femme à vénérer l'Italie, tout comme elle adorait l'Espagne. Elle adorait voyager. Vraiment.

La conversation dériva sur le Riot Club, et la jeune femme avoua qu'elle attendait de découvrir le Christian du Riot club. Une chose qui sembla vexer le jeune homme sans qu'elle le comprenne. « C’est bien dommage, parce que je n’ai aucune envie de me plier en quatre pour qu’ils me remarquent, s’ils doivent m’intégrer dans leur Club, c’est parce qu’ils m’auront vu d’eux-même, sans que j’ai besoin de les supplier. » Elle  hausse un sourcil. Thuglife pense-t-elle en retenant un rire. N'aurait pas comprit les règles du jeu ? Elle lève les yeux au ciel et se penche vers lui sur la table. « Mon ange, de part ta richesse et ton nom tu es sur leur liste déjà. Mais tu n'es pas le seul. C'est une question de manipulation et d'images. Montre que tu es le plus capable de détruire les autres pour être le seul au sommet. Personne ne te parle de jouer du oukoulélé à poil dans la fontaine Mercury. » Dit-elle avant d'ajouter. « Bien que j'imagine facilement cette scène délicieuse... » Haussant un sourcil, il se laisse aller sur sa chaise en riant.

L'amour, vint finalement dans la conversation. L'amour est au coeur des êtres, et des inquiétudes. L'incapacité de trouver l'être qu'il convient. L'incapacité d'être heureux. Elle avait mis du temps à accepter le fait qu'Eliakim était fait pour elle. Elle avait souffert le martyre à cause de lui. Elle devait reprendre confiance en eux, et avancer à nouveau à ses côtés aujourd'hui. L'amour est une bataille vers le bonheur. « Les gens sont à la hauteur pour passer la nuit avec moi, mais pas pour le rester. Les personnes à Oxford sont géniales, pour la plupart, mais juste pour passer une nuit avec quelqu’un, si tu vois ce que je veux dire. Après, il y a les personnes que je n’arrive pas à avoir, ce qui m’énerve quelques fois ! » Elle rie de bon coeur. Imaginant quelqu'un se refuser à Christian. Presque impossible, pense-t-elle connaissant les techniques de drague du jeune homme. Sans doute si Eliakim n'avait pas déjà été dans sa vie elle aurait couché avec Christian. Il est sexy. Et il est intéressant. Ca devrait suffire à la majorité des personnes.
On vint leur apporter leurs nourriture, et leurs boissons, et ils commencèrent à manger de bon coeur. « Toi chez les Posh, moi chez les Riots, unis dans le plus haut de la pyramide d’Oxford, ce serait génial ! » Elle lève son thé vert en guise de consentement. C'est sur qu'ils pourront tout démonter tous les deux. Elle sourit, souffla sur la boisson chaude et en but deux gorgées. « Oxford à nos pieds. »  dit-elle avec son orgueil si sensuel. « Mon père me met la pression pour faire un stage dans l'entreprise familiale. Je pense que cette année je ne pourrais pas passer outre. Je pense qu'il me prépare à terminer mes études. Je vais devoir me trouver une descendante. Tu n'aurais pas des noms ? J'ai du mal à trouver des gens à la hauteur cette année. Est-ce que c'est moi ou Oxford ouvre ses portes à tout ce qu'il se fait de plus médiocres d'année en année ? »