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 (abandonné) La rage de vivre (anandrea)

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MessageSujet: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptyMer 2 Sep - 16:03

La rage de vivre


 
feat : Ana & Andrea

La douleur avait laissé place à la rage de l’incompréhension. Ne pas comprendre était finalement le plus terrible. J’avais cherché la réponse dans notre maison, dans ses moindres recoins. Mais rien, aucun indice. En même temps on venait simplement de s’installer ici alors il n’y avait pas grand chose. Mais je le faisais chaque jour, j’en pleurais, j’en hurlais de rage. Je devenais cette fois-ci complètement fou. La chute était toujours plus vertigineuse, plus rapide. Je ne sais pas quand est-ce que je toucherais le fond, mais j’y vais comme un train à grande vitesse.

Encore aujourd’hui la rage s’empare de mon corps, mais une rage différente. Pas celle de découvrir la vérité quand à la disparition de mon fiancé, qui était tout à fait intentionnelle, j’en suis convaincu maintenant. Il n’y avait pas d’autre raison. Je suis juste, comme toujours le dernier des crétins. Alors d’une colère noire, je  décide de tout faire valser. Les meubles, les papiers, tout dans un cri de colère et de rage folle. J’étais toujours aussi méconnaissable. Je me renferme de plus en plus sur moi-même. Je devenais réellement un vrai ours mal léché, irritable et solitaire.

Je faisais très certainement un boucan pas possible. LEs voisins devaient donc m’entendre, mais c’était bien la dernière chose à laquelle je songeais. LA seule chose que je voulais en ce moment même c’était tout détruire, tout ce qui se rattachait à Aaron , je ne voulais plus l’avoir sous mes yeux. Je ne supportais plus le moindre objet qui se rapportait à l’être que j’aimais le plus à la fois et que je détestais en même temps. La meilleure chose à faire aurait été de revendre cette fichue maison que l’on a acheté ensemble, mais j’en suis incapable. Je préfère encore croire, qu’il finira par revenir, que d’arrêter de croire. Oui c’est idiot, je le sais bien, mais arrêter de croire c’est arrêter de vivre. Je devais vivre cette douleur seul.
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Anastasia S. Fitzwilliam




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MessageSujet: Re: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptySam 5 Sep - 23:13

La rage de vivre.
Andrea & Anastasia
J'angoissais, alors que la voiture s'élance sur l'autoroute en direction d'Oxford. A peine revenue de mon voyage aux Etats-Unis avec mon fiancé me voici en route pour rejoindre mon frère. Mon futur mari est resté à Londres pour ses affaires, et j'en suis ravie. Je déteste avoir à passer du temps avec lui. Pas qu'il fut un être méchant ou laid. Il n'était pas Néo. Il était un jeune entrepreneur, riche, dans le monde de la banque, que ma mère avait apprécié. C'est mon beau-père qui s'est décidé à me le présenter, afin de me voir oublier son fils et passer à autre chose. Si cela peut lui faire du bien de le penser alors je veux bien jouer le jeu de la futur fiancée. Peut être qu'il autorisera Néo à revenir. Peut être qu'il n'a aucune idée de là où se trouve Néo... Néo... M'as tu abandonné ? Penses tu à moi parfois ? Moi je n'ai jamais pu t'oublier.
Jamais. L'amour était la chose la plus terrible au monde. La preuve en était de la douleur atroce que ressente les gens amoureux. Personne ne pouvait logiquement désirait mourir pour quelqu'un d'autre. Sauf les amants délaissés. Si je me retenais à l'idée que Néo reviendrait pour ne pas sombrer, je ne me laissais plus approcher aussi facilement aujourd'hui. Plus d'amour, plus de sentiment. Du sexe pour ne pas se sentir trop seule, des amants et des maitresses pour briser l'impression de n'être plus rien d'autres qu'une coquille vide. Car c'est ce que je suis en l'absence de l'être qui donne le sens à ma vie. Néo était mon soleil, la raison pour laquelle je voulais un avenir. Il était le centre de mon univers. Il était tout. J'ai dû m'habituer à être Anastasia, tout simplement. Ne plus être à Néo, ne plus être sa femme, son amoureuse, son âme soeur. Être Anastasia, seule et esseulée. Face au monde.
L'amour est cruel. Amoureux le monde entier semble tourner autour du seul être que l'on regarde, que l'on aime, que l'on caresse, que l'on touche. Et lorsqu'il décide de nous quitter ? Et lorsqu'il décidait de partir ? Que nous restait-il alors ? Andrea n'avait plus rien. Mon frère n'a plus rien, abandonné par l'homme qu'il aimait, et qu'il voulait épouser. Je n'aime pas Aaron. Je ne l'aime pas depuis qu'il est parti la première fois. Je ne suis pas étonnée de voir qu'il a recommencé. Fou. Stupide. Il a signé son arrêt de mort aujourd'hui.

Abandonné mon frère était capable de tout, et je le savais pertinemment. C'est ce qui expliquait mon retour précipité à Oxford. Cela faisait deux jours que j'avais appris la nouvelle. J'étais alors à Stanford. Pour un week end avec mon fiancé, mais aussi pour les affaires. Les compétitions intra-universitaires qui concernaient les clubs et associations d'Oxford et qui demandaient une prise en charge financière. Passons, cela n'est pas la question du moment. Andrea est violent, voila ce qu'elle avait appris. Apprenant le départ d'Aaron elle a demandé l'aide d'Eliakim pour prendre soin de son frère le temps qu'elle revienne sur place. Eliakim avait passé une soirée assez mouvement avec Andrea. Ce dernier n'avait pas hésité à frapper son ami, sous le coup de la douleur, de la solitude, et de l'injustice. Il n'aurait jamais dû avoir à souffrir à nouveau de la sorte. Jamais. Et pourtant Aaron lui faisait ressentir cela à nouveau. Enfoiré.
Arrivée à Oxford je demande au taxi de me déposer dans l'allée où vivait son frère. Je sors, paye, et me retrouve seule avec ma valise. Je ne suis pas passée par chez moi Andrea est plus important. J'espère qu'il est là, et j'espère que ca va. Autant que cela peut aller. Du reste, j'entre dans le quartier où se trouve la maison qu'il s'est offert avec Aaron. Amoureux, couple heureux. Foutaise. Un cris déchire le ciel et un voisin vient me trouver. "ANASTASIA ! Vous tombez bien ! Il y a des bruits terribles chez votre frère, et il ne nous laisse pas entrer ! " Scandale. Je pars en courant laissant la valise à l'arrière. Je viendrais la retrouver plus tard. Seul dans les mains se trouve les clés de l'appartement de mon frère. Il hurle à nouveau, sa voix est déshumanisé. Il n'est plus lui. "Je m'en occupe. Je vous remercie." "Vous ne devriez pas y aller, il risque de vous faire du mal..." regarde choqué, violent. Sans discussion, il devait faire ce que je demandais. "C'est mon frère." et tout était dit. Jamais je ne l'abandonnerai moi. Je resterai à supporter les coups. Moi. Je l'aimais. Moi.
J'utilise les clés et entre sur un champ de bataille où mon frère semble vouloir tout détruire. Il ne me voit pas. Ou il ne veut pas me voir. Alors je m'élance vers lui et retient son bras qui va pour détruire un cadre photo une fois encore - à en juger les éclats de verres qui se trouvent déjà à terre. "ANDREA ! Andrea Je suis là. Ca va aller... Calme toi, respire. Qu'est-ce que tu as fait bordel ?" Les morceaux de verre et d'émailles jonchent le sol. Des photos déchirées et pietinnées. Hystérie d'un homme qui souffre. Seul. Il est seul. Ou pas, je suis là. Toujours là pour toi mon frère. Je t'aime. Je me tourne vers lui et enserre son corps. Lors des crises de colère et d'hystérie, l'étreinte violente et forte autour des membres - jambes, bras, torse - permet de calmer la pression sanguine et de calmer les nerfs. Parait-il. "Je suis là, Honey (le surnom ancien me revint automantiquement) je suis là... excuse moi je ne pouvais pas venir avant mais je suis là. Que fais tu ? Comment vas tu ? Parles moi ... " Anastasia et Andrea contre le reste du monde.
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MessageSujet: Re: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptyLun 14 Sep - 1:20

La rage de vivre


 
feat : Ana & Andrea

J’étais seul, désespérément seul. Mais c’est ce que je voulais. M’enfermer pour ne plus voir personne. C’était tout ce que je méritais apparemment. Mon destin est de finir seul, certainement enfermé avec pour seul amis des cadavres de bouteilles de toutes sortes d’alcool. Mais pour le moment je faisais le vide dans l’appartement comme dans ma vie. Je virais tout ce qui pouvait me rappeler Aaron. Le plus simple aurait très certainement de déménager, mais je ne pouvais pas m’y résoudre, comme si un mince filet d’espoir me reliait au retour plus qu’improbable d’Aaron. Comme si après ce silence long de plusieurs semaines, il allait réapparaître comme une fleur. Je suis bien trop naïf, encore bien trop amoureux pour voir la vérité en face. Cette vérité douloureuse, qui me met totalement hors de moi. Qui me transforme en quelqu’un d’autre. En quelqu’un d’étranger à tout ceux que je connais.
Oh il pouvait bien essayer de me joindre, de venir frapper à ma porte, ils ne tombaient que sur un mur de silence, d’ignorance. Je ne voulais voir personne, car je sais qu’ils me diront de passer à autre chose et je ne parvenais pas à me résoudre de tourner la page de l’amour de ma vie. Mais pouvais-je seulement tourner la page d’un tel amour dévastateur et exclusif ? Je n’en suis pas certain que notre histoire soit un jour terminé. Aaron ne nous a pas laissé le temps de rompre, de mettre une croix définitive sur notre relation. Tout ce que j’ai ce ne sont que des questions, et des interrogations à ne plus en finir. Pourrais-je supporter de ne pas avoir encore de réponse ? Je ne pense pas, mais il ne m’a pas laissé vraiment le choix, j’allais certainement devoir apprendre à vivre avec une histoire non achevé. C’était le plus difficile à accepter. Mais ainsi va la vie et je dois continuer d’avancer, même si j’en suis incapable à l’heure qu’il est.
Je m’étais fourvoyé une première fois, et je pensais que je ne me tromperais pas cette fois-ci, c’est pourtant tout le contraire qui se passa. Il s’était encore joué de moi, il avait décidé de faire sa vie seul, il avait certainement ses raisons, mais cette fois je n’avais rien fait pour l’induire à rompre avec moi, au contraire je m’étais montré plutôt possessif envers lui, et quand bien même les derniers évènements ayant été douloureux, on a toujours été plus que francs l’un envers l’autre. Nous cacher des choses ne nous avait nuit plus que préserver l’autre dans une quiétude inutile.

Mais je m’étais enfin réveillé de cet état de latence, comme un comateux. Mais ce n’était pas bon. Je laissais désormais échapper ma fureur, ma colère. Il ne valait mieux pas se mettre en travers de mon chemin en ce moment. J’étais un vrai connard, je n’ai pas peur de l’admettre, mais c’est Aaron qui me rend ainsi, l’amour obsessionnel que je ressens pour lui laisse un grand vide dans mon esprit. Et dans ma vie. Je dois trouver un moyen de panser mes blessures, et pour le moment le seul exutoire que j’ai trouvé se résume à la boisson et à la violence. Pas contre autrui, parce que personne n’a encore eu le malheur de se trouver sur mon chemin, mais contre les objets qui subissaient tous un triste sort les uns après les autres. Et la boisson était finalement devenue ma meilleure alliée dans ce moment de flottement. Je ne supportais pas très bien l’alcool, ce n’était pas un secret pour tout ceux qui me connaissait, mais c’était la seule chose qui pansait mes blessures.
Pour le moment, je détruisais tout ce qui se trouvait dans l’appartement sans que cela n’apaise ma rage et ma colère. Cela devait faire une heure ou peut-être plus, et je n’avais pas conscience du boucan que je produisais et qui devait déranger très probablement mes voisins, mais c’était le dernier de mes soucis. Le moindre mur me rappelait Aaron, nos étreintes passionnées, nos disputes et nos réconciliations. rien n’était neutre, et pourtant je ne pouvais pas envisager de quitter cet endroit, je dois aimer me faire souffrir pour rester dans cet endroit. J’avais appris que ma soeur était pour le moment loin d’Oxford, ce qui, je dois bien l’avouer, m’arrange. Je n’ai pas envie de la voir, j’ai bien trop peur de lui faire du mal, je ne contrôle plus rien. Et je m’en voudrais plus que tout si elle venait à se prendre un mauvais coup par ma faute. C’est le summum aujourd’hui, je sais qu’il fallait que je passe par là pour finir par me résigner et peut-être rebondir d’ici quelque mois. J’étais seul, solitaire. Et ça me faisait du bien de redevenir quelque peu asociable. J’en avais besoin.
J’entends à peine la porte d’entrée se refermer, encore pris dans mon excès de violence. Je ne t’entends même pas arriver derrière moi. Il a fallu que tu cries pour que je sursaute et m’arrête dans la destruction de toutes les photos de moi et Aaron. J’affiche une tête d’hébété, tu m’avais surpris sur le fait. J’en tremblais encore de rage. Ne t’approches pas, je ne peux pas t’assurer de retenir ma force. Mais aucun mot ne sortait de ma bouche. « LAISSE-MOI ! » Je hurle, incapable de me retenir. Mais tu finis par t’approcher, par me serrer dans tes bras frêles. tu avais beau être beaucoup plus mince que moi, tu avais une force incroyable quand il s’agissait de me contenir. Mais je me retenais car je ne voulais pas te faire de mal. Mais je ne peux pas te parler, je secoue donc frénétiquement la tête pour refuser de te parler. Parler veut dire rendre la chose réelle et j’en suis encore incapable, je ne suis pas assez fort pour supporter la douleur de la réalité.

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MessageSujet: Re: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptyJeu 17 Sep - 0:23

La rage de vivre.
Andrea & Anastasia
La peur s'insinuait en elle alors que Néo la quittait. Il était en train de partir, et elle était terrifiée. Personne ne pouvait comprendre, personne ne savait ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment-là. Elle avait envie de tout détruire, elle avait de toute envoyer en l'air, elle avait envie de brûler sur le bûcher des amours perdus. La colère s'insinuait doucement en elle alors qu'elle restait cloitrée dans sa chambre. Elle entendit des murmures de l'autre côté, comme si quelqu'un essayer de lui parler. Elle se tourna vers la porte, et se mit à la hauteur de la serrure. Le regard bleu de Néo la regardait, souriant à travers sa pupille doré. Elle sourit, les larmes ravageant déjà son âme. « Ne m'oublie jamais, Ana. Je reviendrais. » Dit-il en plaçant sa bouche à la place de son œil. Elle sourit, et laisse un rire démentiel échapper de ses lèvres. Elle pleure déjà, et soudainement il disparaît, court dans le couloir, et rejoint son père en bas. Il doit l'accompagner à l'aéroport où un avion attend Néo pour le conduire à New-York City, chez sa mère. Anastasia doit se résigner à le voir la quitter, et ne plus jamais le revoir. Elle ne pourra plus jamais le revoir. Elle ne pourra plus jamais être elle-même, telles en avaient décidé leurs parents. Condamnée par une décision injuste, Anastasia regardait le soleil qui descendait à l'horizon à travers la fenêtre de sa chambre. Elle entendit quelques voix discuter en bas, puis une porte qui claquait. Et un moteur qui démarrait. C'en était trop pour elle. Sortant soudainement de sa chambre, elle dévalait les marches, et se retrouva très vite dans les rues à courir derrière la voiture qui transportait Néo. Ce dernier se toura et la regarda, le regard empli d'un espoir fou et impossible. Incapable de le ramener. Incapable de les sauver, elle courait en ignorant le poing de côté qui commençait à ravager son corps. « NEO ! » Hurlait-elle comme si cela allait faire arrêter la voiture qui allait à vive allure dans les rues d'Oxford. Il faisait de plus en plus sombre. Elle bifurqua dans une rues perpendiculaires, espérant les avoir de face, et arriva sur la route, les deux phares braques sur elle. Tendant les bras pour arrêter le véhicule. Deux scooters passèrent autour d'elle en l'insultant. Néo avait disparu.

Abandonné, il n'y avait sans doute pas de pire sentiments au monde. S'il y avait bien une chose qu'Anastasia connaissait c'était ce sentiment d'abandon. Comme si le monde s'écroulait, incapable de croire que cela était arrivé, alors que la vie était si belle. Amoureuse, l'avenir avec Néo se dessinait avec une parfaite clarté. Et du jour au lendemain il est parti. Elle n'avait pas pu l'empêcher, ses parents ayant pris cette décision pour eux. Pour Andrea la situation était différente. Aaron était déjà parti une fois, ce qui avait détruit le Fitzwilliam, l'anéantissant. Incompréhension d'un homme amoureux prêt à se fiancer avec l'homme qu'il s'était choisi allant à l'encontre des lois en vigueur alors dans le pays, l'amour triomphant dans son esprit. Anastasia était présente lorsqu'il avait appris le départ d'Aaron la première fois. Elle avait vu le coeur de son frère se déchirer sous ses yeux et avait été incapable de le sauver. Personne ne le pouvait. Comment était-ce possible alors que tout ce qui rendait Andrea heureux et vivant s'effondrait soudainement comme un château de cartes ? La première fois déjà l'abandon avait été un véritable poignard dans le couteau de son frère. Le retour d'Aaron avait été un miracle, une bénédiction dans l'esprit d'Andrea qui ne mit pas longtemps à succomber à cet amour si évident entre les deux yeux. Sous le regard inquiet d'Anastasia. Cette dernière n'avait rien contre Aaron lui-même, trouvant qu'il était un garçon gentil et adorable. Mais un enfoiré de première. Qui abandonné son frère pour la seconde fois. Incapable de lui pardonner, elle le tuera de ses propres mains si jamais il osait approcher Andrea une fois encore.
Son frère détruisait son existence, hurlant à la mort, alors qu'il saccageait ce qu'il restait de leur vie à deux. Ce qu'il restait d'une existence faite d'amour et de partage. Un espoir alors que leur mariage se préparait. Que s'était-il passé ? Ne pouvait-elle s'empêcher de penser alors qu'elle resta un instant à regarder son frère perdre le contrôle de lui-même. C'est terrifiée et forte à la fois qu'elle vint vers lui, le retrouver, le réconforter. Malgré tout il n'était pas seul, il ne le sera jamais. Elle ne pouvait pas le laisser, jamais. Les voisins étaient alertés par les cris, et Anastasia les renvoya chez eux avec une voix autoritaire. Elle n'avait pas besoin de spectateurs. C'était son frère qui souffrait, et elle comprenait sa souffrance mieux que quiconque. Il avait tout perdu aujourd'hui. Il n'était plus rien, il n'avait plus personne. Il voyait son monde s'effondrait et était incapable de faire quoi que ce soit pour l'empêcher. Il n'avait plus d'emprise sur rien. «  LAISSE MOI ! » Jamais pensa-t-elle sans oser lui dire. Avant de le prendre dans une étreinte forte, malgré la petite carrure de la jeune femme. Il était incapable de parler, refusant d'affronter l'évidence tant elle était douloureuse. Elle avait peur de le lâcher, peur qu'il ne se blesse. Elle ne pouvait pas le laisser continuer de la sorte. Elle se mordit l'intérieur de la joue avant d'inspirer profondément. Il ne voulait pas affronter cette évidence, et pourtant il le fallait. Le parler, le dire, l'avouer. Aaron était parti et il ne reviendra pas. Pas cette fois. C'était fini. Terrible évidence, découverte macabre qui risquait de laisser son frère au fond du gouffre cette fois. « Il est parti Andrea. Il est parti. Rien de ce que tu pourras saccager ici n'y changera quoi que ce soit. Crois moi. » dit-elle d'une voix sévère, autoritaire, et terriblement mortifiée. Elle savait qu'elle risquait de décupler sa colère, et quant bien même si elle devait se prendre un coup elle s'en fichait. Elle resterait aux côtés de son frère. « Hurle, pleure, frappe si cela peut te faire du bien… Vas-y. Mais tu vas devoir le dire. » dit-elle en lâchant son étreinte sur ses épaules, se reculant de deux pas pour lui faire face.
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MessageSujet: Re: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptyVen 2 Oct - 3:27

La rage de vivre


 
feat : Ana & Andrea

La vie était partie avec lui. Pourtant je ne suis pas le seul, ni le premier et ni le dernier à avoir un chagrin d’amour. Et j’en survivrais probablement. Pour le moment, tout cela me semblait tellement insurmontable. Encore pire que la première fois. Parce que l’amour avait été encore plus fort, plus destructeur. Un amour fusionnel, envahissant, brûlant tout sur son passage. Cet amour, je pensais que c’était une bénédiction, un cadeau du ciel. Encore plus précieux quand j’ai retrouvé Aaron. Mais c’était une malédiction, un torrent de douleur. Une bombe à retardement. On m’a donné quelques mois de bonheur contre une vie de souffrance. Pourrais-je un jour m’en relever et surtout retrouver goût à la vie. J’ai vu les ravages d’un amour détruit sur ma soeur, même si elle ne m’en a jamais vraiment parler, il faut dire qu’à cette période-là, je n’étais pas vraiment disponible aussi. Et puis, une divergence s’était installée entre nous. Pas de quoi entacher nôtre lien fusionnel, cela semblait plutôt être de l’ordre d’un désaccord secondaire, mais qui concernait la femme de ma vie. Ma mère. Je dois bien avouer que je comprends autant la réaction d’Anastasia, que celle de ma mère. Ce qui fait que je me suis toujours retrouvé entre deux feux ardents. Mais jamais je n’ai fais le choix de prendre le parti de l’un ou de l’autre. Peut-être que si j’aurais défendu ma soeur envers et contre tout, tu te serais davantage confié à moi, mais c’est plus fort que moi. Ma mère toujours été ce modèle de courage, elle nous a élevé seule, comme elle le pouvait. Elle a désormais droit à son propre bonheur. Jamais je ne lui ôterais cela. Mais je n’aimais pas te voir souffrir, et je m’en étais rapidement trouvé démuni. Cela était de ma faute, je combattais également mes propres démons, et je n’étais pas en état de t’aider alors qu’aaron venait de me faire la pire des choses. L’abandon avait toujours été un sujet tabou dans la famille. On préférait se taire plutôt que d’aborder des choses trop douloureuses à surmonter. Encaisser, avoir la tête haute et sourire face au monde, c’est ce que je savais, normalement, faire de mieux. Mais aujourd’hui j’étais vidé, lassé de la vie. Pourtant l’idée d’en finir, bien qu’elle m’ait frôlé, commençait à me répugner. Je ne sais pas comment je vais m’en sortir mais, je n’ai pas le choix. Je ne suis pas un lâche.

J’étais au-delà de la réalité. J’étais enfermé dans ma propre réalité. Elle est faite de douleur, des yeux hypnotiques d’Aaron, de ses sourires. Je m’enfermer dans cette bulle, pur éviter la triste vérité, il est parti et ne reviendra probablement jamais. Mais je ne parvenais pas à l’accepter. Parce que j’avais toujours penser que l’amour triompherais et que l’on parviendrait à s’en sortir tous les deux. Que le malheur n’oserait pas nous faucher une seconde fois. Pourtant c’est exactement ce qui est en train de se passer. J’y avais encore cru et avait foncé dans cette relation les yeux fermés, croyant qu’Aaron ne me ferait jamais de nouveau faux-bonds et cette fois quelques semaines avant le mariage. J’étais probablement maudit. J’aurais dû comprendre la première fois que le mariage n’était pas fait pour moi. Que le mariage serait une malédiction pour moi. Que peut-être Aaron n’était pas l’homme de ma vie que je pensais qu’il serait. Peut-être que ma vie n’était qu’une succession d’erreur en amour. Mais maintenant j’avais bien compris la leçon et je ne suis pas prêt d’ouvrir mon coeur à quelqu’un d’autre. Je préférais demeurer seul plutôt qu’être mal accompagné. C’était la meilleure solution que j’avais trouvé. J’aurais peut-être dû écouter ma soeur, ma meilleure amie. Qui, elles, pesaient que le retrour d’Aaron était tout sauf une bonne chose. Elles avaient probablement raison, mais j’avais été trop aveugle pour le voir et pour le comprendre. Que l’homme que j’aime finira toujours par me faire du mal. Que l’amour n’est qu’un puit sans fond de souffrance. Pourtant je sais que si Aaron revient, je tomberais de nouveau dans ses bras. Parce que je resterais toujours amoureux de lui, même si un jour j’en viens à tourner la page.
Je n’avais envie de voir personne, que personne ne me sauve. Parce qu’aucune personne ne peut me sauver de ma propre déchéance. Cette douleur j’en avais besoin. Je ne voulais pas l’oublier, je ne veux pas l’ignorer. Même si actuellement elle fait des ravages. Je ne voulais surtout pas te voir, parce que je sais qu’en ce moment je suis capable du pire. Et même de te faire du mal, tu sais que je ne le supporterais pas. Parce que toi, et Eliakim, et Catherine vous êtes les seuls qui me relient à la vie. Que les autres viennent, je m’en fou complètement. Après tout si cela les amusent de faire du voyeurisme, ce n’est pas mon problème. Après tout si ça les intéresse aussi de se mêler de la vie des autres, si mon cas les intéresse, qu’ils jasent. Moi, j’étais dans ma souffrance, dans ma propre bulle. Plus rien ne m’atteignait réellement, à part cette douleur lancinante qui me déchirait littéralement de l’intérieur. Pourtant tu es là en train d’assister à ma seconde déchéance. Comme si tu n’en avais déjà pas assez vu la première fois, non il fallait encore que tu vois l’inimaginable. Tu allais encore me ramasser à la petite cuillère. Tu devais en avoir marre. Mais la première fois, ce n’était rien comparé à cette fois-ci. Parce que cette fois-ci je te rejette réellement, je ne veux pas t’impliquer dans tout ça, je ne veux pas qu’encore une fois tu sacrifies ta vie pour ton pauvre frère qui ne sait faire que des choix pitoyables. Mais je te connais parfaitement, tu es ma soeur après tout, et on a toujours été très proche. Je sais que tu allais essayer de me faire ouvrir les yeux. Mais pourquoi ? Et en aurais-je envie ? Voir la vérité en face est bien la dernière dont j’ai envie. « Non, il va revenir, j’en suis certain. Il ne peut pas m’abandonner, pas encore. Et… Et s’il lui était arrivé quelque chose, hein ? Si je ne l’aurais pas su ? » Encore un objet sur ce meuble que j’envois valdinguer. Cet espoir me tuerait un jour. Mais je ne parvenais pas à y renoncer. « Non je ne le dirais pas, je refuse de le dire. » Plus de colère, juste du désappointement, je suis vidé de toute énergie. « Va-t-en Anastasia. Je te le demande comme une faveur. »
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MessageSujet: Re: (abandonné) La rage de vivre (anandrea)   (abandonné) La rage de vivre (anandrea) EmptyDim 4 Oct - 20:32

La rage de vivre.
Andrea & Anastasia
Un être vous manque et tout est dépeuplé. Jamais Anastasia n'avait porté cette citation dans son estime mais elle n'avait jamais mieux compris un auteur que Lamartine. Autant romantique, touché par la folie et la fourberie des sentiments humains. Destructeur autant que créateur, l'être humain est capable de détruire tout ce qu'il peut faire de mieux. Tout ce qui peut faire de lui un homme. Après tout l'homme était capable d'aimer, de créer la vie, de faire naitre chez l'autre un sentiment d'espoir, de surpassement, et de bonheur. Et l'espace d'un instant il est capable de rendre tout cela désuète. Le détruisant pour ne laisser que la mélancolie, la colère, l’incompréhension. Et l'animal. L'homme est un animal passionné, émotif, prisonnier de ses sentiments. Incapable de les contrôler, incapable d'être plus fort. Incapable de contrôler ses émotions, de réfléchir avant d'agir.
Lorsque Néo était parti elle s'était enfermée dans le mutisme, et durant des mois personnes n'avaient été capable de lui sortir un mot cohérent. La colère s'était transformé chez elle en une haine si forte qu'elle avait été incapable de la sortir de son corps. Alors elle l'avait ravalé, l'enfermant dans une boite au fond de son esprit. Boite de pandore à tout moment sur le point d'exploser. Elle la maitrise, elle enchaine ses émotions, s'interdisant d'aimer à nouveau. Refusant de se montrer comme elle est. Elle n'est plus la jeune femme souriante, elle n'est plus immature, elle n'est plus aussi joviale ni aussi enfantine qu'elle pouvait l'être avant.
Est-ce que les gens ont remarqué la différence ? Son frère sans doute oui. Mais ils n'en parlent pas. Ils n'en parlent jamais. Pourquoi ? Parce que Andrea serait obligé de prendre partie pour elle ou pour leur mère, et Anastasia ne demanderait jamais une telle chose à Andrea. Elle était en colère contre leur mère. Elle avait ses raisons, Andrea n'était pas impliqué dans cette rupture familiale. Leur mère s'était remariée, elle était tombée amoureuse d'un homme avec de l'argent, et assez d'amour pour la rendre plus heureuse qu'elle n'avait été durant leurs enfances. Fort bien. Mais il fallait que cet homme soit le père de Néo. Enfoiré. Anastasia refusait de le voir à nouveau. Elle évitait les repas de famille, préférant passer Noël seule plutôt qu'autour de la table familiale. Sauf lorsque Andrea avait absolument besoin de la voir. Il la suppliait durant des semaines. En six ans elle avait passé deux Noël chez sa mère. La seconde fois elle était partie avant que la Dinde ne soit servie.

La colère, les émotions, le manque, tout cela rendait les êtres fous. Face à son frère elle se sentait impuissante, mais incapable de le laisser. Parce que ses émotions prenaient le dessus, détruisant tout ce qu'il avait créé avec Aaron. Aaron, cet enfoiré. Anastasia ne le portait pas en estime, et pour cause. Elle s'en méfiait comme de la peste. Quant bien même il était un garçon joviale, dont la joie de vivre déteignait sur Andrea, il était aussi vile et fourbe. Assez con pour abandonné Andrea sans nouvelle. Sans un mot. Comme la première fois. Après tout il l'avait déjà fait une fois, pourquoi ne recommencerait-il pas ? A quelques jours de leur mariage. Elle se souvenait la première fois, alors qu'elle se trouvait dans cette bijouterie avec son frère. Le téléphone avait sonné. Le montre d'Andrea s'était alors écroulé. Cette bague – qu'il avait payé une fortune – devenait le symbole de son amour perdu, et déchu. Est-ce que c'était le mariage, l'engagement qui faisait fuir Aaron ? Alors qu'il ne donne pas autant d'espoirs à Andrea. Qu'il ne joue pas les hypocrites. « Non, il va revenir, j’en suis certain. Il ne peut pas m’abandonner, pas encore. Et… Et s’il lui était arrivé quelque chose, hein ? Si je ne l’aurais pas su ? » Anastasia soupira et se tourna vers son frère. Il ne voulait pas voir la vérité en face. Et comment pouvait-elle lui en vouloir ? Après tout Aaron ne lui laissait aucun moyen d'avancer, ou même de savoir quoi faire. Silence, pire encore qu'un mot de rupture. L'ignorance allait rendre Andrea complètement fou, et sa sœur le savait pertinemment. C'était pire de ne pas savoir. C'était pire d'ignorer quoi faire. Mais elle ne se faisait pas d'illusion. Aaron avait disparu, comme il avait disparu déjà une fois. Andrea devait être dans ses numéros d'urgence qui jamais il lui avait quelque chose. Ils vivaient ensemble, c'était la moindre des choses. Si Aaron avait été découvert quelque part, blessé ou pire… Le numéro d'Andrea aurait été trouvé. Elle n'en doutait pas. Mais son frère ne pouvait pas y penser. Il ne pensait pas. Il avait peur de l'avenir, cet avenir qui n'avait plus de substance. Cet avenir qui disparaissait. « Non je ne le dirais pas, je refuse de le dire. » Il est fatigué, son corps s'apaisant soudainement. Un dernier objet qui vole, et son frère qui semble soudainement épuisé.
Il la regarde, elle n'ose rien dire. Elle attend, présente, forte pour ce frère qu'elle adore. « Va-t-en Anastasia. Je te le demande comme une faveur. »  Elle sourit, et pose sa main, doucement, sur sa joue pour le caresser. « Je ne t'abandonnerai pas Andrea. J'étais là la première fois qu'il est parti. Je ne t'ai pas laissé. Je ne te laisserai pas cette fois encore. » Dit-elle avec une autorité naturelle qui la caractérisait à présent. Elle ne pouvait pas simplement tourner le dos à son frère, et le laissait seul. Cette solitude qui risquait de le rendre fou si elle ne faisait pas attention. Il était assez fragile présentement pour faire une connerie. Elle n'en doutait pas. Elle avait peur pour lui.
« S'il lui était arrivé quelque chose nous l'aurions su Andrea… Tu étais son fiancé. Cependant… Si jamais il devait lui être arrivé quelque chose nous finirons par l'apprendre Andrea.» dit-elle, levant les yeux au ciel, peu convaincue par ses propres paroles. « Ne te fais pas trop d'illusions cela dit. Il est déjà parti une fois, il a pu recommencer. » Dit-elle avec une voix plus dure. Colérique. Elle en voulait à Aaron de faire subir cela encore une fois à son frère. C'était injuste, cruel.
« Je ne veux pas te laisser seul… Tu veux venir à la maison quelque jours ? Tu sais que tu es toujours le bienvenue. »



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