HOT TERMINE Un nouveau départ à tes côtés.

Un nouveau départ à tes côtés
Eliakim & Alice
« Bébé, Dépêche-toi ! » Crie-t-elle depuis la cuisine, alors qu'elle rentre de sa promenade avec les deux chiens. Elle entend son homme qui se parfume dans la salle de bain, et lève les yeux au ciel. Ôtant les deux laisses aux animaux, elle va dans la cuisine pour leur descendre un bol d'eau. Les chats viennent rapidement pour réclamer leurs dus, et elle profite pour mettre des croquettes dans la gamelle de Chester et de Kinaï. Les deux chatons se chamaillent un temps, avant de se lécher les yeux, et de venir manger dans la gamelle immense, chacun de leurs côtés. Alice les regardait faire, souriant. Des enfants.
Elle les laissa dans la cuisine, allant dans le salon pour récupérer son sac. Elle vérifia qu'elle avait tout, regardant son téléphone pour voir l'heure qu'il était. Ils n'étaient pas encore en retard, mais si sa diva d'amour ne mettait pas un peu la vitesse ils n'allaient pas tarder à l'être. Cela dit quand on est prêt à payer pour avoir une maison, qu'importe le prix, on pouvait aussi se faire attendre. Elle avait fait appel à l'un des agents immobiliers le plus actif de la région. Mr. Wilson était un ami de son père, c'est lui qui lui avait vendu la maison qu'il possédait à Londres. Une maison magnifique où Alice adorait se réfugier quand elle était fatiguée – le week-end ou les vacances. Elle espérait vraiment qu'il saura leur trouver la perle rare dans la région d'Oxford. Ils avaient de plus en plus le désire de quitter l'appartement d'Eliakim pour avoir une maison à eux. Quant bien même ils vivaient le parfait amour, il y avait bien trop de souvenirs – pour la majorité douloureux – dans cet appartement. Ils s'y étaient blessés plus que de raison, et il était temps pour eux de prendre un nouveau départ. La jeune femme était déterminée à trouver la maison de leur rêve, où ils pourront couler des jours heureux. Peut être pas jusqu'à la fin de leurs jours, mais au moins jusqu'à la fin de ses études. Elle ne savait pas encore ce qu'elle envisagerait pour la suite, alors pour l'heure elle n'avait qu'à étudier à Oxford encore deux ou trois années. Sans compter que la vie professionnelle d'Eliakim se trouvait ici. Même si la jeune femme était amenée à travailler à Londres avec son père, elle pouvait toujours utiliser internet, ou monter une succursale dans le coin. Ou même faire les aller-retours. Tout cela pour dire que c'était un investissement qu'ils étaient prêts à faire.

Elle l'attendait donc, regardant une dernière fois la feuille de rendez-vous avec l'adresse de la première maison qu'ils allaient visiter. Elle entra l'adresse dans son GPS alors qu'elle entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir. Laissant ce qu'elle était en train de faire elle alla attendre son homme, les mains sur les hanches, un regard moqueur et attendri sur le visage. « J'aime être beau pour toi. Ose râler pour cela ! » Elle lève les yeux au ciel, et vient remettre correctement son col qui va dans tous les sens. « Chéri, arrête de te chercher des excuses et assume ton côté coquette. » Dit-elle en posant les lèvres sur les siennes dans un baiser naturel et amoureux. Elle se sentait bien ,épanouie avec lui. Elle avait mit une robe Burberrys assez courte, au motif à carreaux qui avaient faits la réputation du père d'Eliakim. Des collants couleurs chaire pour parait à la température automnale, des escarpins assez hauts. Laissant ses cheveux lâchés sur ses épaules ils formaient des boucles blondes. Son maquillage était assez simple mais mettait en relief son regard et sa bouche. Elle se sentait belle, désirable. Et surtout femme. Prête pour cette expédition elle prit ses affaires, et suivit son homme jusque dans le garage. Il vint lui ouvrir la portière, et avec un sourire charmé elle s'assit côté passager. Il avait sorti la voiture de collection. Craneur pensa-t-elle alors qu'il faisait rugir le moteur. « Tu pourrais me donner l'adresse s'il te plaît ? »  Elle sortie son téléphone et le déposa sur le support spécialement fait pour cela. « Tiens mon amour. » Dit-elle en lui souriant. Il mit la musique, suivant les directives du GPS. Ils avaient une vingtaine de minutes à faire. Eliakim se mit à chanter en coeur avec le CD et Alice se tourna vers lui en souriant. Elle était bien avec lui, elle se sentait heureuse. Sa vie allait de mieux en mieux. Quant bien même elle n'avait pas de nouvelles d'Aaron ou d'Oliver – pour ce dernier ca faisait parti du programme de sevrage – elle venait de retrouver Iseult, et elle se sentait revivre depuis. Elle était heureuse avec Eliakim, elle vivait des instants parfaits. Mais Iseult était une partie d'elle-même. Elles se connaissaient depuis toujours, c'était sa meilleure amie, son miroir, son double. La retrouver avait réveillé une partie d'elle qui s'était mise en sommeil avec le départ de la jolie rousse en Chine. Comme si Alice était à nouveau prête à être Alice : souriante, délirante, joviale, et garce. Une vraie salope, qui adorait la vie et la croquait à pleine dent.

Ils arrivèrent sur les lieux du rendez-vous, et Alice fut étonnée de voir une jeune femme les attendre. « Où est Wilson ? » demanda-t-elle à voix haute avant de quitter la voiture. C'était une jeune femme, sans doute d'une trentaine d'années, qui les regardait arriver avec un air totalement déplacé. Regardant Alice avait surprise, et dédain, elle déposa un regard envieux sur Eliakim. Ce qui eut pour effet de faire grincer des dents à Alice. Mode connasse activée. La jeune Kensington ne viendrait pas lui faire de cadeau à celle-ci c'était certain. « Bonjour Monsieur Crowlley, Lady Kensington. Je suis désolé mais Mr Wilson ne peut pas vous faire la visite, je suis son associée j'assurerais donc la visite si cela vous convient. » Dit-elle en lui accueillant. Elle regardait surtout Eliakim, et Alice laissa échapper un sourire contrarié. « J'imagine que nous n'avons pas le choix. » Scuds. L'agent la regarda un instant. Avant qu'Eliakim ne prenne la parole à son tour. « Lady Crowlley également. Elle est ma femme. » Frisson de plaisir qui parcourut le dos d'Alice. L'agent rougit, se tourna et ouvrit la maison. Alice croisa le regard de son homme. Incorrigible. Lady Crowlley, en effet. Enfin presque, car ils devront encore se marier sur le sol anglais pour cela. Ils étaient maris et femmes dans un état des Etats-Unis. C'était toujours un début cela dit. Eliakim laissa sa femme – donc – passer devant lui pour découvrir la maison. Ils entraient pas un couloir assez étroit flanquée d'une armoire et d'un miroir. Alice grimaça avant de découvrir une cuisine fermée – deuxième grimace – et un salon à l'ancienne. « Le parquet est d'origine. Vous avez une magnifique cheminée, et le jardin est communautaire. » Alice s'approcha de la baie-vitré. En effet, il n'y avait pas de barrière pour les séparer des voisins. L'agent immobilier allait pour continuer à déblatérer sur les lieux mais Alice fut plus rapide. « J'espère que vous avez mieux que cela. Nous ne sommes pas là pour faire le tour de toutes les maisons du comté. Je doute que Mr. Wilson soit ravi d'apprendre que vous nous faites perdre notre temps. » Dit-elle en haussa un sourcil désapprobateur. Elle n'irait certainement pas vivre dans un quartier communautaire, dans une maison aussi vieillotte avec sans doute pas plus de deux chambres à l'étage.
Elle sortie de la pièce sans attendre son reste. « Montrez nous ce que vous avez de mieux. » L'agent immobilière sortie avec son dossier, et l'ouvrit devant Eliakim et Alice, le posant sur le capot de sa voiture. « Vous trouverez ici tout ce que nous avons dans la région… Ce n'est pas très loin. » Elle ouvrit le carnet et commença à feuilleter. Elle s'arrêta sur une maison en vieille pierres, avec une piscine – apparemment – et qui semblait dans un quartier bien plus isolé. Elle se tourna vers Eliakim. « Allons voir celle-ci, quant penses-tu mon amour ? » Demanda-t-elle avant de venir chercher un baiser passionné sur les lèvres de son amant. Juste pour le plaisir de voir l'agent détourner le regard.

Un nouveau départ à tes côtés
Eliakim & Alice
Elle a décidé d'être horrible, agacée par les oeillades amoureuses que l'agent immobilière lancent à Eliakim. Bien qu'Alice était consciente qu'elle n'avait aucune chance, elle avait aussi le désire – stupide certes – de lui rappeler sa présence. Sans compter qu'elle était vraiment exigeante. Si elle devait passer le restant de sa vie – ou tout du moins plusieurs années – dans cette maison il fallait qu'elle soit parfaite. Frustrée de découvrir un lieu bien en-dessous de ses envies, elle ne prend pas des gants pour le dire à l'agent qui reste stupéfaite. Alice n'en a cure. Son père lui avait appris depuis longtemps à ne pas avoir de pitié avec ce genre de personnes. Le monde de la vente était ainsi fait, on essayera toujours de lui refourguer ce qu'il se fait de pire si elle se laisse faire. De ce fait Alice décide de prendre les choses en main, ouvrant le livret sous les yeux d'Eliakim. Ils recherchent une nouvelle maison quelques instants de s'arrêter sur une villa qui a l'air bien plus proche de leurs désirs. Prenant leur voiture, ils se rendent à l'adresse, suivant l'agent immobilière prise de court.
Ils arrivent devant une villa blanche, bien plus agréable à l'oeil. Le quartier semble bien plus calme, moins populaire, moins nous sommes une communauté de hippie qui aimons cultiver nos poireaux ensemble. Une chose qu'Alice ne peut tout simplement pas supporter. Ils se retrouvent dans un quartier résidentiels où les villas sont espacés de plusieurs mètres, une grande forêt entourant l'ensemble, des chemins de terre amenant dans la campagne environnante afin de profiter d'un carré de verdure. Alice sourit, trouvant ce quartier déjà plus agréable à vivre. Ils s'arrêtent devant le grand portail blanc, sort la voiture, et s'avancent jusqu'à la maison où un panneau A vendre les accueille.
Ils entrent dans la maison, accueilli dans un espace à vivre immense. Les lieux sont décorés simplement pour leur laisser s'imaginer sur place à loisir. « Combien de chambres ? » demande son homme avec sa voix d'hommes d'affaires. Alice le trouve terriblement séduisant quand il parle ainsi, et l'oeillade qu'elle tourne vers lui semble être assez éloquente. « Trois. » Grimace. Ce n'est pas assez. Cela dit le reste de la maison n'est pas trop de mal. C'est déjà mieux que le premier immondice qu'elle leur a fait visiter. Elle n'a pas le coup de coeur et cela la dérange. Elle n'a pas envie de se lancer dans des travaux immenses. Elle veut vivre rapidement sur place. Et faire construire deux autres chambres prendra plusieurs semaines. « Vous avez une piscine et un jardin comme vous l'aviez demandé. Elle est sur trois étages donc un salon et un immense bureau au deuxième et enfin les chambres au dernier étage. » Trop haut. Trop d'escalier. Trop de séparation entre les espaces intimes et communes. Elle soupire profondément et se prépare déjà à partir, sortant de la pièce alors qu'Eliakim traduit sa décision très simplement : « Nous ne la prendrons pas. » était-ce si compliqué d'avoir affaire à des gens qui font bien leur travail ? Ou alors avaient-ils trop d'exigence ?

Ils avaient longuement parlé de ce qu'ils voudraient pour vivre. Quant bien même Alice avait une peur bleue de tomber enceinte, elle n'en voulait pas moins des enfants. Ravalant son angoisse, elle avait convenue avec Eliakim de leur désir d'avoir au moins deux enfants – voire trois – ensemble. Il leur faudrait une chambre chacun. Donc quatre déjà. Peut être une pièce – ou une maisonnette près de leur villa – pour accueillir leurs amis. Avec une ou deux chambres encore. Une piscine – évidemment – intérieure ou avec possibilité de la couvrir serait encore mieux. Un jardin, ou un accès à un espace naturel. Un bureau pour Eliakim ou une pièce pour faire un laboratoire. Deux garages. Un jacuzzi en bonus. Ils n'étaient pas si exigeants tout compte fait.

Alors qu'ils sont en train de sortir, retournant vers la voiture, elle entend Eliakim justifier son choix auprès de l'agent immobilière. Mais elle ne l'entend plus. Elle voit en face d'elle une maison moins haute que la précédente, mais plus longue. Avec un panneau devant qui annonce qu'elle est à vendre également. Mais la jeune femme ne se souvient pas de l'avoir vu dans le livret. « Et celle-là ? » Elle se tourne vers Eliakim. Il semble totalement fascinée par la vision de cette villa également. Elle sourit, et lui prend la même. « Ho celle-là… Elle sort largement de votre budget. » Fronçant les sourcils, Alice tourne vers l'agent immobilier un regard qui signifie clairement Paysane. Comment ose-t-elle leur dire une chose pareille ? A eux ? Choquée, vexée peut être même, la jeune étudiante la dévisage d'un air si dédaigneux que l'agent se tourne entièrement vers Eliakim pour éviter Alice. Mais celui-ci ne lui parle pas avec plus de sympathie, moqueur – presque mauvais – alors qu'il rappelle qu'ils n'ont pas de limite de budget. Entre elle, son héritage et l'aide de son père, et Eliakim, son travail et ses économies, ils sont largement à l'abris du besoin, et peuvent s'offrir l'ensemble des villas de ce quartier si leurs coeurs leur en dit. Mais cela comment une petite agent immobilière pouvait le comprendre ? Après quelques échanges, remettant les compteurs à zéro, Eliakim et Alice s'élancent vers la villa.
Le portail s'ouvre sur une petite montée dans les buissons et les arbres, un chemin de pierre arrivant sur trois garages où ils pourront mettre leurs voitures respectives ainsi que les motos d'Eliakim. Déjà un bon point. Ils arrivent ensuite dans un espace immense. Un salon avec une cheminée au centre, la cuisine américaine ouverte, les escaliers vers la mezzanine et l'étage supérieur. Le passage vers un bureau immense, une baie vitrée vers le jardin. L'ensemble fait dans des matériaux naturelles et chaleureux – du bois majoritairement. Un lieux où Alice se sent déjà à l'aise alors qu'ils viennent à peine d'y entrer, imaginant mettre un grand canapé, un billard, ou même un baby-foot pour leurs amis. Parce qu'ils sont comme cela. « Bébé la pendaison de crémaillère sera superbe ici non... ? » Elle lève les yeux au ciel et laisse un rire lui échapper. Son homme, pensant déjà à faire la fête et à boire. Cela ne l'étonne pas plus que cela. « On pourrait faire quelque chose d'assez extraordinaire oui. » Répond-t-elle. « Je peux vous citer les caractéristiques ? » Eliakim se détache d'elle, écoutant ce que la jeune agent a à dire alors qu'Alice va à la découverte de ce lieux.
  « 5 chambres, une piscine extérieure, un jardin de 600m², un étage comprenant les chambres avec salle de bain privée dans chacune des chambres. Et le petit plus, dans la salle de bain de la plus grande chambre vous trouverez un jacuzzi... » Immense. Un jaccuzzi. Cinq chambres. Mais la jeune Kensington n'a pas l'intention de montrer son plaisir évident à l'agent immobilière. « Tu en penses quoi ? » Elle ne parle pas encore, sentant qu'Eliakim attend son consentement pour sortir son chéquier. Son homme a eut un coup de coeur et rien que pour cela elle choisira cette maison – elle le sait – mais elle a envie de faire durer encore un peu le suspens.
Toujours en mode connasse, elle inspecte chaque lieux de la maison. Elle trouve une porte avec un escalier descendant au sous-sol. « Il y a un sous-sol ? » L'agent – qui dévorer Eliakim du regard une fois encore – semble surprise d'entendre la voix d'Alice. Elle regarde un temps ses papiers, et répond en regardant Eliakim. Connasse.  « L'ancien propriétaire y a installé une salle de jeux. C'est un espace habitable, avec des ouvertures sur le jardin. Je suis sure que vous aimerez cela. » Dit-elle d'une voix plus douceureuse, caressante, vers Eliakim. Alice grince les dents, elle laisse la pièce comme si cela n'avait aucun intérêt pour elle avant de se rendre dans le jardin par la bais vitré.
Tout d'abord elle découvre l'immense piscine – non couverte cela dit, dommage. La terrasse aménagée. Et à côté de la maison, un cube blanc, très moderne, avec plusieurs ouvertures et fenêtres. Elle s'y approche. « Qu'est-ce que c'est ? » L'agent s'approche et lui ouvre la porte du cube, l'invitant à y entrer. Et là, stupeur. C'est une seconde maisonnette, plus petite. Avec une kitchinette, un salon, une chambre, et une salle de bain. Une mezzanine encore, avec une seconde chambre à l'étage. « La maison des invités, ou du gardien, ou du jardinier. » Dit-elle d'une voix cassante, jouant sur la prétention évidente d'Alice. Celle-ci ne l'écoute pas cependant, trop heureuse de découvrir cet endroit. Parfait. Elle se tourne, et pousse l'agent pour rejoindre les bras d'Eliakim et l'embrasser. « J'en pense que c'est parfait. » Dit-elle en souriant. Tout y est, peu de travaux, et des espaces pour tout le monde. Ils auraient besoin de femmes de ménage, et sans doute d'un jardinier – certes – mais ils ont trouvé leur chez eux.
« Comme quoi vous pouvez être utile à quelque chose. » Termina Alice en regardant l'agent. « Sortez le contrat. »

Un nouveau départ à tes côtés
Eliakim & Alice
Ils ont trouvé une maison. Et assez rapidement. Enfin pas vraiment, cela fait plusieurs fois qu'ils ont des rendez-vous avec l'agent immobilière. Après presque deux mois de recherches dans tout Oxford ils ont enfin trouver leur maison parfaite. Il leur a fallu bien cela pour affiner leurs recherches. Combien de chambres, une piscine, ou deux. Un jacuzzi. Un jardin, un grand jardin pour leurs chiens. Tout leur chien. Ils s'imaginaient une vie à deux depuis qu'ils vivaient ensemble à Oxford. Depuis qu'elle avait emménager officiellement chez Eliakim. Quant bien même depuis son retour de Sicile elle n'avait pas découché de chez son homme. Elle était incapable de le laisser seul, apeurée à l'idée qu'il ne parte, qu'il n'aille pas bien, qu'il la quitte. Elle ne sait pas, pas vraiment. Mais elle ne peut pas le laisser loin d'elle. Elle ne le supporte pas. Alors ils avaient décidé d'acheter une maison, de laisser derrière eux les années d'angoisses, de colère, de dispute, de trahison, de souffrance pour une nouveau départ. Elle était heureuse. Elle avait l'impression d'avoir grandi, d'avoir changé. Elle était une femme aujourd'hui, sur le point d'acheter une maison pour son avenir. Ses enfants. Sa vie entière auprès de son mari. Une femme plus ou moins mariée, bien qu'elle n'arrivait pas à considérer ce mariage à Vegas comme une véritable promesse d'éternité. Surtout pas alors qu'elle n'en gardait que de vagues souvenirs. Surtout pas alors que le Lord Kensington était persuadé que le mariage était annulé. Ils allaient devoir reformuler leurs vœux. Sans doute pour toujours cette fois, en espérant que personne ne se mette encore une fois en travers de cette union.
Pour l'heure ce n'était cela le problème. Ils avançaient à petit pas, mais c'était fort bien pour eux. Ils avaient emménager ensemble. A présent ils acheté une maison. Puis ils se fianceraient. Et enfin parleraient des enfants. Auront des enfants. Mais pas tout de suite. Surtout pas tout de suite. Pour l'heure la jeune femme s'extasiait devant cette maison qui était bien trop belle pour être vraie. Elle lui faisait penser à la maison qu'elle avait quand elle était enfant. Celle où elle avait grandi. Une grande maison blanche, avec des grandes baies vitrées, un jardin gigantesque, et une piscine couverte où elle allait constamment. Elle avait envie que ses enfants grandissent dans une maison similaire. « Cette maison est à 2 700 000 livres sterling. Cela représenterait un crédit de 15 000 livres sterling pendant 180 mois donc 15 ans... Frais d'agence compris évidemment. » Annonça l'agent immobilière lorsque les deux amants se mirent d'accord sur l'achat de cette splendeur.
S'embrassant passionnément ils en avaient presque oublié la présence de l'agent qui attendaient une décision de leur part. Alors ils se mirent autour de la table du salon – une table immense où ils pourront recevoir tout leurs amis – pour mettre au point le contrat.  « Merci mais nous la payerons en une seule fois. »  elle se tourne vers lui et sourit. Il aime se la jouer celui-ci, c'est évidemment. Il a ce regard qui n'appartient qu'à elle. Une manière de dire aux restes du monde Je suis tellement génial. Elle lève les yeux au ciel et regarde dans son sac pour trouver son chéquier et son stylo. Elle les pose sur la table à côté d'elle, alors qu'elle voit Eliakim signer le contrat le premier. Ils vont être propriétaires. D'une maison. Un rêve. « Si tu es d'accord bébé... Alors ce sera cette maison. » Elle sourit, et se penche vers lui pour l'embrasser. « J'en serai plus que ravie. » Dit-elle avant d'assigner sa marque à son tour à côté de son homme. Futurs propriétaires. Mais alors qu'elle regarde les autres pages, elle se rend compte qu'Eliakim est en train de remplir un chèque et le tend à la jeune agent immobilière qui reste bouche-bée. « Serait-il possible que vous passiez le chèque en début de semaine prochaine ? Le temps que je prévienne ma banque. » Il était encore plus orgueilleux qu'elle par moment, mais elle adorait cela. Elle se penche vers lui, le regardant avec un air moqueur. Il était tellement Aliesque en ce moment-même. Et il ne s'en rendait même pas compte. Il regardait l'agent avec un air supérieur totalement délirant. Très sexy aussi. Terriblement sexy. Peut être qu'ils devraient approfondir la visite…  « Qu'est ce qu'elle a ? » Demande-t-il à sa femme alors qu'il fait signe vers l'agent immobilière. « Elle bave devant notre supériorité, Chéri. » Dit-elle en haussant un sourcil. Elle range ses affaires. « Nous aurions pu faire moitié-moitié, après tout elle est à nous deux cette maison. Monsieur je-gâte-ma-femme-autant-que-je-le-peux. Ne t'étonne pas de me voir devenir capricieuse après cela, mon ange. » Dit-elle en lui tirant la langue, lui offrant un clin d'oeil complice.
L'agent reste béate.  « Euh… Voulez-vous… en voir un peu plus… ? » Demande-t-elle, sans doute peu habituée à voir les choses allaient aussi vite. Alice se tourne vers son homme et sourit. Elle se penche vers lui et se mord la lèvre inférieure. « Nous devrions … Visiter les chambres à l'étage. Je ne les ai pas vues encore... » Propose-t-elle avec un sourcil entendu.

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Eliakim & Alice
« Désolé j'ai été un peu... Arrogant. Mais elle m'a énervée à t'ignorer toute la visite. » Alice sourit devant le regard penaud d'Eliakim. Il s'excusait pour son comportement alors qu'elle avait la fâcheuse tendance à être comme cela avec toutes les personnes qui osaient regarder Eliakim avec un peu trop d'intérêt. Ou d'envie. Ou qui le regardait tout cour. Souriant, la jeune femme n'arrivait pas vraiment à réaliser ce qu'ils venaient de faire. Ils s'étaient offerts une maison. Une maison pour eux, pour leurs enfants, pour leur amis. Une maison où ils allaient passer des années de bonheur partagé. Elle l'espérait. Mais, fatalement, elle angoissait à l'idée que quelque chose vienne détruire son bonheur. La seule fois où Eliakim et elle avaient enfin réussi à construire quelque chose, Maxime était revenu. Et tout avait volé en éclats. Elle craignait que cela n'arrive une fois encore. Mais pour l'heure elle décida de profiter de l'instant présent, et de fêter l'achat de cette maison, avec son homme, comme ils le devaient. « Tu devras me... Récompenser pour ce geste extrêmement généreux. » Hausant un sourcil, la jeune femme propose d'aller visiter les chambres de l'étage. C'était terriblement séduisant un homme amoureux et aussi généreux, et comme il le disait si bien, elle devait le remercier pour son geste. Alice ne se fit pas prier, et très rapidement, elle prit la main de son homme pour monter la mezzanine et découvrir l'étage. Son homme demanda cependant avant s'ils pouvaient se le permettre. Levant les yeux au ciel, Alice pensa simplement C'est notre maison, on fait ce qu'on veut ! Que l'autre agent ne daigne pas le lui refuser, Alice serait capable du pire. Fort heureusement pour eux – et pour elle – elle avait des coups de téléphone à passer. Sans doute une manière de se faire mousser auprès de ses collègues pour avoir vendu cette maison somptueuse et terriblement chère. Très bonne et sage décision, pensa Alice en arrivant au premier étage.
Laissant durer un peu de suspens, elle ouvrit chaque chambre pour les découvrir rapidement. Chacune était assez grande pour y mettre une armoire – ou un dressing si elle ne venait à avoir une fille – un grand lit et sans doute un bureau aussi. Très bien, leurs enfants pourront grandir avec leurs jouets, et changer leurs chambres quand il sera venu le temps des études. Cinq chambres. Ils auront trois enfants ? Peut être quatre… Son corps allait changer. Stupidement, très superficiellement, elle s'imagina avec des vergetures et des kilos en trop qu'elle n'arriverait pas à perdre. Mais aussi avec une poitrine plus volumineuse. Baissant le regard vers ses petits seins – un bon bonnet B cela dit – elle sourit à cette idée. Cela plairait à Eliakim sans doute. Perverse.

Ils entrèrent finalement dans la chambre du fond. Plus grande encore que les autres, elle avait surtout l'avantage d'avoir une immense baie vitrée qui donnait accès à une terrasse verdurée au-dessus de la piscine et du jardin. Un petit coin de paradis pour les parents qui en ont marre de courir après les gamins pensa-t-elle. « Mon père m'a appelé hier. » Elle se tourne vers Eliakim et lui sourit, l'invitant à continuer. Elle savait que les relations entre lui et son père étaient plus que tendues, elle le comprenait. Elle était – en outre – assez étonnée d'apprendre que osn père l'appelait. Sans doute pour essayer de le convaincre de reprendre l'entreprise une fois encore. Et dire qu'il n'avait pas même était fichu de venir voir son fils à l'hôpital. Elle n'aimait pas monsieur Crowlley, quant bien même il avait propulsé sa réputation de jeune étudiante oxfordienne, à mannequin mondialement repérée. Non pas connue, mais c'était déjà un premier pas. Cela dit ses regards loubriques et ses attouchements ne valaient pas le coup. Encore moins si elle devait perdre Eliakim pour cela. « Il voudrait que je reprenne Burberry, il ne me lâche plus. » Elle lui offre un demi-sourire. Quelques mois auparavant elle lui avait suggéré de le faire. De reprendre l'entreprise, de se rapprocher de son père, et de le faire tomber par cette même occasion. Mais pour protéger sa mère il avait refusé de se rabaisser à cela. La jeune femme avait soigneusement éviter le sujet depuis. Mais elle n'avait pas perdu son idée, toujours dans un coin de son esprit si un jour il se décidait à lui faire un peu confiance. Elle ne savait pas quoi dire, préférant l'essaie son homme terminer, s'approchant de lui. « J'hésite à le faire. Reprendre Burberry et ensuite faire tomber mon père tout comme tu m'en avais parlé à St Tropez. Mais j'aurais besoin de toi... » Etonnement. Elle le regarde. Tout d'abord il pensait à reprendre l'affaire. Ensuite, il reconsidérait sa proposition. Enfin il avait besoin d'elle. Elle sourit. « Besoin de moi pourquoi chéri ? » Demanda-t-elle, piquée à vif dans sa curiosité. Il savait qu'elle ne pouvait pas ne pas savoir. Alors, sagement, elle attendit et plongea dans son regard. Une détermination nouvelle y brillait, et elle adorait cela. « Si je reprends Burberry j'aimerais qu'on soit associé. Je n'ai pas le temps de m'en occuper tout seul et...Enfin tu es bien plus douée que moi. » Arrêt cardiaque. Gérante de Burberrys ? Sincèrement ? Alors… SI elle comprenait bien. Eliakim serait le PDG de l'entreprise, son image publique, mais c'est elle qui en serait le directeur générale ? Bordel. Nom de Dieu. Sans déconner. Une centaine de jurons passa dans son esprit ! C'était démentiel ! Incroyable ! Délirant ! Ils deviendraient actionnaires majoritaires, et son père – sans doute président ou second du Conseil d'Administration – pourra être virer sur décision du conseil et du directeur. Un plan machiavélique se mettait en place dans son esprit. Celui-ci était mort, et elle ressemblait sans doute à un poisson hors de l'eau face à Eliakim à cet instant.

Elle n'eut pas le temps de réagir plus avant qu'il la fit basculer sur le lit, la ramenant à la réalité. « Je t'aime... » Souriante, elle répond à ses baisers, avant de le faire se retourner sur le lit. Elle s'accroupit devant lui, et joue avec l'attache de son jean pour le défaire. « Moi aussi Je t'aime chéri… » En la voyant faire elle sent que l'excitation prend son homme. Libérant son sexe, elle le prend entre ses mains. « Je dois te remercier non .. ? » Demanda-t-elle avant de se baisser vers son sexe pour l'embrasser et le prendre en bouche, créant une érection monumentale. Elle s'amusa, le léchant, le suçant durement, le prenant profondément en elle. L'aimant. L'adorant. Son amant si beau, si délirant. Si séducteur. Elle ne pouvait pas croire que cet homme était sien. Il la rendait complètement folle. La preuve en était qu'elle lui faisait la plus délirante des fellations dans la chambre d'une maison qu'ils venaient d'acheter, alors que l'agent immobilière était à l'étage en-dessous, les attendant sans doute pour partir. Et elle n'en avait rien à foutre. Elle regardait son homme se tendre, serrer les draps avec ses mains, et elle sourit, allant plus vite, serrant plus durement sa verge dans sa bouche, jouant avec ses dents et sa langue pour le rendre fou. Elle adorait ce pouvoir qu'elle avait sur lui. La possibilité de le rendre dingue en une seconde. La possibilité de le rendre fou de plaisir. Heureux.