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| Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ | |
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Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
| Sujet: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Mar 13 Oct - 23:17 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
Angelus me regardait. Il me regardait avec un regard de dégout que jamais je n’ai vu. Il me disait qu’il avait honte de moi, qu’il ne m’aimait plus. Puis il partit en me tournant le dos. Je criais son nom mais il ne se retournait pas. Il continuait sa route en m’ignorant. Je voulais le rattraper mais je ne pouvais, j’étais comme collée au sol. Puis soudain, je me réveille en sursaut, dans mon lit et en sueur. Ce n’était qu’un rêve. Un putain de cauchemar. Lullaby dormait paisiblement à côté de moi. Je lui caresse doucement la tête et elle se réveille en s’étirant et en baillant. Il n’y a pas plus adorable.Je n’avais pas fait la fête hier soir, j’étais restée chez moi à me morfondre encore plus que d’habitude. J’avais perdu ma mère, puis mon père et maintenant Angelus, mon frère de cœur, mon meilleur ami. Je ne voulais plus rien faire, j’avais envie de rien. Je mangeais juste ce qu’il fallait pour ne pas faire de malaise et je sortais une quinzaine de minutes trois fois par jour pour Lullaby car maintenant, il n’y avait plus qu’elle à mes côtés. Enfin, elle et Misha. Que dire à propos de lui si ce n’est qu’il a pris une place beaucoup trop importante dans ma vie. Je n’ai fait que le croiser depuis le Deepers, on a échangé quelques SMS mais voilà, il est trop impliqué dans le bordel qu’est ma vie. Je serais une menteuse si je disais que je ne pense pas à lui. Il me hante et il devenu une ancre, celui à qui je me raccroche. J’ai conscience que c’est complètement con de dire ça alors que dans quelques semaines je vais l’abandonner, lui et les autres, mais voilà. Je ne peux m’empêcher de penser à lui et ses yeux bleus, superbement bleus. Putain, qu’est-ce qu’il m’arrive ?
Je me décide enfin à me lever de mon lit après plusieurs minutes à penser à lui et me dirige lentement vers ma cuisine afin de prendre mon petit-déjeuner. Mais avant toute chose, j’ouvre mon volet et m’enroule dans un plaid polaire qui me donne des airs d’ancien roi. J’allume la radio et ils disent que le temps est anormalement froid pour un automne puisqu’il fait zéro degré. Il faut être barge pour sortir de ce temps-là sérieusement. En attendant que mon chocolat chaud chauffe, oui je déteste le café, mon regard se perd à travers la fenêtre. Les arbres du parc en face de chez moi ont revêtis leur couleur d’automne et n’en sont que plus beaux. L’automne est l’une de mes saisons préférées avec toutes ces nuances d’orange. C’est la période où l’on ressort les bonnets et grosses écharpes et où les chocolats chauds se vendent à chaque coin de rue. La machine m’indique que mon chocolat est prêt. Je prends la tasse chaude et me dirige vers mon canapé. Je m’assois en tailleur et allume la télé afin d’avoir un bruit de fond. Il y a des dessins animés sur la plupart des chaines, j’avais oublié ce que c’était de se réveiller tôt. Je m’arrête sur une chaine diffusant Bob l’Eponge et je retombe en enfance, l’époque où ma gouvernant me préparait mon petit déjeune dans le salon. Tendre enfance, où est-elle maintenant ?
Alors que je suis plongée dans ce dessin animé débile, j’entends un bruit pas tout à fait inconnu dans la rue. J’arrête le son de la télé au cas où ça viendrait de là mais non, ça vient bien de dehors. On dirait que quelqu’un frappe sur un djembé. JE dois rêver. Qui ferait ça par ce froid de chien ? Quelqu’un d’assez fou pour… putain. Je replace comme il faut ma couverture au-dessus de mon super pyjama licorne et sors sur mon balcon afin d’en avoir le cœur net. Bon OK mon pyjama estt vraiment affreux mais je me sens bien dedans. Le froid me saisit mais je penche quand même par-dessus la rambarde. Je m’en doutais. Il est là, sous ma fenêtre, à jouer du djembé. Misha Dempsey se tient sous mon balcon à jouer du djembé. On dirait un remix de Roméo et Juliette, j’hallucine. Grand sourire, je lui lance :
« Alors Dempsey, on se la joue à la Roméo ? Tu n’as pas trop froid en bas ? »
Puis je lui envoie un baiser avec ma main et ris comme une enfant. Il a cet effet sur moi, il me rend tout simplement heureuse.
| © Pando |
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| | | Mischa Dempsey ASTRAL — against the system
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Mer 14 Oct - 0:43 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden L'idée était complètement folle. Principalement parce qu'il n'avait jamais eut envie de faire cela pour quelqu'un avant aujourd'hui. Mais il n'arrivait pas à se sortir cela de la tête, et c'était en train de le rendre complètement fou. Il y avait pensé, encore et encore, essayant de se persuader que cela allait le faire passer pour fou et qu'il ne pouvait tout simplement pas faire cela. Ensuite, il réfléchit à tout ce dont il avait besoin et forcée de constater qu'il n'avait pas toutes les informations pour pouvoir mettre son projet en œuvre. Alors il resta encore deux jours dans l'expectative, avant de se souvenir qu'il avait un frère dans l'administration. Il avait peu d'espoir mais il envoyé un sms à Eliakim : Bro ? J'ai besoin de toi. Excuse moi de te déranger mais je pense que tu es le seul à pouvoir m'aider. Promis je te raconterai tout en détails si tu veux. Mais est-ce que par hasard - et bonheur - tu aurais l'adresse d'Eden Winchester ? S'il te plait ? . Il attendit. Une heure. Deux. Avant de se souvenir que son frère avait une vie, et qu'il donnait des cours à l'université. Il ne pouvait pas être constamment sur son téléphone portable. Alors Mischa décida de travailler un peu les partitions qu'Ezeckiel Bennet lui avait donné. Nous étions jeudi soir, il avait terminé les cours depuis midi, et il avait passé l'après midi à penser à Eden. Comme tous les jours depuis qu'il l'avait vue au Deepers. Soupirant, il se posa sur son lit avec sa guitare et commença à répéter, grattant les cordes avec force et conviction. Mais il était à moitié à ce qu'il faisait. Agacé. Incapable de penser à autre chose. C'était bien la première fois qu'une fille le mettait dans un tel état. Il n'osait pas mettre de mot sur ce qu'il était en train de vivre. C'était en lui, c'est tout. En rentrant de la soirée au Deepers, après sa première soirée avec Eden, il s'était senti incroyablement bien. Le sourire aux lèvres, il était rentré à pied chez lui, en repassant encore et encore la conversation qu'ils avaient eut dans sa tête. Mettant cela sur le compte des points communs qu'ils avaient. C'était la première fois qu'il rencontrait une fille qui avait les mêmes passions, les mêmes délires, et les mêmes envies que lui. Ils avaient passé un excellent moment, sans se prendre la tête. Partageant uniquement ce qu'ils étaient. Même pas un baiser, même pas de la drague. Juste un moment sympa entre deux étudiants. C'était une chose rare à Oxford. La majorité des étudiants cherchés du sexe ou restaient de fervent hypocrites. Lui ne l'était pas, il refusait de mentir, ou de cacher qui il était. Suite à cela, il avait échangé quelques sms avec Eden. Il avait apprit qu'elle avait couché avec son frère jumeau, Aedan, mais comment lui en tenir rigueur. Après tout elle faisait bien ce qu'elle voulait de son corps. Et il était plus qu'heureux de savoir que cela n'avait pas laissé un souvenir impérissable à la jeune femme qui ne semblait pas porter Aedan dans son coeur. Ce qui était encore un bon point pour elle. Donc ils avaient échangé quelques sms, des jeux de mots, moqueur et taquins l'un avec l'autre. Mais outre cela il ne l'avait pas revue. Il était retourné au Deepers plusieurs fois, ayant compris – aux vues des oeillades du barman – qu'elle était une habituée des lieux. Mais rien. Elle n'était pas revenue. Il avait réussi à la croiser dans l'Université, mais jamais alors qu'elle était seule. Ou alors c'est lui qui était au prise d'une étudiante demandant s'il pouvait l'aider à trouver son chemin. Et il n'avait pas le coeur de refuser son aide aux autres. Alors ils ne s'étaient pas revus. Et quelque part il avait même eut l'impression qu'Eden l'éviter. Elle lui avait proposé de venir chez elle, sans lui donner son adresse. Il s'était retrouvé dehors, tournant pendant une bonne heure avant de s'en rendre compte. Elle ne répondait pas à ses autres sms. Il n'avait pas insisté, ne désirant pas l'agacer ou devenir trop entreprenant. Parfois, quand ses pensés vers Eden étaient trop présentes il commençait à écrire. Des chansons nouvelles qu'Ezeckiel Bennet avait vu et interprété. Le taquinant sur la présence d'une marque féminine derrière tout cela. Une muse. Une nouvelle muse. Mischa n'avait pas dit un mot, rougissant simplement sans réussir à se contenir. Il écrivait, inventant de nouvelles mélodies. Mais quelque chose bloquait. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi le destin ne remettait pas Eden sur sa route. Il commençait à perdre patience. Il se réveilla en sursaut, se rendant compte qu'il s'était endormi – épuisé – sur son lit avec sa guitare contre lui. N'importe qui. Son portable vibrait. Il s'en saisit. Un sms de son frère. Il sourit. Mon ptit frère adoré... Eden loge au 24 rue Liberty dans le quartier Nord. Son appartement est le 3 eme (Tu trouveras le nom sur la porte) le code d'entrée est le 2497. Dieu qu'il aimait cet homme ! Sans attendre plus longtemps il se leva, se déshabilla et alla sous la douche. Il n'attendit même pas que le ballon d'eau chaud daigne se mettre en route – il n'est pas du matin celui-là – et prit une douche froide. Il sortie, se sécha, se parfuma – haha – et mit un t-shirt rouge avec le nom Gun'n'Roses ainsi d'un jean noir. Des Doc Marteens. Il prit son djembé – car cela faisait parti de son plan – et sortie de chez lui avec son portable dans une poche et ses clés dans une autre. Il ne vivait pas très loin de chez Eden – c'était une chance. En une vingtaine de minute il arriva devant chez elle. Il n'avait pas envie de profiter de son code, et se mit sous sa fenêtre. Il mis son djembé autour de son cou et de ses épaules. Il se mit à taper doucement, puis de plus en plus rapidement. Il avait appris à jouer lors de son voyage en Afrique, deux ans auparavant. C'est de là que lui venait son instrument. Il en jouait plutôt bien en outre. Et Eden avait avoué vouloir en jouer. L'idée de lui faire essayer de l'avait pas quitté, et tétu il était venu en jouer son sa fenêtre. Soudainement elle apparut, et un immense sourire barra le visage de Mischa. « Alors Dempsey, on se la joue à la Roméo ? Tu n’as pas trop froid en bas ? » Il rit, et continue de taper, terminant son morceau traditionnelle, avec un petit jeu de mains rapides et calculés. Riant comme un enfant, il fit la révérence et lui renvoya le baiser qu'elle lui avait lancé tantôt. « Le froid c'est dans la tête Eden. Tout est une question de conviction… Par contre j'ai faim ! Tu m'invites charmante Juliette ? » Demanda-t-il avec un sourire aux lèvres. « Promis je te laisserai jouer sur mon djembé. Je sais que tu vas aimer cela. » Rajouta-t-il en lui offrant un clin d'oeil entendu. |
| | | Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Sam 17 Oct - 13:27 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
C’est étrange à quel point la vie peut être une garce avec nous. Par « la vie » j’entends bien sûr le destin, karma et autre connerie visant à vendre du rêve aux ménagères qui ont peur de sortir de chez elles, craignant un mauvais coup du sort. Regardez-moi, par exemple. Il y a quelques semaines de cela, j’étais encore la fille la plus enjouée d’Oxford, celle qui redonnait le moral aux autres, celle qui profitait de la vie comme jamais. Et maintenant, je suis ce qu’on appelle plus communément un déchet. Mon ancienne teinture a pratiquement disparu, laissant sur mes cheveux blond un rose pâle délavé horrible. Note à moi-même : ne plus jamais faire dans l’extravagance avec des couleurs flashy. Mon corps est devenu squelettique, si bien que l’on pourrait me confondre avec Jack, le squelette du dessin animé qui porte son nom. Mais le pire je crois, c’est mon visage. Mes yeux sont injectés de sang et cernés de noir. Certes cela me donne des airs de Panda mais c’est plutôt un panda drogué au bambou. Ma vie avait pris un drôle de tournant et maintenant je ne pouvais plus faire marche arrière. J’étais tombée dans une longue spirale sombre et je ne pourrais pas remonter cette pente. De toute façon je ne le voulais pas. Tout ceci n’était qu’un début. J’avais tout planifié jusque dans les moindres détails. Mais voilà, il est arrivé et il a tout chamboulé. Avec son regard confiant et son sourire d’ange, il est comme le soleil qui réchauffe l’atmosphère après un rude hiver. Si seulement je l’avais rencontré plus tôt, il n’aurait pas été obligé de me regarder sombrer. Je vais devoir avancer la date afin qu’il ne soit pas trop impliqué. Le projet initial était effacé, il m’en fallait un autre et vite.
Je ne pouvais m’arrêter de réfléchir sur toute cette situation. Il n’a fallu qu’une soirée, quelques heures qui ont contenu une infinité. J’ai essayé de le repousser mais au final j’étais encore plus mal. Je ne voulais pas impliquer plus de gens que cela mais je ne pouvais tout bonnement pas rester loin de Misha, ou rester sans nouvelles du moins. Je me souviens d’un jour où je lui ai demandé de passer chez moi. J’étais heureuse de le recevoir, je m’étais faite un peu plus présentable puis je l’ai vu passé devant mon immeuble sans s’arrêter. J’ai alors pensé qu’il avait un truc plus important à faire puis je me suis rappelée que je ne lui avais pas donné mon adresse donc forcément, il ne pouvait pas savoir que j’habitais ici. Mais voilà, il ne quitte pas mes pensées et je me maudis d’oser ressentir des trucs pareils. Je ne dis pas que c’est de l’Amour ou je ne sais quelle autre merde mais c’est spécial et mon dieu, faites que cela s’arrête. Il mérite mieux qu’une fille paumée comme moi au bord du suicide, il mérite tout ce qu’il y a de mieux dans ce bas monde et je ne suis vraiment pas faite pour lui. Pourquoi ne l’ai-je pas connu avant ? Pourquoi le Destin a-t-il décidé de le mettre sur ma route alors que la fin de cette route est proche ? Le pire dans tout ça c’est que lorsque je vais à la fac, c’est-à-dire un à deux jours par semaine, je le vois partout. Je n’arrête pas de croiser son chemin, à croire que celui tout là-haut s’amuse à jouer avec moi, avec nous. Tout était censé s’arrêter à cette soirée, je m’étais dit que jamais ça n’ira au-delà de cette soirée, que j’en étais incapable, que je ne pouvais pas. Il faut croire que je suis vraiment idiote. Et me voilà en train de penser à lui, assise sur mon canapé devant ce dessin animé débile dont les répliques valent les blagues que l’on trouve dans les carambars. Alors que l’épisode était terminé, un bruit qui ne m’était pas inconnu se fait entendre. Lorsque je me lève afin de voir ce qu’il se passe dehors, je vois Misha, un djembé autours de son cou, qui me joue une de ces chansons traditionnelles africaines. Son T-shirt rouge des Guns et son jean noir contrastent avec l’instrument typiquement africain qui m’a l’air d’être véritable, un véritable djembé d’Afrique. Ce mec est fou et c’est ça qui me plait le plus.
Il ne répond pas tout de suite à ma question mais il rit, ce qui me provoque aussi un petit rire, comme une réaction en chaine. Je tape des mains en rythme avec lui et à ce moment-là, je me contrefous des voisins, des gens qui passent en nous regardant bizarre ou de mon pyjama licorne pilou-pilou. Son morceau se termine sur une accélération puis j’applaudis aussi fort que je peux en criant des « bravos » comme lors d’un concert. Il me fait une référence puis me renvoie mon baiser envoyer plus tôt. Je ris comme une enfant insouciante et cette sensation me plait. Puis il me répond enfin et me dit que le froid est dans la tête. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’il me parle, je souris tellement que j’ai mal aux joues. Il n’y a que lui pour provoquer ce genre de réaction chez moi. Il me promet de me laisse jouer de son djembé si je l’invite à monter. Je me penche sur mon balcon et d’un ton théâtral, je lui lance :
« Ooh Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? Je ne peux me résoudre à rester loin de toi plus longtemps, le code d’entrée est le 2497 et je suis au troisième étage. Vite mon Roméo, je me languis de toi. »
Je ris à la fin de ma réplique puis retourne dans mon salon afin de ranger un minimum avant qu’il ne vienne. Puis soudain je réalise que je porte encore cet affreux pyjama. Je commence à courir vers ma chambre mais des coups à la porte se font entendre. Merde, merde, merde. Bon je vais tenter de rester naturelle avec cette chose sur moi. Je replace mon plaid sur mon épaule et essaye de cacher les licornes roses et jaunes. Je lui ouvre la porte, un grand sourire étirant mes lèvres puis je me recule pour qu’il puisse rentrer. Je lui demande alors :
« Tu veux des pancakes ? Sans me vanter, je fais les meilleurs pancakes de tout Oxford. »
Mon regard se pose ensuite sur le djembé, encore plus magnifique vu de près. Je suis certaine que c'est de la vraie peau, qu'il vient vraiment d'Afrique. Je l'ai entendu au son. Puis je plonge mon regard dans le sien pour ce qui semble durer une éternité. Notre éternité.
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Dim 18 Oct - 19:17 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden Mischa n'était pas un grand romantique, tout du moins il ne faisait pas exprès de l'être. Il n'avait pas fait la cours à une fille depuis ses quinze ans et la majorité du temps il lui suffisait de sortir sa guitare pour qu'elles se jettent sur lui. Il avait eut pas mal d'aventures sans lendemain – comme la majorité des musiciens me direz-vous – mais il n'était jamais tombé amoureux. Il avait cette capacité à être entouré, attirant les gens comme un aimant. Par son sourire, ses blagues, sa bonne humeur, son optimiste communicatif. Mais plus encore, Mischa s'intéressait aux autres. Il aimait les voir heureux, les voir sourire, il aimait les voir allait bien à ses côtés. Attiré lui-même par la douleur et la souffrance il n'arrivait pas à laisser les autres souffrir sans rien faire. Il détectait la douleur sans réussir à l'expliquer. En ce qui concernait Eden Winchester il avait été touché par sa souffrance comme un coup de poignard en plein coeur. Incapable de la voir ronger de la sorte par l'existence il ne pouvait pas s'empêcher de revenir vers elle, avec un sourire, un djembé ou une bouteille de bière. Un sourire aux lèvres qu'il adorait voir sur le visage de la jeune femme. Il voulait la voir allait bien, et c'est sans doute pour cela qu'il avait décidé de prendre les devants. Et de ne plus la laisser le fuir. Il ne pouvait pas expliquer sa décision, mais en même temps il ne pouvait pas lui en vouloir. Ils se connaissaient à peine. Elle avait sans doute le désire d'être seule, comme toutes ces personnes qui vont mal. Mais Mischa n'était pas capable de la laisser seule. Pas elle. Alors il se retrouvait sous son balcon à jouer du djembé. Il avait oublié de prendre une veste, mais malgré le froid mordant il avait le sourire aux lèvres, et pavanait comme un paon. D'autant plus quand Eden lui offrit un sourire immense. « Ooh Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? Je ne peux me résoudre à rester loin de toi plus longtemps, le code d’entrée est le 2497 et je suis au troisième étage. Vite mon Roméo, je me languis de toi. » Il laisse échapper un rire heureux, et s'élance vers la porte sans demander son reste alors que sa Juliette rentre se mettre à l'abris. Il se retrouve devant la porte sécurisé et tape le code qu'elle lui a donné. Un Bip se fait entendre, et le voila qui s'élance dans les escaliers, courant pour se réchauffer jusqu'au troisième étage. Il se retrouve alors devant un dilemme. Deux portes. De chaque côté. Perdu, il essaie de retrouve un peu d'orientation, mais il ne sait plus dans quel sens il se trouve. Il va alors regardé les noms sur les sonnettes. Et comme si le destin était de son côté il arrive directement devant la porte d'Eden. Il tape sur le montant de la porte. Et attend quelques secondes, entendant des pas précipités dans l'appartement. Comme si un dilemme terrible avait envahit la jeune fille. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur un magnifique pyjama licorne. Mischa ne se peut contenir un immense sourire heureux. « Bonjour belle Juliette ~ Tu es très en beauté ce matin. » Lui dit-il avec un sourire mi-moqueur mi-attendri sur les lèvres. Elle s'écarte pour le laisser entrer et il ne se fait pas prier plus longtemps, accueilli par une boule de poils qui vient le renifler. « Tu veux des pancakes ? Sans me vanter, je fais les meilleurs pancakes de tout Oxford. » Le musicien se penche pour caresser le chien qui remue tellement la queue qu'il a du mal à tenir sur ses pattes arrières. « Si tu me prends par les sentiment je ne peux pas refuser. » Dit-il en se tournant vers Eden pour lui sourire. Il adore manger. Il adore les Pancakes. Et elle semblait vraiment ravie de le lui proposer. Jusqu'à ce que son regard se pose sur le djembé du jeune homme. Il se relève, laissant le chien repartir aux pieds de sa maitresse et pose le djembé sur la table du salon d'Eden, victorieux, un immense sourire sur les lèvres. « Tu m'as dit que tu… aimerais jouer sur djembé. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et malgré ton silence pesant me voici. » Dit-il avec son sourire toujours collé sur son visage. Il va la retrouver dans la cuisine où il l'observer faire la pâte à pancakes. Il adore voir les gens cuisiner. « Fais ca bien, je te surveille. » Dit-il d'un ton faussement sévère. Il tourne alors le regard vers elle et se rend compte que c'est la première fois depuis longtemps qu'il ne s'est pas retrouvé si proche de quelqu'un. Et si bien. Détendu, heureux, moqueur, gamin. Il était bien avec elle à ses côtés. Son sourire et son pyjama licornes flamboyaient littéralement. « Comment vas-tu Eden ? » Demanda-t-il tendrement. |
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☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Mar 20 Oct - 21:56 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
Je n’ai jamais raffolé des trucs romantiques que l’on peut voir dans les films niais pour adolescente à la recherche d’amour. Vous savez tous ces clichés qu’ils nous servent à la pelle. Comme par exemple le mec qui vient sonner chez la fille pour lui apporter un bouquet de cent roses rouges sans épines. Ou alors, une fille qui fonce droit dans un mec dans les couloirs et qui fait tomber tous ces malheureux cahiers avant que le mec ne les ramasse pour ses beaux yeux. Premièrement qui se trimballe avec ses cahiers à la main ? Qui a encore des cahiers même ? Avec l’ère du numérique tout est informatisé. Et puis deuxièmement, admettons qu’elle n’est pas d’ordinateur, tablettes ou autre, le mec rigolerait comme un crétin en la laissant dans sa merde à ramasser et trier ces feuilles. Ouais, je n’aime vraiment toutes ces scènes romantiques dans ces films. Ce n’est pas la réalité et ça ne le sera jamais. Parce que la vie est faite pour qu’on en bave, pour que rien ne soit facilité et que l’amour passe la plupart du temps au second plan. Mais voilà, quand ce genre de chose vous arrive, vous en venez à aimer ces scènes romantiques. Lorsque j’ai vu Misha, en dessous de mon balcon à jouer du djembé, je me suis dit que parfois, la vie peut être clémente et nous laisser respirer, nous laisser croire que l’on peut être de nouveau heureux. Je ne peux pas expliquer ce que j’ai ressenti lorsque je l’ai vu après ces jours passés sans le voir. Les SMS ne remplace définitivement pas une personne et je me suis rendue compte d’une chose : il me manquait terriblement. Le revoir lui, lui et ses cheveux en bataille, lui et son sourire, me fait extrêmement de bien après la nuit agitée que j’ai passé et il n’existe pas meilleur remède que lui.
Le voyant sur le trottoir, dans le froid et sans veste, je ne pouvais pas le laisser là. Et puis soyons honnête, j’avais envie de lui parler. Alors tout naturellement je lui ai donné mon code et mon étage à la manière d’un personnage d’une pièce de théâtre et avec un rire plus qu’heureux, celui qui fait ressortir ses fossettes, il s’est lancé à l’assaut des escaliers pour enfin taper à ma porte. N’ayant pas le temps de me changer, j’essaye tant bien que mal de cacher mon pyjama. En vain, c’est un échec total, il n’y a rien de plus voyant que ce pyjama pas du tout, mais alors pas du tout sexy. Lorsque j’ouvre la porte, Misha me lance un sourire qui me fait fondre. Mon cœur loupe un battement, ou deux. Le temps s’arrête quelques secondes, quelques minutes. Puis lorsqu’il me dit bonjour, le temps reprend son cours. J’essaye de faire une tête menaçante puis je lui réponds :
« Si tu dis ça à qui que soit, je te coupe la tête. »
Puis, ne pouvant me retenir plus longtemps, je lui souris et continue :
« Bonjour à toi Roméo, t’as l’air d’avoir froid. Entre, il fait chaud à l’intérieur. »
Puis je me recule afin de le laisser entrer. Lullaby vient directement à sa rencontre et étrangement, elle n’a pas peur de lui. Ce qui est plutôt bon signe. Il répond par la positive à mes pancakes puis par vers la table du salon où il pose l’instrument qu’il avait autour du cou. Je lui lance un regard interrogatif et il répond à ma question silencieuse. Putain jamais on avait eu un tel geste pour moi. Ma bouche s’ouvre doucement et là, tout de suite, j’ai envie de lui sauter dans les bras. Jouer un véritable instrument étranger est l’un de rêve. Alors je n’hésite et le prend dans mes bras et enfuis ma tête au creux de son cou. Puis je lui murmure un petit « merci » avant de me reculer pour partir vers la cuisine. J’essaye de ravaler les larmes qui commencent à apparaitre tout en sortant le saladier et les ingrédients nécessaires. Misha ne tarde pas à me rejoindre et je lui souris immédiatement, c’est comme un réflexe. Dès que je le vois, je suis obligé de sourire. Lorsqu’il me dit qu’il me surveille, je ris puis me reprends et prends l’allure d’un grand chef cuisinier en pyjama licorne. Je le défis du regard et lui lance :
« Sinon quoi ? J’aurai un mauvais point ? »
Je mime une moue choquée puis je reprends la préparation de ma pâte. L’atmosphère est calme, détendu et pour une fois dans ma vie, je me sens bien et sereine. Je suis sobre, pas un gramme d’alcool et je ne peux rêver à mieux. Alors que j’étais dans mes pensées en remuant les ingrédients, il me demande comme ça va. Je lève la tête vers lui et réponds tout aussi tendrement :
« Ça va, j’ai eu une nuit agitée mais ça va. Et toi ? Tu t’es réchauffé ? Tu veux une couverture? »
Sur ces mots, je me déplace et me dirige vers le placard où sont rangées mes poêles. Placard bien trop haut, je me demande si cette cuisine a été conçue par un géant, pour un géant. Je lève le bras, en vain. Je suis trop petite et je l’avais oublié. Ne voulant pas me rendre ridicule en montant sur une chaise comme je le fais à chaque fois, je me tourne vers Misha et lui demande, légèrement gênée :
« Hum… Tu pourrais m’attraper la poêle s’il te plait ? T’es plus grand que moi et… »
Je m’arrête ne sachant pas quoi dire et lève les yeux vers la poêle qui semble me narguer de là où elle se trouve. Je le regarde et avance ma lèvre inférieure en avant comme font tous les enfants lorsqu’il demande quelque chose. Bravo Winchester, tu es ridicule.
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Mer 21 Oct - 23:35 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden Il entre chez Eden Winchester, et la différence entre eux deux lui saute au visage. Son appartement pourrait rentrer dans l'appartement d'Eden. Jamais encore il n'avait vu les différences sociales comme un frein à une quelconque amitié, mais il espérait surtout qu'il en serait de même pour elle. Alors qu'elle lui ouvrait la porte, découvrant un magnifique pyjama Licorne, il souffla d'aise. Cette fille n'était pas comme les autres. Elle avait un côté complètement fou, et décalé, comme si ce que pensait le reste du monde de ce que pouvait bien faire Eden Winchester de ses journées lui importait peu. Et en même temps elle avait dans le regard une tristesse et une mélancolie qu'elle n'arrivait pas à cacher malgré ses immenses sourires. Il se demanda un temps si ses sourires n'appartenaient qu'à lui. Est-ce qu'elle était aussi joviale avec tout le monde ? Alors pourquoi ce look de rockeuse ivre et droguée à longueur de journée ? Non, faut être complètement à côté de ses bombes pour oser porter un pyjama licorne. « Si tu dis ça à qui que soit, je te coupe la tête. » Il semble réfléchir un temps, comme s'il se demandait si sa menace avait un peu de crédibilité. Il se passa sans doute deux secondes comme cela, avant qu'il ne sorte son téléphone et ne prenne une photo de la jeune femme – outrée – en un clique sur l'appareil. Il partit dans un rire sonore. « Promis je garderai cette photo uniquement dans le but de te faire chanter. Ou pour me souvenir que le ridicule ne tue pas ! Et qu'il n'est pas très sexy non plus... » Dit-il avec un sourire immense barrant son visage. Pendant un instant il se demanda si elle allait le laisser sur le pallier de la porte suite à son comportement plus que décalé à son écart. Il commençait à avoir froid – sans doute parce qu'au final ce pyjama semblait très chaud et confortable. Il avait un peu oublié de prendre une veste et il devait faire quatre degrés à tout cassé au-dehors. Il ne sentait plus ses oreilles… En même temps j'ai jamais senti mes oreilles pensa-t-il suite à sa réflexion interne. Tout cela n'avait aucun sens ! Pourquoi se met-on à ne plus sentir nos oreilles, très exactement quand elles sont froides – et que l'on sent qu'elles sont froides – alors que le reste du temps on ne les sent même pas ? Question existentielles et très philosophiques qui viennent être stoppées par la voix mélodieuse et salvatrice d'Eden. « Bonjour à toi Roméo, t’as l’air d’avoir froid. Entre, il fait chaud à l’intérieur. » Avec un plaisir et une joie non dissimulée il entre dans l'appartement immense. Il est accueilli tout de suite par le petit chien d'Eden. Lullaby – d'après ses posts sur Instagram (et non il ne la stalke pas) – qui vient vers lui en jappant, heureuse de le découvrir. Il adore les animaux. Ils ne mentent pas. Quand ils aiment quelqu'un ils acceptent tout de lui. Absolument tout, quitte à en souffrir. Et quand ils ne l'aiment pas, ils leur pissent dans les sacs et sur les fringues. Une chose qu'il aime beaucoup. Il adore quand les choses sont simples. Il caresse la petite bestiole qui semble être capable de ronronner à n'importe quel moment. Il aimerait avoir un chien. Mais il vit dans un appartement tout de petit, il a tendance à partir en voyage du jour au lendemain quand ca lui pète, et il a fait mourir une dizaine de plantes vertes en cinq ans parce qu'il oublie de les arroser. Il n'est pas doué pour prendre soin de lui, alors des autres c'était encore pire. Passons. Eden lui propose de lui faire des pancakes, et suivant la réponse de son estomac qui se met à grogner il accepte avec plaisir. Allant vers elle, il se met au-dessus de son épaule pour voir comment elle fait cela. Il adore la cuisine. C'est une chose simple aussi, et assez marrante. Mélanger des trucs pour voir ce que ça donne, ça l'amuse beaucoup. Il n'est pas forcément très doué, en tout cas il ne l'est pas pour le sucré. Il est meilleur en tarte, en pâte et en pizza. « Sinon quoi ? J’aurai un mauvais point ? » Il la regarde droit dans les yeux et lui offre un sourire sur le côté assez craquant. « Sinon je dirais à tout le monde que tu es une licorne mythomane qui m'a fait fantasmer des pancakes. » dit-il avec le ton le plus sérieux possible. Mais rapidement elle retourne à sa préparation. Quant à lui, il ressent le besoin terrible et impérieux de rester à ses côtés. Alors il ne bouge pas vraiment, reculant à peine pour pouvoir la laisser faire sa pâte. Il regarde chacun de ses gestes, et sourit. Il ne peut pas s'empêcher de la trouver craquante. Il se sent bien, incroyablement bien. A l'aise. Il ne peut pas vraiment expliquer cela, alors il l'accepte tout simplement. C'est ainsi. Il aime être auprès d'Eden. « Ça va, j’ai eu une nuit agitée mais ça va. Et toi ? Tu t’es réchauffé ? Tu veux une couverture? » Elle a des cernes sous les yeux, et soudainement il se rend compte qu'elle a l'air fatiguée. Peut être qu'il l'a réveillée ? Ce n'était pas impossible, mais elle n'avait rien dit à ce sujet. « Je vais bien, ne t'inquiète pas. Je te l'ai dit, le froid c'est dans la tête. Et ton sourire réchauffe mon coeur. » Dit-il – cette dernière phrase avec un air de Dom Juan totalement caricaturale – prenant sa main pour la baiser comme un prince charmant. Joueur, jouant sur l'auto-dérision pour cacher son trouble alors que le fait de se retrouver si proche d'Eden lui donne chaud oui… sans qu'il ne puisse comprendre ce sentiment. Elle va alors pour ouvrir un placard un peu en hauteur, bataillant un moment pour essayer d’attraper une poêle. Mischa reste à côté d'elle, adossée au frigo, la regardant avec un air moqueur, amusé. « Hum… Tu pourrais m’attraper la poêle s’il te plait ? T’es plus grand que moi et… » Lui offrant un rire, il fait mine de lever ses manches – qu'il n'a pas – et s'approche du dit placard. « Laisse faire l'homme ! » dit-il, se hissant – quand même – sur la pointe des pieds pour pouvoir attraper l’ustensile qu'il tend finalement à Eden avec un air triomphant. Il a réussi à ne rien renverser. Pour une fois. « Je peux faire autre chose pour toi ? Mettre la table… Faire du café ? Du jus de fruits ? » propose-t-il, alors que soudainement il se sent profondément inutile. |
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Mar 27 Oct - 23:31 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
A peine avais-je ouvert la porte que je regrettais déjà mon pyjama. Je l’avais mis parce que je n’attendais personne, je n’étais pas censée voir un quelconque humain aujourd’hui. Mais bien évidemment, dans ma vie actuelle, rien ne se passe jamais comme prévu. Et je ne pouvais pas le laisser dehors, je voulais le voir, lui parler parce qu’il m’avait terriblement manqué. Qui aurait pu croire que moi Eden Winchester, j’en vienne à être en manque de quelqu’un ? Jamais de ma vie je me suis attachée à quelqu’un comme cela et je ne sais pas ce que je suis censée faire ou dire. Alors je dis ce qu’il me passe par la tête et la conversation vient normalement, comme si on se connaissait depuis toujours. Depuis le début j’ai cette sensation avec Misha, cette sensation qu’il a toujours fait partie de ma vie, cette sensation de bonheur intense que je ne peux pas nier. J’espère qu’il se rend compte qu’en ce moment, lui seul me rend heureuse. Je lui ai écrit tout ça dans la lettre, je lui ai écrit qu’il m’a vraiment rendu heureuse dans le peu de temps qu’il me restait. Je sais que je suis lâche de me rapprocher de lui pour le laisser après mais je ne peux pas rester loin, je suis déjà trop attachée à lui. Et il me fait me sentir tellement bien qu’au fond, je m’en fous de mon pyjama licorne, je m’en fous de me montrer comme ça devant lui. Lorsque je lui fais un semblant de menace, il sort son téléphone et me prend en photo. Misha m’a prise en photo dans mon pyjama licorne. Lorsqu’il justifie son geste, je ne peux m’empêcher de rire. Mais ensuite, je prends un visage de tueur et lui dit :
« Crois-moi, le ridicule peut tuer. Tu préfères une mort lente ou rapide ? Et puis c’est sexy les licornes. »
Je ne peux pas le laisser une éternité sur le palier, alors lui avoir dit bonjour je le fais entrer dans mon appartement, mon petit cocon. Il regarde tout autour de lui, analysant mon (trop grand) appartement et de suite je me sens mal. Je sais qu’il n’a pas les moyens que j’ai et je vais surement passée pour la fille riche de base avec son appartement qui pourrait héberger une famille africaine au complet. Sauf que j’ai un pyjama licorne. Et que les filles à papa ne portent pas de pyjama licorne. Lullaby se charge de l’accueil en remuant la queue et en jappant joyeusement. Elle n’est pas effrayée alors qu’elle ne l’a jamais vu, c’est un bon point pour ce visiteur matinal. Je regarde joyeusement la scène. Lorsque je le regarde ave Lullaby je me demande s’il a des animaux. En tout cas il a l’air d’inspirer une grande confiance et ça signifie qu’il n’y a pas un brin de méchanceté en lui. Puis le temps passe, plus je trouve que Misha Dempsey est une sorte d’ange envoyé pour me sauver. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive pour penser ça moi ? Ça doit être ce livre que j’ai terminé hier sur les anges déchus et autres créatures. Je reviens à moi lorsque mon invité se relève. Je me dirige alors vers la cuisine afin de préparer les fameux pancakes.
Alors que je commence à mélanger les ingrédients, je sens une présence derrière moi et un immense sourire étire mes lèvres. Il me met légèrement mal à l’aise lorsqu’il me regarde dans les yeux mais je ne le montre pas et plonge mon regard dans le sien. Je le défis du regard mais lorsqu’il me dit qu’il racontera à tout le monde que je suis une licorne mythomane, je ris de bon cœur et abandonne mon air un tant soit peu méchant.
« Tu vas voir ce qu’elle va te faire la licorne mythomane Misha. »
Je retourne directement à ma pâte et bien qu’il se soit reculé, je le sens encore derrière moi à examiner chacun de mes faits et gestes. Je pourrais me liquéfie sous son regard, il est tellement puissant et il dégage quelque chose de rassurant difficile à décrire. Je me sens bien quand il est avec moi, jamais je n’aurai cru pouvoir ressentir ça un jour. Puis je réalise alors qu’il a peut-être froid. Je lui propose une couverture mais il me répond en me baisant la main et en me disant que mon sourire réchauffe son cœur. J’hausse un sourcil et essaye de retenir un rire en pinçant mes lèvres. D’une manière tout aussi théâtrale, je réponds :
« Oh mon dieu ! Quelle déclaration très cher, me feriez-vous la cour par hasard ? »
Puis je me rends compte que ma pâte est bien homogène alors je me dirige vers mon placard pour attraper la poêle et… honte ultime, je suis trop petite. Putain de cuisine aménagée. Aménagée pour un basketteur ouais. Je me tourne alors vers Misha, adossé au frigo, qui me regard avec un air amusé. Je lui demande de m’aider à attraper cette foutue poêle et il rit en faisant semblant de remonter ses manches. Je ris aussi et me décale face à cette scène pour le moins comique. Il me tend l’ustensile maudit et je me hisse sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue avant de lui dire un petit « merci ». Je me mords la lèvre afin de ne pas trop sourire comme une débile et me dirige vers le gaz que j’allume. Je commence à mettre un peu de pâte dans la poêle lorsque Misha me propose son aide. Je me tourne vers lui et lui dit :
« Huum... Tu peux mettre la table si tu veux, fouilles dans les placards, fais comme chez toi.»
Le premier pancale est prêt et je le pose dans une assiette. Il a plutôt l’air réussi. Alors que le deuxième cuit doucement, je vais dans le placard située juste à côté de la hotte. J’en sors la confiture, le Nutella et le meilleur pour la fin : le sirop d’érable. Puis je retourne vers mon pancake que je retourne. Je suis toujours obligée de faire deux choses à la fois, c’est plus fort que moi. Misha est dos à moi et est occupé à mettre la table sur le comptoir. Je saisis ce que j’ai sorti plutôt et passa mes bras autours de lui afin de déposer ce que j’ai dans les mains sur le comptoir devant lui. Je n'avais jamais été aussi proche de lui. Puis je me rends compte que mon geste était bien trop intime alors je m’empresse de le justifier :
« Désolée, enfin je devais poser ça et merde, mon pancake »
Je glisse vers le gaz et dieu soit loué, le pancake n’est pas cramé. Pourquoi est-ce que j'agis comme ça avec lui? Je redépose un peu de pâte et ainsi de suite. Quelques temps après, les pancakes sont prêts et je les dépose sur le comptoir. Grand sourire, je lance alors en claquant des mains :
« A taaaaable ! »
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| | | Mischa Dempsey ASTRAL — against the system
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Sam 31 Oct - 21:02 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden « Crois-moi, le ridicule peut tuer. Tu préfères une mort lente ou rapide ? Et puis c’est sexy les licornes. » Il sourit, et ne peux qu'acquiescer. Mischa c'est le genre de mec qui a regardé My Little Poney quand il était plus jeune – il n'avouera jamais avoir un t-shirt à l'effigie des petits chevaux colorés dans son placard – et il ne peut qu'apprécier les licornes. Les licornes c'est cool. Déjà ce sont des créatures magiques ce qui les rend terriblement cool. En plus c'est blanc, ca a une corne dorée au milieu du front – avec laquelle elles peuvent embrocher à peu près n'importe qui – et leur sang donne la vie éternelle. Sans compter qu'un bébé licorne c'est super mignon. Quand il était enfant Mischa était partie à la recherche d'un bébé licorne quand son frère lui avait dit qu'il lisait un bouquin où il avait découvert que les licornes vivaient dans les forêts denses et interdites. Alors, comme ils avaient une forêt non loin de chez eux, où leurs parents les interdisaient d'aller seul, Mischa s'y était engouffré pour trouver une licorne. Son imagination débordante avait fait le reste, et dans un texte demandé à l'école il avait écrit comment il était partie à la chasse à la licorne pour en trouver une qui s'appelait Loola. Son professeur avait fait venir les parents de Mischa pour s'assurer que l'élève devienne plus consciencieux et que son imagination ne l'enferme pas dans un délire psychotique. Du reste, si Mischa savait que les licornes étaient mignonnes, terriblement jolies, et magiques, il découvrait à présent qu'elles pouvaient être sexy. L'accoutrement – ou le pyjama – d'Eden le faisait sourire, et en souvenir il la prit en photo – sans lui demande son avis en outre. « Tu vas voir ce qu’elle va te faire la licorne mythomane Misha. » Il partie dans un rire sonore. Une licorne terriblement adorable est sans doute la créature la moins crédible quand il s'agit de menacer quelqu'un. Il ne nota dans son esprit. Faire une chanson sur les licornes. Alors qu'il regardait Eden il entendait déjà les premières notes dans son esprit. Elle était sans doute la plus merveilleuses des licornes qu'il connaissait. Pour l'heure il avait surtout faim, se rendant compte qu'il était parti de chez lui sans prendre le temps de déjeuner. Et que surtout l'idée même de manger les pancakes d'Eden lui donnait l'eau à la bouche. Mischa était un gros mangeur, c'était une chose terrible chez lui. Il adorait manger. Il ne mangeait pas n'importe quoi cela dit, et certains disaient même qu'il était terriblement compliqué en matière de nourriture. Mais pour ce qui est des Pancakes il adorait cela. Il rêvait d'aller aux Etats-Unis pour manger des Pancakes dans un vrai Dinner américain. Sans doute au milieu de Harlem, avec des break dancers noirs autour de lui, parlant forts et gras sans prendre en compte les touristes terrifiés près d'eux. Le jeune homme avait décidé d'économiser au maximum pour passer son été aux Etats-Unis, et l'idée même de se retrouver dans ce pays le remplissait d'une excitation terrible. Mais ce serait dans plusieurs mois. Pour l'heure, de toute façon, son attention était tout entière pour Eden. Il la regardait se mouvoir dans sa cuisine et souriait. Elle lui proposa un plaid, ce à quoi il répondit qu'elle suffisait à réchauffer son coeur. Avec un air pseudo-romantique qui ne faisait que cacher le trouble réel qu'il ressentait en sa présence. Une fille ne l'avait pas hypnotisé et mit dans un tel état depuis un moment. « Oh mon dieu ! Quelle déclaration très cher, me feriez-vous la cour par hasard ? » Non en fait, jamais une fille ne l'avait mis dans un tel état. « Peut être bien... » Répondit-il avec un sérieux qu'il ne sut pas maitriser. Un instant leurs regards s'accrochèrent, et il retint sa respiration, espérant qu'elle ne fasse par cas du ton nouveau qu'il avait employé. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise, loin de lui cette idée. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et ne cherchait pas à comprendre en outre. Il profitait des instants avec elle, tout simplement. Après lui avoir saisit sa poêle, elle commença à faire cuir les pancakes, et il se sentit terriblement inutile, profitant de son hospitalité sans rien faire en échange. Il n'avait pas été éduqué ainsi. Alors il lui demanda ce qu'il pouvait faire. « Huum... Tu peux mettre la table si tu veux, fouilles dans les placards, fais comme chez toi.» Souriant, le jeune homme se mit à la recherche des assiettes et des couverts dans la cuisine – qui lui semblait immense – de la jeune femme. Il trouva rapidement les couverts, et mis un peu plus longtemps à choisir les assiette dans toute la vaisselle dont elle jouissait. Pour sa part il avait trois assiettes – toute différente – qui se battaient dans son unique placard. Alors qu'il est en train de s'appliquer à mettre la table sur le comtoir, il sent soudainement une présence derrière, et le temps d'un instant une étreinte naturelle qui l'arrête dans ses mouvements. Son corps s'emballe. Il sent le rouge lui monter aux joues. Putain, qu'est-ce qu'il lui arrive !? « Désolée, enfin je devais poser ça et merde, mon pancake » Sauver par l'odeur de cramer pense-t-il. Le trouble passe, il termine de mettre la table et décide de ne pas se poser plus de question que cela. Mais alors qu'Eden pose les Pancakes sur la table, il remarque que son corps ne s'est pas calmé. Il bat toujours terriblement vite en présence de la jeune femme. « A taaaaable ! » Il s'assoit en face d'elle sur le comptoirs et observe la pile fumante de Pancakes. « Fort bien, Madame, alors voyons s'ils méritent leur titre de meilleurs pancakes ! » Dit-il alors qu'il en prit trois qu'il empila sur son assiette. Suite à cela il prit le beurre et en mit entre chaque pancakes avant de rajouter un morceau sur le dessus qui fond directement. Il prit ensuite le sirop d'érable et les arrose généreusement. Il attend qu'Eden soit prête à manger pour attaquer, les deux couverts dans chaque main il lui sourit. « Bon appétit ~ » Dit-il en français avec un accent terrible. Une coutume de leur voisin européen qu'il trouve adorable. Il coupe les pancakes, et les trempe dans le sirop qui a coulé dans toute son assiette dans de les gouter. Il croque. Et là, la saveur parfaite de ce petit déjeuner le fait lâcher un râle de plaisir. Il regarde Eden et lui fait signe qu'il ne peut pas parler, il mache, savoure et se laisse emporter par la perfection de l'instant. « Putain ! C'est bon ! Ok, c'est bon, t'es la meilleur. » Dit-il, avant de prendre un second morceau. Ils mangent ainsi un moment avant que le jeune homme caresse son hôtesse du regard. « Alors Eden, que veux-tu faire aujourd'hui ? Je te propose une journée Mischaienne, tu vas aimer. Tout ce que tu rêve de faire, tout ce que tu veux faire depuis longtemps sans oser, c'est pour aujourd'hui ! Que fais Eden Winchester pour se faire plaisir ? » Demande-t-il en la regardant dans les yeux, heureux de cette proximité entre eux. Heureux d'être à ses côtés. |
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Dim 8 Nov - 0:15 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
Tout était parfait. Il était venu, il était avec moi, dans mon appartement, mon cocon. Je ne l’avais pas revu depuis la soirée d’Halloween. Cette fameuse soirée… Et ça me faisait plaisir de la voir, il m’avait manqué bien que ça ne fasse qu’un peu plus d’une semaine. Son rire m’avait manqué, son sourire, ses cheveux, tout de lui en réalité. Je m’efforçais de mémoriser les moindres détails de ce moment rien qu’à nous. La télévision qui diffuse toujours Bob L’Eponge, ce dessin animé où les poissons se noient dans une mer qui se trouve sous l’océan. Lullaby qui vient saluer ce visiteur matinal puis qui va dans son panier, mordiller un de mes pulls que je lui ai donné. Les rayons du soleil qui percent les nuages épais de ce mois de novembre et qui traversent les carreaux. Les oiseaux qui chantent doucement dans l’arbre se trouvant devant ma fenêtre. Lui, dans son jean noir et son T-shirt, alors que les températures ont baissé dangereusement, avec un djembé autour du cou. Moi, dans mon pyjama licorne, les cheveux attachés en une espèce de chignon, pas maquillée, au naturel. A nous voir comme ça, sur mon palier, on aurait dit une de ces scènes de sticom américaine avec les rires en arrière-plan ou encore les « oooooh », quand les personnages se retrouvent. Sauf que c’était la réalité, tout était bien réel. Tout, même mon projet que je dois mettre en œuvre ce soir. Je vais passer la dernière journée de ma vie avec Mischa Dempsey.
Lorsqu’il me dit qu’il avait faim, je ne pus m’empêcher de lui proposer des pancakes. Je n’excellais pas dans la cuisine mais les pancakes étaient ce que je réussissais de mieux. En même temps, je m’efforçais de faire ça pour mon père les dimanche matin, pour remplacer ma mère. Les premiers étaient catastrophiques mais au fil des dimanches, des mois, des années, je suis passée experte. Depuis que je suis partie à Oxford, je n’ai partagé ce talent qu’avec peu de gens. Bien sûr il y avait Angelus mais c’est le seul. Mon père ne me rendant pas visite souvent… Le deuxième était donc Mischa, qui semblait mourir de froid malgré ce qu’il me disait. Il provoquait chez moi toutes sortes de réactions en même temps, ce qui était semblable à un cataclysme intérieur. Je ne comprenais pas pourquoi je ressentais ces choses pour lui, pourquoi lui à ce moment précis de ma vie. Un coup du Destin surement, vous savez toutes ces petites choses qui vous font aller à un endroit précis à telle heure. Toute ma vie j’ai cru au destin, à ces choses fabuleuses qui rendent la vie un peu dure qu’elle ne l’est. J’aime croire que toutes ces rencontres sont dues à quelque chose en particulier, que tout est écrit. Le hasard n’existe pas, je suis sure que toute notre vie est déjà écrite, que quelqu’un a déjà tout planifié. Je suis surement folle à lier en croyant ça mais bon, les croyances en telle ou telle chose servent à nous faire rêver, et il n’y a rien de mieux que de rêver.
Je vais dans la cuisine et il me regarde, observe mes moindres faits et gestes. Lorsqu’il me sort sa phrase romantique qui aurait pu être tout droit tirée d’un film romantique niais, je lui réponds sur le même ton, un ton théâtrale. Mais après, son intonation change et j’ai l’impression qu’il est sérieux qu’il me dit que oui, peut-être qu’il me fait la cour. Surprise d’un tel sérieux, je lui souris doucement, le regardant droit dans les yeux. Une seconde passe, puis une autre et je ne peux décrocher mes yeux des siens. Cette éternité nous appartient. Puis je reviens sur terre et me dirige vers le placard où sont mes poêles. Etant trop petite, je demande l’aide de Mischa qui m’attrape la fameuse poêle. Une fois l’ustensile entre mes mains, je peux commencer à faire cuire les pancakes pendant qu’il met la table, fouillant dans tous mes placards à la recherche des assiettes, verres et couverts. Mais sans que je ne puisse me contrôler, je passe mes bras autour de son corps afin de poser divers trucs sur le comptoir se trouvant devant lui. Je n’ai jamais été aussi proche de lui et mon cœur s’emballe. Une odeur de cramé envahit mes narines et je retourne vite au gaz, tentant de cacher mon malaise. Je ne peux m’empêcher de sourire et je m’égards dans mes pensées. Quelques minutes après, les pancakes sont prêts et j’appelle Mischa. Il s’assoit en face de moi, tel un goûteur officiel de pancakes. Riant, je lui réponds :
« Redis-moi en des nouvelles. Je ne tiens pas à perdre mon trophée de meilleurs pancakes de tout Oxford. »
Il commence alors à préparer ses pancakes et je fais de même, versant plein, trop, de sirop d’érable. J’adore ça et plus il y en a, mieux c’est. Il me dit bon appétit avec un accent français terrible mais adorable et je lui réponds aussi en français, avec mon accent presque impeccable tant j’ai passé de temps dans ce magnifique pays qu’est la France. Il mange une bouchée et lâche un râle de plaisir qui me fait sourire de toutes mes dents. Ça lui plait, et rien ne peut me faire plus plaisir. Je le regarde attentivement et attends qu’il est terminé de mâcher. Il me dit que je suis la meilleure et je ne peux m’empêcher de rougir. Je baisse la tête vers mes pancakes afin d’en reprendre une bouchée avant de dire :
« C’est un des rares trucs que je sais cuisiner à vrai dire, alors bon »
Je ris doucement et continue de manger. Il fait de même et nous restons quelques instants sans parler, appréciant ce petit-déjeuner d’une froide matinée d’automne. Il brise le silence en me demande ce que je veux faire. Je fais mine de réfléchir en portant une main à mon menton puis lui réponds en le regardant de mes yeux bleus :
« Une journée Mischaienne ? Ça me plait bien, je te suis ! Alors en premier j’aimerai que tu m’apprennes à jouer du djembé, au moins un morceau. Ensuite je te laisse prendre le contrôle de cette journée, fais-moi faire ce que tu veux, je suis sûre que je vais aimer. »
Je lui souris de nouveau avant de me reprendre des pancakes. N’ayant pas mangé hier soir, j’avais un peu faim. C’est comme si je retrouvais mon appétit avec lui, c’est comme s’il me faisait revivre de nouveau. Je jette machinalement un œil à mes pieds et je ne remarque pas Lullaby, qui a l’habitude de me regarder manger. Je me penche afin de regarder en dessous du comptoir et je remarque mon adorable boule de pied aux pieds de Mischa, le regardant avec des yeux d’amour. Je me relève et fixe Mischa avec un air entendu puis je lui dis :
« Je crois que Lullaby t’aime déjà. »
Je ris doucement et le regarde, mémorisant tous ce qu’il le compose. Je ne veux pas oublier cette image de lui, je ne veux pas l’oublier. J’attends qu’il ait terminé de manger puis débarrasse la table, mettant la vaisselle sale dans le lave-vaisselle. Je me retourne vers lui, attendant le moment où il va m’apprendre à jouer du djembé.
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Dim 8 Nov - 22:19 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden Il était en face d'Eden Winchester. Chez elle. Son chien le regardant d'un air amoureux à ses pieds, alors qu'il était sur le point de manger des pancakes que la jeune femme avait fait pour lui. Est-ce qu'il s'était finalement endormi, ou est-ce qu'il était tombé dans le coma ? Peut être qu'il était mort. Il pensa soudainement qu'il serait heureux que le paradis ressemble à cela : la fille la plus fantastique qu'il n'ait jamais rencontré, le faisant manger son petit déjeuner préféré, alors que dehors un soleil magnifique éclairait la pièce d'une lueur chaleureuse. Il vivait un rêve éveillé, et c'était véritablement incroyable. Il avait envie d'encrer dans son esprit chaque détails de cette scène. Il la vivait comme une douce mélodie, une chanson qui lui venait naturellement. Il sentait déjà l'inspiration lui venir, alors qu'il se découvrait une nouvelle muse. La dernière fois qu'une fille lui avait retourné le cerveau à ce point elle était apparue dans sa vie comme un mirage, et avait disparu tout aussi rapidement. Laissant derrière elle une feuille de papier et un mot, simple, qui avait changé sa vie : Dingo. Rien de plus. Cath était encore quelque part en lui, ayant créé celui qu'il était aujourd'hui. Mais elle n'était pas réelle. Sans doute pas plus qu'Eden, car il lui semblait impossible qu'une femme aussi fantastique soit en face de lui, en train de lui proposer de manger les meilleurs pancakes de sa vie. Il allait se réveiller à un moment de ce rêve. Mais plutôt que de craindre le réveil, le jeune homme avait pris la décision de profiter de chaque détail de cette vision onirique pour s'en nourrir, l'aposer sur une partition un jour, et en faire une nouvelle chanson. Ou plusieurs. Alors qu'il regardait Eden en face de lui, son regard bleu brillant, son sourire mutin, ses cheveux décoiffés, et son pyjama de licorne, il avait simplement envie de sourire. Son coeur se réchauffait et il avait le désire de rester des heures à la contempler. Putain de romantisme à la con qu'il lui revenait parfois en pleine figure sans qu'il n'y put rien. « Redis-moi en des nouvelles. Je ne tiens pas à perdre mon trophée de meilleurs pancakes de tout Oxford. » Il mâche le pancakes avec toute la minutie dont il est capable, la voix d'Eden brisant ses réflexions. Il en était ravi, il était en train d'aller sur une pente glissante et il le savait. Ne jamais tomber amoureux, ne jamais se prendre la tête. Vivre la vie comme elle vient et ne pas chercher à avoir plus que ce qu'elle ne vous offre. Il ne pouvait pas être amoureux aussi vite. Il n'avait jamais été amoureux. Son amour, et sa passion allaient toute entière à la musique, et il n'y avait que cela pour le rendre heureux. S'il adorait la vie c'était parce qu'elle n'était que musique pour lui. Là, les oiseaux qui chantaient au dehors, la queue de Lullaby qui battait contre le pied de la chaise, ou même le bruit des couverts dans les assiettes. Tout cela lui semblait rythmer une vie faite de musique et de plaisir. Il est heureux, il est bien, c'est tout ce qui compte en réalité. Il n'a pas à chercher plus au risque d'être déçu ou de souffrir. Il doit profiter de ce qu'Eden est prête à lui offrir. « C’est un des rares trucs que je sais cuisiner à vrai dire, alors bon » Il rit alors qu'une nouvelle bouffée s'engouffre dans sa bouche. C'est un énorme gourmand, et il l'assume complètement. Il mange, sans en perdre une miette. « Mais tu les cuisines comme personne. Je pense pouvoir dire que tu mérites ton titre de meilleur Pancakes d'Oxford. Toutes mes félicitations. » dit-il avait un air faussement officielle. Le genre de ton que l'on voit dans les émissions de remises de prix. Il adore ces émissions, il les regarde avec Kilian, et ils bavent sur les chanteuses à moitié à poil, critiquant les jury qui semblent tout aussi impartiale qu'une homme qui doit choisir entre sa femme et sa maitresse. N'importe quoi, finissent-ils par dire avant d'imaginer leur propre discours de remerciement pour ce genre d'évènement. Ils sont cons, oui, mais ils assument jusqu'au bout. Continuant leur déjeuner dans le silence pendant un instant, il finit par relever le visage et par l'inviter à passer la journée avec lui. Après tout ils n'ont pas cours aujourd'hui. Et de toute façon il a cru comprendre qu'elle n'y allait plus pour sa part. Quant à lui il peut se permettre de les sécher pour rester à ses côtés. Au moins une journée. Il ne peut pas expliquer pourquoi, mais il ressent ce besoin d'être à ses côtés aujourd'hui. Il est venue la trouver sur un coup de tête, un coup de sang, mais il ne compte pas partir aussi vite. Il ressent l'envie de lui prendre la main comme dans le labyrinthe à Halloween. Comme s'il l'attendait depuis longtemps. Elle lui manquait, depuis qu'ils étaient restés ensemble durant le bal masqué. Elle lui manquait depuis longtemps. A présent qu'il était avec elle, qu'il la voyait sourire - et il avait le sentiment que ce n'était pas chose facile et accoutumé pour elle - il avait envie de rester et de jouir de ses rires jusqu'à ce que les étoiles les séparent à nouveau. Espérant la revoir assez vite encore une fois. Et si leur amitié devait se restreindre à cela, alors il en sera heureux. Pouvoir jouir de sa présence, de temps en temps. « Une journée Mischaienne ? Ça me plait bien, je te suis ! Alors en premier j’aimerai que tu m’apprennes à jouer du djembé, au moins un morceau. Ensuite je te laisse prendre le contrôle de cette journée, fais-moi faire ce que tu veux, je suis sûre que je vais aimer. » Prendre le contrôle de la journée ? Elle n'avait pas peur la très chère. Mais cette folie plaisait à Mischa. Il acquiesce, reprend deux pancakes qu'il mange tout aussi goulument, alors qu'Eden semble quelque chose quelque chose. Il réfléchit un instant à ce qu'ils pourraient faire ensemble. Il a une petite idée, mais serait-elle d'accord ? Sans doute. Elle semblait tout aussi tarée que lui parfois. « Je crois que Lullaby t’aime déjà. » Dit-elle en se penchant vers la chienne. Cette dernière le regarde avec un air inamouré que le jeune homme trouve adorable. Prenant un pancake qui reste - esseulé - sur l'assiette, il en détache un morceau. « Comme nous sommes atroces Lulla'. On se goinfre comme des tarés et on pense pas à toi. Tiens ma belle. » Dit-il en lui donnant le morceau. La bestiole le prendre entre ses dents et le mange, tout aussi goulument que Mischa. Preuve qu'Eden était vraiment la meilleure dans le domaine des pancakes. Il termine son assiette. Aide Eden à ranger le bar et sort de table avec elle. « Fort bien, Winchester. Voila ce que je te propose. Tu connais le jeu des dix questions ? » Demande-t-il, laissant planer un instant de suspens complètement romanesque et joué. Avant de rire, allant vers la salle à manger, il prend deux chaises qu'il met l'une en face de l'autre, invitant la jeune femme à se placer devant lui. Il lui donne le djembé pour qu'elle le place entre ses cuisses et qu'elle en joue. Mais il reste juste en face d'elle, très proche, pour l'aider, et lui apprendre. « Chacun notre tour, on pose une question à l'autre pour faire connaissance. Chacun notre tour on... fait découvrir à l'autre quelque chose sur nous.» propose-t-il d'une voix plus douce, et caressante. Il tape une fois sur le djembé. « Ecoute. » il tape au centre. « Quand tu tape au milieu, tu crée un son sourd. » Il tape ensuite sur le côté de l'instrument et un son plus aigue mais sec en sort. « Sur le côté tu maitriseras mieux ton son. Plus tu taperas fort, et plus le son sera aigu. » Explique-t-il, concentré. Puis il commence un rythme simple. Deux aigus, un grave, cinq aigus, un grave. « Il ne te reste qu'à créer ton rythme... » dit-il, arrêtant son mouvement pour lui permettre de jouer à son tour. « Chaque fois que je voyage je ramène un instrument ou une chanson dans la langue du pays. » A elle de lui dire quelque chose sur elle. |
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Lun 16 Nov - 19:59 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
Je ne savais pas comment réagir avec Mischa. Ou comment agir en fait. Je ne l’avais pas revu depuis le bal d’Halloween, depuis cette magnifique soirée où nous nous sommes embrassés. C’est à ce moment-là que j’ai arrêté de me voiler la face et que j’ai su. J’ai su que je l’aimais vraiment lorsqu’il a serré ses bras autours de moi. Je me sentais à ma place, je me sentais en sécurité, comme s’il était un bouclier. Mon bouclier. Mais voilà, après cette soirée, je n’ai pas su quoi lui dire, je n’ai pas su si je devais faire le premier pas ou pas. Alors j’ai attendu. Nous nous sommes envoyés de simples SMS sans faire allusion au bal d’Halloween. Et si tout ceci n’était qu’un rêve ? Je pourrais très bien avoir rêvé, avec tout ce que je prends en drogues, ça ne m’étonnerait pas. Puis je l’ai vu en dessus de mon balcon et j’ai su que je n’avais pas rêvé. Il était venu, il a trouvé mon adresse je ne sais comment et il était là, à jouer du djembé, dans le froid de novembre portant un jean et un simple T-Shirt. Il est fou et moi, je suis folle de lui. Et maintenant il est là, en face de moi, à manger des pancakes, mes pancakes. Et il les aime, il aime ce que j’ai préparé. Je ne peux pas m’arrêter de sourire, Mischa est tout simplement la raison de mon sourire.
Je m’étais pourtant juré de ne jamais tomber amoureuse. L’Amour ça fait mal et il y a assez de chansons sur ça. Trop de chansons même. Et pourtant Cupidon ne ‘ma pas loupé ce coup-ci. J’ai beau faire la maligne, coucher avec tout Oxford, je reste une fille qui aime regarder les téléfilms débiles le dimanche après-midi. Et je suis tombée amoureuse comme on s’endort. D’abord lentement, sans le savoir. Puis tout d’un coup. Et je dois avouer que c’est une sensation magique, ce genre de sensation qui fait battre votre cœur plus vite, qui vous coupe l’appétit et vous fait avoir ce sourire niais en permanence scotché sur votre visage. Mais je ne voulais pas faire partie de « ces filles » qui dès qu’elles sont amoureuses ne pense plus à rien d’autre. J’étais heureuse quand il était là, j’oubliais tout, même la lettre enfin achevée qui se trouvait dans ma table basse. Tout était enfin prêt et j’allais passer ma dernière journée avec l’être le plus génial que j’ai jamais rencontré. Je ne pouvais pas rêver mieux. Son rire est la plus belle mélodie que j’ai jamais entendue, il fait battre mon cœur un peu plus fort. Alors quand il rit, je ris aussi. Lorsqu’il emploie un ton officiel pour me féliciter, je me redresse, me racle la gorge et dit avec le même ton :
« Je suis tellement honorée par ce titre. Je voudrais remercier mon fouet, mon saladier et ma poêle. »
Puis j’éclate de rire et ça me fait tellement de bien. Vous savez, c’est comme dans toutes maladies. Le jour avant de mourir, le corps décompresse et c’est comme s’il voulait que vous passiez la meilleur journée de toute votre vie. J’étais dans un de ces jours, un de ces jours où l’on croit que le monde a changé, que tout autour de nous a changé. Mais c’est faux. C’est juste nous qui nous apprêtons à quitter ce monde dans un feu d’artifice. Il propose de passer la journée avec lui et je ne peux pas refuser. Je ne pouvais pas rêver mieux en dernière journée mais il va tellement me manquer. Ça me déchire le cœur de devoir le laisser, de partir alors qu’il est là, avec moi malgré tout. Mais je ne peux plus faire marche arrière, je suis déjà au bord de la falaise. Je lui répondis qu’il pouvait prendre les rênes pour la journée et il acquiesse en reprenant deux pancakes. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi gourmand. Un ange passe. Nous nous perdons tous les deux dans nos pensées avant que je ne remarque Lullyby aux pieds de notre invité, le regardant avec des yeux d’amours. Je le signale à Mischa qui prend directement le dernier pancake pour en donné un bout à ma boule de poils. Je souris quand il lui parle avant de répondre en riant :
« Enfin, TU te goinfres. Mon pauvre petit bébé, il ne fait même pas attention à toi. »
Lullaby me regarde avec un air perplexe avant de se reconcentrer sur Mischa et son pancake. Puis nous débarrassons en silence avant de se diriger vers le salon où Mischa ramène deux chaises qu’il place l’une en face de l’autre. Il me propose le jeu des dix questions puis m’explique les règles que je connaissais déjà d’une voix qui me fait fondre. Je fais mine de réfléchir en mettant une main sur mon menton avant de répondre :
« Bien sûr que je connais et j’approuve ce choix Dempsey. »
Il me donne le djembé et je le place naturellement entre mes cuisses, comme j’ai vu des musiciens le faire. Il est proche de moi, nos genoux se touchent et je n’ai juste à me pencher pour passer ma main dans ses cheveux indomptables. Je me reprends en entendant le premier son très grave. J’écoute mon « professeur » attentivement et le regarde frapper sur l’instrument. Puis il arrête et je répète le rythme qu’il a fait plus tôt, fascinée par cet instrument qui sonne si bien. Concentrée sur l’instrument, la tête baissée vers la peau tendue, je murmure un « merveilleux » avant de me lancer dans un freestyle de djembé. Mon rire enfantin accompagne cette mélodie puis je relève la tête vers Mischa et plonge mes yeux dans les siens. Il m’avoue qu’il ramène un instrument de chacun de ses voyages. Il me fascine de plus en plus. Consciente que c’est à moi de lui avouer un truc, je murmure un vague « je reviens) avant de filer en vitesse vers ma chambre. Je reviens à peine quinze secondes plus tard avec un bocal en verre et mon étui à violon, contenant mon premier violon. Je tends le bocal à Mischa et lui dis :
« J’ai eu mon premier violon à l’âge de six ans. J’en ai cassé des cordes en 17 ans de temps. Je les ai toutes gardées, c’est comme une partie de mon âme. »
Puis je lève l’étui sur mes genoux et l’ouvre face à Mischa. Et je continue :
« Et voici le fameux violon. Mon premier, mon unique. Il fait partie de moi. »
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Dim 22 Nov - 1:07 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden Reine des pancakes. Vraiment. Et c'est un gourmand qui lui offre ce titre. « Je suis tellement honorée par ce titre. Je voudrais remercier mon fouet, mon saladier et ma poêle. » Hilarité. Elle est pas tranquille cette fille, il en est sur maintenant. Remerciant ses ustensiles elle en oublie même de remercier le mec qui a réussi à lui prendre sa poêle sans laquelle tout ceci aurait été impossible. Mais il a la bouche plein et le ventre à la fête, alors il n'a pas vraiment l'envie de se mettre à râler. De toute façon Mischa n'est pas vraiment du genre à râler. C'est le mec qui se prend pas la tête, et qui se complait dans ce que la vie lui offre. Il ne jalouse pas les autres, il ne s'imagine pas avoir plus que ce qu'il n'a déjà. Il rêve, certes, mais il reste comme il vit, désireux de découvrir le monde, de faire de nouvelles rencontres, de se construire. D'être lui-même, d'apprendre qui il est. Mais il n'a rien à envier à la richesse des autres, à leurs biens matériels. Il n'a pas grand chose. Mais il a tout ce qu'il lui faut. De la musique et de l'imagination. Créativité qui lui donne envie de se lever chaque matin pour avancer encore. C'est parce qu'il est capable de rêver qu'il s'est levé ce matin avec l'envie de jouer sous la fenêtre d'Eden. Parce qu'il n'est pas coincé dans les règles sociales et dans le regard des autres. Il s'est perdu quelques fois, lisant les rumeurs de l'Oxymoron, découvrant soudainement une avidité pour le paraitre et pour les ragots. Mais il n'est pas habitués. Il n'écoute pas les rumeurs, il n'écoute que ses amis, son instinct. Mais quand il s'agissait d'Aedan il n'était plus vraiment lui-même. Alors entendre qu'Eden pourrait être tombée enceinte de son frère ... ca l'a mis hors de lui. Il ne se l'explique pas. De toute façon il a tendance à être assez surprotecteur avec ses amis proches. Il serait capable de tuer pour Breeony, ou Ruby. Bon... tuer peut être pas. Mais il pourrait se battre, et envoyer un mec à l'hôpital. Quant bien même il prône l'anti-violence. Il ne se maitrise pas quand on s'en prend aux personnes qu'il aime. Mais c'est la première fois qu'il perd la raison à ce point. Il ne veut pas y penser, il n'y pense pas. Elle ne lui en parle pas, et il en est ravi. Il avait honte de s'être laissé emporter de la sorte, il ne voulait pas revenir sur son comportement assez délirant, et stupide. Fort heureusement pour lui ils ont la tête ailleurs, et bien rapidement il pense à autre chose, terminant de manger ses pancakes pour en partageant un avec la petite Lullaby qui le regarde en rumant la queue. Il adore les animaux. En même temps Mischa a tendance à aimer tout ce qui est mignons. C'est une grande âme sensible. « Enfin, TU te goinfres. Mon pauvre petit bébé, il ne fait même pas attention à toi. » Outré, il regarde Eden - dramatisant la chose - la main sur la corps et la bouche ouverte. « Pardon !? Lulla, ne l'écoute pas. Ta mère est bien trop obnubilée par ma beauté pour se rendre compte que tu es là. » Dit-il en regardant la chienne, sous-entendant qu'il ne pouvait rien faire contre cela. La chienne penche la tête sur le côté, étonnée de voir tant de voix s'élever envers elle, avant de se détourner et de retourner sans son panier. A-DO-RA-BLE, pense-t-il en souriant. Rapidement ils débarrassent la table et commencent un nouveau jeu. « Bien sûr que je connais et j’approuve ce choix Dempsey. » Il acquiesce, comme pour se féliciter lui-même de son idée. Jeu entre l'être et le paraitre, ils jouent ensemble d'une manière ironique en clownant les habitudes des autres. Ils sont sur la même longueur d'onde et il adore cela. S'asseyant devant elle, rapidement, il lui apprend à jouer du djembé car elle le lui a demandé. Enfantine, elle semble totalement prise dans le rythme qu'elle est capable de créer. Enfant face à ses cadeaux le matin de Noël, elle pétille d'une lueur d'enchantement qui fait battre le coeur de Mischa un peu plus vite. Il sourit, et l'écouter jouer pendant quelques minutes. Rythme simple, car elle se perd rapidement quand elle essaie un peu plus. Avant qu'elle n'arrête, pétillante, et se lève en annonçant qu'elle revient. Il va apprendre quelque chose sur elle. Cela le remplie de joie. « J’ai eu mon premier violon à l’âge de six ans. J’en ai cassé des cordes en 17 ans de temps. Je les ai toutes gardées, c’est comme une partie de mon âme. » Elle pose devant lui un étui et en sort un instrument comme s'il était fait de cristal. Il reste là, sans mot dire, alors que le violon qui compte tant pour elle se dévoile sous ses yeux. « Et voici le fameux violon. Mon premier, mon unique. Il fait partie de moi. » Il sourit, et lève son regard pour croiser celui d'Eden. « Joue pour moi. » demanda-t-il d'une voix émue, désireux de l'entendre, sérieux soudainement tant il lui semble que cette demande peut être chargée de sens pour elle. Alors il attend, espérant qu'elle jouera pour lui. « Et après tu iras t'habiller, Winchester. Je t'amène en ville ! » Dit-il d'une voix plus enjouée, comme pour briser le silence un peu tendue qui vient de s'installer entre eux. |
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Lun 23 Nov - 19:33 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
Aujourd’hui aurait dû être une journée de plus dans la noirceur, dans les ténèbres. Je serais resté dans mon appartement à me morfondre sur moi-même, en relisant la lettre, en attendant que la nuit vienne pour que je puisse partir. Mais vous savez, dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu. Un coup du destin, un fabuleux hasard, fait que tout est chamboulé et vous devez revoir vos plans depuis le début afin de tout changer. C’est pour ça que je n’avais pas l’habitude de faire des plans, il y a toujours quelque chose qui arrive et contrecarre tous ces foutus plans. Donc je vivais au jour le jour, me laissant entrainer dans cette chose que l’on appelle la vie, subissant des épreuves, tombant, me relevant, en attendant le jour fatal. J’avais tout prévu. La lettre était écrite, Lullaby allait être bien avec Angelus. Ça aurait dû être une banale dernière journée. Et il est arrivé. Mischa et son sourire ravageur sont arrivés au pied de mon immeuble et j’ai dû tout reconsidérer. J’ai réfléchi à toute vitesse puis je me suis dit que le meilleur moyen de vivre cette dernière journée était de ne rien prévoir, de laisser les rênes à Mischa, de laisser le jour se passer tranquillement. Et puis j’avais envie de le revoir une dernière fois. J’avais besoin de lui, comme une dernière bouffée d’oxygène.
Je n’avais pas l’habitude de recevoir des gens chez moi et je faisais rarement confiance aux autres. Mais avec Mischa c’était différent… Je sentais que je pouvais être moi-même, je sentais que je pouvais avoir confiance en lui. Je l’ai su depuis le premier jour, depuis qu’il a osé me dire que je ressemblais à un panda avec tout mon maquillage qui avait coulé sur mon visage. Il osé me parler, il est venu vers moi et jamais je ne pourrais autant le remercier. Mais j’ai fait tout le contraire, je ne l’ai pas remercié. Au lieu de ça, il avait été impliqué dans des rumeurs de l’Oxymoron. Enfin indirectement mais je sais que ça ne l’a pas laissé différent. Je pense que c’est pour cela que je l’ai fait monter. Je voulais passer ma dernière journée avec lui et je voulais le remercier pour ce qu’il m’a apporté durant ces quelques semaines. Je le regarde manger ses pancakes avec un sourire béat sur mes lèvres. Il a l’air si heureux, si serein. Il est magnifique et respire la joie de vivre. Lullaby à ses pieds semble déjà l’aimer ce qui me confirme que je peux lui donner toute ma confiance, tout mon amour. Elle remue joyeusement sa queue attendant qu’il lui donne un morceau de pancake. Je le signale à Mischa qui fait directement plaisir à ma boule de poil. Je roule des yeux lorsque Mischa répond que je suis obnubilée par sa beauté. Puis je lui réponds avec ironie :
« Je t’en pries Mischa. Tout le monde sait ici que la plus belle, c’est moi. »
Puis je rejette théâtralement mes cheveux en arrière avant de rire. Je me sens ridiculement bien avec lui, si seulement tous les autres jours de ma vie avaient été pareils à celui-ci. Lullaby retourne dans son papier afin de dormir. Elle fait toujours ça après manger. Mon petit bébé. Je la regarde en souriant avant de reporte mon attention sur le brun en face de moi. S’installe ensuite un jeu de confiance, confidences, révélations. Je lui ai déjà confié des trucs sur moi et j’ai envie de le refaire, j’ai envie qu’il me connaisse, qu’il voit la vraie moi. On s’assoie l’un en face de l’autre et il commence par m’apprendre à jouer du djembé. Je n’arrête pas de sourire, mon cœur bat un peu plus vite à chaque instant et des millions de papillons battent des ailes dans mon estomac. J’ai l’impression de revivre. J’improvise totalement, je ne sais même pas si les notes que je joue sonnent juste ensemble mais je m’amuse et je joue enfin sur un vrai djembé. Pas ces camelotes en plastique. Le son est pur et je vois dans ma tête tout une tribu africaine dansant au rythme de cet instrument incroyable. A la fin de mon improvisation, je sais que je dois lui confier un truc. C’est pourquoi je vais dans ma chambre afin de chercher mon bocal de cordes cassées et mon violon, mon précieux violon. Je lui explique, ne le quittant pas des yeux puis il lève les siens vers moi et je me perds dans son regard. Il veut que je joue pour lui. Je le regarde droit dans les yeux en réfléchissant à sa demande. Il me sort de mes pensées en me demandant d’aller m’habiller après pour aller en ville. Je prends mon violon et mon archet en main puis lui dis :
« Ok, on ira se promener. Mais pour l’instant, tu as le droit à un concert privé. »
Je souris de toutes mes dents et pose l’étui et le bocal à terre, à côté de ma chaise. Je place le violon sur mon épaule, prend l’archet et me redresse. Puis je commence à faire vibrer les cordes pour la première fois depuis des semaines. Je faire les yeux, me laissant bercer par cette douce musique. My Immortal d’Evanescence. J’adore cette musique et je l’ai arrangé au violon. Je la joue souvent en pensant à ma mère Puis je lève les yeux vers Mischa et lui souris chaleureusement. Voilà, ça c’est moi. Les dernières notes résonnent et mon violon quitte mon épaule. Avant que Mischa ne réagisse je me lève et dis :
« Maintenant on est bien déprimés, génial. Bon je vais m’habiller, je reviens. Si tu veux en jouer vas-y. »
Je dépose un baiser sur sa joue puis file vers ma chambre afin de prendre un jean noir et un gros pull bordeaux qui cache ma maigreur inquiétante. Je file ensuite dans la salle de bain et en ressors une dizaine de minutes après, à peu près potable. J’ai tressé mes cheveux sur le côté et enfilé en bonnet. Je mets ensuite ma paire de converse datant d’au moins deux ans et je retourne vers Mischa puis lance joyeusement :
« Bon on y va ? J’ai envie de sortir respirer l’air de novembre ! Mais attend… tu veux une veste ? J’ai une vieille veste en jean qui a appartenu à mon père. Elle est vieillotte et sens mon parfum mais bon, t’auras un peu plus chaud non ? »
Sur ces mots je sors la veste du placard d’entrée et la montre à Mischa à la manière d’un téléachat. Allez, il est temps de vivre une dernière fois.
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Dim 29 Nov - 22:11 | |
| Sois le Roméo de ma JulietteMischa & Eden Surprise. La vie est faite de surprises. Elle est faite d'aléas et de hasard. Mischa a arrêté de prévoir sa vie depuis des années, vivants des possibilités qui lui tombent dessus, apprenant à accepter ce que la vie met sur son chemin sans se poser plus de questions. A ses yeux, la majorité des gens n'osaient pas les choses, prétextants des responsabilités qu'ils ne voulaient pas risquer de mettre de côté. Un cours important, l'anniversaire d'une cousine éloignée, ou même un travail temporaire. Lui, il pense surtout que la vie est trop courte, et qu'il faut savoir en profiter jusqu'à en perdre haleine. C'est ainsi qu'à vingt-quatre ans il avait déjà visité une vingtaine de pays, voyagé dans toute l'Europe, et dans une partie de l'Asie, et qu'il avait un carnet d'adresses long comme son bras. Il adorait rencontré de nouvelle personne, découvrir de nouvelle chose, apprendre toujours. Apprendre c'est la plus grande des richesses qu'il a. Apprendre des autres, de leur philosophie, de leur expérience. De leur passion. Il ne se lasse jamais d'apprendre, d'écouter les autres, de faire des découvertes. La plus grande richesse de l'homme c'est cela : les autres. La chose qui le rend le plus heureux c'est de rencontrer les autres, d'apprendre à les connaitre, de découvrir ce qui leur plait, ce qui les rend heureux, ce qui rend leur vie si particulière. Ce qui a fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui. Grand curieux, Mischa respecte aussi le mystère et l'intimité, les traumatismes et les blessures de chacun. Ca fait partie de l'être, ca fait partie de ce qu'ils sont. C'est ce qui fait la beauté de l'être humain après tout. Aujourd'hui il va passer la journée - il l'espère du moins - en compagnie d'une jeune femme qui semble pouvoir beaucoup lui donner mais en gardant énormément de chose pour elle. Sur la corde raide, Eden était à la fois franche et sincère, et terriblement mystérieuse. Elle l'attire et l'intrigue, elle est la fille la plus extraordinaire qu'il ait rencontré depuis longtemps. « Je t’en pries Mischa. Tout le monde sait ici que la plus belle, c’est moi. » Il sourit. Que répondre à cela après tout ? Dans son pyjama licorne, au saut du lit, alors qu'elle a une trace de son petit déjeuner au coin des lèvres. « Vrai. » Répond-t-il simplement, un sourire aux lèvres, moins moqueur que sincère soudainement. Elle lui plait, ce n'est pas nouveau. Après ils se sont embrassés à Halloween, deux semaines auparavant, et il a été un véritable livre ouvert sur ce point. Il ne peut pas dire qu'il est amoureux, simplement parce qu'il ignore ce que cela veut dire. Mais cette fille, qu'il a rencontré par hasard, il ne peut plus se passer d'elle dans sa vie. Cette fille, qu'il découvre chaque fois un peu plus, il a l'impression de la connaitre depuis toujours. Cette fille qui cache quelque chose de terrible, il a envie de la prendre dans ses bras pour ne plus jamais la lâcher. Jamais. Découverte. Ils jouent de la musique l'un et l'autre, se découvrant dans cette passion commune. Mais il a envie de plus. Il a envie de découvrir son monde, et de lui faire découvrir le sien. « Ok, on ira se promener. Mais pour l’instant, tu as le droit à un concert privé. » Il acquiesce et se met au fond de sa chaise, alors qu'elle prend le violon et commence à jouer. Une chanson mélancolique, triste, tragique. Il écoute, les yeux perdus dans le vague, fixant la main qui tiens l'archer alors qu'elle joue tranquillement. Il part ailleurs, dans d'autres souvenirs, terrible et silencieux. Quelque chose se passe, un instant suspendu durant lequel seule la musique s'envole entre eux. Le silence s'installe. Il est perdu dans le vague. « Maintenant on est bien déprimés, génial. Bon je vais m’habiller, je reviens. Si tu veux en jouer vas-y. » Sursaut. Comme s'il se réveille d'un sommeil, du coma, il se tourne vers elle et sourit. Acquiesçant alors qu'elle se lève pour partir. Il se lève, prend le violon entre ses doigts, et sourit. Elle était une violoniste hors-paire. Parfait. Elle était ce qu'il attendait depuis longtemps. Son nouveau rêve, un rêve qu'il veut réaliser à présent qu'il la trouvait. Le réaliser avec elle, grâce à elle. Jouer un duo guitare/violon. Ca sera parfait. Il range l'instrument et attend quelques secondes, regardant les cadres et le bordel qui fait de l'appartement d'Eden son espace à elle. Un espace qui la représente. Elle arrive, habillée simplement, et tout sourire. Belle comme le jour - putain que tu es niais Dempsey. Grave. Un gray gay. « Bon on y va ? J’ai envie de sortir respirer l’air de novembre ! Mais attend… tu veux une veste ? J’ai une vieille veste en jean qui a appartenu à mon père. Elle est vieillotte et sens mon parfum mais bon, t’auras un peu plus chaud non ? » Sans même lui laisser le temps de répondre elle va dans l'entrer et lui sort la veste, la lui présentant comme un article qu'il devrait s'offrir. Il réfléchit un instant. « Hum... Avec plaisir. Elle est classe. » Dit-il, ravi, la prenant pour la mettre, avant d'ouvrir la porte. « Après vous très chère. » Dit-il en lui proposant de sortir devant lui. Il sort après elle et la laisse fermer la porte. Avant de descendre les escaliers, et se retrouver dans la fraicheur de Novembre. « Alors, Winchester. Dis moi : qu'est-ce que tu fais quand tu n'es pas derrière ton bar, ou derrière ton violon ? Qu'aimes faire Eden Winchester de sa vie ? » Demande-t-il, continuant sa découverte de la jeune femme, avec un sourire ravie aux lèvres, alors qu'ils commencent à marcher sans même savoir où il la mène. |
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Jeu 10 Déc - 15:34 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
J’avais toujours rêvé de voyager. Partir, m’évader et vivre de nouvelles vies. Bien sûr j’avais déjà voyagé. New-York, Los-Angeles, Sydney, Berlin, Moscou, Paris mais jamais je n’avais réellement vécu. Je n’étais pas allée au contact des vrais gens, ceux qui vivent dans la campagne et qui représentent le mieux leur pays. Non, moi je suis allée dans les plus grandes soirées que ces villes proposent chaque soir et je n’avais fait que boire, fumer, me perdre dans des tas d’enfers différents. Je pense que j’ai peur, peur de sortir de ce quotidien auquel je suis habituée depuis trop longtemps. Mais dieu que j’aimerai voir de vrais gens, écouteur leurs musiques, les voir vivre, réellement vivre. Je sais qu’ils profitent de la vie mieux que moi, qu’ils ont de plus belles valeurs et c’est ça que je recherche. Mais voilà, je suis trop effrayée à l’idée de me retrouver hors de ma zone de confort. Cependant, depuis que Mischa est dans ma vie, c’est comme si j’étais hors de cette zone de confort. Il m’apprend à vivre et chaque jour est une surprise tant je ne sais pas ce qu’il prépare. Et il me rend heureuse, plus que quiconque. Il me fait tout oublier et l’espace d’un instant, à ses côtés, je revis. Je renais de mes cendres tel un phœnix, bien que ça ne soit qu’éphémère.
Depuis que je l’avais embrassé, quelque chose en moi avait changé. Je ne sais pas comme expliquer toutes ces nouvelles sensations qui m’envahissent quand je le vois mais elles sont bien présentes et totalement inconnues. Du bonheur à l’état pur, c’est tout ce que je peux décrire. Il est ce qu’il me manquait depuis tout ce temps, ma bonne étoile, mon ange gardien, il comble ce vide en moi. Et je l’aime comme jamais je n’ai aimé. Il sourit, je souris. Il rit, je ris. C’est aussi simple que cela. La vie avec Mischa est comme des montagnes russes. Jamais je ne m’attendais à ce qu’il vienne aujourd’hui, me chanter la sérénade sous mon balcon tel un Roméo des temps modernes. Un fabuleux coup du destin de le faire venir ce jour en particulier alors que c’est mon dernier sur cette terre. Le karma n’est qu’un connard, le hasard n’est qu’un connard. Mais je ne recule pas et fait entrer Mischa chez moi, dans mon cocon, l’endroit où je me sens le mieux sur Terre. Puis je lui prépare un petit déjeuner de champion et on en vient à se confier l’un à l’autre. Djembé, puis violon, début de matinée plutôt musicale. Il m’écoute attentivement jouer du violon tout comme je l’ai attentivement écouté lorsqu’il jouait du djembé. Ses yeux se perdent dans le vide mais je sais qu’il m’écoute, qu’il s’imprègne de chaque note qui sort de mon instrument. Lorsque je termine, je le vois légèrement sursauter et je rigole doucement. Puis je me lève pour aller m’habiller selon les ordres de monsieur.
Lorsque je reviens, je le vois regarder autour de lui, regarder mon environnement, mon chez-moi. Ses yeux sont posés sur les différents cadres que j’ai, acquis dans des brocantes ou autres. Ils ont tous une histoire. Au moment de sortir, je réalise qu’il est en T-shirt. Enfin, je remarque encore. Alors je lui propose l’ancienne veste de mon père que je porte souvent, trop souvent, et il accepte. Tout sourire, je lui tends et il l’enfile. Elle lui va à merveille. Je prends mon sac avec tout le nécessaire puis il ouvre la porte et faisant une sorte de référence je dis :
« Je vous remercie très cher Mischa »
Je ris doucement et sors. Je ferme la porte derrière Mischa et descends les escaliers sans cesser de sourire, à toute vitesse. Puis nous nous retrouvons dans le froid de novembre qui nous frappe le visage. Je resserre un peu plus mon écharpe et nous nous mettons en route. Il me demande ce que j’aime faire et mon sourire ne se fait que plus grand. Il a envie de me connaitre, d’en savoir plus sur moi. Je lève les yeux vers lui et réponds :
« Tu me fais confiance ? Je préfère te montrer en direct. Ce n’est pas très loin ! »
Je lui prends la main, entrelace nos doigts et prends le chemin de l’université. A peine cinq minutes après, nous sommes arrivés près du parc de l’université que nous traversons. Puis on arrive au lieu d’arrivée. Les écuries. Je lâche la main de Mischa et me place devant lui. J’ouvre les bras de manière théâtrale et lui dis :
« Voilà ce je fais de mon temps libre. Je monte à cheval, je les soigne, bref je suis ici. Tu veux monter ? »
J'entrelace de nouveaux nos doigts et l'emmène dans les écuries peuplées de vingtaines de chevaux.
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Sam 19 Déc - 0:04 | |
| Sois le Roméo de ma Juliette Mischa & Eden Il se sent bien, incroyablement bien. Alors qu'il regarde Eden, habillée avec toute la classe et la nonchalance dont elle pouvait faire preuve, il se rend compte qu'il se sent bien. Mischa n'est pas le genre de mec à se prendre la tête, ou à juger les autres, bien au contraire. Il est partisan de l'idée selon laquelle tout le monde a quelque chose à offrir, chaque personne est unique, et c'est cela qui la rend intéressante. Curieux de nature, en ce qui concerne la nature humaine, il ne se permettrait pas de juger les autres, de juger leurs actes, leur décisions, leur choix. Tout comme il n'accepterait pas qu'on le juge lui. L'erreur est humaine, alors pourquoi la condamner par quelques actes de radotages mécréantes ? Loin de toutes ces habitudes adolescentes de rumeurs, et de ragots, il fait sa vie sans se soucier de ce que pense les autres. Jusqu'à Eden. Jamais il n'avait rencontré une fille comme elle, à la fois si libre, et tellement au centre de tous les regards. Dés que leur relation avait été reléguée aux premiers titres de l'Oxymoron les personnes autour de lui avaient commencé à le mettre en garde, et à l'interroger. Il s'envoyait Eden Winchester ? Vraiment ? Est-ce que c'était sérieux ? Est-ce qu'il n'avait pas peur de choper la syphilis ? Conneries. Il levait les yeux au ciel, et continuait sa route, en général. Mais depuis quelques semaines qu'il la connaissait, il s'était étonné du pouvoir que pouvait avoir ces ragots. Touché, parfois par ces rumeurs, il s'était laissé pervertir par cette habitude adolescente. Il s'en voulait à présent. Vraiment. Alors, coupé du monde, il arrivait chez elle dans un acte de curiosité réelle. Il voulait la connaitre elle, ce qu'elle était vraiment, et pas la Eden qui était dépeinte entre les pages de l'Oxymoron, ou dans les tabloïds où elle avait été affichées. Elle ne voulait pas croire la rumeur selon laquelle elle tenait un journal de ses conquêtes avec des notes, ou l'idée qu'elle était si perverse qu'elle avait déjà tout vu, tout expérimenté, et avec tout le monde. Qu'elle n'était rien d'autre qu'une salope qui ferait tout pour un peu de crack. Connerie. Il ne la voyait pas comme cela, et il ne pouvait pas croire que cette Eden des rumeurs pouvait être Son Eden à lui. Et alors qu'il se retrouvait devant son sourire, et son regard rieur il en était sûr : personne ne la connaissait vraiment. Mystérieux, indicible, cette femme-enfant était à la fois naturelle, simple, et terriblement complexe. Fascinante. « Je vous remercie très cher Mischa » Dit-elle d'une voix joueuse alors qu'il lui ouvrait la porte. Ils descendirent les escaliers et le froid de novembre leur mordit les joues. Resserrant leur manteau autour d'eux, ils commencèrent à marcher dans les rues d'Oxford. Et il avait osé sortir en t-shirt ? Il devait être profondément con en fait. Suicidaire. C'était certain à présent, il n'avait aucun instinct de survie. Alors que leur souffle faisait de la fumé blanche à cause du froid, il entreprit de lui demander de lui parler d'elle, continuant leur jeu des questions/réponse/mystère dévoilé. Il avait l'impression qu'elle était un puzzle et que chaque information sur elle lui donnait une meilleure image. Mais il lui manquait encore énormément de pièces. Sans doute ne la découvrira-t-il jamais complètement. « Tu me fais confiance ? Je préfère te montrer en direct. Ce n’est pas très loin ! » Il la regarda d'un air suspicieux pendant deux minutes. « Je te fais confiance, Winchester. Fais de moi ce que tu voudras. » Dit-il finalement, prenant la main qu'elle lui tendait pour enlacer ses doigts au sien. Contact presque naturel avec elle, nécessaire aussi. C'était étrange, ils étaient à la fois incroyablement proches, et semblaient à peine se découvrir. Ils s'était déjà embrassés passionnément mais n'étaient pas vraiment amis. Relation qui relevait de l'évidence, et qu'il ne désirait pas définir plus avant.
Et là, c'est le drame. Ils arrivèrent devant l'école d'équitation d'Oxford. Un lieu maudit que Mischa évite du mieux qu'il peut. Des poneys, des poneys, et des poneys, putain d'animaux immenses, majestueux, et ... Flippants. La fourbe se tourne vers lui, Victorieuse. « Voilà ce je fais de mon temps libre. Je monte à cheval, je les soigne, bref je suis ici. Tu veux monter ? » Il n'a pas le temps de répondre, tétanisé à l'idée de se retrouver sur un de ces bestiaux. Elle l'amène devant l'un d'entre eux, déjà prêt pour être monté, et semble attendre de lui quelque chose en particulier. « Tu fais du poney ? C'est chou. Tu sais que ces bestiaux n'en font qu'à leur tête ? Les gens ont peur de voir les chats nous envahir, et nous réduire en esclavage, moi je suis persuadé que ce sont les chevaux dont il faut se méfier. » Dit-il, lui d'être rassuré. Il se retrouve devant la chose qui lui servira sans doute de monture - car Eden saura être convaincante - et le fixe dans les yeux. « Ils ont le regards inquisiteurs. Tu compte me faire monter là-dessus Winchester ? Il faudra me passer sur le corps d'abord. » Dit-il en se tournant vers elle, un sourire séducteur sur les lèvres. Peu convaincant cela dit, et elle ne l'est pas plus que celui. « Je peux toujours essayer. Bon. Pour tes beaux yeux, je peux bien faire un effort. » Mettre son pied dans le premier étrier, et montrer que c'est un homme fort et musclé et élevant son corps sur le cheval. Arrivé au sommet, presque accroupi, vertige terrible qui le prend, et un gémissement de tapette en guise de cris de victoire. « Comment ca se conduit ce truc ? »
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| | | Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ Ven 8 Jan - 21:43 | |
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❝Sois le Roméo de ma Juliette❞ Mishen ♥
J’avais eu ce qu’on pourrait appeler une enfance dorée. Chaque chose que je demandais, mon père me l’offrait directement. Certes certains diront que c’est mal de céder aux caprices de sa fille et que ça donnera une fille pourrie gâtée mais grâce à mon père j’ai pu m’essayer à des tas d’activités. La danse, la gym, l’équitation, la musique et tant d’autres. J’ai aimé chaque activité que j’ai pu faire, chaque sport auquel je me suis essayée. Mais bien évidemment, en grandissant, seules deux passions sont restées : la musique et l’équitation. Pour ce qui est de la musique, la plupart des personnes que je connais sait que je joue de plusieurs instruments, et même d’autres personnes. Mais pour ce qui est de l’équitation, peu de gens le savent. Les écuries sont un peu comme un échappatoire et j’aime m’y réfugier afin de soigner les chevaux. J’étais toujours dans les pattes de l’ancienne soigneuse, même lorsque je n’étais encore qu’à l’école primaire. Du coup, au moment où elle est partie en retraite, elle m’a fait une sorte de formation afin de soigner les chevaux, le temps de trouver un autre soigneur. Mais je suis restée au sein du centre, je m’occupe des blessures mineures et ils appellent un vrai vétérinaire pour les plus graves. Mais voilà, pratiquement personne ne sait ça et je m’apprête à dévoiler ce secret à Mischa, à lui montrer cet endroit que je chéris tant.
Il me mettait tellement de bonne humeur, je me sentais tellement bien avec lui et j’avais envie de lui montrer tout ça, cette part cachée de moi. Lorsqu’il m’a proposé d’aller dehors, j’ai tout de suite dis oui et j’ai directement pensé à cet endroit, les écuries. Après je sais que ce n’est pas forcément aimé de tout le monde mais je voulais juste lui montrer, lui expliquer, lui dévoiler un de mes secrets. Parce que je me sens ridiculement en confiance avec lui, il est comme une bouffée d’oxygène, cette bouffée d’oxygène quand vous respirez l’air frais de l’hiver, celle qui fait tant de bien à vos poumons. Le trajet jusqu’aux écuries était calme, un calme apaisant et non dérangeant. Chacun observait la rue qui vivait autours de nous. Puis je décide de prendre les rênes de cette promenade. Je lui demande de me faire confiance et il accepte. Sa réponse me fait sourire et j’hausse un sourcil interrogateur.
« Ce que je voudrais hein ? Ça en fait des possibilités »
Je lui dis ça d’un ton de défi, un ton joueur. Tout est tellement naturel avec lui, bien que je ne le connaisse que depuis peu. Mais c’est comme s’il était la pièce manquante à mon puzzle, l’être manquant à ma vie. Je dois avouer qu’un instant j’ai pensé à abandonner, abandonner mon projet, abandonner ce suicide. Mais les pensées sombres sont revenus plus fortes, plus nombreuses et malgré le fait que je sois désespérément en train de tomber amoureuse de lui, je ne peux renoncer à mourir ce soir. Une fois arrivés aux écuries, je le vois limite se décomposer et son visage me fait doucement rigoler. Je ne peux m’empêcher de rire. Puis il part dans une tirade sur l’invasion des poneys et mon rire se fait plus fort. Je reprends sa main et l’emmène à l’intérieur tout en répondant :
« Je monte à cheval Mischa, je ne fais pas du poney. Les chevaux sont les meilleurs animaux du monde, ce sont des animaux de confiance. Et toi, fais-moi confiance, il ne t’arrivera rien. »
Je l’emmène à travers l’écurie et je vois dans une des allées deux cheveux sellés. Surement qu’ils viennent de finir une séance. Je crois Jane, une fille qui monte aussi aux écuries, lui demande si on peut les prendre et elle me dit que oui. Ça ne pouvait pas mieux tomber. Il se place devant le cheval qui sera le sien et le regard droit dans les yeux. Puis il lui parle. Avant il me parle mais en le regardant. Je lève les yeux au ciel avec un sourire aux lèvres quand il se retourne vers mois. A croire que je l’envoie à la Mort ou je ne sais quoi. Je me rapproche de lui et caresse doucement l’encolure de Hurricane, la monture de Mischa. Puis je dis à ce dernier :
« Oui je compte te faire monte sur lui, Hurricane est l’un des chevaux les plus gentils du centre malgré son nom. Mais essaye au moins et si tu tombes, tu tomberas dans la sciure. Et je n’aurais pas besoin de te passer sur le corps. Pas tout de suite.»
Je finis ma phrase en lui faisant un clin d’œil, un sourire charmeur étirant mes lèvres. Puis je me déplace afin de laisser Mischa monter sur Hurricane. Il met le pied dans l’étrier et se hisse sur l’animal. Et lorsqu’il est dessus, il est pétrifié, stoïque et dieux que cette scène est drôle. Je ne peux m’empêcher de rire, encore une fois, tant sa tête est épique. Lorsqu’il me demande comment ça se « conduit », les larmes me montent aux yeux et je pleure de rire. Ce mec est un numéro à lui tout seul. Je reprends mes esprits et m’approche de lui. Je suis certaine que le cheval rigole, lui aussi. Sérieusement, je lui dis.
« Je vais nous emmener dans le manège extérieur parce que si tu tombes sur le béton, sans bombe, tu vas avoir mal. Alors maintenant relaxe toi, ça va aller, je suis là. Tu m’as dit que tu me faisais confiance non ? »
D’une main je prends Hurricane par le filet et de l’autre je prends les rênes de Ghost, cheval qui sera ma monture. Je dérobe deux bombes qui trainaient au passage et je fais avancer les chevaux. Tout en marchant, je garde un œil sur Mischa, espérant qu’il se relaxe. On arrive dans le manège extérieur en peu de temps et heureusement, il n’y a personne. Je lâche Ghost qui reste à mes côtés et lâche aussi Hurricane, le laissant entièrement à Mischa. Je lui tends la bombe afin qu’il l’accroche et lui dis :
« Déjà accroche ça, la tête c’est fragile. Bon, on va commencer par le pas. Tu donnes juste un petit coup de talon pour le faire avancer et normalement, ça devrait aller. Si tu te sens chaud, tu redonnes des petits coups de talon et il ira au trot et ainsi de suite. Prêt ? »
Ma voix est enjouée, excitée. Je suis tellement heureuse de partager ça avec lui. Je mets à mon tour la bombe et monte sur Ghost. Puis je le fais trotter. Je me retourne et dis à Mischa :
« Allez Dempsey, il est temps de voir si tu es aussi doué sur un cheval qu’avec une guitare ! »
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| Sujet: Re: Sois le Roméo de ma Juliette ~ Mishen ♥ | |
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