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 HOT / Shadows at night. ALIKIM

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Alice Kensington-Crowlley




Alice Kensington-Crowlley
ADMIN & POSH - la reine mère


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MessageSujet: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyMer 14 Oct - 0:46

Shadows at night
Eliakim & Alice
Quelque chose n'allait pas. Elle le sentait alors que ses talons claquaient sur les vieilles pierres qui pavers les chemins de la ville d'Oxford. Elle sentait son coeur s'emballait et son souffle devenir court. Elle le sentait, quelque chose n'allait pas. Elle n'osait pas regarder derrière elle, mais elle sentait une présence. Depuis qu'elle avait quitté le bâtiment des sciences humaines et politiques, elle avait le sentiment d'être suivie. Pire encore, cela faisait plusieurs jours qu'elle avait l'impression d'être observée, épiée. Mettant cela sur le compte de la fatiguée et des hormones elle avait décidé de ne pas y faire cas. Accélérant le rythme elle espérait arrivé assez tôt chez elle. Chez Eliakim. Elle regarda son portable, utilisant le reflet pour regarder derrière elle, mais la nuit était tombée. Stupide. Tout y était pour la faire flipper, pour l'angoisser. Elle trébucha, manqua de tomber, et elle se retourna d'une manière totalement instinctive quand elle reprit l'équilibre. Il était là. Quelque part. Une ombre dans l'obscurité qui s'était abattue sur la ville. Elle inspira profondément mais rien n'y faisait. Elle vit quelque chose bouger. « Il y a quelqu'un ? » demanda-t-elle d'une voix qui se voulait assurée. Elle se sentait stupide, profondément stupide. Un peu comme les blondes dans les films d'horreur, qui demandent toujours si le monstre est là avant de se faire dévorer. Elle espérait simplement ne pas terminer avec les tripes à l'air ce soir. La peur engourdissait ses membres, elle avait du mal à avancer. Elle voyait se dessiner au loin l'immeuble d'Eliakim. La fenêtre de l'appartement était allumé, elle pouvait le voir d'ici. La ruelle qu'elle empruntait était éclairé par trois lampadaires. La lueur blafarde, orangé, inquiétante la mettant en stresse. Elle se tourna encore, mais toujours rien. S'il y avait quelqu'un, il faisait en sorte de restait dans la pénombre. Qu'est-ce qui lui avait prit de vouloir rentrer seule ?

Quelques minutes auparavant.

Son cours lui semblait interminable. Elle inspira profondément, regardant l'écran de son ordinateur alors que les mots qu'elle tapait machinalement semblaient n'avoir aucun sens. Le professeur parlait encore et encore, sans s'arrêter, ne prenant cas du fait que ses tournures de phrases n'avaient aucun sens. Il ouvrait des parenthèses dans des parenthèses, espérant sans doute que ses étudiants le suivraient. Alice regarda autour d'elle. Ils étaient peu nombreux à être aussi loin dans la formation. Une vingtaine tout au plus. Tous des enfants de dirigeants, de lord, d'ambassadeur ou de chef d'entreprise. Autant dire qu'il y avait du niveau. A part un outsider qui essayait tant bien que mal de se faire accepter par le reste du groupe. Mais l'instinct humain était pourri pour cela, le pauvre n'irait pas bien loin. Son carnet d'adresse restera vide. Une des camarades d'Alice se pencha vers elle, lui demandant si elle pouvait lui donner la dernière phrase du prof. Alice tourna machinalement son écran d'ordinateur vers elle. Elle n'était pas du genre à refuser un coup de main à ses camarades. De toute façon cela risquait plus de la desservir qu'autre chose. Elle pouvait avoir besoin d'eux un jour. Souriant, la demoiselle la remercia. Alice continuait à taper. Puis le prof partie dans une anecdote historique totalement inutile. Elle suivait ce cours D'histoire politique et sociale des grandes puissances occidentales avec une nonchalance qu'elle ne cachait pas. Elle s'ennuyait prodigieusement.  
C'était son dernier cours de la journée. Il était bientôt dix-neuf heures, et il commençait déjà à faire nuit au dehors. Dans la poche de son jean elle sentit son portable vibrer et elle le sort sans prendre cas du regard en  biais du professeur. Il n'ose rien dire, continuant à se parler tout seul. C'était un message d'Eliakim : Je viens te chercher à la sortie de ton cours bébé ? . Souriant la jeune femme lui répond tout aussi rapidement. Depuis qu'elle avait eut son petit accident son homme était devenu très protecteur avec elle. Il ne la laissait pas facilement seul, et avait le désir de la surveiller constamment. Mais cette inquiétude était en train de le priver de son sommeil, et Alice savait qu'il n'allait pas bien. Il était susceptible, râleur et colérique. Il commençait à manquer de sommeil, et elle s'en voulait pour cela. Alors elle n'allait pas lui demander de quitter l'appartement pour venir faire vingt minutes de marche dans le froid automnal. Pas alors qu'il devait sans doute être déjà au chaud, en train de l'attendre. Peut être en train de cuisiner. Pour les dix minutes qui la séparait de l'appartement, elle pouvait rentrer seule. Non mon chaton, ne t'inquiète pas. Je rentre vite dés que mon cours est terminé, promis. Elle rangea le téléphone et se re-concentra pour la fin de son cours.
Quand l'heure arriva, elle éteignit son ordinateur portable, le rangea dans sa sacoche et mit son manteau avant de sortir. Elle portait un simple jean slim, des bottes à talons, et une chemise qui appartenait à Eliakim. Elle avait un manteau rouge à carreaux, et mit un bonnet sur sa tête. Le froid était tombé sur Oxford, et ce n'était pas de tout repos de sortir par un temps pareil. Elle se fit accompagné par un camarade jusqu'à l'entrée du bâtiment. « On se voit demain Zach. » Dit-elle en faisant une bise sur la joue de Zacharia. « Tu ne veux pas que je t'accompagne Alice ? Tu es sure ? » Elle leva les yeux au ciel et lui fit un geste de la main lui signifiant qu'elle partait. Il sourit, secoua la tête et rejoignit le parking pour retrouver sa voiture. Elle tourna les talons qui claquaient sur les pierres anciennes d'Oxford.

Elle sentait la présence de quelqu'un dans son dos. Le bâtiment d'Eliakim n'était plus très loin et elle accéléra le pas. Eliakim lui envoya un sms, elle ne prit pas le temps de le lire, lui répondant simplement : Je suis presque arrivée. Elle ne réalisa pas tout de suite que son sms rendait compte de son angoisse. En règle générale elle l'aurait taquiné, ou l'aurait appelé. Tout simplement. Mais pas cette fois. Concentrée sur ce qui rodait derrière elle, elle ne prit pas le temps de mettre les formes à son sms. Elle se tourna une fois encore. Et se figea. Un court instant. Son sang se glaça dans ses veines et elle manqua de perdre l'équilibre. Il se trouvait là. Ombre noir, silhouette immense au milieu de la lueur d'un lampadaire. Qui la fixait. Mais il était trop loin, en tout cas il lui semblait bien trop loin, pour voir de qui il s'agissait. Elle ne le reconnaissait pas, ne comprenait pas ce qu'il lui voulait. Elle se tourna et accéléra le pas.
Il se mit à courir. Elle le sut parce que ses pas s'accélérait, tapant sur le sol comme autant de coup du sort. L'horloge tournait, s'accélérait. Elle se mit à courir aussi, en talons. Elle était plutôt douée pour cela, une chose qui avait toujours étonnée Eliakim. Elle courut. Une minute. Peut être deux. Elle arrivait au bout du chemin éclairé. Elle devait traverser la rue pour pouvoir être devant l'appartement. Elle se tourna. Il n'était plus là. Le chemin entier était vide. Avait-il abandonné ? Elle avait dû mal à reprendre son souffle. Son portable vibra. Puis s'arrêta. Elle le prit et se rendit compte qu'Eliakim essayait de l'appeler depuis trois minutes. 4 appels en absence. Elle appuya sur la touche rappeler. « Chérie ? Je suis presque arrivée. Je suis en bas de l'immeuble mais je… Rien. Oublie. Tu vas bien ? » Elle quitta le chemin des yeux pour se tourner et traverser la route.  

Sous le coup de la surprise elle lâcha le portable. Et un cris. Mais bien vite, la silhouette mit une main sur sa bouche et la plaqua contre le mur le plus proche. En face d'elle, l'immeuble d'Eliakim. Et entre elle et cette immeuble, un homme. Immense, qui la plaquait contre le mur. « Tu vas souffrir, Salope. » Elle essayait de respirer, mais sa tête tourner. Elle voulait taper ses pieds, et des mains, mais il lui avait saisit les bras et la tenait fermement contre le mur. Coincée, bloquée. Son sac était tombé, son portable aussi, où elle entendait la voix d'Eliakim qui hurlait. Au loin. Incapable de bouger. Prisonnière.
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Eliakim A. Crowlley




Eliakim A. Crowlley
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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyMer 14 Oct - 21:49

Alikim !

« Shadows at night. »

Il tente vainement de suivre un reportage sur la reproduction cellulaire, même si il connaît son sujet par cœur il aime regarder encore et encore les reportages qui peuvent passer à la télévision sur ce sujet. Sauf que la fatigue lui fait déjà piquer du nez. Il ne dort pas depuis des nuits, incapable de se reposer alors que Alice a failli mourir dans ses bras, ne se réveillant pas sous une prise trop importante de cachets. Il a du mal à se calmer, s'apaiser pour se reposer alors qu'elle dort à ses côtés. Alors il la veille, il guette chacun de ses changements de position, il écoute son souffle calme et s'assure qu'elle est bien vivante. Il avance sa thèse pense la nuit et dort quelques heures dans la journée, pas plus de deux ou trois, maximum. Il sait qu'il est râleur, grognon et colérique depuis qu'il ne dort pas mais il n'arrive pas à s'apaiser, la peur le maintient éveillé. Alors lorsqu'il ne travaille pas et que Alice part en cours, il se repose deux heures avant de se lever pour faire ce qu'il doit faire, après tout il ne va pas tout mettre de côtés juste parce qu'il est fatigué. Dans l'appartement une délicieuse odeur de ragoût de bœuf flotte dans l'air, il peut dormir une heure le temps que Alice rentre. Mais alors qu'il s'allonge, ses yeux se posent sur le soleil qui se couche. Non mauvaise idée, il fera nuit lorsqu’elle sortira de cours. Alors il attrape son portable et envoi un petit sms à sa femme pour lui demander si elle veut qu'il vienne la chercher. Elle lui répond que ça ira et qu'elle rentrera seule. Il met son portable en sonnerie et lui demande d’appeler si ça ne va pas, avant de s'allonger et de s'endormir tout de suite. Une heure, juste une petite heure.

Angoisse. Un sursaut le réveille, il ne respire plus. Quelque chose ne va pas, il le sait, il le sent. Sans savoir comment, pourquoi ni même où, il est sur qu'Alice a des problèmes. Ocklahoma semble sentir sa gêne car elle se lève et s'agite dans tout les sens, elle tourne en rond et vient même vers Eliakim pour le tirer par la manche de son pull. « Je sais. » Lance simplement le scientifique au gros chien alors que ce dernier commence à aboyer. Summer aussi se lève, plus tout tout de même et court vers la porte en grognant. Eliakim attrape son téléphone et appelle Alice. Répondeur. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il est déjà debout, face à la porte d'entrée, prêt à bondir. L'angoisse, la peur l’étreint dans ses bras glacés, il se sent mal, il sait que quelque chose ne tourne pas rond. Son instinct comme le dirait sa mère, peut-être qu'elle a raison. Elle finit par lui répondre, la voix de sa femme résonne à l'autre bout du téléphone. « Chérie ? Je suis presque arrivée. Je suis en bas de l'immeuble mais je… Rien. Oublie. Tu vas bien ? » Il marche doucement vers la porte d'entrée. Il n'a pas le temps de répondre qu'il entend un hurlement et une voix d'homme, mais il ne parvient pas à repérer les mots que l'homme semble dire. « Alice ?! ALICE ? » Hurle Eliakim dans le téléphone tout en attrapant sa matraque télescopique qu'il garde dans un coin, derrière la porte d'entrée. Ocklahoma et Summer grognent, s'agitent et s'élancent dans le couloirs alors qu'il ouvre la porte. La matraque dans la main il dévale les escaliers et ouvre la porte de son immeuble. L'air est froid, la nuit est bien tombée. Une seconde il cherche avant d'être guidé par les deux chiens qui s'élancent dans une ruelle non loin de là. Sa femme hurle, il l'entend. Le crie explose dans son esprit, lui fait monter une rage sourde et violente en lui. Il court plus vite, plus fort. Enfin il voit l'immense silhouette qui tient Alice contre un mur alors qu'elle tente de se débattre. « Ockla, Summer couché ! » Hurle Eliakim alors que les deux chiens s'arrêtent derrière l'homme, prêt à bondir. Il pense que si les chiens blessent l'homme, ils peuvent avoir des problèmes. Être obligé de faire piquer leur chien par exemple.

Eliakim arrive, lève son bras droit tenant la matraque qui se rallonge sous le coup et donne un énorme coup de bâton en acier dans le dos de l'homme qui lâche sa femme. Les deux chiens viennent automatiquement se poser devant Alice, prêt à la protéger si seulement l'homme bouge. C dernier sous le coup de matraque qu'il vient de prendre est tombé au sol, gémissant sans doute sous la douleur. Eliakim s'approche de sa femme et lui donne le bâton en acier. « Ça va bébé ? Si il bouge tu frappes ok ? » Et tu envois Ocklahoma aussi. Mais il n'a pas le temps de finir sa phrase que déjà l'homme en question bouge, Eliakim s'approche et lui met un premier coup de pied dans le ventre, décrochant un râle de douleur à l'homme toujours au sol. Enfin il l'attrape par le col et le force à se lever pour le regarder et lui parler. « T'es qui toi ? » Mais l'homme, caché par sa capuche ne répond pas. Alors le professeur le colle au mur et lui enlève sa capuche. Un jeune homme, presque encore un adolescent. « Va t'faire foutre. » Murmure faiblement le jeune homme en se tenant toujours le ventre, presque recroquevillé. Oui, Eliakim a bien tapé ! « Très bien... » Alors il le retourne, face au mur et commence à fouiller ses poche. D'abord les poches arrière mais l'agresseur tente de se débattre. Pour le calmer le beau blond le pousse un peu plus fort contre le mur, l’assommant presque. « Bouge pas ou je te refais le portais. » Il trouve un porte-feuilles dans la poche avant de son jean, l'ouvre et enfin trouve son identité. Il lance le porte-feuilles à Alice. « Tu le connais ? » Demande le professeur en tenant toujours le jeune homme.

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Alice Kensington-Crowlley




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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptySam 17 Oct - 22:26

Shadows at night
Eliakim & Alice
L'angoisse se lisait dans ses yeux. Elle sentait la main de l'inconnue sous sa gorge qui l'enserrait alors qu'il croisait son regard. Elle ne voyait pas vraiment ses yeux, mais elle pouvait deviner son sourire carnassier. Halloween avant l'heure pensa-t-elle dans un moment de lucidité ironique. Elle essayait de parler, les deux mains tentant de s'accrocher aux bras de son agresseur, tapant des pieds, sans réussir à le faire lâcher prise tant sa poigne était forte. Elle commençait à manquer d'air, et entendait son rire au loin. La lumière de son portable sur le sol créer un lieu fixe où son regard se posait. Eliakim… appelait-elle dans son esprit. Son regard divaguait autour d'eux, tournait de plus en plus. Elle manquait d'air, elle avait besoin de reprendre son souffle. Combien de temps cela durant ? Une minute ? Moins. Quelques secondes, mais qui lui semblèrent interminable. « Je vais te faire payer Queen A. » dit-il, une voix rageuse, furieuse, cruelle. Elle connaissait cette voix, elle s'en rendit compte maintenant mais elle ne savait pas d'où. Elle prit ses deux bras, entre ses mains. Dernier effort pour s'en sortir, et enfonça ses ongles dans sa chaire. Elle voyait la lueur qui brillait dans ses yeux, ses dents blanches apparaissant dans un sourire cruel, et moqueur. Elle n'était pas assez forte pour lui. La peur lui prenait le corps qui se tendait tant qu'elle en souffrait. Elle ferma les yeux, et pour la première fois de sa vie elle se mit à prier.
Ne sachant que dire ou comment faire, elle demanda simplement à s'en sortir. Elle sentait la poigne serrer de plus en plus sa gorge, sa tête qui tournait, ses yeux révulsés. Elle ne savait plus comment faire pour se sortir de cette situation. Elle allait y passer. Mourir des bras d'un homme qui la détestait. C'est sans doute comme cela que ça se termine quand on joue avec le feu. Elle essaie d'ouvrir les yeux une dernière fois, croisant le visage de son agresseur, et elle le reconnaît. Putain… . On dit que lorsqu'on est sur le point de mourir, votre vie passe devant vos yeux à la vitesse de la lumière. De votre naissance à l'instant de votre mort, vous vous souvenez de tout ce qui fait que votre vie est la votre. Vos espoirs, vos amis, votre famille, vous, ce reflet changeant dans le miroir dont vous croisez le regard tous les matins. Mais pour Alice, la seule chose qui passa sous son regard c'était le souvenir de cet homme. Celui qui allait la tuer. Elle sourit, se débattant encore, refusant de lâcher prise devant un être aussi odieux. Elle allait se battre jusqu'à la fin. Excuse moi mon amour... pensa-t-elle à l'intention d'Eliakim.  

Puis, un aboiement au loin. Stupeur de son agresseur qui lâcha prise une seconde. Elle retrouva son souffle. Sa tête lui tournait plus encore, et son corps se répandit sur le sol. Elle ne sentait plus ses jambes, elle allait s'effondrait. Elle reconnut le bruit, l'animal qui s'élançait sur eux à toute vitesse, crocs en avant. Un chien qui semblait soudainement énorme, prêt à tout pour protéger sa maitresse. Oklahoma. Sourire d'Alice. Un ordre donné d'une voix impérieuse. Eliakim. Son héros, son amour. Tout se passe très vite. Soudainement le corps de son agresseur est projeté plus loin, libre, elle sent son corps s'effondrait, et n'arrive pas à tenir sur ses jambes. Elle s'assoit au pied du mur. « Ça va bébé ? Si il bouge tu frappes ok ? » Elle lève les yeux vers Eliakim. Elle tente de sourire de reprendre son souffle. Sa gorge la brûle, elle a des fourmis dans les jambes, et tout son corps brûle de la tension dans laquelle elle se trouvait. Courbatures. Putain de merde. Insanité pensé dans l'esprit de la victime qui reprend conscience. Son homme lui tend une batte, ou une arme. Elle ne comprend pas, elle ne sait pas ce que c'est mais elle le prend et le sert contre elle. « Je ... » suis incapable de parler plus avant. Elle a besoin d'un instant. Elle entend les bruits de coups à côté d'elle. Oklahoma se tourne vers elle, s'assoit à ses côtés, et se tourne vers la bagarre. Elle grogne, désireuse d'aller aider Eliakim – ou d'attaquer l'agresseur d'Alice. La jeune femme caresse sa chienne, un air absent sur le visage. Sous le choc.  
Reprends toi Alice. Elle secoue le visage, et passe outre l'impression de lourdeur de ses jambes pour se lever.  Oklahoma ne bouge pas, aidant sa maitresse à se lever alors qu'elle prend appuie sur son pelage. Alice arrive à se maintenir debout, adossait au mur derrière elle. Elle voit tout tourner mais elle arrive à se stabiliser. Elle fixe un point, lampadaire en face d'elle pour réussir à tenir.  « Bouge pas ou je te refais le portrait » Elle reprend conscience, inspirant profondément. Sa gorge lui fait mal encore, mais elle sent qu'elle pourrait parler. Toujours adossée au mur elle se tourne vers Eliakim qui tient à présent l'agresseur à plusieurs centimètres du sol. Il semble fouiller un instant dans sa veste, avant de tendre quelque chose à Alice. Un porte-feuille. « Tu le connais ? » Elle ouvre l'objet et y découvre les papiers du jeune homme. Dont sa carte étudiante et sa carte d'identité. Jack O'Malley Elle a dû mal à déglutir, ses souvenirs se mélangent dans son esprit, mais elle est sûre d'une chose : « Oui je le connais. » Répond-t-elle d'une voix enrouée par la poigne qu'elle vient de subir. Elle se racle la gorge pour tenter de retrouver une voix normale et déglutit avec difficulté. Elle lève le regard vers Eliakim, honteuse. Elle a joué avec le feu, comme elle le fait depuis des années, mais aujourd'hui elle avait été mise en danger à cause de ce qu'elle était. « C'est moi qui l'ait fait virer d'Oxford et qui ai envoyé son père en taule. » Explique-t-elle rapidement, comprenant soudainement les actions du jeune homme.

Est-ce qu'elle connaît le jeune homme ? Oui, elle le connaît même très bien. Il y a dix-huit mois elle l'a trouvé chez elle, dans le duplex qu'elle partageait avec Oliver. Il était en train de terminer une transaction avec son demi-frère. Oliver ne s'attendait pas à ce qu'Alice se trouve là ci-tôt, et Alice aurait préféré ne pas l'être. Le visage du jeune dealer était resté gravé dans son esprit, et elle avait commencé ses recherches. Pour une fois, elle n'avait rien dit à Oliver, refusant une énième dispute au sujet de son addiction. Elle avait commencé ses recherches, son enquête, mettant tout en œuvre pour détruire l'homme qui vendait cette cam à son frère. Et elle n'a pas été déçue. « Il vendait de la drogue à Oliver. Alors j'ai… fait ce que je fais de mieux. » commença-t-elle à expliquer. « Mettre ton nez partout Salope ! » Exulta le pauvre Jack se trouvant aux prises d'Eliakim. Mauvaise idée, pensa Alice. Elle se tourna vers lui. Elle se sentait mieux, de mieux en mieux. Elle arriva à se détacher du mur, prenant appuie sur ses pieds sans trop de difficulté. « Que veux-tu faire de lui ? » Demanda-t-elle à Eliakim, à la fois inquiète et excitée par le comportement de son homme.
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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyLun 19 Oct - 22:04

Alikim !

« Shadows at night. »

Guidé par ses chiens, il arrive rapidement auprès d'Alice. D'un coup, un seul bien placé il fait lâcher prise à l'agresseur qui s'écroule. Après quelques secondes d'un interrogatoire où il n'arrive à rien, il réussit à trouver ses papiers et donne son porte-feuilles à sa femme pour qu'elle regarde son identité. Entre temps Eliakim le force à se retourner dos au mur pour qu'il ne bouge pas et surtout ne lui fasse pas de coup en douce, le frappe voire pire. Ce serait stupide car le professeur le dépasse de plusieurs centimètres et sa carrure est plus imposante, mais parfois l'être humain est idiot. Eliakim le courserait et le rattraperait, en revanche il n'est pas sur d'être calme et patient si l'agresseur de sa femme tente de s'enfuir. Déjà il lutte difficilement pour ne pas lui en coller une bonne et l’assommer pour un petit quart d'heure. Alors qu'elle s'explique une seconde sur le motif de son agression, il insulte Alice. Grave erreur, très grave. En réponse le professeur lui colle un coup de genoux en plein dans les côtes, lui arrachant un râle de douleur alors que Eliakim le colle plus fort encore contre le mur. Il voudrait lui dire d'être respectueux mais sa femme lui demande ce qu'il va en faire. Il se tourne vers elle et murmure d'une petite voix. « Ce que tout homme doit faire pour protéger sa femme... » Il sort son téléphone et appelle les forces de police qui promettent d'arriver rapidement. Ils ont apparemment une patrouille non loin de là. En effet après quelques minutes où Ockla et Summer montent religieusement la garde devant la belle, la police arrive. Un agent sort du véhicule en premier alors que son collègue se gare. « C'est lui ? » Demande l'agent en serrant la main d'Eliakim et d'Alice. Le professeur hoche la tête alors que l'agresseur est menotté et embarqué dans la voiture. « Serais-il possible de venir au commissariat seulement demain ? Mon épouse est sous le choc elle aimerait se reposer. » Demande poliment Eliakim à l'agent qui offre un sourire compatissant à sa femme. Eliakim s'approche d'Alice et lui passe la main dans le dos, doucement. Les deux chiens sont toujours assis, sur leur garde. « Oui, demain matin si possible au commissariat de Liberty Avenue. Il sera gardé seulement 24Het nous devons avoir votre plainte pour le garder plus longtemps. Si vous n'avez rien à part un léger traumatisme vous pouvez déposer plainte seulement demain. »

Le professeur hoche la tête, lui serre la main et enfin alors que la patrouille et l'agresseur s'éloignent, ils rentrent chez eux avec leurs chiens qui semblent monter la garde encore. Une fois chez eux Eliakim verrouille fermement la porte d'entrée et se tourne vers sa femme, il la serre contre lui une seconde. « Ça va bébé ? » Murmure le scientifique en l'embrassant sur le front. Il a eu peur, vraiment. En témoigne leur appartement encore allumé, la précipitation avec laquelle il est parti est impressionnante. « Tu es en sécurité maintenant... Va prendre une douche j'ai un coup de fil à passer d'accord ? » Propose le beau professeur en l'embrassant encore sur le front, tendrement. Alors qu'elle quitte la pièce il sort son téléphone et compose un numéro qu'il connaît par cœur. Après une seconde une voix masculine lui répond au bout du fil. L'homme en question sait que si Eliakim appelle, c'est que quelque chose de grave c'est passé. « Bonsoir Lord Kensington. Je me permet de vous appeler car ce soir Alice a été agressée. Rien de grave évidemment je suis intervenu avant que l'agresseur fasse pire... Disons seulement qu'elle a eu une grosse frayeur. Il s'appelle Jack O'Malley... Je voulais vous prévenir, savoir si vous vouliez faire quelque chose où si je m'en charge. » L'autre homme au bout du fil lui répond qu'il s'en charge mais qu'il ne devra poser aucune question. « Aucune. Je me moque de son sort, seul Alice m'importe. Il est en garde à vue pour 24h au commissariat de Liberty Avenue. Demain soir il devrait être libre. » Lord Kensington lui demande évidemment comment va sa fille, ce qui fait sourire le professeur. « Elle va bien, seulement secouée et un peu choquée. Nous irons porter plainte demain matin. Là elle se douche, nous allons dîner et je l'enverrais dormir. Pour demain je préviendrais ses professeurs qu'elle n'est pas là. » Le père d'Alice lui demande d'embrasser sa fille, le remercie d'avoir prévenu et enfin lui annonce qu'il appellera Alice dés demain pour savoir si elle va bien. Eliakim raccroche et envoi quelques textos à ses collègues pour leur annoncer que demain, Alice sera absente. Aussitôt on lui demande si elle va bien, il les rassure en leur disant qu'elle a seulement un peu de fièvre. Enfin il pose son portable sur la table basse et marche jusqu'à la cuisine.

Il attrape un mug, fait couler du lait dedans et le fait chauffer au micro-ondes. Entre temps il entent l'eau couler, signe qu'Alice se rince sans doute. « Bébé tu me rejoins au salon ? » Crie le professeur en éteignant le gaz pour couper la cuisson de son ragoût de bœuf qui est prêt maintenant. Lorsque le lait est chaud il attrape le chocolat en poudre et deux sucres. Il fait un délicieux chocolat chaud auquel il ajoute une dizaine de minis-marshmallows. Il attrape le mug et marche jusqu'au salon, il pose le chocolat chaud sur la table basse et attend que sa femme le rejoigne. Lorsqu'elle vient se réfugier dans ses bras il lui montre le mug et avec un sourire, lui murmure. « Bois ça, ça te remontera le moral. » Il l'embrasse doucement « Ça va aller mon Amour ? Comment tu te sent ? Tu veux en parler ? »

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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyMer 21 Oct - 0:11

Shadows at night
Eliakim & Alice
Elle n'arrive pas à croire que cela soit en train de lui arriver. Elle qui joue avec le feu depuis des années voila qu'elle subit le retour de flammes. Il faut dire que jamais elle n'avait vraiment fait virer un mec aussi dangereux que lui. Et pour cause. L'étudiant était le fils d'un homme d'affaire londonien. Affaire plus ou moins légales. Venu étudier à Oxford, il avait surtout la dure mission de faire venir la drogue de son père jusqu'à l'université pour la revendre aux fils de riche qui ne pouvaient pas s'en passer. Leur vie trop minable pour qu'ils puissent être en paix avec eux-même. Des âmes isolées, sans amour, futile.  Alice avait prit la lourde tâche de faire virer tous les enfoirés de Dealers qui osaient venir faire leur trafic à Oxford. Ce qui était une mission sans doute impossible. Alors, lors des deux dernières années, c'était surtout ceux qui s'approchaient trop près d'Oliver qui devenaient ses ennemis privilégiés. En ce qui concernait Jack il avait vendu à Oliver la dose mortel qui avait failli le mettre dans le coma – ou entre quatre planches – un an plus tôt. Un acte qui méritait tous les châtiments de la terre pour la jeune femme. Alors elle avait fait des recherches, appelé le détective privé qui travaillait pour son père, et elle avait fait ressortir des choses intéressantes. Non seulement elle avait détruit la réputation de son père, l'avait mené en prison, mais de ce fait il avait perdu l'argent de ses études et avait dû quitter Oxford. L'Université n'avait que faire d'un étudiant moyen dont le père était un criminel. Alors il avait tout perdu.
Aujourd'hui il venait crier vengeance, s'en prenant à la fille qui lui avait tout pris. Qui l'avait séparé de son père. Qui l'obligeait sans doute à travailler dans un fast-food pour survivre. Elle aurait pu y laisser la vie si Eliakim n'était pas arrivé à temps. Elle s'en rendait compte. « Ce que tout homme doit faire pour protéger sa femme... » Elle ne sut que dire, inquiète. Elle savait qu'Eliakim était d'un naturel violent, surtout quand on s'en prenait à elle. C'était une chose qu'elle trouvait terriblement sexy, et qui l'excitait en outre. Elle le regardait et elle se sentait terriblement excitée, désireuse de le serrer contre elle et de l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Mais elle était inquiète aussi. Il était capable du pire. Ancien Holligan il savait tuer un homme en lui donnant des coups. Mais il n'était pas fou. Son arme ? Son téléphone portable.
Alice se rendit compte alors qu'elle retenait sa respiration. Il appelait les flics, donnant leurs adresses, explicant rapidement la situation. Ils ne mirent pas longtemps à arriver. De toute façon, sachant que les Riot faisaient leur bizutage en ce moment ils avaient tendance à pas mal tourner la nuit. Ils arrivèrent, deux hommes en uniformes, vers le trio. « C'est lui ? »  Alice frissonna. Elle avait froid soudainement. Elle se colla un peu à Eliakim – qui avait à présent les mains libres – et inspira son parfum pour se calmer. Les nerfs redescendaient trop vite et elle avait la tête qui tournait. Elle devait s'assoir et vite. « Serais-il possible de venir au commissariat seulement demain ? Mon épouse est sous le choc elle aimerait se reposer. » Elle sourit. Son homme la connaissait beaucoup trop bien. Il savait exactement comment prendre soin d'elle, et c'était aussi pour cela qu'elle l'aimait.

Les deux policiers leurs donnèrent rendez-vous pour le lendemain, et le couple put retourner dans son appartement. Ils y entrèrent et Eliakim ferma la porte à clé. La jeune femme se pencha vers sa chienne qui réclamait son attention, embrassant son museau. La jeune chienne se mit à japper avant de venir embêter Summer. Ils partirent à faire la fête tous les deux, comprenant que tout allait mieux. Ils étaient chez eux. Ils étaient en sécurité. La jeune femme avait mal partout, à force de se tendre. La fatigue se faisait sentir aussi, mais elle était passagère, elle le savait.  « Ça va bébé ? » Elle se tourna vers son homme, et sans un mot vint contre lui, chercher sa chaleur, sa sécurité. Elle l'aimait. Elle l'aimait plus que tout. Il était bien trop parfait pour elle, et une fois encore il l'avait prouvé. Une fois encore elle se demanda comment elle avait pu être aussi aveugle durant des années. Coupable. Orgueilleuse. « Tu es en sécurité maintenant... Va prendre une douche j'ai un coup de fil à passer d'accord ? » Elle quitte ses bras, sourit, et se met sur la pointe des pieds pour venir lui voler un baiser. « Je me dépêche. » Dit-elle avant de quitter ses bras pour aller dans la salle de bain. Sur le chemin elle se déleste de ses affaires, qu'elle mettra dans la corbeille plus tard. Rapidement elle se met sous la douche, se lave de la tête aux pieds. Même les cheveux. Elle profite de l'eau chaude pendant quelques minutes, mais rapidement elle a le désire de retrouver les bras de son homme. Alors elle coupa l'eau, et sortie de la cabine. Elle avait laissé la porte de la salle de bain ouverte, angoissée à l'idée de ne pas entendre son homme et c'est comme cela qu'elle capta une bride de conversation. « Elle va bien, seulement secouée et un peu choquée. Nous irons porter plainte demain matin. Là elle se douche, nous allons dîner et je l'enverrais dormir. Pour demain je préviendrais ses professeurs qu'elle n'est pas là. » Elle haussa un sourcil. Se pourrait-il que son homme ait prévenu son père ? Le Lord n'était pas du genre à rire, et elle le savait. Elle devra appeler son père le lendemain pour le mettre au courant. Elle avait manqué de prudence. Ce n'était pas dans ses habitudes pourtant.

Elle profita de quelques instants pour se sécher, entendit son homme couper le téléphone et rester silencieux un moment. « Bébé tu me rejoins au salon ? » Elle sourit. Elle prit un pull qui appartenait à son homme et alla le rejoindre. Sans rien d'autre. Elle le trouva assis sur le canapé, l'attendant avec une tasse de chocolat chaud. L'odeur parvient aux narines d'Alice. Quand bien même elle ne raffole pas du chocolat, elle adore les chocolats chauds de son homme. C'est une chose qu'elle n'avouera sans doute qu'à demi-mot cela dit. Elle qui se targue de ne pas aimer le chocolat. Elle s'assoit près d'Eliakim. « Bois ça, ça te remontera le moral. » Elle se colle un peu contre lui et prend le mug entre ses mains. Elle se brûle et grimace. Elle supporte mal la chaleur, mais l'odeur sucré lui parvient et elle sourit. Elle sent que cela va être délicieux. « Ça va aller mon Amour ? Comment tu te sent ? Tu veux en parler ? » Elle boit la moitié du mug, se brûlant la gorge et la langue. Mais elle s'en fiche, elle adore cela. Elle pose le reste, et se tourne vers Eliakim. Elle lui sourit, et vient lui voler un baiser. Passionné. « Je vais bien, ne t'en fais pas. J'ai une capacité d'adaptation étonnante. » Dit-elle ravie d'elle-même. Pourquoi se morfondre. Elle était en sécurité. Ce mec en prison. Et elle dans les bras de son héros. « Ce mec a vendu à Oliver la dose de drogue qui a failli le tuer. Alors je lui ai réglé son compte. Son père blanchissait de l'argent, il a été envoyé en prison. Jack privé de l'argent de papa n'a pas pu resté à Oxford. Il doit sans doute faire un boulot minable pour s'en sortir maintenant. » Dit-elle en haussant ses épaules. Qu'y avait-il à dire d'autres ? Elle soupira, prit le mug, but encore une gorgée, et garda du chocolat chaud dans la bouche. Elle sourit, se mit à califourchon sur son homme et l'embrassa, l'invitant à ouvrir la bouche pour partager le liquide chaud et chocolaté. Rapidement elle prit la main d'Eliakim et la posa sous le pull. Là où aucun tissu ne les séparer. « J'ai surtout envie de remercier mon héros maintenant... »
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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyJeu 22 Oct - 1:54

Alikim !

« Shadows at night. »

En confiance, sur qu'elle ne risque plus rien, ils rentrent chez eux. L'agresseur est entre les mains des gendarmes, Alice est en sécurité tant qu'il sera sous les barreaux. Sauf si pour X raison il réussit à trouver un bon avocat alors Alice pourrait être en danger. Et il tuerait plutôt que laisser un homme tel que lui toucher sa femme. Il ne peut rien faire, il a déjà un casier judiciaire pour quelques bêtises d'adolescent rebelle. En revanche il sait comme le père de sa femme a des ressources, elle le lui a déjà dit et il le sait pour l'avoir vu accompagné de colosses qui lui servent de garde du corps. Il ne regardera pas les dégâts pour Alice alors Eliakim, sans une once d'hésitation appelle son beau père. Il s'en fou qu'on retrouve le corps de l'agresseur flottant dans un lac, seul sa femme compte. Même si elle pense recevoir seulement ce qu'elle mérite à force d'avoir jouée avec le feu, Eliakim ne voit pas les choses comme elle. Elle a seulement protégée son demi-frère, lui aurait fait la même chose pour Aedan, Mischa où même Arabella. Il la comprend totalement qui plus est si grâce à son acte elle a empêchée une overdose, ne serais-ce qu'une alors elle avait raison. Il a réussi à intervenir, heureusement que ce soir il ne terminait pas tard. Il n'ose pas imaginer ce qu'il aurait trouvé en rentrant chez eux. Refusant de penser à l'image de sa femme, nue sur le sol, sans vie, il se chasse ces idées de la tête et il revient dans le salon pour l'attendre. Le mug de chocolat chaud attend sur la table basse qu'Alice vienne le déguster, une douce odeur de chocolat flotte dans le salon.

Elle revient vers lui, toute belle et saute dans ses bras. Il la prend contre lui alors qu'elle prend le mug et sent le délicieux mélange chocolaté. Elle hurle sur tout les toits qu'elle n'aime pas le chocolat mais lorsque son homme le lui prépare avec quelques marshmallows, elle ne résiste pas. Elle s'explique une seconde, il l'écoute sans l'interrompre, l'embrassant sur le front, les joues, le cou, le menton tendrement. Il lui murmure quelques je t'aime en l'embrassant amoureusement. Elle est là, pour s'en assurer il la touche, palpe ses cuisses, ses bras, caresse son ventre. Mais plus rapide que l'éclair elle le chevauche sans qu'il ne puisse rien faire, trop obnubilé par la beauté brute de sa femme. Ayant un peu de chocolat en bouche elle l'invite à venir goûter, ce qu'il fait avec ce même sourire charmeur qu'il n'a que pour elle. Elle est parfaite, tellement femme et faite pour lui. « J'ai surtout envie de remercier mon héros maintenant... » Il voudrait lui dire que ce n'est pas le moment, qu'elle n'est pas en état et qu'elle devrait se reposer plutôt mais elle fait un délicat mouvement de hanches juste au dessus de son bassin. Ce genre de mouvement qui fait fondre Eliakim et le fait soupirer d'envie. Plus rapide qu'elle cette fois-ci, il l'attrape par les hanches et la fait basculer sur le dos. Sa main gauche vient courir sur la cuisse de sa femme, remonte jusqu'à sa petite culotte. Elle ne porte qu'un tee-shirt, il peut déjà voir à travers son haut que ses seins pointes vers lui.

Il ne résiste pas à l'envie de venir lui ôter son tee-shirt, dévoilant sa poitrine de rêve à son regard vorace. Un violent désir s’empare de lui, il a besoin de la sentir, de la voir bien vivante entre ses mains. Il a besoin de s'assurer qu'elle est là, un peu grâce à lui mais surtout en bonne santé. On dit que vous frôler la mort vous fait naître un désir impérieux, un besoin de se sentir vivant, de s'assurer qu'on peut encore jouir de ce corps dans lequel vous êtes. Eliakim ne sait pas si c'est vrai, si ça l'est c'est une simple réaction scientifique. Il pensera à étudier cela une autre fois, pour l'instant il n'arrive pas à détacher son regard sur visage de sa femme. Il l'embrasse tendrement avant de glisser ses lèvres dans son cou jusqu'à son ventre, laissant le bout de son nez frôler la peau chaude de sa femme. Lorsqu'elle le veut, lorsqu'elle est prête à le supplier, il vient attraper un de ses tétons entre ses lèvres roses. Suçotant, jouant, léchant, il lui impose cette douce torture avant de cajoler son autre sein qui n'attend que lui. Lorsqu'il la voit écarter les cuisses dans un geste totalement indécent, il s'agenouille devant elle et lui enlève sa petite culotte qui part rejoindre le tee-shirt déjà au sol. Pendant une seconde il la regarde, seulement une seconde avant de plonger en elle pour la dévorer.

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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyVen 23 Oct - 0:43

Shadows at night
Eliakim & Alice
Le désir l'étreint alors qu'elle se retrouve dans les bras chauds de son homme. Elle adore le côté surprotecteur et dangereux d'Eliakim. Elle ressent sa force et sa violence, et étrangement – alors que d'autres auraient pu être en effrayée – c'est sans doute ce qui l'excite le plus chez lui. Il était beau, musclé, grand, et terriblement doué en matière de sexe. Il avait un regard lubrique, et un sourire ravageur. Il savait jouer de ses charmes, c'était indéniable, et sans doute la moitié de la population d'Oxford pouvait en être témoin. Mais quand il était là, muscle saillant, la mâchoire serrée sous la colère, le regard lançant des éclaires, les jointures de ses mains voyante alors qu'il sert les poings pour se contenir au minimum, se plaçant devant Alice comme s'il était capable de la sauver du reste du monde, c'est là qu'elle a le plus envie de lui faire l'amour. Le désir qui jailli en elle dans ces moments est sans précédent. C'était sans doute lié à l'instinct – pense-t-elle soudainement – le fait de voir un mâle capable de se battre et de vaincre n'importe qui pour elle excitait ses hormones de femelle en rûte. Alors elle avait envie de lui faire l'amour. Pour s'assurer qu'il était bien à elle. Fièrement, elle pensait qu'elle était la seule de ses maitresses à avoir le droit de voir cela. Cet homme prêt à tout pour lui plaire, la satisfaire, la rendre heureuse. La protéger. Et ce n'était pas une mince affaire quand on choisit de sortir avec Alice Kensington. Avec une femme capable d'envoyer n'importe qui derrière les barreaux si elle le décide. Une femme tout à fait lucide sur le milieu pourri et vicieux dans lequel elle évolue, et qui aime jouer avec ses codes. Quitte à mettre à mal quelques reines sur les plateaux d'échec. Elle se fait autant d'ennemis que d'amis, et elle n'est en sécurité nul part sans doute. Elle ne peut avoir confiance en personne.
L'envie la rend folle, alors sans plus attendre, elle se met à califourchon sur son homme et l'invite à découvrir sa nudité sous son t-shirt. Souple, rapide, il la bascule sur le canapé, la jeune femme laissant échapper un cris de surprise. Elle a soif de lui. Même alors qu'ils couchent ensemble depuis six ans, le désir reste intact, inchangé. Elle est toujours aussi assoiffée de sa présence, de ses étreintes. Elle a envie de l'avoir contre elle. Sur elle. En elle. Maintenant. Désire impérieux qui déjà mouille son intimité. Il la déleste de son t-shirt, et elle se laisse aller, nue face à son regard gourmand. Elle aime ce regard, l'impression qu'elle est la femme la plus désirée et désirable au monde. C'est ce regard qui lui a le plus manqué durant leurs mois de séparation. C'est cette impression qu'elle est la chose la plus précieuse et la plus incroyable qu'il puisse tenir entre ses bras. Est-ce qu'il regardait Maxime ainsi ? Ne pas y penser Alice….
Angoisse, permanent, toujours présente. Et qui la pousse à vouloir le sentir près d'elle. Le vouloir rien qu'à elle. Cette nuit n'appartienne qu'à eux. Elle ne doit pas laisser ses questionnements et ses angoisses foisonner dans son esprit. Elle pourrait en devenir folle, et elle le sait bien. Il vient l'embrasser, détruisant tout idée qui pourrait lui traverser l'esprit. Elle est sienne à cet instant. Son baiser s'enflamme mais très vite il délaisse sa bouche pour son cou, son ventre, et sa poitrine. Celle-ci se soulève alors que la langue d'Eliakim vient jouer avec ses tétons. Elle laisse échapper des gémissements de plaisir, basculant sa tête en arrière, fermant les yeux pour se laisser envahir. Elle sent son coeur qui bat à tout rompre, l'impression d'être en vie s'insuffle dans ses veines. Elle se sent bien. Elle se sent heureuse. Elle ouvre les yeux quand Eliakim quitte son coeur pour lui ôter sa culotte. Fine, en dentelle, seul rempart vers sa nudité. Se mordant la lèvre inférieure elle lève les fesses pour l'aider. Et là dans une seconde d'éternité il la regarde amour tant d'amour qu'elle a envie de pleurer.
Bonheur infini de voir son amant se nourrir de votre image, de votre corps offert à sa vue et à son amour. Confiante, prête à tout pour lui. A tout lui donner, à tout lui faire. Sourire, alors qu'ils semblent se dire qu'ils s'aiment juste à travers ce regard, il plonge sur son intimité avec sa langue. Et elle halète déjà. SEs mains se perdent dans la chevelure d'Eliakim, le poussant à aller plus loin dans son exploration. Dans ses caresses. Mais bien vite ce n'est pas suffisant. ALors elle prend ses cheveux pour le faire aller en arrière et s'assoit – aussi vite qu'elle le peut - pour venir l'embrasser. Son goût sur la langue de son homme la rend folle. Elle lui sourit.
Mettant ses mains sur son t-shirt, elle le lui enlève, avant de venir l'embrasser. Elle se laisse glisser au sol, accrochant son pantalon pour le faire descendre de ses jambes. Assis sur le canapé, la bosse de son intimité est assez voyante à travers son boxer. Elle sourit, lui enlève ce dernier bout de tissu avant de prendre le sexe entre ses mains. Elle le regarde, se penche vers lui pour l'embrasser, et reprend sa position pour y poser ses lèvres. Le goutant à son tour.
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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyDim 25 Oct - 2:19

Alikim !

« Shadows at night. »

L'angoisse quitte doucement son esprit et pourtant ses mains tremblent encore. Il a du mal à réaliser qu'elle est là, pour preuve il la palpe jusqu'à lui faire mal si il ne se retenait pas un minimum. Il l'embrasse sans s'arrêter, comme un noyé s'accrochant au dernier morceau de bois qui lui permet de garder la tête hors de lui. Il la regarde, lui sourit et l'embrasse encore un peu. Elle est tellement belle, tellement parfaite à ses yeux. Elle est sa femme, jamais il n'aimera une autre femme comme il l'aime elle, jamais il ne sera capable d'aduler quelqu'un d'autre. Si seulement tout venait à se terminer entre eux, il n'arriverait pas à s'en remettre. Il a trouvé l'amour parfait, le plus beau et le plus pur. Le plus douloureux aussi. Il n'arrive pas à mesurer la douleur que Alice lui a causée en partant, il en serait devenu fou où sans doute serait mort à l'heure d'aujourd'hui si seulement elle n'était pas revenue. Il ne veut plus se tromper avec elle, il veut être l'homme droit et sérieux qu'elle veut, qu'elle attend pour lui faire totalement confiance. Depuis son retour il semblerait qu'il n'ai pas fait un pas de travers. Pour elle il a changé et il adore voir cette lueur dans le regard de sa femme, cette lueur de confiance. D'amour, d'abandon alors qu'il pose sa langue sur elle. Elle fourre ses mains dans les cheveux courts de son homme, il donne tout ce qu'il a pour lui faire plaisir. Mais alors qu'il ferme les yeux, elle le pousse pour lui en faire de même. Toujours allongé sur le dos Eliakim l'arrête bien vite.

Il la fait venir au dessus de lui et oubliant le petit carré en latex de protection, il la fait s'empaler au dessus de lui. Le professeur ferme les yeux en posant ses mains sur les hanches de sa femme. Parfait, chaud, terriblement délicieux. Enfin il ouvre les yeux et pose sur sa femme un regard plein d'envie. Elle bouge doucement, pour ce soir cela convient totalement à son homme. Il veut savourer, graver ce moment dans son esprit pour l'éternité. Il a tellement eu peur de la perdre, il a tellement craint de ne pas la retrouver vivante qu'il doit savourer ce moment pour se rassurer. Elle est magnifique, les lèvres gonflées, les seins pointés vers lui, son corps superbe bougeant sensuellement au dessus de son homme. Il se perd dans sa contemplation. Il la regarde, amoureux. Ce soir ils feront l'amour toute la nuit, pour se rassurer, s'aimer, se combler. Ils s'aiment.

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MessageSujet: Re: HOT / Shadows at night. ALIKIM   HOT / Shadows at night. ALIKIM EmptyDim 25 Oct - 17:54

Shadows at night
Eliakim & Alice
L'excitation prend le bas sur le reste, alors qu'elle enlace Eliakim, le prenant contre elle. Sa peau nue devient brûlante à son contact, et l'envie de le sentir en elle est une fièvre qui ronge son corps. Elle ressent à présent les effets de la montée d'adrénaline. La peur l'a enserrée, la mort a failli la visiter, et elle est pourtant de retour chez eux, enlaçant son homme dans ses bras, fiévreuse à l'idée de lui faire l'amour et de le sentir venir en elle. Elle oublie dans cet instant les angoisses qui la rongeaient. La peur d'avoir un enfant, de le perdre à nouveau ou encore de ne pas être à la hauteur de ses espoirs, et ses attentes. Elle a simplement le désire d'être avec lui et le reste n'a pas d'importance. Elle se sent presque stupide de douter autant à cet instant, oubliant tout ce qui la ronge et l'empêche de dormir depuis des mois pour s'abandonner totalement dans les bras de son homme. Elle l'embrasse, le touche, le caresse, allant entre ses cuisses pour lui montrer toute l'étendu de son envie et de son affection. Dés qu'elle prend son sexe entre ses doigts fins elle sent Eliakim se tendre. Le désir le saisir et l'étreindre. Il est en son pouvoir, et elle adore cela. Elle adore jouer avec cela.
Mais bien vite – bien trop vite au goût d'Alice – son homme arrête ses mouvements de langue sur sa verge pour la faire monter sur le canapé avec lui. Allongé, elle vient au-dessus de son homme et s'emballe violemment sur son sexe dur et chaud. Elle lâche un soupire de plaisir, et un râle qui se répercute dans l'appartement. Elle est assise sur lui, le chevauchant dans des mouvements amples et souples. Elle le regarde, droit dans les yeux. Ils font l'amour. Tendrement, passionnément, elle vient sur sa verge, lui offrant une vision de son corps nu et abandonné. Nymphe, Vénus séduisante et érotique qui exhibe ses formes pour exciter son homme. Les mains d'Eliakim trouvent rapidement le chemin vers ses seins, et son excitation est tel que le fait de sentir la pression sur ses tétons pointés la rend folle. Elle accélère les mouvements, allant et venant avec plus d'envie encore, proche de l'extase, elle sert les cuisses plus avant pour l'enserrer dans son intimité. Elle le sent se tendre, retenir sa jouissance qui ne vient que trop vite. Mais elle n'en a cure, elle continue, accélère, et se penche vers lui pour l'inviter à la prendre violemment. Ce qu'il fait. La faisant sienne. Lui déclarant son amour dans cette étreinte. Lui montrant combien ils sont vivants, combien ils s'aiment à cet instant. Elle s'abandonne, se tend, l'embrasse, le mord. Et ensemble, dans un hurlement de joie, ils s'aiment. La jouissance envahissant son corps, elle réalise alors qu'ils ne se sont pas protégés. Mais pour ce soir elle n'en a cure.
Ce soir elle est vivante.
Ce soir elle est aimée.
Ce soir, elle lui fera l'amour encore et encore.
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