(terminé) A miracle fell of the sky. He came far too early. (Lucia&Alikim)

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A miracle fell of the sky. He came far too early.

Liam Cromwell & Lucia Zembrano & Eliakim et Alice Crowlley

Je me sens responsable de cet accouchement, mon père a perturbé le bon déroulement. Il était de mon devoir d'interrompre cet événement pour pouvoir les protéger. J'ai faillis à mon rôle parentale, même le plus important, malgré qu'il est incarcérer pour pénétrer une maison, sans y être invité, et profaner des menaces sur des personnes. J'espère qu'il sera interné cela me soulagerait énormément, et m’enlèverait un poids. Je sois en froid aussi avec mon entourage qui n'ont pas épargné ma conjointe, depuis qu'on leur a annoncé sa grossesse, même si ma sœur a corrompu ma mère, avec son idée qu'elle sera une mauvaise mère pour notre enfant. Je ne sais pas qu'est-ce qu'il est venu à l'idée pour penser une telle ânerie, néanmoins à présent on garde chacun nos distances, on ne se comprend même plus. Il est donc préférable qu'on s'abstienne à se voir pendant un moment, et qu'elle ne s'approche pas de Lucia, et Ethan, à moins de se confronter à ma présence. Je pense qu'il est temps de me venger de cet homme, en ayant une conversation avec mon meilleur ami. Il sera en mesure de me donner un coup de main. Seul, je ne suis pas apte à le stopper, il a même manqué à me rendre incontrôlable. Il aura la monnaie de sa pièce, qu'il comprendra qu'on s'en prend à mon entourage. Je ne pense pas que la prochaine fois, quelqu'un puisse m'intercepter. Je vais devoir entretenir une conversation avec Lucia, et lui demander de me promettre, de rompre, et de m'abandonner si je devenais comme mon géniteur. Ou peut être même que Eliakim pourra m'ôter ma vie pour commettre aucune erreur qui me rendra identique à cet homme qui me répugne, et qui m'effraie énormément.

Je suis dans la chambre d'hôpital, tenant la main de ma compagne, ayant un œil sur le benjamin, qui semble curieux malgré son inquiétude, pour sa belle-maman dans les songes. Je dépose un baiser sur son front, ainsi sur sa main, avant de déposer sa main pour prendre mon garçon sur mes genoux, qui s'impatiente à rester immobile. Il va donc chercher son doudou, et un jouet pour se distraire quelque temps. Je remarque une silhouette, sûrement mon meilleur ami, du coup je m'absente un moment pour regagner les couleurs, enchaîner par une accolade masculine. J'ai un bandage à ma main, le visage amoché, tout comme le reste de mon corps, qui a de nombreuses hématomes, néanmoins cela n'a aucune importance. Je me fais surtout du soucie pour ma femme, et mon enfant, en ce moment. Je viens donc engager la conversation :

« Salut. » saluais-je amicalement, « Le bébé va bien, néanmoins Lucia aura des séquelles de cet accouchement. J'en suis responsable.. J'aurai du en terminer avec mon géniteur depuis longtemps. » résumais-je, en me sentant mal, et impuissant en même temps.

Je serre mon poing, en grimaçant légèrement, sous la douleur de mon poignet, qui risque même de couler en aggravant ma blessure, qu'elle s'est occupée avant de s'écrouler. Je ne lui tiens pas compte cet accouchement, elle a fait son maximum pour la protéger. Il y a toujours un risque que ce genre d'événement vienne perturber une grossesse, surtout quand celle-ci est annoncé « risquée ». J'en suis responsable. Je n'ai pas été capable de m'occuper de mon géniteur ou peut-être même assez présent pour veiller au bon déroulement de la grossesse, sans complication. Je suis un minimum rassuré que notre enfant est hors de danger maintenant, et que la maman va beaucoup mieux, malgré qu'elle en aura quelques séquelles de cet accouchement, qui ne s'est pas passé comme il aurait du normalement. Le spécialiste nous a quand même dit qu'il y a 5% de chance qu'elle soit à terme, une grossesse risquée, néanmoins aussi tôt, à seulement six mois, c'est alarmant quand même. Je me retourne donc vers mon ami, espérant qu'il me donnera un coup de main pour qu'on s'occupe personnellement de son compte, et se venger de ce qu'il a provoqué, en menaçant en même temps mon entourage. Je veux voir son sang coulait, comme le mien quand il m'a frappé sans aucune vergogne.

« Il faut que je me débarrasse de lui. C'est le seul moyen de protéger ma famille, Eliakim. Je ne peux pas m'en occuper seul. J'ai manqué d'aller en taule, en voulant l'assassiner. » soufflais-je en espérant qu'il comprenne le message.

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« La naissance d'une princesse ! »

Son meilleur ami a des problèmes, Eliakim le sait et se sent responsable du petit et du bien être de ses amis. Liam c'est son frère, son meilleur pote avec qui il a fait les 400 coups, avec qui il a passé les meilleurs moments de sa vie. Il ne peut pas le laisser seul dans cette histoire, pire encore il se doit être là pour lui tout comme Liam l'a été quand ça n'allait pas. Lucia est son amie aussi, une amie chère et précieuse qui l'a appelée lorsqu'elle a su qu'elle était enceinte. Il a su qu'elle portait le petit de Liam même avant ce dernier, de peur de le lui dire. Il a conseillé Lucia, soutenue et l'a envoyée aux meilleurs médecins qui puissent exister à Oxford. Prenant tout en charge, se moquant des dépenses quand cela concerne ses amis. Il a fait la même chose pour Ethan et il recommencera sans hésiter une seule seconde. Alors quand il a su que Lucia allait mal et que le père de Liam était encore intervenu dans leur couple pour faire des problèmes, Eliakim n'a pas hésité avant de harceler son ami pour savoir si il était chez lui où à l'hôpital. Le professeur de science rejoint le petit couple à l'hôpital après avoir appris que Lucia avait accouché à cause d'un trop plein de stress. Alice à ses côtés, il roule bien trop vite entre les voitures pour atteindre l'hôpital. Il se gare et rejoint la chambre de son amie après que Liam lui ai donné le numéro de chambre.

Il lui offre une brève accolade. « Salut mon frère. » Il s'éloigne de son ami et le regarde. Les trais tirés, la fatigue au fond des yeux, Eliakim comprend que son meilleur ami n'a pas du dormir depuis plusieurs heures maintenant. « Le bébé va bien, néanmoins Lucia aura des séquelles de cet accouchement. J'en suis responsable.. J'aurai du en terminer avec mon géniteur depuis longtemps. » Il fronce les sourcils sans le lâcher des yeux pour autant. « Comment ça en finir ? » Il est au courant des idées parfois extrêmes de son meilleur ami, l'entendre parler comme ça en connaissant son passé de militaire lui fait peur. Liam est sans doute l'une des rares personnes à réellement faire peur à Eliakim d'ailleurs. Au même moment il remarque son Liam est blessé à la main, doucement il prend sa main pour regarder ça de plus prêt mais même si elle semble touchée, apparemment rien de grave où de cassé. Enfin pas avec un premier coup d’œil. Qui plus est il porte un bandage signe qu'il a été soigné un minimum. « Il faut que je me débarrasse de lui. C'est le seul moyen de protéger ma famille, Eliakim. Je ne peux pas m'en occuper seul. J'ai manqué d'aller en taule, en voulant l'assassiner. » Eliakim relève les yeux vers Liam. « Liam tu es mon meilleur ami, mon frère. Mais je ne t'aiderais pas à tuer un mec, je ne veux pas que tu finisses en tôle alors que tu as deux enfants. Et honnêtement, je n'ai pas non plus envie de prendre 15 ans. En revanche lui coller une bonne raclée je te dis oui. Et pour le faire disparaître... Laisse moi faire. Je connais des gens qui s'en occuperont moyennant une somme assez honorable. Il n'y aura aucun témoin et aucune preuve. Mais il est hors de question qu'on fasse ça nous même. » Il relâche sa main et croise les bras sur son torse en regardant son meilleur ami. Il adore Liam mais il n'ira pas se condamner pour 10 ans, pas pour un homme aussi abject que le père de Liam. Tout comme lui même n'irait pas en prison pour son propre père, ce serait stupide. « Amuse toi à faire ça tout seul, je te ferais sortir de prison pour mieux t'éclater la gueule moi même si tu te fais prendre. » Il lui donne une tape sur l'épaule. « Ta femme a besoin de toi. Ton fils et ton bébé aussi, ne commence pas à faire des choses idiotes pour ton père, il n'attend que ça. On va s'en occuper mais intelligemment. »

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Don't you worry, don't you worry, child

Lucia~Liam~Eliakim~Alice

Une goutte, deux gouttes résonnaient d'une façon lointaine à ses oreilles. Lucia ne savait pas où elle était, elle ne savait pas ce qu'elle y faisait. Elle était dans l'obscurité totale. Sa seule pensée, sa seule inquiétude. Sa fille. Etait-elle en vie ? L'avait-elle perdu ? Où était Liam ? Cette obscurité n'était pas remplie d'une quiétude mais de ses inquiétudes. De ses angoisses ! La belle cubaine ne voulait que serrer sa fille, la rencontrer, la regarder dans ses yeux, elle avait écrit cette belle lettre d'amour à sa fille. Lucia avait voulu juste être une bonne mère mais elle n'avait même pas été capable de la garder au creux de son être. Elle l'avait perdu comme elle avait perdu son premier enfant. Ils étaient morts à cause d'elle car elle n'était qu'une incapable. Son coeur s'était fissuré, il s'était brisé comme éteint car sa force l'avait quitté avant d'avoir pu la voir. Elle était partie vers un autre monde sans qu'elle ait pu intercepter le regard aimant de sa mère. Lucia avait été faible. Elle avait été faible, elle n'avait pas été une bonne mère. La belle cubaine avait donné raison à la mère, à la soeur de Liam. Elle n'était pas faite pour être mère. Mais par dessus tout, elle l'avait perdu. Perdu, son bébé, sa petite fille. Elle n'avait pas tenu sa promesse, qu'elle avait fait à elle. Elle ne lui avait pas donné la vie mais une mort directe et imminente. Elle ne lui avait pas donné un sourire mais des larmes, des cris de douleurs. Lucia avait l'impression que son corps avait brûlé, qu'il agonisait sans cesse. Mais la pire des agonies, qu'elle était en train de vivre, c'était la perte de son petit bébé. C'était cruel ! C'était horrible et injuste de l'avoir perdu ! D'avoir senti de la vie en elle, pour finir par se détruire en elle. De sentir chaque coups, chaque battement de son coeur en elle. De ressentir son bébé bouger, grandir et se développer avant de le perdre. De se sentir entière et fusionnelle. Lucia ne s'était pas rendue compte de cela, mais la présence de son bébé en elle, la rassurait, lui avait donné cet amour maternel qu'elle n'avait pas réussi à saisir chez la sienne. Mais maintenant, elle était partie sans qu'elle ait pu dire ce qu'elle ressentait pour sa fille. De l'amour à n'en pas douter.

Du vide ! Juste du vide. Lucia n'avait jamais ressenti cela. Elle sentait son corps endolori mais à l'intérieur alors que sa fille lui donnait des coups, il n'y avait plus rien. Juste du vide, un vide dans son coeur dur comme de la pierre s'était fissuré. Il n'y avait plus rien. Son espoir était parti lorsqu'elle avait ressenti ce vide l'envahir après sa fille. Où était sa fille ? Où elle était ? Partie ? Envolée ? Sa fille avait eu le même tragique sort que son premier enfant, qu'elle. Tous les trois n'avaient pas eu la chance de connaître l'amour d'une mère. Une mère ? Lucia n'en était pas une, elle n'en serait jamais une. Elle avait perdu ses bébés, elle les avait tué parce qu'elle n'arrivait pas à se contrôler, à contrôler son inquiétude. Lucia n'était plus personne, plus rien. Elle était juste une meurtrière. Elle avait tué la personne avec qui elle se sentait plus en phase, d'une manière fusionnelle. La personne qu'elle aimait le plus au monde. Sa fille. Sa belle et merveilleuse petite fille, car à coup sûr, elle avait dû être belle, si elle n'avait pas été bleuie par la mort. Lucia ne savait rien, elle se sentait à sa place dans ce sommeil profond, avec ses pensées. Elle méritait son sort. Elle l'avait tué. Lucia lui avait donné la mort alors qu'elle avait juste voulu lui offrir la vie qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir. La belle cubaine s'était perdue en la perdant. Elle était l'ombre d'elle-même, de son teint halé devenu pâle presque fantomatique par tous le sang qu'elle avait perdu. Sa fille n'était plus, elle ne voulait plus être. Hélas, son coeur continuait à battre encore et encore avec acharnement, la raccrochant désespérément à la vie.

Lucia sentit quelque chose de doux sur sa main, c'était doux comme un baiser. Liam ? Il ne l'avait pas abandonné, il était là, partageant sa peine. Cela serait cruel de le laisser ainsi dans ce monde. Il était un roi mais derrière un roi, se cachait une reine et sans cette reine, il n'était plus qu'un pauvre homme abîmé. Une goutte, deux gouttes dont le son se rapprochait. Elle ouvrit les yeux avec difficulté, sa tête lui tournant tandis qu'elle battit des paupières pour mieux voir où elle se trouvait, dans un hôpital, la lumière lui donnait une migraine. Lucia vit son beau-fils et son reflet dans un miroir. Elle faisait peur, sa peau n'était plus de cette couleur ambrée mais d'un blanc opalin. Ses lèvres qui étaient d'un rouge carmin venaient d'être rosés et craquelés , ses cheveux noirs soyeux avaient perdu de la nuance. Son corps nu sous un drap lui faisait horriblement mal, galvanisé par es douleurs agonisantes. Son ventre vide de toute vie, lui brûlait, lui donnait des envies de mourir, elle avait l'impression de se faire frapper, de se faire piquer par d'immenses piqûres, se faire marquer par un fer chauffé à blanc. Elle avait l'impression de mourir. Mais ce qui lui choquait le plus, c'était ses yeux. Son regard avait perdu toute trace de joie, de vie. Cela ne pétillait plus . Tout comme son ventre, il y avait juste du vide, de la peine, et de la tristesse. Plus aucune vie, plus aucune vie, juste du vide. Un vide à glacer le sang.

Lucia ne pouvait plus faire semblant que tout allait bien, car rien n'allait. Cela se réflétait en elle, son visage le montrait, ses cernes violacés rendaient son regard effrayant. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.

-Je l'ai perdu, murmura-t-elle d'une voix rauque, brisée comme un coup brutal dans la réalité. Pardon, je vous demande pardon, ajouta-t-elle du même voix.

Ce n'était pas un cauchemar, cela s'était passé, elle l'avait vraiment perdu, elle n'était plus là, son coeur se brisait, elle était anéantie.

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A miracle fell of the sky. He came far too early.
Lucia, Liam, Eliakim & Alice
Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, mais elle savait qu'Eliakim n'était pas en état de répondre. Il avait reçu un appel de Liam, son visage s'était durci à mesure que les mots de son meilleur ami fusaient. Sans plus de mot que hôpital , Lucia , Enfoiré il avait prit son manteau et avait quitté leur nouvelle maison. Alice avait suivi assez rapidement, comprenant que quelque chose de grave était en train d'advenir. Elle ne put dire un seul mot, en réalité, tant l'angoisse la saisit. Lucia était à l'hôpital ? Pourquoi ? Elle n'était pas encore à terme. Est-ce qu'il y avait un problème avec le bébé ? Elle sentait sa gorge se serrer à mesure que les minutes s'écoulaient. Elle essaya de se concentrer sur d'autres choses. Regardant par la vitre de la voiture, elle observait le monde au dehors. Un groupe d'amis qui partageaient un verre à une terrasse. Une femme qui courait avec son gros chien blanc à côté d'elle. Un homme lui courant après, tentant de suivre son rythme. Une fille qui poussait son bébé dans son landau. Le soleil descendait doucement à l'horizon. L'après midi était déjà bien avancé. A côté d'elle, la respiration d'Eliakim était profonde et roque, preuve de son humeur désastreuse. Elle se tourna vers lui, et posa sa main sur son épaule, comme pour lui rappeler qu'elle était là, que tout irait bien. Quant bien même elle n'avait aucune idée de ce qu'il était en train de se passer. Elle espérait juste que Lucia et le bébé allaient bien.
Ils arrivèrent rapidement à l'hopital John Radcliffe. Si Eliakim entra rapidement, Alice marqua un instant de pose. Elle avait oublié de prendre un pull, mais elle savait que le froid n'avait rien à voir avec ses frissons. Pour une fois elle aimerait entrer dans cet endroit et avoir une bonne nouvelle. Ici, elle avait perdu son enfant, elle avait failli perdre Eliakim, et elle sentait qu'elle n'allait pas avoir une bonne nouvelle cette fois encore. Elle angoissait, terriblement. Elle ferma les yeux, et elle serra les poings. Elle avait promis à Lucia d'être toujours là pour elle. Elle tiendra sa promesse. Alice Kensington n'a qu'une seule parole. Prenant son courage à deux mains, la jeune femme entre d'un pas décidé, rattrapant rapidement son amant.

Ce dernier semble pertinemment savoir où il veut se rendre. Montant les étages sans réussir à attendre l'ascenseur. Alice, dans son vieux jean troué, portant une chemise appartenant à Eliakim, semble débarquer elle ne sait pas où. Alors qu'ils arrivent à l'étage de la maternité, ils retrouvent Liam au bout du couloir. Il semble paniqué, angoissé, en colère. Mais une seule question perce dans l'esprit d'Alice : comment va Lucia et le bébé ? Malheureusement pour elle, tout ce que Liam vient leur déclarer n'est pas fait pour la rassurer. « Le bébé va bien, néanmoins Lucia aura des séquelles de cet accouchement. J'en suis responsable.. J'aurai du en terminer avec mon géniteur depuis longtemps. » Regard de panique, Alice se tourne vers Eliakim mais ce dernier reste le regard rivé sur son ami. Quoi ? Le bébé va bien ? Accouchement ? A six mois de grossesse ? Qu'est-ce qu'il se passe bordel ? Elle aimerait parler, poser ces questions mais rapidement une conversation s'en suit entre les deux hommes la mettant hors d'elle. L'inquiétude pour son amie, et leurs angoisses partagés ne l'aide pas à se calmer. Elle voudrait juste voir Lucia. « Il faut que je me débarrasse de lui. C'est le seul moyen de protéger ma famille, Eliakim. Je ne peux pas m'en occuper seul. J'ai manqué d'aller en taule, en voulant l'assassiner. » Pardon ? Le regard de la jeune femme en dit long sur ce qu'elle pense du choix de Liam. (1) il demandait vraiment à Eliakim de tuer son père ? (2) il devra pas plutôt être auprès de Lucia ? (3) il est complètement fou ou bien ? « Amuse toi à faire ça tout seul, je te ferais sortir de prison pour mieux t'éclater la gueule moi même si tu te fais prendre. » Une frappe derrière la tête d'Eliakim, qui part toute seule. « Vous êtes sérieux ?! » Demande-t-elle avec une voix un peu trop hystérique. Elle entend quelqu'un demander le silence derrière elle, et elle inspire profondément, foudroyant les deux hommes l'un après l'autre. Elle s'arrête d'abord sur Eliakim. « Toi, tu crois vraiment que tu devrais insiter ton ami à péter un plomb à ce point ? » demande-t-elle, ne comprenant pas comment il peut simplement dire à Liam : Vas-y mais ne te fais pas prendre. Puis elle te tourne vers Liam. « Et toi tu devrais pas être auprès de ta femme qui vient d'accoucher de votre bébé à six mois de grossesse plutôt que de penser à brûler la terre entière ?! Elle est où Lucia ? Et l'enfant ? C'est quoi ton problème ?! » Demanda-t-elle avec un tel mépris qu'elle ne se reconnait pas elle-même.
Décidant de ne pas attendre plus longtemps, elle s'engouffre dans le couloir et regarde dans toutes les chambres. Fort heureusement la seconde est la bonne et elle se retrouve dans la chambre de Lucia. « Je l'ai perdu. Pardon, je vous demande pardon. » Alice comprend rapidement. Le regard perdu de Lucia, elle le reconnait. L'angoisse qui s'empare de la pièce, Alice la connait déjà. Dans un coin Ethan est en train de dormir, tranquillement. Sans plus attendre la jeune femme s'approche de son amie, et lui prend la main, s'asseyant sur le côté du lit. « Hé Lucia, calme toi ma belle. » Dit-elle en replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille de Lucia. Elle lui sourit, désirant être rassurante, et douce. « Respire, écoute moi, Lucia. Respire, calme toi... tout ira bien ma belle. Ton bébé va bien, Liam vient de nous le dire... Tout va bien... Tu as accouché prématurément, il faut que tu reste calme. Je te promets que tout ira bien ... » Dit-elle, touchant sa joue, proximité fait pour l'aider à se calmer.

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Liam Cromwell & Lucia Zembrano & Eliakim et Alice Crowlley

« Il doit payer pour ce qu'il a fait. » me répète inlassablement une voix machiavélique, qui essaye de me corrompre pour en conclure définitivement avec cet homme. Il ne sera pas incarcérer longtemps, la caution sera réglé d'un claquement de doigt. Il a déjà payé de nombreuses cautions, ou même pour se débarrasser des gendarmes qui oseraient s'interposer pour qu'il parvienne à destination. Je ne peux me résigner à abandonner cette tâche ingrate, et dangereuse. Il est donc impensable que cela vienne à un moment se reproduire. Il est de mon devoir de protéger ma femme, et mes enfants de cet homme, qu'importe ce qui m'en coûtera pour m'en débarrasser. Je suis donc prêt à payer n'importe quel prix. Je ne suis pas en mesure de m'en occuper. Je suis chamboulé, retourné, et colérique, au vue des récents événements qui a provoqué l'accouchement prématuré. Il est donc hors de question de me retrouver incarcérer en raison d'une ancienne altercation. Je reconnais bien là mon ami, de pouvoir frapper sans compter, en se portant volontaire pour me donner un coup de main, pour qu'il disparaisse complètement. Il me surprend à me penser capable de pouvoir assassiner un homme. J'ai connu ancienne année sur le champ, ou on se contentait de tuer uniquement des hommes, des adversaires, ou on connaissait enjeu du combat. J'ai quand même mûri, et changé depuis cette époque, non ? « Je croyais que tu aurais compris le message. Je veux seulement m'en débarrasser qu'importe la somme à dépenser.. » raisonnais-je, en observant mes membres qui tremblent, en évoquant un moment, que je pourrai ressembler à cet homme méprisant, et dangereux. « Je.. Je ne suis pas comme lui. » marmonnais-je, avant de reporter mon regard bleuté, pour demander une requête qui lui déplaira forcément, néanmoins indispensable. « Eliakim, si a un moment je deviens comme mon géniteur. Je souhaiterai que tu emplois la méthode rustique et radicale pour se débarrasser de moi.. Tu seras probablement le seul qui en sera véritablement capable. » suppliais-je, sans vraiment supplier, plus comme une requête indispensable. Je songe à ce moment retourner auprès de mon entourage dans la chambre, cependant elle nous interrompt, en intervenant pendant notre conversation.

Je suis présent depuis un moment, elle a seulement besoin de repos, comme à signaler le médecin. J'ai donc pris soin de ne pas interrompre son sommeil, en me dispensant de ma présence, en espérant pouvoir me contrôler au vue des événements. Il y a seulement le conjoint qui a le pouvoir de se rendre dans la salle de réanimation, ou sont disposé les bébés qui ont principalement besoin de soin intensif. Il est donc impossible qu'elle vienne s'approcher de l'enfant « Je suis auprès de ma femme depuis son arrivée à l'hôpital. Le problème ?! Le problème c'est mon géniteur. Il est brusquement revenu pour s'en prendre à Lucia. Il a même provoqué l'accouchement. Ce que tu ne sembles pas comprendre c'est qu'il va pouvoir recommencer. Il a de l'argent pour payer la caution. » m'acharnais-je à expliquer à une femme colérique, et paniquée, qu'un homme met en danger mon entourage, et qu'il peut reprendre ses anciennes préoccupations. Je suis donc le mouvement, en retournant auprès de mon amoureuse. Je vais dans la chambre doucement, en comprenant qu'elle est réveillée, cependant elle est complètement chamboulée, son regard a changé, anéanti, probablement à cause de l'accouchement. Le garçon est inquiet, et apeuré, mais le rassure, en caressant son tempe doucement, machinalement, afin de pouvoir prendre un siège. Je suis moi-même perdu, dois-je montrer une photographie ? Ou seulement répondre pour confirmer les paroles rassurantes, douces, de sa coéquipière ? « Tout va bien, chérie. Tu n'as pas à t'excuser. » rassurais-je en premier temps. « Le bébé se porte bien, il est actuellement en couveuse. La sage femme songe que tu pourras bientôt la voir. » informais-je pour notre enfant. Je songe même le rejoindre pour voir comment il se bat pour commencer une vie, en compagnie de sa maman, qui se remettra prochainement de cet événement. Il reporte son attention sur son parrain, étant étonner de voir la disparition du ventre arrondi, de ma compagne, qui va brusquement appeler « maman ». « Tonton, t'as vu le ventre de maman à explosé ! » s'exclama-t-il, ahuri, de voir qu'un tel événement pouvait se produire soudainement, et brusquement.

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« La naissance d'une princesse ! »

« Je croyais que tu aurais compris le message. Je veux seulement m'en débarrasser qu'importe la somme à dépenser.. » Oui justement il a bien compris le message, où alors son meilleur ami s'exprime mal. Après ce qu'il vient de vivre ce n'est pas vraiment étonnant si il a du mal à exprimer ce qu'il ressent et ce qu'il a en tête. Eliakim comprend que peut-être, les mots n'ont pas été bien choisis et il se tait en laissant Liam parler encore. Oui il c'est trompé, il ne pensait pas à le tuer seulement l’éloigner au maximum. Malheureusement ce sera comme son propre père, il ne pourra jamais l'éloigner totalement, pas tant qu'ils seront en vie. Seul la vie et le temps qui passe permettra de calmer des hommes pareils, rien ne calme leur colère et leur cruauté. Sauf la mort. Et encore après la mort ils laissent souvent des plaies tellement profonde qu'elles ne se referment jamais. Eliakim est profondément marqué par la passé violent de son père, tellement que lroque Alice lui a appris qu'elle était enceinte la première fois, avant de perdre le bébé, il a fait une crise panique à l'idée d'être violent également. Liam n'est pas comme son père, il ne commet par les mêmes fautes que ce dernier. Il le voit bien avec Ethan, cet enfant est heureux malgré le départ de sa mère. Hors ce ne serait pas le cas si Liam n'était pas un bon père. Mais son ami est chamboulé, il le comprend. « Eliakim, si a un moment je deviens comme mon géniteur. Je souhaiterai que tu emplois la méthode rustique et radicale pour se débarrasser de moi.. Tu seras probablement le seul qui en sera véritablement capable. » Il va lui répondre mais Alice est plus rapide, elle s’interpose entre les deux amis et leur balance des remarques qui font baisser la tête au professeur de science. Il comprend qu'il a été trop loin, qu'il aurait du penser à Lucia avant de penser à pousser son ami vers des idées macabres. Mais Liam répond et Eliakim sent que le sujet peur vite s'envenimer « On se calme. Des deux côtés ok ? Liam... Allons voir ta femme. » Murmure Eliakim en posant une main réconfortante sur l'épaule de son meilleur ami. Une tape virile où il essaye de faire passer tout son soutien, sans savoir si cela sera assez. Sans doute pas, mais il aura au moins essayé.

Ils reviennent dans la chambre, Alice est déjà auprès de Lucia. Cette dernière s'excuse, cette vision brise le cœur du professeur. Lucia est son amie, une femme qu'il adore et qu'il chérit plus que tout. Il était le premier à savoir qu'elle était enceinte, bien avant Liam car elle craignait sa réaction. Ils ce sont forgés un lien très puissant, basé sur la confiance et une tendresse sans limite. En bref voir Lucia aussi perdue, lui donne envie de la protéger envers et contre tous. Il s'approche d'elle et l'embrasse sur le front tendrement. « Salut ma belle. Ne panique pas, tout va bien... » Sourit Eliakim en lui serrant rapidement la main gauche. C'est là qu'il remarque une petite tête brune, assisse dans un coin de la pièce qui ne bouge pas. Ethan regarde la scène, sage comme une image. Sa petite voix parvient jusqu'aux oreilles du professeur. « Tonton, t'as vu le ventre de maman à explosé ! » Le fameux tonton en question s'approche de lui et le prend dans ses bras. Maman ? Il a bien appelé Lucia maman ? L'image est trop adorable pour qu'il ne lui offre pas un sourire immense. « Comme dans les films tu as vu ? Ceux qu'on regarde ensemble parfois. Sauf que là … Elle n'a simplement plus le bébé. » Remarque le professeur en l'embrassant lui aussi sur la joue. « Tu es sage n'est-ce pas ? Elle est très fatiguée. Tu sais que... Maman elle est très courageuse. » Ajoute le professeur en s'approchant du lit avec Ethan toujours dans ses bras. « Le bébé se porte bien, il est actuellement en couveuse. La sage femme songe que tu pourras bientôt la voir. » Déclare Liam. Eliakim hoche la tête en se rendant compte que c'est dans cet hôpital qu'ils ont perdus leur bébé, Alice et lui. Des souvenirs qu'il voudrait refouler au maximum sans réussir pourtant. Tout de toute façon lui rappellera cet événement tragique. Pire encore, il revient souvent dan cet hôpital depuis que Alice a perdue le bébé. Il devra passer outre, avec Alice ils en seront plus fort avec le temps. Il se tourne vers elle et lui offre un pauvre sourire, mélangé de tristesse et de honte car tout a l'heure il c'est comporté comme un idiot il le sait. Ethan lui demande si il peut embrasser Lucia, tout doucement le professeur penche l'enfant vers la belle Cubaine pour qu'il l'embrasse sur le front. Ce qu'il fait tout en se tenant au cou de son parrain. « Et toi comment tu te sent Lucia ? » Demande le professeur en posant lentement Ethan sur au bord du lit pour qu'il s'assoit sans déranger la belle.

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Don't you worry, don't you worry, child

Lucia~Liam~Eliakim~Alice

Une douleur lui lancinait le crâne, l'empêchait de réfléchir calmement et correctement. Elle regardait Ethan jouer calmement en face d'elle. Ses yeux si ternes avaient perdu de l'éclat. Elle faisait pitié à voir. Lucia n'était plus la belle et coriace cubaine. Elle n'était plus qu'une faible femme. Une personne qu'elle n'a jamais voulu être. Une faible. Lucia voulait être forte mais alors pourquoi cette douleur la mettait à terre, lui faisait perdre tout bon raisonnement. Une douleur aiguë qui lui brûlait tout son être, comme un fer chauffé à blanc dans son ventre. Elle posait un regard sur son ventre, qui demeurait plat. Plus de coups, de rondeurs de grossesse. Plus rien. Rien qu'un proche souvenir d'un enfant qui grandissait en elle, mais qui n'était plus. C'était le vide. Un vide qui lui était d'une douleur atroce. C'était juste invivable. Elle n'avait pas son enfant dans ses bras en ce moment. Elle ne voyait pas ce petit être qu'elle avait mit trop tôt au monde et pour elle, dans son esprit embrumé, c'était qu'il était mort. Qu'elle était morte ! La douleur s'était propagée au creux de ses seins, de son coeur. La belle cubaine voulait mourir, elle voulait que cette douleur cesse. Sa tête était embrumée et semblait peser bien lourde. Un effet secondaire de la morphine qu'on a du lui injecter. Elle avait perdu beaucoup de sang, cela se voyait à sa peau d'ordinaire mate et halée par le soleil de Cuba. Cuba, des souvenirs d'enfance lui remontaient et certains détails qui lui avaient échappé, revenaient peu à peu. Le regard noir de sa mère dans un de leur miroir. Elle ne se l'adressait pas à elle-même mais à sa petite fille qui se trouvait devant. Son cerveau n'arrivait pas à conclure quoique ce soit, sous cette lourdeur d'esprit. Elle tournait tout doucement la tête vers la porte qui s'ouvrit sur une belle blonde, sur son amie, sa soeur de coeur. Alice. Elle avait de lui offrir un sourire afin de rassurer son amie mais ses lèvres ne bougeaient pas d'un pouce. Elles demeuraient dans une moue grave et triste en ce moment de peine. Elle avait l'impression de mourir que son coeur explosait, à chaque battement. Elle s'accusait car c'était sa faute à elle. Lucia n'avait pas su garder l'enfant en bonne santé. Son amie lui sourire, la rassurait sur son enfant mais son cerveau n'arrivait pas à s'en sortir de cette brume. Sa fille allait bien, c'était ça ? Son cerveau n'arrivait pas se remettre correctement de la haute dose de morphine. Elle allait bien. Lucia essayait de sortir, elle regardait Alice et sursauta en entendant les hommes rentrer. Nue sous un draps, elle se laissait embrasser sur le front par Eliakim, se faire caresser par Alice.

Elle essayait de sourire à Ethan qui avait fait une remarque sur son ventre mais elle n'arrivait pas. C'était dur , son bébé était pas là, avec elle, même en vie. Cela n'avait pas été elle qui l'avait eu dans ses bras. Lucia avait manqué son premier regard et cela aurait dû elle d'accueillir sa fille dans ce monde, non cette couveuse. Lucia regardait Eliakim lui poser une question , mais ses paupières étaient lourdes mais elle se battait pour se tenir éveillée. La fatigue de soutenir la douleur qui lacérait son corps déjà bien meurtrie. Elle leva une main hésitante et tremblante pour caresser la joue d'Ethan , pensivement, comme absente, mais elle ne l'était pas. Elle n'avait même pas réussi à saisir qu'Ethan l'avait appelé " maman". Elle n'arrivait pas à comprendre. Une part d'elle, voulait se lever et leur dire qu'elle n'était pas une faible, qu'elle allait voir sa fille. Mais cette fatigue, cette douleur dans son corps la clouait sur place et l'empêchait de saisir correctement chaque information qui arrivait à son cerveau. Elle n'avait compris que quelque peu ce qu'on lui disait. De pas s'inquiéter, que tout irait bien. Ce n'était pas comme un avortement, Lucia s'en serait déjà remise, perdre un bébé à 6 mois était beaucoup plus douloureux , niveau séquelle. Plus de culpabilité, plus d'envie de mourir. Elle essayait de serrer la main de Eliakim en retour comme pour prouver qu'elle les entendait. Courageuse non, elle était faible. Elle avait l'impression que ce n'était plus son corps, qu'elle n'était que douleur.

-Alors Alice est vivante ? Demanda Lucia tout doucement, dans un souffle rauque.

C'était tout ce qu'elle avait réussi à comprendre dans tout cela, à part d'être calme. Tout doucement, elle se mit à frissonner, elle avait froid mais elle devait attendre que l'infirmière lui fasse sa toilette afin de pouvoir se vêtir. Elle essayait de regarder tout le monde et de tout saisir mais c'était difficile. Lucia se tournait vers Alice et venait attraper sa main pour la serrer. Elle avait l'impression de perdre la tête, complètement.

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☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

A miracle fell of the sky. He came far too early.
Lucia, Liam, Eliakim & Alice
Elle croisa le regard de Lucia et elle sut. Presque immédiatement elle vint la rejoindre sur le lit, ne tournant qu'un rapide coup d'oeil sur Ethan qui était dans un coin. Toujours silencieux, dans sa bulle, jouant avec sa peluche - ou elle ne sait quoi. Elle n'y fais pas vraiment attention, se raccrochant à son amie qui semble perdue. L'angoisse qu'elle lit dans le regard de Lucia elle le connait bien. Elle reconnait sa propre peur, sa propre angoisse, et son désarroi quand elle s'était retrouvée à l'hôpital il y a quatre mois. Parce qu'elle avait fait une fausse couche. Elle s'était retrouvée dans une chambre d'hôpital, n'ayant que la visite de son père, deux fois, pour compagnie. Elle avait fini dans la partie psychiatrique de l'hôpital pour dormir. Elle ne dormait plus, prise par l'hystérie et le désespoir. Elle avait senti mourir l'enfant qu'elle portait parce qu'elle était emplie haine et de terreur. Parce qu'elle se faisait du mal autant qu'elle lui en faisait à lui. Elle l'avait senti se tordre de douleur, et abandonner son corps. Encore aujourd'hui elle avait du mal à revenir dans ces lieux où elle avait senti la mort d'aussi près. Mais pour Lucia elle faisait cet effort. Pour Lucia elle pourrait tout faire.
Elles avaient le même vécu en tant que femmes, et en tant que mères surtout. La peur de ne pas être à la hauteur, de faire des erreurs, de tuer leurs enfants, elles connaissaient cela toutes les deux. Lucia n'aurait jamais dû accoucher aussi tôt, et Alice se fichait d'en connaitre les raisons. Elle voulait simplement s'assurer que son amie n'était pas seule et qu'elle n'allait pas sombrer dans la folie. Alors elle vint vers elle et lui dit que tout allait bien. Qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, et que son bébé allait bien. C'est tout ce qu'elle retint de son altercation avec Liam. Elle ne voulait pas en écouter d'avantage. Sans doute c'était-elle emportée, mais elle s'en fiche pas mal. Elle n'est là que pour Lucia, rien de plus.

Rapidement Liam et Eliakim arrivent lui porter main forte, et elle est ravie de voir qu'ils sont là pour Lucia. Plutôt que d'aller faire justice eux-mêmes contre le père de Liam. Ils parlent à la jeune femme pour la rassurer, et alors qu'Ethan fait valoir sa présence, Alice se lève du lit pour ne pas trop envahir la jeune femme. Ethan vient prendre sa place, et Alice se met dans un coin de la salle, laissant Liam s'approcher de sa femme. Elle se sent se calmer déjà, et inspire profondément. Elle ne sait pas où se mettre. Elle regarde les allers et venus de chacun et soupire. Il y a une tension incroyable dans la pièce, elle n'aime pas ca. « Alors Alice est vivante ? » Stupeur qui lui fait lever la tête. Alice ? Sérieusement ? ALICE ?! Elle croise le regard d'Eliakim comme pour y trouver la réponse à sa question silencieuse. Pis elle se retourne vers Lucia, un sourire niais barrant son visage. « Alice ?.. vous... L'avez appelée Alice ? » Hasard ? Peut être. Mais elle se sent étrangement heureuse d'apprendre la nouvelle. Une belle manière de la caresser dans le sens du poil, preuve de l'incroyable prétention qui la caractérise. « C'est... un prénom magnifique. » Dit-elle, levant les yeux au ciel, se lançant des fleurs à elle toute seule.

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A miracle fell of the sky. He came far too early.

Liam Cromwell & Lucia Zembrano & Eliakim et Alice Crowlley

FLASH BACK

Le huitième mois. Les hormones qui affluent. Les innombrables envies. Le changement comportemental. Et soudain un, deux, trois coups, et une contraction douloureuse. « Liam ! Liam ! » panique-t-elle, en ressentant de foudroyantes, et incontrôlables contractions. J'accours rapidement pour être auprès de ma compagne, en l'accompagnant jusqu'à l'automobile pour pouvoir assister à l'accouchement. « Aaaaaaaaah ! » hurla-t-elle, dévoilant inconfort et impatience du nouveau né, menaçant d'arrivée sur le champ pour montrer son magnifique bouille angélique. On n'a décidé de nommer cet enfant « Ethan » prénom de mon arrière-grand parent. Il est le symbole d'un bonheur inespéré, et désiré ardemment, en interrompant mon métier pour pouvoir être indispensable à cette enfant, à ce bonheur. Une demi-heure, nous sommes à destination, accompagné par le personnel, pour pouvoir entamer rapidement le travail, le nouveau né devenant impatient. On nous guide jusqu'à une chambre d'accouchement, la préparant sur le champ, avant qu'elle exécute avec persévérance, et beaucoup de courage l'accouchement. « Poussez ! Vous y êtes presque ! » ordonne-t-il, en leur accordant sa confiance, inébranlable, elle qui a du mal à donner sa confiance à quiconque. Elle poussa, encore, avant d'entendre au bout d'un moment un pleurnichement. Le cri de soulagement. Cela après avoir usé de beaucoup de patience. (…) Il manque d'air, commence à cauchemardé, de nombreuses visites au pédiatre pour son enfant, avant de se rendre compte des méfaits concernant la prématuré. Les maladies, les symptômes, le problème psychologique, un interminable combat. Je suis avec ma femme, qui s'occupe de notre bonhomme, avant qu'elle commence à paniquer, en pleurant à chaude larmes en comprenant qu'elle ne sent même plus son poux. « LIAAAAM ! ETHAAN ! » alarme-t-elle, tremblante, avant de pouvoir téléphoner rapidement, espérant pouvoir le ranimer à temps. « C'est de ma faute ! Tout est de ma faute ! » accable-t-elle de remords concernant sa santé, qui était simplement du à sa prématurité, et non uniquement qu'elle. « Cela aurait pu n'importe quand. Ce n'est pas de ta faute, chérie. » la rassurais-je, en espérant qu'elle reprendrait son sang-froid. « Tout va bien se passer. Je te le promets. » promettais-je pour espérer qu'un miracle vienne à se produire. Ils stabilisent son poux, en le conduisant directement à l'hôpital, pour comprendre son comportement, à cesser soudainement à respirer. Je peux sembler courageux, tenace, cependant je ne suis qu'un homme, qui menace à tout moment d'exploser. Je me dois de rester comme ça pour soutenir ma compagne, et donner du courage à mon nouveau né, qui se bat avec acharnement pour devenir un homme. Il ne faut pas se fier aux apparences. Je suis dans le même état que ma femme. Inquiet. Terrorisé. Je me battrai pour lui. Tant qu'il se battra pour survivre dans ce monde. (…)

FIN DU FLASH BACK

Je suis impuissant. Je suis incapable d'apaiser sa douleur. Ou l'inquiétude incontrôlable, de mon ex-femme concernant les problèmes rencontré avec notre enfant. Ne suis-je donc pas à la hauteur ? Je suis censé être la barrière, stable, incassable, auquel elle peut s'aggriper quand les murs menacent de tomber à tout bout de champ. Elle n'a même pas tenu au premier ouragan. Qu'ais-je fais de travers ? Je peux même voir ma vie défilait devant mon regard surpris, d'un tel cauchemar. Je reviens à moi-même quand ma femme vienne à adresser la parole, un court moment. « Alors Alice est vivante ? » demande-t-elle, concernant notre enfant. Effectivement, elle se comporte bien, elle se combat exactement comme mon bonhomme, à son âge, pour pouvoir avoir la chance d'être entourer de son entourage. Je fais une moue tout de même surpris d'apprendre le nom qu'elle souhaite pour notre enfant. Il est vrai que c'est inattendu, néanmoins compréhensible au vue de la relation entre les deux femmes. Je dépose un baiser avec toute la douceur dont je suis capable, en prenant sa main dans la mienne pour lui transmettre mon courage, ainsi que ma force. « Ah bon ! » dis-je dans un premier temps, surpris, « Oui, elle est bien vivante, chérie. » affirmais-je, en approuvant par la même occasion le prénom qu'elle donne à notre demoiselle, une battante, comme son grand-frère. Le bonhomme vient ensuite à appeler ma conjointe, maman, me rappelant que le moment propice je viendrai à lui demander d'être officiellement sa maman adoptive. Ce qui semble ravis le garçon, malgré ses innombrables inquiétudes. Je compte aimer comme mon fils, sans faire de préférence pour un enfant. Je ne suis pas comme mon géniteur pour dénigrer, délaisser, sans aucun scrupule, un bambin qui a besoin autant d'amour qu'un nouveau né, surtout à cinq ans.

La conversation me distrait, et me détend, entre son parrain, et mon bonhomme. « Comme dans les films tu as vu ? Ceux qu'on regarde ensemble parfois. Sauf que là … Elle n'a simplement plus le bébé. » explique-t-il clairement au garçonnet, à l'écoute, heureux en compagnie de son entourage. « Tu es sage n'est-ce pas ? Elle est très fatiguée. Tu sais que... Maman elle est très courageuse. » questionne-t-il pour être certain qu'il adossera parfaitement son rôle de grand-frère, en ayant un bon comportement. Il a une moue inquiète, quand il prononce que sa maman est énormément épuisée, et qu'elle est beaucoup courageuse, ce qui comprend comme une menace d'abandon. « POUF il a disparu ! Abracadabra il apparaît ! C'est magique ! » répond-t-il en imitant une explosion, avant de reprendre la parole en commençant à paniquer intérieurement. « Toujouuuuuurs ! Mais pourquoi tu dis ça ? Elle va nous abandonné ? C'est ça ? » ajoute-t-il inquiet en regardant sa maman, affaibli, et inactive, avant que je reporte mon regard sur mon bonhomme, et de répondre pour ponger son inquiétude. « Bien sur que non, mon chéri. Elle a seulement besoin de sommeil. » rassurais-je avant de remarquer le comportement de Alice, qui s'est mis pendant un moment de coté, pour qu'on est des moments ensemble. Là elle déborde de bon sentiments, en apprenant qu'elle porte le même prénom. Je serre doucement la main de ma femme, en déposant un énième baiser tendre, avant d'écouter les exclamations de la jeune femme qui vient seulement de réaliser. « Alice ?.. vous... L'avez appelée Alice ? » s'écria-t-elle, en questionnant pour son prénom. « Il en va de même que comme mon premier enfant, Eliakim sera son parrain. Et qu'on a voulu qu'elle porte ce prénom en reconnaissance pour sa marraine. » affirmais-je en espérant pas me tromper, mais pour ma part Eliakim sera son parrain, comme il s'est montré présent, et indispensable pour mon premier enfant. Je ne songe à personne d'autre comme personne en charge de mon deuxième enfant. Ou même qu'il sera probablement mon témoin pour mon second mariage. J'espère pouvoir estomper ma peur de l'engagement, pour qu'on forme officiellement une « famille » ensemble. On a deux enfants. Il ne manque plus que la demande. Et qu'importe ce que pourront penser mon entourage, ou même ma famille. Je l'aime profondément. Je désire uniquement son bonheur, comme celui des bambins.

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☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 08/12/2014 **☆ potins balancés** : 5082

Rp a 4 !

« La naissance d'une princesse ! »

Enfin Lucia se réveille et ouvre les yeux. Liam se précipite vers elle. De loin il regarde la scène en tenant Ethan dans ses bras toujours. Le petit garçon a besoin de présence et d'attention, ce que son parrain s'empresse de lui donner sans attendre. Lui aussi doit être chamboulé par tout ce qu'il se passe, pour son jeune age il y a eu énormément de changement en l'espace d'une année, peut-être un peu trop. C'est normal qu'il craigne d'être abandonné et de se retrouver seul, il a fait part de ses angoisses à son parrain qui, rapidement, en a parlé à Liam pour lui confier les peurs de l'enfant. Il semblerait que tout aille mieux pour Ethan. Mais il faut avouer qu'il est courageux et qu'il est sans doute resté sage depuis que Lucia est arrivée à l'hôpital pour accoucher alors que ce n'était pas le moment. Alors, porque la belle cubaine se réveille, il ne se précipite pas et il lui laisse le temps de respirer. « Alors Alice est vivante ? » Il s'arrête et tourne son visage vers Liam mais son meilleur ami ne le voit pas, il le détache pas les yeux de sa femme, ce que Eliakim comprend totalement. Alors comme ça elle porte le même prénom que sa femme ? C'est magnifique. Il sourit et s'approche un peu sans lâcher Ethan. « C'est un prénom superbe... » Répond Eliakim en faisant un clin d’œil à sa femme. « POUF il a disparu ! Abracadabra il apparaît ! C'est magique ! » Eliakim éclate de rire en voyant faire son neveu. Cet enfant est fou! pense le scientifique en voyant le sourire merveilleux que son neveu a sur les lèvres. « Oui c'est un peu ça ! » Une explosion, de la fumée et pouf, plus de bébé !

Le petit garçon demande encore une fois sil il va être abandonné, Eliakim sent la légère panique au fond de sa voix. Comprenant que Ethan est en proie à ses peurs, il va pour lui répondre mais Liam est bien plus rapide. Il se tourne vers son meilleur ami alors que ce dernier répond à son fils. « Tu vois, personne n'abandonnera personne mon bonhomme... » Répond Eliakim en l'embrassant doucement sur le front. Doucement, le professeur vient poser sa main sur le bras de Lucia, son amie est très fatigué on peut le voit à ses trais tirés, elle lutte pour rester éveillée. Par une pression légère, il lui transmet tout son soutien. Malheureusement il est mal à l'aise dans les hôpitaux, surtout depuis qu'il a piqué une colère dans ce même hôpital après la fausse couche d'Alice. « Repose toi ma belle... » Murmure Eliakim doucement, à l'encontre de son amie. Il lui sourit, doucement, tout va bien. Maintenant tout va bien. « Il en va de même que comme mon premier enfant, Eliakim sera son parrain. Et qu'on a voulu qu'elle porte ce prénom en reconnaissance pour sa marraine. » Le professeur sourit et fait un signe de tête à son meilleur ami comme pour le remercier. Il prend la tache très a cœur lorsqu'on lui demande d'être témoin où même parrain d'un enfant. Ça le touche que pour la deuxième fois, Liam pense à lui pour la petite fille. C'est un rôle de confiance et il sera honoré d'être le parrain et tonton de la petite fille. Lorsque Liam lui a annoncé la première fois qu'il allait être père et qu'il le voulait comme parrain, Eliakim a eu peur de ne pas assurer et surtout, il n'arrivait pas à croire qu'on puisse lui faire autant confiance. N'ayant pas confiance en lui, il doutait du fait qu'on croit en lui au point de lui confier un rôle aussi important et finalement, quand il voit comme Ethan réagit il se rend compte qu'il n'est pas un mauvais parrain au final. Alors qu'il est perdu dans ses pensées, il s'arrête une seconde et relève la tête vers Liam. « Sa marraine ? » Demande Eliakim, pas sur d'avoir bien compris les paroles de son meilleur ami. Il se tourne vers Alice en souriant. « T'es la marraine ! » Lâche Eliakim alors qu'un immense sourire vient fleurir ses lèvres. C'est adorable, tellement, et puis sa femme va être si fière. Il la connaît, la petite fille sera le bébé le plus protégé et gâté qu'il puisse exister à Oxford. « Merci, l'attention nous touche... On peut faire quelque chose en échange ? Surtout en ce moment. Vous savez qu'on sera là quoi qu'il se passe, si vous avez besoin n'hésitez pas. »

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Flashback

Du vide ! Une tristesse, une angoisse et une douleur lancinante dans son estomac. Une douleur qui lui rappelait sans cesse ce qu'elle avait fait, couchée sur ce lit d'une clinique vétuste. Elle lisait les publicités sur les murs fissurés de celle-ci, tentant d'oublier ce qu'elle venait de faire. Elle souffrait en silence depuis 3 ans. Depuis si longtemps, qu'elle vivait dans cette souffrance constante. Depuis la mort de son père, depuis son enfance. Depuis qu'elle vivait avec ce gros naze, ce taulard qui l'avait charmé par son sourire séduisant. Mais derrière cette allure de prince Charmant, se cachait un crapaud violent. Un crapaud qui l'avait mis enceinte. Elle encaissait les coups encore et encore. Pour un oui, pour un non, parce qu'elle l'avait regardé dans les yeux, parce qu'elle avait levé les yeux à sa demande. Parce qu'elle avait fait part de son caractère lorsqu'il y avait une de ses maîtresses qui rentrait dans leur chambre. Lorsque le diagnostique était tombé, elle avait eu peur, peur d'être sa mère, peur pour cet enfant. Peur de cet homme et ce qu'il ferait à celui-ci. Un matin, elle s'était levée, et son choix fut fait en voyant son petit ami, dormir complètement bourré sur le canapé, de la drogue par terre qu'il avait sniffé. Il n'était pas fait pour être un père , et elle, non pour une mère. Elle a pris rendez-vous à la clinique, son choix fut fait malgré la peine qu'elle avait ressenti, pauvre enfant ! Une culpabilité venait pondre en son coeur. Elle avait appris à aimer cet enfant. Elle l'avait senti se débattre à l'intérieur. Se battre pour vivre, pour rester avec elle. Elle avait senti se vider de l'intérieur, senti le petit foetus mourir en elle. Ils avaient demandé si elle voulait le voir, suite à cela. Elle ne pouvait pas empêcher les larmes de culpabilité et de tristesses de couler. Elle l'avait perdu, il était au ciel avec papa, se disait-elle. Elle espérait qu'elle lui pardonne, qu'il ne s'inquiète pas pour lui. Son bébé était mort et une partie d'elle était morte avec lui. Du vide, du vide. De la culpabilité à foison et une tristesse. Une douleur implacable en son coeur, en son ventre qui lui rappelait ce qu'elle venait de faire. Dans quelques heures, elle allait sortir seule de cette clinique, elle allait se faire défoncer mais au moins son enfant était en sécurité dans les bras de son père au ciel. Elle espérait que Dieu, que papa lui pardonne ce pécher. Elle l'avait fait pour lui, et pour elle. Elle ne se sentait pas prête à être mère mais pour ce bébé, elle aurait pu apprendre. Une femme vêtue de blanc rentrait dans sa chambre, et Lucia effaçait ses larmes d'un revers de la main. Une afro-américaine qui tapotait quelque chose sur la machine, un visage froid , aucune chaleur. Elle traversait cela seule ! L'infirmière lui jetait des photos sur son draps bleu. La douleur lui fit mal mais le regard de l'infirmière brisa son coeur déjà meurtri. Aucune compassion. Elle ne savait pas ce qui l'a poussé à faire cela. Elle n'en avait coeur de le savoir. Elle lançait un regard vers l'enveloppe.

-Les photos de votre foetus, comme vous n'avez pas voulu le voir en vrai, vous en avez des photos, déclara désagréablement l'infirmière avant d'ajouter dans un sourire froid. C'était une fille au cas où si cela vous intéresse, ajouta celle-ci avant de partir.

Une petite fille ? Une image illusoire d'une petite fille qui courrait vers ses bras venaient s'immerger dans sa tête avant de disparaître, ne lui laissant que l'écho d'un songe et des larmes qui coulent.

Fin du Flashback

Lucia avait demandé à tout le monde, si sa fille, Alice était en vie. Une autre avait survécu. Elle était comme sa mère, elle s'était battue comme sa mère. Elle était une guerrière, une battante. Elle était une lionne. Elle offrit un sourire à Alice et à Eliakim. Ils étaient de la famille pour elle, car Lucia n'en avait pas eu. L'amitié, c'était ce qui s'approchait le plus d'une famille à ses yeux. Eliakim et Alice , Liam et Ethan étaient sa famille. Alice était aussi de sa famille mais aussi sa bataille, sa fille. La seule qu'elle avait réussi à mettre au monde. Lucia eut un sourire envers Ethan, elle était fatiguée mais Alice, sa fille, en valait la peine de rester éveillée, de rester pour vivre. Elle, ce petit nourrisson, s'était battue pour vivre, pour respirer. Pour voir sa mère, lui sourire, lui promettre la lune, et le soleil. Lui dire à quel point, elle était magnifique à ses yeux. C'était son rôle à Lucia, maintenant. De ne rien manquer, d'immortaliser dans sa mémoire et dans des photos, l'enfance de sa vie. Lui donner les astuces, lui apprendre la vie et lui donner de l'amour. Un amour inconditionnel. Un amour d'une mère à son enfant. Ce n'était pas dur et cela sonnait comme une évidence. Les ombres de ses doutes se dissipaient. Cet accouchement lui avait appris ce qu'était une mère. C'était de se battre pour son enfant, et de l'aimer à n'importe quel prix. Lucia voulait rester éveiller, les écouter la rassurer, à propos de son enfant.

Non, elle ne voulait pas dormir malgré la fatigue. Elle hochait la tête pour Alice et pour Liam.

-Si tu veux bien, qu'on l'appelle ainsi, déclara-t-elle tout doucement.

Lucia eut un sourire en regardant Eliakim. Il était comme un grand frère pour elle. Un grand frère avec qui elle avait couché mais un grand frère protecteur. Il avait le meilleur ami, le confident, celui qui l'avait rassuré. Tandis qu'Alice, sa compagne, était comme une soeur de coeur. La soeur, qu'elle n'avait jamais eu. Une soeur qui comprenait sa souffrance. Ethan, le fils qu'elle n'a jamais eu. Elle était heureuse de les voir. Tous à son chevet, tous là , à se préoccuper d'elle, faisant abstrait de leur peur. Elle offrit un sourire d'excuse à Alice. Elle savait combien, c'était dur pour elle.

-Merci, s'enquit elle à tout le monde.

Lucia hocha la tête pour appuyer les dires de Liam et Eliakim. Se faire abandonner, tout comme elle avait été abandonnée par sa mère était plus dur. Au final, Ethan et elle se ressemblaient beaucoup mais son esprit sous le choc de ce rude moment ne pensait qu'à sa petite fille. Elle voulait la voir. Elle voulait faire abstrait à la douleur et se relever.

- Je veux aller la voir , je veux la voir , déclara-t-elle en essayant de se relever malgré la douleur qui la clouait au lit.

La fatigue lui faisait bouillonner le cerveau et avoir une pensée concrète était impossible. La raison avait perdu sur la peur et la peine . Lucia essayait de se relever, mais la douleur la clouait aussitôt au lit mais elle essayait encore et encore. Elle préférait s'arracher le bide juste pour voir sa fille, et lui offrir ce sourire qu'elle lui avait secrètement promis.

-Aidez-moi, s'enquit-elle en les regardant pour qu'ils bougent.

Elle avait perdu la raison, la pensée raisonnable. Elle voulait juste voir sa fille !

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☆ date d'arrivée · **☆ date d'arrivée** : 06/12/2014 **☆ potins balancés** : 4007

A miracle fell of the sky. He came far too early.
Lucia, Liam, Eliakim & Alice
Alice écoutait Ethan s'exclamait, ravi d'avoir vu le bébé disparaitre, réapparaitre, le ventre de sa belle-mère dégonflait d'un coup. Ebullition qui rendait le petit garçon curieux et ravi. Eliakim et Liam étaient autour de lui, l'écoutant parler avec une douceur dans le regard qui faisait sourire Alice. Mais elle préférait rester en dehors de cela, près de Lucia. Elle observait son amie de peur de la voir sombrer dans l'angoisse. A peine eut-elle accepter sa grossesse que déjà elle prenait fin, la propulsant face à une enfant née trop tôt dans des conditions sans doute peu idéal. Mais cela n'empêcherait pas la petite fille de grandir et de survivre. Battante, comme sa maman, évidemment. Elle apprit du reste avec joie, qu'ils désiraient appeler la gamine comme elle. Et ne put cacher son ravissement par un immense sourire qui barrait son visage. « Il en va de même que comme mon premier enfant, Eliakim sera son parrain. Et qu'on a voulu qu'elle porte ce prénom en reconnaissance pour sa marraine. » Dit Liam en regardant le couple. La jeune femme n'en revenait pas. Marraine ? Elle ? Réellement ? Elle se tourna vers Lucia comme pour avoir la confirmation de ce qu'elle venait d'entendre, n'osant y croire tant elle était touchée par l'attention. « Si tu veux bien, qu'on l'appelle ainsi » Les larmes montaient aux yeux d'Alice alors qu'elle remuait la tête pour signifier qu'elle était plus que d'accord avec cette décision. Elle inspira profondément pour ravaler son émotion, et tenta de ravaler ses larmes. Mais l'émotion était bien là. « Je... c'est... merci. » Dit-elle simplement, avant de croiser le regard de son homme qui s'exclamait qu'elle était marraine !

Elle n'osait pas y croire. Elle était marraine. Cela signifiait que cette petite fille était la première à avoir une place bien définie dans sa vie. Alice n'avait pas de frère ou de soeur. Elle avait un cousin qui n'était pas père - d'autant qu'elle en sache - et il n'y avait pas de jeunes enfants dans sa vie de famille. Aujourd'hui Alice venait d'entrer dans son cercle familiale. Elle était sa nièce. « Merci, l'attention nous touche... On peut faire quelque chose en échange ? Surtout en ce moment. Vous savez qu'on sera là quoi qu'il se passe, si vous avez besoin n'hésitez pas. » Alice aquiesça, se tournant vers le couple pour signifier qu'elle était prête à tout pour les aider à présent. Mais apparemment - et elle aurait dû s'en douter - Lucia n'avait qu'une seule idée en tête et c'était sans doute normale. Elle tenta de se lever malgré la douleur qui la fit grimacer. Alice arriva vers elle d'un seul bond pour la maintenir comme elle le pouvait sur le lit. « Je veux aller la voir , je veux la voir. » Mais la douleur - trop forte et fulgurante - la poussa à rester sur le drap. Un regard échangé entre les deux jeunes femmes. Angoisse qu'Alice comprenait. Elle sentit son coeur se serrer et une idée lui vint à l'esprit. « Aidez-moi » Supplication de la mère qui arriva aux oreilles de son amie et soeur de coeur. Marraine de sa petite fille, elle se donna la mission de l'aider du mieux qu'elle pouvait. « Donne moi cinq minutes, d'accord chérie ? Et reste allonger, tu vas te faire mal sinon. » Demanda-t-elle en forçant sur ses épaules pour la pousser à se remettre sur son lit. Elle se leva, et sans un mot de plus quitta la pièce.

Elle trouva rapidement une infirmière et la rejoint. « Mon amie vient d'accoucher de sa fille, une petite prématurée. Est-ce qu'il est possible de... voir avec un médecin si elle peut aller la voir ? » Demanda-t-elle sans grand espoir. L'infirmière dû comprendre la détresse qui perçait dans sa voix, et lui affirmer qu'elle allait envoyer un médecin ausculter Madame Zembrano. Sourire de la jeune femme. « Est-ce que... je peux aller voir sa petite fille ? En attendant qu'elle puisse y aller d'elle-même ? » L'infirmière acquiesça et la conduit vers la salle où les couveuses sont alignées. On y trouve tous les bébés, et elle la guide devant la petite Alice. Il y a une vitre et la couveuse pour les séparer, afin de la protéger au maximum. Minuscule. Alice reste interdite un instant face à l'enfant, et sort finalement son portable quand elle arrive à reprendre ses esprit. Appareil photo - caméra - zoom. On. Elle film l'enfant, affirmant par là qu'elle respire malgré les tubes qu'elle a autour d'elle. Corps fragile et pourtant déjà si fort. Trois minutes de vidéo, elle forme l'appareil et retourne - presque en courant - dans la chambre. Elle ne sait pas si le médecin est déjà passé, mais pour l'heure il n'est pas là. Elle s'approche de Lucia, et s'assoit sur le bord du lit.

« Je sais que ce n'est pas... Parfait. Mais en attendant que le médecin passe te voir... Tiens... » Dit-elle en lui donnant le portable, sur la vidéo de la petite Alice, qu'elle met en marche en le tendant à sa mère.

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A miracle fell of the sky. He came far too early.

Liam Cromwell & Lucia Zembrano & Eliakim et Alice Crowlley

La notion. Celle qui consiste à n'abandonner personne. La même qui a été rompu par sa maman y a maintenant quelques années, sans même un message, ou la moindre attention pour son enfant. Je fais en sorte de le préserver un maximum de ce cauchemar. Je vais même à lui rappeler à me montrer présent le plus longtemps envisageable. Les mots, les attentions ne changeront rien à l'effroi qu'il ressent constamment. Il a impression comme moi que c'est temporaire, qu'un mariage, qu'un événement, va tout chamboulé, et nous empêcher d'avoir ce bonheur éphémère et provisoire que chacun nous voulons profondément. La vie n'est malheureusement pas simple comme on peut le remarquer. Ethan craint de perdre une nouvelle maman. Le bébé va prendre une place dans notre quotidien, que lui n'est pas en mesure de comprendre. Il y a trop d'événement qui ont bousculé ces derniers temps, qu'il est impossible qu'il surmonte tout ça, malheureusement pendant un mois, ou deux, Lucia ne sera pas en mesure de démontrer qu'il pourra toujours compter sur elle, étant donner le traumatisme qu'elle a en ce moment. Je me sens impuissant dans les deux situations. Je caresse les cheveux de mon fils tendrement, voyant de l'inquiétude dans son regard, qui me prouve une fois encore que j'avais entièrement raison. Que suis-je censé faire quand les deux personnes ont énormément besoin de moi. Je ne peux pas mentir à mon fils, prétendant que tout sera comme auparavant pour le moment. « Tu vois, personne n'abandonnera personne mon bonhomme... » rassura-t-il, en se préoccupant du bonheur de mon garçonnet, avant de répliquer pour ne pas qu'il s'inquiète davantage du chamboulement de notre vie quotidienne par cet événement. « Lucia t'aime comme son propre enfant. Elle ne viendra pas commettre la même erreur que ta maman biologique. Si cela vient à se produire. Je cesserai d'ouvrir mon cœur pour éviter qu'une autre femme vienne à nous faire du mal. » dis-je honnêtement, en tenant ma promesse qu'aucune femme viendrait me remettre sur le droit chemin pour qu'aucun de nous souffre de la trahison, et de l'abandon comme avait pu faire auparavant mon ex-femme.

Je restai au chevet de ma femme, tenant d'une main la sienne, la serrant de temps en temps, en me doutant qu'un moment elle souhaiterait rejoindre la couveuse pour apercevoir notre enfant. Je redoute ce moment, car au fond, lui dévoiler les images, même une vidéo, pourrait être encore plus douloureux, en sachant qu'elle ne sera pas en mesure de voir son enfant, et que pourtant elle voit uniquement que des photographies. La raison pourquoi je refuse de les montrer, ce que quelqu'un d'autre fera sûrement. Concernant le bébé, elle.. celle-ci a décidé de l'appeler « Alice » à l'honneur de quelqu'un qui comptait énorme ment, sa meilleure amie, et qui ne peut se retenir de l'émotion, en laissant couler quelques larmes de bonheur sous cette annonce. C'est gentil à eux de vouloir donner un coup de main, mais personne n'est vraiment en mesure de pouvoir aider. Elle ne pourra voir enfant uniquement quand elle sera en mesure de sortir de la chambre. Et lui montrer les photographies sera probablement encore plus douloureux. Lui remonter le moral est la seule chose que nous pouvons faire, tout comme au bonhomme qui n'a pas l'air vraiment heureux en ce moment. « Merci, l'attention nous touche... On peut faire quelque chose en échange ? Surtout en ce moment. Vous savez qu'on sera là quoi qu'il se passe, si vous avez besoin n'hésitez pas. » demanda-t-il en gage de remerciement d'avoir donner était élu comme parrain, et marraine de notre deuxième enfant, le premier étant mon garçonnet. Je reporte mon attention auprès de Ethan, et de son parrain, sachant que ca sera la meilleur solution pour qu'il retrouve un minimum le sourire. « J'aurai un service à te demander. Ethan est beaucoup affecté des événements. Le seul en dehors de moi, qui est en mesure de le rendre heureux en ce moment, c'est toi. Est-ce que tu pourrais le garder quelques jours ? Histoire qu'il ne soit pas plus affecté de tout ça. Si cela ne te dérange pas. » demandais-je, en espérant qu'il soit d'accord, le temps que tout redevienne normal. Ou du moins qu'ils aillent mieux, et qu'on retourne à la maison ensemble, pour un nouveau départ.

Le moment fatidique survient, quand celle-ci tente de lever en suppliant de l'aider pour voir son enfant, et comme on pouvait s'y entendre, Alice demande accord pour voir enfant. Je la retiens fermement sur le lit pour empêcher de bouger, et qu'elle ne vienne pas à s'épuiser davantage, surtout que cela provoquerait des douleurs foudroyantes. J'hallucine, les médecins acceptent à quelqu'un de voir l'enfant, alors que normalement c'est interdit, qu'uniquement les parents ont droit d'approcher les couveuses. Le monde est vraiment en envers. « Aidez-moi » supplia-t-elle, avant qu'à deux on la stabilise pour qu'elle comprenne qu'elle n'est pas en mesure de la voir pour le moment. Son état ne lui permet pas de se déplacer, néanmoins Alice compte bien lui montrer des photographies. Ce qui va lui donner davantage de douleurs, ou même envie de voir l'enfant, espérant que cela la calmera quelques temps. « Reste allongée, mon amour. Tu pourras la voir quand ton état te le permettra. » promettais-je. Je vois au même moment Alice revenir avec son téléphone. Elle s'approche de ma femme, en lui mettant la vidéo concernant notre enfant. Cela est une belle attention, néanmoins vu qu'elle ne pouvait pas la voir. Je préférai éviter qu'elle voit des photographies, ou même des vidéos pour qu'elle soit encore plus malheureuse. Et en parlant de malheur, y a également Ethan qui en souffre beaucoup. « Je sais que ce n'est pas... Parfait. Mais en attendant que le médecin passe te voir... Tiens... » dit-elle, hésitante, pendant que le bonhomme est derrière son parrain, parce qu'il a pris peur au moment ou elle a commencé à paniquer. En comprenant qu'elle voulait absolument son bébé, et que rien d'autre compté. Il était en mesure de comprendre, mais il en voulait pas qu'il n'y est que pour sa demi-soeur, comme il avait dit récemment à son parrain. Il dit donc de sa petite voix fluette, en espérant que son parrain entende « J'ai peur, tonton.. » marmonna-t-il, avant que je soupire en voyant mon garçonnet, étant perdu avec cette panique général autour de sa maman adoptive, et de sa demi-soeur abonnée absente. « Lorsque tu te porteras un peu mieux. Je souhaiterai t'annoncer quelque chose d'important. » dis-je à ma conjointe, en espérant que Ethan comprenne le message de ce qu'on avait parlé récemment, concernant son adoption officiellement pour que Lucia soit vraiment sa maman. Même si maintenant il doit probablement douter.

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« La naissance d'une princesse ! »

Pendant un instant Lucia s'éveille et réclame de voir sa fille, ce n'est pas possible elle est trop faible évidemment. Liam tente de la calmer, Eliakim pose sur son amie un regard plein de compassion et de douceur. Mais il n'ose pas s'en mêler, déjà parce qu'il a du mal avec les hôpitaux et qu'il supporte difficilement de voir ses amis dans des lits d’hôpitaux, mais aussi car il s'occupe d'Ethan. Le petit garçon semble totalement perdu, il cherche des yeux son père avant de reporter son attention sur Lucia également. Alice revient dans la chambre après avoir désertée les lieux pendant un instant, elle tend vers la jeune femme dans le lit, son portable. « Je sais que ce n'est pas... Parfait. Mais en attendant que le médecin passe te voir... Tiens... » Il sourit en comprenant que ce sont des images de la petite Alice, nul doute que sa femme a réussi à avoir des images du bébé alors que cela devrait être interdit. Il ne cherche pas à approcher pour voir, laissant cet instant uniquement à Lucia qui aura sans doute besoin de profiter de sa fille. « J'ai peur, tonton.. » Murmure Ethan très bas, mais assez pour que Eliakim l'entende. Aussitôt le professeur s'agenouille devant son neveu, le prend dans ses bras et se relève en portant son filleul. « Allez on sort, tu as besoin de prendre l'air mon bonhomme... » Il adresse un clin d’œil à Liam pour lui signifier que tout va bien. « Ce sera un plaisir de le garder Liam. Ça me touche que tu me le proposes, on va bien s'amuser tous les deux. » Il se tourne vers le petit garçon et lui sourit. « Tu vas voir la nouvelle maison de tonton et de tatie Alice... » Enfin, après avoir embrassé Lucia et sa femme sur le front, il sort de la chambre en tenant toujours son neveu dans ses bras. Pendant quelques instants il hésite et finalement il décide de rejoindre le petit parc improvisé au centre de l'hôpital, sans doute à disposition des enfants qui accompagnent les malades. L'air est frais et un peu humide, mais il ne sait pas depuis combien de temps Ethan est dans cette chambre, lui faire prendre l'air le temps de se poser sur un banc, rien ne peut lui faire plus de bien que ça. « Ça va bonhomme ? » Demande le professeur en souriant à son neveu. Ce dernier tourne vers le beau blond un regard un peu fatigué, preuve de son inquiétude malgré son jeune age.

« Ca va aller maman ? » Eliakim hoche vivement la tête alors que le petit garçon se lève de son banc et part presque en courant vers un petit buisson non loin d'ici. Il cueille une petite fleur rouge, jolie, ainsi qu'une autre blanche et une jaune. Il revient vers son oncle alors que ce dernier vient de se lever. Il le reprend dans ses bras alors que le petit garçon passe un bras autour du cou de son oncle. « C'est pour elle. » Il sourit, l'enfant partage son sourire. « Tu veux qu'on lui fasse des cadeaux ? » Demande le professeur alors que le petit garçon lui répond d'un hochement de tête très vif. Ainsi il revient dans l'hôpital, marche jusqu'à la boutique à cadeaux et enfin laisse l'enfant choisir. Ce dernier observe pendant plusieurs secondes et finalement, prend une grande peluche, une boite de cookies et un paquet de petits soldats. « Je doute que ça soit pour Lucia ça... » Lance, malicieux, Eliakim à son neveu, ce dernier sourit avec une tête de canaille. Sur les présents, le professeur prend également trois vêtements de naissance pour Alice, il fait emballer le tout dans une pochette cadeau et enfin il repart avec l'enfant vers la cafétéria. Là, il commande plusieurs boissons chaude à emporter, des sandwichs et des gâteaux avant de reprendre le chemin de la chambre. Ethan, fier, tient dans ses mains la peluche qu'il compte donner à Lucia. En toquant deux fois contre la porte, Eliakim ouvre après avoir eu l'accord et fait passer le petit garçon devant lui. « Ce n'est pas grand chose mais tout de même.... J'espère que ça vous fera plaisir. » Il tend à son meilleur ami la poche contenant les vêtements pour Alice et la boite de biscuits, il lui donne également celle avec les sandwichs et des canettes de soda. Il pose sur un meuble les gobelets avec les boissons chaudes pendant que Ethan pose auprès de Lucia, sur la table de nuit, la peluche ainsi que les trois fleurs. Ethan ne dit rien, ouvre la poche que son père tient, en sort sa boite de jouets et par s'asseoir dans le canapé après avoir embrassé son oncle sur la joue en guise de remerciement. « Nous n'allons pas tarder, laissons Lucia se reposer. Liam, au moindre problème tu m'appelles et surtout tiens moi au courant, peu importe ce qu'il se passe. » Il tourne son visage vers Lucia et lui sourit. « T'es une battante, prends soin de toi tu en as besoin ma belle. » Et en dernière chose, il se tourne vers Ethan. « Tu dors chez tonton ce soir mon bonhomme ? » Ce dernier, tenant deux soldats dans sa main pour tromper l'ennuie, lève les yeux vers son oncle et regarde son père juste après.

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Don't you worry, don't you worry, child

Lucia~Liam~Eliakim~Alice

Le vide qu'elle ressentait n'était rien comparée à sa première fois. Lucia ne sentait plus ce coeur battre en elle, ni ses coups. Elle ne sentait plus ce lien, cette harmonie entre elle et son bébé. Avant, elle hésitait à caresser son ventre arrondi par elle , par sa petite fille. Maintenant, elle ne voulait plus le caresser en sachant que c'était sa faute, que tout était de sa faute. Si elle avait fait attention, si elle serait restée en haut avec Ethan, rien de tout ça, cela serait arriver. Si elle aurait fait attention, si elle aurait aimer correctement sa fille, rien ne serait arriver. Liam touchait son ventre plus qu'elle, un blasphème pour une femme enceinte et elle le savait. Lucia avait mal aimé sa fille, elle s'était fourvoyée, qu'elle était un danger au point qu'elle était devenue véritablement le danger. Par son orgueil, elle avait fallu tuer sa fille. Elle était une mauvaise mère. A peine née, qu'elle avait fallu la tuer et aussi d'avoir brisé déjà trois promesses. Elle n'avait pas été la première personne qui la regarde, qui lui offre son premier sourire, son premier regard, et elle n'a pas été la première personne à la serrer, à la tenir dans ses bras. Une mauvaise mère, voilà ce qu'elle était. Une ratée, la digne fille de sa génitrice. La maternité devait peut-être inscrit dans les gênes. Lucia se rejetait la faute, car pour elle, tout venait d'elle, non pas de Liam. Il avait été attentionné. Alice partit et Lucia fronçait les sourcils. Où allait-elle ? Dans sa douleur, une seule personne pouvait la comprendre et c'était la faute de lui faire subir cela , dans cet hôpital , à nouveau. Peut-être était-ce la même chambre où elle avait perdu son bébé ? Elle se sentait coupable de faire subir ça , à ses amis. Elle revint quelque minutes plus tard, en attendant, elle avait regardé Liam et Ethan ainsi qu'Eliakim. Le traumatisme qu'elle avait , la faisait trembler en regardant l'enfant mais elle s’efforçait de le cacher. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait bien faire, qu'elle pourrait échouer, elle le savait. Elle n'était qu'une ratée ! Elle était une mauvaise mère. Elle ne serait pas bonne pour Ethan et encore moins pour sa fille. Elle prit le téléphone qu'on lui tendait et mit la vidéo en route. Quelque minutes qui lui parurent être des secondes mais elle la vit. Minuscule et fragile, comme de la porcelaine. Plus rien ne semblait importante à ses yeux hormis elle. Minuscule, fragile comme une poupée de porcelaine. Elle entendait le coeur battre sur le moniteur. Elle voyait son crâne chevelu d'une touffe noire bouclée. Des yeux fermés et un tout petit nez, très petit d'ailleurs. Puis ensuite, un autre détails la frappait, hormis la description de sa fille. Tandis qu'elle gravait chaque détails de sa fille pour son premier souvenir d'elle. Malgré sa taille minuscule et son corps assez maigre pour un bébé, elle était parfaite. Mais pour son premier souvenir, elle ne gravait pas que son bébé qui était dans son ventre, ce bébé si parfait mais pourtant si petit. Elle gravait aussi les conséquences de ses erreurs. Des branchements de partout, dans sa bouche , dans ses bras, dans son nez, dans ses jambes. Des branchements de partout ! Des branchements qui la maintenaient en vie. Sa fille avait à peine quelque heure et qu'elle se battait avec acharnement. Non, encore une promesse brisée.

Son regard qui s'était allumée venait de se ternir à nouveau. Sa fille était dans un mauvais état par sa faute à elle. Elle laissait tomber le téléphone sur le lit et se tourner le visage dans le vide. Sa faute, tout cela , c'était entièrement sa faute. Son bébé était en train de se battre à peine à quelque heures alors que cela ne devait qu'elle, sa mère, qui devait se battre en ce moment. Qu'avait-elle fait ? Elle regardait Eliakim se pencher , l'embrasser et la complimenter. La complimenter mais de quoi ? Elle a fallu tuer sa fille, elle l'a forcé à se battre. Elle n'était ni une battante, mais surtout elle était une mauvaise mère. Au final, sa belle-famille avait raison, elle n'était qu'une bonne à rien, même pas bonne à faire ce que toutes les femmes sachent faire, mettre au monde, un enfant.

-Non, je ne suis pas une battante, se mit à dire Lucia dans le vide.

Ses yeux redevinrent comme à a son réveil, sans éclat. Elle avait fallu tuer sa fille. Sa fille qui était branchée et qui se battait en ce moment même, tandis qu'elle, elle était allongée, incapable de se lever. De se battre. Comment devait-elle se sentir maintenant qu'elle avait vu sa fille branchée, et minuscule par sa faute ? Elle sentit son coeur se percer d'aiguilles, lanciner dans sa poitrine, comme si, il étouffait. Elle aurait préféré ne rien savoir et ne s'être jamais réveillée, finalement !

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Lucia, Liam, Eliakim & Alice
Le monde autour d'elle n'existait plus vraiment. Son attention concentrée sur les expressions qui éclairaient le visage de Lucia alors qu'elle découvrait sa fille pour la première fois. Ce n'était pas l'idéal, bien loin de là, mais c'était le mieux qu'il était possible de faire pour le moment. La mère trop faible pour se lever, l'enfant trop faible pour pouvoir être sortie de sa couveuse. Toutes deux séparées injustement, mais qui ne pouvaient se retrouver pour le moment. Et sans nul doute cela aurait été plus difficile encore pour Lucia si elle ne pouvait voir sa fille du tout. Au moins avoir la preuve qu'elle allait bien, qu'elle n'était pas déjà partie, morte. Preuve qu'elle avait réussi à la mettre au monde, que cet enfant là avait survécu. Et qu'elle allait bien. Que tout irait bien. Ce n'était pas une situation idéale, Alice le savait. Mais si elle s'était retrouvée dans ce lit, après avoir accouchée prématurément, elle aurait aimé avoir une photo, une vidéo. Au moins cela. Un instant alors, à l'instar de Lucia, son visage se serait éclairé. Découvrant les détails de cet être qui avait fait parti d'elle, et qui fera à jamais partie de son être. De ce qu'elle était. Son âme partagé entre elle et son enfant.
Durant quelques secondes Lucia semblait s'apaiser, découvrant sa fille en détail. Parfaite, preuve d'un amour passionnel entre deux êtres. Sans doute ce qu'il existait de plus précieux au monde. Enfant qu'elle avait porté en elle, et qu'elle protégera encore pour le restant de sa vie. Se battant pour vivre. Mais hors de danger, sans nul doute, déjà. Car il semblait évident que si elle se trouvait dans une couveuse, entourée d'autres nouveaux-nés alors c'est qu'elle n'était pas dans un état critique. Faible, trop jeune, peut être. Mais déjà incroyablement forte. Alice ne regretta pas. Elle ne regretta pas sa décision, même lorsque le visage de Lucia s'assombrit. Parce que durant une seconde, une infime seconde, elle avait sourit, oubliant la douleur et l'angoisse qui ne la quittaient plus. Pendant une seconde elle avait été apaisée. Seconde perdue à présent.

C'est lorsqu'Eliakim revint dans la chambre qu'Alice se rendit compte qu'il l'avait quittée tantôt. Il avait des cadeaux dans les bras, de même qu'Ethan et cela fit sourire sa femme. Il déposa les présents, et vint embrasser le front de Lucia en annonçant qu'ils partaient à présent. Alice acquiesça. Lucia était encore faible, et il était évident qu'elle avait besoin de repos. Outre son état physique, ses émotions bien trop fortes ne l'aidaient pas à se calmer et à se remettre. « Non, je ne suis pas une battante. » Regard dans le vide, épuisée et à bout de souffle. Dépitée sans doute, regardant un passé qu'elle voudrait changer. Alice s'assit et posa sa main sur celle de son amie, sourire attendri aux lèvres. « Ne regarde pas en arrière Lucia. Ta fille est en vie, tout comme toi. A présent tu dois te battre pour elle, tout comme elle le fait. Elle est assez forte pour cela. Tu dois l'être aussi. » Dit-elle avant de se pencher vers elle, embrassant sa joue. « Prends soin de toi, ne regarde pas le passé. Tu as un avenir radieux qui se profile à l'horizon... » Promit-elle en caressant sa joue avant de se lever, allant vers Liam pour embrasser sa joue à son tour. « Prenez soin de vous. On t'appelle ce soir pour que tu parle à ton fils. » Dit-elle avant de se tourner vers Eliakim et Ethan, leur faisant signe de sortir de la chambre dés qu'ils seraient prêts. « Je vous attends à la voiture les garçons ! » Dit-elle d'une voix plus douce. Confiante.
Car après tout, l'avenir était plein de promesses à présent.

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Liam Cromwell & Lucia Zembrano & Eliakim et Alice Crowlley

Je confie la garde de mon bambin à mon meilleur ami, pour le préserver, puis qu'il ne soit plus affecté par le comportement de sa maman adoptive, qui a reçu un traumatisme. Il emmène donc en dehors de la chambre pour pouvoir rester entre hommes, et acheter quelques objets, pour ma compagne, cela lui permettra de changer d'air. Je suis ravis qu'il accepte de garder mon garçonnet, pendant quelques temps, cela le réjouit de pouvoir découvrir leur nouvelle demeure, en espérant qu'il y a beaucoup de jouets pour s'occuper l'esprit. Il s'inquiète pour elle, allongée sur le matelas, ayant perdu la flamme dans son regard, et ne souciant uniquement qu'au nouveau né. Elles se battent ensemble pour survivre, néanmoins elle ne doit pas cesser de combattre, parce que nos deux enfants ont besoin de sa présence, moi également. Je ne sais pas ce que je serais devenu sans elle, peut-être comme mon géniteur, et mon bonhomme n'aurait pas eux une deuxième mère, malgré que celle-ci commence à beaucoup inquiéter. Il craint qu'elle oublie, qu'elle le remplace par notre demoiselle, cela pouvait se voir à travers son regard, marron, larmoyant, inquiet. Il sera de mon devoir de pouvoir lui donner autant d'affection comme au départ. Jusqu'à ce que le traumatisme s'estompe, et qu'elle se préoccupe de mon bambin. J'espère vraiment qu'elle reviendra à elle-même, cette femme qui a capturé mon cœur, maintenant elle est comme une fleur en train dépérir à cause de l'accouchement.

Je ne comprends pas comment elle peut songer qu'à un seul moment, elle est une mauvaise mère, ou que personne ne pourra lui pardonner. Lucia a mis au monde une enfant, ceux malgré les complications, néanmoins elle est vivante, et combat pour survivre comme beaucoup d'enfant. Il est sûr que cela serait mieux qu'elle est un accouchement normal, le principal c'est que la mère et l'enfant ont survécu en même temps. « Tu es la seule personne en qui j'ai entièrement confiance pour remettre mon enfant. » Je le connais depuis notre adolescence, on a partagé d'incroyable moments, on a fait même nos études ensemble. Jusqu'à ce que mon géniteur entreprend de m'envoyer dans l'armée, pour devenir un homme identique à lui-même, comme mon grand-frère. Il est la personne en qui j'ai la plus grande confiance, et qui malgré la difficulté, les innombrables problèmes, a toujours été présent pour moi, qu'importe ce que cela impliquait. Il est donc indéniable qu'il s'occupe de mon enfant, que celui-ci adore, et j'en suis sûr qu'il passera un merveilleux moments. Ils sortent prendre l'air ensemble, pendant ce temps celle-ci plaide le contraire, qu'elle n'est pas une femme battante, se sentant encore plus responsable de son enfant, combattant, alors qu'elle aurait du uniquement à son accouchement. Lucia redevient la femme sans éclat, en raison de la vision de son enfant dans la couveuse, que lui a représenté une photographie sur le téléphone de Alice. Qui ne s'est pas rendu compte que cela pourrait être plus douloureux à la maman. Elle compte se rattraper en démontrant le principal, qu'elles sont en vie, combattant ensemble, et que c'est le plus important, parce qu'elle aurait pu ne pas survivre à l'accouchement.

Il est vrai qu'elle est comme sa maman, forte, et courageuse, même si celle-ci démontre le contraire à présent au vue des événements. « Comme l'a indiqué Alice, le principal c'est qu'elle soit vivante, mais elle a besoin de sa maman. Ne cesse donc pas de te battre ! On compte sur toi, chérie. » J'espère qu'elle se combat, pour ses deux enfants, pour moi, et qu'elle retrouve la même énergie qu'auparavant, même si cela prendra du temps évidement. Elle ne peut pas abandonner. Lorsque quelqu'un frappe à la porte, en remarquant la présence des deux hommes, leur accordant de nous rejoindre, quand ils me remettent des vêtements pour le bébé, et de quoi manger pour se requinquer. Les boissons chaudes posés sur le meuble. Je pose ma main sur son épaule, avant même de répondre. « Cela nous fait plaisir. Merci beaucoup. » Le bonhomme sort le paquet de jouets, qu'il a sans aucun doute acheter dans les magasins de l'hôpital, avant d'embrasser son parrain. Cela me fait toujours plaisir de remarquer affection qu'il porte à son oncle, du coup aucun doute, ils passeront un bon moment ensemble, sans se soucier une minute à son inquiétude pour sa maman adoptive. Ils songent à présent à rentrer, et au moindre problème de l'appeler, pour le prévenir qu'importe ce qu'il se déroule, espérant qu'il n'y a aucun mauvais événement qui va se produire prochainement. J'approuve les mots de mon meilleur ami, elle est une battante, même si elle semble complètement oublier. Je remercie chacun de leur visite, et de leurs messages d'encouragement pour ma femme, sachant qu'elle aura sûrement un meilleur avenir, ce n'est qu'un mauvais moment à se dérouler, en ayant eu l'expérience avec mon bambin.

« Aucun problème. Rentrez bien surtout ! » Je serais ravis d'apprendre des nouvelles du bonhomme, par téléphone, « D'accord. » Il semble un peu plus enthousiasme à l'idée de s'éloigner de cet endroit, sachant qu'il n'apprécie pas de voir le comportement de sa maman adoptive. Il s'accroche au cou de son oncle, en hochant la tête pour répondre à son oncle, les raccompagnons à la porte de la chambre, en faisant une bise à Alice, et Eliakim, avant de rajouter concernant mon bambin. « Soit sage, toi ! Je t'aime. » « Je t'aime aussi, papa. » Il sourit, avant que vous quittez l'hôpital, ensemble, avant que je retourne à présent au côté de ma compagne. Espérant que dans quelques jours, elle se portera mieux que maintenant, cela m'inquiète, et m'insupporte, me sentant impuissant de pouvoir la soulager de la douleur. « Tu as besoin de quelque chose, chérie ? » Une infirmière vient me prodiguer des soins, étant donner que mon poignet saigne, ainsi que mon corps recouvert de bleu, et ma lèvre perforait, me moquant même de ma douleur, me laissant soigner sans émettre un râlement. Je pose ma main sur la tienne doucement, en déposant un baiser sur tes lèvres, quand elle a terminé de se préoccuper de me soigner.

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