HOT / Love. Sex. Play.

Love. Sex. Play.
Anastasia & Ezeckiel
Elle sourit en regardant les sms d'Ezeckiel. Elle se trouve dans le restaurant Chinois à côté de chez elle. Elle n'a pas envie de cuisiner - comme souvent quand elle est seule - et a le désire de manger des nems. L'envie de nems est bien trop présent pour qu'elle puisse le combattre de toute façon. Mais alors que son amant lui propose quelques mets sucrés pour égailler sa soirée elle ne peut que l'inviter à la rejoindre. Sur le chemin du regard, il lui annonce qu'il viendra après être passé acheté de quoi faire pour les enivrer cette nuit. Souriante, la jeune femme rejoint son appartement, et lui propose de découvrir ses sous-vêtements. En même temps, elle ôte ses vêtements, les éparpillant dans la pièce, jusqu'à arriver dans sa chambre et se changer, sachant qu'il est sur la route. Elle est rentrée se doucher avant d'aller chercher son repas, et elle a terriblement envie de lui soudainement. Comme tous les jours depuis plusieurs semaines. Plus d'un mois, sans doute, ce qui est difficile à déterminer puis qu'elle a l'impression de le connaitre depuis toujours.
Enfiévrée, désireuse déjà, elle entend les gouts qui sont tapés à la porte, et va ouvrir. Elle porte ses sous-vêtement, et une chemise en soie où des arabesques dansent comme des fins traits noirs. Elle se retrouve devant Ezeckiel dont le regard pervers laisse présager tout ce qu'il a prévu pour elle. « Bonsoir Miss, c'est ici qu'une femme attend son excellent amant ? »   elle hausse un sourcil, et réfléchit un instant. « Non, mais vous êtes assez canon pour que je vous laisse entrer quand même. » Dit-elle d'un ton taquin alors qu'elle le laisse pénétrer chez elle sans plus de cérémonie. Il tient à la main un sac qu'il soulève avec fierté. « Voila qui devrait alimenter notre soirée... » Elle prend le sac de ses mains, et se retourne, lui laissant une vue imprenable sur ses fesses. Arrivée dans le salon, elle ouvre le sac, et regarde tout ce qu'il lui a apporté. Des clémentines, du raison, du nutella, de la chantilly. Et une bouteille de champagne. Folie, elle sent que tout cela va devenir assez intéressant. Elle se tourne vers lui, un air pseudo-innocent, alors qu'elle sait qu'elle lui a offert une vue plus qu'intéressante. « Alors ? Tu viens ? Qu'on ouvre cette bouteille de champagne tous les deux. » propose-t-elle alors qu'elle prend deux flûtes dans la cuisine et les amène à Ezeckiel. Elle prend la bouteille, ôte la protection, et fait sauter le bouchon doucement, dans un bruit sourd. Elle remplie les deux coupes, et pose la bouteille sur la table. « A une soirée... d'exception ? » Proposa-t-elle, avant de prendre un raisin, le plaçant entre ses lèvres et s'approchant d'Ezeckiel. L'invitant à le croquer. Sans se rendre compte - tout de suite - qu'elle lui offrait par la ses lèvres pour la première fois...

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Anastasia & Ezeckiel
« Qu'elle paire de fesses ! » Un ton appréciateur qui fait sourire la jeune femme. Jeu sensuelle qui l'excite au plus haut point. Depuis qu'ils couchent ensemble elle a prit une assurance incroyable, jouant avec ses courbes, se plaisant à le faire courir avant de lui donner ce qu'il veut d'elle. Elle est devenue féline et joueuse, là où elle ne voyait dans le sexe qu'une partie de jambe en l'air sans plus d'intérêt que cela. Avec Ezeckiel, le simple fait de jouer, sachant que le reste serait terriblement bon, la rend toute chose, et elle prend bien plus de plaisir à la traque qu'au fait de dévorer sa proie. Elle est là, dans sa tenue légère, marchant pied nu dans son appartement chauffé en ce mois de novembre. Elle sent le regard gourmand d'Ezeckiel sur elle, et elle s'amuse à rouler des hanches d'une manière plus marquée. Elle sait qu'il la regarde, que sa virilité doit sans doute déjà réagir à ses mouvements mesurés. Cela fait plusieurs semaines qu'ils couchent ensemble, elle commence à bien le connaitre. Mais elle ne s'en lasse pas, bien au contraire. Contrairement aux autres hommes avec lesquels elle a couché plusieurs fois, il semble avoir à coeur de la surprendre et d'apporter de nouveaux jeux à leurs expériences.
Arrivant avec des sacs de courses, ils sont prêts à expérimenter le plaisir de la chaire et du champagne. Fort bien, elle adore le champagne. C'est sans doute l'un des alcool qu'elle boit avec le plus d'excès, sans réussir à se contenir. Et celui-ci semble bien bon. Elle ouvre la bouteille et leur sert deux flutes. Alors qu'il trempe à peine ses lèvres, elle finit la moitié du sien. Gout délicat qui lui excite les papilles, elle l'adore. Elle prend alors un morceau de raisin et le glisse entre ses lèvres. Lui proposant de le prendre. Ne réalisant pas tout de suite qu'elle lui offre ses lèvres pour la première fois. Il saisit le bout de raisin, frôlant ses lèvres. L'embrassant un instant. Un court instant. Son coeur manque un battement. Elle se rend compte de ce qu'il se passe. Elle s'en tape. Pire encore, elle en désire plus. Ses lèvres touchent celles d'Ezeckiel pour la première fois, et elle veut le sentir plus proche encore. Elle veut connaitre le gout de ses lèvres. Rouge qui monte à ses joues face à cette idée. Elle se sent honteuse tout à coup, comme une vierge touchée pour la première fois. « J'aimerais déguster mon champagne d'une autre façon... » Très vite elle reprend son souffle, et hausse un sourcil pervers. « Et comment ? » demanda-t-elle en se rapprochant de lui plus encore. Il cale ses lèvres dans le cou d'Anastasia qui frémit à son toucher si doux, et excitant. Il la pousse vers la table, où elle vient s'asseoir dans un mouvement souple. Il pousse tout ce qui s'y trouve avant de venir lui ôter sa chemise, dévoilant les dessous en dentelle qu'elle a choisit pour lui. Pour elle. Pour qu'il la désire plus ardemment encore. Elle s'allonge, fermant les yeux, avant de sentir l'alcool frais sur son ventre, la faisant rire. Chatouilles délicieuses, qui sont vite remplacées par la langue de son amant. Elle se mord la lèvre, et gémit à ce toucher nouveau. Jamais on ne lui avait fait cela. Jamais. Et elle adore le découvrir. C'est terriblement séduisant, étreinte délicate qui la rendrait folle. « Tu es sublime... Tellement... Artistique... » Elle sent les jus des fruits sur son corps, s'amusant avec ses courbes il semble aimer ce nouveau jeu. « Merci... Contente que la vue te plaise. » Dit-elle en arquant un sourcil, sous-entendant qu'elle est là pour qu'il prenne son pied.
Soudainement, sans qu'elle ne s'y attende, il lui propose sa main. « Peut-on aller dans ta chambre ? » Vraiment ? Certainement pas. Elle prend la main de son amant, et se tire contre lui, mettant ses bras autour de son cou, et ses jambes autour de ses hanches. « Pourquoi ? Tu ne voudrais pas me faire jouir sur cette table ? » demande-t-elle d'une voix impérieuse, souriant à son effet. Elle s'approche de sa bouche, la frôlant. « Ou dans la cuisine ? Le salon... ? »  Elle embrasse ses lèvres, bien trop gourmande, désireuse de le sentir. Elle bouge ses lèvres contre les siennes, lui offrant un baiser allant contre leur contrat. Son contrat. « Tu pourrais me prendre partout ... » Murmure-t-elle avant de revenir sur ses lèvres, approfondissant le baiser, ouvrant alors sa bouche pour lui offrir de jouer avec sa langue. Plusieurs minutes qui se perdent. Elle ôte ses bras de son cou, descendant sous son t-shirt, pour le déchirer d'un mouvement violent, sans jamais briser le baiser, découvrant son torse. Avant de descendre rapidement sur son jean. Qu'elle ouvre, sentant que son sexe est déjà dur dans son sous-vêtement. « Ne devais-je pas te montrer l'étendu de mes talents ? »

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Anastasia & Ezeckiel
Des amants elle en a eut. Elle en a eut pas mal d'ailleurs ces dernières années. Mais aucun n'avait eut le droit de la faire jouir sur sa table de cuisine, ou même ailleurs que dans sa chambre. Peu d'entre eux avaient eut une invitation pour venir dans son appartement. En général si elle devait se retrouver ici pour coucher avec un homme c'était parce qu'elle était passablement ivres, et qu'ils se trouvaient non loin de là. Et elle les virait toujours après avoir tiré son coup, exigeant qu'ils aient disparu quand elle reviendrait de sa douche. Le seul type qui avait voulu resté, faisant le malin, était parti en courant quand elle avait pris son téléphone pour - je cite - dire au flic qu'un pervers s'était introduit chez elle et lui exibé son sexe . Elle ne l'avait jamais revu. Sans doute se cachait-il quand il la voyait arriver dans un couloir depuis. Elle aimait ce pouvoir, elle aimait le fait d'avoir ce pouvoir. Incapable de tomber amoureuse la jeune femme avait décidé de profiter des hommes comme d'autant d'objets sexuels. Mais avec Ezeckiel elle était incapable de suivre les règles, et inutile de demander pourquoi. Elle se voilait la face autant qu'elle le pouvait.
L'embrasser ? Elle en avait envie depuis un moment maintenant, mais elle se faisait violence, refusant de s'abandonner de la sorte avec lui. Fatiguée de se battre contre ses envies, elle décrétait qu'elle n'en avait cure finalement. Et qu'elle ne risquait rien avec un baiser. Un simple baiser, une fois. Ce n'était pas la fin de la vie, après tout. Elle n'avait pas prévu d'aimer ca à ce point. Son corps se mit à battre si fort qu'elle crut qu'il allait exploser sa poitrine. Un instant il quitte ses lèvres alors qu'elle lui demande s'il ne voudrait pas la faire jouir - là où personne n'avait eut le droit de la faire jouir avant. « Si... » Sourire de la jeune femme et elle revient sur ses lèvres une fois encore. Perdition, elle oublie même de respirer. Putain qu'il embrasse bien. Plus que ca encore. Il a un gout divin sur les lèvres. Quelque chose d'acide qui la rendrait folle. Ses lèvres sont douces et humides. Elle a envie de le mordre, de l'embrasser, de le lécher.
Excitée la jeune femme n'arrive plus à réfléchir avec cohérence. Elle n'est plus elle-même. Plus vraiment. Elle vient trouver le t-shirt du bellâtre pour le déchirer à l'aide de ses ongles, dans une violence qu'elle ne se connait pas. Mais l'urgence de son envie pourrait la rendre vraiment violente à cet instant. « Ne viens... Plus me reprocher d'avoir abîmé ton chemisier... » Elle rit contre ses lèvres, et se recule un instant. Souvenir de leur partie de sexe durant laquelle il déchira un de ses chemisiers préférés. Enfoiré. « Un partout, balle au centre ? » Propose-t-elle avec un regard malin et joueur.
Au final, alors qu'il ne la lâche pas du regard elle descend la fermeture de son jean, et voit la bosse énorme qui en dépasse. Elle sourit. Le désire qu'il à d'elle et déjà perceptible, et cela lui donne terriblement envie d'en jouer. De le gouter plus avant. Elle n'a pas fait ca à un homme depuis longtemps. Peut être deux hommes avaient eut le droit à cela depuis dix ans. Des amants qui avaient eut le privilège de la voir nue plus d'une fois. Rare, vraiment. Mais lui, avec sa virilité si dure et agréable, elle avait envie de le sentir sous son emprise. Joueuse, elle avait cherché à l'exciter par message en lui offrant l'image de sa langue sur son sexe. A présent elle était prête à se mettre devant lui pour le soumettre à son désir. « Si, avec ça d'ailleurs... » Il se penche vers elle pour saisir la chantilly et la lui met devant le nez. Elle se laisse tomber de la table, échangeant leur place, l'invitant à se mettre à l'aise. Elle embrasse sa mâchoire, son cou, et dans un mouvement souple, elle descend son jean, l'aidant à l'enlever. Son sexe est tendu dans son boxer et elle pourrait en dessiner les lignes même alors qu'il reste caché sous le peu de tissu qu'il lui reste. Elle ne se gêne pas pour le caresser à travers le tissu d'ailleurs, alors qu'elle se relève. « Est-ce qu'on a déjà mangé ton sexe à la crème Chantilly, Ezeckiel ? » demande-t-elle en prenant la chantilly en question, récupérant sa main pour l'ouvrir après l'avoir secoué. Dans un mouvement souple, elle baisse son boxer, libérant l'érection énorme.
Sourire gourmand, elle offre un regard lubrique à son amant avant de venir s'agenouiller devant lui. « Tu es déjà terriblement dur... » murmure-t-elle, hallucinant devant la longueur du sexe qui se tend vers elle. D'un mouvement rapide elle vient le lécher sur toute sa longueur, posant un regard vers son amant pour en vérifier ses réactions. Pendant un moment elle vient lécher sa peau. Puis prenant la chantilly, elle en met sur le bon de son sexe. Avant de venir le prendre en bouche, goutant le gout du sexe mélangé à la saveur sucré. Elle vient le sucer plus durement.

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Anastasia & Ezeckiel
Anastasia cache une vie privée assez débridée. Outre le fait qu'elle avait une vie sexuelle assez active et diversifiée au vue du nombres d'amants qu'elle avait pu avoir, elle avait aussi des fantasmes assez poussés sur le genre. Au-delà des classiques : faire l'amour dans des lieux publics, faire l'amour attaché, ou faire l'amour à trois, elle n'avait rien contre le fait de faire l'amour en jouant avec de la nourriture, ou encore déguisé. C'était des choses qu'elle avait découvert avec Néo dans un premier temps, refusant d'avoir une vie sexuelle et intime assez monotone en se cantonnant au classique missionnaire. De temps en temps, oui, c'était agréable et tendre. Mais elle aimait l'aventure et la découverte. S'amusant de ce côté pervers, Jack lui avait offert une version illustrée du Kamasutra il y a trois ans. Elle ne l'avait jamais vraiment sorti pour l'expérimenter. Mais avec qu'elle se trouvait à genou devant Ezeckiel, il lui vint l'idée terrible que peut être avec lui elle pourrait sortir ce livre et s'amuser un peu avec. Peut être même qu'avec lui elle pourrait enfin reprendre le carton énorme qui se trouvait en haut de son armoire et qui contenait tout ce qu'elle avait de plus pervers. Pour l'heure, il réalisait un des fantasmes qu'elle affectionnait le plus : faire l'amour avec de la nourriture, jouant sur les saveurs, et le parfum prononcé du sexe. Du délire. Du délice. « Si tu savais depuis combien de temps on ne m'a pas fait ça, tu serais choquée. Sans doute... 2 ans ? Et non, on ne m'a jamais dévoré avec de la chantilly... » Elle sourit, fière d'apprendre qu'elle sera la première à lui faire ce genre de chose. Etrangement elle aime apprendre qu'elle lui fait découvrir des choses. Jouer avec de la chantilly, elle l'a déjà fait. Il y a bien longtemps. Avec le seul homme qu'elle avait appris à aimer. Mais aujourd'hui c'était avec l'homme qu'elle désirait le plus. Elle ne se souvenait pas qu'un simple regard ait pu la faire mouiller autant. Son coeur était liquide, la sensation de son sous-vêtement trempé devenait presque insupportable, mais elle adorait cela. Elle adorait savoir qu'elle allait prendre son pied. Un pied d'enfer.
Elle prend le sexe de son amant en main, le léchant sur sa longueur, et se grisant des réactions d'Ezeckiel. « Tu me fais un effet de dingue... » Et j'adore ca si tu savais... elle aime sentir l'homme entre ses doigts et sa langue se tendre, et ne plus être maitre de ses réactions. Se tenant à la table derrière lui, il a les jambes qui tremblent et semble avoir vraiment du mal à se contenir. Fort bien. Elle prend la chantilly pour en déposer sur son sexe, et le prend en bouche. Deuxième gémissement. « Encore... » Elle le prend plus profondément encore, le suçant durement pour le rendre fou. Joueuse mais surtout dominatrice, Anastasia jouit du pouvoir qu'elle a sur les hommes. Mais alors qu'elle sent son sexe qui devient encore plus dur - sans doute douloureusement pour son amant - il vient à le lui refuser. L'invitant à remonter vers sa bouche il vient l'embrasser avec une impatience qui lui fait tourner la tête. Il a aimé cela. Plus encore, elle sent un feu dans ses reins qu'elle est sûre de partager avec lui. Si ca ne tenait qu'à elle, elle s'emballerait sur son pénis maintenant.
« A mon tour... »   Elle arque un sourcil et le laisse la guider sur le canapé. Baise moi dans mon salon... Pense-t-elle avec un air presque innocent. Elle se laisse tomber sur le meuble moelleux et le regarde la déshabiller. Elle gémit sous la violence et l'impatience de ses gestes. Il a envie d'elle, une envie qui pourrait le dévorer, et le consumer. Comme elle. C'est ce qu'elle trouve génial et parfait avec lui. Il n'y a pas de limite à son désire pour elle. « Bouge pas ! » « Euh... Ok... » Dit-elle, surprise de le voir se relever pour aller vers la table. Là, il prend la chantilly et revient, sous les rires de la jeune femme. Rire heureux face à ces jeux sexuels qui la rendent toute chose. Elle aimait vraiment cela, peut être plus que la majorité des femmes. Elle ne pourrait pas se lasser de jouer. Aimant autant le jeu que l'acte en lui-même. Il vient déposer de la chantilly sur ses boutons de chaire avant de venir embrasser ses tétons sous les gémissements appréciateurs de la jeune femme. « Dévore moi, oui. » Dit-elle entre deux gémissements, ses mains se perdant dans la chevelure du bellâtre pour l'inciter à être plus dur dans ses caresses. Ses tétons deviennent douloureux, son sexe brûle d'envie, et elle sent l'impatience la rendre folle. Elle veut l'avoir entre ses cuisses.
Alors qu'elle viendrait à le supplier il arrête ses baisers et vient se placer entre ses cuisses. Elle se mord la lèvre et se plonge dans son regard. « Après... Quand j'aurais calmé le feu qui brûle entre tes hanches... Je te ferais quelque chose que tu vas adorer... » Elle met ses jambes autour des hanches de son amant pour le pousser à venir en elle. Mais c'est lui qui décidera, cela elle le sait bien. « Et que vas-tu me fa....» Il vient l'envahir avant qu'elle ne termine sa phrase. Perdue, éperdue, ses mains viennent s'agripper aux côtés du canapé pour ne pas perdre haleine. Elle subit les assauts de son amant, son sexe énorme la possédant avec des cris de plaisir. « C'est bon, bordel... C'est si bon... » Elle ferme les yeux sous le plaisir qui l'envahit alors qu'il se fait plus violent encore, un moment. Elle sent déjà la jouissance qui vient, alors qu'elle a attendu ce moment beaucoup trop longtemps. Son corps se tend et se tord, le feu lui brûle l'âme et le corps. La jouissance vient dans une vague immense qui tend à la subjmerger. Elle ouvre de grand yeux, et croise celui d'Ezeckiel, le souffle coupé. « Je jouis bordel... » Hurlement. Le plaisir s'écoule soudainement en elle, le corps ravagé, l'âme en fête. Elle perd le souffle, le coeur s'arrête. Et repart plus vite qu'avant. Elle se laisse tomber, lourde, mais comblée. Pour un temps seulement... Un temps durant lequel elle croise le regard d'Ezeckiel. « Que vas-tu me faire ... ? »

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Anastasia & Ezeckiel
Sexe torride. Elle sent le sexe d'Ezeckiel allait et venir en elle, la possédant comme personne ne l'avait encore jamais fait avant. Des amants elle en a eut, autant dire qu'elle avait eut le grand privilège de tester plusieurs tailles - si elle peut le penser avec autant de recul. Mais jamais aucun amant n'avait eut cette emprise sur elle. Depuis Néo. Jamais aucun homme n'avait pu la faire chavirer avec autant de facilité. Il suffisait d'un regard, parfois même un seul sms de la part d'Ezeckiel pour qu'elle parte au quart de tour. Et elle ne parlait pas de colère, quoi qu'il puisse être tout aussi doué pour la mettre hors d'elle. Elle parlait de plaisir. Elle parlait d'un plaisir intense et puissant qui s'insinue en vous jusqu'à vous amener proche de la folie. Le genre de feu sacré qui engourdi votre esprit et vos membres et vous rend esclave de vos sens sans que vous ne fassiez rien pour l'empêcher. Parce qu'avec Ezeckiel, elle appréciait autant l'attente que l'acte en lui-même. Cette faculté qu'il avait à la rendre trempe, et à jouer avec ses nerfs. La chercher toute la journée par des sms et des mails coquins pour la retrouver le soir sauvage et délirante au lit. Ils pouvaient faire l'amour durant des heures - ou baiser plutôt, tu baise Fitzwilliam, devient pas sentimentale - sans se lasser l'un de l'autre. Il ne se préoccupait pas juste de son plaisir personnelle, allant à la rencontre du sexe luisant d'excitation de la jeune femme pour la satisfaire de quelques caresses personnelles quand il n'en pouvait plus. Il pouvait encore la satisfaire elle, et elle semblait insatiable. Il était définitivement beaucoup trop doué pour qu'elle ne puisse se lasser d'être aux prises de ses caresses.
Il la faisait sienne dans des va-et-viens puissants, presque violents, et elle adorait cela. Criant, gémissant, exigeant qu'il aille plus profondément en elle, tapait dans son sexe comme un diable. « Viens pour moi... » Ordre. Exécution. Elle jouit dans un râle de plaisir libérateur. Il la rejoint rapidement, lâchant prise en même temps qu'elle dans une symbiose presque trop parfaite. Elle ne le voit pas, elle ne veut pas le voir. Cette manière si parfaite dont leur corps se mêlent et se répondent. Avec une perfection qui n'a de limite que son désire de se laisser aller, de lâcher prise. Anastasia Fitzwiiliam ne lâche jamais prise. Maniaque du contrôle, elle aime savoir que sa vie va comme elle le souhaite, sans jamais de faute notes. Mais quand elle est dans les bras d'Ezeckiel elle ne maitrise plus les mouvements de son corps, et ce désire qui la fait perdre pied. Elle déraille, elle perd l'esprit. Elle devient folle.
Il est sur elle, reprenant son souffle aussi, mais la curiosité et l'impatience de la jeune femme prennent rapidement le dessus, et elle lui demande ce qu'il a prévu pour eux. Contre toute attente il se lève, ôte le préservatif qu'il va consciencieusement jeté dans la poubelle. Elle sourit à le voir faire. Pourquoi ? Aucune idée, et rapidement elle reprend ses esprits. Il l'attendrit ? Sérieusement ? « Surprise ! » Elle se relève sur ses coudes, et le regarde faire. Il va chercher plusieurs petites choses, dont une dans son congélateur. Elle arque un sourcil à le voir faire. Alors qu'elle t'attendait à ce qu'il revienne sur elle, il s'agenouille face à son intimité. Sans doute avec un autre homme elle aurait refusé un acte si intime. Mais putain elle savait que ca allait être bon. Et c'était Ezeckiel, étonnement dans son esprit cela justifié tout ce qu'il pouvait lui faire.
Jouant avec un raisin, il en fait couler le jus sur son sexe, et elle frémit à ce toucher étrange. « Tu t'amuses ? » Demande-t-elle alors qu'il vient récolter le jus sucré sur son sexe trempé. Elle gémit lorsque la langue experte de son amant vient la trouver, rejetant sa tête en arrière. « J'ai envie de faire des expériences... » Elle halète et tente de reprendre ses esprits, mais déjà le feu se propage dans son bas-ventre, un désir indescriptible et violent. « Tu compte me faire prendre feu ? » Demanda-t-elle. Quel genre d'expérience pouvait-il vouloir faire avec elle ? La rendre folle jusqu'à ce qu'elle se consume ? Ou pire encore sans doute. Elle se tourne vers le verre qu'il avait ramené. Des glaçons. Jamais elle n'avait joué avec des glaçons, pourtant ce n'est pas l'envie qui lui avait manqué. Elle avait entendu pas mal de choses sur cette pratique. Et elle allait la tester. Elle frétillait presque d'impatience soudainement. « Dis moi que tu me veux... » « J'ai envie de toiii.... »  Le doigt entre dans son sexe, laissant échapper un râle de plaisir incontrôlé. C'était bon. C'était terriblement bon, et il le sait encore plus. Il joue avec elle, avec ses nerfs, avec son envie de lui. Et elle ne l'arrêterait pour rien au monde, c'est sûr. « Dis moi que tu veux ma langue sur toi... » Il prend les commandes, il la domine, faisant d'elle ce que bon lui semble. Et elle joue le jeu. Elle n'aime pas laisser les reines, elle aime contrôler, mais avec lui elle se laisse faire, modulable dans ses mains expertes. « Je veux sentir ta langue sur mon sexe, Ez. Tu le sais... » Evidemment qu'il le savait. Il s'empare alors d'un glaçon et le pose sur son bouton de chaire lui arrachant un cris de surprise.
Elle est chaude, bouillante, et le froid soudaine met ses nerfs à vif. Elle aurait pu en jouir immédiatement si la surprise n'avait pas prit le pas sur le reste. La sensation est divine, extase soudaine. Il l'invite à mettre sa main dans ses cheveux, elle s'allonge, et s'exécute, imprimant son mouvement, le forçant à venir plus profondément dans son sexe, à la lécher plus durement, ou parfois à relever la tête, à être plus doux. « C'est du délire... » Dit-elle alors que ces sensations lui font tourner la tête. Elle va venir, la jouissance cette fois vient doucement, montant petit à petit à mesure qu'il joue avec elle. « Prends moi avec tes doigts... » Demande-t-elle dans un gémissement contrôlé. Elle veut le sentir, profondément. Elle veut le sentir au plus profond d'elle, elle veut qu'il joue avec son intimité. Il semble connaitre son corps à la perfection, le faisant chanter comme personne. Il est putain de doué. Elle a l'impression que son corps n'est plus, réduit à ce feu qui s'inscrit dans son bas ventre. Elle ne sent que cela, les doigts et la langue qui dansent de concert pour la rendre folle. Le feu grandi, petit à petit. « T'arrêtes pas. » Exige-t-elle alors que les sensations lui coupent le souffle, elle ne fait plus aucun bruit, son corps se tend, alors que le feu grandi. Elle s'envole, l'âme en fête. Elle n'est plus vraiment elle. Elle n'est que plaisir. Extase. La lumière vient l'enlacer, la prendre. Et explose.

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Anastasia & Ezeckiel
Cette. jouissance. était. dévastatrice.
Elle est allongée sur le canapé comme une loque humaine, incapable de bouger le moindre membres de son corps. Jamais elle ne s'était retrouvée dans un tel état. Incapable de bouger, incapable même de parler tant son corps est épuisé. Etait-ce cela qu'on appelait un orgasme ? Cela remettait en cause tout ce qu'elle pensait savoir sur le sexe et le plaisir. Elle avait entendu dire qu'il y avait plusieurs types de jouissances, selon leur intensité. La plus petite était sans doute la jouissance solitaire, celle que l'on ressent dans les plaisirs isolés. Le plus violent de ces plaisir était sans aucun doute l'orgasme. Quand on parle d'Orgasme on a souvent la vision d'un Graal sexuelle que les femmes désirent toute ressentir un jour. Mais encore faut-il être avec un amant capable de faire chanter le corps des femmes comme personne. Une symbiose totale et parfaite. Anastasia venait sans doute de toucher du doigt la preuve qu'Ezeckiel était l'amant parfait pour elle. Celui qu'il lui fallait, celui qui la complétait et saurait la rendre heureuse, et la combler. Le sexe entre eux était meilleur chaque jour. Chaque fois qu'ils se retrouvaient c'était avec plus de violence et de passion que la fois précédente. Jamais elle n'aurait cru qu'un tel plaisir était possible. Un plaisir qui lui faisait toucher quelque chose d'autre. Qui lui faisait quitter son corps pour que son âme se mette à chanter. Elle était en train de devenir folle, c'était sûre. Elle ne bougeait pas, allongée sur ce canapé, elle retrouvait son souffle petit à petit, regardant le plafond sans le voir, incapable de bouger un seul muscle. Elle était sans doute morte de plaisir présentement.
Petit à petit cependant elle réussit à bouger les lèvres, pour former un sourire comblé. « Ça aide de pratiquer la guitare et le chant n'est-ce pas ? » Elle arrive - dans un effort surhumain - à lever les yeux au ciel. Elle ne l'avouera jamais, et de toute façon pour le moment cela lui demanderait beaucoup trop d'efforts de réussir à parler, à placer un seul mot. Le bellâtre est foutrement doué et il le sait bien. Jouer de la guitare et chanter ça aide, certes, mais il y a autre chose. tous les musiciens ne sont pas aussi doués, elle en sait quelque chose. Bon, certes, les autres pseudo-musiciens qu'elle a allongé n'était pas aussi connu que lui. Peut être que c'était cela : le talent. C'est son talent qui fait de lui un amant aussi incroyable. Dommage qu'il soit si imbu de lui-même. Il risquerait de se poser sur ses lauriers un jour, au risque de devenir moins bon. Si elle le complimentait trop, il risquerait de se penser irrésistible et parfait. Ce n'était pas la philosophie de la jeune femme. Putain mais qu'est-ce que tu racontes Fitzwilliam ? Elle perdait les pédales.
Elle se rend compte alors qu'Ezeckiel n'est plus à côté d'elle. Elle fronce les sourcils, inquiète. Ile st où ? Elle ne voulait pas qu'il parte. Est-ce qu'il prenait son silence pour de la bouderie ? Ce n'était pas le cas, elle arrivait juste plus à bouger. Crétin de mec ! Il est allé où ? Et son téléphone il est où ? Elle devait l'appeler, le faire revenir. Elle en voulait encore. Enfin non, peut être, elle sait pas. Mais ele ne veut pas qu'il parte pour le moment ! En plus elle a faim. « Tu sais que ça c'est divin avec des fruits... » Il réapparait soudainement et le coeur de la jeune femme manque un battement. Elle sent à nouveau son sang allait normalement dans son corps et elle est capable de bouger. Un petit peu. Ou pas. Elle est capable de bouger la tête. Elle le regarde jouer avec du raison une fois encore, et le tremper dans du Nutella. Elle ne raffole pas du Nutella. Un petit peu, de temps en temps, mais rien de plus. Elle le regarde s'éclater à manger du raisin au Nutella et ca l'amuse. Elle lâche un petit rire, assez discret. « Tu veux goûter ? » Propose-t-il en lui offrant un raisin chocolaté. Elle l'observe. Oui, elle aimerait gouter. Mais elle doit se concentrer pour pouvoir bouger le bras, et la main, pour saisir le raisin. « Attends... J'ai mal. » dit-elle en sentant les courbatures. Elle réussi finalement à lever un peu le bras. Sous le regard moqueur d'Ezeckiel. « Alors j'ai réussi à épuiser mon insatiable amante ? » Elle lui offre le même regard séducteur avant de prendre sur elle pour se relever, prendre le raisin et le manger. Putain d'orgueil. Elle goute. Elle a faim. Plus faim que ca encore. Elle grimace alors qu'elle arrive à relever un peu son corps pour laisser à Ezeckiel la place de s'asseoir sur le canapé. Avant de remettre ses jambes sur son amant quand il a prit place. « Ca va. J'ai envie... Mais tu m'as tuée putain. Où est-ce que tu as appris à être aussi doué ? » Demanda-t-elle incapable de garder le silence. Elle tend un bras vers le raisin, et en mange encore un peu. « J'ai faim en fait. Tu as pris autre chose que des fruits ? Je crois qu'il reste de la pizza au frais. » Dit-elle, lui proposant de reprendre des forces avant le prochains rounds. Elle se met à frissonner aussi. Le froid s'insinue en elle, alors qu'elle reprend peu à peu le contrôle de son corps. Elle se tourne vers Ezeckiel. « Je mets la pizza au four, on se douche, et on mange ? » Propose-t-elle avec un sourire ... amicale ? Gentil ? Doux ? ... Amoureux ? Non. Pas amoureux. Jamais amoureux.

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Anastasia & Ezeckiel
« Le talent ma chère ! » Regard vers le ciel, encore sous l'effet de la jouissance, elle n'a même pas le force de le faire redescendre de son piedestale. Et puis qu'il y reste après tout il est un très bon amant. Pour ne pas dire le meilleur, et elle ne lui dira pas qu'il est le meilleur. Outre le fait de lui fait enfler les chevilles, elle est sûre qu'il profitera d'un instant d'inadvertance pour le lui rappeler. Tu as dit que j'étais le meilleur des amants - oui mais on parle de fromage là ! Elle s'imagine des scènes surréalistes dans lesquelles ils partagent plus que des parties de jambes en l'air dévastatrices. Elle doit arrêter de rêver, et d'imaginer quoi que ce soit avec lui. Il n'y a que du sexe. Point. Autant en profiter à mort. Mais pour l'heure elle a faim, elle a froid, et elle est fatiguée. Le trio de F gagnant, elle a le droit d'être chiante. Mais elle est trop crevée pour cela. « Tu veux que j'aille te chercher quelque chose dehors ? Il y a une épicerie pas loin de chez toi ouverte toute la nuit. » Adorable. Vraiment. Mais non, elle a de quoi faire chez elle, et elle ne souffrirait pas de le voir partir de chez elle. Elle veut le garder là, encore un peu, comme si la chaleur qui irradiait de la peau bronzée d'Ezeckiel réchauffait son propre corps. Elle ne se l'explique pas. Elle ne veut pas l'expliquer, juste en profiter. Alors elle propose plutôt de mettre de la pizza à chauffer et de prendre une douche en attendant qu'elle soit prête. Il se lève, sans doute en accord avec ce qu'elle vient de lui proposer, et lui tend la main. Elle la saisit, et se laisse porter jusqu'à ce qu'elle tienne sur ses jambes. La tête lui tourne un instant mais rapidement elle reprend le contrôle. Putain j'ai mal partout. Elle n'a plus l'âge pour ce genre de folie ! « Je fais chauffer l'eau ? » Elle sourit, et acquiesce. « Je m'occupe de la pizza et j'arrive. »  Scène surréaliste, elle refuse d'y penser. Elle voit Ezeckiel partir en direction de la salle de bain, sa belle paire de fesses dansant sous le regard lubrique de la jeune femme. Elle se mord la lèvre. Oui, elle en veut encore.
Secouant la tête elle reprend ses esprits et va - nue - jusque dans la cuisine. Elle ouvre le frigo et en sort une pizza - entière ? - qui se trouve dans le coin. Elle l'avait sortie la vieille pour la manger. Mais elle n'avait pas eut envie de la faire cuire finalement. Ca sera pour ce soir. Elle allume le four, et y met la pizza, pas trop fort. Au cas où... Elle ferme la porte du four, et reste un instant là. Elle prend un verre, le rempli d'eau, et boit. Qu'est-ce que tu fous Ana ? Elle sait pas. Jamais un homme - un amant - n'est resté manger, passant du bon temps avec elle hors du sexe. D'abord le jogging. Ensuite le skype à l'université. Maintenant cela ? Et bientôt tu vas le présenter à Lily aussi ? Non. Jamais. Ils sont jeudi soir, ils peuvent faire l'amour où ils veulent, Lily ne rentre que demain. Lily... Sa fille, sa perle, son trésor. Elle rentrera demain soir. Demain soir Ezeckiel sortira de la vie d'Anastasia. Le temps d'un week-end. Elle compartimente sa vie pour ne pas avoir à se poser trop de questions. Pour ne pas faire face à une réalité qui pourrait la faire paniquer. Pour ne pas voir ce qu'il est en train de se passer. Vous vous êtes embrassés ce soir. La ferme.
Elle inspire profondément et part vers la salle de bain, ramassant les fringues disséminés dans l'appartement pour les mettre sur une chaise dans sa chambre. Elle rentre dans la salle d'eau où la douche coule déjà, Ezeckiel étant dessus. Elle inspire, se regarde dans le miroir déjà embumé et rentre dans la cabine, un sourire mensonger sur les lèvres - pour ne pas montrer le combat interne qu'elle subit. « Ça va mieux ? » Elle sourit et acquiesce. « C'était une petite baisse de régime. Je me remets rapidement... Tu devrais le savoir. » Dit-elle, reprenant son rôle de séductrice et de maitresse. Un rôle qu'elle affectionne quand il s'agit de le jouer pour Ezeckiel. Etrangement, elle aime savoir qu'elle est désirée. Il se savonne, elle en fait de même. Un silence étrange - doux et gênant à la fois - s'installe entre eux. Dans des gestes assez harmonieux ils se passent ce dont ils ont besoin pour se laver. « J'ai envie de composer. Tu me donnes l'inspiration, c'est une bonne chose. Je devrais te remercier pour ça. Quoi que je pense t'avoir bien récompensée... » Etrangement si sa déclaration s'accompagne d'une boutade sensuelle, cela lui donne des frissons. Elle lui donne envie de composer ? Qu'est-ce qu'il veut par là ? Elle... L'inspire ? En bien ? En mal ? De ce qu'elle sait sur son compte il n'a pas sorti d'album depuis un moment maintenant. Elle n'a pas cherché à en connaitre les raisons. Mais il y a deux ou trois mois de cela deux étudiants et un professeur avaient quitté l'université dans un même temps : l'une des étudiantes se nommaient Bennett. L'autre avait apparemment un passé assez lourd que les psychologues de l'université n'avaient pas pu révélé en détail. Lié à Ezeckiel ? Etrange coïncidence en tous les cas. Elle se posait soudainement des questions sur la vie privée de son amant. Inquiète. Reprends toi. Est-ce qu'elle s'attendrissait vraiment ? Perdue dans ses pensés elle ne remarqua pas tout de suite qu'Ezeckiel était sorti de la douche. Elle était perdue. Elle devait se reprendre. Elle passa son visage sous le jet - comme pour se réveiller - et sortie de la cabine. Ezeckiel lui donna une serviette. « Merci...»  Murmura-t-elle avant qu'il ne parte. Tout cela devenait vraiment étrange. Les échanges de regard, l'alchimie, la symbiose entre eux. Elle l'inspirait... Putain. Elle se sécha grossièrement, et mit la serviette autour de son corps pour rejoindre la cuisine dans ce simple appareil.
Elle inspira profondément. Joue le jeu Benett. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je refuse que tu fasse tout foiré. Si je peux contenir tout ca, toi aussi tu dois le faire. Elle sourit, s'approche du four, et l'odeur de pizza lui donne faim. « A table ! » Crie-t-elle en sortant le met gouteux, et en le mettant sur une assiette. A l'aide d'une coupe-pizza elle fait plusieurs parts et pose le tout sur la table du salon, s'asseyant sur le canapé où il vient de la faire jouir. Nue sous sa serviette elle l'invite à prendre place. « Alors, Ez, tu te lance dans l'industrie de la chanson porno ? Je dois t'inspirer pas mal de texte assez osés...» Dit-elle comme pour détendre l'atmosphère, rieuse et moqueuse à la fois - sans être méchante cette fois. « Peut être que tout à l'heure je t'inspirerai d'autres choses... » Dit-elle avec un ton prometteur assez coquin et osé.

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Elle prend la pizza et l'amène sur la table du salon, devant la télévision éteinte. Ils mangeant d'abord dans le calme, tous les deux affamés par leurs performances, mais rapidement elle en vient à le taquiner sur ce qu'il a dit tantôt. Pour une fois, et aussi étrange que cela puisse paraitre, l'ambiance n'est pas tendu entre eux. Au contraire même, l'ambiance est plutôt chaleureuse, peut être même un peu trop. Ils mangent, assis l'un à côté de l'autre, presque nus, et il n'y a rien de gênant là-dedans, comme si c'était une chose habituelle pour eux. Elle ne l'avouera pas à voix haute, mais elle trouve cela assez relaxant. Cette proximité avec Ezeckiel n'était pas vraiment nouvelle. Elle s'était installée au fur et à mesure de leurs ébats. Elle se rendait compte qu'elle ne l'avait jamais vu comme les autres hommes avec lesquels elle avait couché. Le sexe était incroyable certes, mais elle se surprenait à apprécier aussi les moments hors du contexte de l'intimité. Quand il la taquinait, la regardant avec son air lubrique quand il la croisant dans un couloir, ou lors d'une réunion. Les sms qu'ils s'envoyaient, parfois plein d'un je-ne-sais-quoi presque tendre. Ou quand ils se retrouvaient pour déjeuner - ce qui n'était arrivé que deux fois par hasard - et discuter des étudiants et de leurs collègues pour les critiquer. Des instants de moins en moins rares, que la jeune femme avait appris à apprécié. Et ce n'était pas tout ce qu'elle appréciait chez lui. Une chose qu'elle se réservait pour la semaine. Il était impossible pour elle de penser autrement. Ezeckiel était un amant parfait, un homme agréable, et rien de plus. Il était tout au plus un sex friend comme disait les jeunes dépravés de cette université. Ils s'entendaient de mieux en mieux, c'était pas plus mal. Après tout c'était toujours plus agréable de coucher avec quelqu'un avec qui on s'entendait bien.
Elle le taquine, il prend un morceau de pizza, et lui répond après l'avoir croqué goulument : « J'ai déjà écris pour un film a caractère érotique lorsque j'étais jeune et que j'avais besoin de manger ! Mais au contraire tu m'inspires plutôt l'envie de dessiner... Où peindre même. Tu as un corps très bien fait avec des courbes superbes, tu seras un modèle parfait. » Elle laisse échapper un rire à cette annonce. Ils parlent comme deux amis, comme s'ils se connaissaient depuis un moment. Une intimité qui avait assez terrifié la jeune femme trois semaine auparavant quand ils s'étaient retrouvé pour un footing. Le fait de parler de sa famille et de Néo avait causé un blocage chez la jeune femme. Depuis ils n'en avaient pas reparlé. Mais parfois ils leur arrivaient d'échanger des anecdotes sur leurs vie. Des choses sans importance. Ils apprenaient à se connaitre, doucement, sans même s'en rendre compte. Ils aimaient ce qu'ils découvraient. « Un film érotique ? Sérieux ? Tu me montreras ? » Demanda-t-elle, moqueuse et curieuse à la fois. C'était assez improbable, marrant, et improbable. Quant aux restes, elle se mit à rougir, et retourna la tête dans sa pizza. « Musicien et peintre ? Tu as énormément de talent Ezeckiel Bennett. Ca m'étonne que tu n'ai pas encore trouvé une demoiselle pour en profiter à plein temps. Je ne m'en plains pas cela dit, j'aime t'avoir pour mon plaisir personnel. » Dit-elle, sans vraiment réaliser la portée de ses paroles. Naturellement, elle lui parlait avec tout le naturel qu'elle possédait.
Elle finit par lui avouer qu'elle lui inspirera sans doute d'autres choses, assez rapidement. « Peut-être... ! » Elle hausse un sourcil. Tu en es persuadé Bennett. « Et toi ? Tu as des passions outre le fait de martyriser des pauvres élèves ? » Elle prend le dernier morceau de pizza, et croque dedans, réfléchissant un instant à ce qu'elle pourrait lui avouer. Outre le fait d'avoir une fille de dix ans qui est au centre de son univers. « Le sadisme prend déjà une bonne partie de mon temps libre. Sinon je suis une fervente supportrice de nos équipes de sports. Je jouais au Cricket quand j'étais étudiante. Et je... J'adore la photographie. J'ai un vieil appareil argentique, mais je n'ai pas vraiment le temps de le sortir. » Avoue-t-elle. L'art, elle aime cela. Vraiment. Elle n'est pas une tarée qui va courir les musées dés qu'elle en a l'occasion, mais elle n'a jamais raté une seule exposition de photographie. Quand elle était étudiante elle avait hésité à partir à Paris pour étudier la photographie, mais elle devait vivre, et avoir un métier qui rapportait bien. Alors elle avait fait ses études en économie. C'était la meilleure des solutions. Quand elle avait apprit sa grossesse elle avait mis la majorité de ses rêves dans un placard et s'était démené pour offrir à sa fille la vie dont elle rêvait. En outre, elle prenait beaucoup de photos de Lily, quand elle le pouvait. Elle en avait une, qu'elle aimait particulière, sur son bureau à Oxford. Mais chez elle, elle n'en gardait pas. Elle ne peut pas l'expliquer. Elle n'a plus de photos, parce qu'elle n'a plus le temps d'en faire.
Ils terminent de manger, et un instant un ange passe. « J'ai droit à mon dessert.. ? » Elle sourit, le ton séducteur de son amant étant revenu, l'excitant. De toute façon elle n'a pas vraiment arrêté d'être excité depuis qu'il est entré dans l'appartement. Même la douche ne l'a pas... Séchée, dirons-nous. Elle vient sur ses cuisses, et se penche pour l'embrasser. Habitude ? Envie. Il vient picorer son cou, et la soulève. Dans un rire, elle met ses jambes autour de sa taille et se laisse porter jusqu'à sa chambre - dans le noir normal - nue. « Tu as été sage, tu as le droit à tout ce que tu veux. » Murmure-t-elle à son oreille. « Prête pour le troisième round ? » Elle est allongée, et déjà il vient prendre ses seins en bouche. Elle se laisse faire de la sorte un moment, mais rapidement elle en veut plus. Elle attrape ses cheveux pour le faire remonter sur sa bouche. L'embrasser, l'envie et l'idée ne la quitte plus. Dans un mouvement amble et rapide, elle passe ses jambes autour de sa taille, et le fait basculer sous elle. Elle le chevauche, la serviette de son amant tombée dans le mouvement pour laisser son sexe érigé à nouveau libre. Elle le regarde dans les yeux, ne le quitte pas. Instant étonnant, harmonieux. Elle sourit - un sourire ravie, heureux, presque intime - et saisit son sexe tendu pour le prendre en elle. Dans de lent va et vient, elle se laisse aller contre lui, désireuse de le voir se tendre, et râler pour la sentir aller plus vite, et le prendre plus profondément en elle. Ce qu'elle fait. Elle ne lâche jamais son regard, les mains de son amant posés tantôt sur ses hanches, tantôt sur sa poitrine. Elle lui fait l'amour. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, le terme la saisit soudainement, l'excite. Terriblement. Elle se tend, perd son souffle, et dans un hurlement de plaisir, elle jouit pour lui. Lui en elle. Nu. Sans protection. - Merde. Elle prend la pilule - au cas où - et ils sont l'un à l'autre. Alors, l'instant de panique s'estompe. Elle tombe dans les draps, épuisée cette fois. « Reste un peu, le temps de reprendre des forces... »  Propose-t-elle, lui faisant un signe pour qu'il la rejoigne dans les draps. Une heure, peut être deux.
Trop d'intimité soudaine, mais si agréable. Perdue, un peu chamboulée, elle s'endort dans les bras de son amant.

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Rapidement elle sentit le sommeil prendre le dessus. Son corps fatigué par la partie de sexe et par une journée de travail assez harassante se détend dans les bras chauds d'Ezeckiel. Etrangement, il la prend contre elle, et au lieu de le repousser - comme elle l'aurait fait en temps normal - elle se laisse aller contre cette soudaine chaleur et soupire d'aise avant de laisser les rêves l'envahir. Elle a l'impression de courir sur un chemin boueux. Mais ses pieds touchent à peine le sol. Elle s'enfonce dans un paysage qu'elle ne reconnait pas. Elle respire difficilement, mais à mesure qu'elle avance il lui semble que l'air est plus frais, moins nauséabonde. Elle voit une lueur à l'horizon. Les couleurs vives l'entourent doucement, et elle sent son coeur battre plus vite. Elle court. Ghost à ses côtés soudainement remue la queue en sautant comme un cabri. Il lui sourit - un chien qui sourit oui oui - et cela lui semble naturel. C'est normal. Une matinée normale. Elle court jusqu'au hangar au bord de la rivière. Elle est toute seule, mais l'impression d'être suivie ne la quitte pas. Loin d'être angoissante, l'impression la fait sourire. Elle sait qui est là. Elle le sent, mais elle ne le voit pas. Elle se tourne, assise au café, et parle sans entendre ce qu'elle dit. Les gens autour d'elle sont loin, et pourtant le brouhaha la détend. Elle porte une robe bleue évasée, et un beret. Elle reconnait Paris. Elle aime Paris... « HAAA ! » Sursaut. Elle quitte le rêve tout à coup et ouvre de grands yeux.
Où est-elle ? Elle fronce les sourcils. Elle a froid. Elle est nue. Pourquoi est-ce qu'elle est nue ? Elle regarde autour d'elle mais elle met du temps à comprendre pourquoi elle n'est pas à Paris. C'est sa chambre, à Oxford. Et ce cris ? Ezeckiel. Elle regarde le réveil sur sa table de chevet : 7h30. Le matin. Pourquoi est-ce que Ezeckiel est encore là ? Comment se fait-il qu'il fasse jour déjà ? Ils se sont endormis, tous les deux. Elle grimace. Cela la contrarie, elle n'aime pas briser les règles du jeu. Il n'aurait pas dû dormir là, et cela l'agace profondément qu'il soit encore présent le matin. Du reste, pourquoi crie-t-il soudainement ? Elle entend des brides de conversations dans le couleur, et fronce les sourcils. A qui il parle ? « Ezeckiel. Enchanté » Elle ferme les yeux et se roule en boule comme pour profiter de la chaleur une dernière fois. Il est devenu fou. C'est pas grave... pensa-t-elle. Elle ne cherche pas plus loin. Elle ne comprend rien à ce qu'il se passe, et son coeur semble avoir du mal à se calmer alors qu'il l'a réveillée d'un seul bond. Elle prend quelques instants pour se réveiller doucement. Elle étire ses membres encore endormis, tremblant sous la force dont elle fait preuve.
Elle entend un bruit familier, et réouvre ses yeux pour se tourner vers Ezeckiel. Ce dernier touche son épaule pour la réveiller. Elle tourne vers lui un regard noir qui semblait dire j'espère que tu as une bonne excuse pour m'avoir réveillé . Il semble penaud. Vraiment. « Ana... Il y a une petite fille dans ton salon et... Enfin... Elle tient mes fringues en otage. » Une petite fille.... LILY ? Elle se redresse d'un bond et saute presque hors des draps sans mot dire de plus. Il faut dire qu'elle se prend les pieds dans les draps et perd l'équilibre un temps, se rattrapant juste à temps. « Je suis désolé je me suis endormie et... J'suis désolé quoi. Je sais pas qui c'est, elle est blonde, plutôt gentille enfin le peu que j'ai pu voir. » Elle sent le rouge lui monter aux joues. Et se tourne vers Ezeckiel, soudainement prise d'un doute énorme. « On est quel jour ? »  demande-t-elle comme si cette question mettait presque sa vie en jeu. Etait-il possible que Lily soit rentré ? Elle était persuadée d'être Vendredi cela dit. Normalement sa fille aurait dû rentrer le soir-même. Alors pourquoi était-elle là ? Et pourquoi si tôt ? Elle s'habille rapidement, prenant une robe de chambre qu'elle trouve dans son armoire. « Ecoute. Oublie ca d'accord. Tu as des fringues dans le placard, c'est à mon frère. Habilles toi. Prends une douche si tu veux. » Dit-elle en se tournant vers lui une dernière fois avant de sortir de la chambre.

Son coeur bat à ne plus en pouvoir. Le couloir est vide. « Lily ? » appelle-t-elle se sentant stupide soudainement, persuadée que sa fille ne peut pas être là. Ce n'était pas possible. Sa fille ne peut pas avoir vu un homme sortir de sa chambre à moitié nu. Alors que dans le salon les serviettes gisaient sur le sol. Alors que dans la cuisine restaient le pseudo-dîner qu'ils avaient pris la veille. Elle a honte, terriblement honte. Ezeckiel aurait-elle découvert son secret ? Il avait intérêt à la fermer, vraiment. Elle ne veut pas que Lily se retrouve au milieu des ragots d'Oxford. Elle ne veut pas que les gens sachent. Et pourquoi le père de Lily n'est pas là ? Et qui est-il ? Est-ce qu'Anastasia le sait ? Elle se doute que ce genre de questions risquaient de venir. Sa vie privée elle aime la préserver, et pour protéger sa fille elle est prête à tout. « Je suis là maman ! »  Entend-t-elle depuis le salon.
Elle y arrive, découvrant sa fille avec un sandwich - au fromage frais - dans la main, et sa valise au milieu de la pièce. Elle la regarde avec un air un peu ahuri. « Qu'est-ce que tu fais là Lily ? Tu devais rentrer ce soir uniquement. » Demande Anastasia en s'approchant de sa fille pour l'embrasser et l'enlaçait. « Monsieur Sanchez est absent, alors l'internat nous a renvoyé chez nous. C'est un bus scolaire qui nous a ramené chacun chez nous. » Dit la petite fille en souriant, ravie d'apprendre sans doute que son professeur de mathématiques était indisposé. Anastasia acquiesce. « Autre question, pourquoi Ezeckiel Bennet est chez nous ? »  Rouge. Scepticisme. Lily le connait ? Sérieusement ? Trouve un truc intelligent à dire. « Tu sais quoi. Vas ranger ta valise, je prépare le petit déjeuner et ... » Je sais pas. « Il mange avec nous ! Aller. Go ! »  Euh... Ouais. Ok. La gamine part en courant, ramenant sa valise dans sa chambre, pendant que l'adulte va dans la cuisine, rangeant ce qui traine avant de se mettre derrière les fourneaux. Rapidement, elle fait une pâte à pancakes, et met en route de quoi faire du thé et du café. C'est une situation assez... particulière. Mais comment dire non à sa fille après tout ?

Elle entend quelqu'un arrivait derrière elle, et se tourne. « Je crois que je te dois quelques explications... Je t'invite à prendre ton petit déjeuner avec nous si... tu veux bien. » Dit-elle en se tournant, intimidée, vers Ezeckiel.

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Anastasia & Ezeckiel
Ezeckiel est tombé sur Lily. Et Lily connait Ezeckiel. Elle est nue sous sa robe de chambre. Ezeckiel était à moitié nu, ne portant qu'un jogging. Lily est rentrée à la maison une journée plus tôt. Trop d'informations pour la jeune femme qui a du mal à se réveiller. Vraiment beaucoup de mal. Comment les choses avaient pu partir en vrille à ce point-là ? Comment sa vie avait-elle pu lui échapper soudainement ? Elle était une maniaque du contrôle, elle le savait pertinemment. Et pour l'heure elle se sentait prise de court et elle détestait cela. Devant Lily et sa demande de voir Ezeckiel restait avec elles pour le petit déjeuner elle n'avait pas pu le lui refuser. Qu'est-ce qu'elle aurait pu dire de toute façon ? Non ma chérie, maman se tape Ezeckiel Bennett et refuse de l'inviter à Dîner pour ne pas commencer à avoir des sentiments pour lui. Quelle éducation elle donnerait à sa fille ? Lily, les garçons et les filles peuvent coucher ensemble sans être amoureux, c'est même plutôt cool en fait. Sois une salope, ca fait du bien. Elle grimace. Elle avait honte de penser ainsi. Elle avait honte de se qu'elle faisait, honte d'être prise sur le fait par sa fille. Devant les fourneaux elle essayait de voir tout cela d'un oeil neuf. Elle voulait juste réussir à reprendre le contrôle.
Elle entend des pas derrière elle et se retourne pour faire face à Ezeckiel, un regard désolé sur le visage. Inquiète elle ne savait pas quoi dire, l'invitant simplement à déjeuner comme sa fille le désirait. « Écoute... Sache que ton secret sera bien gardé... Si au cas où cela te faisait peur. Et pour l'idée de rester... Je ne veux pas vous déranger... » Elle lui sourit, touchée par sa promesse. Il semblait comprendre sans qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit, et c'était assez reposant en fait. Elle se rendait compte que souvent elle n'avait pas besoin de parler pour qu'Ezeckiel comprenne ce à quoi elle pensait. Il y avait une cohésion entre eux qui plaisait à la jeune femme. C'était facile de parler avec Ezeckiel. Vraiment. Reprends toi Fitzwilliam tu deviens émotive. Vrai. Elle inspira profondément, mais Lily arriva derrière eux, fixant Ezeckiel avec son yeux bleu brillant : « Alors tu restes ? » Question presque autoritaire. Anastasia se détourne, tentant de cacher son hilarité face à la détermination de sa fille. Elle n'a jamais été vraiment timide. Lily est une jeune fille souriante, joviale et qui a la tchatche comme on dit. Anastasia sort une casserole, le beurre, et commence à la faire chauffer pour faire les pancakes alors qu'Ezeckiel semble prendre quelques secondes pour réfléchir. La jeune femme ne sait pas - en outre - si elle doit espérer le voir rester ou pas. Elle stress. Bordel. « Bon... Ok je reste ! » Sentence qui tombe. Elle entend presque le sourire de sa fille qui repart dans sa chambre. « Et tu laisse rien trainer Lily !! »  Crie Anastasia après sa fille, connaissant son gout pour le bordel et le travail mal fait.

Elle se retrouve seule avec Ezeckiel et se perd dans son regard une seconde. Dis quelque chose. Ouais mais quoi ? « Je peux t'aider ? » Elle sourit et réfléchit un instant. Le beurre commence à cramer. L'odeur la fait réagir et elle se tourne pour ôter la poelle du feu avant de prendre une serviette pour ôter le cramer avant de mettre la pâte pour la faire cuire. « Tu peux mettre la table si tu veux ? » propose-t-elle alors qu'elle faire tourner le pancake, terminant de le cuire pour en faire un second. Un silence gênant s'installe entre les deux amants. Elle évite son regard, se concentrant sur ce qu'elle est en train de faire. Elle a besoin d'un café. Un café noir. Un grand café noir. Pour se réveiller. Elle met la machine en route, et commence à se faire une boisson noire si désirée. « C'est ta fille c'est ça ? » Son coeur s'arrête. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit si perspicace. En même temps qui a une gamine de dix ans qui vit dans la chambre à côté de la sienne ? Une gamine qui agit comme si elle était chez elle en invitant les amants que sa mère ramène à la maison quand elle est pas là ? Ouais. C'était foutu, elle pouvait de toute façon pas lui raconter qu'elle était son esclave chinoise qu'elle utilisait pour faire des baskets de mauvaises qualités qu'elle vendait une fortune pour arrondir les fins de mois. Elle avait besoin d'un café. « Oui. » dit-elle simplement avant de mettre sur une assiette les pancake qu'elle a préparé. Le regard qu'Ezeckiel pose sur elle réchauffe son coeur. C'est mal. Putain pourquoi tu me fais cet effet ? Arrête de me regarder comme ca Bennett ! « Si tu veux m'expliquer je t'écoute, je serais d'un silence sans fin et surtout, je ne dirais rien à personne. Tu as ma parole. » Elle doit lui expliquer. Maintenant. Elle inspire, se reculant de quelques pas pour constater que la chambre de Lily est bien fermée, avant de se tourner vers Ezeckiel. « Un café avant ? » Propose-t-elle alors que le sien finit de se remplir. Elle met tout de suite une seconde tasse et donne celle qu'elle tient à Ezeckiel. Elle remet une capsule et le remplie pour elle. « Tu te souviens de Néo ? Mon pseudo-frère ? » demande-t-elle se souvenant qu'elle lui en avait parlé quand ils s'étaient retrouvés à courir ensemble le matin. « J'ai découvert que j'étais enceinte deux semaines après son départ pour New-York. Lily est sa fille. Une enfant incestueuse d'après ma mère. A l'époque ma relation avec Néo avait fait un scandale dans ... l'Oxymoron de l'époque dirons nous. Quand je suis tombée enceinte ca a été... L'angoisse. Les regards, les ragots, les rumeurs... J'avais dix-neuf ans. J'étais loin de l'homme que j'aimais, et ma famille m'avait renié. » Dit-elle, se souvenant de sa grossesse comme d'une épreuve assez difficile à surmonter. « J'ai pu compter sur mes amis les plus proches, et j'ai eut Lily... Puis je l'ai gardée secrète. J'ai trouvé un boulot à côté des cours. J'ai pu... trouvé des nourrices pour m'aider. Mais c'était... trop dur. Alors j'ai terminé mes études à Cambridge. Là-bas j'ai trouvé un certain équilibre. Pour Lily et pour moi. »  Dit-elle, continuant à faire les pancakes tant que sa fille n'était pas revenu, parlant bas pour ne pas qu'elle les entende. Elle n'aimait pas parler de tout cela devant Lily, même si sa fille était au courant, elle n'aimait pas l'entendre. « Quand j'ai trouvé mon travail ici je suis revenue, et j'ai caché Lily. Je ne veux pas qu'elle se retrouve au centre des rumeurs. Oxford est ... assez cruel pour cela. Avec ma réputation, découvrir que j'élève la fille de mon frère c'est assez compliqué. » Ironie. « Elle est en internat à Londres maintenant. Je ne l'ai que le week-end. Voila... Tu ... as des questions ? »  Demande-t-elle ne sachant si toute cette histoire était assez clair pour lui.

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Coincée. Prise sur le fait elle ne pouvait plus faire marche arrière à présent. N'osant pas regarder Ezeckiel elle lui raconta toute son histoire. Son secret, qu'elle garde depuis des années. Pour le bien de sa fille elle a décidé de la cacher, ne parlant d'elle qu'à ses amis les plus proches qui se comptaient sur les doigts d'une main. Aucun de ses amants n'avaient eut l'honneur de croiser le chemin de Lily et c'était une des choses dont elle était assez fière. Elle avait cloisonné les différentes parties de sa vie. Elle était la Anastasia d'Oxford, dixit la Gorgone d'un côté. Une femme froide et sadique qui n'avait de pitié pour personne. Une fois que les élèves craignaient et critiquaient, se demandant si elle tirait son coup . Du reste elle était aussi l'amante enflammée, femme active qui assumait d'avoir un amant différent chaque soir quand elle sortait pour trouver de la compagnie. Et enfin elle était la mère de Lily. Une femme sur-protectrice, sévère parfois, mère monoparentale qui espérait voir revenir le père de sa fille depuis qu'il l'avait quitté par la force des choses. Mais avec Ezeckiel les limites entre toutes les parcelles de sa personnalité et de sa vie volaient en éclats. Et c'était en train de l'angoisser, tant elle aimait cela.
Car elle ne pouvait que nier le fait qu'elle aimait partager autant de choses avec Ezeckiel. Il était un amant attentif et passionné, un homme tendre et doux, et à présent il se retrouvait face à Lily. Collègue, amant, et ... petit ami ? Cela lui semblait improbable et en même temps elle ne pouvait pas dire à Lily qu'Ezeckiel était juste un ami. Qui dormait à moitié nu dans sa chambre quand Lily n'était pas là. A dix ans l'enfant aura du mal à le croire. Elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait, mais ca la terrifiait. Inquiète, un peu sur la défensive, elle se retrouva à raconter son histoire à Ezeckiel, choisissant ses mots avec précaution. Une fois terminée elle retourne le pancake qui se trouve dans la poelle, attendant la réaction de son amant. Elle se serait facilement attendu à ce qu'il parte en courant, lui disant qu'elle débloquait complètement de lui cacher une gamine. Qu'elle n'était pas une femme normale, ou qu'il avait signé pour une relation sexuelle pas pour être psy. « C'est... Une grande nouvelle. Mais je continue de dire qu'il n'est pas ton frère. Ta fille est très jolie et m'a l'air adorable, tu peux être fière. » Stupeur. Elle se tourna vers lui et ne put s'empêcher de lui sourire. Il trouvait les mots parfait. Et étrangement elle était assez rassurée de le voir réagir de la sorte. Après tout elle aurait été blessée de le voir partir. Pourquoi  ? Sans doute parce que tu n'attends pas que tu sexe cette fois. N'importe quoi. « Elle est adorable, vraiment. Je suis incroyablement fière d'elle. » Avoua-t-elle, tout en prenant la louche pour mettre encore de la pâte dans la poêle. « Merci pour ta franchise. » Elle fit un geste de la main, comme pour signifier que ce n'était rien. Que c'était une chose normale. En réalité elle s'étonnait de se sentir plus légère après avoir parlé avec Ezeckiel de tout cela. C'était de plus en plus étrange d'ailleurs. Elle prenait vraiment du plaisir à passer du temps avec lui. Elle devrait peut être prendre du recul.

« Maman !?! » Crie de Lily depuis sa chambre. Etonnée, Anastasia fit un mouvement vers la chambre mais elle devait terminer les pancakes. La sauvant de se dilemme, Ezeckiel prit la poignée de la poêle. « Laisse moi terminer... »   « Merci. Je n'en ai pas pour longtemps. » Assura-t-elle avant d'aller vers la chambre de Lily. Sa fille était très indépendante, et depuis un an maintenant elle refusait de voir sa mère entrer dans sa chambre. Respectant son intimité, Anastasia n'allait jamais dans la chambre de sa fille. Lily était assez ordonnée pour ranger sa chambre et y faire le ménage quand elle rentrait le week-end. Alors, entendre sa fille l'appeler pour rentrer dans sa chambre c'était une chose qui n'était pas arrivé depuis plus de six mois. Elle frappa deux coups à la porte avant d'entrer, trouvant Lily devant son placard, penaude. « La tringle est tombée. » Anastasia, s'approcha, trouvant toutes les affaires de Lily par terre. Toutes ses robes, ses manteaux, ses chemisiers... « On  va mettre les affaires sur ton lit. On va devoir trier les vêtements d'été et d'hiver. Tu commence à en avoir  beaucoup trop pour que ton placard les supporte. » Rire de la gamine, alors que les deux commencent à prendre les affaires et à les poser sur le lit.
Quelques minutes plus tard, elles entendent deux petits coups donnés à la porte. Ezeckiel. Il regarde tout autour de lui, et Anastasia se rend compte qu'elle n'a même pas remarqué la dizaine de posters qui décorent la chambre de sa fille. Des posters d'Ezeckiel. Oh . merde. « Ok t'es une fan, je viens de comprendre. » Chose que la jeune femme ignorait. Elle se tourna vers sa fille qui rougissait comme une tomate. Presque aussi gênée qu'Ezeckiel lui-même. « Les pan cakes sont prêt... » Anastasia se tourna vers Ezeckiel avec un sourire aux lèvres. « On arrive. Aller, on s'occupe de sa après Lily. » Dit-elle en faisant signe à sa fille de sortir.
Cette dernière ne se fit pas prier, attendant que les deux adultes soient sortis de sa chambre pour la fermer. A clé. Elle inspira profondément et les rejoint à la cuisine où elle s'installa à table. Anastasia leur servit à boire un jus de fruit et un café pour Ezeckiel. Un chocolat chaud pour sa fille. Et un autre café pour elle. « Tu vis à Oxford maintenant ? Je pensais que c'était des rumeurs, et maman ne m'a pas dit qu'Ezeckiel Bennett travaillait avec elle. » Demanda Lily en regardant le professeur de musique. « On  ne travaille pas ensemble Lily, et j'ignorais que tu étais une telle groupie. » Dit Anastasia en mettant trois pancakes dans l'assiette de sa fille. Celle-ci leva les yeux au ciel. « Je suis pas une groupie. Je crie pas moi. Mais j'aime tes chansons dit-elle en se tournant vers Ezeckiel. Tu étais amoureux quand tu chantais ? T'es amoureux de maman ? Tu vas sortir un nouvel album ? »