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 i have to tell you something (mischen)

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Mischa Dempsey




Mischa Dempsey
ASTRAL — against the system


☆ date d'arrivée : 18/07/2015
☆ potins balancés : 1083


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MessageSujet: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyMer 9 Déc - 23:31


i have to tell you something
Eliakim & Eden
Eden sortait de l'hôpital aujourd'hui. Un sourire niais barrait le visage de Mischa alors qu'il tentait - vainement - de suivre ses cours. Il aurait été ravi d'accompagner la jeune femme, de l'aider à porter ses affaires, et de la conduire jusque chez elle, mais il avait reçu un avertissement de l'université pour son absentéisme cette dernière semaine. Avec tout ce qu'il s'était passé, il avait un peu oublié d'aller en cours. Disons plutôt qu'il avait préféré passer du temps auprès d'Eden. Et son sourire, la voir chaque jour reprendre des forces, et sourire, pétillante et pleine de vie, cela valait tous les avertissements du monde. Malgré tout, il avait une bourse pour ses études en musique, et s'il  n'allait pas en cours il risquait fort bien de la perdre. Ainsi que sa place dans l'université. Et cela il ne pouvait pas se le permettre. Alors, quand il avait reçu le mail d'alerte, il avait eut tôt fait d'aller voir Eden pour la mettre au courant. Il ne pourra pas être là pour sa sortie de l'hôpital, mais il la retrouvera dés que possible, il le promettait. Il avait aussi prévenu Angelus, et Alice pour qu'ils soient présents pour elle. Angelus lui avait déjà répondu qu'il était à l'hôpital, avec sa voiture, pour raccompagner Eden chez elle. Fort bien.

C'était la période des examens de premier semestre, et la majorité des étudiants étaient dans les révisions, ou déjà en train de stresser pour leur réussite et leur avenir. Il se sentait bien en dehors de tout cela, bien plus inquiet de savoir si Eden allait être mieux à présent, et si elle se laisserait aller à vivre pleinement son existence. Eden... Elle ne quittait plus son esprit à présent, il était comme un jouvenceau qui découvrait les filles pour la première fois après une adolescence faite de chasteté. Elle était devenue le centre de son univers. Tant et si bien qu'il s'était mis à écrire avec frénésie des mélodies où ses sentiments si étranges et contradictoires se retrouvaient et se confrontaient. Mélodie terribles, tortueuses, et parfois douce et tendre. Mélodie éphémère d'un état d'esprit mélancolique et torturé dans lequel il se trouvait. A la fois heureux d'avoir retrouvé Eden, et encore sous le choc de tout ce qu'il s'était passé. Skyzophrénie qui ne le quittait plus. Il tombait épuisé sur ses partitions, et se levait tôt pour rejoindre l'hôpital. Un rythme qui ne laissait que peu de place à tout autre chose que l'écriture et son Eden. Alors les cours il les avait oublié. Fort heureusement, à son retour il eut droit à des étreintes amicales, et plusieurs de ses camardes qui lui passèrent les cours qu'il avait raté sans lui demander autre chose que s'il allait bien ? Et Eden ? Inquiétude qui le touchait, il leur répondait avec un sourire reconnaissant qu'ils allaient bien tous les deux, et que toute cette histoire était derrière eux à présent. Ravissement sur les visages de ces personnes qui ne connaissaient même pas Eden.
La majorité des étudiants en musique sont des passionnés, qui vivent pour la musique, se fichant des ragots, et des qu'en-dira-t-on. Aucun de lui demanda si Eden était une droguée, si elle avait couché avec Aedan, ou si elle était vraiment enceinte. Bien loin de ces jugements, ils s'inquiétaient simplement de savoir si cette demoiselle - qu'ils avaient à peine entre-aperçu pour la plupart - allait s'en sortir.

Un putain de monde de bisounours. C'est avec un sourire aux lèvres que Mischa enchaina sa journée, recevant simplement un message d'Angelus pour lui dire qu'Eden était bien rentrée, et qu'elle allait bien. Sur les coups de 18h, quand il sortit des cours, Mischa sortie son téléphone et envoya un sms à Eden. Rejoins moi au Pont des Soupirs, Winchester. Dans une heure. Simplement. Sms rapide et concis. Il se mit en route tout de suite après.

Le pont des Soupirs était un lieu éminemment romantique. Il fut accueilli par le chat de l'Université, dont la bourse était déjà bien remplie - comme souvent à la période de Noël - il caressa l'animal qui repartie en roucoulant, s'assurant que ce n'était pas un inconnu ou un vile personnage. Mischa posa à terre une nappe à carreau de grand mère bien épaisse. Sur laquelle il posa une bouteille de jus de fruits, des bonbons (chamallows), et quelques autres victuailles pour une soirée réussie : cigarette, bacon, oeufs durs, frittes (du fish&chips qui se trouvait près de l'université), apple pie, sandwich à la pain de mi brioché... Et quelques autres petites choses. Pour éclairer l'endroit il alla chercher dans une petite salle près du pont, un chauffage à pétrole que le gardien d'Oxford laissait là pour les quelques solitaires. Alors qu'il ramenait l'engin, il vit qu'elle arrivait, et sourit. « Bonsoir Princesse. » Dit-il, posant l'objet avant de l'allumer, le bruit de l'intonation le faisant sursauter, puis rire. Il attendit dix secondes avant de le relâcher et de se tourner vers Eden. « Surprise ! Bienvenue chez les vivants. » Dit-il en lui montrant son petit pique-nique improvisé. La majorité de ce qui se trouvait là il l'avait acheté en sortant des cours. Il s'approcha d'Eden et lui prit les mains pour la guider vers la couverture et l'inviter à s'assoir. « Ce n'est pas parfait, je sais, mais je voulais... Marquer le coup. » Expliqua-t-il, se sentant presque stupide. Il avait souvent des idées un peu stupide, comme des plans B foireux qui ressemblaient à rien. Mais il le vivait bien.
Finalement il se tourna vers elle et repoussa une mèche de cheveux qui cachait son visage. « Comment tu te sens Eden ? »    Mon Eden... Ma douce Eden...
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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyDim 13 Déc - 22:48


   

❝I have to tell you something❞
   Mischen ♥
« Aie ! Vous pourriez faire doucement ! » Je lance un regard noir à l’infirmière qui apparemment, se fout de ce que je peux bien penser. Elle m’a enlevé cette foutue perfusion comme une brute, j’allais surement avoir un bleu. Elle me fait de dernières vérifications et je n’arrête pas de souffler, de soupirer à chaque nouveau « check » tout en levant des yeux au ciel. Elle note tout sur son foutu bloc-notes et sort de la chambre. Je ne la quitte pas des yeux tel un prédateur guettant sa proie. Une fois qu’elle est définitivement partie, je me lève et commence à emballer mes affaires. La plupart, Mische me les a apportées et je suis tellement chanceuse de l’avoir. Je ne remercierai jamais le ciel de l’avoir mis sur ma route. Je me rends compte maintenant que j’avais déjà tout ce dont je rêvais. Je l’avais lui et j’espérais qu’il allait rester encore longtemps. Je préfère un petit sac plastique avec les différents cadeaux que j’ai reçu. Peluche en tous genres, bijoux, et autres… choses étranges que je ne peux qualifier. Surement de l’art moderne. Je mets tout ce joyeux bordel dans mon sac et le ferme. Voilà, cette chambre d’hôpital peut de nouveau accueillir un autre patient. Je fais les cent pas dans la chambre stérile en attendant Angelus et jette un œil au miroir. J’ai repris du poids, mes joues sont moins creusées et je souris à ce reflet. J’ai tellement été stupide, je m’en rends compte et toute ma vie je m’en voudrais pour ce geste. Mais je dois avancer, aller de l’avant. Eden Winchester est de retour.

Angelus passe la porte et je lui saute au cou, heureuse de retrouver mon meilleur ami. Je dépose un gros baiser sur sa joue et attrape mon sac afin de me diriger vers l’accueil. Pitié je n’en peux plus des hôpitaux. Je me présente au bureau de l’accueil et une vieille dame qui a l’air d’en avoir marre de son job me parle tel un robot, sans vie, sans joie. Je jette des coups d’œil à Angelus et environ un quart d’heure après, le calvaire est finit. Je me précipité vers la sortie et prend une grande inspiration. Putain ce que c’est bon de vivre. Durant ma convalescence, j’ai eu le temps de réfléchir à toute…. Cette merde. Je veux faire une croix dessus, laisser ça derrière moi et montrer à ceux qui sont réjouie de ça que je suis bien vivante et que je reviens. Je monte dans la voiture de mon meilleur ami et je ne m’arrête pas de parler. Heureuse de le retrouver, cette constante dans ma vie. J’ai été stupide, vraiment stupide et je m’en veux d’être tombée aussi bas. Mais je repars sur de bonnes bases, entourée de gens que j’aime et qui m’aiment. Angelus me dépose et m’aide à remonter mes affaires. Je retrouve ma Lullaby, mon petit bébé. Je me mets à genoux et elle vient de suite vers moi. Elle me lèche le visage et je ris, je ne peux m’empêcher de rire. Je la serre fort contre mon cœur et la laisse repartir quelques minutes plus tard, mais elle ne me quitte et reste à mes pieds. Après s’être assurer que tout va bien, Angelus repart mais avant, je le serre dans mes bras et lui dis que je l’aime. Il ferme la porte et je suis de nouveau chez moi. Je pousse un soupir de soulagement et décide de sortir Lullaby, bien que la nuit soit déjà tombée.

Alors que je suis dans le parc à surveiller ma chienne, mon téléphone vibre, m’annonçant l’arrivée d’un SMS. Je souris lorsque je vois le nom qui s’affiche sur mon écran. Mischa. Mon Mischa. Il me donne rendez-vous au pont des Soupirs dans une heure. Mon sourire s’étire encore plus et je tape rapidement :

« Ça sera avec joie Dempsey, je savais que tu ne pouvais pas te passer de moi. »


Je remonte chez moi en vitesse et donne des croquettes à Lullaby. Puis je vais dans ma chambre afin de m’habiller plus chaudement. Et puis mes vêtements sentent l’hôpital, il faut que je prenne une douche. J’ouvre la porte de ma chambre et remarque aussitôt que mon lit n’est pas fait. Mon cœur rate un battement. La dernier fois que quelqu’un a dormi dedans c’était il y a une semaine, le jour où…. Bref. Je secoue la tête et décide de faire une lessive avec les draps. Je veux vraiment tout effacé de cette nuit-là. Puis je file sous la douche et environ 35 minutes après, je suis prête pour aller retrouver Mischa. J’ai juste enfilé un simple jean noir, pull de la même couleur et mes éternelles converses. Je mets ensuite mon blouson doublé avec de la polaire et sors dans la nuit Oxfordienne. Je marche d’un pas pressé tant j’ai hâte de le retrouver. J’arrive environ dix minutes plus tard et croise le chat de l’université, ce gros matou adorable. Je le caresse, le connaissant bien, puis poursuis mon chemin. Lorsque j’arrive, je vois Mischa avec un vieil engin permettant surement d’éclairer et de chauffer l’endroit. Je m’approche de lui et je suis accueillie par un « bonsoir princesse ». Je ris doucement et lui réponds d’un ton enjoué :

« Bonsoir mon beau Prince. »

Il se baisse ensuite afin d’allume le… truc. Il produit une intonation qui nous fait sursauter tous les deux avant de rire. Il se tourne vers moi et je pourrais mourir sous ce regard. Je m’imprègne de chaque détails de son visage si parfait. Il montre son œuvre et j’ouvre de grands yeux ébahis. Surprise. C’est le mot. Mon sourire ne cesse de s’agrandir et bordel que je suis heureuse.

« Mischa c’est… parfait. J’ai pas les mots. »


Il y a tellement à manger sur cette nappe qu’on pourrait facilement inviter dix personnes de plus. Sauf que ce n’est que lui et moi. Nous, contre le reste du monde. Il se rapproche encore plus de bien si bien que son parfum vient chatouiller mes narines. Je ne me passerais jamais de son odeur. Il me prend les mains et m’amène sur la nappe où je m’assoie en tailleur. Sa voix parait hésitante. Je relève sa tête avec une main afin de lui dire :

« Vraiment Mischa, je ne pouvais rêver mieux. C’est vraiment parfait. »

Je lui souris gentiment pour lui montrer ô combien je lui suis reconnaissante pour tout ce qu’il fait pour moi. Il tourne son visage vers moi et repousse une mèche de chevaux. J’appuie ma joue contre sa paume et ce contact me donne des frissons. Je ferme les yeux afin d’en profiter au maximum tout en l’écoutant parler. Je les rouvre, sa voix parait inquiète. Je prends son visage en coupe et le regarde dans les yeux pour le rassurer.

« Ça va mieux Mischa, ça va tellement mieux. Je… Je sais que j’ai foiré et le reste mais j’étais aveuglée par la douleur, je ne me rendais pas compte que j’avais tout ce dont j’ai toujours rêvé. Toi. »

Sur ces mots, je rapproche mes lèvres des siennes et l’embrasse tendrement. Le temps s’arrête. Le monde s’arrête de tourner. Je me détache de lui et frappe des mains, excitée par cette soirée.

« Bon ! Il y a tellement de trucs à manger ! De trucs délicieux et je ne veux rien gaspiller ! Par quoi on commence Dempsey ?»

Je ris doucement, heureuse de vivre. Heureuse d’être à ses côtés.


   
© Pando
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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyDim 3 Jan - 15:16

i have to tell you something
Mischa & Eden
Mischa ne se prenait jamais la tête, et ne se posait que rarement des questions sur les gens. Il écoutait son instinct, et le laisser le guider dans ses choix. Jamais il ne laissait sa raison prendre le dessus, vivant d'émotions. Killian lui dit souvent qu'il est trop naïf, moquant ses manières de faire et sa faculté à toujours apprécier les mauvaises personnes. Il était l'ami d'Ethan Mills après tout, un élève que personne ne semblait capable d'apprécier en dehors de Mischa. Mais il était incapable de voir la méchanceté ou la manipulation chez les autres. Il semblait être si sincère et honnête qu'il ne pouvait pas concevoir que les autres ne puissent pas l'être. Il n'avait pas grandi dans un environnement perverti par l'avarice et la jalousie. Il avait toujours été entourés de personnes vraies, franches, qui voyaient le monde sous le prisme de l'art et de la musique. Etrangement dans ce genre de milieu, il ne voyait pas de personnes capable de manipuler les autres, de les séduire pour le simple plaisir de les faire souffrir ou de les détruire.
Arrivé à Oxford il s'était bien gardé de se mêler au reste des étudiants de la haute qui s'amusaient à créer et détruire les réputations. C'était un jeu dangereux dont il ne voyait pas l'intérêt. Il était un de ces étudiants qui ne faisait pas parler de lui. On le connaissait comme le chanteur et guitariste des Dingoes, mais rien de plus. Après tout les Dingoes était surtout suivi par des étudiants de milieux modestes qui trouvaient dans le Rock un échappatoire et un défouloir. Il n'y avait pas vraiment de bourgeois pour venir passer une soirée autour d'une pinte de bière au Deepers. Il y avait des étudiants normaux , qui vivaient leur existence et suivaient leur études sans attendre rien de plus de cette endroit. Des moments entre amis, des délires d'étudiants, et un peu d'emmerde en fin de mois. Mangeant majoritairement des nouilles instantanés. C'était une vie simple, sans prise de tête. Sans jet privé, sans champagne et sans réputation. Personne n'attendait rien d'eux. Ils étaient bien trop normaux pour cela.

Alors, quand Mischa rencontra Eden, il la vit comme il voyait tous les autres. Une fille sincère, douce et qui n'avait aucune raison de mentir. Il ne s'était jamais méfiée d'elle, ou de ce qu'elle pouvait lui faire. Certes, une ou deux fois il avait donné l'impression de douter. Quand il avait entendu dire qu'elle avait couché avec Aedan, et qu'elle était tombée enceinte de son frère. Mais il en aurait plus voulu à son frère qu'à elle, la voyant comme une fille fantastique qui était la proie des mensonges et des qu'en-dira-t-on sans le vouloir. Sans doute vivait-il dans un monde de bisounours, mais il s'en fichait. Il se sentait bien avec Eden, et en l'occurrence c'est tout ce qui compte pour lui.
Alors, écoutant son coeur, et son instinct il décida qu'il devait fêter son retour dans la vie. Et prépara ce petit pique-nique improvisé. Soudainement, alors qu'il était en train de leur assurer un peu de chauffage elle arriva. Radieuse, un immense sourire sur le visage. Surprise et ravie. « Bonsoir mon beau Prince. » Il lui rendit son sourire. Il n'arrivait pas à croire qu'elle se trouvait devant lui. Cela faisait une semaine qu'il venait la voir constamment à l'hôpital. C'était libérateur de la voir debout, habillée avec autre chose que les robes d'hôpital bleue et blanche. La voir souriante, le corps libéré des machines qui suivaient son rythme cardiaque. Libre. Vivante. Il souriait, savourant l'instant.

Alors il lui présenta ce qu'il avait fait, quelque peu honteux se demandant si c'était assez pour la jeune femme. Qu'elle ne soit pas déçue. Mais son regard ému le rassura. « Mischa c’est… parfait. J’ai pas les mots. » Il s'approcha alors d'elle et replace une mèche de devant derrière son oreille. Il la regardait, se rendant compte qu'elle était bien là, vraiment là, et qu'il était à ses côtés. Il n'arrivait pas à croire que ce moment soit enfin arrivé. Après l'avoir tenue morte dans ses bras, elle était à nouveau bien vivante dans ses bras. Et il ne voulait plus jamais la laisser partir. Il voulait simplement la sentir contre lui, écouter son envie irrépressible d'être avec elle. Tout le temps.
Ils s'assirent sur le plaid qu'il avait déposé au sol, face au chauffage. « Vraiment Mischa, je ne pouvais rêver mieux. C’est vraiment parfait. » Il sourit. « Heureux que cela te plaise. » Répondit-il, ravi face à son enthousiasme. Peut être qu'elle était vraiment la femme qu'il voyait : sincère et simple. Contrairement à tout ce qu'il pouvait entendre sur elle. Cela lui semblait si éloigné de la réalité qu'il ne pouvait pas y croire, tout simplement. C'était improbable. Décidant qu'il n'était plus l'heure de se prendre la tête avec ca, il se concentra sur l'instant, et sur Eden. « Ça va mieux Mischa, ça va tellement mieux. Je… Je sais que j’ai foiré et le reste mais j’étais aveuglée par la douleur, je ne me rendais pas compte que j’avais tout ce dont j’ai toujours rêvé. Toi. » Son coeur manqua un battement et il se sentit rougir devant une telle déclaration. Les mains d'Eden sur son visage semblaient terriblement chaude, et son regard intense. Elle se rapprocha de lui, et leurs lèvres se rencontrèrent. Un baiser tendre, doux, et émouvant qui fit défaillir le jeune homme. Il perdit pied à la réalité, s'abandonnant avant de réouvrir les yeux lorsque l'instant prit fin. Putain Dempsey ...
Elle frappe dans les mains et regarde autour d'elle, faisant sursauter le jeune homme par la même occasion. « Bon ! Il y a tellement de trucs à manger ! De trucs délicieux et je ne veux rien gaspiller ! Par quoi on commence Dempsey ?» Il observe autour de lui, et prend un sac dans lequel se trouvait de quoi boire. Il prit une bouteille de soda, deux verres en plastique et en servit à Eden. Tout juste sortie de l'hôpital il allait éviter de lui faire boire de l'alcool. « Trinquons à ta sortie ? »  proposa-t-il en lui donnant le verre et en lui présentant le sien, un sourire ravie sur les lèvres. Après quoi, ayant bu une gorgée pour reposer son verre, il prit présenta le reste des victuailles. « Pour le reste... OPEN BAR mange ce que tu veux comme tu veux ! » Dit-il en prenant un apple pie pour l'engloutir d'une seule bouchée. Il la regardait, incapable de détacher son regard d'elle, heureux de l'avoir pour lui ce soir. « Que vas-tu faire maintenant Winchester ? »  Demanda-t-il en prenant un fish&Chips et dégustant les frittes.
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Eden A. Winchester




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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyVen 15 Jan - 22:53


   

❝I have to tell you something❞
   Mischen ♥
Je m’étais toujours promis de ne pas tomber amoureuse tout de suite, de ne pas m’attacher à quelqu’un alors que j’étais encore à la fac, alors que je voulais profiter au maximum de ma jeunesse. Je me l’étais promis. Et j’ai brisé cette promesse. J’ai brisé cette promesse le jour où j’ai rencontré Mischa, le jour où il est venu me voir au Deepers. Cette soirée où nous avons joué du piano ensemble, cette soirée où j’ai découvert un être humain formidable, génial. Il est arrivé dans ma vie comme un boulet de canon que je n’ai pas pu arrêter. Alors que je me battais avec mes démons, il est apparu et c’est comme si, d’un coup, je volais. Il me faisait voler, chaque moment avec lui était comme une aventure. Et cette soirée et la meilleure soirée de toute ma vie. Il m’a vu comme je l’étais, il n’a pas fait attention aux rumeurs et autres articles. Il m’a vu moi. Eden Winchester, la fille paumée qui ne savait plus où elle allait ni ce qu’elle faisait. Et pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissante. Puis plusieurs jours de vide, seuls quelques SMS qui me remontaient le moral. Vient alors Halloween. Notre premier baiser. Mes lèvres s’en souviennent encore. Soirée qui m’a encore plus rapprochée de lui, soirée qui marque une seconde étape dans notre histoire. Puis il y a eu le jour du djembé et des pancakes. Ce jour-là. Le jour où j’ai tout fait foiré, le jour où j’ai tout gâché. Lâcheté. Mais il m’a sauvé et j’ai su, quand je l’ai vu à mon réveil, qu’il était là. Qu’il l’avait été depuis cette soirée au Deepers.

Et nous voilà maintenant, au Pont des Soupirs, pour un pique-nique sous les étoiles. Encore une de ces idées dont lui seul avait le secret. Il avait le don de m’étonner, de me faire me sentir bien alors que je reviens de la Mort, ce monde froid, emplie de ténèbres. Je lui dois la vie, je ne pourrais jamais assez le remercier. Il est devenu tellement important dans ma vie, je ne me vois plus sans lui. Je sais, ça fait cliché, film américain mais je m’en fous. Je m’en fous parce que c’est la vérité. Je le vois comme ça, je le vois comme un Héros, mon Héros. Il m’a redonné l’envie de vivre, de profiter de chaque instant, de profiter avec lui. Chaque fois que je le voyais, j’étais obligée de sourire. Il était la raison de son sourire et c’est certes très niais à dire, mais c’est vraiment le cas. J’aime être niaise finalement, ce n’est pas si terrible. Il ne faudra pas que ça dure, mais ce n’est pas déplaisant. Surement déplaisant pour les autres mais pour moi ça va. C’est fou comme l’amour peut vous changer n’empêche. Je prêchais les coups d’un soir, le fait de ne jamais se poser et voilà où j’en suis. Un diner romantique sous les étoiles. Et je préfère ça. Le bonheur est la meilleure des drogues, le plus pur des alcools. Et je me rendrai ivre de bonheur du moment que je suis avec Mischa. Je veux découvrir cette nouvelle vie avec lui, à ses côtés.

J’aimais lorsqu’il replaçait une de mes mèches de cheveux, chaque contact m’électrisait et me faisait un peu plus sourire. Il ne cesse pas de me regarder, surement pour se rassurer que je suis bien là, avec lui, sous un milliard d’étoiles. On s’assoit près du chauffage qui me réchauffe doucement bien que je n’ai pas particulièrement froid. Mais cela me fait du bien quand même. Son sourire est tellement beau, tellement précieux. Je ne veux jamais le voir disparaitre. Je veux le voir sourire tous les jours, le voir me sourire.

« Ça ne pouvait que me plaire, je ne comprends pas que tu aies pu douter là-dessus. »

Et je suis sincère, tout ceci est parfait. Tellement parfait, je n’en mérite pas tant. Puis je me lance dans une déclaration. Ce n’est pas un « je t’aime », je ne sais pas si je pourrais le dire, mais c’est important et ça compte pour moi. Je prends son visage entre mes mains pour l’embrasser tendrement afin d’accompagner mes paroles. Je ne sais pas ce qu’il me prenait, je ne sais pas comment j’ai pu à ce point changer. Mais il m’a changé, et en bien. Il m’a fait découvrir que finalement, ce n’est pas si mauvais d’aimer quelqu’un et de se sentir aimée en retour. Retour à la réalité, la bulle dans laquelle je nous étais mis éclate lorsque je frappe mes mains, étonnée de tant de nourriture et pressée de goûter à tout. Je me rends alors compte que j’ai terriblement faim. En même temps, après une semaine de repas d’hôpital… Mischa observe les différents aliments et jette son dévolu sur une canette de soda. Il remplit deux verres en plastique puis il m’en tend un, tout sourire. Je lui souris en retour et réponds :

« Trinquons à ma sortir, trinquons à toi, trinquons à la Vie. »


Puis nous buvons. Le soda est frai et je le sens passer le long de ma gorge. Mais ça me fait du bien, tellement de bien. Il me dit ensuite que c’est Open Bar, ce à quoi je réponds :

« T’aurais jamais dû me dire ça, je vais tout engloutir tellement je meurs de faim. »

Il prend une apple pie tandis que moi je me jette sur un sandwich. La première bouchée me fait lever les yeux au ciel tellement il est délicieux. J’adore les sandwichs, surtout ceux au pain de mie. Je sens le regard de Mischa sur moi et je m’arrête de manger, les joues pleines. Je le regarde surprise, ris, m’étouffe à moitié, me frappe sur la poitrine afin de faire descendre ce foutu bout de pain de mie, bois deux gorgées de soda puis finis le sandwich plus tranquillement. Je ne peux m’empêcher de le regarder aussi, je lui dois tellement… Et je suis tellement heureuse d’être là, à ses côtés. Sa voix me ramène sur Terre alors que j’étais perdue. Ce que je vais faire…. Je prends à mon tour un fish&chips, commençant par déguster les morceaux de poisson pané.

« Pour être honnête, je n’en sais rien… Je vais reprendre les cours je pense. Pas tout de suite, mais je vais les reprendre. Vers février peut-être. »


Je m’arrête, réfléchis, et pose mes yeux dans les siens. Un ange passe. Je me reprends et prends mon courage à deux mains. Allez Winchester, enlève ta putain de fierté.

« Mais je sais une chose. Je veux être avec toi Mischa… Je sais que c’est absurde et tout et tu vas surement me rire au nez mais je… »

Incapable. Je suis incapable de finir ma phrase. Je baisse la tête vers mes frites et en picore trois-quatre, attendant qu’il me réponde. Ou qu’il s’enfuit. Je n’en revient pas que je viens de dire ça.



   
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Mischa Dempsey




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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyJeu 21 Jan - 21:42

i have to tell you something
Mischa & Eden
Tomber amoureux c'était bon pour les autres. Comment pouvait-il désirer vouloir être amoureux ? Durant des années il avait eut l'impression de ne pas exister, de n'être que l'ombre de son frère, rien de plus. De n'être que le frère d'Aedan , celui qui lui ressemblait ou l'autre . La première fois qu'une fille lui a plu elle l'a embrassée avant de lui murmurer le nom d'Aedan. La première fois qu'une fille lui a plu elle ne savait même pas qu'elle était avec lui. Son coeur brisé, mais pas autant que sa fierté qui en prit un coup. Il sut qu'il n'existait pas face à Aedan, et qu'aucune fille ne le choisirait face à lui. Alors il décida de ne pas tomber amoureux, de simplement profiter de ce que les femmes voulaient bien lui apporter. De couleur avec celles qui le voulaient, entre amis la majorité du temps. Parce qu'il n'était pas un connard sans émotion et sans âme qui baisait de pauvres filles droguées ou alcoolisées pour son propre plaisir. Toujours consentantes, toujours conscientes. C'était une règle d'or. Et toujours le petit déjeuner ! Habitude qu'il avait mis en place à mesure du temps. Parce que ca ne se fait pas de virer une fille de son lit au milieu de la nuit, et encore moins de la laisser partir le ventre vide. Le sexe était un jeu pour lui. C'était une manière de passer du bon temps. Rien de plus. Pas d'amour. Juste un plaisir comme un autre.

Jamais il n'avait eut à faire la cour à une fille. Ou même à la draguer. Comme le disait Killian : T'es un guitariste et un chanteur mec, tu peux toutes les avoir ! Mais il ne les voulait pas toute, il n'en voulait qu'une. Et cela il ne l'avait réalisé que récemment. Quand il avait passé cette journée parfaite avec Eden. Quand il l'avait retrouvée morte sur le toit de l'Observatoire, sous les étoiles blafardes. Alors il avait su qu'il la voulait elle. Qu'il était déjà perdue, dans le regard bleu d'Eden. Sous son sourire, et son rire cristallin. Il avait prié le ciel pour la première fois de sa vie, suppliant les étoiles de la lui laisser, de ne pas la reprendre encore. De lui faire confiance, qu'il saura la rendre heureuse. Il ne savait pas comment, mais il était sûr d'une chose : pour elle il était prêt à tout.

Alors il se retrouvait là, à organiser un pique-nique à la con dans le pont des Soupirs, un radiateur à pétrole en cuise de chauffage, sur un vieux plaids, des sodas et des chips pour seul repas. C'était ridicule. « Ça ne pouvait que me plaire, je ne comprends pas que tu aies pu douter là-dessus. » Il sourit, touché par ses mots, rassuré en un sens. Peut être qu'il n'était pas si mauvais que cela à ce jeu-là. Au jeu de la drague. Peut être qu'il lui faisait la cour comme elle aimait, et peut être qu'un jour elle verra qu'il... Il lui proposa de boire à sa santé, et lui donna un soda sans alcool. Il ne voulait pas abuser ce soir. Ni alcool ni drogue. Pas pendant un temps, pas alors qu'elle sortait tout juste de l'hôpital. « Trinquons à ma sortir, trinquons à toi, trinquons à la Vie. » Il trinqua avec un plaisir non dissimulait. Il commençait à se détendre, profitant de l'instant présent, du fait d'être aux côtés d'Eden sans se prendre la tête. Il ne se prenait pas la tête, se laissant glisser sur le temps, comme sur une vague. La vie était faite d'instants présents, et il entendait en profiter glorieusement. Trinquons à la vie à tes côtés, Eden. pensa-t-il alors qu'il but une gorgée de son soda. Enfin il l'invite à se servir, à manger ce qu'elle veut. Elle y a bien le droit à voir le poids qu'elle a pu perdre. Il ne l'avait pas vraiment remarqué, sans doute mettant inconsciemment cela sur le compte du stress ou des cours. De la vie simplement. Mais il ne doutait pas qu'Eden s'auto-détruisait à coup de soirée alcoolisée et de drogues dures. Alors s'il pouvait lui faire bouffer tout ce qu'il pouvait, il le ferait avec plaisir. « T’aurais jamais dû me dire ça, je vais tout engloutir tellement je meurs de faim. » Il rit, et lui tendit plusieurs plats pour qu'elle se fasse plaisir, avançant vers elle les Fish&Chips, les gâteaux, et les bonbons qu'il avait apporté.

Enfin, il en vint à lui demander ce qu'elle allait faire. C'était peut être trop tôt, il n'en savait rien, mais il voulait savoir. Qui voulait-elle être à présent ? Et surtout, est-ce qu'elle l'autoriserait à faire partie de sa nouvelle vie ? Sa seconde chance ? Il se demanda un instant ce que cela faisait, quand on voyait la mort d'aussi près. Il avait lu beaucoup de choses à ce sujet. Des romans, de survivants qui étaient revenus de loin. Est-ce qu'on voit sa vie défiler ? Est-ce qu'on est en paix ? Est-ce qu'on voit les choses plus clairement ? Est-ce que tout simple plus facile après ? Il aurait des dizaine de questions du genre à lui poser mais, il a peur de faire un faux bas, et de dire quelque chose qui lui ferait perdre son sourire. Comme maintenant. Bien joué Mischa, vraiment ... Pauvre con. « Pour être honnête, je n’en sais rien… Je vais reprendre les cours je pense. Pas tout de suite, mais je vais les reprendre. Vers février peut-être. » Silence. Elle se tourne vers lui, et il la fixe, la bouche pleine de frittes. Il arrête de mâcher, comme prit en flagrant délie et alors qu'elle parle il reprend son mouvement, et avale sa bouchée. « Mais je sais une chose. Je veux être avec toi Mischa… Je sais que c’est absurde et tout et tu vas surement me rire au nez mais je… » « Je t'aime. » Surprise. Il sursauta face à sa propre déclaration, rougissant soudainement tant et si bien que même ses mains devenaient rouges. Il s'embourba et baissa le regard, pour le glisser sur ses mains qui jouaient avec la bouteille de coca. La faisant aller de droite à gauche, jouant avec le liquide qui se trouvait à l'intérieur. Geste hystérique, stressé. Il se mit à rire, très gêné, vraiment très gêné.
Pas que ce ne soit pas vrai, mais il ... il sait pas. Il ne pensait pas que ca lui échapperait avec autant de facilité, comme pour terminer la phrase d'Eden. Il se sentait con. Terriblement con. Il devait... il devait dire un truc. Maintenant. « Je... Euh... J'ai entendu dire que le nouveau délire sur internet c'était de mélanger du coca avec du » Drame. Il ouvrit sa bouteille de Coca qui implosa presque, les éclaboussant. Il cria sous la surprise, et resta sans rien dire alors que la bouteille avait vidé la moitié de son contenu sur eux. Il se tourna vers Eden et sourit, désolé. « ... J'aurai pas dû dire ça. Je suis désolé ça... m'a échappé. Mais sache que... je resterai. Vraiment. Je te l'ai promis. » Dit-il finalement, décidant qu'il devait assumer. Après tout, c'était dit.

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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyDim 31 Jan - 1:22


   

❝I have to tell you something❞
   Mischen ♥
Il faut que je lui dire. Il faut que je lui avoue qu’il est devenu le centre de mon univers, mon bonheur, la meilleure partie de moi. Mais je n’arrive pas à trouver les mots justes, je n’arrive pas à formuler les pensées qui se bousculent dans ma tête. Alors je mange, je ris, je fais comme si rien ne me préoccupe alors je crève d’envie de lui crier mon amour. Mischa est celui qui me complète, on a tellement de points communs, c’est hallucinant. On m’aurait dit que je tomberai amoureuse un jour, j’aurai ris au nez de celui qui m’aurait dit ça et je me serais bu une dizaine de shot, tout en riant. Ce n’est pas genre. Ça ne l’était pas du moins. Mais l’amour vous tombe dessus sans que vous ne vous en rendiez compte. C’est imprévu, mais tellement beau, tellement agréable. Je fuyais l’amour, je me cachais, ne voulant pas devenir comme toutes ces personnes qui deviennent chiantes à mourir en étant amoureuses. Mais elle m’a trouvé et je ne peux plus me cacher. Je suis à découvert. Et malgré tout ce que j’ai pu dire, dieu que c’est bon de se sentir aimée et d’aimer en retour. J’ai l’impression de renaitre, de découvrir des sensations nouvelles. C’est indescriptible. Et soudain, le temps s’arrête entre nous. Je n’entends plus le bruit du chauffage, je n’entends plus le vent qui faire bouger doucement les feuilles, je n’entends plus les bruits de la nuit. Je n’entends que ses mots. Ses mots qui viennent compléter ma phrase. Ses mots muets que je n’ai pas su dire.

« Je t’aime ». Il l’avait dit. Il avait fait le premier pas. Mon dieu. Ses mots résonnent dans mon esprit, s’entrechoquent, parcourent mes veines, excitent mes terminaisons nerveuses. Tout mon corps est en ébullition et je ne sais pas quoi dire. Je rêvais de dire ces trois petits mots, d’enfin de me mettre à jour devant lui mais je n’ai pas réussi, la fin de ma phrase était restée en suspens, mes derniers flottant au-dessus avant que ceux de Mischa n’apparaissent. Au fond, un « je t’aime », ça peut paraitre courant pour beaucoup, des petits mots de la vie de tous les jours mais pour moi, c’est tout nouveau et je ressens enfin cette douce chaleur lorsqu’ils nous sont adressés. Il me les avait dit à moi, Eden Winchester, sous cette nuit étoilée et froide. Et il rougit aussi, ce qui montre son embarras. Et moi je le regarde, clignant des yeux à plusieurs reprises afin de m’assurer que je ne rêve pas ou que je ne sois pas encore dans le coma. Il m’avait dit « Je t’aime » et je n’arrivais pas à le croire. C’est aussi rare pour lui que pour moi apparemment. Puis son rire me sort de mes pensées et est contagieux. Nous voilà donc, riant comme deux échappés d’asile, au milieu de mets divers, en dessous d’étoiles qui doivent bien rire aussi. Handicapés des sentiments, apeurés par l’Amour.

Je le vois joué avec la bouteille de coca, des larmes perlant aux coins de mes yeux. Pour une déclaration, c’est une déclaration. Bordel je ne devrais pas rire. Je devrais lui dire que je l’aime moi aussi. Mais non, je n’y arrive pas. Je m’arrête de rire alors qu’il me parle d’un truc sur Internet et je réalise trop tard. Tout s’assemble bien trop tard dans mon esprit.

« Mischa non n’ouvre pas ! »

Trop tard. Beaucoup trop tard. Nous voilà trempés de soda. Il avait crié de surprise, je n’avais pas eu le temps de le faire. Je sens des gouttes de Coca couler sur mon visage, dans mon dos, dans mes cheveux. La situation est en train de tourner au ridicule, on pourrait croire à une scène d’une sitcom ridiculement drôle. J’essore mes cheveux et les remonte en un chignon-bordel. Il se tourne vers moi, souriant, un air désolé sur le visage. Je ne peux m’empêcher de lui sourire tant il est adorable. Il s’excuse pour ce qu’il a dit et j’ouvre la bouche sous la surprise avant de la refermer, levant les yeux les yeux au ciel. Déclic. Je me rends que c'est à ce moment que je dois agir, lui dire ce que je ressens. Alors je me penche vers lui, pose une main sur sa joue et l’embrasse. Un baiser tendre, doux, aussi léger qu’une plume. Je m’éloigne un peu et le regarde dans les yeux afin de lui dire :

« Mischa Dempsey, que vais-je faire de toi ? N’ose même pas retirer ces mots. Tu les as dit, ils m’appartiennent, je les garde. Pour toujours. »

Je me stoppe un instant, repoussant une mèche de cheveux qui tombait sur son front.

« Je t’aime. Tu n’as pas idée comme je t’aime. Et je me fous de paraitre niaise parce que c’est la pure vérité. »

Je ne détache pas mes yeux des siens, je veux lui montrer que je suis sincère, que je pense ces mots. J’avais enfin pris mon courage à deux mains, je lui avais enfin dit et je me sentais incroyablement bien. Je souris comme une débile et secoue légèrement la tête. On est trempés, le soda avait giclé partout et dans peu de temps, on allait coller mais je m’en fous. J’étais bien avec lui et pour une déclaration, elle allait rester dans les mémoires. On a toujours été comme ça, depuis le début, on n’a jamais fait les choses normalement. Je tourne légèrement la tête et aperçoit un gâteau au chocolat qui a échappé au geyser de coca. Je le prends découpe des parts et dis à Mischa :

« Bon, on aura sauvé ça au moins. Tu veux une part ? Bien sûr que tu veux une part ! »

Je lui en mets une dans les mains, ne lui laissant pas le temps de réfléchir. C’était redevenu comme avant, plus de tension ou de panique ou je ne sais quoi. On était nous et c’est tout ce qui comptait. Et j’ai la ferme intention de rester un moment avec lui, sous ce ciel aux milliards d’étoiles.



   
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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyMer 3 Fév - 22:57

i have to tell you something
Mischa & Eden
Il ne disait pas je t'aime aux filles. Sauf à ses amies, mais sans doute cela n'avait pas la même importance, la même résonance. Il ne disait pas je t'aime parce que Mischa ne savait pas mentir. Il était sorti avec des filles, il avait couché avec la même fille plusieurs fois, et il avait même aimé passé du temps avec certaines filles. Mais elles n'étaient que cela dans son esprit. Des filles, parmis d'autres. Des connaissances, du bon temps, du plaisir. Il n'était pas le genre de connard à prendre les filles pour des jouets ou des objets sexuels, bien au contraire. Mais il ne savait pas tomber amoureux. Il riait, leur offrait du bon temps, et pouvait même aimer être à leur côté. Son coeur ne battait pas plus vite pour autant, et il ne se sentait pas devenir rouge ou être incapble de penser avec cohérence. Il restait constamment lui-même. Aucune fille n'avait jamais été capable de lui faire tourner la tête au point qu'il s'oublie lui-même. Aucune fille n'avait été capable de le retenir quand il avait décidé de partir parce qu'il en avait envie. Aucune fille. Jusqu'à aujourd'hui.
Mischa Dempsey n'était jamais tombé amoureux. Il avait eu un crush à quinze ans. Mais son égo avait été blessé bien plus que son coeur quand elle l'avait appelé Aedan, preuve que son affection n'était pas réelle. Jamais une fille n'avait pris autant d'importance dans sa vie qu'Eden Winchester. Il avait dû mal à y croire, et pourtant tous les signes étaient là : il ne pouvait pas passer une journée sans penser à elle. Elle était sa première pensée le matin, et il s'endormait en s'imaginant à ses côtés. Elle lui faisait tourner la tête, tant et si bien qu'il en devenait stupide, incapable de réfléchir avec cohérence. Il était capable de rougir à cause d'un simple regarde de sa part. Il avait écrit une chanson pour elle. Il l'avait sauvé, priant pour la première fois de son existence, prêt à donner son âme à la place de celle de la jeune femme pour qu'elle lui revienne. Son coeur se serrait quand elle parlait avec sérieux, et battait plus vite quand elle s'approchait pour l'embrasser. Ses baisers étaient capables de le transporter dans un autre espace temps. Il était perdu, définitivement. Il était amoureux, irrémédiablement.

Et il se sentait terriblement con, alors que le silence de la jeune femme suivait sa déclaration. Est-ce que c'était trop tôt ? Est-ce qu'il aurait dû la fermer ? Naturel comme il l'était il n'aurait pas pu s'en empêcher, mais il pouvait le regretter. Tout comme il allait regretter de jouer avec cette putain de bouteille de Coca : « Mischa non n’ouvre pas ! » Trop tard. Comment est-ce que les choses avaient pu prendre une telle tournure ? Il regardait les choses s'enchainer autour de lui sans être capable de l'arrêter. Il grimaçait, et finalement quand tout sembla se calmer, il se tourna vers elle, et tenta d'arranger les choses. Maladroitement. Bien trop maladroitement. Le regard lumineux d'Eden l'arrête, et elle se penche pour le faire taire, l'embrassant rapidement. Arrêt cardiaque. . « Mischa Dempsey, que vais-je faire de toi ? N’ose même pas retirer ces mots. Tu les as dit, ils m’appartiennent, je les garde. Pour toujours. » Elle vient retirer une mèche qui est tombé devant le regard de Mischa. Il retient son souffle, la regardant droit dans les yeux. Incapable de croire que c'était en train de se passer. Heureux simplement qu'elle accepte ses mots, que cela ne la fasse pas fuir. Après tout, qui pouvait se vanter d'avoir fait succomber Eden Winchester ? Il en avait tant entendu à son sujet, elle semblait intouchable. Elle semblait si indépendante que personne ne pouvait s'emparer de son coeur. Il y en avait même qui doutait qu'elle en eut un. Mais Mischa n'en faisait pas parti.
Quand il se perdait dans le regard d'Eden à cet instant il avait presque l'impression de voir son coeur battre, son âme lumineuse briller dans ses pupilles. Empli d'une émotion qui transportait le coeur du jeune musicien. Il aurait aimé arrêter le temps, se souvenir de chaque détail de cet instant. Mais il passa, lui échappant, alors qu'Eden parla d'une voix tendre. « Je t’aime. Tu n’as pas idée comme je t’aime. Et je me fous de paraitre niaise parce que c’est la pure vérité. » Il se perd dans son regard. Sincérité qui lui étreint la gorge. Elle l'aime ? Elle m'aime ? Si la déclaration fait monter une chaleur qui rougit sa peau, il n'arrive pas à y croire. Niaise, ils le sont tous les deux à n'en pas douter à cet instant. Mais il s'en tape complètement. Il la regarde, et il l'entend encore le lui dire. Je t'aime. Il ne peut pas le croire. Eden Winchester est amoureuse de lui ? Eden est amoureuse de lui. Tout comme il l'aime. Il ne peut détacher son regard d'elle, ouvrant la bouche pour dire quelque chose mais incapable de parler. Sous le choc, profitant de ses mots qui lui appartiennent à présent.
Elle se tourne cependant, lui échappant. Lui n'y arrive pas. Il l'entend, de loin. « Bon, on aura sauvé ça au moins. Tu veux une part ? Bien sûr que tu veux une part ! » Il sourit. Un sourire immense qui prend la moitié de son visage. Un sourire de gamin le matin de Noël. Il se retrouve soudainement avec une part de gâteau dans la main, mais il s'en fout. Il la regarde et alors il réalise. « Tu m'aimes ? »  Demanda-t-il avec un ton joyeux, question qui n'attendait pas de réponse, car après tout il la connaissait. Une manière de s'assurer qu'il a bien entendu. Comme un enfant qui vient d'apprendre le voyage et qui s'exclame on va à Disney World ? . Eden est son Disney World. Eden c'est son World. Eden est son tout.

PUTAIN JE L'AIME ! Son cerveau vrille, il se met à rire, et vient l'embrasser violemment, son corps enveloppant le sien. Son coeur tape si fort qu'il vrille son esprit. Il l'embrasse passionnément, violemment. Avant de la lâcher, essoufflé. « Tu es ... On est ensemble officiellement du coup maintenant ? »  Question conne. Evidemment, mais il est bien trop heureux à cet instant pour s'en formaliser. Il sourit, comme un crétin, incapable de la lâcher des yeux. Il réalise alors qu'il ne reste pas grand chose à manger autour d'eux. Son morceau de gâteau est sur le plaid, survivant de la catastrophe qu'il a mit en place. Il s'en saisit et en croque un morceau. « Je ne vais plus de lâcher maintenant Eden. Je sens que tu vas me rendre bien trop accroc. »  Dit-il en clignant de l'oeil, un air entendu sur le visage. Ca n'avait aucun sens. Mais il s'en fout, il est heureux simplement... Puis une inquiétude le saisit, et il perd un peu son sourire. Gêné. « Eden... Est-ce que je... Est-ce que tu m'autoriserais à venir chez toi... Ce soir ? Ca me rassurerait d'être à tes côtés. » Après tout elle venait de sortir de l'hôpital, et la savoir seule, l'inquiéter. Terriblement.
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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptySam 13 Fév - 18:19


   

❝I have to tell you something❞
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Jamais je n’avais dit « je t’aime » à quelqu’un par amour. Ce n’était pas mon genre, tellement pas. Je n’avais pas l’habitude de ressentir, je n’avais pas l’habitude d’aimer. En réalité, je ne savais même pas de quoi l’amour était fait. Des câlins ? De douces paroles ? Des cadeaux ? Je ne savais que ce que je voyais dans des films ou séries cul-cul devant lesquelles je rigole. Avant, je couchais, je baisais sans aucun putain de sentiment en étant tellement défoncée que je ne m’en rappelais plus dès le lendemain. Bien évidemment, on m’a déjà dit des « je t’aime » à la pelle. Des mecs qui étaient juste amoureux de mon corps, de ma vie de débauchée ou de mon argent. Ils n’étaient pas réellement amoureux, bien évidemment que non. Ils étaient simplement amoureux à l’idée de recoucher avec moi, amoureux à l’idée que je puisse les emmener dans des clubs selects. Mais ils ne savaient pas que je n’étais pas le genre de fille qui tombe amoureux d’un « je t’aime » prononcé après une nuit de sexe dans une maison étudiant merdique. Mais tout ceci était avant Mischa, avant que je découvre ce qu’est vraiment l’amour. Je suis tombée amoureuse de lui au fil des jours, au fil des SMS, des sorties. Au fond, je l’ai aimé depuis le début. Seulement je m’en suis rendue compte bien trop tard.

Mischa Dempsey a pris une place tellement importante dans ma vie. Et j’ai constamment besoin de lui, de sa voix, de ses étreintes si chaleureuses. Il m’avait sauvé la vie, il était mon ange gardien, mon héros. Et je ne pourrais jamais assez le remercier. Mais nous étions là, sous cette voute étoilée et il a dit ces trois petits mots. Ces mots qui ont provoqué un électrochoc en moi, me faisant réellement prendre conscience que moi aussi je l’aime. Je ne veux plus passer un seul jour sans lui. Sauf que je n’ai pas su lui répondre de suite, j’étais étrangement obnubilée par cette bouteille de soda se balançant entre ses mains. Mais avant que je ne puisse réagir, avant que ma voix lui arrive aux oreilles, on a reçu une véritable pluie de Coca-Cola. Ruinant les quelques mets se trouvant à proximité du geyser. Et c’est à ce moment que j’ai décidé de lui dire que je l’aimais, me perdant dans son regard comme j’aimais le faire. Et il se perdait lui aussi dans le mien. Je ne le quittais pas des yeux, je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas qu’il m’échappe. Et plus que tout, je le voulais à mes côtés pour un bon moment.

Je le vois rougir alors que je lui dis ce que j’ai sur le cœur et je n’en souris que d’avantage. Je vois qu’il essaye de répondre mais aucun son ne sort de sa bouche. Je continue de lui sourire tendrement puis je brise le silence en lui proposant une part de gâteau. Enfin je le force à prendre une part. Puis un sourit fend son visage en deux, faisant louper un battement à mon cœur. Et il me demande confirmation, d’un ton extrêmement joyeux qui me fait rire. Mischa me fait rire.

« Je t’aime. »

Je le dis en riant doucement devant son visage si enfantin. Jamais je n’ai été si sincère en disant quelque chose. Je l’aime, dieu que je l’aime. Alors que je me perdais dans son regard, encore une fois, un rire éclate dans le silence de la nuit oxfordienne, son rire, et j’affiche un visage d’incompréhension. Mais bientôt mon rire fait écho au sien et avant que je ne réalise, Mischa me plaque au sol et m’embrasse avec passion comme s’il vérifie que je suis bien là avec lui. Je ris doucement contre ses lèvres puis je luis rends passionnément son baiser. Je me fous que mes cheveux trempent dans des restants de nourriture, je me fous que mes vêtements sont trempés de soda. Je suis avec celui que j’aime, allongés sous les étoiles. Il me lâche, essoufflée, et je me redresse, dans le même état que lui. Je ne m’arrête pas de sourire.

« On l’est. Officiellement, envers et contre tous. »


On doit avoir l’air de deux crétins à se regarder en souriant, ne pouvant détacher les yeux l’un de l’autre. Des idiots amoureux. Cette sensation me fait planer tellement haut, la meilleure des drogues est très certainement l’amour. Il regarde ensuite autours de nous, réalisant sans doute qu’il ne reste rien de son piquenique, si ce n’est que sa part de gâteau. Il la prend et croque un morceau puis il me dit qu’il ne ma lâchera plus, accompagnant sa déclaration d’un clin d’œil. Je le prends par le col afin de le rapprocher doucement de moi et lui dis :

« J’espère bien que tu ne lâcheras pas, plus jamais. Et si tu pars, je te retrouverai et je t’enchainerai dans ma cave »

Je feins une moue menaçante en plissant les yeux puis rigole de mon ridicule avant de l’embrasser doucement. Je me recule et lui souris. Mais je remarque ensuite qu’il perd son sourire et qu’il a l’air gêné. Je le regarde en fronçant les sourcils, ne comprenant pas. Puis il parle et je me détends. Ce n’était que ça.

« Ce soir, demain, après-demain, reste chez moi, avec moi. Je me sens en sécurité quand tu es là. C’est con hein ? Mais s’il te plait Mischa, ça me ferait plaisir que t’habites avec moi. »

J’avais peur d’accéléré les choses, j’avais peur d’aller trop vite mais je voulais qu’il reste avec moi.

Je me lève ensuite, regardant le massacre au soda d’en haut. Le vent commence à se lever et un frisson me parcourt. Je suis trempée et le vent n’arrange rien. Alors je lance à l’intention de Mischa :

« Ça te dirait qu’on rentre et qu’on continue de manger et parler chez moi ? Je dois avoir des trucs dans mon frigo, il me semble qu’Angelus a fait les courses. Et puis j’ai froid. »

Je ressers mon blouson autour de moi et me rapproche un peu plus du chauffage, attendant la réponse de Mischa. Je rêve d’une douche chaude puis d’un chocolat chaud devant ma télé avec Mischa qui est devenu officiellement mon petit copain. Je pense mettre un bon bout de temps avant de me faire à cette idée.



   
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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyMer 17 Fév - 23:15

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« Je t’aime. » Elle l'aime. Elle l'aime. Il l'aime et elle l'aime. Ils s'aiment. Son cerveau a griller, définitivement. Il n'arrive pas à penser à autre chose. Eden était arrivée dans sa vie sans qu'il ne sache qui elle était, et sans qu'il s'y attende. Soudainement, suite à une soirée au Deepers, elle était là. Parce que ce soir-là au lieu de retrouver ses pseudo-groupies il avait été à une table isolée pour parler avec cette fille si étrange. Pourquoi ? Pourquoi cette fois-là avait il décidé de ne pas aller se faire aduler ? Comme le lui disait souvent Killian, il était le guitariste d'un groupe de rock, autant dire que son sex appeal marchait tout seul. Fort heureusement parce que Mischa était extrêmement nul pour draguer. Il ne savait pas jouer de ses charmes, parler de sexe avec ... subtilité, ou même dire à une fille qu'elle était magnifique avec des tournures de phrase poétique. En général il regardait une fille et un simple sourire, et un regard un peu trop ... attentif suffisait à parler pour lui. Il ne savait pas parler aux filles, en tout cas pas de l'amour.
Mais il était doué en amitié, c'était une chose évidente. Il avait beaucoup d'amies, bandantes (selon ses proches) pour la plupart, mais il ne voyait pas cela. Il voyait les délires, les rires, les sourires, les défis, les moments passés à faire n'importe quoi, et à vivre comme des enfants. Mischa n'était pas un adulte. Il réagissait et vivait comme un enfant.

Et encore là, alors qu'il se trouvait devant Eden il avait les réactions d'un adolescent pré-pubère qu'une fille regardait pour la première fois. Il parlait de petit amie et il ne savait pas le dire autrement avec plus de classe. Les autres le disaient avec classe. Pas lui, lui il le disait avec toute sa naïveté. « On l’est. Officiellement, envers et contre tous. » Il l'embrasse, encore et encore. Tout excité à l'idée qu'ils sont un couple, qu'ils sont ensemble. Qu'elle est sa petite amie. Eden Winchester est sa petite amie, et ca lui semble improbable. Lui qui ne savait pas draguer, qui ne se faisait pas remarquer, était le petit ami d'une des filles les plus connues d'Oxford. C'était la fille qui ne tombait pas amoureuse, qui faisait sa vie sans s'accrocher. Et elle était sa petite amie ? il était en train de rêver c'était sûr et dans ce cas il ne voyait pas pourquoi il ne pourrait pas en profiter au maximum. Et l'embrasser, à pleine bouche, savourant l'instant qu'il passe l'un avec l'autre. Il ne veut pas la lâcher, il désire rester avec elle. Contre elle. « J’espère bien que tu ne lâcheras pas, plus jamais. Et si tu pars, je te retrouverai et je t’enchainerai dans ma cave » Il se met à rire, s'imaginant attaché dans une cave noire, à la merci des désirs d'Eden. Il lui sourit, croisant son regard avec un air pseudo-sexy qui ne lui convient pas vraiment. « Ne me cherche pas, Winchester, ca pourrait peut être me plaire... » Oui, pourquoi pas. Ou pas. Passons.
Timide, intimidé, il lui demande alors s'il peut rester avec elle cette nuit. Et les suivante, peut être. L'angoisse est toujours quelque part en lui cachée, et jusqu'à maintenant elle était à l'hôpital, elle ne risquait rien. Revenue dans son quotidien elle risquerait de... enfin non. Elle est guérit, peut être mais le souvenir est encore trop présent dans l'esprit de Mischa. Il a besoin d'un peu de temps. De temps, de confiance, et d'elle. Il a besoin d'être avec elle, constamment. Ou en tout cas le plus souvent possible. « Ce soir, demain, après-demain, reste chez moi, avec moi. Je me sens en sécurité quand tu es là. C’est con hein ? Mais s’il te plait Mischa, ça me ferait plaisir que t’habites avec moi. » Con ? Non. Il réfléchit à la proposition. Il ne vivra pas chez elle, il ne veut pas brusquer les choses, aller trop vite, et faire n'importe quoi. Mais pour un temps, sans doute il peut y poser quelques fringues, et ses petites fesses. « Alors je viendrais chez toi, le temps que... Que tu reprennes confiance. » Dit-il en lui caressant la joue.

Elle se lève alors et regarde autour d'elle. Dans un même geste il suit son regard. Un carnage. Un putain de carnage. Il grimace et se lève à son tour, sortant de son sac à dos un grand sac poubelle où il entasse les boites de bouffe, et tout ce qui a été touché par son coca. Il se rend compte que son pantalon est trempé et que son t-shirt lui colle à la peau. Il remarque aussi qu'Eden tremble un peu. « Ça te dirait qu’on rentre et qu’on continue de manger et parler chez moi ? Je dois avoir des trucs dans mon frigo, il me semble qu’Angelus a fait les courses. Et puis j’ai froid. » Il se tourne vers elle. Elle est collée au chauffage, et resserre ses bras autour d'elle. Il fouille un temps son sac, et en sort son sweat Oxford University qu'il lui donne. « Mets ça le temps que je range tout, ca va te réchauffer. » Dit-il alors qu'il enroule le plaid et le jette dans son sac sans ménagement. Il garde le sac poubelle qu'il referme et va ranger le chauffage dans la pièce au fond du pont. Enfin, il va prendre sa guitare qu'il met sur son dos, et son sac à la main. Avant de passer un bras autour d'Eden pour la garder contre lui et lui faire partager sa chaleur corporelle. Qui est tel que même en t-shirt il n'a pas froid. Sans doute l'effet amoureux et excité du gamin.
Ils sortent du pont, descendent dans la rue, et marchent dans la rue. « Ca va ? Tu as moins froid ? » Demanda-t-il alors qu'elle aborde son Sweat qui lui va bien trop grand. Il aime la voir avec ses affaires. C'est sexy chez une fille. Ils marchent, rapidement, tant et si bien qu'en moins de dix minutes ils sont devant la grille de l'immeuble d'Eden. Elle ouvre, ils montent les étages en courant dans les escaliers, et arrivent devant sa porte. Où ils sont accueillis par Lullaby qui jappe en direction de Mischa. Il se baisse vers elle et la caresse. « Salut boule de poils ! Ca fait un moment qu'on s'est pas vu hein ? » Dit-il alors que la chienne retourne vers sa maitresse, et lui fait aussi une fête mémorable.

Il vient vers sa petite amie et lui caresse la joue et les cheveux, venant lui voler un baiser papillon. Elle tremble encore. « Ca te doucher, j'nous prépare un truc à manger ! Sandmischa : Cheddar fondu, pain de mie, bacon et tomates. Tu vas kiffer ! » Dit-il, en sautillant sur place, comme un fou.
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Eden A. Winchester




Eden A. Winchester
ASTRAL — against the system


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MessageSujet: Re: i have to tell you something (mischen)   i have to tell you something (mischen) EmptyLun 29 Fév - 12:02


   

❝I have to tell you something❞
   Mischen ♥
On se l’était dit, on se l’était enfin avoué. Je t’aime. Lorsqu’il me l’a dit, lorsqu’il a osé le dire, c’est comme si tout un univers explosait en moi. Un putain de tsunami d’émotions. Mischa l’avait dit en premier. Je voulais le lui dire mais ces trois petits mots étaient restés coincés dans ma gorge. La peur d’être rejetée, la peur qu’il me rit au nez ou je ne sais quoi. Je suis tellement soulagée maintenant, tellement bien, tellement… tellement amoureuse, heureuse, putain je pourrais fondre de bonheur tant la sensation est délicieuse. On était comme deux abrutis près de ce pont, à tout se dire, tout s’avouer, sous un milliard d’étoile. On est un cliché à nous seul. Mais c’est bon de revivre, de vivre comme jamais. C’est bon de vivre ça avec lui, Mischa. Mon premier petit ami officiel. Et je veux qu’il reste avec moi, chez moi, dans mon appartement bien trop grand pour une seule personne. Je le veux dans ma vie, pour toujours. Voilà, je deviens niaise à souhait avec des promesses de toujours et à jamais. Mais je m’en fous. Je le veux avec moi. Je le veux vraiment. Je ne me lasserai jamais de ses baisers, de sa voix, de lui. Je ne pourrais jamais me lasser de lui. Et il a décidé de rester. De rester avec moi, chez moi. Et je lui en serai éternellement reconnaissante.

Après le carnage au Coca, plus aucun met n’est mangeable. Enfin si, ce gâteau au chocolat l’est. Je me lève pour analyser la couverture et... ouais, un véritable carnage. Le vent commence à se lever et me refroidit. Bordel ce que j’ai froid tout à coup. Le petit chauffage d’appoint ne sert pas à me réchauffer et je me dis que ça serait une bonne idée de rentrer. Je le demande à Mischa alors qu’il commence à ranger le bordel et il se relève afin de me passer un de sweat. Je l’enfile et son odeur m’enveloppe comme dans un cocon.

« Ce sweat, tu ne le reverras plus. Attends je t’aide à ranger. »

Je l’aide à ranger, enfin à jeter et quelques minutes après, nous sommes repartis. Il reprend sa guitare et nous nous mettons en route vers mon appartement. Il son bras autours de moi et je me ressers un peu plus contre lui. Etrangement, il n’a pas froid. Il n’est pas humain. On se retrouve vite dans la rue et il s’inquiète aussitôt.

« Ça va Mischa, merci, je suis réchauffée. Et toi tu n’as pas froid ? Tu n’es pas humain. Tu es un radiateur. »

Je ris doucement et le reste du trajet se fait en silence. En dix minutes nous arrivons chez moi, et la vague de chaleur qui sort de mon appartement est tellement apaisante. Lullaby arrive aussitôt près de nous er fait la fête à la Mischa. Il se baisse et la caresse et moi, je souris devant ce tableau. Ma boule de poil arrive cers moi après et me salut comme il se doit. Je joue quelques instants avec elle avant de me relever. Mischa vient vers moi et m’embrasse. Un baiser doux. Comme une plume. Je lui rends son baiser en l’embrassant doucement puis il s‘écarte et me dit d’aller me doucher pendant qu’il prépare des sandwichs. Je fais le signe militaire pour dire « d’accord » avant d’ajouter :

« Fais comme chez toi, fouille ou demande à Lullaby ! »

Puis je pars en riant vers ma chambre pour prendre des affaires puis je vais à la salle de bain. Je me poste devant mon miroir et observe mon visage. J’ai les joues rouges, les yeux brillants, un sourire niais sur le visage. Alors c’est ça l’amour ? J’enlève mes vêtements que je jette à terre sauf le sweat de Mischa que je pose sur la chaise. Je compte bien le remettre et dormir avec. Je l’entends s’affairer à la cuisine alors que je suis sous la douche. Je souris comme une idiote et me dépêche de me laver sous l’eau chaude afin de le retrouver. Je sors environ dix minutes après, je me sèche et enfile un legging avec le sweat de Mischa qui m’arrive à mi-cuisse. Je tresse mes cheveux dans une natte de côté et sors de la pièce embuée. Je me dirige aussitôt vers la cuisine et j’enveloppe mon copain par derrière alors qu’il termine ses sandwichs.

« Je t’ai préparé des serviettes et des vieilles affaires à mon père que j’aime prendre. Tu pourras aller prendre une douche ! »

Mon ton est tout joyeux, tout gai, on dirait une petite fille le soir de Noël. Nous allons ensuite vers mon canapé où nous mangeons ces délicieux sandwichs. Vraiment délicieux. Une fois terminés, je range les assiettes dans le lave-vaisselle, range ma cuisine, pendant qu’il va à la douche. Puis on s’installe sur mon canapé devant des émissions débiles qui nous font rire. Et on s’endort, dans les bras l’un de l’autre. Je suis tout blottie contre lui, profitant de lui au maximum. Le fait qu’il soit resté est une promesse d’un avenir meilleur, d’un avenir avec lui. Cette soirée ressemble à un rêve et je ne veux pas me réveiller.

THE END ♥

   
© Pando
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