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| (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen | |
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Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
☆ date d'arrivée : 17/04/2015 ☆ potins balancés : 2573
| Sujet: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Mar 9 Fév - 23:15 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen Mischa était parti à Londres avec l’un de ses ‘amies’ et moi je suis restée à Oxford. Au début ça allait, j’essayais d’être compréhensive, de ne pas montrer que ça me faisait chier qu’il parte sans moi. Donc j’ai appelé mon meilleur ami histoire de passer le temps et puis de le retrouver. On a tellement de choses à rattraper et puis j’adore toujours nos soirées à nous. Alors ça ne me dérangeait pas que Mischa soit parti parce que Angelus étais là, il était toujours là. Mais il a dû partir et c’est au moment de le raccompagner que j’ai compris que mon copain était en train de s’amuser avec une autre, à Londres et que moi j’allais rester comme une conne à l’attendre. Alors pour encore plus faire passer le temps, j’ai décidé de raccompagner Angelus jusque chez lui, à pied. On a marché, rit et encore une fois, je ne pensais plus à Mischa. Sauf que j’ai bien dû quitter mon meilleur ami à un moment donné. Il m’a prise dans ses bras, m’a dit que tout irait bien puis il a fermé sa porte. Seule. De nouveau. Enfin pas pour très longtemps et bien évidemment, jalouse comme je suis, j’ai décidé de tourner le jeu en ma faveur.
Sur le chemin du retour, alors que je fumais ma clope, j’ai rencontré Alfie, un ami proche revenu d’Allemagne. Et mon dieu que ça m’a fait du bien de le voir ici, à Oxford. Histoire de montrer à Mischa que je ne l’attends pas patiemment, seule, j’ai décidé de poster une photo de nous deux. Et j’ai directement reçu un SMS. Victoire. Enfin je n’allais pas tromper Mischa avec Alfie, jamais de la vie. Surtout qu’Alfie est gay, pire que le mot ‘gay’ lui-même. Mais bon, mon merveilleux petit ami n’est pas obligé de le savoir. Vraiment pas. Alors j’ai décidé de le rendre jaloux et il a su me le rendre. Puis j’ai décidé de ne plus regarder mon téléphone et de rester avec Alfie, mon Alfie. On a parlé de nos vies respectives et il fût choqué lorsque je lui ai dit que j’étais posée, enfin que j’avais un copain. Un vrai. Quant à lui, toujours aussi volage. Il enchaine les hommes, c’est mon double au masculin. Enfin mon ancien double. On a passé un grand partie de la soirée et du début de la nuit à parler, refaire le monde, assis sur un trottoir non loin de chez moi. Mais je pensais toujours à Mischa et ça m’énervait. Je ne veux pas être la copine jalouse et possessive, qui empêche son copain de partir voir d’autres gens, de bouger. Et pourtant…
Le fait est que je n’ai jamais eu de vraie relation amoureuse comme celle que je partage avec Mischa. Jamais. Et du coup, je ne sais pas comment faire, je ne sais pas gérer tout ça. Tous ces sentiments, ces trucs que les couples font ou se disent. Non, je n’y arrive tout simplement pas. Je suis contrariée et Alfie le voit et me demande aussitôt ce qu’il se passe. Je lui raconte tout et plus j’en parle, plus la colère remonte. Je refume une cigarette, puis une autre. Mon ami essaye de me calmer, mais il n’y arrive pas. Alors on décide tous les deux qu’on ferait mieux de rentrer et qu’il me verra demain. Ouais, c’est surement mieux pour lui. Le trajet du retour se fait en silence et je fume. Encore. Et je n’arrête de penser à Mischa qui est à Londres, avec une autre et bordel, ça m’énerve. On arrive devant chez moi et je m’excuse auprès d’Alfie. Il me prend dans ses bras et me dit que ce n’est pas grave. Je lui rends son étreinte et au même moment, je vois quelqu’un s’approcher. Une silhouette bien trop familière. Tiens donc Dempsey, c’est à cette heure-ci qu’on rentre. Alfie allait me lâcher mais je resserre l’étreinte et je crois qu’il comprend. Je regarde vaguement Mischa avec mépris puis j’embrasse mon ami sur la joue en lui souhaitant bonne nuit. Puis je rentre, snobant Mischa au passage. Je ferme la porte. De toute façon il connait le code. Je monte les escaliers en vitesse histoire qu’il ne me rattrape mais je l’entends déjà arriver derrière moi. J’ouvre la porte de mon appartement à la volée et la referme en claquant. Tant pis pour la vieille, tant pis s’il est bientôt deux heures du mat’. Je jette ma veste sur le canapé et me dirige vers ma cuisine afin de me servir un truc à boire. J’entends la porte d’entrée qui claque. Ok il a l’air aussi énervé que moi. Je me sers un verre de Coca et entends des pas se diriger vers la cuisine. Je me retourne, étant maintenant dos au comptoir et croise mes bras. Je regarde Mischa puis je lui lance avec toute l’ironie dont je suis capable :
« T’as passé une bonne soirée, mon amour ? »
Mon ton est amer et mon visage exprime plutôt bien la colère qui fait rage à l’intérieur. Tu veux jouer Dempsey ? On va jouer.
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Dernière édition par Eden A. Winchester le Dim 29 Mai - 0:50, édité 1 fois |
| | | Mischa Dempsey ASTRAL — against the system
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Mer 10 Fév - 19:59 | |
| We're afire love Eden & Mischa Il n'aurait jamais pensé que la soirée prendrait cette tournure. Au départ il avait simplement quitté l'appartement d'Eden pour qu'elle puisse profiter de la présence d'Angelus. Mischa avait vite comprit que l'amitié qui lié sa petite amie au petit fils de Debussy (oui cet antonomase lui va terriblement bien) était particulière. C'était une de ces amitiés qui marquait une vie entière. Angelus et Eden étaient sur la même longueur d'ondes, se comprenant sans se parler, se complétant parfaitement. Sans qu'aucune ambiguité altère leur entente ou cette fusion entre eux. Mischa accordait énormément d'importance à ce genre de lien, de relation, et d'amitié. Pour lui, ses amis constituaient une véritable famille qu'il s'était forgé lorsqu'il avait abandonné la sienne. Il avait fuit les règles injustes que sa mère voulait lui imposer. Elle le faisait sans doute par amour, mais en réfrénant ses instincts, et l'être qu'il était. Ses envies, ses passions, cette fougue qui faisait de lui un homme libre, et heureux. Il refusait de faire des études pour pouvoir bien vivre plus tard. Il refusait de prendre exemple sur Aedan . Sa famille avait implosé, par sa faute. A l'époque il n'y avait eut que deux personnes pour l'aider, le soutenir, et l'accueillir : Breeony et Kaya. Il avait la chance aujourd'hui de les avoir toujours à ses côtés, et il ne perdait jamais une occasion de les voir, de jouir de leur présence, et d'une soirée avec elle. Alors quand Eden avait invité Angelus, et que Mischa leur avait laissé la place, il en profita pour rejoindre Kaya. Il enfourcha sa moto, habillé dans son style Hip-Hop, et embarqua la jeune femme pour une soirée dans les bas-fonds de Londres. C'est là que se trouvait leur QG : une boite dont le gérant était une fan de battle de breakdance. Il invitait les crews, et les danseurs solitaires à venir se rencontrer dans ce lieu unique pour se défier jusqu'au bout de la nuit. Mischa et Kaya ne perdaient jamais une occasion de danser l'un avec l'autre, ou contre l'autre. C'est elle qui lui avait insufflé cette passion pour la danse.
La première fois qu'il s'était retrouvé dans un cours de HipHop il avait douze ans, et c'était pour elle. Parce qu'ils n'étaient plus dans la même classe, et qu'ils avaient peur de perdre leur amitié à cause de l'éloignement. Ils n'avaient arrêté que lorsque les disputes familiales du jeune homme prirent trop d'importance. Il arrêta les cours, mais continua à rencontrer Kaya, dans les rues avec quelques amis pour se défier et danser. Toujours. Danser pour la vie. Danser pour le plaisir. Kaya et lui étaient si habitués à danser ensemble que leur corps réagissaient rapidement aux mouvements de l'autre, dans une cohésion parfaite. Alors, ce soir-là ils mirent le feu, comme toujours. Sur les coups de onze heures, le jeune homme sortie pour profiter de l'air frais, et fumer une clope. C'est là que tout bascula. Une notification. Eden avec un jeune homme, qui n'était pas Angelus (très observateur !). Fronçant les sourcils, Mischa ressenti une sentiment étrange lui tirailler l'estomac. Il perdit son sourire, et la fougue qui l'étreignait jusqu'alors. L'adrénaline retomba, et il ne put se retenir de commenter la photo. Avant que la conversation ne continue par sms. Silence. Eden ne lui répondit pas à la minute, ce qui l'agaça grandement. Il prit une seconde cigarette. Toujours rien. Kaya le rejoint, lui piqua sa cigarette, et lui amena un verre d'eau. Il avait bu une bière en début de soirée, mais rien d'autre. Il conduisait pour le retour, il ne voulait pas risquer l'accident. Il attendait, agacé, des nouvelles de sa petite amie. Agacé... Sans vraiment pouvoir mettre un mot sur ce qui le dérangeait. Après tout elle était avec... un ami ? Un simple ami. Alors pourquoi était-il en colère ?
Décidant de se changer les idées il retourna danser encore, mais son esprit n'était plus à la fête à présent. Il essayait d'imaginer ce qu'Eden était en train de faire. Pourquoi ne lui répondait-elle pas ? Elle discute avec son pote Mischa... Et si Killian avait raison ? Il sentit sa gorge se serrer. Non. Il ne peut pas croire que quoique ce soit est en train de se passer. Mais il... Il ne sait pas. Rapidement, sa Kaya se rend compte de son trouble et lui propose de rentrer. Il n'a pas besoin de lui parler, elle devine. Tu n'es pas habitué, Mischa, c'est mignon. Elle se moque, la fourbe, avant de dire au revoir à leurs connaissances (ce qui prit presque une heure), et de quitter les lieux, rapidement, pour éviter les drogués et les dealers qui se baladent dans le coin. Ils remontent sur la moto, alors qu'il est déjà une heure du matin. Mischa s'engage rapidement dans la circulation londonienne, retrouve l'auto-route, et trace sur Oxford sans un bruit. En moins d'une heure (il a roulé terriblement vite) il se gare devant l'appartement de sa meilleure amie. Un baiser sur sa joue, un sourire rassurant, et la voila qui lui demande de rejoindre sa douce et tendre. Ce qu'il fait, essayant toujours de mettre au point les sentiments qui le tiraillent. Jamais il ne s'était senti aussi... en colère. Il avait envie de hurler, de courir chez Eden et de frapper ce Alfie. Prénom ridicule, avouez-le ! Pourtant il n'était pas d'un naturel violent, et encore moins du genre à ne pas aimer quelqu'un sans même l'avoir croisé.
Il gara sa moto près de l'Université, il viendra la récupérer demain, mais surtout cela lui permet de marcher jusqu'à chez Eden. Il prend une clope, et marche, sans prendre en compte le froid qui lui brûle les doigts. Il a simplement son sweat, et son jean-baggy. Ses baskets hautes, et un t-shirt large. Mais il s'en tape, il marche avec dans la tête la photo d'Eden avec ce mec. Ce putain de mec. Enfin, il arrive en vue de l'appartement de sa chère Eden. Et il se fige, un instant. Un couple enlacé devant l'immeuble lui dit quelque chose. Cette fille. Cette silhouette. Son ventre se tord, et la colère monte en lui en une vague immense. Il sert sa cigarette tant et si bien qu'elle se coupe en deux. « Fais chier. » Murmure-t-il en s'avançant. Ils se quittent. Le mec vient vers lui, et croise son regard. Avant de blêmir, et de marche plus vite. « Connard... » Murmure-t-il avant de s'élancer vers l'immeuble d'Eden (qui est entrée sans l'attendre). Génial.
Il tape le code rapidement. Monte les escaliers en courant. Et ouvre la porte de son appartement avant de la claquer. Il tremblerait presque. Il la voit dans la cuisine, qui s'adosse au plan de travail quand il entre. Autant dire qu'il est ... dans un état second. C'est la première fois qu'il se sent ainsi. « T’as passé une bonne soirée, mon amour ? » Il reçoit le sarcasme sans broncher, la tête penchée sur le côté comme s'il sondait la jeune femme. Elle a l'air aussi en colère que lui. Sérieusement ? Pour quelles raisons ? Mais il n'arrive pas à se calmer, ou à réfléchir avec cohérence. Est-ce qu'elle était là avec Alfie il y a deux secondes ? Et que faisaient-ils ensemble ? Il serra les poids avant d'offrir à Eden un sourire mauvais. « Oui, mais sans doute pas aussi bonne que ta soirée avec Alfie. Je vous ai arrêté en plein câlin, j'en suis navré. » Dit-il en croisant son regard, restant à une bonne distance de la jeune femme. Il avait besoin d'une clope. Il avait pas pu finir sa clope. Putain de merde. Lullaby vient un temps, les fixe, repart. Ca pue. Elle sent que ca pue. « Tu en as beaucoup des amis d'Allemagne dans le genre, qui débarquent pour te voir au milieu de la nuit ? » Il ne peut s'en empêcher, il ne réfléchit même plus. Il lui tourne le dos, fouille dans sa poche, mais son paquet et vide. Soirée de merde...
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| | | Eden A. Winchester ASTRAL — against the system
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Sam 13 Fév - 18:30 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen Tout allait tellement bien entre nous. Je veux dire, depuis cette nuit au pont des Soupirs, nous filions le parfait amour. Nous venons tout juste de revenir des Etats-Unis, un voyage parfait dont je me rappellerai toute ma vie. C’était tellement… Tellement génial. La bague en plastique rose à mon annuaire gauche provenant d’une de ces machines à gadget pour enfant me montrait que tout ceci n’était pas un rêve. Mon dieu, j’avais dit « oui » à Mischa Dempsey à Las Vegas, devant un Elvis alcoolique et horrible. Dans l’état du Nevada, nous étions officiellement mariés. Pas ici, en Angleterre, seulement à l’autre bout du monde. Mais ça me convient tout autant. J’ai appris à vivre, à réellement et j’ai su que je voulais passer ma vie avec Mischa. Je le voulais tous les jours de ma vie, je voulais me réveiller à ses côtés, le regarder dormir, lui préparer des pancakes, encore et encore. L’embrasser sans arrêt, lui crier que je l’aime, lui montrer, le montrer au monde entier.
Un feu est en train de tout ravager à l’intérieur de moi, la colère me fait bouillir et je sais que bientôt, je ne pourrais plus me contenir. Au départ, ce n’était pas prévu comme ça. Au départ je devais juste passer une soirée avec mon meilleur ami en attendant que mon copain rentre et réchauffe le lit. Mais non bien évidemment, ma jalousie a été plus forte que mon self control. Et je sais très bien que j’ai énervé Mischa autant que je le suis. Je pouvais lire l’ironie et le sarcasme dans ses SMS dès que j’ai posté cette photo sur Instagram. Mais Alfie est vraiment tombé à point pour le coup. J’étais vraiment heureuse de le voir mais je dois avouer que je me suis servie de lui afin de rendre jaloux Mischa, afin de lui montrer que je ne me laisse pas abattre parce que Monsieur joue les jolis cœurs à Londres avec sa fille dont, bizarrement, le nom m’échappe à chaque fois. J’ai passé la fin de ma soirée avec cet ami revenu d’Allemagne pour un temps. Le manque de la vie Oxfordienne, ce qui est compréhensible. Alfie m’a raconté qu’il avait trouvé un copain, Hunter il me semble, et je suis tellement heureuse pour lui. Il m’a raccompagné, j’ai aperçu Mischa au moment où je l’ai pris dans mes bras et à ce moment-là, j’ai su qu’on allait connaitre notre première dispute. J’ai vu la colère déformer ses traits que j’aime tant.
Je suis montée avant lui, l’ignorant royalement, me précipitant dans les escaliers. Allez Dempsey, montre-moi ce dont tu es capable. J’arrive bien avant lui et me précipite vers la cuisine où je l’attends impatiemment, adossée au plan de travail. Il arrive et je le regarde avec indifférence et surement toute la colère du monde. Je ne pouvais pas cacher mes émotions, enfin pas la colère du moins. Ça se voyait aussitôt sur ma gueule quand j’étais énervée. Et là, je suis tellement plus qu’énervée. Lorsqu’il arrive devant moi, je le salue avec tout le sarcasme dont je suis capable. Mais le sarcasme est ma meilleure défense, je n’y peux rien. C’est une sorte de bouclier pour cacher ce que je ressens vraiment. Voilà, c’est un bouclier, encore mieux que celui de Captain America. Il penche sa tête sur le côté tandis que je le dévisage en haussant un sourcil. Un sourire mauvais étire ses lèvres et je remarque ses poings qui se serrent. Je le regarde, attendant qu’il me réponde, m’attendant à recevoir une réponse aussi sarcastique que ma question. Et c’est bien le cas. Je sens tout son sarcasme me frapper en pleine gueule. Je croise les bras sur ma poitrine et passe une jambe devant l’autre. La colère monte encore et encore et je vais exploser, je le sens. Je touche et fait tourner ma bague rose, essayant de me contenir.
« J’espère bien que tu es navré, je ne l’ai pas vu depuis au moins cinq ans et tu as interrompu un câlin de retrouvailles. Et quant à moi, je suis navrée d’avoir interrompu ta soirée de « danse » avec ta Kata. Je pensais que t’allais revenir plus tard. »
Je me mords la lèvre de colère et plongeant mon regard dans le sien. Calme Winchester, ne montre pas que t’es à deux doigts de tout casser dans cet appartement. Je remarque Lullaby qui vient en remuant joyeusement la queue mais dès qu’elle nous voit face à face, elle repart. Génial. Même ma chienne ne m’est d’aucun secours dans cette situation. Il me demande ensuite si j’ai beaucoup d’amis d’Allemagne qui viennent. Je fais mine de réfléchir en plaçant ma main sur mon menton et en levant les yeux au ciel. Puis je reporte mon regard sur lui et dis :
« Non, bien sûr que non. Il n’y a qu’Alfie. C’est un amour n’est-ce pas ? Mais ça doit être le destin tu sais. Le fait qu’il vienne alors que toi tu étais avec une autre. »
Ma voix est mauvaise et pleine de rancune. Je lui en veux tellement. Quand il est avec Breeony ça ne me dérange pas. J’adore cette fille, on s’entend tellement bien. Mais avec l’autre-là, cette supposée danseuse. Mon cul ouais, je suis sure que tout ce qu’elle sait faire c’est de se frotter contre Mischa. A cette pensée mon sang ne fait qu’un tour. Je passe mes mains dans mes cheveux et les remonte en une queue de cheval. Puis j’explose. Comme il fallait s’y attendre.
« Tu sais quoi Dempsey ? Fais ce que tu veux. Va avec cette fille, va te frotter à elle dans n’importe quel foutu club de n’importe qu’elle foutue ville, je m’en fous. Tu peux même aller la rejoindre là, tout de suite, je m’en fous. Je m’en fous de tout. Casse toi. »
Je le regarde droit dans les yeux lorsque je dis ça et j’espère qu’il voit, qu’il sait que j’étais tout sauf sérieuse. Je sens des larmes perler aux coins de mes yeux mais je les essuies avant même qu’elles ne roulent sur mes joues. Je ne veux plus voir son regard. Je passe à côté de lui en le frappant de mon épaule et me dirige vers le frigo où je me cache en ouvrant la porte, faisant semblant de chercher quelque chose.
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Dim 14 Fév - 16:21 | |
| We're afire love Eden & Mischa Jamais il ne s'était mis dans un tel état de nerf. La colère l'étreint, l'empêchant de penser avec cohérence. Il n'a qu'une seule image en tête, qui tourne, lui revient en pleine face encore et encore. Il fait une fixation, obsession cuisante qui l'angoisse et l'énerve plus que de raison. Il ne sait pas mettre des mots sur ses sentiments. Il est prit dans un tourbillon intense et il ne sait pas le gérer. A la manière d'un enfant qui sent la colère monter il a simplement envie de hurler, de taper du pied, ou même de frapper dans un mur. Il voudrait que la colère s'échappe, qu'elle devienne moins intense, mais elle va de paire avec la douleur. Il ferme les yeux, et le flash lui revient sans qu'il ne s'y attende. Eden dans les bras de cet Alfie, le serrant contre elle. Ca ne représente pas grand chose, ce n'était sans doute rien, mais ... Mais il n'arrive pas à le gérer. Il ne connait pas ce mec, il ne sait pas qui il est, ce qu'ils ont vécu, ce qu'elle-même peut ressentir pour lui. Il est dans le flou complet, et il ne sait pas ce qu'il doit en penser. Il voudrait ... Il voudrait frapper Alfie. Se battre pour avoir Eden, pour la garder, pour montrer au monde entier qu'elle est avec lui. Qu'elle est à lui. Il n'est pas cohérent. Il ne se rend pas compte (encore) qu'il est dans cet état pour pas grand chose. Elle a posté une photo avec un mec sur Instagram. Ce n'était pas une photo ambigue. Souriant, côte à côte, comment les photos que lui même peut mettre avec ses potes. Simplement. Il arrive, ils se serrent dans les bras l'un de l'autre avant qu'il ne parte. Pour se dire au revoir, simplement. Mais son imagination se retourne contre lui. Il est parti à Londres, avec Kaya, elle elle est restée à Oxford avec ce mec. Des heures se sont passés, dont plusieurs où il n'a pas eut un seul sms d'Elle. Elle a profité , a-t-elle écrit. Profité... Il ne sait pas comment le prendre. Il ne sait pas ce qu'il doit comprendre. Il s'imagine Eden dans les bras d'un autre, et une vague de colère l'envahit encore. Il inspire, profondément. Il doit vraiment se calmer, sinon il ne l'écoutera plus. « J’espère bien que tu es navré, je ne l’ai pas vu depuis au moins cinq ans et tu as interrompu un câlin de retrouvailles. Et quant à moi, je suis navrée d’avoir interrompu ta soirée de « danse » avec ta Kata. Je pensais que t’allais revenir plus tard. » Le regard de Mischa se pose sur la lèvre d'Eden. Elle la mord, un geste qu'il ne l'a pas vu faire. Jamais. C'est nouveau, et il sent que ce n'est pas vraiment normal. Elle aboie ses mots plus qu'elle ne les lui dit. Elle est en colère. Contre Kaya ? Contre lui ? Contre eux ? Il n'arrive pas à comprendre pourquoi elle lui en veut d'être parti ? Est-ce que c'est mal ? « Et moi je ne pensais pas te retrouver dans les bras d'un autre. » Dit-il, mauvais. Phrase à double sens, mais qu'il ne peut contenir.
Il ne réfléchit plus, c'est une évidence. Lullaby fuit. Lui, il la regarde, puis il se détourne, cherchant une clope pour calmer ses nerfs. Mais même cela il ne l'a plus. Il continue de parler, en colère, lui demandant s'il devait s'attendre à voir d'autre de ses amis débarquer. « Non, bien sûr que non. Il n’y a qu’Alfie. C’est un amour n’est-ce pas ? Mais ça doit être le destin tu sais. Le fait qu’il vienne alors que toi tu étais avec une autre. » Il fait volte-face, soudainement, et hausse un sourcil en la regardant. L'ambiguité de son attaque lui vient de plein fouet dans la gueule. Alors qu'il était avec une autre ? Est-ce qu'elle sous-entend qu'il s'est tiré à Londres pour ... Sauter Kaya ? Profiter d'une danse pour aller plus loin ? L'idée même le révulse, jamais il ne serait capable de faire cela. Outre le fait que Kaya est son amie, et qu'il ne la voit qu'ainsi (aujourd'hui), il n'avait d'oeil que pour Eden. Il était avec elle, et il était ... totalement amoureux d'elle, esclave de ses sens. « Qu'est-ce que tu sous-entends ? » Demanda-t-il, sans répondre à sa question. Alfie est un con. Son opinion est arrêté sur la question. Elle passe sa main dans ses cheveux, et le regard de Mischa se perd dans ce geste. Ca dure peut être vingt secondes. Vingt secondes de silence, de calme. Il inspire profondément, et il sent déjà que son coeur bat plus normalement. Il a toujours les mâchoires serrés mais ses poids se détendent. Doucement. Il la regarde, et il n'a qu'une envie alors : lui rappeler qu'il est là, et qu'elle est à lui. Elle attache ses cheveux en un queue lâche. Puis se tourne vers lui. Et Explose. Ses cries surprennent Mischa qui sursaute face à l'attaque soudaine. « Tu sais quoi Dempsey ? Fais ce que tu veux. Va avec cette fille, va te frotter à elle dans n’importe quel foutu club de n’importe qu’elle foutue ville, je m’en fous. Tu peux même aller la rejoindre là, tout de suite, je m’en fous. Je m’en fous de tout. Casse toi. » Il se tait. Ne bouge pas. Le temps est suspendu. Elle le pousse à partir, à retrouver les bras de Kaya ? L'idée lui semble stupide, sans aucun sens. Mais outre le fait qu'elle s'attaque à Kaya, il sent une nouvelle montée de colère le prendre pour une autre chose : elle le repousse.
Il a changé. Habituellement, Mischa Dempsey se serait tiré en voyant la fille qu'il se tape avec un autre mec, acceptant le fait qu'elle va voir ailleurs. Il aurait continué sa vie, ne comptant que sur lui-même et ne s'inquiétant que de lui même. Quant bien même il serait monté chez elle, il n'aurait pas fait tout un cinéma parce qu'il la vue avec un autre, et aurait refusé qu'elle lui fasse une crise parce qu'il était avec une amie. Habituellement, si la fille lui avait demandé de partir, il serait parti, et ne serait jamais revenu. Il vivait pour lui depuis des années, et si les gens ne le voulaient plus, alors il ne les obligeait pas. Mais il avait changé. C'était Eden. Et il refusait, strictement de la voir le mettre à la porte de chez elle. Il refusait de l'entendre douter de lui, de son attachement, et de son désire d'être à ses côtés. Il refusait qu'elle aille voir d'autres hommes, et espèrent que cela fasse fuir Mischa. Qu'elle le trompe, si cela la rassure, lui fait croire qu'elle est encore la Winchester de l'Oxymoron. Il peut la rendre heureuse, il peut la combler. Et il en est persuadé.
Ca dure deux secondes. Elle se tourne, ouvre le frigo et lui cache son visage. Il fond sur elle, rapidement. Prend sa main, l'oblige à se retourne, ferme la porte du frigo et la bloque dessus. Il est contre elle, ses yeux dans ceux de son amante. Il ignore ses larmes, il ignore son trouble. Il la regarde, droit dans les yeux sans flancher. Jamais il n'a été aussi humilié, frustré, et vexé. « C'est ta manière de te protéger, Eden ? Les choses ne se passent pas comme tu le voudrais alors tu fais le vide autour de toi ? Je ne partirai pas. Ni ce soir, ni demain, ni jamais. » Dit-il d'une voix forte, entre ses dents, sans crier mais avec une émotion troublante et forte le lacérant. Son coeur bat à la chamade. Il la regarde, ses yeux descendant sur ses lèvres. Est-ce qu'il y a gouter ce soir ? L'idée lui faire serrer les dents, et dans une pulsion folle il vient attraper ses lèvres, et l'embrasse sauvagement, passionnément. Il l'enveloppe la bloquant toujours contre le frigo. Sa main droite à côté de son visage, la gauche saisissant sa hanche pour se coller à elle. « Tu es à moi. Entièrement. Et je refuse de voir un autre t'approcher. » Dit-il en la regardant dans les yeux. « Je ne vois que toi, je ne veux que toi. Est-ce que tu es aveugle au point de ne pas le voir ? » Demanda-t-il, fronçant les sourcils, lui montrant que ses remarques l'ont troublé. Comment peut elle douter de ses sentiments la concernant ? C'était idiot.
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Lun 29 Fév - 0:12 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen Jamais je n’avais ressenti une telle colère. Elle m’étreignait, serrait mes nerfs, me faisait devenir folle. Folle de rage. Je bouillais de l’intérieur, je voulais tout briser sur mon passage. Briser cette fille qui pense qu’elle peut partir à Londres avec MON petit ami. Petit ami qui ne se rend pas compte que ça me blesse. Petit ami qui ne sait pas comment réagir. Je ne sais pas comment réagir. Je ne sais pas ce que je suis supposée faire avec tout ce merdier. Je sais que je ne suis pas censée être jalouse, jamais je n’ai été jalouse. Mais là. C’est un feu, une batailler intérieure. Bataille entre mon cœur et mon cerveau. Lorsque j’ai vu ces vidéos d’eux, la joie des réseaux sociaux, quelque chose s’est déconnectée en moi. Et depuis, je ne suis poussée que par la colère, la jalousie, l’envie de meurtre. L’envie de prouver que je suis sa copine, que je l’aime et qu’elle, cette Kata, n’a pas à danser avec lui de cette putain de manière. Je l’aime, j’aime tellement Mischa que ça fait mal. Nous ne sortirons pas indemnes de tout ça. Je sais qu’il va falloir que l’on parle et tout le bordel que les couples normaux font. Je le sais. Mais quand il se retrouve devant moi, dans la cuisine, je ne suis plus capable de penser normalement.
Je me rends soudainement compte qu’il est jaloux lui aussi. Parfait maintenant nous sommes tous les deux en colère et ça n’annonce rien de bon. Le visage de Mischa est fermé, aucune émotion ne passe à travers si ce n’est que la colère. Une colère terrible et d’un coup, je me sens mal. Je suis la cause de tout ça, j’ai posté cette photo pour le rendre jaloux. Pour lui montrer que moi aussi, je m’amuse. Sans lui, dans cette foutue ville. Mes mots sortent comme du venin et la limite en « parler » et « crier » n’a jamais été aussi fine. Je suis à deux doigts de tout lui balancer à la gueule. Tout ce qui me passe sous la main. Je me mords la lèvre inférieure. Geste nerveux. Ou preuve de ma frustration. De ma colère. De je ne sais qu’elle foutue émotion. Ses mots sont tous aussi mauvais et cela provoque chez moi un rire ironique. Dans les bras d’un autre ? Vraiment Dempsey. Je le regarde d’un regard mauvais, plein de haine.
« Dans les bras d’un autre ? Tu te fous de moi pas vrai ? C’est toi qui est partie avec une autre putain ! »
Mon ton augmente au fil de la phrase et la limite entre « parler » et « crier » vient d’être franchie. Je ne peux plus garder mon calme. Mischa me tourne le dos, cherchant à fumer. Il n’a plus de clopes. Génial, pas d’échappatoire comme ça. Je me reprends et réussi à retrouver à peu près mon calme. D’un point de vue extérieur disons. Lorsque je lui rétorque que le destin ait agit pour qu’Alfie vienne, il fait volte-face et me regarde en haussant un sourcil. Je fais de même, je ne le quitte pas des yeux. Sa voix brise le court silence qui s’était installé et je lève les yeux au ciel.
« Arrête de faire comme si l’idée ne t’étais pas passée par la tête Dempsey. Tu étais avec une autre, à Londres, excuse-moi de me faire des films. »
Puis de nouveau un silence. Un silence pas réconfortant mais presque. Il réfléchit, je réfléchis aussi. Nous essayons de nous calmer. Essayer. Impossible pour ma part. C’est comme si j’essayais d’éteindre un incendie avec un jerricane d’essence. Et le feu prend et tout explose. Je lui hurle à la gueule ce que j’ai sur le cœur et il parait choqué de mes mots. D’une soudaine colère. Il se tait, reste stoïque et je me dirige vers le frigo afin de ne pas le voir. Je ne veux plus le voir. Et pourtant je ne veux pas pleurer bordel. Je veux qu’il parte, qu’il me laisse à ma vie d’avant. Mais je veux aussi l’embrasser, sentir son contre le mien, sur le mien. Sentir son souffle se mélanger au mien dans une étreinte dans les étoiles. Ouais je veux tout ça. Je veux l’étriper mais je l’aime tellement que je veux le lui montrer. Lui montrer qu’il n’est qu’à moi et moi seule. La tête dans le frigo, je fais mine de chercher un truc alors qu’en réalité, je cherche juste à tarir ces foutues larmes. Mais rapidement, Mischa prend ma main et la digue se brise. Il m’oblige à lui faire face et me bloque contre le frigo. Je le regarde dans les yeux, les larmes ne cessant de rouler sur mes joues. Sa voix est forte mais il ne crie pas.
«Ouais c’est ma manière de me protéger ouais ! Je sais pas comment gérer tout ça alors je te repousse ! Et lâche-moi ! »
J’essaye de me défendre, en vain. Ma voix est forte malgré mes larmes et j’espère avoir réussi à la faire changer d’avis. L’atmosphère se charge en électricité. Je ne connais que trop bien cette sensation lorsque je suis avec lui. Bordel. Je repousse mes hormones au plus loin et j’essaye de me débattre, toujours en vain. Son emprise est trop forte. Puis soudain, ses lèvres se retrouvent sur les miennes dans un baiser violent, inattendu. Il colle son corps au mien et je décolle mes hanches du frigo afin de coller mon bassin contre le sien. Je veux le sentir. Maintenant. Au diable cette foutue engueulade. Je rapproche son visage encore plus près en passant ma main dans ses cheveux. Je tire doucement dessus et lui mord doucement la lèvre inférieure avant qu’il ne se recule.
« A toi, entièrement à toi. Tout comme tu es à moi. »
Mon ton est réciproque aussi et je réponds du tac au tac. Ce qu’il me dit après provoque une douce chaleur dans mon bas ventre. Je connais déjà la suite. Je sais ce qu’il va se passer.
« Alors prouve le moi encore une fois, s’il te plait. Prouve-moi que tu m’aimes. »
Ma voix est redevenue basse, comme s’il n’y avait jamais eu de disputes. Je le regarde dans les yeux avant de venir attraper ses lèvres de nouveau. Puis j’avance, le faisant reculer contre le plan de travail. Je ne quitte pas ses lèvres, je les goute, les suçote. Mes mains sont toujours dans ses cheveux, créant un bordel sans nom. Je saisis l’ourlet de son sweat et me recule légèrement avant de passer le vêtement par-dessus sa tête, dévoilant son torse. Je me recolle aussitôt à lui et l’embrasse, inlassablement. Je quitte ses lèvres, déposant mille et un baisers sur son visage, dans son cou avant de remonter vers son oreille où je murmure ces mots :
« Aime-moi comme jamais tu m’as aimé Mischa »
J'avais besoin de ressentir, de le sentir. Je le voulais, peut importe la dispute, peut importe cette fille. Peu importe le reste du monde.
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Mer 2 Mar - 1:06 | |
| We're afire love Eden & Mischa Il s’était toujours vanté d’être un mec indépendant. Le genre de mec qui se prend pas la tête, qui laisse les autres faire leur vie, et qui entend faire la sienne sans que personne ne lui demande des comptes. Il pensait qu’en amour il serait un type cool. Un mec en confiance, qui ne viendrait pas faire une crise à sa copine dés qu’elle verrait un autre homme. Il n’avait jamais été du genre jaloux, jusqu’à aujourd’hui, et il a du mal à poser ce mot sur ses sentiments. Pour lui la jalousie est un poison, la preuve d’un manque de confiance flagrant qui ne peut que montrer la faiblesse d’une relation amoureuse. Peut être était-ce le cas ici aussi, mais il ne peut pas mettre au cause ses sentiments pour Eden. Ou les sentiments d’Eden pour lui. N’est-ce pas ? Il la regarde dans les yeux, et outre sa colère il ne peut que voir son désarroi. Aussi. Elle l’aime, elle ne peut que l’aimer. Si elle a été avec un autre mec ce soir ce n’est pas pour lui montrer qu’elle ne tient pas à lui, n’est-ce pas ? Il sait pas, il a peur soudainement, et l’idée même qu’elle se foute sa gueule lui revient en pleine figure. Il a l’impression d’entendre les mises en garde de Killian ,et grimace. Il ne peut pas avoir raison, c’était tout simplement impossible. Eden était avec lui parce qu’elle était amoureuse, et l’amour pouvait l’avoir changée. Elle n’était pas une fille facile. Elle se moquait pas de lui. Et pour quelles raisons ? Qu’avait-il à apporter à cette fille ? Ni argent, ni gloire. Il n’avait rien de mieux à offrir que lui, son caractère bohème, sa musique, sa bonne humeur. Il n’avait rien d’autres. Peut être que ce crétin d’Alfie avait plus. Peut être que lui était meilleur. Putain. Il ne se retient pas, rétorquant avec la même colère qu’elle dans ses propos. Elle est injuste, profondément. « Dans les bras d’un autre ? Tu te fous de moi pas vrai ? C’est toi qui est partie avec une autre putain ! » Il n’arrive pas à comprendre ce qu’elle lui dit. Elle hurle à présent, et ne l’écoute plus vraiment, il en est persuadé. Il est partie avec une autre ? Certainement pas, il la laissait faire sa vie simplement. Etait-il censée resté dans un coin alors qu’elle profitait de la présence d’Angelus ? Il n’est pas le genre de mec qui s’impose. Il n’est pas le genre de mec qui reste enfermé chez sa petite amie et oublie ses amies et le monde autour. Il n’oubliera pas Kaya ou Breeony ou Ruby sur le bord de la route parce qu’Eden s’imagine qu’il pourrait la tromper. Il n’est pas un enfoiré, il est un mec bien. Il est fidèle, amoureux, et fou d’elle putain. C’est tout ce qu’elle devrait voir. Alors que répondre à cela ? « Je suis pas parti avec une autre, je t’ai laissé à ta soirée avec ton meilleur ami. A la base. » Dit-il avec colère. Il lui en veut, profondément. Il lui en veut de lui en vouloir. Qu’avait-il fait de mal après tout ? A part profiter d’un moment avec une de ses meilleures amies ? Il la regarde, de travers, comme si elle était folle. Instant de silence, et aucun échappatoire. Il n’a pas de clopes, alors qu’il en aurait eu grandement besoin. Mais apparemment rien n’était fait ce soir pour qu’il retrouve son calme ou puisse à un moment reprendre le court normal de ses pensés. Il inspire profondément, tentant de comprendre cette situation. Mais rien n’y fait. L’idée même qu’il serait parti pour coucher avec Kaya lui semble absurde, et il ne peut pas comprendre qu’elle y ait pensé, une seule seconde. « Arrête de faire comme si l’idée ne t’étais pas passée par la tête Dempsey. Tu étais avec une autre, à Londres, excuse-moi de me faire des films. » Il se retourne, et ne peut pas retenir un rire à la fois angoissé, et nerveux. Tout cela n’a aucun sens, vraiment, et il trouve cette situation de plus en plus absurde. « C’est Kaya ! On est allé dansés au Box comme on le fait au moins deux fois par mois depuis sept ans ! J’étais pas avoir une autre dans une chambre d’hôtel pour m’envoyer en l’air Eden. » Dit-il en la regardant droit dans les yeux, comme pour lui montrer à quel point cette idée était absurde, et même révoltante. Et il se garda bien d’ajouter un même si c’est arrivé avec Kaya, mais il y a quatre ans, à l’autre bout du monde, et que personne n’est au courant. C’est sans doute pas le truc à dire là tout de suite. Vraiment pas.
Surtout pas avoir qu’Eden cherche à le fuir. A le virer de sa vie. A le chasser. Mais Mischa a plus d’endurance que cela. Son cœur se met à exploser, il se met à hurler aussi, la colère l’étreignant avec force. «Ouais c’est ma manière de me protéger ouais ! Je sais pas comment gérer tout ça alors je te repousse ! Et lâche-moi ! » Non. Elle tente de le repousser mais il ne bouge pas d’un poil. Il ne bougera pas. Jamais. Il restera là, contre elle, à lui montrer qu’il est là maintenant. Il n’est pas un des connards qui a pu lui passé sur le corps. Juste pour se faire Winchester. Pour être sur sa liste. Pour être avec la salope d’Oxford ou ce genre de conneries. Il n’est pas un mec qui la voit comme un trophée ou un jouet. Il est son homme, son petit ami, et il ne partira pas parce qu’elle a la colère. Il ne partira pas parce qu’elle est jalouse d’une femme avec qui il n’avait aucune ambiguïté. La seule qui puisse le rendre fou c’est elle. La seule qui importe pour lui aujourd’hui c’est elle. La seule qu’il veut embrasser maintenant c’est elle. Il fond sur ses lèvres, et se perd. Elle lâche prise, vient contre lui, et se colle à son corps. Il répond automatiquement, un désir terrible l’envahissant, la colère et l’adrénaline de la dispute le rendant fou. « A toi, entièrement à toi. Tout comme tu es à moi. » Il sent une douleur irradier de ses lèvres. Il sent le goût du sang lui envahir la bouche. Elle vient de le mordre, la passion la dévorant. Et il aime cela, il sourit, et revient contre elle. Plus fortement, il la prend contre son corps dur. Il se fiche d’être encore transpirant. Il se de ses affaires qui sentent la fumée et l’alcool qu’il a trouvé dans sa soirée londonienne. Il s’en débarrasse rapidement. « Alors prouve le moi encore une fois, s’il te plait. Prouve-moi que tu m’aimes. » Il la retrouve, son Eden.
Il sourit, alors qu’elle le pousse contre le plan de travail. Il la regarde dans les yeux, incapable de la quitter des yeux. Elle revient attaquer ses lèvres et ne le quitte plus. Il trouve le pull de la jeune femme et passes ses mains dessous, sans attendre. Il vient trouver l’attache de son soutien-gorge qu’il vient dégrafer d’une main experte. Pendant ce temps elle lui ôte son pull et il ne la lâche qu’une seconde pour enlever le bout de tissu. Il se retrouve torse nu devant elle et revient attaquer sa bouche. Il se recule un instant pour reprendre son souffle. Il la désire si ardemment qu’il pourrait la prendre maintenant, sans plus attendre. Putain elle va le rendre dingue. « Aime-moi comme jamais tu m’as aimé Mischa » Il sourit, un sourire carnassier, d’un homme empli d’un désir qu’il peut difficilement réprimer. Et il ne le fait pas, en réalité. Rapidement il échange leur place, ôtant à Eden son haut, et s’attaque à son jean qu’il fait voler en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Rapidement il vient lécher un de ses doigts pour venir trouver l’intimité de sa petite amie, et jouer avec ses nerfs. « Je t’aime à en crever, Eden. » Dit-il avec une virulence, et une passion folle. Il vient trouver sa chaleur, sans même chercher à l’exciter, tant le besoin de la sentir est violent en lui. D’une main il détache sa ceinture et délivre son intimité dure et frémissante. Il sourit, se colle à elle, et vient chercher son étreinte. Souple, il la soulève et vient la prendre, entrant en elle doucement, prenant son temps pour la sentir, pour l’envahir, pour la posséder. « Je suis entièrement à toi… » Dit-il en réprimant un gémissement alors qu’il lui fait l’amour, dans des mouvements délirants et frénétiques. Il vient embrasser son cou, suçant sa peau pour y laisser une marque, fier. Ses mouvements saccadés augmentent, plus vite, plus violent, tapant en elle sans retenue. Il n’a pas envie d’être doux, il n’a pas envie d’être tendre. Il a envie de la sentir à lui, en lui. Il a envie de l’avoir pou lui seul. « Jouis pour moi, Eden… Uniquement pour moi… » Murmure-t-il, avec un sourire, à son oreille alors qu’il continue ses mouvements, proche lui-même de l’orgasme, son excitation décuplé par la dispute, le sentiment de la perdre, le désire de l’avoir… de la garder…
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Dim 20 Mar - 15:02 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen Je lui en veux tellement en ce moment même, la colère est en train de me bouffer, elle me consumer, me brûle, me rend complètement folle à lier. Jamais je n’aurais pensé être comme ça, si jalouse, si possessive. Je suis au courant que Mischa a des tas d’amies et la plupart du temps, elle ne me dérange. Ruby est adorable, par exemple. Mais cette fille avec qui il est parti à Londres, je ne peux juste pas. Je ne la sens pas. La façon dont elle le regarde et… Bordel, non, je ne peux, c’est au-dessus de mes forces. Et lorsque j’imagine qu’ils ont dansé ensemble, je deviens tellement en colère que mon sang bout dans mes veines. Ça me bouffe, toutes ses histoires sont en train de bouffer. Jamais je n’aurais pensé être comme ça. Je suis plutôt le genre de fille qui se fout de tout, qui ne court pas après les gens. Ils veulent partir ? Bien, qu’ils partent. Je ne les rattraperais pas. Ou si l’on me fait trop mal, si l’on me met hors de moi, je suis du genre à répliquer. Le feu appelle le feu et généralement, c’est pas bon ce qui suit. Mischa a posté une vidéo de lui, d’elle, d’eux en train de danser alors j’ai répliqué en postant une photo avec un ancien ami, aussi gay que le mot gay lui-même, afin de lui montrer que je n’ai pas besoin de lui, que j’ai d’autres personnes avec qui être. Mais ça s’est envenimé et je sentais la colère et l’incompréhension et autre chose dans ses messages. Mais je m’en fous. Il a voulu joué. Et je crois bien qu’on a perdu tous les deux. On est irrécupérable.
Mais toujours est-il que je suis à l’origine de ce brasier qui nous consumer tous les deux. Je suis la seule à l’origine de tout ça. Mais j’ai bien trop de fierté pour l’admettre, pour admettre et reconnaitre mes tords. Alors je l’attaque, je lui rentre dedans, fais tout pour qu’il parte, qu’il me laisse. Parce que je suis incapable d’aimer correctement. Je suis folle de lui, je l’aime tellement que ça fait mal. C’est con à dire, normalement ce n’est pas censé faire mal. Normalement lorsqu’on aime, on ne souffre pas. Mais je l’aime tellement, ça me bouffe de l’intérieur. Je pourrais donner ma vie pour lui, je pourrais me prendre une balle, tout lui donner. Il est tout autant en colère que moi. Mes mots sont semblables à du venin, le genre de venin qui pourrait tuer un homme. Ses mots sont semblables, ce même ton de haine, de reproche. On hurle comme deux hystériques. Il essaye de se justifier et je réplique aussi :
« Justement il est là le problème ! C’est Kaya, ta fameuse Kaya ! Et oui tu peux dire que je suis jalouse parce que je le suis ! Et putain ça m’énerve, tu m’énerves, elle m’énerve »
Je ne cesse de passer mes mains dans mes cheveux, de tirer dessus pour extérioriser ma frustration mais je n’y arrive pas. Putain je n’y arrive pas. Je suis certaine qu’il s’est passé un truc entre eux, je le sens. L’intuition féminine et tout ça, c’est pas que de la connerie. Bien-sûr je ne peux pas le prouver mais je le sens et je me fis souvent à mon instinct. J’essaye de lui échapper, de ne pas pleurer, de ne pas craquer. Mais bien évidement, j’échoue. Lamentablement. Lorsqu’il retrouve mes lèvres, toutes mes barrières s’effondrent et je le laisse une fois de plus prendre possession de moi, de mon âme. Tout l’amertume, la frustration, la colère, tout s’efface, laissant place à la passion, l’amour. Avec un simple baiser. Baiser qui est violent, dur, qui faire ressortir toute sa frustration, sa colère. Son corps se colle au mien et je rapproche mon bassin du sien. Je veux le sentir, je veux sentir sa chaleur contre moi. Je le veux lui, je le veux tout entier. Je le mords doucement et je sens le goût du sang moi aussi. Il me sourit malicieusement et m’embrasse à nouveau. Il m’étreint avec force et moi, j’essaye de me rapprocher encore plus de lui, j’essaye de le rapprocher encore plus de moi si jamais c’est encore possible. Je viens nous caler contre le plan de travail et je sens ses mains passer sous mon pull, caressant ma peau, ôtant mon soutien-gorge. Je le regarde en souriant malicieusement et je lui retire son sweat sentant l’odeur bien trop familière des soirées londoniennes. Il m’embrasse à nouveau, jamais je ne serais lassée de lui, de ses lèvres, de son odeur, de tout son être. Rapidement, il échange de place, me mettant contre le plan de travail. Il retire mon pull et mon jean avec des gestes experts et trouve rapidement mon entre-jambe. Je gémis de plaisir, je ne peux pas me retenir, c’est impossible. Des vagues d’émotions me frappe, me malmène intérieurement et je ressens tout. C’est comme si tout était décuplé. Lorsqu’il me dit qu’il m’aime je me perds contre lui. Je perds pieds, je me raccroche à son cou, me collant un peu plus à lui. Il me soulève rapidement et je pense mes jambes autours de sa taille. Après ce qui semble une éternité, je le sens en moi. Mischa me pénètre avec une lenteur qui me rend folle. Je le sens profondément, intensément. Je rejette ma tête en arrière sous cette sensation, poussant un gémissement de plaisir. Je plonge mes yeux dans les siens lorsqu’il me dit qu’il est à moi.
« A moi. Pour toujours. Ne songe même pas à me quitter Dempsey. »
Ses mouvements de bassins sont violents, ils me font perdre la tête. Bientôt, je ne touche plus terre. Mais je lui rends coups pour coups. Je prends appuie sur ses épaules et bouge en même temps que lui. Je le sens au plus profond et je n’arrive pas à retenir mes cris mes plaisirs. Au diable les voisins, c’est tellement bon, tellement différent cette fois-ci. Je le sens embrasser et suçoter mon cou et je sais déjà que je vais avoir un suçon. Rien à foutre. Ça en fera parler plus d’un. La cadence augmente et je le suis, bougeant violement, faisant des vas et viens sur lui, avec lui. Je le sens partout, dans chaque terminaison nerveuse. La douce chaleur commence à grandir de plus en plus et bientôt elle embrasse tout mon corps. Je vais jouir, je vais venir et je veux qu’il vienne avec moi. Ensemble. Il me murmure son désir semblable au mien au creux de l’oreille et je dois me retenir pour ne pas venir rien qu’au son de sa voix.
« Jouis avec moi Mischa, bordel je t’aime tellement… »
Ma voix n’est qu’un murmure, je n’arrive plus à penser correctement, à former des phrases correctes, avec du sens. Mes derniers mouvements sont désespérés, anarchiques, je ne sais plus comment bouger. Mes jambes se raidissent, mon ventre se contracte et je commence à voir des étoiles. Puis je l’embrasse passionnément au moment où je viens, étouffant mon cri de plaisir contre ses lèvres. Il vient en même temps que moi et soudain, le paradis. L’extase. Ce moment de pur bonheur après l’orgasme. Indescriptible. Je soupire de bien-être, enfouissant ma tête dans son cou, toujours sur lui. Je ne ressens que le bien-être absolu. Rien d’autre. Tout s’est envolé, tout est parti. Je ne pense plus à rien et je souris de béatitude. Puis lentement je me hisse afin qu’il se retire de moi et je me laisse glisser au sol. Je l’enlace et dépose de doux baiser sur son torse. Puis je pose mon menton entre ses pectoraux et le regarde d’en bas. Il est tellement beau. Il est à moi. Je lui souris et lui dis doucement :
« Je vais me laver. Heureusement que je prends la pilule hein, Monsieur Pressé »
Je ris doucement, consciente que si je ne la prenais pas, j’aurai pu tomber enceinte. Mais je n’y pense pas et lie mes doigts aux siens, jouant avec ses mains.
« Tu viens avec moi ? »
Je lui demande avec mon plus beau sourire, sourire malicieux, les yeux pétillant d’amour pour cet homme. Dieu que je l’aime. C'est comme s'il n'y avait jamais eu de dispute.
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Ven 25 Mar - 17:32 | |
| We're afire love Eden & Mischa Tous ses sentiments sont exacerbés, alors que sauvagement il vient la posséder sur le plan de travail de la cuisine. C’est fou, il ne réfléchit pas, il ne pense pas, il ressent uniquement cette attirance, ce besoin fulgurant de sentir Eden contre lui. Il la prend, violemment, bougeant en elle comme un beau diable, respirant fortement à son oreille alors qu’il la maintient contre lui. Son corps s’enflamme, et il sent que sa femme à dû mal à retrouver son souffle également. Elle suffoque, elle lui écorche les épaules, elle est en fusion. Ils sont en fusion. La colère les a finalement fait devenir fous, et ils ce besoin irrémédiable d’être l’un contre l’autre à présent. Ils ont ce besoin insolent de se posséder, de se sentir, d’être là. De s’appartenir. Il veut sentir qu’elle n’est qu’à lui, qu’il n’a pas à craindre de la voir le quitter, de partir dans les bras d’un autre. Il veut qu’elle sente qu’il n’y a que lui à présent. Il veut marquer son corps, sa peau. Il veut la marquer au fer rouge, et que les autres sachent : Eden Winchester est à lui, et à lui seul. « A moi. Pour toujours. Ne songe même pas à me quitter Dempsey. » Il sourit, et vient prendre ses lèvres avec une force qu’il ne se connaissait pas. Jamais il n’avait fait l’amour ainsi. Jamais il n’avait connu un tel déferlement d’émotions. Jamais il n’avait eut autant ce besoin de se sentir proche d’une fille. Le sexe était sensationnel, délirant, passionné. « J’en ai pas l’intention. » Dit-il en souriant, pervers, alors qu’il tape plus profondément en elle encore, si cela est possible. Il ne fait plus cas de ce qu’il se passe autour d’eux. Il a l’impression de faire tomber des choses à terre, de faire tomber un tabouret, ou encore une porte claquer. Il ne sait pas, il s’en fout. Le monde pourrait s’effondrer autour de lui qu’il n’en aurait pas conscience. Il ne voit qu’elle. Il se perd dans son regard, et son émotion devienne la sienne. Il l’aime… Dieu qu’il l’aime… Elle hurle, crie, se déhanche alors qu’il la sent plus serrer encore. Elle va le rendre fou à bouger ainsi c’est évident. Elle hurle, et il a l’impression d’entendre des coups de balais dans le sol. La vieille voisine d’en-dessous à de quoi se plaindre. Mais rapidement Mischa n’y fait plus attention, gémissant en cœur avec Eden. « Jouis avec moi Mischa, bordel je t’aime tellement… » Il ne lui en faut pas plus. Il croise son regard et sent qu’il ne peut plus retenir la vague de plaisir qui déferle en lui d’une manière spectaculaire. Il tente de continuer ses mouvements jusqu’à ce qu’elle le rejoigne. Il sent que son corps se contracte, se sert, se tend, jusqu’à imploser. Dans un hurlement de jouissance libératrice il se laisse aller en elle, contre elle. L’embrasse durement, pour faire taire le cris qui échappe de sa bouche. Et soudainement son corps semble se détendre, autour que son esprit jusqu’alors colérique et éperdu. Il n’y a plus qu’elle. Elle et ce baiser, cette extase. Cette étreinte passionnée. Il sourit contre elle, alors qu’elle vient cacher son visage dans son cou. Il laisse sa tête reposer sur celle d’Eden et lui caresse le dos, dans un geste naturelle et calme. Il est apaisé, et il sent soudainement son corps endolorie se réveiller. Putain de soirée. Dans un mouvement tendre il se retire alors qu’elle reprend pied, et l’enlace en venant contre son torse. Il prend conscience alors qu’elle est plus petite que lui. Il sourit. Sa tendre et petite Eden. Adorable et si mignonne.
Il était en train de s’extasier sur elle quand elle lève soudainement son regard vers lui. Il lui sourit. « Je vais me laver. Heureusement que je prends la pilule hein, Monsieur Pressé » Elle est à lui. Et rien que cette évidence lui fait du bien. S’il en doutait encore ce n’est plus le cas à présent, mais quelque part il sait que c’est l’effet post-coïtal et qu’à un moment où un autre ses doutes reviendront au grand galop sans qu’il n’y puisse rien. Qui pouvait croire que Mischa Dempsey manquait autour de confiance en lui ? Surtout en ce qui concernait l’amour. Sans doute parce que c’était la première fois qu’il était amoureux, et il l’était avec tellement de passion, sans limite, sans retenue. Et il savait alors qu’il avait tout à perdre. Elle pourrait le détruire si facilement qu’il était terrifié. Alors oui, il était impatient, et il se rendit compte alors qu’effectivement il ne s’était pas protégé. Il grimaça. Il n’aimait pas cela. Ca lui donnait l’impression d’être comme son frère : pensant plus avec sa queue qu’avec sa tête. Il respectait Eden, et il voulait lui montrer même quand il lui faisait sauvagement l’amour. « Tu es trop sexy pour mon propre bien. C’est de ta faute. » Dit-il en se glissant jusqu’à ses lèvres. Elle prend ses doigts et les lie au sien. « Tu viens avec moi ? » Il sourit, et la suit docilement quand elle commence à prendre le chemin de la salle de bain. La tension était redescendue, évidemment. Est-ce qu’ils règleraient toujours leurs problèmes ainsi ? Peut-être qu’il devrait penser à la mettre en rogne plus souvent. Il lâcha un rire à cette idée. Arrivé dans la salle de bain il met en route le robinet pour faire venir l’eau chaude. Alors qu’il regarde l’eau tomber sur le sol de la douche, la déclaration d’Eden lui revient tout à coup en mémoire. « Justement il est là le problème ! C’est Kaya, ta fameuse Kaya ! Et oui tu peux dire que je suis jalouse parce que je le suis ! Et putain ça m’énerve, tu m’énerves, elle m’énerve » Pourquoi maintenant ? Il ne sait pas, mais ca le rend incroyablement silencieux et sceptique. Il invite Eden à rentrer dans la cabine de douche, avant de la suivre. Dans ses pensés, il vient prendre un gant, met une pointe de savon et commence à le passer sur le corps de sa chère et tendre. « Eden… » Commence-t-il d’une voix tendre, mais hésitante. Il ne sait pas comment le dire, ne désirant pas re-créer une dispute. Mais il a besoin … d’en parler. De comprendre. « Tu me penses vraiment capable de te tromper ? » Demanda-t-il en cherchant son regard. Il se mord immédiatement la lèvre, se sentant incroyablement ridicule. Il ne sait pas comment gérer la chose. Il est amoureux, incroyablement amoureux de cette fois, et dans son regard il n’y a qu’elle. Elle qui est désirable, elle qui le rend fou, elle qui peut faire de lui ce qu’elle veut. « Tu n’as personne à jalouser, Eden. Je… je ne vois que toi. Le reste du monde n’a aucun attrait à mes yeux. Je serai bien incapable de regarder ailleurs, parce que je suis juste… Irrémédiablement amoureux de toi. Et ca m’fait flipper. » Avoue-t-il finalement, sans jamais quitter son regard.
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Lun 16 Mai - 16:14 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen Le sexe avec Mischa était quelque chose que je ne pouvais pas définir. Je ne pouvais pas mettre de mots. C’était... euphorique, à chaque fois j’avais l’impression de rêver. Même lorsqu’il revendiquer mon corps à m’en faire mal, même lorsqu’il marquait ma peau de traces violacées. C’était euphorique, orgasmique, les mots me manquent. C’est ça alors, le sexe avec de l’amour. Je ressentais les moindres battements de son cœur, je le sentais au plus profond de mon âme. Il me possédait, il me faisait sienne à chaque instant. Je suis sienne, à jamais. Je ressens tellement de chose pour lui, toutes mes terminaisons nerveuses vibrent sous ses contacts, mes émotions sont décuplées. Puis soudain l’extase. Je ne ressens plus rien, je flotte, je vole. Je me repose contre son torse, j’essaye de reprendre doucement pied. Wow. Putain de soirée. Je souris doucement contre Mischa, flottant sur ce nuage post-coïtal qui me porte et m’enveloppe doucement. Puis je reprends possession de ses lèvres, en guise de remerciement en guise de… je ne sais quoi d’autre. Je l’aime. C’est un fait. Je suis folle de lui, il me rend folle. C’était sauvage. Sauvage et incroyablement bon. Je décide d’aller prendre une douche, joyeuse comme jamais. L’espace d’un instant, j’oublie la raison de notre dispute. Je lis mes doigts aux siens et lui propose de venir avec moi. Il accepte et je nous dirige vers la salle de bain.
Mischa tourne le robinet pendant que je me poste face au miroir et brosse mes longs cheveux blonds. J’ai les joues rouges. Les yeux pétillants. Et ce sourire niais sur le visage. Je me tourne ensuite vers celui que j’aime et je le vois tendu. Je fronce les sourcils avant de me coller contre son dos. Je pose des dizaines de baisers dans son dos avant qu’il ne se retourne vers moi pour m’inviter à entrer dans la cabine. Je laisse l’eau chaude détendre mes muscles et mouiller mes cheveux. Mes mains caressent doucement le corps de Mischa comme si j’avais peur de le casser ou peur de le voir s’évaporer. Je l’observe. Il prend un gant de toilette, met du gel douche à la noix de coco dessus et commence à me savonner. Je ris telle une enfant innocente puis je me laisse aller à cette espèce de massage. Sa voix me sort de ma rêverie et comme à chaque fois qu’il dit mon prénom, des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale. Je le regarde d’en bas, l’incitant à continuer avec un doux sourire. Puis il me pose une question qui me fait perdre tous mes moyens. J’ouvre la bouche afin de répondre mais rien ne sort. Je fronce les sourcils et baisse la tête, réfléchissant quelques instants.
« Non… bien-sûr que non mais… »
J’ai commencé à parler sans savoir quoi dire au final. Je rebaisse la tête et me laisse aller contre lui alors qu’il me savonne doucement. Je relève la tête et je le vois se mordre la lèvre. Je la décoince d’entre ses dents et l’embrasse doucement. Ce qu’il m’avoue ensuite me fait frissonner de plus belle et me met les larmes aux yeux. Jamais encore il ne m’avait fait une telle déclaration. Je lui souris et l’embrasse de nouveau durant quelques secondes. Puis je lui réponds, l’eau ruisselant sur mon visage :
« Je suis amoureuse de toi, Mischa Dempsey. Et c’est justement parce que je suis amoureuse de toi que tout me fait peur. J’ai peur de te perdre, peur de tomber, peur de tout, des autres…. »
Je me confie à nouveau et je me rends compte que l’on doit parler. Que l’on doit parler de notre passé, de nos exs, de tout. Je me place entièrement sous le pommeau de douche afin de me rincer. Une fois propre, je relève la tête vers Mischa, pose une main sur sa joue, et lui dis :
« Il faut que nous parlions Mischa. Je t’attends dans la chambre. »
Je l’embrasse chastement avant de sortir de la cabine. Je me retrouve dans ma salle de bain complètement embuée et m’enroule dans ma grande serviette blanche. Puis je sors et me dirige vers ma chambre. Je passe devant ma cuisine et je remarque alors le bordel qu’on a foutu. Deux chaises gisent parterre, la coupelle de fruits et littéralement en merde parterre et… c’est un véritable chantier. Je lève les yeux au ciel avant d’entre dans ma chambre. J’enfile un legging noir et un débardeur de la même couleur, puis je me mets assise en tailleur sur mon lit en attendant Mischa. Lorsqu’il arrive quelques minutes plus tard, je lui souris et l’invite à venir sur mon lit. Une fois à mes côtés, je tourne la tête vers lui et commence la discussion :
« Ecoute… on a tous les deux un passé et je pense qu’il faut qu’on en parle sérieusement. Alors je vais tout de dire sur moi et s’il te plait, ne me coupe pas »
Je ris doucement avant de me lancer dans mon récit. Je lui parle de comment j’étais avant, de Gabriel qui m’a changé, qui m’a tout montré et tout appris. Je lui parle de ma débauche, de la drogue, de la fête, de l’alcool, des nombreux gars et des nombreuses filles avec qui j’ai couché. Je lui confie ma relation avec Alice, je sais que jamais il n’en parlera. Je lui dis tout, je n’omets rien.
« Mais tout ceci est dans le passé. Depuis que je te connais, depuis ce soir au Deepers, il n’y a eu que toi. Et il n’y aura que toi, Mischa Dempsey. »
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Sam 21 Mai - 16:00 | |
| We're afire love Eden & Mischa Mischa avait fantasmé l’amour quand il était adolescent. La première fois qu’il avait ressenti les sentiments amoureux l’enivrait il avait quinze ans. Il avait imaginé courtiser cette jeune femme de toutes les manières possibles, des plus romantiques aux plus extravagantes. Il avait imaginé partir tous les matins une heure plus tôt pour faire mine de passer devant chez elle, et espérer la croiser pour faire le chemin avec elle jusqu’à leur école. Il s’était imaginer la croisant près des quaies au coucher de soleil, et lui avouer son amour sous la lueur rougeâtre. Alors elle l’aurait embrassé, et son cœur se serait tant emballé qu’il aurait été incapable de ne pas se sentir heureux en sa présence. Il avait imaginé l’attendre à la sortie des cours et lui chanter une chanson d’amour qu’il aurait écrit pour elle. En somme il en avait écrites, mais elles étaient bien en-deça de ses espérances, du coup il n’avait jamais pu mettre en œuvre cette folie. Il avait imaginé l’aimer jusqu’à devenir vieux, avoir des enfants (quatre ou cinq) et une grande maison avec un chien. Il avait imaginé lui fiare l’amour – ses hormones adolescentes le réveillaient parfois au milieu de la nuit – et être complètement fou de son corps au point d’en perdre l’esprit. Il avait imaginé beaucoup de choses, et il avait découvert qu’il était un amoureux somme tout classique et romantique. Peut être même niais sur certains point. Mais cette fille l’avait brisée. Et il n’avait plus voulu être romantique. L’amour se réduisait à une fadaise, une inclination parfois pour une fille plus que pour une autre. Pour Kaya, pour Olivia, pour Mason (car il était évident que l’amitié entre eux avait un coup d’ambiguité), pour d’autres par la suite. Mais il se trompait une fois encore, et amoureux il l’était à présent. Amoureux fou, délirant, sans mièvreries. Alors que son premier Crush le poussait à être un autre, Eden attendait qu’il soit parfaitement lui-même, qu’importe que cela les engage dans des disputes épiques dont ils ressortaient ruisselants de sueurs après avoir trouvé dans le sexe l’affirmation qu’ils comptaient l’un pour l’autre.
Mais à présent il sentait l’inquiétude le prendre. Car qu’importe quel genre d’amants ou d’amoureux il pensait être, le terme « infidélité » n’entrait jamais dans ses considérations. Quand il était avec quelqu’un il n’appartenait qu’à elle, qu’importe qu’il fut amoureux ou non. D’autant plus lorsqu’il l’était. Mischa ne flirtait pas, ne sachant comment draguer. Il était simplement lui-même, et parce qu’il était Mischa, honnête, souriant, et sociale, il lui arrivait d’avoir des baisers, des mouvements ambiguës, ou des câlins de ceux qu’il considérait comme des amis tout au plus. Au début il pensait cela normal, avant que Killian vienne lui signifier que ca s’appelait du « flirt » et que c’était le signe qu’il avait un « ticket » et pouvait « espérer plus ». Il avait mortifié par cette nouvelle, avant d’en jouir, couchant parfois sans chercher plus loin. Juste pour le plaisir de l’instant. « Je suis amoureuse de toi, Mischa Dempsey. Et c’est justement parce que je suis amoureuse de toi que tout me fait peur. J’ai peur de te perdre, peur de tomber, peur de tout, des autres.... » Fronçant les sourcils il la regarde sans vraiment saisir la nuance et la logique de son raisonnement. Il ne lui avait jamais donné l’impression de s’intéresser à d’autres, ou de vouloir aller ailleurs. Il ne le désirait nullement, et qu’importe ce que ses amis pouvaient penser, il ne voulait qu’Eden. A cet instant, et pour longtemps encore, il était heureux d’être avec elle. Qu’importe son passé, ce qu’elle était, ce qu’elle avait pu être. Quoi qu’il était inquiet que cela ne revienne parfois. Surtout quand il constatait le nombre de personnes qui l’entouraient, la regardant comme si elle était un morceau de viande, une fille facile, où s’ils l’avaient déjà vue nue et caresser. Ca l’agaçait prodigieusement. « Il faut que nous parlions Mischa. Je t’attends dans la chambre. » « J’arrive vite. » Dit-il en prenant une serviette et en se séchant à son tour, mettant un désordre incroyable dans sa tignasse humide. Ses boucles retombaient sur son visage et collaient à sa peau. Se regardant dans le miroir il se rend compte qu’il a le regard brillant et que des cernes sont apparues sous ses yeux, du fait de l’inquiétude et de la fatigue psychologique. Soupirant, il se demande un moment ce qu’Eden va bien pouvoir lui dire, et angoisse. Non. Clairement elle n’irait pas le quitter maintenant, n’est-ce pas ? Aucune logique à cela. Elle veut juste discuter.
Alors, serviette enroulée autour des hanches il rentre dans la chambre, se trouve un boxer, un jogging, et les enfile avant de rejoindre Eden qui se trouve déjà en tailleur sur le lit. Lui s’installe dos contre le montant du lit, les jambes étendues. Ses danses avec Kaya l’ont endoloris, et la partie de sexe endiablée avec Eden n’a pas arrangé son état. Son corps est meurtrie. J’suis trop vieux pour ces conneries pense-t-il moqueur. « Ecoute... on a tous les deux un passé et je pense qu’il faut qu’on en parle sérieusement. Alors je vais tout de dire sur moi et s’il te plait, ne me coupe pas » Acquiesçant il se redresse et l’écoute parler, fronçant parfois les sourcils. Grognant quand elle parle de Gabriel. De la débauche. Des fêtes. Du reste. Rien qu’il ne sache pas avant. Elle lui parle d’Alice et il sourit. Il se doutait bien que les choses entre elles n’avaient pas toujours été simplement… entre deux copines. Après tout son frère semblait parfois assez inquiet de les savoir l’une avec l’autre. Jalousie qui trouve à présent son origine. Elle parle durant des minutes, et il sent son ventre se tordre. Il grimace, il perd son regard dans le vide. « Mais tout ceci est dans le passé. Depuis que je te connais, depuis ce soir au Deepers, il n’y a eu que toi. Et il n’y aura que toi, Mischa Dempsey. » Il reste silencieux un instant, se rendant compte que les craintes de Killian, de Breeony ou même de Kaya semblaient fondés. Lui qui ne se souciait pas vraiment de l’Oxymoron n’aurait jamais imaginé qu’un passé aussi lourd jonchait le chemin d’Eden. Mais elle lui assurait qu’il l’avait changé. La mièvrerie romantique était de mise finalement. Il se tourne vers elle et lui sourit, alors que sa gorge est serrée par tout ce qu’elle vient de lui révéler.
C’est son passé, il doit simplement l’accepter. Bien que la fatigue physique et émotionnelle ne l’aide pas à y voir claire. Peut être aurait-il préféré ne rien savoir de ses amants, de sa propension à s’envoyer des Riot juste pour le plaisir, de draguer tout ceux qui lui plaisaient. De coucher avec Noah, Aedan, Alice… Il sert les dents en se souvenant que son frère a couché avec Eden. Peut être était-ce son tour de parler à présent. Il repense à Kaya, et un instant se demande comment Eden réagirait en apprenant qu’il a couché avec son amie d’enfance. Il ne désire pas créer une autre crise. Une autre jalousie. Surtout que sa relation avec Kaya est parfaitement platonique aujourd’hui. Il soupire, ne sachant que faire, que dire exactement. Il aimerait être honnête, mais ne souhaite pas sacrifier son entente avec Kaya ou sa relation avec Eden. « La première fois que j’ai eut un crush, j’avais quartorze ans. J’sais même plus son nom. Mais j’étais assez con pour courtiser cette fille tout le temps, lui payant des sorties avec le fric que je me faisais en jouer de la guitare dans la rue à Dublin. » Commence-t-il, décrétant qu’il était temps pour lui d’être honnête aussi sur son passé. « On parlait pas beaucoup, c’est sans doute à cause de ça que… Lorsqu’on s’est embrassé la première fois elle s’est enflammée, s’exaltant parce qu’elle avait enfin eut le plaisir de se rapprocher d’Aedan. A l’époque mon frère et moi nous ressemblions vraiment, énormément. Et elle n’a pas fait la différence. Normal. Aedan était sous la lumière, et je restais à l’écart, dans mon monde. Tout le monde l’adorait, personne ne faisait attention à moi. J’étais « le frère d’Aedan » rien de plus, et elle en a été la preuve cruelle. » Explique-t-il en essayant de garder le contrôle de ses émotions au souvenir de cette expérience douloureuse, qui causa une rupture durable entre lui et sa famille. Il s’était alors rendu compte qu’il n’existait que dans l’ombre de son frère, et que ce dernier avait jouit de cette situation. Le laissant dans l’ombre sans se remettre en question.
Alors Mischa avait prit les devant, décidant de ce qu’il voudrait faire de sa vie. Il lui parle de sa vision de l’amour, qui n’était qu’une utopie. De sa popularité une fois qu’il s’est assumé comme musicien, de sa fugue chez Breeony qui l’a recueilli pendant trois jours. De sa première fois avec une fille en France, pour le fun. Et des fois suivantes, parce qu’il ne s’agissait que de cela : de fun. Il lui parle des regards des filles sur lui qu’il ne comprenait pas, de Killian qui lui expliquait d’être guitariste le rendait forcément séducteur (et il en parlait avec un sourire moqueur sur les lèvres), et de sa propension à coucher parfois avec des personnes qui lui étaient chères, juste pour essayer, pour voir, pour le délire. Puis il s’arrête, inspire profondément, se mord la lèvre inférieure. Il y a quelques jours Killian et lui étaient rentrés de soirée, torchés, et avaient eut une discussion étrange sur le clique-claque de Mischa. Est-ce qu’il devrait parler de sa relation avec Kaya ? « Eden… Entendons-nous, ce passé est révolu aujourd’hui, et qu’importe ce qu’il a pu advenir ça appartient au passé. Je ne veux pas que tu… te fourvoie : il n’y a que toi qui compte à mes yeux, et il n’y a que toi que je désire. » Dit-il comme pour préparer le terrain à sa révélation. Est-ce que cela importait ? Sans doute. « Tu n’as aucune raison d’être jalouse, vraiment. En ce qui concerne Kaya… Elle est une de mes meilleures amies – avec Bree – et on se connaît depuis longtemps. On a énormément de choses en commun, et elle compte pour moi – en tant qu’amie. Elle n’est rien d’autre que cela. » Il sentit son cœur se tordre mais en somme il savait que c’était la meilleure chose à faire. Révéler à Eden une relation qui datait que quatre ans en arrière et ne représentait rien n’était pas une bonne idée. Pas s’il voulait préserver ces instants avec Kaya. N’est-ce pas ?
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen Dim 29 Mai - 0:49 | |
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❝We're afire love.❞ Mischen On avait besoin de parler, c’était inévitable. Il avait trop de choses que je devais lui dire, que je ne pouvais lui cacher. Et je sentais qu’il avait aussi des choses à me dire. Mais moi, je n’ai jamais été véritablement en couple. Alors je ne sais pas comment parler. Je ne sais pas que dire ou quoi faire. J’ai toujours eu l’habitude de me débrouiller seule, de vivre avec moi-même, de ne me préoccuper de personne. Puis il est arrivé. Avec ses bouclettes toutes emmêlées, son sourire et son mouchoir pour effacer mon maquillage. Quelle première rencontre folle. Et depuis, il n’y a que lui. Depuis, il est le seul homme qui partage mes nuits. Et au fil des jours, il a changé ma vie. Et il m’a sauvé. Et je l’ai davantage aimé. Il est tellement pour moi, il est celui qui me manquait. Je ne sais pas vraiment s’il sera l’homme de ma vie, mais dieu que je le veux. Je lui ai promis à Vegas d’ailleurs, j’ai prononcé mes vœux, écris sur une serviette de Dinner. La classe internationale. Mais je l’aime tellement. D’un amour qui vous ravage. Qui change une vie. Mischa est mien. Et ça ne changera jamais. Et je suis putain de niaise, romantique, cul-cul. Mais j’aime ça. Mais bien évidemment, vu qu’aucun de nous deux ne sait réellement parler, nous avons dû passer par le sexe. Et c’était… violent. Violent et euphorique, orgasmique, puissant, génial. Jamais on n’avait fait l’amour comme ceci. Enfin c’était plus de la baise à vrai dire. Mais dieu que c’était bon, j’en suis pantelante à la fin. Je décide à aller me laver puis une fois dans la douche, je me rends compte qu’il faut vraiment qu’on parle. De notre passé. De nous. De tout. J’ai besoin de lui parler, je ne sais pas pourquoi ce soir exactement mais c’est comme ça. Je suis amoureuse de lui, amoureuse comme jamais je ne l’ai été. Et je ne veux pas tout ruiner pour de la jalousie de merde. Alors je lui dis qu’on doit parler et je vais l’attendre dans la chambre le temps qu’il finisse de prendre sa douche. Il arrive quelques instants plus tard, une serviette enroulée autour de ses hanches. Il la laisse à terre et prend un boxer et un jogging, restant torse-nu. Bon ok, surtout il faut que je me concentre. Je commence à parler et il ne me coupe pas. Il grogne, fronce les sourcils, relève la tête, enfin bref il réagit en silence mais ne me coupe pas et j’apprécie. J’avais besoin de tout lui dire, j’avais besoin qu’il soit au courant de tout. Je parle pendant bien dix minutes et à la fin de ma tirade, il reste silencieux. Pas un seul bruit dans tout l’appartement et je me dis que c’est la fin. Qu’il va me quitter. Que c’est terminé. Je baisse la tête et joue avec les points de mes cheveux mouillés. Je le regarde discrètement et il fixe le vide. Putain mais qu’est-ce qu’il va penser de moi… Et soudain il parle. Je relève la tête, surprise et je l’écoute. Il me parle de son adolescence, de son premier crush. Je l’écoute attentivement, heureuse de savoir le passé de Mischa. Et à la fin, je sais désormais pourquoi il a eu du mal avec le fait que j’ai couché avec son frère. Il a toujours été dans l’ombre d’Aedan. Et il s’est émancipé grâce à la musique, à la nouvelle identité qu’il s’est créée. Je sais désormais que cette fille l’a horriblement blessé et je sens le besoin de le réconforter. Alors je me dirige vers lui et me blottis contre son torse, la tête sur son cœur et mes mains entourant sa taille. « Pour moi, tu vaux bien mieux que ton frère. C’est comme comparé Dior et Primark. Et tu es Dior bien évidemment »Je ris doucement avant de le regarder d’en bas, l’incitant à continuer. Et c’est ce qu’il fait. Il me parle de sa vision de l’amour, de sa fugue chez Bree, et je souris à ce passage, les imaginant tous les deux. De sa première fois et des nombreuses autres et je m’en rends compte qu’on est pareil. Avant lui, l’amour n’était rien, qu’un jeu débile, des parties de sexe sans important. Avant moi, il était pareil. On s’est trouvés. L’un est la moitié manquante de l’autre. Quand je pense qu’il a terminé, je luis souris et me redresse. Mais il continue. Je reste assise et je l’incite à nouveau avec un sourire. Il a l’air anxieux et je fronce des sourcils. Il me prévient alors que ce passé est révolu et qu’il n’y a que moi qui compte. « Je sais Mischa, tu peux tout me dire. »Je lui souris à nouveau et passe ma main dans ses cheveux humides. Il me parle de Kaya et me dit qu’elle n’est rien d’autre qu’une famille. Je lève les yeux au ciel en entendant son prénom puis je me reprends. Je dois l’accepter et arrêter ma jalousie si je ne veux pas saouler l’homme que j’aime. « Je sais Mischa, je le sais. Il faut juste que je m’habitue mais… je sais. Et je suis qu’elle est géniale pour que tu tiennes autant à elle. »Je me penche vers lui et je viens trouver ses lèvres à nouveau. Puis je passe de part et d’autre de son corps, le chevauchant. J’intensifie le baiser avant de me retire, à bout de souffle. « Je t’aime Mischa, si tu savais comme je t’aime. Et au fait… Alfie est gay »Je souris malicieusement avant de reprendre possession de ses lèvres et nous nous aimons encore une fois. Cette soirée aura été riche en émotion et en rebondissement. C’est ça le quotidien avec Mischa. On se cherche encore un point de stabilité. Et chaque jour est une nouvelle surprise, c’est pour ça que je l’aime autant. THE END ♥ | © Pando |
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| Sujet: Re: (terminé) [hot] We're afire love ~ Mischen | |
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