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| (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) | |
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Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Dim 14 Fév - 23:31 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice Un rire cristallin s'échappe de ses lèvres alors qu'elle est allongée, nue sur le lit, son homme s'amusant à passer une plume sur son corps. Elle est épuisée, incapable de bouger, complètement offert à ses moindres désirs. Et il en joue, le fourbe, à venir passer la plume sur les parties sensibles de son anatomie : ses hanches, ses pieds, ses bras, son cou... Elle rie, à gorge déployée, heureuse et comblée, alors qu'il semble incapable de la quitter du regard. Amoureux, comme jamais, son futur époux ne cesse de se délecter de son corps. Nus, dans leur lit, ils viennent de faire l'amour. Pour une fois ils sont entrés ensemble de l'université, et après un repas rapide elle s'est mise à se déshabiller, montant à l'étage en roulant des hanches. Délivrant le désir de son amant qui ne fut pas long à la rejoindre sous la douche, puis dans les draps de leur lit. Elle sourit, incapable de réaliser qu'elle connait un bonheur aussi parfait. Elle lève les bras, alors que son homme s'allonge à côté d'elle, ravi. Elle regarde sa bague et sourit. Ils vont se marier. Ce bonheur est bien trop parfait pour être réel. Elle ne peut pas vraiment y croire. Sa vie prend un tournant fantastique, et elle ne réalise pas vraiment. Elle n'a pas eut le temps d'en parler à ses amis autour d'elle. Ni à sa famille, sauf son père. Elle nota dans son esprit qu'elle devrait organiser tout cela. Dés qu'elle trouvera un moment. Les vacances d'hiver seront bientôt là, par chance, et elle pourra jouir d'un peu de liberté de mouvement.
Sur ces belles paroles elle regarda dehors. La nuit était tombée, et il pleuvait. Elle aimait écouter la pluie. Elle se tourna vers son réveil. Neuf heures et demi. Elle était épuisée, elle l'avoua. Les journées étaient terriblement longues, et il semblait en être de même pour Eliakim qui commençait à s'endormir près d'elle. Elle se tourna et se mit sur son lui, l'embrassant. « Fais de beaux rêves mon ange... » Il lui sourit, tente de lui répondre et finit par fermer l'oeil. Elle décide d'aller ranger un peu la cuisine (et leur diner) avant de le rejoindre. Elle a soif, de plus, et il ne reste plus une seule bouteille d'eau dans la chambre. Alors, nue, elle descend les marches. Une douce chaleur a envahi toute la maison (chauffage central nous t'aimons) et elle peut se promener à sa guise en tenue d'Eve. Une chose qu'elle apprécie particulièrement. Elle se retrouve dans la cuisine, et range les traces de leur passage dans le lave-vaisselle avant de le mettre en marche. C'est lorsqu'elle va pour se servir de l'eau que des coups retentissent contre sa porte. Elle se tourne, inquiète. Qui peut bien venir à cette heure ? Rapidement, elle se saisit d'un plaid qui traine sur le canapé pour le mettre autour de son corps nu et s'approche. A travers le Judas elle reconnait Angelus. Rapide, et inquiète elle ouvre la porte, en tournant les clés restées sur la serrure et se retrouve face à son cousin. « Angelus, qu'est-ce qu'il se passe ? » Il a apparemment marché un moment sous la pluie. Il est trempé, et frigorifié. Le froid entre en bourrasque dans la maison et fait frissonner la jeune femme. « Entre, vite. Tu es trempé. » Dit-elle en le laissant passer, fermant derrière lui. Elle se tourne et lui caresse la joue. Froide. Elle lui prend la main et le guide à l'étage. « Première porte à droite. C'est une chambre d'ami, avec une salle de bain. Prends toi une douche, je t'apporte des affaires de rechange. » Dit-elle en lui montrant le couloir à l'opposé de sa propre chambre. Elle lui embrasse la joue, rapidement et va pour s'habiller.
Dans sa chambre elle trouve Eliakim réveillé, à moitié. Elle lui sourit et l'embrasse. « Angelus est là, chéri. Tout va bien. Repose toi. Je t'aime. » Il se rendort. Elle s'habille avec un jogging, et un t-shirt de son homme. Il en prend un second, et un pantalon en toile d'Eliakim pour les apporter à son cousin. Elle entre dans la chambre, et crie vers la salle de bain : « Chaton ! Tu as des affaires propres sur le lit. Je t'attends en bas. » Elle descend alors, et va faire chauffer de l'eau, en attendant de son cousin arrive, pour faire du thé.
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| | | Angelus A. Debussy ADMIN — les maitres du royaume
☆ date d'arrivée : 04/07/2015 ☆ potins balancés : 148
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Mar 16 Fév - 2:20 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice La pluie se déchaîne, le ciel est noir et le vent souffle. Une forme assez grande marche dans les rues d'Oxford, il évite un cycliste et tourne au bout d'une rue. Il rentre dans un magasin et sort un billet de 20livres en demandant une bouteille de vodka. Le vendeur lui donne la bouteille mais alors qu'il se tourne pour rendre sa monnaie à Angelus, ce dernier est déjà loin dans la rue, buvant sa première gorgée d'alcool. Il ne sent pas la pluie couler, le froid, ce vend horrible qui s'infiltre dans ses muscles, son corps, chacune de ses veines. Eden, sa meilleure amie qui a failli se suicider, la nouvelle qu'il vient d'apprendre de la bouche de Daisy. C'est trop pour lui. Alors tout en marchant il lève les yeux au ciel et regarde la pluie tomber tout autour de lui. Il a un fils, un petit garçon de 8 ans dont il n'avait même pas conscience le matin même. Comment prendre cette nouvelle ? Comment apprendre à vivre tout en sachant qu'il a un fils qu'il n'a jamais vu. Il n'est pas prêt à être père, Angelus ne sait même pas si il le sera un jour. C'est un gamin qui a horriblement peur de l'abandon, ayant été ouvertement abandonné par ses propres parents. Il ne sait pas comment réagir. Aller voir Daisy ? Non il lui en veut de lui avoir caché cet enfant. Eden ? Elle profite de son homme. Sa cousine ? Il pèse le pour et le contre, Alice est avec Eliakim et elle profite de sa nouvelle vie à deux, il serait gonflé de la déranger. Pourtant, en avalant une autre gorgée d'alcool il sent que si il ne voit pas quelqu'un très bientôt, on pourrait le retrouver à dormir sur le trottoir le soir même. Au fin fond de sa veste il trouve un vieux paquet de cigarettes appartenant à Eden, il l'ouvre et en prend une qu'il allume avec un briquet abîmé mais qui fonctionne, c'est toujours ça. La première bouffée de tabac lui brûle la gorge alors qu'il avale une autre rasade de bière. L'alcool est chaud, mauvais, amer et c'est fort. Assez pour qu'il sente déjà ses effets dévastateurs sur son esprit. Il marche sans trop savoir où il va, il s'arrête dans une ruelle pour se soulager contre un mur, clairement saoul à l'heure actuelle alors que la bouteille est à moitié vide.
« Monsieur vous êtes en état d'ébriété. » Il sursaute et se tourne vers un homme en uniforme. « Qu'est ce que ça peut t'foutre ? » Répond Angelus en terminant sa bouteille de Vodka. Petite, 70cl mais tout de même il sent l'alcool de loin. Il jette également le reste de sa cigarette par terre. Aussitôt en disant cela, l'homme en uniforme, à l'aide d'une autre personne, l'embarque dans une voiture. « On doit vous reconduire où ? » « Quartier chic. Chez Kensington et Crowlley. » Dit-il en laissant tomber sa tête en arrière. Là l sort une seconde cigarette de son paquet et l'allume mais, alors qu'il prend une seconde latte, le policier lui arrache des mains et la jette. Il marmonne quelque chose mais déjà, ils arrivent dans le quartier. Les policiers s'arrêtent dans un grand quartier, ils le déposent devant une maison tout en lui demandant son nom. Il leur donne et pour vérifier, cherchent ses papiers d'identité avant de lui rappeler que dés le lendemain il recevra une amende. Ils reconnaissent le nom de famille Debussy mais ne font aucun commentaire. « On est gentil ce soir, en temps normal vous auriez terminé en cellule de dégrisement. » Il hausse les épaules et s’essuie du revers de la manche le nez, sans doute enrhumée à force d'être dehors sous la pluie depuis une bonne heure. « Ca ira ? » Il hoche la tête et montre une maison d'un geste de la main. Là, lorsque les policiers le laissent partir, il marche jusqu'à chez Alice et vient toquer à la porte d'un geste las. Il en profite pour regarder la maison et laisse échapper un sifflement admiratif devant ce bâtiment très luxueux et imposant. Elle ne se refuse rien sa chère cousine ! Il devrait peut-être épouser un professeur aussi... « Angelus, qu'est-ce qu'il se passe ? » La voix de sa cousine le fait sursauter alors qu'il entre chez elle en laissant quelques flaques au sol. « Je... Froid... » Murmure Angelus alors que le froid l'enveloppe d'un coup. Elle lui touche la joue avant de lui prendre la main pour le guider à l'étage, il la suit en trébuchant sur une marche. La nausée l'envahit doucement, il sent que la vodka et son ventre vide ne font pas bon ménage. Il va devoir éliminer, c'est sur.
« Première porte à droite. C'est une chambre d'ami, avec une salle de bain. Prends toi une douche, je t'apporte des affaires de rechange. » Il hoche la tête et obéit, allant jusqu'à la salle de bain où il se met nu en calmant cette nausée. Trop tard, il doit évacuer. Aussi vite qu'il le peu étant donné son état, il s'agenouille devant la cuvette et recrache tout l'alcool qu'il a ingurgité tantôt. Mieux, le teint plus frais il tire la chasse et se glisse sous le jet d'eau chaude. « Chaton ! Tu as des affaires propres sur le lit. Je t'attends en bas. » Lui dit-elle alors qu'il termine de se rincer. Il sort de la douche et se sèche rapidement, ne remarquant même pas que ses cheveux gouttent encore. Il rejoint la chambre qu'elle vient de lui assigner et s'habille d'un pantalon et d'un tee-shirt. Le tee-shirt est trop court au niveau du ventre, après tout Angelus est très grand et Eliakim un peu moins. Mais c'est gentil, c'est bien assez. Il redescend les escaliers doucement, conscient d'être saoul ce qui ne l'aide pas à voir les marches. Sain et sauf il rejoint la cuisine et s'assoit, lourd comme la pierre sur une des chaises. « S'cuse moi de venir si tard. T'étais occupée non... ? » Dit-il alors qu'une autre personne descend les escaliers. Angelus ouvre un œil en remarquant qu'Eliakim les rejoint avec une petite mine, habillé simplement d'un short noir. Il lui fait un signe de la main. « Alcool ? » Demande Eliakim, Angelus hoche la tête alors que le professeur pose devant lui une boite d'aspirine. « Jamais boire sans être préparé. » Angelus sourit faiblement alors que son -cousin par alliance- embrasse sa femme et remonte après avoir bu un verre d'eau. « L'est bien foutu... » Murmure Angelus en laissant ses yeux glisser sur la paire de fesses d'Eliakim tout en luttant contre la nausée et la migraine. « Laisse moi mourir Alice... Si tu m'aimes laisse moi mourir... » Dit-il, riant contre son propre sort. Une loque, c'est une loque humaine.
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| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Mar 16 Fév - 20:31 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice Jamais elle n'avait vu Angelus dans un pareil état. C'est sans doute pour cela qu'elle pas attendu avant de le guider dans la salle de bain pour qu'il se douche et se réchauffe. Il sentait l'alcool, à dix kilomètres, et pendant un instant elle se demanda comment elle était arrivée jusqu'à chez elle ? A pied ? Depuis le centre ville c'était peu probable. Elle vivait dans un quartier résidentiel maintenant, autant dire qu'il y avait un peu de route avant de pouvoir arriver dans la magnifique villa Kensington-Crowlley. Passons, il était ici, presque entier, et c'est tout ce qui comptait pour sa cousine. Il avait bu, apparemment. Il avait marché sous la pluie. Il était ... Jamais elle ne l'avait vu avec ce regard. Dans le vide, fou, froid, glaciale, il semblait être presque sous le choc. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'était passé pour qu'il soit dans un tel état ? Pendant un instant elle se demanda s'il n'était rien arrivé à Eden. Elle savait que son cousin, et son amie étaient très proches. Pour ne pas dire les meilleurs amis du monde. Alors elle prit son portable mais forcée de constater qu'Eden allait bien. C'est Mischa qui répondit au sms d'Alice en lui assurant qu'Eden allait bien, et qu'elle dormait à poings fermés. Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Elle va pouvoir lui parler. Elle entend quelqu'un qui descend (dans le silence totale de sa maison tout s'entend) et elle passe la tête pour voir qu'Angelus se concentre pour ne pas tomber. Elle sourit, et lui sert une tasse de tisane avec un peu de miel pour le réchauffer. Il aime pas beaucoup ca, mais ca lui fera du bien, elle le sait. Sans compter qu'elle lui met un sandwich sur le table : du jambon, du cheddar, des cornichons, du pain français (il y a une magnifique boulangerie non loin). Il doit manger. Elle pose aussi une part d'Apple Pie. Et se prend une bouteille d'eau. Il se laisse tomber sur une chaise, lourdement, dans un bruit sourd. « S'cuse moi de venir si tard. T'étais occupée non... ? » Elle s'adosse au bar et fait face à Angelus, alors qu'elle voit son homme descendre à son tour. Avec juste un t-shirt, et la mine endormi. A moitié à poil. Normal.
Il entre dans la cuisine, regardant Angelus de travers, comme pour comprendre ce qu'il se passe. « Alcool ? » Demanda-t-il en prenant une boite d'aspirine qui se trouve dans le coin, et la pose devant Angelus. « Jamais boire sans être préparé. » Merci Docteur Crowlley Pense Alice en lui tendant la bouteille d'eau qu'elle tient, persuadée qu'avec les yeux à moitié ouverts comme il a, il va finir par se peindre. « Se balader à moitié à poil par contre ça gêne pas monsieur. » Dit-elle moqueuse. Il boit, l'embrasse et remonte, avec la bouteille qu'Alice lui a laissé d'un geste de la main. Le cul à l'air. Elle ne peut retenir un rire. « L'est bien foutu... » Murmure Angelus. Alice se tourne vers lui et remarque qu'il... mate le cul de son mari. Normale, comme ca. C'est la fête. Elle s'assoit à son tour, et pose un verre sur la table, fortement comme pour avoir son attention. « Des gens sont devenus aveugles parce qu'ils ont maté trop longtemps cette paire de fesses. » Dit-elle en lui offrant un clin d'oeil. Puis il se met à rire, et se tourne vers elle. Comme un dément. Un rire triste. Elle perd son sourire, et le regarde, soucieuse. « Laisse moi mourir Alice... Si tu m'aimes laisse moi mourir... » Elle lui sourit, et caresse sa joue et lui sourire. Tendrement, comme une grande soeur. Elle est comme cela la relation entre eux. Ils prennent soin l'un de l'autre, comme une famille. Elle sait qu'il ne compte pas sur ses parents. Mais il peut compter sur elle toujours. « Mange, et prend ton aspirine, chaton. Ca va te faire du bien. » Dit-elle en avançant le plateau avec toute la nourriture vers lui. « T'es pas obligé de tout manger, mais ... au moins un peu. Est-ce que tu as mangé un peu au moins avant de te mettre la mine ? » demanda-t-elle en penchant la tête sur le côté, le réprimant du regard. Puis elle posa sa main sur la sienne et la serre. « Qu'est-ce qu'il se passe Angelus ? Dis moi. Tu sais que tu peux tout me dire. »
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| | | Angelus A. Debussy ADMIN — les maitres du royaume
☆ date d'arrivée : 04/07/2015 ☆ potins balancés : 148
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Ven 19 Fév - 0:00 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice Angelus est un garçon sage et bien élevé, il travaille beaucoup et depuis quelques mois, ne sort quasiment plus sauf pour vraiment faire une coupure avec ses leçons lorsque ses migraines sont trop fortes. Il est l'exemple même du garçon bien élevé que toutes familles voudrait avoir à sa table, la classe à la Française et rien d'autre pour lui. Hors ce soir, si quelqu'un le voyait personne ne pourrait le reconnaître, pas même sa cousine qui marque un temps d'arrêt lorsqu'il arrive chez elle dans un état lamentable, méconnaissable il l'est et il le sait. Il a les cheveux en bataille, une migraine qui barre son front et il sent l'alcool à plusieurs mètres. Angelus s'en fou, ce soir il va mal et il conseille à tout le monde de le laisser tranquille sinon il va commettre un meurtre. Sa cousine l'invite à aller se doucher, chose qu'il fait avant de la rejoindre et de remarquer qu'elle pose sur la table un sandwich. Il ne dit rien et s'assoit alors qu'Eliakim, l'amoureux de sa chère cousine lui donne un aspirine. « Des gens sont devenus aveugles parce qu'ils ont maté trop longtemps cette paire de fesses. » « Faut dire qu'elles attirent l’œil... » Dit-il en riant avec elle alors qu'elle s'assoit en face de lui. Il prend la tasse de thé qu'elle lui a préparée et boit une longue gorgée chaude qui lui brûle la gorge mais qui a le mérite de le faire se réchauffer aussitôt. « Mange, et prend ton aspirine, chaton. Ca va te faire du bien. » Lui dit-elle en lui présentant le sandwich. Il hoche la tête et prend l’en-cas qu'elle lui a préparée pour mordre dedans avec appétit. Depuis combien d'heure il n'a rien mangé ? Trop longtemps, la faim lui tord le ventre maintenant qu'il a recraché tout son alcool et qu'il va mieux après sa douche. « Du bon pain Français... » Dit-il entre deux bouchées, fier de ses origines. Son pays lui manque, il aurait bien besoin de retrouver Paris pour se ressourcer. D'ici les prochaines vacances, peut-être. Il prend également son aspirine et termine une bonne partie du sandwich, véritablement affamé. Un instant passe entre eux et il lui est reconnaissant de cet apaisement qu'elle fait naître en lui. « T'es pas obligé de tout manger, mais ... au moins un peu. Est-ce que tu as mangé un peu au moins avant de te mettre la mine ? » Il s'arrête de mâcher et la regarde. « Non non ché très bon. Ché faim... » Dit-il en avalant sa bouchée de sandwich. « Et non, j'avais le ventre vide. » Il sait qu'elle va le réprimander car il a bu sans manger, il a l'habitude. Alice est une mère pour lui. La seule de sa famille qui lui reste, avec son oncle évidemment.
« Qu'est-ce qu'il se passe Angelus ? Dis moi. Tu sais que tu peux tout me dire. » Il attend de terminer son repas avant de lui parler, ayant besoin de se remettre les idées claires. Comment lui dire ? De la façon la plus simple et franche qui soit, sa cousine a toujours été comme sa sœur, sa meilleure amie et sa mère en même temps. Lorsqu'ils doivent parler ils n'ont pas besoin de prendre des gants, ils sont brut de décoffrage et c'est mieux ainsi peut-être. « J'ai un fils. » Dit-il en prenant une gorgée de son thé. Il baisse la tête, jouant avec ses doigts dans un geste d'angoisse et de malaise extrême. « Lorsque Daisy est partie il y a 8 ans de ça, elle était enceinte. Je n'en savais rien. Elle a accouchée et elle a laissée le bébé avec sa mère, il est en France, élevé par sa grand mère. J'ai un fils et je n'ai rien su pendant presque dix ans... » Dit-il en se prenant la tête dans ses mains et en soupirant. Aussitôt, quelques larmes douloureuses coulent le long de ses joues. « Il est élevé par sa mère qui l'a adopté. Daisy m'a tout caché pendant des années, elle vient à peine de me le dire et je n'ai pas su comment réagir. » Il efface ses larmes d'un geste rageur, il c'est laissé aller pendant quelques instants, juste assez pour se reprendre et se sentir mieux maintenant qu'il se calme. « Je ne sais pas quoi faire. Tu ferais quoi toi ? » Dit-il en posant sur sa cousine un regard doux, cherchant de l'apaisement par ses paroles, il a besoin d'elle. Vraiment besoin d'elle.
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| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Ven 19 Fév - 12:13 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice « Faut dire qu'elles attirent l’œil... » Elle lève les yeux au ciel. Il lui semble reconnaitre son cousin pendant une semaine avant qu'il ne change à nouveau. Elle n'est pas habituée à le voir ainsi. Angelus a toujours été le plus stable entre eux d'eux. Alice a tendance à se laisser emporter par ses passions, par l'excès et les soirées. Combien de fois Angelus est-il venu la chercher alors qu'elle avait trop bu ? Il était là la première fois qu'elle a fumé un joint (et la seule fois pendant longtemps). Il était là à sa première cuite à l'âge de quinze ans. Il était là, le lendemain de sa première fois avec Eliakim. Il a toujours été son phare, son guide, son confident. Il était là pour la relever. Et aujourd'hui les rôles étaient échangés. Elle était bouleversée de voir son cousin avec les yeux injectés de sang, et la gueule de bois. Il avait bu, trop bu, et ce n'était pas du tout son genre. Il était un élève sérieux, impliqué dans la vie de l'université, et très bon élève. Il ne faisait pas partie de ces ivrognes qui sortent tous les soirs pour faire la fête. Elle si. Elle connaissait cette vie nocturne, et elle était heureuse de voir Angelus s'en tenir éloigner. Elle en faisait partie parce que son père l'y avait initié, lui il cherchait à fuir le cercle familiale si horrible dans lequel il se trouvait. Alors que s'était-il passé ?
Qu'importe, en premier lieu elle doit prendre soin de lui, et lui fait un sandwich. « Du bon pain Français... » Elle sourit. Evidemment, elle ne va pas donner au français qu'il est le pain brioché anglais auquel elle est habituée. Elle prend soin de lui, avec de petites attentions comme celle-ci. Elle s'assoit face à son cousin, et le regarde commencer à manger avant de poser son sandwich. Elle se fiche qu'il ne mange pas plus, le lui fait savoir. Au moins il mange, c'est déjà ça. « Non non ché très bon. Ché faim... » Elle lève les yeux au ciel, se lève et va chercher de quoi en faire un second s'il en a envie, avec un couteau, du fromage, du jambon, et des tomates. Elle se rassoit quand il répond à sa question, avec un air de gamin battu. « Et non, j'avais le ventre vide. » Pour toute réponse Alice lui offre un grognement mécontent. Il est bien assez mal pour qu'elle lui fasse la morale, et le regard qu'elle lui lance suffit pour lui faire savoir ce qu'elle en pense. Il a pas intérêt à recommencer, merde. Qu'il se défonce la gueule mais qu'il ne se rende pas malade bêtement.
Passons, le sujet passe rapidement sur ce qui les intéresse. Elle le regarde avec sa douceur familiale, celle d'une soeur, d'une mère peut être (étrangement) et attend. Il semble chercher ses mots pendant un moment, et elle s'approche de lui comme pour lui rappeler qu'il n'est pas seul. Et il parle. Les mots s'entrechoquent dans l'esprit d'Alice. Choquée elle n'arrive pas à réagir. « J'ai un fils. » Hein ? Son visage interrogatif illustre sa pensée. Bloquée sur cette déclaration. Un fils ? Genre... qui ? Comment ? Quand ? Le coeur de la jeune femme tape plus vite dans sa poitrine, alors qu'elle essaie de comprendre ce qu'il vient de dire. Il a un fils ? Il est père ? Il a mit une fille enceinte, et apparemment il ne le savait même pas. Offre lui des capotes. Son esprit part en vrille. Elle n'est pas là pour juger, elle est là pour l'aider. « Lorsque Daisy est partie il y a 8 ans de ça, elle était enceinte. Je n'en savais rien. Elle a accouchée et elle a laissée le bébé avec sa mère, il est en France, élevé par sa grand mère. J'ai un fils et je n'ai rien su pendant presque dix ans... » Daisy Hamilton. Et Angelus. Ont un gamin. De 8 ans. Elle le regarde, la bouche ouverte, incapable de comprendre tout cela. Putain elle a caché cela la garce ! Même alors qu'elles sont proches (relativement ces derniers temps) et qu'elles se disent tout. Presque. Elle sait pas. Apparemment Daisy n'a pas assez confiance en elle pour lui confier le plus gros secret de sa vie. Elle était pantelante, incapable de croire qu'elle ait pu cacher une telle chose ? Pourquoi. Et où est ce gamin aujourd'hui ? Elle regardait dans le vide, écoutant les mots d'Angelus. Et putain elle a envie d'un verre, elle comprend pourquoi lui s'est mis à l'envers. « Il est élevé par sa mère qui l'a adopté. Daisy m'a tout caché pendant des années, elle vient à peine de me le dire et je n'ai pas su comment réagir. » Elle se réveille soudainement et croise le regard de son cousin. Normal, chéri, personne n'aurait su comment réagir. Parce qu'Angelus est un mec bien. Angelus n'est pas le genre de mec à abandonner un gamin ou à envoyer chier la fille ou quoi que ce soit. Angelus, c'est un mec bien, pourquoi elle lui a fait cela ? Angelus pleure, elle le laisse. Il a besoin que tout cela sorte. Il a le droit de pleurer. Elle, elle essaie de réfléchir à tout cela. C'est juste énorme. Un peu trop énorme pour elle, pour son esprit et sa fatigue. Il se relève, efface ses larmes et lui fait face avec tant de désespoir qu'elle sent les larmes lui venir aussi. « Je ne sais pas quoi faire. Tu ferais quoi toi ? » Elle lui offre un sourire doux, instinctivement, et soupire. Avant de prendre encore une baguette et lui prépare un autre sandwich. Ca l'aide à se concentrer. « Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Cet enfant... On ne va pas refaire le passé. Il a été élevé sans doute dans le même amour que Daisy. Mais il a le droit de connaitre... Son père. J'imagine. La question c'est si toi tu as envie de le connaitre. Est-ce que tu es prêt pour cela ? » Demanda-t-elle, parlant avec douce, et gentillesse. Lui souriant, alors qu'elle termine son sandwich et le lui tend. « Je te gave comme une oie, et tu ne dis rien ! Tu as rien mangé tu m'énerves. » Dit-elle avec un air plus dur cette fois. Elle doit prendre soin de lui, sinon lui ne le fera pas. « Tu... L'aimes ? » Demanda-t-elle en parlant clairement de Daisy.
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| | | Angelus A. Debussy ADMIN — les maitres du royaume
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| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Mar 23 Fév - 18:19 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice Il a besoin de parler, il aurait pu aller chez Eden mais Alice était plus prêt et connaissant Eden, elle aurait été capable de se pointer chez Daisy pour lui coller une bonne baffe en plein visage. En guise de vengeance pour son cousin sans doute. Et il ne voulait pas ça, la nouvelle était déjà assez difficile pour lui, il n'avait pas en plus besoin que tout parte mal entre sa meilleure amie et l'ancienne femme de sa vie. Et mère de son enfant... Comment il va faire ? Jamais il ne se serait douté que Daisy puisse partir car elle portait son enfant, pire encore qu’elle puisse le lui cacher pendant des années alors qu'ils étudiaient dans la même université, où quasiment. La nouvelle lui est tombée dessus sans qu'il ne la voit arriver. Angelus n'est pas un mauvais garçon, il aurait reconnu et élevé son enfant sans poser de problème, il aurait trouvé ça normal et aurait assumé son rôle de père qu'il aurait pris à cœur. Mais Daisy ne lui a pas fais confiance apparemment et même si il tente de se convaincre du contraire, il lui en veut. Il comprend, ils étaient jeunes, l’histoire était nouvelle et nul doute que Daisy voudrait terminer ses études avant de penser à une enfant et a la possibilité de devoir s'engager. Mais tout de même, il avait le droit de savoir. Il est le père ! Il a pensé à cela toute la soirée, il voudrait reconnaître son enfant mais pour cela, ça va être difficile. Il devrait contacter aisy et la mère de cette dernière, elle qui garde leur fils. Comment se présenter ? C'est si difficile et il se sent tellement épuisé, la migraine, cette gueule de bois qui s'installe doucement. Angelus ne boit jamais où lorsqu'il boit un verre, c'est modéré et cela reste relativement rare. Alors autant dire que ce soir il se sent assez mal d'avoir abusé de la vodka et des cigarettes en plus, reste d'un paquet d'Eden alors qu'il ne fume jamais non plus. Il est trop sage et cela se voit. Alice agit tel une mère avec lui, lui lançant un regard lourd de reproches alors qu'il avoue avoir bu le ventre vide, chose qu'il ne faut pas faire. Mais sa cousine a la décence de ne pas le gronder alors qu'il a encore plus mal à la tête, si cela est possible tout de même. Il lui adresse un regard plein de remerciements, lui qui n'aurait pas supporter de se faire jeter. Enfin il se décide à lui avouer tout ce qui c'est passé et tout ce qui le perturbe, sa cousine devient blanche comme un linge à mesure de ses paroles. Après tout Alice connaît bien Daisy mais nul doute que cette dernière a gardée ça pour elle, ce n'est pas le genre de nouvelle qu'on balance facilement.
Lorsqu'il a terminé il lui demande son avis et surtout, ce qu'elle ferait si c'était une situation qu'elle vivait. « Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Cet enfant... On ne va pas refaire le passé. Il a été élevé sans doute dans le même amour que Daisy. Mais il a le droit de connaître... Son père. J'imagine. La question c'est si toi tu as envie de le connaître. Est-ce que tu es prêt pour cela ? » Il soupire et prend une gorgée de son thé, refusant d'un geste de la main le deuxième sandwich qu'elle lui tend, il vient de finir le premier et si il mange encore il va se rendre malade. Son estomac n'en peut plus entre l'alcool et cette nourriture. Il n'a rien avalé depuis la veille, il se rend compte qu'il avait faim finalement. « Je te gave comme une oie, et tu ne dis rien ! Tu as rien mangé tu m'énerves. » Il rit un peu en posant sa tasse après avoir bu une bonne gorgée de thé. « J'ai bien mangé, merci... » Dit-il en repensant à ce qu'elle vient de lui dire. « Je suis prêt à reconnaître mon enfant. Je ne suis pas un enfoiré, je suis père et je veux assumer. En revanche ça ne va pas être facile. Mais je veux essayer, pour lui, il mérite d'avoir un père. » Dit-il en posant ses yeux sur sa cousine. Là alors qu'il sent sa tête pulser, il attrape le tube de Doliprane et jette un petit cachet dans un verre d'eau restant sur la table. Il ne sait pas à qui il appartenait mais tant pis, pour prendre un cachet ce sera assez. « Tu... L'aimes ? » Il s'arrête et se tourne vers Alice. « Je ne sais plus. Je lui en veux de... M'avoir caché mon fils. Elle n'avait pas le droit, même si c'était difficile de me le dire, j'avais le droit de le savoir. J'ai des sentiments pour elle, j'en ai toujours eu. Mais depuis que je sais pour mon enfant, la colère prend le dessus je pense. C'est une question de temps j'imagine... » Murmure Angelus en prenant le verre et en buvant le reste d'eau cul sec avant le cachet par la même occasion. Il espère que cela sera assez. « Elle ne t'en avait parlé ? Vous êtes proches c'est pour ça... » Dit-il en croisant ses bras devant lui. « Je n'aurais jamais pensé qu'elle serait partie parce qu'elle était enceinte. Ni qu'elle me le cacherait ainsi... C'est tellement soudain... »
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| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
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| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Lun 29 Fév - 16:55 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice « J'ai bien mangé, merci... » Elle s’en fout, elle le regarde avec un air mauvais comme pour lui signifiait qu’il n’avait pas intérêt à l’agacer ce soir. Elle ne lui en veut pas de s’être mit à l’envers, elle l’avait assez souvent fait. Mais elle était comme cela avec Angelus : surprotectrice et parfois assez injuste. Il n’avait pas mangé, cet abrutis, au risque d’aller vomir tout son alcool, et de démonter son estomac. Il allait passer une nuit de merde, elle en était persuadée. Fort heureusement pour lui elle serait là. Toujours présente et prévoyante, Alice avait toujours vu en Angelus un petit frère (qui la dépassait de vingt bons centimètres) un peu seul et perdu. Elle l’aimait d’un amour fraternel, sans jamais le juger. Elle lui faisait parfois la morale comme une mère mais toujours dans le simple but de prendre soin de lui, de lui rappeler qu’il n’est pas qu’un esprit, et qu’il devait aussi de temps en temps prendre soin de ses besoins primaires : manger, boire, dormir. Et cet abrutis semblait constamment l’oublier.
Le choc ne passa pas facilement. Angelus avait un fils dont il ignorait l’existence, avec une des filles les plus populaires d’Oxford. Pire encore avec une des amies les plus proches d’Alice. Elle connaissait Daisy depuis longtemps, pourtant elle se rendait compte qu’elle gardait encore bien des secrets. Si elle avait deviné seule sa relation avec Angelus (elle a des yeux partout), elle n’aurait jamais pensé qu’ils s’étaient quittés parce qu’elle était enceinte. Ou alors était-ce pour une autre raison ? Elle ne comprend pas. Tout cela n’a pas beaucoup de sens pour elle présentement. Mais tout ce qui compte c’est Angelus, et ce qu’il est prêt à être ou à faire pour cet enfant. « Je suis prêt à reconnaître mon enfant. Je ne suis pas un enfoiré, je suis père et je veux assumer. En revanche ça ne va pas être facile. Mais je veux essayer, pour lui, il mérite d'avoir un père. » Elle sourit, et prend la main de son cousin pour lui signifier qu’elle était là. Elle ne peut pas se mettre à sa place, et elle ne sait pas ce qu’elle ferait dans ce genre de situation. Si elle avait quitté Eliakim à l’âge de dix-huit ans, enceinte, alors qu’elle venait d’intégrer Oxford, et que sa réputation était en jeu, qu’elle n’était pas sûre de son avenir avec lui, et qu’elle avait des projets, est-ce qu’elle n’aurait pas fait la même chose ? Son père n’aurait-il pas fait la même chose, cachant l’enfant pour l’élever loin d’elle afin qu’elle se construise un avenir ? Sans aucun doute. Grimaçante elle sentait qu’elle comprenait le partie de Daisy soudainement. « Il mérite de connaître son père. Mais Angelus il y a une différence entre le reconnaître et… L’élever. Est-ce que tu pourrais avoir soudainement dans ton quotidien un enfant que huit ans ? » demanda-t-elle, toujours dans son intérêt, sans vouloir le blesser ou remettre en cause le fait qu’il soit un homme bien. Cette situation était bien compliquée en réalité.
Finalement elle lui demanda ce qu’il ressentait encore pour Daisy. La relation entre ces deux-là semblait bien compliqué. Et pas seulement parce que la meilleure amie d’Angelus et Daisy se faisaient ouvertement la guerre, et que Daisy lui avait caché un fils, et qu’ils ne s’étaient pas vus depuis des années. La seule question qu’Alice se posait c’est si Angelus serait heureux avec elle. Est-ce qu’elle était celle qu’il lui convenait ? « Je ne sais plus. Je lui en veux de... M'avoir caché mon fils. Elle n'avait pas le droit, même si c'était difficile de me le dire, j'avais le droit de le savoir. J'ai des sentiments pour elle, j'en ai toujours eu. Mais depuis que je sais pour mon enfant, la colère prend le dessus je pense. C'est une question de temps j'imagine... » Elle le regarde avec une énorme compassion. Elle avait l’impression de se revoir quand la haine envers Eliakim était bien forte que tout l’amour qu’elle avait pour lui. A l’époque elle avait fuit à l’autre bout de l’Europe avec Angelus. Entre la piscine, ses conquêtes, et ses recettes de sandwichs elle avait apprit à reprendre le dessus. C’était son tour de gérer maintenant. « J’imagine qu’elle a flippé. Pas uniquement envers toi, mais pour elle aussi… » Dit-elle doucement, incapable de faire autrement que de se mettre dans la tête de son amie. Surtout quand on est dans cette société de représentations, où les rumeurs et les réputations se détruisent aussi rapidement qu’elles se forment. Daisy est une Hamilton, la fille du doyen d’Oxford. Elle ne peut pas se permettre de faire le scandale et de voir son nom salie. Alice ne le comprenait que trop aisément.
« Elle ne t'en avait parlé ? Vous êtes proches c'est pour ça... » Demanda-t-il en croisant les bras, comme pour se fermer à la conversation, méfiant. Elle croise son regard et fronce les sourcils. « Si je l’avais su je t’en aurais parlé Angelus. Tu t’en doutes bien. » Dit-elle, vexée par sa question. Elle était prise de court, autant que lui. Jamais elle n’aurait pu se douter de cela. Et maintenant, huit ans après, elle se demandait ce qui était le plus intelligent à faire. « Je n'aurais jamais pensé qu'elle serait partie parce qu'elle était enceinte. Ni qu'elle me le cacherait ainsi... C'est tellement soudain... » Elle grimace et baisse le regard, prenant le sandwich qu’il n’a pas mangé pour en grignoter des morceaux distraitement. « C’est une décision made by Hamilton, Angelus. Tu sais comment fonctionne tout cela. Quels âges aviez-vous ? Quel âge avait-elle ? » demanda-t-elle, désespérée en le regardant en face à nouveau. Elle ne pouvait pas en vouloir à Daisy, tout compte fait. Vraiment, elle ne le pouvait pas. Pas en connaissance la dureté de ces sociétés, des exigences sociales, et des espérances de sa famille. « Il était bien moins scandaleux de voir sa mère avec un autre enfant, que de voir la fille Hamilton enceinte à dix-huit ans. Est-ce qu’elle aurait pu être celle qu’elle est ? Est-ce qu’elle aurait pu … faire ses études, être la Daisy qu’Oxford adule aujourd’hui ? Et toi, il y a huit ans, est-ce que tu avais en tête de devenir père ? Tes études, ton avenir… Comment auriez-vous faits ? » demanda-t-elle, espérant lui montrer que quelque part Daisy … n’avait pas vraiment eut tord. Elle aurait pu lui en parler, oui. Et ensuite qu’est-ce que cela aurait changé à part peut être détruire leur avenir à tous les deux ? « C’est… Très sincèrement, mon ange. Elle a dû faire au mieux… l’enfer est pavé de bonnes intentions… »
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| | | Angelus A. Debussy ADMIN — les maitres du royaume
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| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Mar 1 Mar - 20:13 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice Il ne veut pas voir l'air assassin de sa cousine alors qu'il lui signale qu'il est rassasié, il sait qu'elle agit avec lui comme une mère, elle prendrait soin de lui tous les jours si elle le pouvait. Il faut dire qu'Angelus n'est pas habitué à sortir, lui c'est le petit garçon calme et sage, bosseur, bon élève. La seule chose qu'il fait est de s'accorder du bon temps avec des jolies filles, c'est sa seule folie. Il n'est pas vraiment fan des boites, des bars et de tout ceci, au contraire. Bien moins qu'Alice en tout cas. Le sujet part sur son fils car après tout il est père et même si l'idée est difficile à accepter, il doit se forcer à comprendre, se mettre à la place de Daisy. Et surtout se mettre en tête qu'il a petit garçon qui porte son nez, son regard où ses fossettes. Il ne sait pas. « Il mérite de connaître son père. Mais Angelus il y a une différence entre le reconnaître et… L’élever. Est-ce que tu pourrais avoir soudainement dans ton quotidien un enfant que huit ans ? » Il réfléchit pendant une seconde. « C'est mon rôle. Je ne ferais pas comme mes parents, l'abandonner à un autre alors que mon rôle est d'être prêt de lui. Oui je serais prêt à m'en occuper... Si il le faut. Tu sais j'ai un niveau d'étude élevé, je peux travailler Alice. » Dit-il, conscient de ce que tout cela le forcera à faire. « J'aurais seulement aimé pouvoir en faire d'avantage. » Avoue Angelus en se passant une main dans les cheveux et en se grattant la nuque. « J’imagine qu’elle a flippé. Pas uniquement envers toi, mais pour elle aussi… » C'est évident. « Mais on était deux. On était ensemble, je pouvais, j'avais le droit de savoir. » Dit-il, conscient également que sa cousine va tenter de ne pas prendre pour l'un où l'autre mais qu'elle le fera obligatoirement. Et apparemment elle comprend bien mieux Daisy que lui même, ce qui est déstabilisant un instant. Sans vraiment s'en rendre compte il croise les bras dans un signe de protection et de méfiance tout en demandant à sa cousine si elle savait, Alice semble vexée un instant tout en lui répondant qu'elle ne savait rien évidemment, il hoche la tête et lui adresse un petit sourire, s'excusant de l'avoir soupçonnée. « C’est une décision made by Hamilton, Angelus. Tu sais comment fonctionne tout cela. Quels âges aviez-vous ? Quel âge avait-elle ? » « J'avais 18ans. Et en avait 16... » Dit-il en baissant la tête, honteux. « Je sais. On était jeune. » Dit-il avant que sa cousine ne le lui dise en premier. Il reconnaît que sa réaction est démesurée, qu'il n'aurait pas du réagir ainsi. Daisy était jeune, elle pensait bien faire. Et lui dans tout ça ? Il ne sait pas comment il aurait pu réagir. « Il était bien moins scandaleux de voir sa mère avec un autre enfant, que de voir la fille Hamilton enceinte à dix-huit ans. Est-ce qu’elle aurait pu être celle qu’elle est ? Est-ce qu’elle aurait pu … faire ses études, être la Daisy qu’Oxford adule aujourd’hui ? Et toi, il y a huit ans, est-ce que tu avais en tête de devenir père ? Tes études, ton avenir… Comment auriez-vous faits ? » Il hoche la tête. « Je suis idiot, j'ai compris. » Dit-il en souriant à sa cousine. « C’est… Très sincèrement, mon ange. Elle a dû faire au mieux… l’enfer est pavé de bonnes intentions… » Il croise ses bras sur la table et pose sa tête sur ses bras. « Qu'elle vie de merde... » Murmure Angelus plus pour lui même que pour Alice. Toute cette histoire, c'est trop d'un coup pour lui. Il vient à peine de retrouver son premier amour que déjà, elle lui annonce qu'il a un fils de huit années déjà qui ne doit rien savoir où quasiment, de son père. C'est déprimant. Et trop pour son esprit alcoolisé et épuisé. Sa tête tape, elle est lourde, il a sommeil. « Je vais recontacter Daisy. On doit en parler, je voudrais rencontrer mon fils. C'est au moins le minimum. » Il s'arrête et relève la tête. Il se prend les mains et commence à faire craquer ses doigts, gêné. « Il... Il s'appelle Zacharia... » Dit-il en baissant la tête. « J'avais dis un jour à Daisy que j'adorais ce prénom pour un garçon. »
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| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Jeu 3 Mar - 20:30 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice « C'est mon rôle. Je ne ferais pas comme mes parents, l'abandonner à un autre alors que mon rôle est d'être prêt de lui. Oui je serais prêt à m'en occuper... Si il le faut. Tu sais j'ai un niveau d'étude élevé, je peux travailler Alice. » Elle lui sourit, et acquiesce. Elle comprend totalement sa situation, et sa manière de voir les choses. Aujourd’hui, oui, il est prêt à être père. Aujourd’hui il ferait un père fantastique, elle en est persuadée. Mais rien dans cette histoire n’est simple. Il n’est plus avec Daisy. Daisy n’a pas élevé son fils. Est-ce que son fils est au courant de l’identité de ses vrais parents ? Elle ne sait pas, tout cela tourne dans sa tête, sans qu’elle ne comprenne. Elle n’a pas la solution. Elle a juste la terrible envie d’aller voir Daisy et de lui dire ses quatre vérités, et lui rappeler qu’elle n’a pas intérêt à faire souffrir son cousin. « Et tu tiendrais ton rôle à la perfection, Angel.. J’en suis sûre. » Dit-elle avec un sourire tendre. « J'aurais seulement aimé pouvoir en faire d'avantage. » Elle n’en doute pas. Mais malheureusement personne ne peut revenir en arrière et changer les choses. Le temps ne file que dans un sens. « Tu ne peux pas refaire le passé Angelus… » Dit-elle, alors que c’était une évidence. Elle n’allait pas lui apprendre cela. Cependant, il valait mieux avoir des remords que des regrets. Sur cette nouvelle résolution elle sentit en elle une envie folle d’aider son cousin à se battre pour son frère. Elle vient cependant à parler au nom de Daisy, essayant d’y voir elle-même plus claire. Elle essayait non pas de prendre partie, car ce serait stupide, mais de voir tout ce qui était en jeu dans cette histoire. Elle comprenait totalement la position de Daisy. « Mais on était deux. On était ensemble, je pouvais, j'avais le droit de savoir. » Elle soupire. Il est en colère, vexé sans doute de l’entendre parler ainsi comme si elle prenait le partie de son amie. Ce n’était cependant pas le cas, mais elle ne pouvait pas non plus la condamner pour cela. C’était impossible. Pas en connaissant leur monde et son fonctionnement. C’était horrible, certes, mais quels autres choix Daisy avait-elle eut ? Elle parlait avec plus de calme, demandant à Angelus l’âges qu’ils avaient alors… « J'avais 18ans. Et en avait 16... » elle ne releva, pas, c’était inutile. Mais cela n’empêcha pas Angelus de baisser les yeux, coupable. « Je sais. On était jeune. » Alice hausse les épaules. « Je ne vais pas te faire la morale sur l’utilisation de la capote Angelus. » Dit-elle en levant les yeux au ciel. ce n’était pas son propos. Ce qu’elle voulait dire, elle, c’est qu’à 16 ans, la fille du Doyen Hamilton ne pouvait pas porter un bébé sans être la risée de toute la ville. De toute cette société. Quel avenir aurait-elle eut avec un bébé si jeune ? « Je suis idiot, j'ai compris. » Elle soupire, et se lève pour venir près de lui. Elle caresse alors sa joue avec vient trouver ses cheveux pour lui masser le crâne et le détendre. L’aider à combattre sa migraine sans doute aussi. « Tu n’es pas un idiot, chéri. Ta colère est légitime. Mais je comprends aussi sa décision… » dit-elle dans un souffle, tendrement.
Elle ne désirait pas être en colère contre son cousin. Elle n’était pas là pour le mettre plus bas que terre. « Qu'elle vie de merde... » Elle sourit, se prend le sandwich pour continue de le picorer. Lui il s’est allongé sur la table, la tête entre les bras. « Ca pourrait être pire… ca peut toujours être pire. » Dit-elle la bouche pleine. Le silence s’installe un peu entre eux, entrecoupé par les bouchées d’Alice qui se gave dans son coin sans rien demander à son cousin. Elle lui caresse un peu la tête comme pour lui signifier qu’elle était encore là. Elle était toujours là pour lui, et elle le sera toujours, qu’importe ce qu’il allait décider. « Je vais re-contacter Daisy. On doit en parler, je voudrais rencontrer mon fils. C'est au moins le minimum. » Elle sourit, acquiesce alors qu’il ne peut pas la voir. « Tu peux la voir ici demain si tu veux… un terrain neutre. » Proposa-t-elle simplement. Elle pourra aussi être là pour les deux et faire la médiatrice si besoin. Qu’importe ce qu’il lui demanderait il pourrait compter sur elle.
Finalement il relève la tête et croise son regard. Il est apaisé, un peu, ou alors la fatigue est en train de le gagner. « Il... Il s'appelle Zacharia... » Il baisse la tête, fuit son regard. Il commence à jouer avec ses doigts, preuve de son mal être. « J'avais dis un jour à Daisy que j'adorais ce prénom pour un garçon. » elle sent sa gorge se nouer, et pose sa main sous le menton d’Angelus pour le contraindre à monter la tête pour la regarder. « C’est un prénom magnifique. Tu as toujours eut de très bons gouts. Et je suis sûre qu’il a tes yeux. » Dit-elle avec un sourire immense barrant son visage. « Qu’importe ce qu’il adviendra, chéri, tu sais que tu peux compter sur moi. Le Lord connaît quelques très bons avocats si jamais. Et tu peux m’appeler quand tu veux, j’accours. » Dit-elle comme une promesse. « Mais… n’en veux pas trop à Daisy. Elle a dû souffrir de cette histoire. Après tout elle n’a pas pu élever votre enfant non plus. » Dit-elle, avec un demi-sourire, imaginant qu’une adolescente de 16 ans, face aux Hamilton, n’a pas eut le choix non plus.
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| | | Angelus A. Debussy ADMIN — les maitres du royaume
☆ date d'arrivée : 04/07/2015 ☆ potins balancés : 148
| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) Dim 6 Mar - 0:13 | |
| La vie est pleine de surprises Angelus & Alice « Et tu tiendrais ton rôle à la perfection, Angel.. J’en suis sûre. » Il hoche la tête et sourit, il ne sait pas vraiment si sa cousine a raison mais il fera tout pour être un bon père. Enfin si seulement on le laisse être père, ce qui risque d'être un peu difficile. Il ne connaît pas la mère de Daisy et puis il ne sait même pas si cette dernière acceptera qu'il rencontre son fils. Il doit la contacter et lui demander, ils doivent en parler comme deux adultes et non plus comme des enfants, il n'est plus un adolescent, bouder ne l'aidera pas et n'arrangera personne. Cela ne fera que l'enfoncer d'avantage. Il espère seulement que si Daisy accepte, sa mère soit d'accord pour que Angelus rencontre son fils. C'est sa seule chance de rencontrer son fils, il ne sait même pas où il vit. « Tu ne peux pas refaire le passé Angelus… » Il sait et heureusement sinon il aurait changé plusieurs choses, c'est son grand désespoir, ne pas pouvoir revenir en arrière et changer le passer, dans ce cas là il modifierait beaucoup de chose, sa relation parentelle et surtout, sa relation avec Daisy en premier lieu. Mais elle a raison on ne peut rien changer, il doit seulement accepter cet enfant dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence et avancer, en le rencontrant si cela est possible évidemment. Enfin il ose lui confier le prénom de son fils dans un soupir, sa cousine lui assure qu'il a toujours eu des bons goûts et pour toute réponse, il lui sourit en rougissant. « Qu’importe ce qu’il adviendra, chéri, tu sais que tu peux compter sur moi. Le Lord connaît quelques très bons avocats si jamais. Et tu peux m’appeler quand tu veux, j’accours. » Il hoche la tête, lui signifiant qu'il comprend ce qu'elle lui dit tout en doutant qu'il en ai vraiment besoin. Angelus aussi connaît pas mal d'avocats et de juriste, il ne devrait pas avoir besoin de demander à sa cousine. Qui plus est il ne va pas demander au Lord de s'embêter pour lui, ce dernier est déjà tellement occupé, tellement important, Angelus s'en voudrait de le déranger. Même si il adore son oncle c'est un fait, l'un des derniers de sa famille avec qui il a gardé contact et qui ne l'a jamais jugé malgré ses décisions. Alice et le Lord sont les seul qui lui restent, ils lui sont tellement précieux. Alice termine sur une phrase tellement juste qu'il ne sait quoi répondre alors, il croise ses mains et lève les yeux vers elle. « Tu as raison. » Dit-il en posant ses yeux sur elle, c'est là qu'il remarque que sa cousine baille et qu'elle semble épuisée. « Allons nous coucher. Merci de... M'accueillir cette nuit. » Dit-il en se levant, en rangeant un peu la table de la cuisine avant de tendre sa main vers Alice. « Allez petite chose, dodo. » Murmure Angelus en souriant, parlant comme lorsqu'ils étaient des enfants et qu'ils dormaient ensembles.
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| Sujet: Re: (terminé) la vie est pleine de surprises (Angelus & Alice) | |
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