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| ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 12:57 | |
| Alaska Skylynn Fitch une citation ici, sans trop exagérer
identification complète Alaska Skylynn Fitch. Un nom qui ne clame pas ses origines Italienne. âge dix-neuf ans. lieu/date de naissance un quatorze juillet mille neuf cent quatre ving quatorze à Milan, en Italie. études suivies elle est actuellement étudiante en littérature. job elle bosse de temps à autre comme passeuse de drogue, un truc pas très glorieux, mais ça lui permet de tout avoir à l'oeil. orientation sexuelle elle se considère comme pansexuelle, mais comme personne n'est capable de faire une foutue différence entre la pansexualité et la bisexualité, on va dire qu'elle est bisexuelle. statut célibatairement votre. statut social ££££. caractère Gentille + Drôle + Attentive + Jalouse + Agaçante parfois + Ambitieuse + Travailleuse + Joyeuse + Franche + Peur de l'attachement + Se montre manipulatrice parfois. groupe student. avatar la sublime Barbara Palvin.
Welcome to the jungle passionnée de photographie, elle perçoit mieux le monde derrière son appareil. (+) l'écriture est son second passe-temps, pour ne pas dire passion. (+) adore faire des références littéraires dès qu'elle le peut. (+) elle aimerait publier un roman un jour. (+) a plus ou moins peur de l'attachement. (+) possède un tatouage sur la clavicule gauche, une date en chiffre romain, qui a un sens très particulier, lui rappelant à quel point la vie est fragile. (+) a tendance à rougir lorsqu'elle est gênée. (+) ne sors jamais de chez elle sans "provisions" tellement elle a peur de se retrouver en manque et de ne plus contrôler son corps. (+) elle se sent souvent bien trop différente des gens. (+) on peut la résumer en un seul mot ; paradoxe. (+) elle aime l'adrénaline, grâce à ça, elle se sent vivante. (+) adepte du défi, elle ne recule devant rien. (+) se fou de paraître ridicule. (+) fume beaucoup trop et pas seulement des clopes. (+) a tendance à s'attirer des ennuies. (+) comme un papillon pour une flamme, elle est attiré par les gens non fréquentable. (+) son frère est la personne la plus importante dans sa vie, malgré son décès elle reste très attacher à lui. (+) elle est beaucoup trop franche et blesse facilement les gens. (+) joue du piano de temps à autre. (+) elle a dû faire les trois quart des conneries possible et imaginable.
Que répond le petit whisky à ces QUESTIONS TORDUES ? Que représente Oxford pour toi ? C'est à la fois un bout de rêve et une prison pour elle. Oxford, en fait, c'était surtout la grande ambition de Léo, son grand frère décédé. Elle a du mal à se remettre de sa mort et tente de "vivre pour lui", alors d'un côté, en plus d'un bout de rêve, c'est un endroit qui lui fait constamment penser à Léo et l'empêche de faire son deuil. Plutôt bon verre de scotch ou shots de tequila ? TEEEEEEEEEQUILA, of course. Il parait que le sexe c'est mal, t'en penses quoi toi ? Il faut croire qu'elle est attirée par ce qui est mal. As tu fait quelque chose dont tu n'es pas très fière ? Disons que depuis la mort de Léo, elle n'est fière d'aucun de ses actes. La descente aux enfers, ça ne rend jamais fière. Ça te fait quoi quand l'Oxymoron publie des infos sur toi ? Alaska est assez je-me-fou-de-tout, alors ça ne lui fait ni chaud ni froid. Je suis sûr que tu as une petite manie insupportable, laquelle? Elle a tendance à se tripoter les cheveux un peu trop souvent.
pseudo/prénom BLIZZARD. sur Bazzart et PRD, sinon, tu peux utiliser Alex. âge tout juste dix-huit ans. lieu d'habitation france maggle. où as-tu connais le forum via le projet sur PRD. t'en penses quoi? il est tout beau. un dernier mot? .
- Code:
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[b]Barbara Palvin[/b] ✗ Alaska S. Fitch
Dernière édition par Alaska S. Fitch le Mar 9 Déc - 15:14, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 13:03 | |
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The story of my life
Ce sont souvent nos démons passés qui font apparaitre nos démons présents. Il faut toujours un élément déclencheur, quelque chose qui nous pousse à trouver du réconfort là où on ne l’aurait jamais cherché. L’humanité est sombre. Chaque être possède sa part d’ombre. Personne n’est jamais tout blanc, ni tout noir. Ce sont nos actes qui définissent la couleur de notre âme. Des actes que nous ne maitrisons pas toujours. Parfois jamais. Le libre arbitre n’est qu’illusions, faux-semblant qui nous empoisonne. On vous laisse croire que vous pouvez faire des choix qui influencerons les choses, mais, ces choses en question de dépendent pas de vous. Ce qui cause des remords, des regrets. Peut-être que tout est déjà écrit, comme lorsque l’on lit un livre, on lit une page qui représente le présent, les pages suivantes sont déjà écrites, pages qui représentes le futur, l’avenir. Alors, peut-être que nous venons au monde avec une vie toute tracée. Penser que les gens peuvent changés est illusoire. Je n’ai jamais vu personne changer. Enfin si. Disons plutôt que les gens évoluent, toujours en suivant leurs route déjà tracée, qui les mènera où ils doivent aller. Accomplir leur destin. Et toutes les choses qui arrivent en court de route, que l’on pense ne pas maitriser, qu’on nomme bien trop souvent hasard, n’en sont pas. Au final, nous n’avons aucune emprise sur nos vies. Ça fait peur, un peu. Ou peut-être pas, au fond. Qui sait ? Peut-être qu’on se pose trop de questions. Peut-être que je me pose trop de questions. Peut-être que je suis responsable, peut-être que non. Au final, à quoi ça rime tout ça ? Rien, absolument rien. Je suis perdue. Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi penser. C’est si compliquer la vie. Je suis trop défoncée pour philosophée sur la vie, nos actes, nos démons, la raison de notre présence sur terre. De ma présence sur terre. Parce qu’au fond, c’est ça la vraie question. Je ne sais pas ce que je fais ici. On m’a souvent dit que je finirais par trouver un sens à ma vie, ça fait dix-neuf ans maintenant que je le chercher. Un peu partout. Vraiment partout. Surement pas dans les bon endroits, ni avec les bonnes personnes d’ailleurs. Mais au fond, qui sont les bonnes personnes ? Ça aussi, c’est une vraie question. On m’a toujours dit que beaucoup de choses étaient mal, mais, pourquoi les choses qui sont mal font-elle tant de bien ? Pourquoi je me sens mieux après avoir fumé un joint plutôt qu’après avoir prié et m’être repentis de mes mauvaises actions ? Ca tu vois, ils me l’ont pas expliqué, personne ne me l’a expliqué. Peut-être que parfois, ça fait du bien de sortir du droit chemin, de faire de mauvaises choses. Peut-être ouais. Mais, que ce passe-t-il quand on sort trop longtemps de ce que l’on nomme le droit chemin ? Nos âmes deviennent noires ? Et si, la mienne l’était déjà, depuis le tout début ? Puis, une âme, en ai-je une ? Tout ça ne repose que sur des croyances quand on y réfléchit. Pourquoi on croit en des choses que l’on ne voit pas, qui ne sont pas concrètes ? Ca aussi, je me le demande. Pour se rassurer peut-être. Pour se donner bonne conscience, ou avoir une raisons de faire les choses. Si je ne crois pas, ce que je fais n’est alors plus mal, si ? Peut-être que la perception des choses dépendant juste de notre ouverture d’esprits, de notre parcours dans la vie. Peut-être que toi tu trouverais ça mal que je me drogue, que je boive, mais les autres, ces gens avec un passer différent du tiens, tu crois qu’ils le verraient de la même façon ? Je ne pense pas. C’est dingue quand même, l’importance d’un passé. Dès la naissance, on est en quelque sorte prédestiné. Je n’ai pas dû naitre au bon endroit. Je ne me suis jamais réellement sentie à l’aise avec « les miens ». Bien sûr, j’aime les plaisirs qu’offre la richesse, comme un peu tout le monde je pense. Mais.. ma famille.. j’en suis très détachée. Je suis très différente d’eux. D’ailleurs, ils me nomment tous très gentiment la déception familiale. Il n’y a que quand je chante et joue du piano qu’ils semblent m’apprécier, c’est dingue. Comme quoi, les actes que l’on effectue change la perceptions des gens. Nous sommes souvent jugés sur un rien. Ici, je suis jugée pour mon addictions aux soirées, mais, est-ce qu’on s’intéresse aux raisons de mon changement, de mon passage de fille modèle à ça ? Non, jamais. C’est peut-être ça mon problème. On ne s’intéresse pas à moi. A l’être que je suis vraiment et aux tourments que je connais, que j’ai subis. Et, Dieu, s’il existe, sait combien ils sont nombreux. La vie de personne riche n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Et, il faut également avouer que la ville de Miami se prête bien aux déboires, aux pêchés, aux excès en tout genre. Je me suis peut-être laisser piéger facilement. Seulement, lorsque l’on est seule, malheureux et anéantie, on est prêt à tout. Du moins, j’étais prête à tout. J’ai gouté aux plaisirs de la vie. Plaisirs parfois dangereux, certes, mais tellement délivrant sur le moment. Je n’aurais sûrement pas dû. J’ai été faible. Néanmoins, aujourd’hui, je ne sais pas si je regrette d’avoir noircie mon âme. Je suis lucide, je sais différencier les bons et les mauvais actes grâces aux valeurs que l’on m’a inculqué étant gosses, mais.. le mal fait tellement de bien. C’est paradoxal. La vie elle-même est un paradoxe. Je suis un paradoxe. On m’a dit de vivre pour être heureuse, peut-être que je le suis comme ça. Après tout, c’est quoi le bonheur ? Un état de plénitude, de satisfaction d’où la souffrance, le stress et l’inquiétude sont absent. Suite à ça, chacun trouve sa définition du bonheur. Pour certains, c’est une vie bien rangée, une femme, des enfants, un travail stable. Pour moi, c’est cette petite herbe, une feuille et un briquet tu vois, parce que quand je fume, j’oublie tout. Je ne pense plus à mon passer, au mal que je lui ai fait. Je n’entends plus ses hurlements, sa voix, elle me laisse tranquille. Elle ne me hante plus. J'oublie tout ça. Je me libère de cette histoire. Je sais que je n'oublierais jamais totalement ça. Que quoi que je prenne, ça restera dans ma mémoire. Mais ça s’efface un peu. Ça parait lointain. Là je suis heureuse. Là je me sens bien. Peut-être qu’un jour ça changera. Peut-être que je changerais. Je ne sais pas. Personne ne sait. Peut-être que quelqu’un me sortira de là. Peut-être que je finirais un joint dans la main. Je n’en sais rien. Je n’ai pas de libre arbitre. Je laisse la vie battre son plein.
+ Septembre 2005, 10 ans. « Alaska, où es-tu ? » je retins mon souffle, il était près, si près, mais sa voix semblait lointaine. J'étais angoissée. La veille, j'avais terminée mes cartons, nos cartons. Toutes mes affaires et mes biens les plus précieux avait été mis dans des boites. Déménagement. Je déteste ce mot. Je déteste être obligée de suivre mes parents. De leur obéir aux doigts et à l'oeil parce qu'ils sont responsables de moi. Je dois laisser mes amis, mon école, mes habitudes, mais surtout, ma grand-mère. Je ne voulais pas. Je n'avais rien fait de mal, nous n'avions jamais rien fait de mal, alors, pourquoi partir ? Maman dit toujours qu'elle est heureuse ici, papa également. Je ne comprends pas. « Alex, je sais que tu es là, montre toi ma chérie. » Léo. Mon frère, le plus grand, l'amour de ma vie. Je sortie immédiatement de la cabane. C'était notre endroit, à nous, juste nous. Nous avions passé des nuits et des journées entières ici, tous les deux. Il a toujours été là pour moi et je sais qu'il le sera toujours, il l'a promis dans toutes les langues que nous parlons tous les deux, c'était drôle d'ailleurs. « Je sais ce que tu ressens, mais nous n'avons pas le choix, tu verras, c'est beau l'angleterre. » Il me serrait très fort dans ses bras. Personne n'était capable de me rassurer comme lui, pas même mes parents. « Et, nous reviendrons à Milan pour voir grand-mère souvent. Donne-moi la main, ils nous attendent Alex. » Il me fit un bisous sur le front, prit ma main et voilà que nous étions partis. Mes parents furent très énervés du contre temps que j'avais fait naître, depuis une demi-heure déjà nous aurions dû être partis. Le trajet fut silencieux et stressant. Plus les kilomètres défilés, plus mon angoisse se faisait ressentir. J'avais tellement peur. Lors de notre arrivée à l'aéroport, Léo me prit la main et ne me lâcha plus. Il savait à que point j'avais peur de l'avion. « Tu es prêtes Alex ? On embarque » je baissa la tête non. Adieu Milan, bonjour le royaume-uni.
**** Cancer. Traitement. Rayons. Dépression. Autonomie réduite. Douleur. Depuis quelques semaines, le mec en blouse blanche et aux cheveux mal coupés n'arrêtes pas de sortir ce genre de mots, vraiment très laids qui font toujours pleurer maman et laisse papa comme vide, au sujet de Léo. Il a fait un malaise quand on jouait à chat, maman et papa ont eu très peur parce qu'il fait des bruits bizarres et qu'il bougeait dans tous les sens, le mec en blouse et aux cheveux mal coupés à nommé ça des convulsions, encore un mot bien laid. Je ne sais pas s'il peut employer des mots plus beaux, comme amour, amitié, famille, bonheur, mais je l'espère parce que s'il ne dit que des mots laids et continue de faire pleurer maman papa va probablement se jeter sur lui. Il l'a déjà fait avec un homme qui faisait pleurer maman, alors il devrait faire attention à ses mots. Je ne les comprends pas vraiment, du moins pas tous, mais je ne les aiment pas. Ils n'ont pas l'air annonciateur de quelque chose d'agréable. J'ai peur depuis que Léo est ici, parce qu'il n'est plus pareil. Il a toujours l'air fatigué, ça me fait beaucoup de peine. Il est toujours à rire, à courir, à faire des blagues et des bêtises, à me prendre dans ses bras, me faire des bisous, me dire qu'il m'aime et tout un tas de truc, mais ici tout ce qu'il fait c'est dormir et pleurer. Je n'aime pas le voir comme ça, mais je suis là tout le temps. Normalement je devrais aller à l'école, mais j'ai dit à maman et papa que je n'irais pas sans Léo. Nous ne sommes pas dans la même classe parce qu'il est plus âgé que moi, mais je ne peux pas y aller sans lui. Il me protège. Il reste avec moi aux récréations. On mange ensemble quand maman ne peut pas venir nous rechercher à cause de son travail. En fait, mon frère c'est mon meilleur ami et je me refuse à le laisser seul. Au début, ils n'étaient pas d'accord, mais comme je n'arrêtais pas de pleurer dès qu'ils m'éloignait de lui, ils ont finis par me laisser. Je passe mes journées entières dans son lit d'hôpital avec quatre, mon ours en peluche favoris. Il est mon favoris parce que c'est Léo qui me l'a donné pour mon anniversaire. On regarde des films, on fait des jeux, puis quand les gens en blouse blanche viennent le chercher, je reste toute seule, avec quatre, à attendre qu'il revienne. Je n'aime pas ce qu'ils lui font, parce qu'à chaque fois il revient fatigué, de mauvaise humeur et ça me donne envie de pleurer. J'aime mon frère plus que je n'aime n'importe qui. Plus que maman et papa, plus que grand-mère et toute la famille. Il est presque tout ce que j'ai et qu'ils lui fassent des choses qui le mettent dans cette état me tue lentement. Je l'ai dit à maman, mais elle a dit que c'était pour qu'il aille mieux. Il ne va pas mieux. Il va de plus en plus mal. Je le sais parce qu'il a une nouvelle machine pour la nuit maintenant, elle l'aide à respirer, et moi, elle m'empêche de dormir comme je le voudrais.
*** « Alaska, tu pourrais m'apporter l'oxygène s'il te plait ? » Ca fait un an. Une année. J'ai onze ans maintenant et il est toujours malade. Il est rentré à la maison, mais il se balade avec une bonbonne d'oxygène maintenant. De base, il n'avait pas de problème de poumons, mais le cancer c'est propagé, d'après les dire de l'homme en blouse blanche et au cheveux mal coupés. Quand je l'ai su, je me suis énervé et j'ai cassé pleins d'objets de l'adolescence de mes parents au sous-sol. Papa a dit ce jour là, que je devais évacuer ma colère et tout ma frustration. Ce n'était pas très beau à voir, mais ça m'avait fait du bien. « Bien sûr, ne bouge pas, j'arrive. » Filant à l'étage, je me débrouille pour traîner la bonbonne dont il avait besoin. Je m'en voulais et m'insultais mentalement d'être aussi ridiculement menue et d'avoir la force d'une mouche. Il a besoin d'oxygène et vite, je le sais. Je fais de mon mieux et la traîne jusqu'au escalier où je vois mon père qui vient prendre la relève et s'occupe de remplacer les bonbonne. Je suis déçu, je m'en veux, je ne l'ai pas complètement aidé alors qu'il avait besoin de moi. Il s'est toujours très bien occupé de moi quand j'en avais eu besoin, cancéreux ou pas, dépressif ou pas, et je suis incapable de lui rendre. « Merci papa, et merci ma chérie. » Je souris faiblement, il ne me remercie que pour la forme, le seul à l'avoir aidé c'est papa. « Vient sur moi, il faut que l'on parle de quelque chose de sérieux. » Son ton est doux mais inquiétant, j'ai peur. Ca ne m'a pas l'air d'être quelque chose de réjouissant. Je lui obéit cependant et prend place sur ses genoux. « Je suis malade Sky et.. » je place ma main devant sa bouche. Je sais qu'il est malade, je ne suis pas aveugle. « Je n'ai pas envie de parler de ça. » Je lui fait un bisous sur la joue puis place ma tête dans son cou. Si on en parle, je sais que je vais pleurer. Je pleure à chaque fois. C'est tellement injuste, il ne le mérite pas, il est formidable. « Il faut que tu saches, alors je vais faire ça vite, mais tu dois m'écouter. » Je ne bouge pas. « Tu es la personne la plus importante dans ma vie, Alaska. » Je suis partagée par la joie et la peur, ça n'annonce rien de bien. « Tu es également la personne la plus importante dans ma vie Léo, tu le seras toujours. » Ma gorge se resserre. « Je veux que tu fasses quelque chose pour moi. Je vais mourir Alaska. Ils me donnent entre six et huit mois. Et.. » mourir, je fond en larmes, mon cœur se serre, il ne peut pas mourir, pas maintenant. Il doit être là pour mon entré au lycée, puis à l'université, pour mon mariage, il doit devenir parrain, on doit vieillir ensemble et seulement après il pourra partir, me laisser, mais pas maintenant, je refuse. « Je veux que tu fasses mon éloge, enfin tu sais, que tu m'écrives un petit mot, parce que tu es la plus importante, ma moitié, ma meilleure amie. » J'ai du mal à respirer. « Et parce que je t'aime, plus que tout au monde et pour toujours. »
Et, il m'a abandonné, pour toujours, deux ans après.
+ Août 2011, 16 ans. « Alaska ? » je reconnue immédiatement cette voix, Ruby. Un sourire s'inscrit sur mon visage. Cette fille je lui dois un peu tout. Dès mon arrivée ici elle a été là pour moi. J'pense que sans elle, j'y serais jamais arrivée. S'adapter c'est vraiment quelque chose de difficile, du moins pour moi. Ce fut un peu la seule à me tendre la main, à ne pas me laisser dans mon coin et je lui suis sincèrement reconnaissante pour ça. « Ma chériiiiiiiiiiiiiie! Je suis heureuse de te voir enfin, Ruben ne me supporte déjà plus, ahah! » Un large sourire se dessina sur son visage et elle me prit dans ses bras. Cette soirée promettait d'être mémorable. Elle devait l'être puisque c'était la dernière de Iann ici. Un déménagement. Des adieux. J'avais l'impression de voir mon départ. Je déteste les départs. Je me détacha de Ruby et partie chercher un verre. « Je.. Oh.. Je suis vraiment désolée, je regardais ailleurs je.. » et merde, t'es pas fichu de ramener un verre sans tremper quelqu'un, boulet!« Il n'y a pas de mal quand c'est une jolie fille comme toi. » Je leva la tête et pu découvrir Gabriel. Gabriel Handerson. Merde. Putain. Merde. Ses yeux, ses lèvres, ses traits si doux.. « Alaska, c'est ça ? » Ses yeux.. waoh. J'étais comme hypnotisée, incapable de détourner le regard. J'ouvris légèrement les lèvres pour essayer de répondre, mais aucun sons ne pu sortir, je me contenta donc de hochet la tête doucement en guise de oui. « Moi, c'est Gabriel » je sais, tout le monde le sais. « Je suis vraiment désolée.. » mes joues avaient viré au pourpre. Ah oui, cette soirée, je ne suis pas prête de l'oublier. Je baissa le regard, totalement confuse. « Ma chérie, qu'est-ce que tu fais ? Viens ! » Ruby. Merci mon dieu, merci ! « Je suis attendue, encore désolée, bonne soirée. » Elle me tendit un verre, afficha un léger rictus. Connasse, te moque pas! Un verre, deux verres, trois verres, quatre, cinq, six, sept.. Je perdais le compte. J'étais dans un état second, je le savais, comme à peu près tout le monde ici. Le réveil fut.. délicat. J'étais nue, dans les bras de Ruby, tout aussi dévêtue. Quoi ? J'avais mal à la tête. Des bribes de souvenir, des flash d'hier soir me revenait. J'avais bu, énormément même, mais ce n'était pas tout, j'avais fumé un joint. Du moins, j'avais essayé, avec Gabriel. Gabriel, mon dieu ! L'alcool a dû me donner du courage.. J'avais la tête entre les mains, je sentais que j'allais avoir beaucoup de regret.. Un autre Flash. Merde. Je. J'avais embrassé Ruby, nous sommes montées et.. super expérience, faut l'admettre. Je regrette, un peu, enfin, je ne sais pas. C'est.. chaud.
+ Septembre 2013, 18ans. « Skylynn ? » mais putain, fou moi la paix! « Pour toi, c'est Alaska.» Pourquoi moi ? Pourquoi ? Je ne comprends pas. Je ne sais pas ce qu'il me veut, ni pourquoi il insiste autant. Ce n'est tellement pas le moment. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ma belle ? » Grand-mère est morte. Morte. Elle est partie putain. Mes parents me traitent comme.. il n'y a même pas de mots. Léo me manque affreusement. MON FRÈRE ME MANQUE, voilà ce qu'il m'arrive. Mes yeux s'emplirent de larmes à ses pensées et des perles salées roulèrent sur mes joues rosie. Merde. Il écarta ses bras « vient là, calme toi, ça va aller ». Comment ça pourrait aller hein ? Il ne connaissait pas la solitude, la douleur de la perte, du moins pas que je sache. « Comment ça pourrait aller ? Tu as un remède miracle pour me faire oublier mes peines et sécher mes larmes ? Je ne pense pas non, alors ne me dit pas que ça ira. » Je le repoussa doucement, pourquoi d'un coup devenait-il compréhensif, compatissant ? « Mes lèvres ma chérie, mes lèvres.. Mes bras aussi.. Puis, une nuit dans mon lit ne te ferais pas de mal, je t'assure ! » rétorqua-t-il en riant doucement, l'air fier de lui. Quel connard mon dieu. Quel putain de connard. Ce n'était tellement pas le moment pour ses blagues douteuses. « T'es mignon toi, mais, je n'ai pas envie de me chopper une mst, n'y voit rien de personnel surtout. » Je soupira. Comment je pouvais me retrouver à discuter avec lui ? Comment j'avais pu me retrouver à pleurer dans ses bras, même si ça n'avait été que l'espace d'un instant ? Et comment ma vie avait pu dériver comme ça ? Quand le sort s'acharne, il ne le fait pas à moitié. J'ai fait quoi pour mériter ça, sincèrement ? Je n'ai jamais rien fait de mal. J'ai toujours été modèle, sauf lors de cette soirée chez Iann où j'ai couché avec Ruby.. « Oh, ne t'en fais pas pour ça.. Mais sérieusement, je peux t'aider. » Il sortit un joint de sa poche. Ruben m'avait démoli quand je lui avais raconter que j'en avais fumé un. Enfin, que j'avais essayé, parce que quand on a jamais fumé c'est un peu.. compliqué. Ca m'avait brûlé la gorge plus qu'autre chose. Néanmoins, il n'est plus là. Il est parti sans rien dire alors.. « Je ne sais pas fumer. » il fit un pas vers moi, l'alluma et commença à fumer le premier, comme pour me montrer comment faire. Il se mit à côté de moi, me tenant le joint. J'eus du mal, beaucoup. J'aurais peut-être dû y voir un signe, m'arrêter là, mais aller savoir pourquoi, j'ai continué. « Alors Alex, t'es mieux non ? » Je leva la tête et le fixa. Ses yeux.. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, mes lèvres s'étaient déposées contre les siennes. Merde. « Je suis désolée, je ne sais pas ce que.. » ; « Pourquoi tu compliques les choses Alaska ? Pourquoi tu essayes de prendre la fuite ? Tu sais qu'on se reverra. » Peut-être.
Finalement, il avait raison. Il ne m'a jamais quitté, il ne le fera jamais.
Dernière édition par Alaska S. Fitch le Mar 9 Déc - 20:32, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 13:06 | |
| Joli prénom pour une jolie demoiselle Bienvenue ici ! |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 13:10 | |
| Bienvenue parmi nous :23:
Si tu as la moindre question, n"hésite pas :23: |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 13:23 | |
| Bienvenue parmi nous :23: Good luck pour ta fiche |
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| | | | The Founder ADMIN — les maitres du royaume
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 472
| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 15:55 | |
| Helloooo, en littérature, meilleure filière |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 17:59 | |
| Bienvenuue jolie demoiselle! Ton perso me dis trop un truc :63: |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 18:05 | |
| Barbara Bienvenu sur le forum :52: |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Sam 6 Déc - 21:26 | |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Dim 7 Déc - 12:59 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Dim 7 Déc - 13:41 | |
| Bienvenue ici Bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Dim 7 Déc - 14:54 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Dim 7 Déc - 18:35 | |
| Bienvenue à Oxford! Bon choix d'avatar |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 15:15 | |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 18:23 | |
| Bienvenue sur le forum :23: Alaska + Barbara + ton pseudo IRL = je crois que je te connais |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 20:35 | |
| La magnifique Palvin :44: Bienvenue sur le forum ! |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 21:35 | |
| Palvin :42: Bienvenue parmi nous :hiii: |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 21:46 | |
| Bienvenue ! Quel bel avatar Bon courage aussi :) |
| | | Alice Kensington-Crowlley ADMIN & POSH - la reine mère
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 4007
| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mar 9 Déc - 23:16 | |
| Barbara Bienvenue |
| | | The Founder ADMIN — les maitres du royaume
☆ date d'arrivée : 06/12/2014 ☆ potins balancés : 472
| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mer 10 Déc - 11:14 | |
| Félicitations, tu es validé ! jusqu'à l'excès
Tu as oublié la citation J'adore comme tu commences l'histoire : - Citation :
- Ce sont souvent nos démons passés qui font apparaitre nos démons présents.
C'est tellement vrai ! C'est magnifique ce que tu dis au début de l'histoire. si tu es comme ton personnage et que tu souhaites écrire un roman je te conseille de t'y mettre. - Citation :
- Cancer. Traitement. Rayons. Dépression. Autonomie réduite. Douleur. Depuis quelques semaines, le mec en blouse blanche et aux cheveux mal coupés n'arrêtes pas de sortir ce genre de mots, vraiment très laids qui font toujours pleurer maman et laisse papa comme vide
J'en ai eu le souffle coupé, c'est poignant ! Ton avatar est dans le bottin et tu intègres, à partir de maintenant, les Oxford's students. Tu peux à présent te balader et poster dans tout le forum comme bon te semble. Si tu as des questions n'hésite pas
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. Mer 10 Déc - 18:36 | |
| Tes commentaires me font super plaisir, merci beaucoup :23: |
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| Sujet: Re: ALASKA + Je suis un homme et je mesure toute l'horreur de ma nature. | |
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