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 (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]

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MessageSujet: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptySam 13 Déc - 10:40

Je ne sais pas si ce que je faisais était la bonne solution. Je ne savais pas comment j'arrivais tant à prendre des initiatives, sur des coups de tête comme cela. Je ne comprenais pas pourquoi je voulais la revoir, elle, encore et toujours alors que tant d'autres ne furent que des flash dans ma vie. Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui j'avais tant de mal avec n'importe qui d'autres qu'elle. Pourquoi est-ce que je n'étais pas aussi bien quand ce n'était plus elle. Pourquoi encore ce soir, je lui envoyais un sms pour lui demander qu'on se voit, pour l'inviter, la combler, voir son visage, son goût du luxe que j'aimais tant. Aimais? Qu'est-ce que tu viens de dire, Dorian? Pourtant, c'est plus fort que moi. Mon cœur s'animait dès qu'elle apparaissait, et il voulait tout faire pour elle. C'était quelque chose qui me surpassait, que je n'arrivais pas à contrôler. Et pourtant, je m'entêtais à vouloir essayer de le contrôler du mieux que je pouvais. Parfois, je m'empêchais de lui envoyer un sms. Ou bien je la voyais et essayais de faire taire ce truc - la dernière solution était la moins efficace, évidemment, mais la plus fréquente. C'est comme ce soir, d'ailleurs. J'avais mis un de mes plus beaux costumes, j'avais réservé un restaurant chic de la ville. Ils avaient assez l'habitude de moi, même quand c'était complet - la plus belle table m'était finalement attribuée. J'avais cédé à lui envoyer un sms pour lui dire que je venais la chercher à 19 heures pour aller dans ce restaurant, que je savais, elle adorait. Elle aime le luxe, et c'est sûrement pour ça qu'elle accepte toujours. Je m'étais vérifié une dizaine de fois dans le miroir, histoire d'être le plus beau gosse possible pour elle, le plus parfait. A chaque fois je me disais pourquoi et je claquais la porte, puis je revenais. Plus fort que moi. Néanmoins, il ne fallait pas que je craque. Il ne fallait pas que je succombe à la tentation de réveiller une partie de moi qui... m'effraie au plus haut point. Je suis quelqu'un de bien trop fier pour m'y résoudre. Je ne l'assumerais probablement jamais. Surtout que je n'avais pas vraiment l'impression qu'elle subissait le même sentiment : elle et moi étions un peu les mêmes, le sexe avant tout. Nous étions très amis en dehors de cela alors cette sortie au restaurant était légitime mais, je savais comment ça allait finir. Et c'était la meilleure partie de la chose. Nous finissions toujours à poil. Mais, ce qui m'inquiétait c'est que je ne la voyais pas ainsi. Quand elle apparaissait, aussi magnifique qu'elle puisse être physiquement, ce n'était pas une pulsion purement sexuelle que je ressentais : c'était la preuve de tout. Je voyais une femme qui a de l'esprit, qui me plaît et avec qui je me sens bien. Au secours.

Dès que, pire qu'une nana, j'étais enfin prêt à prendre ma voiture et à apparaître devant elle, je sortais. Je me résolu à ne plus me retourner. J'avançais vers mon audi r8, reposant dans mon garage et je me dirigeais vers chez elle, quand même à l'heure pile. Je connaissais ce trajet par cœur, il fallait l'avouer. Nous avions d'ailleurs déjà baptisé la voiture d'une de nos parties de jambes en l'air, comme ça. Tel un gentleman, j'attendais après avoir sonné à sa porte, la belle demoiselle qui apparaîtrait très rapidement. C'est comme si je connaissais déjà la scène, je l'avais tellement vécue, mais je ne me lassais pas de la revoir dans ce cadre de porte. Apparaître et m'étonner à chaque fois. Je me délectais de nos moments. En effet, quand elle apparut, je fus enchanté et loin d'être déçu. Je lui souris, ce petit sourire malicieux que j'emprunte toujours à ses côtés, je prenais délicatement sa main pour lui en embrasser le dos comme on le ferait à une princesse. « Ravi de vous voir, mademoiselle, vous êtes, si je peux me permettre, comme toujours ravissante. » commentais-je sans lâcher ce fameux sourire. Je la laissais fermer sa porte puis j'allais ouvrir la mienne passagère afin qu'elle entre, en lui tendant ma main. Je fermais derrière elle et me mettait au volant, direction le restaurant.

Là-bas, le serveur me reconnu tout de suite et, tandis qu'une file d'attente s'était déjà formée, nous passions tous les deux, comme des grandes vedettes devant tous pour s'installer à la plus belle table du restaurant. C'était un lieu assez romantique en réalité, au bord de l'eau, une ambiance assez tamisée. Mais c'était un restaurant très chic et qui convenait le mieux à ma partenaire. J'espérais juste que ce qui semblait prouver qu'il y avait autre chose en moi qui battait et me rendait fou ne se verrait pas. Enfin, ce n'était pas la première fois que mon romantisme se reflétait dans mes invitations pour elle, et jusque là elle ne semblait rien avoir vu, donc je pouvais croiser les doigts. Nous nous installions, et on nous servait le meilleur vin, que je goûtais en premier. Je n'avais pas besoin de lui dire qu'elle pouvait prendre ce qu'elle voulait, elle le savait déjà. Je ne lui refusais rien. Nous commandions quand je lui lançais « Quoi de beau à me raconter ? ».


Dernière édition par Dorian Jones le Jeu 18 Déc - 1:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyDim 14 Déc - 1:45


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Mon coeur est tient

ft. Dorian & Jupiter ۰ Si peu de courage en moi...
La soirée s'annonçait cruellement et mortellement ennuyeuse pour la jeune étudiante allongée sur son lit, totalement nue. Elle soupira une énième fois, balançant son magazine à travers la chambre. Son colocataire n'était pas là et s'en était que plus emmerdant. Finalement, Jupiter se leva et se planta devant le miroir. Elle retira son débardeur et commença à tenter de gonfler sa poitrine. S'il y avait bien une chose qu'elle adorait chez elle, c'était ses petits seins. Parce que contrairement à toutes les autres femmes, Jupiter n'aurait rien voulu changer chez elle. Elle se trouvait parfaite. Tout était parfait. Alors qu'elle s'admirait devant son miroir, son téléphone se mit à vibrer. Jupiter se tourna vers l'appareil et s'en approcha pour l'attraper, se demandant bien qui pouvait lui envoyer un sms. Elle n'en attendait pas. Du moins elle n'avait pas le souvenir d'en attendre un. Quoi qu'il en soit, le nom affiché sur l'écran la fit sourire.

Dorian. Ce mec était un dieu. SON dieu. Depuis que Jupiter le connaissait, elle savait que si un jour elle devait être en couple, ce serait avec lui. Avec lui seul. Des mecs, elle en avait connu mais aucun n'avait jamais réussi à la faire vibrer comme lui le faisait. Jupiter était une garce, une salope, une  Marie couche toi là. Le sexe était un plaisir oui, mais lorsqu'il s'agissait de Dorian, c'était plus que ça. Jamais elle n'avait songé à le baiser. Elle lui faisait l'amour. Elle le charmait, elle lui faisait la cour. Parce que Dorian, c'était l'homme parfait. Grand, beau, charmeur. Le cœur de la jolie planète battait la chamade chaque que l'on évoquait ce prénom. Il était comme une douce mélopée à ses oreilles et il sentait bon le printemps. Jupiter se sentait pousser des ailes avec Dorian et elle n'était plus cette salope dévergondée. Elle était un peu plus sage, plus féline, plus câline, plus sauvage, plus séductrice que tentatrice. Elle agissait comme une femme indépendante qui aimait qu'on la désire et qui aimait séduire. La jeune étudiante se comportait même docilement et disait presque amen à tout ce que pouvait lui dire Dorian. Mais jamais, jamais elle n'avait évoqué le moindre sentiment qu'elle ressentait pour ce professeur en droit. Elle le cachait tant bien que mal, essayant de rester maîtresse d'elle même chaque fois qu'il posait son regard sur elle. Pourtant, elle ne se gênait pas, y allant de cette main qui frôle celle de l'homme. Ou alors cette crise de jalousie qui fait qu'elle va le bouder durant une semaine et elle attendra qu'il vienne la chercher. Mais Dorian ne se laissait pas faire ni avoir à tous les coups. Parfois, Jupiter était forcée de ranger sa fierté et d'aller retrouver l'homme qu'elle aimait pour ne pas le perdre, qu'il ne l'oublie pas.

Alors pourquoi Jupiter n'avait jamais rien dit à cet homme ? Cet homme si parfait pour elle. Beau, riche et même célèbre dans son métier. Pourquoi ne pas lui avouer ? Parce qu'elle a très peur la petite planète. Elle a peur de ne plus pouvoir être libre comme elle l'est maintenant. Peut être qu'il l'enfermera dans une cage dorée et qu'il ne prendra plus jamais soin d'elle comme il le fait maintenant. S'enchaîner à une personne pour toute la vie, lui appartenir définitivement et s'encombrer d'une routine de laquelle on se sortira en faisant un enfant, puis un second et peut être même un troisième. Et au final, se rendre compte que les pots cassés ne sont plus à réparer. Que c'est foutu, c'est trop tard, la vie s'arrête et on divorce, on se déchire, on ne s'aime plus. Et on oublie toutes ses années à rire l'un à côté de l'autre. On oublie lorsqu'on se disait « je t'aime » et qu'on faisait l'amour n'importe où. Jupiter ne voulait pas finir comme ça. Mère célibataire fraîchement divorcée. Et elle avait l'étrange sensation que Dorian serait son seul et unique amour. La demoiselle avait peur que leur relation sombre dans le rien après avoir connu l'apogée. S'il te plaît Dorian, dis moi que tout ça n'arrivera pas et je te dévoilerais tous mes sentiments.

La voilà prête, il n'est pas encore 19 heures. Jupiter a enfilé une jolie petite robe rouge, pas trop courte, mais pas trop longue. Elle est à mi-cuisse. Pour Dorian, elle en montrait toujours assez. Assez pour lui donner envie de venir glisser sa main la dessous et assez pour lui faire comprendre qu'il devrait y aller en douceur, que lui, il devrait galoper un peu avant de pouvoir la chevaucher. Jupiter voulait qu'il la séduise, à chaque rendez vous, à chaque rencontre. Qu'importe l'heure, l'endroit, le moment. Et Jupiter se complaisait aussi à continuer à le séduire comme s'il s'agissait de leur premier rendez vous, comme si elle ne connaissait pas ce corps parfaitement musclé. Pour galber ses jambes, elle porte des Louboutin noires avec des talons de douze centimètres. De toute manière, Dorian est très grand, elle ne risque pas de le dépasser. Pour cacher sa robe, ne voulant la dévoiler qu'une fois au restaurant. 19 heures. Jupiter quitte sa chambre et attend devant la porte. Voilà Dorian qui arrive enfin. Elle attendit encore quelques secondes avant de lui ouvrir, affichant un tendre sourire. Le baise-main que Dorian lui offrit lui plaisait. C'était un comportement qu'elle aimait chez lui. Un romantique de la vieille école. Son petit jeu arracha un sourire en coin à Jupiter qui redressa la tête et bomba fièrement le torse. Merci Monsieur... Je dois avouer que vous me faites honneur. Vous êtes très élégant ! Puis, tout en restant cette jeune femme fière, Jupiter s'installa sur le siège passager. Chaque geste que faisait Dorian respirait le romantisme et la petite planète sentait son cœur fondre sous son charme naturel. Elle le laissa conduire jusqu'au restaurant, se pavanant à ses côtés lorsqu'ils dépassèrent la foule de gens qui attendaient pour avoir une table. Le côté peste de Jupiter ressorti à ce moment là, lançant des sourires narquois et hautains aux femmes qui devaient bouillonner de jalousie.

Mais Dorian avait la main lourde de relations. Jupiter retira doucement son manteau, dévoilant sa petite robe rouge, moulante à souhait qui parlait d'elle même continue de me séduire et tu auras ce que tu veux Dorian. Jupiter s'installa à sa place, en face du professeur et contempla un court instant la carte avant de donner sa commande. Le vin était déjà servi. Alors qu'elle venait tout juste de croiser les jambes, le pied de la jeune étudiante vint se greffer contre la jambe de Dorian, la caressant doucement. Elle posa ses coudes sur la table, croisant ses mains pour poser son menton dessus. Elle lui laissait un regard tendre, séducteur. Un petit sourire  s'afficha sur son joli minois. Rien de bien spécial... Mes cours se passent bien... Mon père me suggère de quitter Oxford l'an prochain pour me rendre aux Etats-Unis. Harvard, Yale, Princeton... Il me dit que j'ai le choix... Oui, son père aurait aimé l'envoyer plus loin encore. Il cherchait tellement à la propulser si loin que parfois Jupiter en avait le tournis. Elle baissa légèrement les yeux. Son père n'exigeait rien d'elle sauf qu'elle continue ses études jusqu'au bout parce que c'était lui qui payait les études de sa petite planète. Donc désormais, il fallait qu'elle respecte ça. Le reste, il s'en foutait. Relevant les yeux vers Dorian, la jeune femme se mit à sourire. J'ai refusé... Je préfère rester à Oxford... J'ai des amis auxquels je tiens... Suite à cette phrase, Jupiter lui lance un regard entendu, voulant qu'il comprenne qu'il en fait parti, à défaut de lui dire qu'il en est tête de liste. Jupiter attrapa son verre pour ne rien laisser échapper et bu une gorgée de vin. Et toi ? Quoi de neuf ?
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyDim 14 Déc - 18:06

D'un certain côté, j'avais terriblement envie de la voir. Elle me manquait, pour être clair. Enfin ça, vous ne me l'entendrez jamais dire de ma propre bouche. Alors pleins de surprises, je lui envoyais un sms lui annonçant que j'avais réservé notre soirée dans le restaurant le plus chic de la ville. Je savais qu'elle ne refuserait jamais un restaurant pareil, et je savais qu'elle serait prête à l'heure. Après une mise en tenue longue et trop soignée pour être innocente, je prenais ma voiture pour aller devant chez elle, venir la chercher. Cette porte, je la connaissais par coeur. Je savais même en moyenne quel temps elle mettait pour ouvrir cette porte qui nous séparait encore. Je savais bien trop de choses d'ailleurs à mon goût. Cette femme était irrésistible à mes yeux. Sa simple vue faisait battre cet organe à gauche de mon torse, j'avais envie de la prendre dans mes bras, je tuerais le moindre qui essaierait de lui faire du mal ou même de la toucher devant moi. Elle me faisait un effet que je ne savais contrôler. Cela me faisait peur mais, j'en avais étrangement besoin. J'avais besoin d'elle. Quand je prenais la décision de m'éloigner d'elle pour arrêter ces sentiments envers elle qui faisait tort à mon image de macho et de dur, tout de suite mon cerveau ou mon coeur m'envoyait toutes les images, les ressentis de sa peau contre la mienne, de sa bouche, de sa voix, de l'effet que son corps a sur moi, de son rire... Et là, je lui envoyais la plupart du temps un sms. Plus fort que moi.

Néanmoins, jamais ça ne sortirait de ma bouche, jamais ma voix ne sera entendu à dire que je ressentais quelque chose pour elle. Parfois, quelques preuves matérielles s’engouffraient dans nos rencontres, comme là, le restaurant, mais jamais je ne montrais qu'il pu en être autrement que de simples amis couchant ensemble. Je n'imaginais pas cela possible une seule seconde. Tout restait en moi, dans une bulle protégée à 8978 tours. Il y a autre chose qui pourrait le montrer, c'est la façon dont ils couchent ensemble. Avec les autres femmes, c'était direct, cru, juste du cul. Il fallait le dire comme c'était. Alors qu'avec elles... Leurs lèvres prenaient le temps de se retrouver. Leurs corps aussi, parcelles par parcelles. Mes mains rencontraient son corps à chaque fois comme la première fois. Je voulais lui faire plaisir, la faire jouir, la rendre accro. Avec elle, c'était différent. C'est pour ça qu'au plus le temps avance, au plus je suis avec elle, au moins je couche avec d'autres femmes. J'essayais, pour me dire que j'étais fou, que c'était pareil. Et pourtant non. Jamais. La différence claire, c'était que je faisais l'amour à Jupiter. Mais le mot ne venait pas, même pas dans mon esprit.

Je ne voulais pas. Pour le moins du monde. Je ne voulais pas avouer cela. Pour moi, et pour elle. Moi parce que je suis quelqu'un qui aime préserver son image de viril, de fier, de macho, d'intouchable. Tant qu'il ne sent rien, il n'est pas faible, il n'est pas accessible. On ne peut pas lui faire de mal. Alors qu'avouer qu'il l'aime, c'est comme dire, viens m'atteindre maintenant. Pourtant, elle m'atteignait, parfois, quand je la savais avec d'autres ou me parler d'autres. Mais je ne le montrais pas. J'essayais. Quand elle le saura, elle saura qu'elle me fait mal parfois. Les autres aussi, sauront. Et puis surtout : je pourrais la perdre. Parce qu'elle traîne avec le macho, le fier, et pas l'amoureux. Me lancer dans une relation me faisait tout aussi peur, si jamais elle aimait cela, de la perdre ainsi, avec le temps, en me connaissant vraiment, si elle ne m'aimait plus à un moment, s'ils nous arrivaient quelque chose. Je ne pouvais même pas y penser. Et puis pour elle, car je pensais que même si je pourrais le tuer, elle méritait quelqu'un de mieux que moi. Quelqu'un de moins obstiné, de moins têtu, de plus sincère.

Elle apparaissait dans ce cadran de porte et je lui souriais. Elle avait caché sa robe, elle voulait faire une surprise, être magnifique, se dévoiler au restaurant. Elle aimait ce genre de choses. Elle était tout de même d'or et déjà magnifique. Comme toujours. Je lui disais. Puis nous allions dans ce restaurant. Nous passions devant tous ces gens qui attendaient, Jupiter à mon bras. Nous nous faisions escorter à notre table et nous nous installions. Elle dévoila sa robe rouge, pas trop courte ni trop longue, mais magnifiquement moulante à souhait sur ses formes de déesses. Un corps parfait. J'avalais un coup en lui souriant malicieusement. Nous nous asseyions. Dès lors, Jupiter mis sa jambe contre la mienne. Elle croisa ses mains sous son cou. Je souriais quand elle me répondit. Elle me parla de cours aux Etats Unis. Si loin. Mais mon sourire ne bougea pas d'un pouce, alors que dans ma tête sonnait l'alarme. Je ne pourrais pas aller bien loin sans elle à mes côtés. Depuis que je la connaissais, elle était un peu celle qui me poussait au plus haut. Je hochais la tête, prenant quand même une gorgée de vin genre avale ça mec. Elle baissa les yeux et je reposais mon verre. Elle releva la tête en souriant tout à coup. Elle m'annonça qu'elle avait refusé, pour rester avec ses amis. J'hochais la tête. « Très bon choix. » lui dis-je alors modestement. Sans lui faire comprendre que j'avais compris qu'elle parlait de moi. Je souriais juste, et dans mon sourire je lui faisais entendre que j'avais compris. Elle prit une gorgée à son tour et me renvoya la question. « Mmh toujours les mêmes étudiantes très attentives... étrangement. Je viens de résoudre un procès, une femme n'arrivait pas à prouver que son mari la frappait et l'avocat m'a appelé à l'aide, l'homme avait réponse à tout. Enfin, tout sauf à moi. » dis-je avec un sourire malicieux genre toi non plus. Je reprenais une gorgée de vin. « Cette robe te va très bien. » dis-je alors simplement. Elle voulait attraper l'attention et elle avait attraper la mienne sans soucis. Je n'en disais pas trop, je disais ça simplement, pour sous-entendre un tas d'autres choses qu'elle comprendrait sans problèmes...
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyMer 17 Déc - 2:18


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ft. Dorian & Jupiter ۰ Si peu de courage en moi...
Dorian était l'être le plus parfait que la terre n'ai jamais porté si on oubliait Jupiter et son jumeau bien entendu. Mais le jeune professeur s'accordait merveilleusement bien avec les jumeaux, mais surtout avec Jupiter. On disait que les opposés s'attirent mais les deux jeunes gens étaient parfaitement similaires. Beaux, intelligent et surtout, très proches de l'argent. Le luxe était leur berceau et ils aimaient se pavaner en étalant leur richesse sans aucune honte. D'ailleurs, la jeune femme le prouvait encore ce soir. Elle aurait pu choisir une robe simple, pas de grande marque. Mais ce n'était tellement pas Jupiter. Sa robe était une robe Elia Saab qui lui avait couté extrêmement cher malgré sa simplicité. Mais elle semblait taillée pour elle. Comme si les couturiers étaient venus la créer directement sur le corps de Jupiter. Et le sourire que lui lança Dorian la rendit fière de ce qu'elle était. La jeune femme prit place en face de lui. Et ils venaient à peine de s'installer qu'elle avait déjà collé sa jambe contre celle du jeune professeur. Un petit rituel pour être sûre qu'il soit et surtout, qu'il soit à elle et rien qu'à elle.

Là, assise dans ce grand restaurant chic, en face de l'homme qu'elle aimait, Jupiter se sentait bien. Elle se sentait légère, ne voulant pas être ailleurs. Alors qu'ils avaient terminé de donner leur commande, Dorian prit la parole, lui demandant de ses nouvelles. Ils se croisaient souvent dans les couloirs de l'université mais ils ne prenaient que peu de temps pour eux. Lorsqu'ils arrivaient à se voir sans être dans l'enceinte de l'établissement, Jupiter avant tendance à profiter de Dorian comme s'il s'agissait de son époux. Bien que leur relation n'était en rien une relation de couple, Jupiter agissait comme si elle était sa petite amie. Sans lui en avoir jamais parlé. Elle adorait se pavaner à son bras. La jeune femme lui fit part de la demande de son père. Bien que Jupiter soit de la haute noblesse, elle n'agissait pas comme une cul serré. Néanmoins, si Dorian n'avait pas été riche, elle n'aurait eu aucun intérêt pour lui. Et si elle n'avait pas eut Dorian, Jupiter serait déjà en Amérique. Sûrement à Harvard ou Yale. Peut être Princeton. La jeune femme observa le beau professeur, face à elle. Dorian ne semblait pas réagir. Jupiter lui avoua alors qu'elle avait refusé. La réponse de Dorian la fit légèrement rire, agitant doucement son verre, comme pour appuyer ses dire.

Alors que Jupiter avait parlé d'elle mais elle voulait surtout que Dorian lui parle de lui. Jupiter aurait put boire ses paroles pendant des heures tant que ça le concernait. Cependant, la jeune femme se crispa soudainement en entendant les paroles du jeune homme. Elle reposa son verre de vin avec douceur, souhaitant reste très calme et ne rien montrer de cette jalousie qui lui piquait le nez comme une moutarde trop forte. Souriant doucement, Jupiter haussa les sourcils. C'est très certainement très difficile pour elles de se concentrer avec un professeur aussi intelligent que toi... Pour ne pas dire très sexy. Jupiter était bien heureuse de ne pas être en droit. Elle n'aurait jamais put se concentrer sur les cours, trop intéressée par le professeur. Surtout par ses fesses. Parce que s'il y avait bien quelque chose que Jupiter adorait chez Dorian, en dehors de son corps parfait, c'était ses fesses. Ses adorables petites fesses qu'elle adorait caresser et prendre possession pendant qu'ils faisaient l'amour, voir même en dehors. Tu es un excellent avocat Dorian... Je n'ai aucun doute sur ta capacité à en gagner un... J'aimerais beaucoup te voir à l’œuvre d'ailleurs !

Jupiter s'intéressait énormément au quotidien de Dorian. C'était quelque chose qu'elle aimait, qu'il raconte sa journée. Ce garçon était parfait en tout point. Dorian la complimenta sur sa robe, la faisant rire doucement. Merci... Elle est nouvelle celle là, tu ne la connais pas encore. Jupiter sous entendait qu'il ne lui avait encore jamais retiré. Ses vêtements était toujours comme la peau d'un fruit. On savait ce qu'il y avait dessous, on adorait ce qu'il y avait dessous, mais cette peau avait tendance à nous laisser sur notre faim et on avait hâte de la retirer pour savourer cette chair savoureuse. Jupiter s'agita soudainement, fouillant dans son petit sac à main. J'ai été à Paris la semaine dernière et j'ai pensé à toi, je t'ai ramené un petit cadeau ! La jeune étudiante posa alors un petit paquet sous le nez de Dorian. C'était un petit paquet carré, signe qu'il s'agissait d'une boite à bijou, une boite contenant une bague. Le tissu qui l'enveloppait était en soie blanche, orné du sigle « CARTIER » signe que le bijou venait de chez Cartier. Jupiter glissa également un petit papier. Ca, c'est le certificat en cas de problème... ou si tu voudrais l'échanger. Jupiter laissa alors le jeune professeur découvrir son cadeau, se demandant si il allait lui plaire. La jeune étudiante connaissait parfaitement les mains de son ami-amant. Et elle savait également qu'elle irait très bien à Dorian. Alors... Elle te plaît ?
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyMer 17 Déc - 20:30

Nous rentrons dans ce restaurant chic et luxueux : comment aurait-il pu en être autrement pour deux personnes de notre "genre"? Nous étions clairement deux personnes aimant montrer qu'ils sont riches, aimant se pavaner devant les autres et se sentir supérieurs. Nous l'étions. Par notre couple même. Je parle au sens proprement pictural. Deux personnes c'est un couple, un duo, je préfère le second terme en fait. Notre duo donc était tout ce qu'il y avait de meilleur dans la beauté rassemblée, le charme, la prestance, le goût. Nous étions tous les deux ce qu'il y avait de mieux sur Terre réunis. Il était donc tout à fait normal que nous puissions passer devant ces gens au restaurant, qu'elle puisse se pavaner à mon bras jusque la table et qu'elle époustoufle tout le monde en dévoilant sa magnifique robe rouge qui fit sensation, d'abord sur moi. Elle avait le chic de mettre ce qu'il fallait pour faire clin d'oeil. Pour que ça m'attire, sexuellement. C'était un genre de fil qui cachait ce qu'il y avait de plus beau, et qu'il n'avait qu'à retirer pour voir dessous. Quelque chose de bien tentant. Trop tentant, d'ailleurs.

Sa jambe était contre la mienne, sous la table et elle me parlait de l'envie de son père qu'elle aille dans des universités de prestige en Amérique. Je ne pouvais pas lui souhaiter mieux : ce sont de merveilleuses universités. Il n'y a pas mieux. Mais tout cela ne valait pas sa distance par rapport à moi. Je sentais bien qu'en imaginant Jupiter loin de moi, plus rien était pareil. Il fallait bien que cela, je me l'avoue. Elle rythmait mes semaines, me faisait passer les meilleurs moments de la semaine et surtout, était vraiment bonne au lit. Je ne voulais pas, par pur égoïsme, qu'elle ne s'éloigne de moi. De toute façon, elle m'informa qu'elle restera pour quelques de ses amis, en insistant sur le regard. Elle restait pour moi. Je souriais malicieusement trempant mes lèvres dans le vin et je reposais mon verre pour parler de moi à mon tour. Je parlais de ces étudiantes assoiffées alors qu'elle reposait son verre doucement. J'adorais faire ça : elle ne répondait jamais tout de suite, avait un temps où je sentais de l'énervement. J'aimais savoir qu'elle n'aimait pas que les autres femmes ne me désirent ou pire : me touche. J'aimais cela. Je ne savais pas pourquoi mais à chaque occasion, je m'en délectais. Surtout qu'après, elle trouvait toujours quelque chose pour rebondir et presque changer de sujet. Là, elle dévia sur mon intelligence. Cela eu don de me faire rire. « Je ne pense pas qu'il s'agisse toujours de mon intelligence. » enfonçais-je en levant un sourcil et faisant jouer mes doigts autour de mon verre, de bas en haut. Je la regardais à nouveau. Je parlais d'une affaire de laquelle j'avais sorti un avocat complètement bloqué. J'étais payé bien sûr mais je n'avais pas le statut officiel permanent d'avocat. J'étais un espèce d'assistant qui est là dans un coin si vraiment ça coince. Je n'avais eu le déclic d'ouvrir mon cabinet d'avocat : je n'aime pas la paperasse. Mais son compliment me fit sourire. Je l'imaginais bien arriver dans une salle d'audience petite robe sexy sur son corps de déesse pour que je puisse facilement l'en défaire après une bataille gagnée. « Peut-être qu'un jour j'aurais le courage de me lancer dans la paperasse et de devenir vraiment avocat. » dis-je en souriant alors franchement.

Je la complimentais sur sa robe que je n'arrêtais pas d'admirer depuis qu'elle l'avait fait découvrir. Elle lui allait parfaitement : comme tout ce qu'elle portait de toute façon et laissais découvrir ce qu'il fallait, sans trop. J'aimais cela. Etre provocante en public, ce n'est pas très sérieux pour une femme comme elle. Elle restait classe en étant très très désirable. Cette robe d'ailleurs, je ne l'avais jamais vu. D'habitude je peux passer des heures à la détailler pendant la soirée avant de lui enlever en la connaissant alors, un nouvel achat... Je n'arrêterais pas. Elle me remercia et encore, mes yeux dérivaient sur sa robe. Puis elle me fit relever les yeux vers elle en parlant de Paris et d'un cadeau. Je fronçais les sourcils, curieux. Elle ne m'en faisait pas souvent - enfin beaucoup moins que moi. Ce qui est logique. J'avais même du mal à accepter qu'elle puisse m'en faire, parce que je n'aimais pas qu'elle dépense son argent pour moi. Mais je ne disais rien quand elle le faisait, pour ne pas la vexer. Elle sortit une boite contenant une bague Cartier. Ce qui ne m'étonnait guère, je ne tardais pas sur cette marque. « Merci beaucoup, tu as fais un très bon choix, je suis sûr que tu ne t'es pas trompée. » dis-je alors qu'elle m'avançais le certificat. Je regardais la bague encore un instant. « Il va falloir que je t'en offre une qui y ressemble dans le style. » Pourquoi avais-je prononcé ça tout haut? Genre 'comme ça on sera lié' lié, Dorian? Je me raclais la gorge. J'espérais juste que maintenant que c'était dit, elle ne se méprendrait pas. Du coup pour meubler ma bêtise, je l'enfilais à mon doigt. « Parfait. Comme toujours. » dis-je en la regardant et caressant sa jambe sous la table. Je rangeais la boite dans ma poche. « Cela tombe bien, j'ai aussi un petit cadeau pour toi, mais il est à mon appartement... » dis-je alors malicieusement, levant un sourcil et souriant. On nous rapporta nos plats. « Bon appétit » lui adressais-je alors. « Ne mange pas trop, parce que tu as encore le dessert, après... » sous-entendais-je bien évidemment que ce serait moi...
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyJeu 18 Déc - 0:05


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ft. Dorian & Jupiter ۰ Si peu de courage en moi...
Jupiter aurait volontiers giflé Dorian pour s'amuser à la torturer ainsi. Ses crises de jalousies étaient bien assez suffisantes pour lui faire comprendre que lui parler d'autres filles ne lui plaisaient pas. Jupiter conserva un sourire amer après la réflexion de Dorian concernant le fait que les demoiselles ne s'intéressaient pas qu'à son intelligence. Ne répondant rien, Jupiter songeait déjà à toutes les têtes décapitées de ces salopes qui osaient manger Dorian du regard. Elle seule avait ce droit et elle espérait bien un jour l'étaler au grand jour. Si seulement elle avait le pouvoir d'arracher les yeux à toutes ses petites putains, Dorian aurait une grande majorité de filles aveugles suivant ses cours. Il valait mieux pour eux de changer de sujet s'ils ne voulaient pas que la soirée se termine en dispute. Jupiter le savait que ses réactions étaient démesurées vu leur relation mais la jalousie était son principal défaut lorsqu'il s'agissait de Dorian. Et justement, Dorian étalait à nouveau ses prouesses. Jupiter se calma légèrement, laissant l'ambiance et le calme de l'endroit l'apaiser. La jeune femme imaginait très bien Dorian dans son trois pièces à défendre la veuve et l'opprimer, prenant un air de dur devant une assemblée buvant ses paroles. Dorian serait tellement mieux avec son propre cabinet plutôt que de jouer les jolis cœurs en tant que professeur. Mais bon, Jupiter ne le forcerait pas à le faire, il faisait bien ce qu'il voulait.

La robe semblait avoir son petit effet vu que le jeune homme ne semblait pas la lâcher du regard. D'ailleurs la jeune étudiante se demandait s'il n'allait pas finir par la déshabiller à force de la regarder comme ça.  Enfin, ça ne déplairait pas à Jupiter ça. Mais alors que Dorian admirait la robe plus que la propriétaire, cette dernière lui parla de son dernier voyage à Paris. Enfin, elle ne lui racontait pas ce qu'il y avait fait mais surtout le fait qu'elle y avait acheté un cadeau à Dorian. Certes, elle ne le couvrait pas de cadeaux, mais si elle le pouvait, elle le faisait. Enfin, Dorian semblait toujours être dérangé par ce genre d'attention et Jupiter s'était toujours demandé si ce n'était pas son côté macho qui le rendait comme ça. Il n'avait jamais réellement apprécié qu'elle lui fasse des cadeaux. Pas qu'il n'aimait pas ça mais Jupiter pensait que, parce qu'il était l'homme, elle n'avait pas à lui faire des cadeaux. Aussi, Jupiter ne lui en faisait que si réellement ça lui tenait à cœur, ne voulant pas l'humilier ou le gêner. La jeune femme lui donna le certificat, au cas où. Mais Dorian semblait déjà content du cadeau sans même l'avoir vu. Souriante, elle admira son amant en train de regarder la bague. C'est alors que Dorian ouvrit la bouche, effaçant aussitôt le sourire de Jupiter. Son cœur battait violemment dans sa poitrine, pulsant dans ses tempes avec brutalité. La respiration de la jeune femme s'accéléra et pourtant, elle ne perdit pas le contrôle se remettant à sourire aussitôt, pinçant les lèvres. Ce serait merveilleux qu'on ai les mêmes je trouve ! Toujours en souriant, Jupiter inspira profondément, essayant de ne pas monter à quel point les mots pouvaient l'avoir touché. Posséder quelque chose d'identique à Dorian lui ferait plaisir, mais elle n'avait jamais osé lui faire ce genre de cadeau. Tout ça faisait bien trop... couple. Et ils n'étaient pas un couple.

Dorian avait enfilé la bague et elle lui allait merveilleusement bien. Jupiter sentit un léger frisson remonter le long de sa jambe alors qu'il venait de la lui caresser. Le jeune professeur s'amusa alors à taquiner Jupiter, la faisant rire. Mais elle n'eut pas le temps de répondre que le serveur apportait les plats. Bon appétit ! La jeune femme se mit alors à manger puis elle regarda Nathan avec amusement. Ne t'inquiète pas, même rassasiée je pourrais encore te manger tout cru ! La jeune femme lui lança un sourire entendu. Puis elle termina de manger tout en buvant son vin. Alors qu'elle avait enfin fini son repas, Jupiter poussa un soupir satisfait. Une serveuse qui passait près d'elle se tordit soudainement la cheville et renversa la sauce vinaigrette qu'elle tenait entre ses mains, pile l'épaule de Jupiter. Poussant un hoquette de surprise, la jeune étudiante se leva, passant sa main dans ses cheveux et sur sa robe pleine de sauce. Ma robe... MA ROBE !!!!! La jeune femme constata les dégâts, furieuse. La jeune serveuse semblait totalement désolée, ne sachant pas quoi faire. Ses cheveux sentaient la vinaigrette, sa robe était foutue et la soirée venait de s'interrompre de façon trop brutale pour que ça plaise à la jeune anglaise. Pour sûr, le restaurant regretterait sûrement le petit incident qui venait de se produire. La serveuse serait renvoyée et la facture de la teinturerie pour la robe leur serait envoyée. On ne gâchait pas une soirée en compagnie de Dorian.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyJeu 18 Déc - 1:08

Sa robe avait le don d'attirer mon regard comme du miel une abeille. Je revoyais ses courbes, sa peau nue et fraîche, sa douceur sous mes doigts, sous mes lèvres. Je partais dans mon petit rêve quand elle retint mon attention pour sortir une boite. J'avais eu du mal à me déconnecter de mes pensées précédentes. Mais lorsque je comprenais qu'il s'agissait d'un présent, je fus tout ouï. Elle ne m'en faisait que rarement. A mon avis, elle avait un peu compris que je n'appréciais pas beaucoup ça, par fierté, par virilité, parce que c'est l'homme qui offrait, simplement. A quelconque autre personne je refusais, mais elle c'était différent. Je savais qu'elle était sincère, je savais au fond de moi que notre histoire était unique. Je ne refusais pas, je ne disais rien pour ainsi dire. J'acceptais oui, sans trop m'émerveiller parce que je pensais toujours qu'elle ne devrait pas. Mais elle avait tellement de bons goûts qu'elle ne me décevait jamais. Elle visait toujours juste. Et recevoir un présent d'elle, quelque chose qui la représente mais à moi, ça me plaisait particulièrement. Encore, je n'y réfléchissais pas plus que ça, bien que la réponse soit logique. Je laissais échapper qu'avoir la même chose en similaire serait idéal et elle s'enthousiasma. Je relevais la tête vers elle. Qu'elle soit du même avis me fit sourire - alors que deux secondes auparavant je me tuais d'y avoir pensé. Mais qu'elle aime cela... ça changeait tout. J'y repenserais.

Enfin bon, je changeais de sujet en mettant la bague puis le serveur arriva avec nos plats. Je faisais une note d'humour sexuelle, lui disant que je serais son dessert. Sa gourmandise me fit sourire. « Rien ne t'arrêterais, j'aime tellement ça. » dis-je en souriant malicieusement puis commençant la première bouchée du chef. Je n'étais jamais déçu par ce restaurant, c'était toujours très bon. Maintenant, le cuisinier était devenu un ami. Je l'avais plusieurs fois félicité du coup au bout d'un moment... On disait mon nom il rappliquait. Enfin pas ce soir, je suis tout à Jupiter. Nous mangions tranquillement, sans dire beaucoup de choses étant donné ce que nous avait offert le chef de succulent. Néanmoins, nos jambes dansaient ensemble de manière langoureuses et sexy. Jusqu'à ce qu'une serveuse s'approcha trop près de nous, trébucha. Je me levais sur le coup mais trop tard, la sauce vinaigrette tombait sur Jupiter d'un trait. Elle se leva en criant. Le responsable s'approcha sans attendre, alors que tout le restaurant ne faisait plus que de nous regarder. Excellent instant pour un tapage et une sortie remarquée. Je m'approchais d'elle, prenant son manteau pour lui mettre sur les épaules, avec des gestes tendres alors qu'en parallèle, je hurlais sur le responsable et la serveuse : « Vous ne voyez pas où vous mettez les pieds? C'est inadmissible dans un restaurant comme le vôtre ! J'espère que vous vous chargerez du pressing, ainsi que de ce dîner. Je n'ai jamais vu ça. Il faut venir avec un parapluie, peut-être? Vous pouvez avoir honte. » dis-je en prenant tout ce qui nous appartenait, et je sortais du restaurant en entourant Jupiter de mon bras, furieux. Je redevenais tendre avec elle. « On va rentrer chez moi, tu prendras une bonne douche et je crois que tu as laissé un slim l'autre jour, je te laisserais un tee shirt ou un pull. » dis-je en lui ouvrant la porte de la voiture, allant de mon côté et démarrant vers chez moi.

Nous rentrions, elle avait l'habitude et pouvait faire comme chez elle. J'allais allumer un feu dans la cheminée et je mettais de la musique. Je nous servais deux verres d'un succulent vin que je gardais précieusement. Je rangeais la bague et la boite dans un endroit précieux. Je retirais ma veste, desserrait un peu ma cravate. Je prenais une goutte de vin et la rejoignit dans la salle de bain quand l'eau se coupait, les verres à la main. J'ouvrais la porte doucement, me posant contre le mur. « ça va mieux? » demandais-je alors qu'elle s'enroulait dans une serviette. Je lui mettais le verre de vin sur le bord du meuble. « J'arrive, j'ai aussi quelque chose pour toi... » J'allais chercher une boite et la lui ramenais. Une boite blanche inscrite Millesia, boutique française de luxe, enroulée d'un ruban rouge scintillant. Il y avait ceci à l'intérieur. Je lui fis un clin d'oeil et je refermais la porte derrière moi, la laissant seule se préparer. J'allais dans le salon, mon verre à la main.
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptySam 20 Déc - 3:02


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ft. Dorian & Jupiter ۰ Si peu de courage en moi...
Connasse de serveuse qui venait de foutre en l'air le moment pseudo romantique entre Dorian et Jupiter. Si elle en avait eu le pouvoir, la jeune étudiante lui aurait arraché la tête pour jouer au foot avec. Quoi qu'elle méritait bien plus de souffrir d'en d'atroces souffrances avant. Râlant tout ce qu'elle pouvait, Jupiter attrapa sa serviette et commença à s'essuyer avec. Elle en avait plein les cheveux et grimaça de dégoût. Comment elle pouvait être sexy maintenant ? Cette foutue idiote avait totalement gâché l'ambiance. Le jeune professeur se leva à son tour, venant couvrir les épaules de la jolie brune de son manteau. La jeune femme ne parlait plus, elle n'avait plus rien à dire, laissant Dorian prendre le relais. Il hurlait après le responsable qui se confondait en excuse et lui offrait bien évidemment le repas. Dans ce genre de restaurant, il ne faisait pas bon de s'attirer les foudres des portefeuilles, comme ils aimaient appeler les gens riches ! Et là, le restaurant payait cher de cet affront envers Jupiter. Si la demoiselle ne disait rien, Dorian s'en chargeait. Frustrée et furieuse, Jupiter récupéra son sac à main et suivit Dorian en dehors du restaurant. Le jeune professeur redevint rapidement cet homme tendre qu'elle aimait tellement. La jeune femme lui fit un léger sourire et grimpa dans la voiture, pas plus enchantée que ça que sa robe soit foutue.

Dans la voiture, Jupiter resta silencieuse, fermée,honteuse peut être d'avoir été salie de la sorte. Une fois dans l'appartement, la jeune femme se détendit enfin, soupirant. Sans attendre, elle retira ses chaussures, son manteau et fila directement dans la salle de bain, retirant sa robe tâchée. Jupiter avait l'habitude de venir chez Dorian et elle faisait souvent comme chez elle. La jeune femme se débarrassa de ses sous vêtements, les posant sur le rebord du lavabo puis elle se glissa sous la douche. Après s'être lavée entièrement, Jupiter quitta la douche, remarquant que Dorian était là. Nouant sa serviette autour d'elle, Jupiter afficha un léger sourire. Oui, je suis propre et je sens bon... Mais j'espère que cette connasse sera virée... La jeune femme attrapa alors le verre de vin et en bu une gorgée, regardant Dorian. Mais le jeune homme lui rappela qu'il avait un cadeau pour elle. Il disparu puis revint avec une boite de chez Millesia. Jupiter afficha un petit sourire en coin, l'attrapant.

Une fois seule dans la salle de bain, Jupiter reposa son verre et déballa son cadeau. La lingerie était magnifique et d'excellente qualité. Amusée et touchée par ce cadeau, Jupiter s'empressa de l'enfiler, s'admirant un instant dans le miroir. On pouvait dire que Dorian connaissait parfaitement bien son corps pour avoir choisit la bonne taille. Ça lui allait parfaitement bien, fabriqué pour elle. Heureuse du reflet que lui renvoyait le miroir, Jupiter attrapa son verre de vin et quitta la salle de bain. Elle se présenta alors à Dorian dans sa petite tenue, les cheveux lâchés et encore mouillé. Contrairement à ce qui aurait put se passer, Jupiter n'alla pas se greffer au jeune professeur. Elle s'installa sur le canapé et soupira doucement. Finalement, peut être que ça aura eu du bon de me faire arroser de la sorte ! Ca m'a donné une excuse pour enfiler mon cadeau... Posant son verre de vin sur la table basse, Jupiter se redressa et tourna lentement sur elle même avant d faire face à Dorian, les mains sur les hanches. J'espère que le spectacle te plait ! Puis elle inclina la tête sur le côté, lui souriant. Merci pour le cadeau Dorian... Il est magnifique... Mais il manque quelque chose pour aller avec... Jupiter était elle en train de réclamer ? Des cuissardes... Puis elle lui sourit, se penchant pour attraper son verre de vin et en boire une gorgée.

La jeune femme s'approcha ensuite du jeune homme, l'attrapant par la ceinture pour le coller contre elle et l'empêcher d'aller autre part. Elle plongea son regard dans le sien, se mordant doucement la lèvre, l'admirant plus qu'elle ne l'aurait voulu. Inspirant doucement, la jeune femme se mit à sourire de façon tendre et aguicheuse à la fois. J'ai le droit de consommer mon dessert maintenant... ?
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyMar 23 Déc - 21:33

La rose de noël
jusqu'à l'excès
Freddie Hammer passait dans la ville avec ses petits rollers pour distribuer les roses de noël. Il devait se rendre chez Dorian Jones pour lui donner sa rose mais arrivé devant la porte de son appartement, lorsqu'il allait taper sur la porte, il entendit la voix de Jupiter Stafford-Howard. Il sortie alors de son sac à dos une deuxième rose. Freddie déposa ainsi deux fleurs de couleur rose devant la porte de l’appartement, l’une à l’intention de Dorian et l’autre à l’intention de Jupiter. Il sonna alors et partie avec ses rollers, laissant les deux roses sur le palier.  
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MessageSujet: Re: (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT]   (inachevé) Il y a toujours, quelque part, un rayon de soleil [HOT] EmptyJeu 25 Déc - 11:34

La soirée aurait pu être gâchée par la serveuse. Mais jamais personne ne pourrait gâcher une de nos soirées. Personne ne pourrait jamais gâcher ce petit "bonheur" que nous construisons tous les deux. J'avais donc décidé de taper le scandale et de l'emmener chez moi pour réparer la bêtise de cette serveuse. Je savais qu'un cadeau l'attendait, et que ce serait l'occasion de lui faire oublier cet accident. Une fois chez moi, elle avait l'habitude et faisait comme si c'était chez elle. Elle savait où était quoi, comment les utiliser... Elle allait directement dans la salle de bain pour se laver et je lui amenais quelque chose à mettre avec ma boîte cadeau. Je souriais en la voyant prendre le verre de vin que je lui avais posé. « Elle se fera virer. » Je sortais et la laissais le découvrir. J'allais dans le salon avec mon verre à mes lèvres, je regardais un peu partout et je remémorais tout ce qu'on avait pu faire dans cette pièce, et je souriais malicieusement. Ma vie était rythmée par nos retrouvailles. J'ai fais des tas de choses dans cet appartement, et pas avec Jupiter, mais je ne voyais qu'elle ici. Elle était sur tous les meubles, le sol, le mobilier, les verres.

Elle me fit sortir de mes pensées en arrivant. Je la regardais, avec un sourire en coin. Cet ensemble lui allait parfaitement bien. J'avais visé juste. Elle était super sexy. Magnifique. Parfaite. Elle s'assit sur le canapé. Je souris à sa remarque, je ne bougeais pas. « Je pense aussi que finalement elle a aidé cette cruche. Il te va très bien. » dis-je alors qu'elle se redressait. Elle vint poser ses mains sur mes hanches. Nos lèvres étaient si proches les unes des autres que ça en faisait mal et en même temps c'était très excitant. « C'est le plus beau spectacle qu'il m'aie été donné de voir. » Je caressais sa peau juste au dessus de son sein entre les tissus de la lingerie et elle s'éloigna. Je ris à sa remarque. « Je n'oublierais pas la prochaine fois. » Je reprenais mon verre et fit quelques pas. J'avais des énormes images coquines qui me venaient à l'esprit qu'il fallait que je contrôle. Comme toujours. J'avais très envie de l'embrasser. Comme toujours. Je reposais mon verre alors qu'elle revenait vers moi. Elle m'attrapa par la ceinture, très excitant. Elle plongea son regard dans le mien et je fis de même. Cette envie de l'embrasser revint follement. Elle se mordait la lèvre. Cette envie me prenait des tripes. Ça montait de plus en plus. J'avais envie de caresser sa peau, d'embrasser chaque parcelles follement, de la faire jouir, de la sentir contre moi. Là, tout était à quelques millimètres. Elle sourit, je répondais à son sourire. Sa remarque releva encore plus mon sourire. « Bien sûr. » répondis-je d'une voix rauque de désir.

C'est là qu'on sonna à la porte. Je m'éloignais d'elle à contre-coeur et j'ouvrais la porte. Par terre, deux roses roses. Une pour Jupiter et une pour moi. Comment le distributeur pouvait-il savoir qu'elle était là? Surtout que cette rose était de moi. J'étais déboussolé, là. Ce que j'avais entre les mains représentait ce que je me cachais d'abord à moi-même et surtout à elle et au reste du monde. Je fermais la porte derrière moi avec les roses dans les mains. Mais la rose pour moi c'était... Je m'approchais d'elle sans rien dire. Il n'y avait rien à dire. Je lui montrais les destinataires des deux roses. Une fois que j'étais sûr qu'elle l'avait vu, je les posais sur la table de cuisine et je m'approchais d'elle, toujours dans le silence. Je posais ma main derrière sa tête, prenant ses cheveux entre les doigts. Je posais mon nez contre le sien en la regardant dans les yeux très profondément. Avec une rage et en même temps un tendresse de ressentir ce que je pouvais ressentir pour elle. Je la faisais reculer jusqu'au mur où je la plaquais doucement. Je reculais un peu pour la regarder encore, me demander pourquoi, comment ce corps pouvait me faire tant d'effets. Rapidement, les yeux furent ramenés vers les siens, vers ses lèvres. Je fonçais l'embrasser follement, langoureusement. J'avais une main derrière sa tête, dans ses cheveux et l'autre dans le creu de ses hanches, pour la serrer contre moi. Ses lèvres étaient pour moi un elixir de bonheur, de douceur, de désirs. Je l'embrassais ensuite dans le cou et nous bougeais jusque la cuisine où je la fis asseoir sur le bord. Je caressais ses jambes.
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