(terminé) Cette voix (Azilys)

Cette voix.

Aujourd'hui, je me dois de préparer des exercices pour mes élèves de théâtre considéré comme amateur. Je cherche à la fois une pièce de théâtre à leur faire réaliser pour la fin de l'année qui approche, mais aussi de petit exercice pour travailler à la fois la voix et l'émotion. Étant à la bibliothèque, je sors les livres que j'ai empruntés lors de ma dernière visite. J'entends cette voix au loin, cette voix que j'ai connue dans le passé et qui me fait penser à une autre. J'observe autour de moi, regarde les personnes qui pourraient parler. Au niveau des bibliothécaires, j'aperçois une jeune femme brune. Cette silhouette ... Cela ne peut pas être elle ... Il me l'aurait dit ... Gabriel se serait réjoui de me faire part du retour de Azilys. Je m'approche discrètement à la fois pour ne pas lui faire peur, mais aussi pour m'assurer de ce que je vois. Elle devrait se trouver en France à l'heure qu'il est. Je n'ose plus m'avançais, des souvenirs reviennent dans mon esprit ... Cette soirée, l'anniversaire de mon meilleur ami. Ce baiser échanger alors que j'allais me marier et ce silence que j'ai toujours gardé envers lui, mais aussi Emily. Azilys était-elle revenue ici pour faire ses études ? Ce que je savais, c'est combien elle n'avait pas changé, son corps me faisait toujours partir dans une imagination débordante.
   

Cette voix...

J'étais revenu depuis à peut près une semaine à Oxford. J'organisais mon retour depuis plus d'un mois. Avec l'échange qui devait se finir en fin d'année pour pouvoir passer les fêtes de noël en famille. Moi j'avais voulu fêter mes dernières fêtes de noël à l'université parisienne avec mes amis français, j'étais donc resté et avait passé quelques mois de plus à Paris. J'avais organisé mon retour à l'université depuis ma petite chambre universitaire. J'étais donc inscrite dans le club d'équitation de l'université. Je n'avais jamais arrêté de monter même en France, et Ugolin, mon cheval de club non loin de Paris, me manquerait. J'avais prévu aussi de voir si je pouvais pas essayé de prendre de l'avance pour passer les concours pour devenir professeur. J'étais donc venu à la bibliothèque durant la semaine de ma reprise plusieurs fois. Ce jour là je venais rendre des livres et cela faisait une bonne demi heure que je cherchais un bouquin et je n'arrivais pas à mettre la main dessus en version française.Je me rapprocha alors de la bibliothécaire et lui demanda :

-Vous n'auriez pas "le petit prince" de Saint-Exupéry?

J'avais demander ça avec un accent français impeccable et cela impressionna la dame de la bibliothèque, on partit alors dans une discussion, je lui parlais de la France, la tour Eiffel , de Notre Dame de Paris... Je continuais de parler lorsque à un moment la dame regarda par dessus mon épaule. Je la questionna du regard puis me retourna pour voir ce qui la faisait regarder comme ça derrière moi.

*Oh non..* pensais-je.

C'était lui. Elyas Kallahan, le meilleur ami de mon frère , mais aussi l'homme qui hantait mes rêves et mes pensées. Et il me fixait. Gabriel n'avait pas du lui parler de mon retour. Et si Elyas lui avait tout dit pour ce baiser lors de la soirée d'anniversaire... Il fallait que je sache si Gabriel était au courant et en même temps je ne pouvais pas lui demander directement ça serait me faire grillé. Je me retourna vers la bibliothécaire.

-Ne cherchez pas, j'irais l'acheter comme ça j'aurais un exemplaire pour moi. Merci.

Puis je me dirigea vers Elyas. Je le connaissais, je savais comment il s'appellait. Etant le meilleur ami de mon frère il venait régulièrement à la maison lorsque j'étais adolescente.

-Bonjour, Elyas.

Je devais lui poser la question savoir si il en avait parler à Gabriel. Gabriel ne m'avait rien dit. Mais peut être n'avait-il pas apprécié la nouvelle et peut être n'étaient-ils même plus ami. Avec Gab tout avait changé depuis mon départ , nous n'avions plus de longues discussions à parler de tout et rien.. Nous restions proches mais moins qu'avant.
Elyas était toujours aussi beau. Depuis qu'il était ami avec mon frère il m'avait toujours plû. C'était largement mon type d'homme quoi que son nom était bien trop imposant pour oser s'attacher à quelqu'un comme lui. Mais j'avoue que si j'avais été un peu plus vieille j'aurais peut être pas hésité à lui faire savoir qu'il me plaisait. Ceci dit. Le baiser lors de cette soirée, venait de lui. Il était entré en s'étant trompé de pièce, j'avais voulu le mettre dehors à coup d'injures , lui ne bougeait pas bien au contraire, ses bras s'étaient mis autour de mes hanches et ma nuque et il m'avait embrassé. Surprise mais agréablement étonnée je lui avais rendu son baiser en m'agrippant à ses cheveux. Puis lorsqu'il fut parti... Je ne savais plus où me mettre. J'avais embrassé le meilleur ami de mon frère. Et le lendemain je repartais je ne m'étais plus posé la question. Même si toutes les nuits je revivais cette scène. Ce baiser, sa main sur ma nuque , les miennes dans ses cheveux... Il était là devant moi, encore plus beau que dans mes rêves.

Cette voix.

Cette voix j'avais raison, je la reconnaissais parmi tant d'autre. J'avais passer mes études au près de son frère, et j'avais donc vue évoluer Azilys. devenir d'une petite fille à une femme, une élégante femme. Je lui parlais que très peu, sachant qu'elle me plaisait mais je ne pouvais pas faire ça à mon meilleur ami, lui qui est si protecteur envers elle. Je me trouvais à quelque pas d'elle bien que suffisamment loin pour qu'on ne puisse pas se parler sans faire du bruit. Elle s'approche à son tour de moi et ose faire le premier pas en me saluant. Je ne savais pas si elle savait que je n'avais rien dit à Gabriel, d'ailleurs si elle savait que j'étais désormais marié à Emily.
" Bonjour Azilys. "
Je me mêlais facilement aux étudiants, d'autant plus que je suis un professeur de théâtre a qui l'on demande des conseils. Bien que j'aime garder ma vie privée dans le privée. Aujourd'hui Azilys se trouvais à la fois être ma vie privée mais aussi mon emploi. J'espérais juste ne pas l'avoir en tant que élève.
" Gabriel ne m'as pas dit que tu revenais ... " Dis je d'un ton gêné et me grattant la nuque prouvant d'autant plus ma gêne.
Il faut dire que la dernière fois que je l'ai vue, c'était il y a trois ans et j'avais fini la soirée si amoché que j'avais confondu la chambre de Azilys avec les toilettes. Puis totalement désinhiber, j'avais fini par l'embrasser.

Cette voix...

Elyas me salua, entendre mon prénom sortir de sa bouche, me fit bizarre, je l'avais pourtant déjà entendu quand il me saluait en arrivant à la maison. Et je n'avais même pas entendu sa voix dans mes rêves car lors de ce baiser il n'avait pas parler. Mais elle m'avait manqué cette voix.  Un frisson me parcouru. Je n'avais pas vraiment d'excuses en plus pour ce frisson, car la bibliothèque était chauffée. Et il ne faisait pas froid. Je n'étais pas au courant ni pour son mariage, ni pour son job de professeur, je n'avais pas pris le temps de lire le nom des profs, et encore moins ceux que je n'avais pas.
Il me dit qu'un ton gêné que Gabriel ne lui avait pas dit que je revenais. Il se gratta la nuque. Il était tellement sexy.

-Il n'est au courant que depuis moins d'un mois, je  devais rentré bien plus tôt mais j'ai préféré passer les fêtes à Paris.

J'avais préféré céder à la demande de Jules un ami, voir plus à certains moments sans jamais dépasser les limites. Mais je n'avais pas eu envie de renter. Il faut dire qu'à Paris j'avais pas hésité à draguer, flirter pour voir si ce souvenir de ce baiser allait partir de ma mémoire et enfin me laisser tranquille . Il fallait que je sache. Je me rapprocha plus de lui pour pouvoir lui chuchoter.

-Gabriel sait que...? L'interrogeais-je sans finir ma phrase, je ne voulais pas que quelqu'un qui connaissait Gabriel l'entend et encore moins que quelqu'un d'autre le sache pour le moment.

Lorsque je m'approchais je remarqua une bague à son doigt. Il était marié. Pas vraiment étonnant. Un kallahan... Et si on oubliait le nom, il est du genre  magnifique ! Je m'éloignais alors à une distance respectable en entendant toujours sa réponse. Je ne voulais pas le gêné encore plus et ne sachant pas qui était sa femme.. Je n'avais pas lu les journaux à Paris je n'avais donc pas pu voir qui était l'heureuse Elue , et elle devait être heureuse avec un homme comme lui.

Cette voix.

Cette voix se trouvait bien être celle de Azilys. Elle pris moins de temps que moi à venir me parler. Je me trouvais gêné de la trouver ici, de ne pas avoir pu me préparer à son arrivée. Désormais, elle se trouvais ici et je ne savais pas si notre secret resterais secret encore longtemps. Je me trouvais être un homme marié et être le meilleur ami de Gabriel. Un tel secret n'avait pas la place dans ma vie et encore moins de se savoir. Pourtant, je la trouvais toujours aussi belle que lorsque je l'es embrasser. Même si l'alcool m'avait totalement désinhiber, il se trouvait que je pensais toujours la même chose. Azilys me fit savoir que son frère était au courant de son arrivée depuis un peu moins de un mois et qu'elle aurait du rentrer bien plus tôt. Cela se comprenait donc, j'avais partager que très peu de temps avec Gabriel dans le mois.
" Comment se sont passer les fêtes en France ? Ils ont une culture un peu différente ?"
Puis devant tous elle me demanda si Gabriel était au courant. Je ne pouvais pas parler de cela avec elle dans ces lieux. Je lui fis donc signe de me suivre dans une partie privée de la bibliothèque. Une partie dont j'avais accès.
" Non, il ne le sait pas et je pense que l'on ne devrais pas lui dire. Je suis marié maintenant. "

Cette voix...

"Comment se sont passer les fêtes en France ? Ils ont une culture un peu différente ?"
Elyas s’intéressait à ma vie en France. Je ne savais pas vraiment si lui raconter, que j'avais passer les fêtes de noël dans un repas de famille au porte de Paris et fini a une soirée privée pleine d'alcool, et qu'au jour de l'an, j'étais visiblement trop ivre pour savoir comment j'étais rentrée , serait une bonne idée. Je préférais donc éviter les détails.

-Très bien. Ma famille m'a un peu manqué je dois l'avouer mais ça à été. Oui mais les fêtes restent joyeuses tout de même. Et toi tes fêtes? En famille?

Je savais que la famille Kallahan voyait les choses en grand mais ils faisaient toujours preuve de générosité, c'était des personnes avec des valeurs, mais une sacrée fortunes.
Je baissais les yeux , puis lui demanda pour Gab sachant que j'avais reculé lorsque je vis son alliance, il me fis signe de le suivre dans une partie réservée au professeur. On n'avait pas le droit d'être ici.. A moins que.. Une fois dedans il me dit que Gab n'était pas au courant, et qu'on ne devrait pas lui dire, et l'alliance était bien utile à l'heure actuelle, il était marié.

-Je ne comptais pas lui dire. Tu t'imagines toi lui dire que son meilleur ami a embrassé sa soeur? Un brin de colère se fit entendre dans ma voix malgré que je ne le voulait pas . Mais apprendre qu'il était marié , l'homme dont je rêvais la nuit était ma-ri-é, il fallait que mon cerveau s'habitue. Je ne dirais rien, je ne vois pas pourquoi , il n'y a rien à dire si? Par contre je voudrais savoir , tu es quoi ici pour avoir accès à cette pièce? Me dit pas que tu es prof?

Mon monde allait s'écrouler, marié et je me demandais si il était prof... Non il ne pouvait pas.

Cette voix.

Azilys venait de m'apprendre qu'elle avait passer les fêtes de fin d'année en France. Je lui demanda donc si elles se sont bien passer. Elle me répondit rapidement que cela c'était bien passé et que sa famille avait fini par lui manquer. Je sentais que Azilys me cachait quelque chose la voyant ne pas rentrer dans les détails. Je décida de ne pas insister et de répondre à mon tour sur le sujet de mes fêtes.
" L’éternel Noël chez les Kallahan et le jour de l'an avec mes amis dont ton frère. "
Noël ne différait pas d'année en année. Il fallait attendre que père rentre de sa journée de travail pour commencer la soirée, des invités bien trop nombreux même certains qu'on connais à peine pour faire bonne impression, et le lendemain nous sommes toujours en petit comité. Bien sur les restes vont au sans abris, nous passons donc plus de deux heures dans le froid pour distribuer les repas.
Puis alors qu'elle s’apprêtait à parler de ce qui a pu se passer entre nous le jour de l'anniversaire de Gabriel, il y a désormais trois ans. Je lui fis signe de me suivre dans une partie reculer de la bibliothèque réserver aux professeurs. Une fois a l’abri de regard et d'oreille trop indiscrète, je lui fis part que Gabriel ne savait rien et que c'était mieux qu'il sachent jamais rien. Je l'entendis me répondre avec de la colère.
" Tu n'as pas besoin d'être énerver. Gabriel le prendrais mal s'il apprenait qu'une tel chose c'est produite pendant son anniversaire. Tu imagines le scandale ? Je pense qu'on peux pour tout les deux se l'épargnait. "
En effet, j'avais aucune envie que le scandale éclate et que je perde mon meilleur ami, ma femme et que je ternisse l'image de ma famille. De plus Azilys, elle serait prise pour une voleuse de mari ce qui n'est pas très bon.
" Je suis professeur de théâtre. "

Cette voix...

Je souris crispé lorsqu'il me dit qu'il avait fait jour de l'an avec mon frère . J'avais envie de lui demander comment ça c'était passé.Si il avait été saoule et si il avait embrassé d'autres filles. Mais je ne fis rien, j'hochais la tête. Puis alors qu'il m'avait emmené à part des autres de la bibliothèque. Je m'étais un peu énervé lorsqu'il me dit qu'on ne devait rien dire. Je n'allais pas faire un truc complètement fou. Quoi que au moins je saurais ce qu'il en pense. Du coup Elyas me dit que je n'avais pas besoin d'être énerver. Et me sortit ensuite que Gab le prendrait mal. Et qu'on devait évité un scandale. J'avais de dédramatiser la chose.

-Quoi un petit scandale, ça t’intéresse pas? dis-je d'un ton moqueur. Bien sur je ne dirais rien... De toute façon c'était une erreur n'est- ce pas? Ajoutais-je en le questionnant du regard.

Je voulais qu'il soit honnête à cette question, je saurais si j'avais eu raison de rêver de lui toute ses nuits et de ne penser qu'à lui et du coup ne m'être jamais laisser aller avec un autre homme. Mais j'avais l'impression que l'alliance à son doigt voulait tout dire.  
Elyas me répondit alors qu'il était professeur de théâtre. Je fus soulagée car je ne l'aurais pas comme professeur. Mais il était professeur.

-On ne devrait pas se trouvé là seul dans ce cas, je ne suis même pas votre élève je ne pourrais donc pas avoir l'excuse de vous demander un truc que j'ai pas compris , monsieur Kallahan.

J'étais totalement perdue.. Il avait tellement évolué, professeur, marié,  peut être même un petit loup ou un en route du moins, et aujourd'hui j'en avais assez je ne voulais pas apprendre qu'en plus il était père d'un enfant d'une autre femme que moi.. J'avais mis la charrue avant les boeufs, même bien avant..Mais il était heureux c'était le principal non?

Cette voix.

Azilys tentait de dédramatisé la situation, sauf que pour ma part cela ne me faisait pas rire. Je me retrouvais entre une jeune femme étudiante et surtout la petite sœur de mon meilleur ami et d'un autre côté ma femme, celle que j'ai choisi d'épouser. Il y avait aussi Gabriel, ma famille qui ne supporterait pas un scandale. Alors a vrais dire, cela ne me faisait pas rire. Mais peu de temps après, elle m'affirma qu'elle ne dirais rien, que de toute façon c'était une erreur. Je savais que j'avais fait ce dont j'avais réellement envie au moment où je les fait mais désormais je ne peux pas dire que ce n'était pas une erreur. J'étais ivre et sans l'alcool, je l'aurais tout simplement jamais fait. Je n'aurais jamais eu ce courage.
" Oui c'était une erreur qui ne se reproduira plus. "
Puis alors elle me demanda si j'étais professeur, alors je lui répondis avec sincérité encore une fois. Elle me dit donc qu'on ne devrais donc pas être ici, vue qu'elle ne se trouvais pas être mon élève. Elle commença à me vouvoyer ce qui me fit étrange sachant que son frère est mon meilleur ami et surtout que je l'ai déjà embrasser.
" Tu as tout à fait le droit d'être ici avec moi même si je ne suis pas ton professeur. Tu as très bien pu me demander de l'aide, je fais partie du corps enseignant. "
Je venais de lui dire cela d'un ton plutôt énervé à mon tour. Il faut dire que j'aurais aimé qu'elle ne montre pas une tel indifférence et qu'elle ne fasse pas non plus l'enfant.
 

Cette voix...

J'avais demander à Elyas si c'était une erreur..Je me demandais si il allait me répondre oui ou non, mon coeur espérait un non, et ma tête un oui... Car avec un oui cela serait plus facile à digérer... La réponse d'Elyas fut brutal..
" Oui c'était une erreur qui ne se reproduira plus."
J'aurais du m'en douter mais en même temps j’espérais depuis plusieurs année le contraire. Il était marié, il ne pensait plus à cette journée. J'avais 21 ans à cet âge je croyais encore au grand amour, et là mon rêve s’écroulait, les larmes montèrent à mes yeux, je me mordis l’intérieur de la joue pour faire passer ça. Je ne pleurerais pas devant lui. Après tout ,pour lui, ce n'était qu'une erreur.
Il m'annonça ensuite qu'il était professeur. J'inspirais profondément en le vouvoyant pour lui dire que dans ce cas je n'avais rien à faire ici avec lui, car je n'étais pas dans son cours et je fis ma phrase en l’appelant Monsieur Kallahan.. Ca me fit mal de l’appeler comme ça alors qu'on s'était embrassé et que je n’espérais qu'une chose c'était que ça recommence, j'en rêvais la nuit et depuis le fait qu'il me dise que pour lui c'était une erreur, cela ne restera qu'un rêve.
Il me répondit donc en me contredisant que j'avais tout à fait le droit d'être ici avec lui. En tant que membre du corps enseignant j'aurais pu lui demander un conseil , je n'osa pas lui dire que je ne serais pas venu le voir lui car je vais déjà avoir du mal à le croiser dans le couloir, mais pendant qu'il parlait au moment où il a dit que j'avais le droit mon regard c'est fixer sur son alliance. Une fois sa phrase finit, je baissais les yeux au sol pour reprendre mon courage et lui répondis:

-Oui j'ai peut être le droit, mais je ne devrais pas, et ne peux pas..

Je me dis qu'il était tant d'y aller. Je fis un léger non de la tête et en soupirant et me retourna pour partir. Je fis quelques pas et m'arrêta. Puis je fis demi-tour et me rapprocha de lui rapidement mis une de mes mains autour de sa nuque et l'autre dans ses cheveux, puis l'embrassa. Sans explication , juste un baiser passionné. Je ne pouvais pas me dire que je ne l'embrasserais plus alors si c'était la dernière fois je devais au moins le faire.

Cette voix.

j'avais été des plus francs et peut être même blessant dans mes propos en lui disant que c'était une erreur qui ne se reproduirait plus. D'ailleurs, elle ne me répondis rien à ce sujet. Cela voulait dire que pour elle le sujet était clos et elle commença a me vouvoyer. Ce qui me fit guère plaisir mais je ne pouvais pas lui en vouloir dans ces circonstances. Au moment que je lui informa qu'elle aurait pu tout à fait me demander un renseignement, son regard se figea sur mon alliance. En temps normal, je suis heureux de la porter mais là avec elle qui la regarde. Je suis beaucoup moins à l'aise. J'en viens même à poser mon autre main sur l’alliance afin de la cacher. Elle me dit que j'avais peut être raison mais qu'elle ne devrais pas et qu'elle ne pouvais pas. Je pouvais comprendre, elle est une personne proche pour moi de par son frère mais aussi avec le baise que l'on a déjà échangé. je n'eus le temps de répondre, qu'elle partie et quelques minutes après se retourna, se précipita sur mes lèvres. Je n'eus pas réellement le temps de comprendre ce qui venais de se passer. Ce baiser était comme le dernier, si agréable, si spontané. " Non Azilys, non. On ne peux pas. " Ce fuit à mon tour de fuir comme la première fois sauf que cette fois-ci nous étions tous les deux sobres.
 

Cette voix...

J'avais écouté Elyas me dire que c'était une erreur, j'avais juste envie de partir, je lui répondis donc que je ne devais pas rester ici. J'allais partir lorsque je fis demi tour et me rendis droit sur ses lèvres, j'avais tellement eu envie de faire ça depuis tellement longtemps.
J'avais posé mes lèvres sur les siennes, l'avait embrassé avec tellement de passion et d'envie. Il répondit que non, qu'on ne pouvait pas... Puis il partit. Je laissa tomber mes mains. Et le regarda partir. J'étais choqué de ce que je venais de faire et de sa réaction. J'avais mal. Très mal. Je secouais la tête et sortis de la pièce et partis direction l'appartement d'Aaron je ne l'avais pas encore vu du coup il fallait vraiment que je lui parle.


RP FINI !!

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